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Coupe Arabe : La Tunisie éliminée malgré le 3-0 infligé au Qatar

L’équipe nationale de Tunisie a quitté la Coupe Arabe dès le premier tour, en dépit d’un succès convaincant face au Qatar (3-0) lors de la dernière journée du groupe. Une performance tardive qui n’a pas suffi à effacer les contre-performances des rencontres précédentes, laissant les Aigles de Carthage à la troisième place du classement final.

La Tunisie a pourtant livré l’un de ses matchs les plus aboutis dans la compétition. Mohamed Ali Ben Romdhane a ouvert le score dès la 16e minute, avant que Yassine Meriah ne fasse le break à l’heure de jeu (62e). En toute fin de rencontre, Mohamed Ben Ali a scellé la victoire à la 90e+4, confirmant la domination tunisienne.

Malgré cette nette victoire et une différence de buts améliorée, le destin du groupe s’est joué dans l’autre rencontre. La Syrie et la Palestine se sont en effet quittées sur un match nul (0-0), au terme d’une confrontation engagée mais sans réalisme offensif. Ce partage des points a permis à la Palestine, solide et disciplinée, de conserver la première place du groupe, tandis que la Syrie, appliquée et dangereuse par séquences, a assuré la deuxième position.

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Accident d’autocar dans le sud de l’Algérie : 14 morts et 34 blessés

Au moins quatorze personnes ont été tuées et trente-quatre autres blessées, samedi 6 décembre 2025, lorsqu’un autobus a dérapé et s’est renversé dans la région de Tebelballa, à environ 400 km au sud de Béchar, selon la Protection civile. Les images relayées par les médias locaux montrent le véhicule retourné sur son toit au bord de la route, témoignant de la violence du choc. L’autocar circulait sur la route nationale reliant Béchar à Tindouf lorsqu’il a quitté sa trajectoire avant de se renverser.

Le président Abdelmadjid Tebboune s’est déclaré « profondément attristé » par le drame et a présenté ses condoléances aux familles endeuillées. Les autorités n’ont pas encore précisé l’origine exacte du dérapage, mais une enquête a été ouverte.

Le pire accident routier depuis août

Cet accident est le plus meurtrier depuis celui survenu en août dernier, lorsqu’un autobus transportant des voyageurs avait chuté d’un pont dans un oued près d’Alger, faisant dix-huit morts et vingt-quatre blessés. Le véhicule avait quitté sa trajectoire avant de plonger dans le lit asséché de la rivière, entraînant une intervention massive des secours.

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Crise de Gabès : Saïed exige un rapport final “dans les prochains jours”

Le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni samedi au palais de Carthage les membres de l’équipe chargée du dossier environnemental de Gabès, leur demandant de finaliser et de remettre leur rapport final “dans les prochains jours”. Cette réunion intervient alors que la région est toujours marquée par l’ajournement répété de l’examen judiciaire visant les unités polluantes du Groupe chimique tunisien (GCT) et par un appel à une grève générale populaire.

A Carthage, le président presse pour une action rapide

Selon un communiqué de la présidence, la rencontre a été consacrée à l’examen de “solutions immédiates” afin de mettre un terme à la crise environnementale qui touche Gabès depuis des mois.
Kaïs Saïed a affirmé suivre la situation “au quotidien”, rendant hommage aux habitants pour la patience et le patriotisme dont ils font preuve face aux fuites chimiques répétées et aux épisodes d’intoxication.

Le chef de l’État a appelé à inscrire les mesures proposées dans une vision stratégique globale, tout en dénonçant les défaillances de maintenance, la corruption, les recrutements arbitraires et l’opacité qui, selon lui, ont aggravé la situation au sein du GCT.

Il a également affirmé que des tentatives avaient été faites, par le passé, pour faire passer sous silence une éventuelle cession du Groupe chimique tunisien et d’autres entreprises publiques.

Un rapport final attendu dans les prochains jours

Kaïs Saïed a donné ses instructions pour que l’équipe chargée du dossier finalise son rapport dans les quelques jours à venir, afin que les mesures opérationnelles puissent être mises en œuvre rapidement.

Le président a réaffirmé que le droit à un environnement sain est un droit fondamental pour tous les Tunisiens, soulignant que l’État n’aura “aucune tolérance” face aux pratiques qui ont contribué à cette crise.

Un quatrième ajournement judiciaire qui attise la colère

La réunion présidentielle survient dans un contexte local particulièrement tendu.
Pour la quatrième fois consécutive, l’audience en référé visant l’arrêt des unités industrielles polluantes du GCT a été ajournée, cette fois au 25 décembre.

Le report, motivé par la nécessité de consulter plusieurs ministères, a suscité l’indignation de citoyennes et citoyens rassemblés devant le tribunal de première instance.
Pour la population, il s’agit d’un nouvel épisode dans une série de retards qui, depuis des années, empêchent toute décision décisive dans un dossier où la dégradation environnementale continue de s’aggraver.

Le 4 décembre, Khayreddine Debaya, membre de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, a appelé à une grève générale populaire à Gabès.
Cet appel a renforcé la mobilisation citoyenne, alimentée par les fuites chimiques de septembre 2025 qui ont provoqué plusieurs vagues d’intoxications, parfois touchant des dizaines de personnes.

En clôturant la réunion, Kaïs Saïed a exhorté les Tunisiens à faire preuve de responsabilité et à placer l’intérêt national au-dessus de toute autre considération, réaffirmant sa détermination à mettre un terme à cette crise et à empêcher que la Tunisie devienne “une proie facile”.

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À Tunis, la marche ‘L’opposition n’est pas un crime’ s’inscrit dans une séquence protestataire croissante

La marche organisée samedi 6 décembre dans le centre de Tunis pour dénoncer la criminalisation de l’opposition a rassemblé entre 1 000 et 2 000 personnes. Modeste dans sa taille mais notable dans son contexte, cette mobilisation – la troisième en deux semaines – confirme que la contestation continue de s’exprimer malgré les arrestations liées à l’affaire du « complot ».

La marche est partie de Bab El Khadhra pour rejoindre les abords de l’avenue Habib-Bourguiba, sous un important encadrement sécuritaire. Les participants ont scandé « L’opposition n’est pas un crime » et brandi les portraits d’Ahmed Néjib Chebbi, Ayachi Hammami et Chaïma Issa, récemment incarcérés après la confirmation de leur condamnation dans l’affaire du « complot contre la sûreté de l’État ».
Même si la participation est restée limitée, cette mobilisation demeure significative dans un climat où les manifestations publiques sont étroitement surveillées.

Un mouvement qui s’inscrit dans une séquence plus large

La marche d’hier fait suite à deux autres rassemblements organisés fin novembre, notamment le 29 sur la place Pasteur et le 22 dans le centre-ville de Tunis. Ces trois mobilisations rapprochées s’inscrivent dans une dynamique protestataire croissante : selon l’Observatoire Social Tunisien (OST), 4 838 actions collectives ont été recensées depuis janvier 2025, contre 2 638 sur la même période en 2024.
La multiplication de ces rassemblements montre que la société civile, malgré ses divisions et la prudence des partis, continue de se mobiliser sur les questions de libertés publiques.

Le cortège a réuni des militants associatifs, des avocats, des étudiants et des familles de détenus. La présence de nombreux jeunes a été l’un des traits marquants de la journée. Plusieurs participants affirment avoir défilé pour défendre des principes – justice, droits civils, libertés – plus que des personnalités politiques.
Cette tendance confirme que la mobilisation dépasse les structures partisanes traditionnelles, souvent affaiblies, et repose de plus en plus sur des collectifs citoyens et des initiatives locales.

Un contexte tendu à l’approche de la grève du 21 janvier

La manifestation survient alors que le climat politique reste marqué par les arrestations dans le dossier du « complot ». Les condamnations définitives prononcées contre des figures connues ont ravivé les inquiétudes concernant l’usage politique des procédures judiciaires.
Parallèlement, un autre rendez-vous social se profile : l’UGTT a appelé à une grève générale le 21 janvier prochain, un mouvement qui pourrait prendre une dimension particulière après la séquence de mobilisations observées ces dernières semaines. Plusieurs observateurs estiment que les rassemblements actuels rappellent que la rue reste un espace d’expression politique, même lorsqu’elle n’est pas massivement remplie.
La prudence affichée par l’UGTT dans les marches de décembre contraste avec la portée potentiellement large de son prochain mouvement, ce qui ajoute une tension supplémentaire à la période.

Les organisateurs estiment que la mobilisation adresse un message clair : une partie de la société civile refuse la criminalisation de l’action politique et souhaite préserver l’ouverture de l’espace public.
La succession des rassemblements observés en novembre et en décembre confirme qu’un noyau de contestation demeure actif et que la question des libertés publiques continue de mobiliser.
Dans un contexte marqué par des tensions politiques et sociales, cette marche rappelle que la contestation n’a pas disparu du paysage tunisien.

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Mise à jour: L’ambassade des États-Unis annule son annonce de réduction d’activité

Mise à jour (7 décembre) : L’ambassade des États-Unis en Tunisie a indiqué avoir annulé le communiqué diffusé le 5 décembre 2025 sur la mise en place d’un agenda limité à compter du 8 décembre, à la suite d’une coordination entre les autorités américaines et tunisiennes.

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L’ambassade des États-Unis à Tunis a annoncé vendredi qu’elle allait limiter ses opérations à partir du 8 décembre, invoquant « l’impact des changements récents apportés au droit du travail tunisien ». Les services de visas et les prestations consulaires ordinaires seront suspendus jusqu’à nouvel ordre, a indiqué la mission diplomatique dans un communiqué.

Services consulaires suspendus : visas et démarches ordinaires à l’arrêt

Selon l’ambassade, toutes les demandes de visas – qu’il s’agisse de visas d’immigration ou de non-immigration – seront reprogrammées une fois le fonctionnement normal rétabli. Les services destinés aux citoyens américains, comme les renouvellements de passeport ou les actes notariés, seront également affectés.

La mission précise toutefois que les services d’urgence resteront accessibles. Ceux-ci concernent notamment l’assistance en cas de problème médical grave, d’arrestation ou de perte de documents d’identité.

Impact direct de la réforme sociale et limites imposées aux contrats

L’ambassade n’a pas détaillé les dispositions précises du nouveau Code du travail à l’origine de la décision. La réforme adoptée en 2025 encadre plus strictement les contrats à durée déterminée, limite leur renouvellement et prévoit leur transformation automatique en contrat à durée indéterminée au-delà de quatre ans.

Le texte interdit par ailleurs la sous-traitance de main-d’œuvre, une pratique à laquelle ont régulièrement recours les entreprises et certaines représentations diplomatiques pour des services de sécurité, de maintenance ou d’assistance administrative.

Cette évolution pourrait « affecter l’organisation interne et contractuelle de certaines missions étrangères », selon plusieurs observateurs du secteur diplomatique à Tunis.

L’ambassade recommande aux ressortissants américains voyageant en Tunisie de s’inscrire au programme STEP (Smart Traveler Enrollment Program), qui permet de recevoir des alertes consulaires et des informations de sécurité.

Lien : https://mytravel.state.gov/s/step

Aucune date n’a été annoncée pour un retour à un fonctionnement normal.

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Tunisie : Un marché automobile toujours verrouillé

Le secteur de l’importation des voitures profite à des rentiers qui se comptent sur les doigts des deux mains. C’est la logique des quotas imposée par l’Etat qui les partage. C’est ce que dénonce l’Association de lutte contre l’économie de rente, Alert.

Une polémique ravivée autour d’un marché devenu inabordable

A mesure que le Parlement discute la loi de finances 2026, la question du prix des voitures revient au cœur du débat public. La baisse annoncée de la fiscalité automobile, les interrogations autour de la “voiture familiale” et l’envolée des prix, du neuf comme de l’occasion, ont transformé ce sujet en enjeu national.

Une émission récente diffusée sur la Radio Nationale, relayant un ancien rapport de l’Association de lutte contre l’économie de rente (Alert) et commentée par son membre Dhia Khalfallah, a remis en lumière une réalité connue mais rarement explicitée : le marché automobile tunisien fonctionne toujours selon une logique de rente héritée de l’ère Ben Ali, largement intacte malgré la révolution de 2011.

Un marché structuré par la rareté

En Tunisie, la flambée des prix ne relève pas du hasard. Elle est la conséquence directe d’un système administratif fondé sur les quotas d’importation. Chaque année, l’État limite le nombre de véhicules pouvant entrer sur le territoire — environ 50 000 voitures, selon les estimations.

Ce plafond, très inférieur à la demande réelle, entretient une rareté artificielle aux effets visibles : les voitures neuves demeurent inabordables, certaines voitures d’occasion se vendent plus cher que leur prix d’origine, et une partie de la classe moyenne se retrouve exclue du marché. Une situation exceptionnelle au regard des pratiques internationales, qui s’explique par la manière dont les privilèges sont distribués dans le secteur.

Dix groupes, un système inchangé depuis vingt ans

Selon Alert, dix groupes économiques concentrent aujourd’hui une large part du marché : 73 % de l’importation et de la distribution automobile, 72 % de l’assurance auto et 78 % du leasing. Cette concentration ne se limite pas à un simple oligopole commercial : elle forme un circuit fermé où les mêmes acteurs importent les véhicules, les distribuent, financent leur achat et assurent les automobilistes.

Sous Ben Ali, ces privilèges — licences d’importation, exclusivités commerciales — étaient accordés selon des logiques politiques. Après 2011, les noms ont changé, mais le mécanisme est resté identique. La révolution a modifié les acteurs, non le modèle. “Le même groupe peut vous vendre la voiture, financer votre achat et assurer votre contrat”, résume Dhia Khalfallah. “C’est un cas d’école de l’économie de rente.”

Des marges supérieures à celles des constructeurs eux-mêmes

Un élément particulièrement frappant concerne les marges réalisées dans la distribution tunisienne. Selon les données citées dans l’émission, un concessionnaire tunisien obtient en moyenne 10 % de marge sur une voiture neuve, tandis qu’un constructeur japonais se contente de 5 à 7 %. Autrement dit, la distribution automobile en Tunisie peut rapporter davantage que la fabrication elle-même. Ce paradoxe est permis par la rareté, les exclusivités et le manque de concurrence effective.

L’arrivée massive de marques chinoises — BYD, Chery, Geely, Haval, BAIC ou DFSK — a pu donner l’illusion d’une ouverture du marché. Ces nouvelles enseignes ont élargi l’offre, mais sans modifier la structure du secteur. Les nouveaux concessionnaires se sont insérés dans un système où les exclusivités demeurent, l’accès aux licences reste contrôlé, les marges restent élevées et la véritable concurrence est limitée. Le marché s’est élargi sans se libéraliser.

Une réforme fiscale qui ne touche pas le cœur du problème

La loi de finances 2026 revoit à la baisse la fiscalité automobile — 10 % de droit de consommation et 7 % de TVA, contre plus de 45 % auparavant. La mesure s’inscrit notamment dans le dispositif de la “voiture par famille”, adopté via l’article 55, qui promet une exonération partielle pour un unique véhicule par foyer. Mais ce mécanisme demeure strictement plafonné et ne concerne qu’une fraction limitée des importations.

Pour les observateurs, cette évolution ne modifiera pas la structure du marché. Car ce n’est pas la fiscalité qui crée la rente, mais les quotas, les exclusivités et la répartition opaque des autorisations.

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Arrestation d’Ahmed Néjib Chebbi

Le parti Al Jomhouri a annoncé, jeudi, l’arrestation d’Ahmed Néjib Chebbi, président du Front du salut national, en exécution du jugement définitif prononcé à son encontre dans l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».

Selon l’agence TAP, Chebbi a été interpellé à son domicile pour purger une peine de douze ans de prison, assortie de cinq ans de surveillance administrative.

La décision fait suite au verdict rendu à l’aube de vendredi dernier par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la Cour d’appel de Tunis. Celle-ci avait confirmé les peines de prison à l’encontre des accusés dans cette affaire qualifiée de « complot contre la sûreté de l’État », dont celle visant le fondateur du parti Al Jomhouri.

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La plénière adopte l’article 55 sur l’importation d’une voiture par famille

L’Assemblée des représentants du peuple a adopté, ce samedi, l’article 55 du projet de loi de finances 2026 relatif à l’avantage fiscal accordé aux familles pour l’importation ou l’acquisition d’une voiture. L’annonce a été faite par le député Yassine Mami, qui a confirmé l’approbation du dispositif en séance plénière.

Le texte adopté permet à chaque famille résidente en Tunisie d’importer ou d’acheter une voiture neuve ou d’occasion avec avantage fiscal. Lorsqu’il s’agit d’une importation, le véhicule est exonéré des droits de douane. L’article fixe également une limite d’âge : la voiture importée ne doit pas dépasser huit ans.

Avant son adoption en plénière, l’article avait obtenu 131 voix lors de son passage devant les députés, après le retrait de deux propositions concurrentes portant sur le même sujet.

Conditions d’accès

Selon le texte voté :

  • une seule voiture est accordée par famille (couple et enfants mineurs) ;
  • l’avantage peut être transféré au conjoint survivant en cas de décès ;
  • le véhicule doit être âgé de moins de huit ans ;
  • le dispositif ne peut être cumulé avec le régime de la voiture populaire ;
  • la voiture ne peut être cédée ou vendue avant un délai de cinq ans ;
  • le nombre de véhicules importés dans ce cadre ne doit pas dépasser 10 % du total des importations automobiles.

Critères techniques et fiscaux

Les documents parlementaires précisent que :

  • la cylindrée maximale autorisée est de 1700 cm³ pour les moteurs essence et 1400 cm³ pour les moteurs diesel ;
  • un abattement fiscal de 10 % ou 7 % est appliqué selon la motorisation ;
  • l’avantage n’est accordé qu’une seule fois par famille ;
  • le revenu annuel du bénéficiaire ne doit pas dépasser dix fois le SMIG, ou quatorze fois le SMIG pour les couples.

Mise en application

La mesure entrera en vigueur après sa publication au Journal Officiel de la République Tunisienne.
Les modalités pratiques seront fixées par les ministères concernés, notamment les Finances, le Commerce et la Douane.

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Chaima Issa arrêtée en pleine manifestation à Tunis

Chaima Issa, membre du Front de salut national, a été arrêtée le samedi 29 novembre 2025 lors d’une manifestation en défense des libertés à Tunis.

Selon plusieurs témoins présents, des agents en civil l’ont appréhendée rapidement au milieu de la foule, provoquant une vive émotion parmi les participants.

Cette arrestation a immédiatement suscité l’indignation des manifestants, qui ont dénoncé une nouvelle étape dans la répression des voix dissidentes.

Pour rappel, Chaima Issa a déjà été arrêtée le 22 février 2023 et poursuivie devant un tribunal militaire pour des accusations liées à la “sûreté de l’État”. Le 13 décembre 2023, elle avait été condamnée à un an de prison avec sursis pour “offense au chef de l’État”, “incitation des militaires à la désobéissance” et “propagation de rumeurs”, notamment à travers des médias. En octobre 2024, sa peine avait été réduite à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel militaire.

L’arrestation du 29 novembre 2025 intervient dans le cadre de l’exécution d’une peine de 20 ans de prison récemment prononcée dans l’affaire dite de “complot contre la sûreté de l’État”, qui concerne plusieurs figures politiques.

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Tunisie : le déficit du compte courant attendu à 2,7 % du PIB en 2025 (Banque mondiale)

La Banque mondiale prévoit que le déficit du compte courant de la Tunisie atteindra 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial. Cette dégradation serait en partie atténuée par la hausse des recettes touristiques et la baisse des prix internationaux du pétrole.

Reprise modérée mais besoins financiers élevés

À moyen terme, le déficit extérieur devrait continuer à se creuser pour atteindre 3,1 % du PIB en 2027, dans un contexte d’accès limité au financement extérieur. Les autorités pourraient être amenées à recourir davantage aux emprunts en devises pour couvrir les besoins.

L’économie montre toutefois des signes de reprise, avec une croissance du PIB réel de 2,4 % sur les neuf premiers mois de 2025, soutenue par l’agriculture, la construction et le tourisme. L’inflation poursuit sa baisse à 4,9 % en octobre 2025, tandis que les IDE progressent de 41 %, notamment dans les projets d’énergies renouvelables.

Finances publiques : un déficit en recul mais un financement sous tension

Du côté des finances publiques, le déficit budgétaire devrait s’établir à 5,7 % du PIB en 2025, avant de reculer à 4,4 % en 2027, grâce à une maîtrise progressive des dépenses de compensation et de la masse salariale.
La dette publique devrait légèrement diminuer, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027, mais les besoins de financement resteront élevés.

La Banque mondiale insiste enfin sur la nécessité de renforcer les filets sociaux, en soulignant le rôle central du programme AMEN, qui couvre désormais environ 10 % de la population, et en appelant à poursuivre les réformes pour améliorer l’efficacité du système de protection sociale.

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Impôt sur la fortune : le bloc “Pour que le peuple triomphe” veut rétablir l’article 50

Le député Ali Zaghdoud, du bloc “Pour que le peuple triomphe”, a annoncé mercredi sur Diwan FM que son groupe parlementaire proposera la réintroduction de l’article 50 du projet de loi de finances 2026, consacré à l’impôt sur la fortune, malgré son rejet la veille en Commission des finances.

Selon Ali Zaghdoud, le bloc n’a pas soutenu la suppression de l’article 50. Il affirme que la position de son groupe reste fondée sur le principe de justice fiscale, estimant que les grandes fortunes doivent contribuer davantage.

Le député a évoqué l’existence de “conflits d’intérêts” chez certains élus, ainsi que des pressions extérieures qui auraient influencé le vote en commission.
Il a dénoncé ces interventions et assuré que le bloc défendra à nouveau l’article lors de la plénière.

Un barème d’imposition revu à la hausse

Le bloc “Pour que le peuple triomphe” entend présenter un amendement durcissant les taux de l’impôt sur la fortune, avec un barème plus élevé que celui proposé initialement :

  • Entre 3 et 5 millions de dinars : de 0,5 % à 1 %
  • Plus de 5 millions de dinars : de 1 % à 3 %

L’objectif affiché est d’améliorer la rentabilité fiscale de la mesure et de renforcer la contribution des patrimoines les plus élevés.

L’article 20 au cœur d’un nouveau désaccord

Ali Zaghdoud est également revenu sur la suppression de l’article 20, relatif à la prolongation de la contribution sociale solidaire (CSS) de 0,5 %.
Il a indiqué que les députés ont été surpris de retrouver cette mesure dans le PLF 2026, alors que la CSS avait été votée en 2023 pour une durée de trois ans, jusqu’à fin 2025.

Le député a reproché au ministre des Affaires sociales l’absence de stratégie claire pour la réforme des caisses de sécurité sociale.

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La fuite qui inquiète Kiev : une note russe au cœur du futur plan américain

Une fuite publiée mardi par Bloomberg révèle l’existence d’un document que deux conseillers proches de Vladimir Poutine auraient préparé pour influencer le futur plan américain sur la guerre en Ukraine. L’affaire concerne une conversation téléphonique du 29 octobre 2025, dont le média affirme avoir écouté l’enregistrement, impliquant Yuri Ushakov, principal conseiller diplomatique de Poutine, et Kirill Dmitriev, conseiller économique du Kremlin.
Kiev exprime déjà son inquiétude, tandis que Moscou parle d’une “fuite manipulée”.

Un “document” russe destiné à l’équipe Trump

Selon Bloomberg, Ushakov et Dmitriev discutent d’une note rédigée depuis la position russe, que Dmitriev affirme vouloir transmettre “informellement” à l’entourage de Donald Trump, tout en la présentant comme une suggestion “non coordonnée” avec Moscou.

Dmitriev : « On fera un document selon notre position et je le transmettrai de manière informelle, en précisant que tout est informel. Ils feront ensuite comme si c’était leur propre document. »

Toujours selon la transcription, Ushakov craint que l’équipe américaine puisse affirmer par la suite que le texte a été “validé” avec Moscou, ce qui rend la conversation politiquement sensible.

Un canal officieux déjà évoqué dans une première fuite

Cette nouvelle fuite survient après la publication, lundi, d’une autre conversation entre Ushakov et Steve Witkoff, homme d’affaires proche de Donald Trump et présenté comme envoyé officieux dans les discussions exploratoires sur un futur plan de paix.

Dans cet appel, dévoilé également par Bloomberg et repris par Associated Press et Reuters, Witkoff évoquait des pistes de compromis territoriaux, ce qui avait suscité des réactions prudentes à Washington et en Europe.

Les réactions

Les autorités ukrainiennes observent ces révélations avec inquiétude, craignant que les futures discussions américaines sur la guerre soient influencées par des propositions russes non publiques, alors que les combats continuent près de Kharkiv, du Donbass et du sud du pays.

Pour Kiev, l’existence même de ces échanges suggère que le Kremlin cherche à peser en amont sur les orientations diplomatiques de la nouvelle administration américaine, à quelques mois de son entrée en fonction.

Kirill Dmitriev a nié mardi via un message sur les réseaux sociaux que la conversation reflète une tentative d’influencer Washington, qualifiant le rapport de Bloomberg de “faux”.
Le Kremlin, de son côté, n’a pas démenti l’existence des appels mais a dénoncé une fuite “visant à perturber les contacts internationaux”.

Reuters rapporte qu’Ushakov a simplement déclaré qu’il “restera en contact avec Witkoff” pour clarifier la situation.

Aux États-Unis, plusieurs médias notent que l’équipe Trump n’a pas encore officiellement réagi.
Des responsables européens — selon des sources diplomatiques citées par Le Monde et the Guardian — craignent qu’un futur plan américain puisse intégrer des “éléments issus d’une matrice russe”, même indirectement.

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RaiNews relance l’affaire Milena Bianchi, disparue en Tunisie il y a 30 ans

RaiNews est revenu, ce 23 novembre, sur la disparition de Milena Bianchi en Tunisie, trente ans après les faits. La jeune Italienne, âgée de 21 ans, avait disparu le 23 novembre 1995 alors qu’elle se trouvait en vacances à Nabeul, près d’Hammamet. Son corps avait été retrouvé seize mois plus tard, en mars 1997, enterré à faible profondeur non loin de l’endroit où elle avait été vue pour la dernière fois.

Un jeune Tunisien avait été arrêté puis condamné à 20 ans de prison, après avoir avoué le meurtre avant de se rétracter lors de sa première audience. Cette version n’a jamais convaincu la famille, ni certains observateurs italiens.

Des soupçons persistants

RaiNews rappelle qu’« il subsiste un soupçon raisonnable qu’il ait dû couvrir quelqu’un, peut-être une personne très haut placée dans l’entourage du président ». Trente ans après, la famille de Milena continue de réclamer la vérité et dénonce de nombreuses zones d’ombre dans l’enquête menée à l’époque.

La mère de Milena, Gilda Bianchi, avait affirmé en 2015, dans les colonnes du Corriere del Veneto, que sa fille aurait été « vendue au frère du président Ben Ali ». Une hypothèse très grave, jamais étayée par des preuves judiciaires publiques, mais réaffirmée par la famille comme élément central de ses interrogations.

L’ombre de Moncef Ben Ali

Ces déclarations ressurgissent aujourd’hui alors que l’affaire du frère cadet de l’ancien président, Habib Ben Ali — connu sous le nom de Moncef — continue, elle aussi, d’alimenter les débats. Condamné par contumace en France en 1992 dans l’affaire de la « Couscous Connection », il est mort en 1996 à Tunis, dans des circonstances restées équivoques. Son corps avait été exhumé en 2012 pour une nouvelle autopsie.

Réactivée par la presse italienne, l’affaire Milena Bianchi soulève à nouveau des interrogations sur le fonctionnement de la justice tunisienne dans les années 1990 et sur les obstacles auxquels les familles ont été confrontées pour obtenir des réponses.

Trente ans après, les parents de Milena espèrent encore connaître un jour la vérité sur ce qui est arrivé à leur fille.

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Paix en Ukraine : Washington réécrit sa proposition pour intégrer les exigences de Kiev

Washington et Kiev ont annoncé dimanche à Genève un “cadre mis à jour et affiné” pour mettre fin à la guerre en Ukraine, après les vives critiques qui avaient visé la première version du plan américain jugé trop conciliante envers Moscou.

Selon une déclaration conjointe, les deux parties se sont entendues pour que toute solution respecte “pleinement” la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

Un plan initial contesté

La mise à jour intervient après la controverse suscitée par le premier plan américain en 28 points, présenté comme la base d’un accord de paix mais dénoncé par plusieurs capitales européennes et par Kiev lui-même pour ses concessions supposées à Moscou. À Genève, les équipes diplomatiques ont travaillé à réviser plusieurs volets sensibles, sans en dévoiler pour l’instant le détail.

Les discussions ont été qualifiées de “hautement productives” par les deux délégations, qui ont évoqué une “progression significative” dans l’alignement des positions.

Souveraineté et intégrité territoriale comme lignes rouges

Pour la première fois, Kiev affirme que le cadre révisé garantit explicitement le respect de ses frontières et de sa souveraineté, alors que la question des territoires occupés demeure l’un des principaux points de friction avec Moscou.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a salué des avancées “tremendous”, sans préciser si des compromis avaient été conclus sur les demandes russes, notamment territoriales.

Selon le communiqué, les discussions se poursuivront “afin d’assurer une paix durable, juste et stable” et d’établir un dispositif de sécurité post-conflit.

Des discussions productives mais peu de détails

Malgré l’optimisme affiché, le document reste extrêmement vague sur les aspects concrets, comme le rôle de l’OTAN, l’avenir de la Crimée, le calendrier d’un cessez-le-feu ou la question des sanctions.

Washington et Kiev promettent toutefois d’approfondir les consultations dans les prochaines semaines, en coordination avec les partenaires européens, dont plusieurs avaient demandé des garanties supplémentaires.

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Israël frappe Beyrouth 48h après l’accord du Liban au dialogue

Moins de 48 heures après que le président libanais Joseph Aoun a déclaré que son pays était prêt à s’engager dans un processus de négociations sous parrainage international, Israël a mené dimanche une frappe meurtrière dans la banlieue sud de Beyrouth. L’attaque, survenue dans un quartier civil densément peuplé, ravive les craintes d’une escalade majeure au Liban, malgré les appels récents au dialogue.

Un raid meurtrier au moment le plus inattendu

Selon le Hezbollah, Haytham Ali Tabtabai — présenté comme l’un de ses principaux responsables militaires — figure parmi les cinq personnes tuées dans la frappe qui a touché la zone de Haret Hreik. Plus de vingt-cinq personnes ont été blessées, d’après un bilan provisoire communiqué depuis Beyrouth.

L’attaque a visé un immeuble résidentiel et a provoqué d’importants dégâts matériels dans l’un des secteurs civils les plus densément habités de la capitale libanaise.

Pour de nombreux observateurs, la date et le lieu de cette frappe interrogent, à un moment où les signaux diplomatiques étaient rares mais réels.

Un contraste entre parole politique et fait accompli militaire

Vendredi, le président libanais Joseph Aoun déclarait que le Liban était prêt à participer à un processus de discussions encadrées par des garants internationaux, afin de mettre fin aux agressions à la frontière sud. Cette ouverture restait fragile, mais constituait une évolution significative dans un contexte national extrêmement polarisé.

L’attaque de dimanche remet brutalement en cause la possibilité d’une accalmie, alors que le Liban peine à sortir de plusieurs crises simultanées — politiques, économiques et sécuritaires.

Les réactions se multiplient après la frappe

Le Hezbollah a dénoncé ce qu’il qualifie de « violation flagrante » et évoque une attaque susceptible d’ouvrir « une nouvelle phase dangereuse ».

Le président libanais a condamné une opération visant selon lui « la sécurité de tout le pays » et a appelé à une mobilisation diplomatique internationale.

L’armée israélienne, de son côté, affirme avoir ciblé un responsable du Hezbollah qu’elle accuse d’être impliqué dans des opérations contre Israël, et indique qu’elle poursuivra ses actions « tant que les menaces persisteront ».

Aux États-Unis, plusieurs responsables expriment leur inquiétude face au risque d’une escalade rapide.

En Europe, des diplomates appellent à la retenue, rappelant la fragilité du cessez-le-feu conclu l’an dernier.

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À Monastir–El Fejja, la transition du textile tunisien vers l’industrie 4.0

La ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a présidé à Tunis la cérémonie marquant le 19ᵉ anniversaire du pôle Monastir–El Fejja en présence de représentants européens et d’acteurs du secteur. L’événement a permis de rappeler le rôle désormais structurant de ce cluster, qui réunit 56 entreprises, près de 11 000 emplois et un ensemble d’infrastructures techniques dédiées à l’industrie textile.

Un pôle qui dépasse la simple vocation industrielle

Au fil des années, Monastir–El Fejja a étendu ses missions. Le site ne se limite plus à accueillir des unités de production : il abrite des laboratoires d’essais, un centre de ressources technologiques, une plateforme d’innovation et des services d’accompagnement destinés aux industriels. Ces outils soutiennent 203 entreprises ayant acquis des lots industriels, dont 28 en cours de lancement, dans un contexte où la montée en gamme devient indispensable alors que les exportations textiles dépassent les 39 milliards de dinars malgré les difficultés internationales.

L’ancrage européen reste déterminant

La Tunisie maintient une présence solide sur plusieurs segments du marché européen, avec environ 9,7 millions de pièces professionnelles exportées et une part supérieure à 8 % dans le denim. Cet ancrage dépend de plus en plus de la capacité des entreprises à aligner leurs procédés sur les normes techniques, sociales et environnementales exigées par l’Union européenne. Le pôle contribue à cette mise à niveau en facilitant les démarches de certification et l’adaptation aux réglementations, alors que les dérogations douanières accordées jusqu’en 2029 prolongent la compétitivité du secteur dans la région.

Une transition vers l’industrie 4.0 encore inégale mais engagée

Selon les responsables du pôle, 50 entreprises ont amorcé leur modernisation vers des procédés plus automatisés et connectés. Cette transition, qui correspond aux principes de l’industrie 4.0 — intégration du numérique, traçabilité en temps réel et meilleure maîtrise énergétique — s’opère dans un environnement qui regroupe déjà 56 entreprises actives, 203 acquisitions de terrains industriels et 28 nouvelles unités en préparation. Les évolutions observées incluent l’utilisation de systèmes numériques de suivi, des procédés plus précis et une gestion plus efficace des ressources, éléments devenus indispensables dans un marché où les donneurs d’ordre exigent davantage de rapidité, de fiabilité et une mesure précise de l’empreinte environnementale. Le rythme de modernisation reste variable selon les capacités d’investissement, mais il s’inscrit clairement dans les attentes techniques et environnementales du marché européen.

Compétences pour atteindre 5 milliards en 2030

Le pôle joue également un rôle dans la formation et le renouvellement des compétences. Il a accompagné 60 startups, dont 90 % sont encore en activité, créant un environnement où se côtoient ingénieurs textiles, techniciens, laboratoires et plateformes industrielles. Cette dynamique contribue à diffuser des pratiques liées au contrôle qualité, à la certification et à la gestion numérique des procédés. Elle s’inscrit dans les objectifs fixés par le secteur, qui vise 5 milliards d’euros d’exportations à l’horizon 2030, un cap qui suppose un renforcement des capacités humaines autant qu’une modernisation technique continue.

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Deux enfants palestiniens tués par jour : le bilan tragique d’une trêve fragile

La trêve censée ramener un semblant de calme à Gaza révèle jour après jour sa véritable nature : un cessez-le-feu nominal, fragile, et largement violé, où les civils – et en particulier les enfants – continuent de payer le prix le plus lourd. En annonçant que 67 enfants palestiniens ont été tués depuis le 10 octobre, l’UNICEF met des chiffres sur ce que les hôpitaux de Gaza évoluent déjà en témoignage quotidien : la violence n’a jamais vraiment cessé.

Chaque jour, malgré l’arrêt officiel des hostilités, des tirs, des raids et des affrontements se poursuivent, parfois à quelques mètres seulement des zones humanitaires.
À Khan Younès, le Nasser Hospital rapporte l’exécution d’un déplacé.
À Jérusalem-Est, deux adolescents palestiniens ont été abattus au cours d’un raid israélien à Kafr Aqab.
En Cisjordanie, les colons poursuivent leurs expéditions punitives, incendiant maisons et commerces comme pour rappeler que le statu quo territorial se nourrit d’impunité et d’expansion continue.

Cette fragmentation de la violence, dispersée mais constante, est la signature d’une trêve incapable d’imposer un rapport de force équilibré, et où Israël reste l’acteur dominant, militairement et diplomatiquement.

Le silence d’une communauté internationale désaccordée

Selon plusieurs experts et observateurs internationaux, la communauté internationale manque de fermeté face aux violations répétées du cessez-le-feu par Israël.
Ils soulignent que l’absence de pressions crédibles ou de mécanismes de suivi efficaces alimente un climat d’impunité, permettant à la violence de se poursuivre malgré la trêve.

Cette critique renvoie à un constat de fond : les grandes puissances, en particulier les États-Unis et certains pays européens, redoutent davantage les conséquences politiques d’une rupture avec Israël que l’aggravation de la situation humanitaire à Gaza.
Résultat : un cadre diplomatique où la trêve devient une fiction utile, permettant d’afficher une désescalade sans l’imposer réellement.

Netanyahu verrouille l’horizon politique

Au moment même où l’UNICEF publie son bilan, Benyamin Netanyahu s’exprime dans un entretien à Abu Ali Express. Sa phrase tombe comme un couperet :
« Il n’y aura pas d’État palestinien. Point. »

Cette déclaration n’est pas un dérapage, mais une ligne stratégique assumée :
– empêcher toute pression intérieure ou extérieure en faveur d’une solution politique,
– rassurer les composantes ultranationalistes essentielles à sa survie politique,
– verrouiller le cadre des négociations avec l’Arabie saoudite, en dictant d’emblée les limites du rapprochement.

Pour Netanyahu, même la perspective historique d’une normalisation avec Riyad n’est pas suffisante pour infléchir sa position. Au mieux, dit-il, il a un « optimisme prudent » – c’est-à-dire la conviction que la région peut avancer sans État palestinien, tant que les États arabes privilégient leurs intérêts stratégiques.

Une région suspendue à une paix impossible

Pendant que l’on parle de normalisation, de tunnels à Rafah, ou de nouveaux équilibres régionaux, la réalité brute reste celle-ci : deux enfants palestiniens meurent en moyenne chaque jour malgré un cessez-le-feu annoncé comme “réel”.

Cette contradiction radicale – une trêve qui tue, un processus politique qui exclut, une communauté internationale qui observe – dessine une région où la paix est toujours repoussée à demain.
Et où Gaza demeure, encore et encore, le théâtre d’une tragédie sans horizon.

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Santé en Tunisie : Un budget renforcé et un climat social qui interroge

La séance plénière du 19 novembre consacrée au budget du ministère de la Santé pour 2026 s’est déroulée dans un contexte particulier : à l’extérieur du Parlement, les jeunes médecins — internes et résidents — observaient une grève nationale et une manifestation pour réclamer l’application de l’accord du 3 juillet 2025. Entre progrès annoncés, tensions sur le terrain et contraintes structurelles, le système de santé tunisien poursuit sa transition.

Avec 4,350 milliards de dinars, le budget 2026 enregistre une hausse de 8,75 % par rapport à 2025.
Cet effort permet de soutenir les dépenses indispensables du secteur, où la masse salariale — 2,86 milliards de dinars — demeure un poste central. Les crédits d’investissement, fixés à 780 millions de dinars, devraient accompagner la modernisation progressive des établissements et l’amélioration des équipements prioritaires. La structure du budget traduit ainsi une volonté de continuité et de stabilisation.

Une mobilisation des jeunes médecins qui met en lumière des attentes non satisfaites

Devant l’Assemblée, les jeunes médecins ont exprimé leurs revendications à travers une série de slogans — « Ô ministère des réalisations, l’esclavage est fini », « Le ministère reste le même et le médecin est la victime », « Promesses illusoires, dépassements légaux », « La santé publique est un devoir » — reflet d’un malaise persistant autour de l’application des engagements pris en juillet 2025 concernant l’augmentation salariale, les conditions de logement pour certaines catégories et le règlement de gardes en retard. La négociation tenue la veille n’ayant pas permis de rapprocher les positions, plusieurs députés ont toutefois assuré qu’ils relaieraient ces préoccupations dans le débat budgétaire.

Une transformation numérique qui avance progressivement

La transformation numérique constitue l’un des axes structurants du ministère : la télémédecine est désormais opérationnelle dans 22 hôpitaux régionaux, et 31 structures sont connectées à l’imagerie médicale à distance. Ces initiatives améliorent l’accès à certains services spécialisés et contribuent à réduire un écart territorial persistant, tout en s’inscrivant dans une transition graduelle qui doit encore s’accompagner d’un renforcement des effectifs et d’une meilleure organisation hospitalière.

Chaîne du médicament et CNAM : deux piliers sous tension

L’entrée en activité de l’Agence nationale du médicament marque une étape importante dans la régulation du secteur, avec l’objectif d’améliorer la transparence et la sécurité de l’approvisionnement ; mais la Pharmacie centrale demeure confrontée à des tensions financières et à des ruptures ponctuelles, accentuées par des exigences accrues des fournisseurs internationaux. Dans le même temps, le maintien du tiers-payant entre la CNAM et les pharmacies, confirmé après des discussions difficiles, rappelle le rôle déterminant de la Caisse dans l’accès aux soins : la continuité du dispositif, les délais de paiement et la coordination entre les acteurs restent des enjeux essentiels pour la stabilité du système.

Prévention, santé publique et ressources humaines : continuité et enjeux d’attractivité

Le budget 2026 consacre 55 millions de dinars à la vaccination et 21,7 millions à la lutte contre la tuberculose et la rage, permettant de consolider les acquis en matière de santé publique. Parallèlement, les 4 000 titularisations et 1 000 régularisations annoncées visent à stabiliser les ressources humaines, même si l’attractivité des carrières médicales — dans un contexte d’émigration professionnelle soutenue — continue de poser la question des conditions de travail, des perspectives de carrière et des capacités de formation du secteur.

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Transport : 700 MD, 250 bus, 30 rames de métros, 8 avions… les annonces du ministre

Le ministre du Transport, Rachid Amri, a présenté hier soir les nouvelles orientations du secteur pour l’année 2026, lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des provinces. Voici les principaux points exposés, tels que relayés par l’agence TAP.

Le budget du ministère pour 2026 atteindra 1281 millions de dinars en engagements et 1267 millions en paiements, soit une hausse de 17,7% par rapport à 2025. Le ministre a détaillé une série de mesures portant sur le transport terrestre, ferroviaire, portuaire et aérien, ainsi que des acquisitions majeures destinées à renforcer les flottes publiques.

700 MD pour soutenir le transport public

Rachid Amri a indiqué que 700 millions de dinars ont été mobilisés pour soutenir le secteur du transport, dont 404 millions de dinars destinés aux sociétés régionales du transport terrestre.

Concernant les dépenses de développement, le ministre a précisé que 95% des crédits seront orientés vers le transport terrestre :

  • 48,6% au profit de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT),
  • 29,54% pour le Réseau ferroviaire rapide (RFR),
  • 40 millions de dinars comme subvention d’investissement aux sociétés régionales pour l’acquisition de 250 bus.

Il a également annoncé l’approbation du financement pour l’acquisition de 30 rames de métro au profit de la Transtu.

Don européen : 106 bus remis à la Tunisie

Le ministre a confirmé la réception, sous forme de don européen, de :

  • 46 minibus,
  • 50 bus articulés,
  • 10 bus “raffinement” (confort),

Ces véhicules seront répartis entre les sociétés régionales pour renforcer les dessertes, notamment dans les zones intérieures et sur les lignes interurbaines.

Ferroviaire : connexion des ports au réseau en 2026

Amri a indiqué que l’année 2026 verra la connexion des ports — notamment Bizerte et Sousse — au réseau ferroviaire.
Objectif : réduire les coûts logistiques, rappelant que le transport ferroviaire est 20 fois moins cher que le transport routier par camions.

Port de Radès : saturation critique, 12.000 conteneurs pour une capacité de 1300

Le ministre a dressé un état des lieux préoccupant du port de Radès :

  • Capacité réelle : 1300 conteneurs,
  • Conteneurs présents actuellement : 12.000,
  • Certains conteneurs sont stockés depuis plus de dix ans.

Il a annoncé la mise en place d’une unité informatique dédiée au suivi du parcours des conteneurs, du point d’entrée jusqu’à la sortie, en coordination avec la Douane.

50 MD pour moderniser les ports

Le ministre a rappelé que le Office de la marine marchande et des ports (OMMP) a enregistré des revenus confortables ces dernières années, ce qui permettra de financer :

  • des travaux de dragage,
  • la rénovation des espaces d’accueil,
  • l’aménagement des parkings,
  • l’acquisition de nouveaux équipements (tracteurs, vedettes de pilotage).

Les ports concernés sont : Sousse, Sfax, Bizerte, Gabès et Zarzis.

Tunisair : un plan d’urgence et un renforcement de la flotte

Rachid Amri a confirmé que Tunisair, la CTN et la STAM sont incluses dans un plan global de restructuration, en phase finale d’examen au niveau gouvernemental.

Il a précisé :

  • 13 avions sont actuellement opérationnels,
  • un nouvel appareil rejoindra la flotte avant fin 2025,
  • plus de 60 vols sont assurés quotidiennement,
  • l’État a programmé l’acquisition de 8 avions en leasing avec option d’achat.

Le ministre a exprimé l’espoir de voir Tunisair retrouver progressivement l’équilibre financier en 2026.

Projet du port en eaux profondes d’Enfidha

Amri a annoncé que la libération foncière du site a atteint 90 %, et que la coût global du projet est estimé à 5 000 millions de dinars.

La recherche de financement se poursuit, en parallèle avec l’avancement des études, à l’image du projet du métro de Sfax.

Ressources humaines : recrutements et régularisation

Concernant la situation des contractuels dans les entreprises publiques du transport, le ministre a indiqué que le dossier sera examiné au niveau du gouvernement, après l’application de la loi n°9 relative à la fin des contrats de sous-traitance.

Il a également annoncé de nouveaux recrutements dans les sociétés régionales :

  • 63 agents à Bizerte,
  • 39 à Gabès,
  • 46 à Sfax.

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