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Assassinat de Yasser Abou Shabab, le traître préféré d’Israël !

Jeudi 4 décembre 2025, Israël a annoncé la mort du chef de gang qui lui est affidé Yasser Abou Shabab âgé de 31 ans. Le sulfureux personnage a été grièvement blessé lors d’affrontements entre gangs rivaux. Les Israéliens ont tenté de le sauver en le transportant au centre médical Soroka de Beer-Sheva mais il a succombé à ses blessures. La fin de ce traître marque aussi l’échec de la stratégie israélienne de financer et d’armer des gangs pour éradiquer le Hamas. (Ph. Yasser Abu Shabab, un délinquant armé par Israël pour semer la terreur à Gaza).

Imed Bahri

Le New York Times a publié une analyse d’Aaron Boxerman affirmant qu’Israël a tenté à plusieurs reprises de renforcer les gangs à Gaza pour combattre le Hamas mais cela s’est mal terminé.  

Des responsables israéliens ont soutenu et armé Yasser Abou Shabab et son groupe, les Forces populaires, avant que ce dernier ne soit tué par un clan local. Boxerman soutient que la mort d’Abou Shabab, survenue jeudi, mettait en lumière une réalité cruciale : les Palestiniens armés et soutenus par Israël pour affronter le Hamas connaîtront une fin tragique.

Le groupe d’Abou Shabab était le plus puissant parmi les différentes factions armées opérant à Gaza et financées et soutenues par Israël. Les responsables israéliens ont d’abord admis avoir armé le groupe d’Abou Shabab, avant de se rétracter. De nombreux Palestiniens ont condamné Abou Shabab, le qualifiant de traître, tandis que certains Israéliens ont exprimé leur scepticisme quant à ses capacités et ses intentions. Dans une interview accordée au New York Times en octobre, il a ouvertement reconnu ses liens avec Israël, déclarant : «Il existe une coopération en matière de sécurité et pour les opérations menées dans notre région. L’objectif est d’empêcher toute infiltration terroriste», faisant référence au Hamas.

Le journal américain rapporte que le chef du gang a été tué jeudi lors d’affrontements avec un clan palestinien dans le sud de Gaza, d’après les publications de son groupe sur les réseaux sociaux.

«Destin inévitable de tout traître»

Le Hamas ne semble pas impliqué dans la mort d’Abou Shabab, qui était basé près de la ville de Rafah, dans une zone contrôlée par l’armée israélienne. Cependant, le ministère de l’Intérieur à Gaza a célébré sa mort dans un communiqué publié vendredi, la qualifiant de «destin inévitable de tout traître» et exhortant les autres membres des gangs palestiniennes proches d’Israël à se rendre avant qu’il ne soit trop tard.

On ignore si les Forces populaires survivront à la mort d’Abou Shabab. Le groupe armé a diffusé une vidéo montrant le bras droit d’Abou Shabab, Ghassan Al-Dahini, prenant le commandement du groupe. Al-Dahini, dont les affiliations étaient floues avant son ralliement aux Forces populaires, apparaît devant des hommes armés qui l’acclament et semblent très enthousiastes.

Depuis le début du conflit, Israël cherche à recruter des alliés potentiels à Gaza susceptibles de contribuer à affaiblir le contrôle du Hamas. À cette fin, elle a soutenu au moins quatre petits groupes de militants palestiniens, selon des chefs de groupe interrogés.

Après le cessez-le-feu, le Hamas a continué de contrôler environ la moitié de la bande de Gaza, tandis qu’Israël contrôlait l’autre moitié. La grande majorité des deux millions d’habitants de Gaza vivent dans la zone côtière contrôlée par le Hamas. Les milices palestiniennes anti-Hamas opéraient principalement dans le territoire sous contrôle israélien.

Les analystes considèrent les Forces populaires comme le groupe le plus important et le mieux organisé. Abou Shabab affirmait en octobre que sa zone comptait 3 000 membres, dont moins de la moitié étaient des combattants. D’autres commandants, comme Ashraf Al-Mansi dans le nord de Gaza et Husam Al-Astal à l’est de Khan Younis, déclaraient que leurs zones ne comptaient que quelques centaines de membres.

Bien que le Hamas disposât d’un avantage militaire sur les Forces populaires, ces dernières ont rapporté avoir engagé des combats avec ses combattants et ont affirmé avoir capturé l’un d’eux fin novembre.

Un passé de délinquant et de pilleur

Boxerman cite Shalom Ben-Hanan, un ancien haut responsable du Shin Bet (service de sécurité intérieure israélien), qui déclare que de petites milices aidaient à sécuriser certaines parties de Gaza pour le compte de l’armée israélienne, libérant ainsi les forces israéliennes pour d’autres opérations. Ben-Hanan ajoute : «Elles accomplissent des tâches militaires comme si elles formaient une unité militaire. Si elles n’avaient pas été là, nos forces s’en seraient chargées»

Cependant, pour la plupart des Palestiniens, le passé de délinquant et de pilleur d’Abou Shabab et ses liens avec Israël faisaient de lui un candidat inacceptable pour tout rôle de leadership futur à Gaza.

Abou Shabab, un Bédouin originaire de Rafah, au sud-est de la bande de Gaza, s’est fait connaître fin 2024 lorsqu’il a été accusé d’avoir attaqué des dizaines de convois humanitaires lors d’une crise alimentaire particulièrement grave, au plus fort du conflit. Avec ses hommes armés, ils contrôlaient une zone près du point de passage de Karam Abou Salem (que les Israéliens surnomment Kerem Shalom) à Gaza, à la frontière avec Israël. Dans une interview de l’époque, il a admis que son gang armé de kalachnikovs avait pillé plusieurs camions, tout en affirmant n’avoir pris ces marchandises que pour nourrir sa famille et ses voisins.

Georgios Petropoulos, haut responsable de l’Onu basé à Gaza à ce moment-là, l’a décrit comme «le dirigeant de facto de l’est de Rafah». Petropoulos, ainsi que d’autres membres du personnel de l’Onu qui tentaient d’acheminer de l’aide à Gaza, ont accusé Israël de fermer les yeux sur les attaques d’Abou Shebab contre les convois humanitaires.

Les pillages répétés ont provoqué la colère du Hamas, et au moins 20 membres de la milice d’Abou Shabab, dont son frère, ont été tués lors d’une fusillade avec des combattants du Hamas à la fin de l’année dernière.

Plus tôt cette année, Abou Shabab a commencé à se présenter comme un leader palestinien sur les réseaux sociaux, décrivant son groupe armé comme une «force antiterroriste» anti-Hamas. Il a publié des images qui semblaient montrer le groupe fournissant des tentes et des écoles aux personnes réfugiées dans la zone de Rafah qu’il contrôlait. Alors que de nombreux Palestiniens à Gaza souffraient de la faim en raison des restrictions israéliennes sur l’entrée de ravitaillement dans la bande de Gaza, Abou Shabab a affirmé dans une interview en octobre que sa zone était bien approvisionnée.

«Personne ne voudra s’associer à eux»

Il a déclaré qu’Israël et ses groupes, avec l’aide de la surveillance aérienne israélienne, travaillaient ensemble pour empêcher tout combattant du Hamas de pénétrer sur leur territoire. Il a également déclaré avoir fourni à l’armée israélienne les noms de ses combattants et de leurs familles dans le cadre de la coordination avec Israël.

Malgré le soutien israélien, ni le groupe d’Abou Shabab ni les autres groupes armés ne devraient constituer une menace significative pour le Hamas, a déclaré Ben-Hanan, expliquant que leurs effectifs étaient très réduits et que leurs liens avec Israël avaient terni leur réputation auprès de la plupart des Palestiniens : «Ils seront toujours perçus comme des traîtres et des collaborateurs. Personne ne voudra s’associer à eux».

Nombre de Gazaouis considèrent ces milices comme n’étant pas meilleures que les bandes qui ont profité du chaos de la guerre pour s’emparer du pouvoir. Montaser Bahjat, professeur d’anglais à Gaza, a déclaré que les Palestiniens ont besoin d’un nouveau leadership et, si nécessaire, de coopérer avec Israël pour bâtir un avenir meilleur, tout en précisant que ce leadership ne peut venir de personnes comme Abou Shabab. «Cet homme était un criminel et je ne pouvais pas accepter qu’il me représente», a-t-il affirmé.

Avant sa mort, Abou Shabab a déclaré espérer façonner l’avenir de Gaza sans le Hamas mais au-delà de cela, ses convictions restaient floues. Il a nié les accusations de trahison pour avoir collaboré avec Israël, tout en reconnaissant que certains Palestiniens considéraient ses actions comme «offensantes».

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Gaza : 1872 prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de la deuxième vague d’échanges

Les forces d’occupation israéliennes ont libéré lundi 1872 prisonniers palestiniens, dans le cadre de la deuxième vague de libérations prévues par l’accord de cessez-le-feu signé le 9 octobre.

Trente huit bus et dix ambulances ont transporté les anciens détenus depuis le centre de détention de Ketziot (Néguev) vers la bande de Gaza, où ils ont été accueillis dans une scène d’émotion au complexe médical Nasser à Khan Younès. Plusieurs libérés ont immédiatement reçu des soins médicaux avant de retrouver leurs proches.

Cette deuxième vague comprend 154 prisonniers condamnés à de lourdes peines ou à la perpétuité, transférés vers l’Égypte, ainsi que 1718 détenus originaires de Gaza, arrêtés après le 7 octobre 2023.

Plus tôt dans la journée, une première vague de 96 prisonniers, dont plusieurs condamnés à perpétuité, avait été relâchée du centre pénitentiaire d’Ofer vers Ramallah, dans le cadre du même accord.

Cet accord de cessez-le-feu, annoncé par le président américain Donald Trump, prévoit notamment la fin de la guerre contre Gaza, le retrait des troupes israéliennes, l’entrée massive de l’aide humanitaire et l’échange de prisonniers entre les deux parties.

Selon les organisations de défense des détenus palestiniens, plus de 11 000 personnes restent encore incarcérées dans les prisons israéliennes, souvent dans des conditions inhumaines marquées par la torture, la privation et la négligence médicale.

Depuis le 7 octobre 2023, l’agression contre Gaza a fait 67.869 martyrs et plus de 170.000 blessés, majoritairement des femmes et des enfants. La famine provoquée par le siège a également causé la mort de 463 civils, dont 157 enfants.

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Hamas remet les premiers otages dans le cadre du cessez-le-feu

Ce lundi matin, un premier groupe d’otages israéliens a été remis à la Croix-Rouge par le mouvement Hamas, marquant le début concret de l’accord de cessez-le-feu entre le mouvement palestinien et Israël. Selon des sources internationales concordantes, sept otages vivants auraient quitté la bande de Gaza en direction d’un point de passage contrôlé, en vue de leur transfert vers Israël.

Cet échange intervient dans un climat d’immense tension et d’attente. L’accord global prévoit la libération de 20 otages israéliens toujours retenus à Gaza, en contrepartie de la remise en liberté de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Les premiers mouvements observés ce matin suggèrent que la mise en œuvre de l’accord a bel et bien commencé.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) supervise l’opération, garantissant la neutralité et la sécurité du transfert. Aucune image officielle n’a encore été diffusée, mais des sources diplomatiques évoquent des contrôles médicaux préalables avant toute remise aux autorités israéliennes.

Un cessez-le-feu fragile

Si les libérations se poursuivent comme prévu, d’autres groupes d’otages devraient suivre dans les heures ou jours à venir. Mais une question demeure : cette opération ouvrira-t-elle la voie à un véritable processus politique ? Ou ne s’agit-il que d’une pause dans un conflit sans fin ?

Ce début de libération intervient alors que le cessez-le-feu reste fragile. Israël a insisté sur le fait que l’opération militaire reprendrait si le Hamas ne respecte pas intégralement ses engagements. De son côté, le mouvement palestinien exige l’entrée immédiate de l’aide humanitaire à Gaza, épuisée après des mois de siège.

Lire aussi : Gaza : Le cessez-le-feu entre en vigueur après deux ans de guerre

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Accord sur Gaza et moment théâtral : Comment Trump a orchestré la trêve

Mercredi, Donald Trump a annoncé un accord historique entre Israël et le Hamas, marquant le début d’une trêve à Gaza. Derrière cette scène spectaculaire, le président américain a joué un rôle déterminant en combinant pressions diplomatiques, négociations secrètes et mises en scène médiatiques, pour faire accepter le plan et sécuriser la libération des otages.

Un moment théâtral à la Maison-Blanche

Mercredi, en pleine réunion télévisée à la Maison-Blanche, le secrétaire d’État a interrompu Donald Trump pour lui remettre une note confidentielle. Le président américain a alors levé les yeux vers les caméras avant d’annoncer sur son réseau Truth Social : « BÉNIS SOIENT LES FAISEURS DE PAIX ! ».

L’annonce tonitruante marquait l’aboutissement de plusieurs jours de tractations menées dans le plus grand secret, entre Washington, Doha, Le Caire et Jérusalem. Si Trump s’est empressé d’endosser le rôle de « faiseur de paix », ses équipes diplomatiques travaillaient depuis des semaines à convaincre les deux camps d’accepter la première phase du plan de paix de Gaza, centré sur un cessez-le-feu humanitaire et un échange d’otages.

Pression directe sur Benyamin Netanyahu

Officiellement allié indéfectible d’Israël, Donald Trump n’a pas offert de chèque en blanc à Benyamin Netanyahu. Lors de leur rencontre à la Maison-Blanche le 29 septembre, le président américain a surpris son hôte en lui présentant un plan de paix en 20 points, élaboré avec la participation de plusieurs dirigeants arabes et musulmans rencontrés à l’ONU quelques jours plus tôt.

Parmi les points qui ont irrité le Premier ministre israélien figure la mention explicite d’un État palestinien, une ligne rouge pour une partie de son gouvernement. Mais Trump a insisté : sans cette concession, aucun consensus régional n’était possible. En coulisses, il aurait dit à Netanyahu, selon Axios : « Bibi, c’est ta chance de victoire. Avec moi, tu n’as pas le choix. »

Une coalition arabe reconstituée

Trump a également tiré parti d’un épisode diplomatique tendu : une attaque israélienne au Qatar, survenue alors que les discussions approchaient d’un tournant. Furieux, le président américain a utilisé l’indignation des États arabes pour rallier un front commun autour de son initiative.

Il a même contraint Netanyahu à appeler l’émir du Qatar depuis le Bureau ovale pour présenter des excuses officielles. Une scène immortalisée par la Maison-Blanche : on y voit Trump tenant le combiné pendant que le chef du gouvernement israélien lit des excuses préparées à l’avance.

Peu après, Washington a signé un décret de garanties de sécurité en faveur du Qatar, preuve du rôle central que cet émirat joue dans la médiation. Ce geste illustre la nouvelle orientation de Trump, qui mise désormais sur ses alliances arabes tissées lors de ses deux mandats.

Une stratégie à double tranchant avec le Hamas

En parallèle, Trump a exercé une pression maximale sur le Hamas, lui fixant un ultimatum : accepter un accord avant le 5 octobre, sous peine de subir un « enfer total ». Le mouvement islamiste a toutefois su exploiter le désir du président américain de rapatrier les otages israéliens détenus à Gaza.

Plusieurs rencontres ont eu lieu à la Maison-Blanche entre Trump et les familles des otages, préparant une mise en scène politique à fort impact. L’annonce de leur libération prochaine, prévue pour lundi, constitue déjà une victoire symbolique pour le président.

Dans un geste inédit, il a même republié une déclaration officielle du Hamas, pourtant considéré par Washington comme une organisation terroriste, sans la commenter. Pour Trump, peu importe les nuances : ce qui compte, c’est le message d’efficacité et de puissance projeté vers l’opinion américaine.

Un calcul politique assumé

L’accord sur Gaza offre à Donald Trump une double opportunité : redorer son image internationale et imposer sa marque sur la diplomatie du Proche-Orient, à un an d’une possible nouvelle campagne électorale.

Après les Accords d’Abraham de 2020, cette percée pourrait asseoir son statut de négociateur pragmatique capable de forcer les adversaires à la table des discussions. Pour ses soutiens, c’est la démonstration que « seul Trump » pouvait briser le mur de méfiance entre Israël, le Hamas et leurs voisins arabes.

Mais pour ses détracteurs, il s’agit avant tout d’un coup politique, orchestré pour maximiser son image et peser sur les équilibres diplomatiques régionaux.

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Accord entre le Hamas et Israël pour la première phase du plan Trump pour Gaza

Un accord inédit et qualifié d’historique entre le Hamas et Israël marque une étape décisive dans la crise de Gaza. Cette première phase, fruit d’une médiation internationale intense, ouvre la voie à un cessez-le-feu temporaire et à des mesures humanitaires d’urgence, mais les défis politiques et sécuritaires restent considérables.

Une trêve progressive sous supervision internationale

L’accord conclu entre le Hamas et Israël prévoit une cessation progressive des hostilités à Gaza. Dans un premier temps, les deux camps doivent observer une trêve de six semaines, sous supervision du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Cette accalmie vise à permettre la libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave dévastée.

Les livraisons de nourriture, d’eau et de carburant seront coordonnées par les Nations unies afin de répondre à la crise humanitaire sans précédent. Des corridors sécurisés doivent être mis en place pour acheminer les secours, alors que la population de Gaza, épuisée par des mois de bombardements, vit dans une situation d’urgence absolue.

Au moins 400 camions d’aide humanitaire entreront chaque jour dans la bande de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu, et ce nombre augmentera au cours des jours suivants, selon une source du Hamas. L’accord prévoit également « le retour immédiat des personnes déplacées du sud de la bande de Gaza vers la ville de Gaza et le nord »,

Cet accord, salué prudemment par la communauté internationale, ne constitue que la première étape d’un plan de paix en trois phases. Les négociations futures devront aborder la reconstruction de Gaza, la mise en place d’une autorité palestinienne de transition et la perspective d’un règlement politique durable.

Réserves israéliennes et soutien égyptien

Du côté israélien, le gouvernement Netanyahou reste divisé : certains ministres craignent que cette trêve profite militairement au Hamas. Le premier ministre israélien a annoncé qu’il réunirait jeudi son gouvernement afin d’approuver l’accord. Celui-ci pourrait être signé dès jeudi en Egypte. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a invité Donald Trump à « assister à sa signature ».

L’accord prévoit que l’échange ait lieu dans les soixante-douze heures qui suivront la signature. M. Trump a dit qu’il pensait que tous les otages, vivants et morts, seraient « de retour lundi ».

À Gaza, les factions armées expriment à la fois méfiance et soulagement, estimant que la trêve ne saurait être qu’un premier pas vers la levée du blocus. Le Hamas libérera en une fois les 20 otages vivants (sur les 47 encore à Gaza), a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable du mouvement islamiste. Ils seront échangés contre près de 2000 détenus palestiniens, dont 250 purgent des peines à perpétuité et 1700 autres sont détenus depuis le début de la guerre.

Malgré l’espoir suscité, de nombreux observateurs appellent à la prudence. Le cessez-le-feu reste conditionné au respect strict des engagements par les deux parties et à la poursuite du dialogue diplomatique. Les médiateurs internationaux redoutent qu’un incident sur le terrain n’enflamme à nouveau le conflit.

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Paix à Gaza : Ouverture des négociations entre le Hamas et Israël à Charm el-Cheikh

Sous haute surveillance diplomatique, des émissaires israéliens et du mouvement Hamas ont entamé ce lundi en Égypte des discussions indirectes dans le cadre du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump. Ces pourparlers, tenus à Charm el-Cheikh, visent à poser les bases d’un cessez-le-feu durable après deux années de guerre dévastatrice à Gaza.

Autour de la table figurent les représentants des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, qui jouent le rôle de médiateurs. Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, assiste personnellement aux travaux.

Les discussions portent sur la libération des otages israéliens encore détenus à Gaza – vivants ou morts -, en échange de prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. La première phase de l’accord devrait également inclure la mise en place d’un cessez-le-feu complet et des garanties humanitaires pour les civils palestiniens.

Washington mise sur un cessez-le-feu « durable »

Le président américain a déclaré hier que les pourparlers pourraient durer « plusieurs jours », tout en affirmant avoir reçu l’assurance du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou quant à l’arrêt progressif de la campagne militaire sur l’enclave palestinienne.

Donald Trump a également indiqué vouloir « transformer cette trêve en un processus politique global » menant à une reconnaissance internationale de l’État palestinien, promesse au cœur de son plan diplomatique pour le Moyen-Orient.

L’Union européenne veut être associée au plan

De son côté, l’Union européenne a exprimé son souhait de participer à l’organe international de transition prévu pour Gaza.

« L’Europe a un rôle important à jouer et nous devrions faire partie de ce processus », a affirmé ce lundi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, en visite au Koweït. L’UE souhaite ainsi rejoindre le futur “Comité de la paix” évoqué dans le plan Trump, destiné à superviser la reconstruction et la gouvernance transitoire du territoire gazaoui.

Côté palestinien, le Hamas exige des garanties concrètes sur la fin du blocus de Gaza et sur la reconstruction du territoire détruit par deux ans de bombardements.

De nombreux observateurs restent prudents, rappelant l’échec des précédentes initiatives internationales, souvent freinées par la méfiance entre les deux camps et la fragilité des équilibres régionaux.

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Gaza : Trump appelle Israël à cesser les bombardements, le Hamas prêt à libérer des otages

Dans un contexte de tensions extrêmes autour de Gaza, les dernières 24 à 48 heures ont vu des développements potentiellement cruciaux pour un réalignement du conflit : Donald Trump presse Israël d’arrêter immédiatement ses frappes, tandis que le Hamas exprime sa volonté de libérer les otages israéliens dans le cadre de la proposition de cessez-le-feu.

Trump exige un arrêt immédiat des bombardements

Le président américain Donald Trump a lancé un appel public à Israël pour qu’il « arrête immédiatement les bombardements » de Gaza, via un message posté sur son réseau social Truth Social. Il a estimé que l’acceptation par le Hamas de la proposition de paix pourrait constituer une base pour sortir du cycle de violence et sauver des vies.

Ce rappel intervient dans un contexte où le feu diplomatique est presque aussi intense que les hostilités militaires. Trump a fixé un ultimatum : le Hamas doit accepter sa proposition avant dimanche, sous peine de voir Israël relancer l’offensive avec davantage de force.

Le Hamas se déclare prêt à libérer les otages

D’après plusieurs médias, le Hamas a répondu favorablement à la proposition de Trump. Il affirme être prêt à libérer tous les otages israéliens – vivants ou décédés – dans le cadre d’un échange contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël. Le mouvement précise qu’il entend négocier immédiatement les modalités de cette libération, notamment le calendrier, les lieux, et les garanties de sécurité.

Dans son communiqué, le Hamas évoque également la possibilité de confier l’administration de Gaza à des technocrates indépendants, remettant en cause le rôle direct du mouvement dans la gestion de l’enclave.

Face à cette posture du Hamas et à l’appel de Trump, Israël a annoncé qu’il se préparait à mettre en œuvre « immédiatement » la première phase du plan de paix américain, notamment la libération des otages. Toutefois, l’armée israélienne affirme conserver le droit à la défense et maintient des frappes dans certaines zones, en particulier à Gaza-ville, malgré la pression.

Côté diplomatique, plusieurs États et organisations internationales ont salué la réaction du Hamas et appelé à saisir cette fenêtre pour instaurer un cessez-le-feu.

Enjeux et interrogations

Crédibilité et conditions : la proposition américaine comprend plusieurs volets sensibles – cessez-le-feu immédiat, retrait progressif des forces israéliennes, désarmement du Hamas, et création d’un gouvernement de transition. Chaque partie redoute que l’autre ne respecte pas ses engagements.

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Gaza : Le Hamas réclame des « modifications substantielles » au plan Trump

Le Hamas a indiqué mercredi que le plan de cessez-le-feu pour Gaza proposé par le président américain Donald Trump ne peut pas être accepté tel quel. Le mouvement exige des clarifications sur la fin des hostilités, le retrait israélien et le maintien de ses armes de résistance, tout en laissant ouverte la possibilité de négociations si ses conditions sont respectées.

Selon une source proche du Hamas citée par Xinhua, la réponse du mouvement dépendra de modifications substantielles et de clarifications sur plusieurs points essentiels : la cessation complète des hostilités, le calendrier du retrait israélien de Gaza et la garantie du maintien des armes de résistance.

Le texte, élaboré « en étroite collaboration avec l’entité sioniste », comporte quelques aspects positifs superficiels, mais présente surtout des risques sérieux pour la cause palestinienne.

Le Hamas exige que toute libération de prisonniers israéliens soit conditionnée au retrait effectif d’Israël, afin d’éviter tout blocage.

Concernant la reconstruction de Gaza, le mouvement insiste pour que celle-ci soit supervisée par une instance palestinienne, et non par un conseil international.

Résistance et gouvernance : des lignes rouges

Le Hamas considère que le désarmement de la résistance constitue une question « existentielle ». Le mouvement affirme qu’il ne peut rejeter le plan dans son ensemble, mais il insistera sur des révisions et garanties concernant la gouvernance, la sécurité et le maintien des armes.

Pour l’analyste palestinien Hani al-Masri, directeur du Centre Masarat à Ramallah, le plan présente « de sérieux dangers ». Selon lui, il accorde à Israël des gains immédiats, tandis que les Palestiniens n’obtiennent que des promesses vagues et lointaines.

Il avertit que ce plan pourrait prolonger l’occupation, transformer Gaza en protectorat international et compromettre durablement la solution à deux États.

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Gaza : Trump présente son plan, feu vert arabo-israélien et incertitude du Hamas

Depuis Washington, Donald Trump a présenté ce lundi un plan destiné à tourner la page de la guerre à Gaza. Aux côtés du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le président américain a détaillé un dispositif en 20 points qu’il qualifie de « décisif », censé ouvrir la voie à une nouvelle gouvernance dans l’enclave palestinienne, mais attend toujours la réponse du Hamas.

Au cœur du projet : la mise en place d’un comité palestinien de technocrates, chargé provisoirement de gérer Gaza. Cet organe serait placé sous la supervision d’une structure internationale inédite, présidée par Trump lui-même, et à laquelle participerait notamment l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Cette instance aurait pour mission de piloter la transition politique et administrative.

Concernant le Hamas, pour Trump la ligne est claire : le mouvement islamiste sera totalement écarté du futur dispositif. Ses membres se verraient offrir un passage sécurisé hors de Gaza, tandis que toutes les infrastructures qualifiées de « terroristes » seraient démantelées.

Le plan insiste également sur la reconstruction. Un programme économique de grande ampleur serait lancé pour relever Gaza après des mois de destructions, avec la garantie que « ni occupation ni annexion israélienne » n’auront lieu.

Trump affirme que son plan repose sur une coopération entre les États-Unis, Israël et plusieurs pays arabes, dont le Qatar, qui a confirmé son engagement diplomatique. La Maison Blanche assure par ailleurs qu’aucun Palestinien ne sera contraint de quitter Gaza.

Un volet humanitaire figure aussi en bonne place. Trump a promis qu’« une fois les otages israéliens libérés, Israël relâchera 1 700 détenus palestiniens arrêtés depuis le 7 octobre, ainsi que 250 prisonniers condamnés à la perpétuité ». À cela s’ajoute un échange de dépouilles : pour chaque otage israélien restitué, Israël s’engagerait à remettre les corps de quinze Palestiniens.

En conférence de presse, Netanyahou a donné son accord de principe, actant ce que Trump a présenté comme « la fin de la guerre ». Le président américain, se posant en « garant » du processus, a remercié plusieurs pays arabes et islamiques pour leur soutien, avant de conclure que ce plan marquait « le début d’une nouvelle ère pour Gaza, tournée vers une gouvernance civile et une éducation libérée de l’influence du Hamas ».

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Relocalisation du Hamas : la Tunisie citée par i24NEWS dans des pourparlers US-Israël

Selon la chaîne israélienne i24NEWS, les États-Unis et Israël mèneraient des discussions avec plusieurs pays, dont l’Iran, afin de permettre à certains dirigeants du Hamas de quitter volontairement la bande de Gaza et de s’installer à l’étranger, la Tunisie étant citée parmi les destinations possibles.

D’après les informations rapportées par i24NEWS, des pourparlers seraient en cours pour organiser le départ de responsables du Hamas hors de Gaza. La chaîne n’a toutefois donné aucun détail sur les pays impliqués, en dehors de l’Iran, ni précisé si Tunis aurait été consultée ou donné son accord.

En parallèle, le quotidien israélien Yedioth Ahronoth a révélé qu’Anwar Attallah, membre du conseil municipal de Gaza affilié au Hamas, a pu quitter le territoire avec sa famille via la Jordanie vers la Turquie, il y a environ deux semaines, avec l’autorisation des autorités sécuritaires israéliennes.

Selon la presse israélienne, Israël a cependant rejeté d’autres demandes émanant de responsables plus en vue du Hamas. Parmi eux figurent :

  • Mohamed Al-Madhoun, ancien ministre dans le gouvernement du Hamas,
  • La famille d’Ismaïl Al-Achkar, président de la commission des affaires étrangères et de la sécurité du mouvement,
  • La famille d’Alaa Eddine Al-Batta, chef d’un comité gouvernemental rattaché au Hamas.

Cette information intervient alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s’est rendu récemment à Tunis. Il y a rencontré son homologue Mohamed Ali Nafti ainsi que le président Kaïs Saïed, avant de tenir une conférence de presse à la résidence de l’ambassadeur d’Iran. Araghchi n’a pas évoqué publiquement la question d’un éventuel accueil de dirigeants du Hamas par la Tunisie.

Historiquement, les principaux cadres du Hamas à l’étranger sont établis au Qatar, en Iran et en Algérie. La Tunisie a déjà été le théâtre d’opérations ciblées israéliennes, notamment l’assassinat en 1988 de Khalil Al-Wazir, dit Abou Jihad, un haut dirigeant de l’OLP.

🔴 Les États-Unis et Israël en pourparlers avec plusieurs pays, dont l’Iran, pour permettre à des dirigeants du Hamas de quitter volontairement Gaza et de s’installer en Tunisie, selon des sources à i24NEWS @MatthiasInbar

— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) September 14, 2025

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Assassinat de Charlie Kirk : Violence politique et résonances du 11-Septembre

L’assassinat de Charlie Kirk, figure montante du conservatisme américain et fondateur de Turning Point USA, a plongé les États-Unis dans une nouvelle phase de tension politique. Survenu le 10 septembre à Orem, dans l’Utah, à la veille du 24e anniversaire des attentats du 11-Septembre, ce meurtre a suscité une vive émotion dans un pays profondément polarisé.

La coïncidence avec une frappe israélienne contre des responsables du Hamas à Doha, le 9 septembre, a rapidement alimenté des spéculations sur les réseaux sociaux. Aucun lien officiel n’a été établi, mais la proximité temporelle et symbolique nourrit interrogations et suspicions.

Charlie Kirk, 31 ans, était proche de Donald Trump et reconnu pour son soutien inconditionnel à Israël ainsi que ses critiques de l’islam radical. Lors d’un débat sur la liberté d’expression à l’Université de la Vallée de l’Utah, il a été abattu d’une balle au cou. Transporté d’urgence à l’hôpital, il n’a pas survécu. Le gouverneur de l’Utah a qualifié l’attaque d’« assassinat politique », tandis que Donald Trump a dénoncé la « gauche radicale » pour avoir créé un climat propice à la violence. Sa disparition constitue une perte stratégique pour le camp conservateur, mais pourrait également galvaniser sa base, renforçant le sentiment de persécution des militants MAGA.

Le même jour ou la veille, Israël a frappé des hauts responsables du Hamas à Doha, dont le négociateur Khalil al-Hayya. Cinq à six personnes ont été tuées, principalement des cadres subalternes et un fils de dirigeant. Israël a présenté l’opération comme une riposte à une attaque du Hamas ayant coûté la vie à six Israéliens. Le Qatar, allié des États-Unis et médiateur dans les négociations sur Gaza, a dénoncé une « violation flagrante » de sa souveraineté. Si aucun lien officiel n’existe avec l’assassinat de Kirk, le calendrier confère aux événements une forte charge symbolique, à la veille du 11-Septembre.

Sur les réseaux sociaux, certaines théories suggèrent un « False Flag » orchestré pour détourner l’attention de la frappe de Doha. D’autres affirment que Kirk aurait été « sacrifié » pour renforcer le soutien américain à Israël ou désigner des ennemis communs. Ces spéculations, non vérifiées, illustrent la défiance croissante envers les récits officiels et la puissance des symboles dans un contexte de polarisation extrême.

Sans mobile clair, plusieurs acteurs pourraient tirer profit de ce meurtre : la gauche américaine si le camp républicain est affaibli, les conservateurs eux-mêmes en mobilisant leur base, Israël selon certaines interprétations conspirationnistes, et enfin les extrêmes, qui exploitent chaque tragédie pour accentuer la spirale de violence et de défiance. L’enquête en cours devra clarifier les faits pour apaiser un pays déjà divisé.

Charlie Kirk assassinated the day before the anniversary of Israel's most successful false flag attack against America is also ominous timing. pic.twitter.com/d1BTjJWz8o

— The Viking Nomad (@TheVikingNomad_) September 11, 2025

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L’UE envisage de suspendre partiellement l’accord d’association avec l’entité sioniste

Dans son discours sur l’état de l’Union, prononcé mercredi 10 septembre 2025 à Strasbourg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé de nouvelles mesures contre Israël. Bruxelles prévoit de sanctionner certains ministres jugés extrémistes et de suspendre partiellement l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, en ciblant en particulier les aspects commerciaux.

Des sanctions individuelles contre des responsables israéliens

La Commission européenne propose d’imposer des mesures restrictives à l’encontre de plusieurs ministres israéliens qualifiés d’« extrémistes ». L’objectif affiché est de répondre aux politiques jugées contraires aux principes démocratiques et aux engagements internationaux d’Israël.

Suspension partielle de l’accord d’association UE–Israël

Bruxelles envisage également de suspendre partiellement l’accord d’association qui régit les relations politiques et commerciales entre l’UE et Israël. Cette suspension concernerait notamment les volets liés aux échanges commerciaux, cœur de la coopération économique bilatérale.

Fin du soutien bilatéral direct

Ursula von der Leyen a par ailleurs confirmé que la Commission européenne mettrait fin à son soutien bilatéral direct à Israël. Cette mesure vient s’ajouter à la réévaluation de la participation d’Israël à certains programmes européens.

La Commission avait précédemment suggéré de limiter l’accès d’Israël à « Horizon Europe », le principal programme européen de recherche et d’innovation. Faute d’un consensus entre les États membres, la proposition n’avait pas abouti. Désormais, l’exécutif européen entend agir dans les marges de ses compétences, sans attendre l’unanimité des Vingt-Sept.

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Israël cible le Hamas à Doha : Un tournant explosif pour la médiation qatarie

Le 9 septembre 2025, l’aviation israélienne a bombardé Doha, visant des dirigeants du Hamas. C’est la première fois qu’un État médiateur du conflit israélo-palestinien est directement touché. L’attaque, qui a fait six morts selon le Hamas, a déclenché une onde de choc diplomatique dans tout le Golfe.

Mardi 9 septembre, plusieurs explosions ont secoué Doha peu avant 15 heures. D’épaisses colonnes de fumée se sont élevées dans le ciel. Les Forces de défense israéliennes ont confirmé qu’il s’agissait d’une frappe aérienne ciblant des membres de haut rang du Hamas.

Le Hamas a affirmé dans un communiqué que six personnes avaient été tuées, parmi lesquelles le fils de son négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef de son bureau, trois gardes du corps et un membre des forces de sécurité qataries. « Mais l’ennemi n’a pas réussi à atteindre les membres de la délégation chargée des négociations », a précisé le mouvement, ajoutant que la direction politique avait échappé à une tentative d’assassinat.

Selon un dirigeant du Hamas interrogé par Al Jazeera, la frappe a visé une réunion consacrée à une proposition de cessez-le-feu avancée par Donald Trump.

Inquiétudes

Le gouvernement qatari a condamné une « attaque lâche » et une « violation flagrante du droit international », affirmant que la sécurité des citoyens et résidents du Qatar avait été directement menacée.

Doha a aussi démenti avoir été averti par Washington avant l’opération : « L’appel d’un responsable américain a eu lieu alors que les explosions étaient entendues à Doha », a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari.

Les monarchies voisines ont affiché leur solidarité. L’Arabie saoudite a dénoncé un « acte criminel », tandis qu’Abou Dhabi a parlé d’une « attaque traîtresse », malgré sa normalisation avec Israël. Ces réactions traduisent l’inquiétude partagée de voir la guerre s’étendre au cœur des monarchies du Golfe.

L’entité sioniste franchit une nouvelle étape

Depuis le 7 octobre 2023, le Qatar joue un rôle central de médiateur, à la demande de Washington, entre Israël et le Hamas, permettant deux cessez-le-feu temporaires assortis de libérations d’otages israéliens. Doha, riche émirat gazier, est à la fois allié stratégique des États-Unis et proche de mouvements islamistes, dont le Hamas, qu’il accueille en exil depuis de longues années.

Israël critique régulièrement ce double rôle et, avec cette frappe, franchit une étape : il étend désormais ses opérations au territoire d’un pays qui n’est pas un adversaire déclaré mais un intermédiaire. Pour le Qatar comme pour ses voisins, le message est clair : leur proximité avec les États-Unis ne les met pas à l’abri des répercussions directes du conflit.

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Le Hamas affirme que sa direction a échappé à une tentative d’assassinat à Doha

Un dirigeant du Hamas a déclaré à Al Jazeera que le comité de direction du mouvement, présidé par Khalil al-Hayya, a échappé à une tentative d’assassinat menée par Israël.

Ce mardi, Israël a frappé le groupe de négociateurs du Hamas alors qu’il se réunissait à Doha pour discuter de la proposition de cessez-le-feu du président américain Donald Trump concernant la bande de Gaza.

Le gouvernement qatari a fermement condamné cette attaque. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a qualifié l’opération d’« attaque lâche » visant des résidences de membres du bureau politique du Hamas à Doha.

Le communiqué souligne que cette agression constitue une « violation de toutes les lois internationales et une menace grave pour la sécurité des citoyens et résidents du Qatar ». Le Qatar a averti qu’il « ne tolérera pas ce comportement israélien imprudent » ni « aucune action visant la sécurité et la souveraineté du pays ».

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Israël bombarde Doha, ciblant le Hamas !

Mise à Jour 15h03

Le 9 septembre 2025, Israël a mené une frappe aérienne à Doha, la capitale du Qatar, visant selon les autorités israéliennes des dirigeants du Hamas présents dans la ville. Cette opération marque une escalade significative dans la région, le Qatar jouant depuis longtemps un rôle de médiateur dans le conflit israélo-palestinien.

Les Forces de défense israéliennes ont affirmé que l’attaque ciblait des membres de haut rang du Hamas. Des témoins ont rapporté des explosions accompagnées d’épaisses colonnes de fumée dans plusieurs quartiers de Doha, provoquant panique et inquiétude parmi la population civile.

Cette frappe survient quelques jours après une attaque à Jérusalem, qui a fait plusieurs victimes civiles et a été revendiquée par le Hamas. Israël a justifié son action comme une réponse aux attaques et aux activités jugées hostiles du mouvement palestinien.

Le gouvernement qatari a immédiatement réagi en condamnant fermement l’opération. Il a qualifié la frappe de « violation flagrante du droit international » et de menace pour la sécurité des citoyens et des résidents du pays. Le Qatar a appelé à la retenue et insisté sur la nécessité de résoudre les tensions par la voie diplomatique plutôt que par la violence.

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La capitale du Qatar Doha a été le théâtre ce mardi d’une scène inhabituelle et inquiétante : plusieurs explosions ont retenti dans le ciel de Doha, accompagnées de larges colonnes de fumée visibles depuis le quartier de Katara. Selon les journalistes de l’agence Reuters sur place, ces détonations se sont produites peu avant 15h, heure locale, sans qu’aucune source officielle n’ait, pour l’instant, fourni d’explications.

Plusieurs responsables israéliens ont annoncé aux médias qu’il s’agissait de bombardement ciblant les leaders du Hamas basés dans la capitale qatarie.


Les correspondants de Reuters ont été les premiers à relayer l’événement : « Plusieurs explosions ont été entendues à Doha, et de la fumée s’élève dans le ciel », ont-ils rapporté, décrivant une scène de panique modérée mais palpable. Le quartier de Katara, emblématique pour sa dimension culturelle, a été brièvement plongé dans la confusion, les passants levant les yeux vers le ciel, cherchant à comprendre ce qui se passait.


À ce stade, aucune autorité qatarie n’a communiqué sur l’origine des explosions ni sur la nature de la fumée observée. S’agit-il d’un accident industriel, d’un incident militaire, ou d’un exercice mal maîtrisé ? L’absence d’informations officielles alimente toutes les spéculations et laisse la population dans l’attente de clarifications.

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