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Paiement international : la BDL ouvre l’Algérie aux transactions Mastercard

La Banque de développement local (BDL) crée l’événement en Algérie. Et ce, en lançant un service inédit de paiement électronique international via Mastercard. Ce qui permet des transactions depuis l’étranger vers l’Algérie.

Cette innovation, une première dans le pays, rapporte la presse algérienne, prolonge le dispositif déjà mis en place avec Visa en mai dernier. Elle s’inscrit dans une stratégie de la BDL visant à renforcer l’entrée de devises et à soutenir l’exportation de services et produits algériens.

Grâce à cette nouvelle plateforme conforme aux standards internationaux, les entreprises algériennes – startups, PME ou grandes sociétés – peuvent désormais accepter des paiements internationaux de manière simple, sécurisée et pleinement intégrée aux réseaux Visa et Mastercard. L’objectif est de faciliter leur accès aux marchés extérieurs, de valoriser le potentiel de l’industrie nationale et de dynamiser l’e-commerce algérien.

La BDL se félicite d’être la seule banque à proposer une solution bilatérale de ce type, confirmant ainsi son rôle de pionnier de la modernisation bancaire du pays. Les premiers résultats sont très prometteurs. En effet, en quelques mois, le service via Visa a déjà généré plus d’un million d’euros de transactions. Et ce, principalement dans les secteurs du tourisme, des services téléphoniques et du voyage.

Avec cette extension au réseau Mastercard, la BDL ambitionne d’accélérer encore la digitalisation financière du pays. Tout en offrant aux entreprises algériennes un levier supplémentaire pour élargir leur présence à l’international.

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Ldc Uefa (J6) : Arsenal chez les Belges de Brugge

Solide leader au classement général de la Ldc Uefa 2025-2026 (5 journées et autant de victoires) et en Premier League, Arsenal se déplace sur le terrain de Club Brugge (27e et seulement 4 petits points au compteur), pour l’acte six, ce mercredi 10 décembre.

Le match sera diffusé par BeIN Sports et disponible sur le lien streaming livekoora.info à partir de 21h00 (heure de Tunis).

 

Notre pronostic: logiquement, victoire d’Arsenal !

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Ldc Uefa (J6) : qui diffusera Leverkusen-Newcastle ?  

Avec 8 points au compteur (classé 20e), Leverkusen reçoit Newcastle (15e au classement et 9 points au compteur) pour la 6e journée de la Ligue des champions d’Europe, ce mercredi 10 décembre 2025.

La rencontre est à suivre sur les antennes de BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.info à partir de 21h00 (heure de Tunis).

 

Notre pronostic : match nul

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Ldc Uefa (J6) : quand et où regarder Benfica-Naples ?

Benfica contre Naples, c’est le match des mal-classés de la Ligue des champions Uefa 2025-2026, soit respectivement 31e et 27e (3 et 7 points).

BeIN Sports diffusera le match qui sera également disponible sur le lien streaming livekoora.info à partir de 21h00 (heure tunisienne).

Notre pronostic : victoire de Naples

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Ldc Uefa (J6) : où et quand regarder le match RMA-Man City ?

Real Madrid (6e au classement général et 10 points au compteur) reçoit les Anglais de Manchester City (12e, avec 10 points), pour la 6e journée de la Ligue des champions d’Europe au Bernabeu.

Prévu mercredi 10 décembre, le match sera diffusé sur BeIN Sports et également disponible sur streaming livekoora.info à partir de 21h00 (heure de Tunis).

 

Notre pronostic : victoire de City

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Ldc Uefa (J6) : quand et où regarder Benfica-Naples ?

Benfica contre Naples, c’est le match des mal-classés de la Ligue des champions Uefa 2025-2026, soit respectivement 31e et 27e (3 et 7 points).

BeIN Sports diffusera le match qui sera également disponible sur le lien streaming Livekoora.info à partir de 21h00 (heure tunisienne).

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Ldc UEFA (J6) : qui diffusera Barcelone vs Francfort ?

Classé 18e avec seulement 7 points au compteur et sèchement battu par Chelsea lors de la 5e journée, le FC Barcelone se doit de gagner son match contre Francfort ce mardi 9 décembre comptant pour la 6e journée de la Ldc UEFA 2025-2026.

Le match sera diffusée par BeIN Sports et disponible sur le lien streaming livekoora.info à partir de 21h (même heure à Tunis).

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LdcUEFA (J6) : où regarder Atalanta Bergame – Chelsea ?

Tombeur du FC Barcelone lors de la 5e journée de la Ldc UEFA, Chelsea (7e au clacement) se déplace mardi 9 décembre sur le terrain de l’Atalanta Bergame (10e) pour cette 6e journée.

Le match Atalanta Bergame – Chelsea sera diffusé en direct sur Canal+ Live et disponible également en streaming livekoora.info à partir de 21h00 (même heure à Tunis).

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Ldc UEFA (J6) : quand et où regarder Inter Milan contre Liverpool ?

Largement distancé et en Premier League (10e avec 23 points à dix longueurs du leader Arsenal) et en Ligue des champions (seulement 13e avec seulement 9 petits points), Liverpool effectue un déplacement périlleux sur le terrain de l’Inter Milan. Autant dire que les Reds sont en danger.

BeIN Sports diffusera le match qui sera également disponible sur le lien streaming Livekoora.info à partir de 21h (heure tunisienne).

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Ldc UEFA (J6) : Bayern Munich reçoit Sporting

Bayern Munich, 3e au classement général avec 12 points, reçoit les Portugais de Sporting (8e) pour la 6e journée de Ldc UEFA 2025-2026, avec la volonté d’effacer la lourde défaite concédée à Londres devant Arsenal.

La rencontre sera diffusée sur les antennes de BeIN Sports et disponible en streaming livekoora.info à partir de 21h (heure tunisienne).

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Cérémonie du Hackathon « Zéro Gachi Challenge »

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont organisé, lundi 8 décembre 2025 à l’hôtel Sheraton Tunis, la cérémonie de clôture du Hackathon « Zéro Gachi Challenge ».

Cet événement s’inscrit dans le cadre du protocole d’accord signé le 2 mai 2025 entre la CDC, la FAO, avec comme partenaires la municipalité de Tunis et la municipalité de La Goulette. Il vise à réduire le gaspillage alimentaire en milieu urbain pour des systèmes alimentaires plus durables au sein des deux villes pilotes.

 

 

La séance d’ouverture a été introduite par Mme Emna Jelassi, Assistante Programme Tunisie au bureau de la FAO, suivie de Mme Nejia Gharbi, Directrice Générale de la CDC. Les prises de parole ont également réuni M. Amor Ennaifer, représentant de la municipalité de Tunis, et M. Oussama Jraied, représentant de la municipalité de La Goulette, soulignant l’importance de l’engagement institutionnel dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.

 

 

Lors de la cérémonie, les candidats finalistes ont présenté leurs solutions devant un jury, à travers des pitchs mettant en avant la combinaison entre innovation, approche anti-gaspillage et préoccupations liées à la sécurité alimentaire. Tout en démontrant leur capacité à transformer les excédents alimentaires en ressources valorisées, à limiter les invendus et à rationaliser la consommation.

 

Palmarès des lauréats

3ᵉ Prix – Équipe EcoChain Innovators porté par : Hanen Ayedi

 

 

Solution : ReFoodChain, plateforme de mise en relation entre commerces, associations et structures de valorisation, avec géolocalisation, gestion des invendus et tableau de bord RSE.

 

2ᵉ Prix – Équipe Smart Squad porté par Yahyaoui Malak, Arouri Islem

Solution : application générant des listes de courses intelligentes, suivi budgétaire, indicateur d’impact écologique et recommandations nutritionnelles.

 

1er Prix – Équipe Green Linkers porté Ahlem Ben Abdallah, Islem Labidi, Mohamed Amine Bhouri

Solution : plateforme intelligente proposant des recettes personnalisées à partir d’ingrédients déjà disponibles afin de transformer chaque excédent en repas zéro gaspillage.

Au-delà du concours, le programme prévoit l’accompagnement post-hackathon des équipes finalistes afin de faciliter l’intégration de leurs solutions dans les circuits urbains d’alimentation et de gestion des surplus. Ce soutien s’inscrit dans une approche de long terme visant à réduire significativement le gaspillage alimentaire, favoriser l’économie circulaire et renforcer les pratiques citoyennes durables.

 

Cette action représente une étape importante dans la lutte contre le gaspillage alimentaire et met en avant l’implication des jeunes innovateurs dans la construction de solutions concrètes au service d’un environnement urbain plus responsable et plus durable.

 

Avec communiqué

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Port en eaux profondes : la Tunisie gâche un avantage géostratégique unique

Malgré sa position géostratégique exceptionnelle au cœur de la Méditerranée, la Tunisie ne parvient pas, depuis près de quarante ans, à concrétiser l’un de ses projets les plus vitaux pour son avenir économique: un port en eaux profondes, en l’occurrence le Port d’Enfidha.

Enfidha devait en être le symbole ; il demeure un chantier fantôme. Pendant ce temps, les routes maritimes qui contournent nos côtes transportent près du quart du commerce maritime mondial, sans qu’aucune infrastructure nationale ne capte réellement cette manne.

Située face au détroit de Sicile, entre le Cap Bon et Trapani, la Tunisie contrôle l’une des artères maritimes les plus stratégiques de la planète. Par ce couloir transite environ 30% du commerce mondial d’hydrocarbures et une part essentielle du trafic entre Suez et Gibraltar. Cette position, enviée par les grands acteurs maritimes, devrait logiquement faire du pays une plateforme incontournable pour les flux internationaux. Pourtant, ses ports, limités à 6 mètres de tirant d’eau, ne peuvent accueillir ni les porte-conteneurs modernes ni les grands navires de commerce qui en demandent près de 18 mètres, regrette un analyste.

Cette contradiction est d’autant plus frappante que l’histoire du pays est intimement liée à la puissance maritime. Les Phéniciens, premiers à saisir l’importance commerciale du territoire, fondent Utique vers 1200 av. J.-C., avant de créer Carthage en 814 av. J.-C., équipée d’un port militaire circulaire – une prouesse architecturale – et d’un port commercial rectangulaire, explique notre interlocuteur. Leur empire maritime s’étend alors de l’Ibérie aux côtes du Maroc, jusqu’aux confins du Golfe de Guinée.

Pendant que la Tunisie tourne le dos à ce legs millénaire, les sept ports en eaux profondes de Méditerranée – tous situés en Europe (Trieste, Gênes, Algésiras, Barcelone, Marseille, Le Pirée, etc.) – se modernisent et captent l’essentiel du trafic, regrette-t-il. Aucun n’est en Afrique du Nord, laissant un vide stratégique que la Tunisie aurait pu, et dû, combler.

Mais depuis les années 1980, le dossier du port d’Enfidha oscille entre annonces, études, conférences et promesses, sans jamais franchir le cap du premier coup de pioche. Chaque gouvernement relance le projet ; aucun n’en assume l’exécution. Le pays continue donc de dépendre d’infrastructures vieillissantes, incapables de répondre aux exigences du commerce mondial.

Les questions demeurent, toujours les mêmes, toujours sans réponse, pour l’instant en tout cas :

  • Quand débuteront réellement les travaux du port en eaux profondes ?
  • Qui en assurera la construction et la gestion ?
  • Quel modèle de financement sera retenu ?
  • À quelle échéance la Tunisie espère-t-elle enfin disposer d’un hub maritime à la hauteur de son potentiel ?

Autant d’interrogations qui valent, comme le dit l’expression, des milliards de dinars — et peut-être même l’avenir logistique du pays.

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Port en eaux profondes : la Tunisie gâche un avantage géostratégique unique

Malgré sa position géostratégique exceptionnelle au cœur de la Méditerranée, la Tunisie n’arrive pas, depuis près de quarante ans, à concrétiser l’un de ses projets les plus vitaux pour son avenir économique : un port en eaux profondes.

Enfidha devait en être le symbole; il demeure un chantier fantôme. Pendant ce temps, les routes maritimes qui contournent nos côtes transportent près du quart du commerce maritime mondial, sans qu’aucune infrastructure nationale ne capte réellement cette manne.

Située face au détroit de Sicile, entre le Cap Bon et Trapani, la Tunisie contrôle l’une des artères maritimes les plus stratégiques de la planète. Par ce couloir transite environ 30 % du commerce mondial d’hydrocarbures et une part essentielle du trafic entre Suez et Gibraltar. Cette position, enviée par les grands acteurs maritimes, devrait logiquement faire du pays une plateforme incontournable pour les flux internationaux. Pourtant, ses ports, limités à 6 mètres de tirant d’eau, ne peuvent accueillir ni les porte-conteneurs modernes ni les grands navires de commerce qui en nécessitent plus de 18 mètres, regrette un homme d’affaires.

Alors que…

Cette contradiction est d’autant plus frappante que l’histoire du pays est intimement liée à la puissance maritime. Les Phéniciens, premiers à saisir l’importance commerciale du territoire, fondent Utique vers 1200 av. J.-C. Avant de créer Carthage en 814 av. J.-C., équipée d’un port militaire circulaire – une prouesse architecturale – et d’un port commercial rectangulaire. Leur empire maritime s’étend alors de l’Ibérie aux côtes du Maroc, jusqu’aux confins du Golfe de Guinée, tient à rappeler notre source.

Pendant que la Tunisie tourne le dos à ce legs millénaire, les sept ports en eaux profondes de Méditerranée – tous situés en Europe (Trieste, Gênes, Algésiras, Barcelone, Marseille, Le Pirée, etc.) – se modernisent et captent l’essentiel du trafic. Aucun n’est en Afrique du Nord, laissant un vide stratégique que la Tunisie aurait pu, et dû, combler.

Mais depuis les années 1980, le dossier du port d’Enfidha oscille entre annonces, études, conférences et promesses, sans jamais franchir le cap du premier coup de pioche, explique la même source. Chaque gouvernement relance le projet, mais aucun n’en assume l’exécution. En tout cas jusqu’à présent. Le pays continue donc de dépendre d’infrastructures vieillissantes, incapables de répondre aux exigences du commerce mondial.

Les questions demeurent, toujours les mêmes, toujours sans réponse :

  • Quand débuteront réellement les travaux du port en eaux profondes ?
  • Qui en assurera la construction et la gestion ?
  • Quel modèle de financement sera retenu ?
  • À quelle échéance la Tunisie espère-t-elle enfin disposer d’un hub maritime à la hauteur de son potentiel ?

Autant d’interrogations qui valent, comme le dit l’expression, des milliards de dinars — et peut-être même l’avenir logistique du pays.

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Façade atlantique : l’Axe qui peut transformer l’économie africaine

L’Atlantique africain, longtemps réduit au rôle d’exutoire des matières premières, s’impose désormais comme l’un des espaces géoéconomiques les plus stratégiques du continent. Les 23 pays qui bordent cette façade, du Maroc à la Namibie, en passant par le Cap Vert, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Nigeria, l’Angola, le Gabon, etc., concentrent l’essentiel des échanges extérieurs africains et deviennent un levier majeur pour la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Malgré un commerce intra-africain ne dépassant pas les 16 %, selon Afreximbank et la CNUCED, cette façade littorale, forte d’un marché de 350 millions de consommateurs, s’impose comme une passerelle indispensable entre l’Afrique, l’Europe, l’Amérique et l’Asie, révèle le site afrique.le360.ma.

Pour plus de 90 % du commerce africain transitant par voie maritime, la façade atlantique joue un rôle stratégique. Pourtant, les ports africains ne représentent que 4 % du trafic conteneurisé mondial. Une situation due à un déficit d’infrastructures, un manque de connectivité et des chaînes logistiques encore peu performantes. Les coûts commerciaux des pays enclavés sont jusqu’à 50 % plus élevés, freinant leur compétitivité et leur industrialisation.

Que faire alors ?

Face à ces limites, plusieurs États ont engagé des transformations profondes. Et dans ce cadre, le Maroc incarne le modèle le plus abouti, avec un écosystème portuaire intégré dominé par Tanger Med – plus de 8,6 millions d’EVP en 2023 – renforcé par l’émergence de Nador West Med et Dakhla Atlantique. Ce dernier, conçu pour 35 millions de tonnes par an, vise à relier les économies du Sahel au marché mondial, en réduisant drastiquement les surcoûts logistiques.

La dynamique s’étend au golfe de Guinée : Lomé est devenu le premier hub conteneurisé d’Afrique de l’Ouest; Abidjan modernise ses terminaux; Lagos mise sur Lekki; et des ports comme Pointe-Noire, Luanda ou Walvis Bay se repositionnent pour capter les flux miniers et pétroliers. Ces investissements transforment progressivement les façades littorales en plateformes productives, industrielles et énergétiques.

Cependant, les obstacles demeurent considérables : des infrastructures obsolètes; des tirants d’eau insuffisants; des délais d’escale 30 à 40% supérieurs à la moyenne mondiale; un manque de corridors ferroviaires; des barrières non tarifaires (plus de 1 600 recensées); la fragmentation réglementaire et le déficit annuel de financement estimé à 40 milliards de dollars. A ces facteurs, il faut ajouter les “instabilités“ politiques, notamment en Afrique de l’Ouest (coup d’Etat, immigration, maladies, etc.).

Au-delà du commerce, l’Atlantique africain devient un espace de souveraineté. L’économie bleue – pêche, aquaculture, énergies marines, hydrogène vert – redéfinit les priorités stratégiques de pays comme le Maroc, la Mauritanie, la Namibie ou le Sénégal. L’intégration maritime devient une condition essentielle pour réduire la dépendance extérieure, protéger les chaînes de valeur et donner corps à l’ambition de la ZLECAf.

L’avenir économique du continent se jouera en grande partie sur cette façade atlantique en pleine recomposition.

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La BEI et la BAD injectent 275 millions $ pour réinventer l’épine dorsale ferroviaire de la Mauritanie

La signature par BEI Monde et la Banque africaine de développement (BAD) d’un financement conjoint de 275 millions de dollars (soit respectivement 125 et 150 millions de dollars) pour moderniser le corridor ferroviaire Zouerat–Nouadhibou s’inscrit dans un contexte géopolitique où la Mauritanie devient un acteur stratégique pour l’Europe et pour l’intégration régionale du Sahel.

Porté par la stratégie Global Gateway de l’Union européenne, ce projet dépasse la seule modernisation d’infrastructures. Il reflète la volonté européenne de sécuriser ses chaînes d’approvisionnement critiques, d’appuyer un partenaire stable dans une région troublée et de consolider une présence économique face à la montée d’autres influences internationales en Afrique, notamment chinoises et russes. Les Turques aussi ne sont pas négliger.

A noter au passage que Global Gateway est la stratégie de l’Union européenne qui vise à développer des liens intelligents, propres et sûrs dans les domaines du numérique, de l’énergie et des transports, et à renforcer les systèmes de santé, d’éducation et de recherche dans le monde entier.

 

Pour l’Europe, investir dans ce corridor revient à stabiliser une route d’exportation essentielle, tout en favorisant une transition vers des chaînes de valeur industrielles plus durables hors d’Asie. Pour la Mauritanie, il s’agit de consolider son rôle de passerelle entre l’Afrique de l’Ouest, le Maghreb et les marchés mondiaux.

 

Le financement – non souverain et directement accordé à la Société nationale industrielle et minière (SNIM) – renforce la position de la Mauritanie en tant que producteur clé de minerai de fer et futur hub de matières premières stratégiques, afrique.le360.ma. Pour l’Europe, investir dans ce corridor revient à stabiliser une route d’exportation essentielle, tout en favorisant une transition vers des chaînes de valeur industrielles plus durables hors d’Asie. Pour la Mauritanie, il s’agit de consolider son rôle de passerelle entre l’Afrique de l’Ouest, le Maghreb et les marchés mondiaux.

Dans ce cadre, le PDG de la SNIM, Mohamed Vall Mohamed Telmidy, rappelle que l’amélioration de la chaîne logistique est cruciale pour les ambitions industrielles du pays. Cette modernisation vise à accroître la capacité de transport vers l’Atlantique, tout en réduisant la dépendance énergétique. Un enjeu stratégique dans un contexte global de pressions sur les marchés des carburants.

Pour le président du Groupe de la BAD, Sidi Ould Tah, ce financement marque une étape politique majeure : la BAD soutient la montée en puissance du secteur privé africain et conforte la Mauritanie comme maillon central des échanges régionaux. Moderniser cette voie ferrée, dit-il, renforcera l’influence du pays dans le commerce du Sahel. Et ce, au moment où la région cherche de nouvelles dynamiques d’intégration face aux turbulences politiques.

Lire aussi : Changement de cap à la BAD : Sidi Ould Tah succède à Adesina pour redessiner le futur de l’Afrique

Le vice-président de la BEI, Ambroise Fayolle, inscrit cette opération dans la dynamique récente du partenariat UA-UE. Il rappelle que l’Europe entend montrer sa capacité à proposer des alternatives stratégiques crédibles pour le développement des infrastructures africaines. Il estime que ce projet illustre concrètement le tournant géopolitique du Global Gateway, pensé comme un contre-modèle aux grandes initiatives asiatiques.

Le vice-président de la BEI, Ambroise Fayolle, inscrit cette opération dans la dynamique récente du partenariat UA-UE, et rappelle que l’Europe entend montrer sa capacité à proposer des alternatives stratégiques crédibles pour le développement des infrastructures africaines.

Le vice-président de la BAD en charge du secteur privé, Solomon Adegbie-Quaynor, met l’accent pour sa part sur les infrastructures résilientes et bas carbone. Un axe désormais central dans la compétition mondiale pour les ressources et les partenariats énergétiques. En renforçant la compétitivité et la connectivité de la Mauritanie, le projet devrait aussi contribuer à la stabilité régionale, un enjeu géopolitique majeur dans le Sahel troublé.

Quant à Jozef Síkela, ancien banquier d’investissement et commissaire européen aux Partenariats internationaux, il a insisté sur la dimension stratégique du partenariat UE-Mauritanie. En reliant le cœur minier du pays aux marchés mondiaux, l’Europe sécurise un corridor d’approvisionnement et s’assure un allié clé dans une région où les influences globales s’affrontent de plus en plus ouvertement.

En reliant le cœur minier du pays aux marchés mondiaux, l’Europe sécurise un corridor d’approvisionnement et s’assure un allié clé dans une région où les influences globales s’affrontent de plus en plus ouvertement.

Tout ceci pour dire qu’au-delà de l’infrastructure, le projet Zouerat–Nouadhibou devient un instrument géopolitique structurant : stabilisation du Sahel; sécurisation des matières premières; projection d’influence européenne; et consolidation du rôle pivot de la Mauritanie dans les équilibres stratégiques régionaux.

A souligner du reste que le sous-sol mauritanien regorge de ressources stratégiques, tels que le fer, le pétrole, l’or et l’uranium. Et par les temps qui courent, le pays attise les convoitises des puissances étrangères. Avec un risque, comme c’est souvent le cas, de troubler la jeune « démocratie » qui est en train de se mettre en place. Une des rares exceptions dans la région ouest-africaine.

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Tirage au sort de la Coupe du monde 2026 : ce sera difficile pour la Tunisie

Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique, vient d’avoir lieu à Washington, ce vendredi 5 décembre 2025.

Les représentants africains ont été mal chanceux, avec des tirages difficiles voire très difficiles, à l’instar du Ghana, du Sénégal ou du Cap Vert. Les poulains de Sami Trabelsi – s’il est encore en poste – héritent eux aussi d’une poule pas facile, composée du Japon, des Pays-Bas et un barragiste européen (qui n’est pas l’Italie).

 

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Entre Pékin et Washington : l’impossible indépendance financière des pays du Sud

Derrière les discours sur la souveraineté économique africaine, une réalité demeure : les pays en développement restent prisonniers d’un système financier international qu’ils contestent sans parvenir à s’en affranchir. Entre l’hyperdépendance au FMI, l’influence grandissante de la Chine et les failles internes des États, l’indépendance financière des pays du sud ressemble davantage à un slogan qu’à un projet structuré.

 Le paradoxe est dans l’attitude des pays du Sud vis-à-vis du FMI et de la Banque mondiale, les deux institutions financières dénommées « institutions de Bretton Woods ». En effet, depuis pratiquement 30-40 ans, les pays du Sud dénoncent inlassablement l’ingérence des institutions de Bretton Woods. Pourtant, dès que les marchés s’effondrent, les mêmes capitales africaines frappent à la porte du FMI, qui reste le seul acteur capable de mobiliser des liquidités en urgence.

Les “alternatives” brandies à longueur de discours — prêts chinois, Banque des BRICS, financements Sud-Sud — restent lentes, conditionnées ou limitées. Aucun acteur n’a secouru le Ghana, le Pakistan ou l’Argentine lorsqu’ils étaient au bord du gouffre. Le mythe de l’indépendance financière se heurte au réel.

FMI : stabilisateur financier ou machine de contrôle politique ?

Derrière le mécanisme technique des Droits de tirage spéciaux, le FMI conserve une arme redoutable : sa capacité à imposer des réformes en échange de ses prêts. Privatisations, coupes budgétaires, gel des salaires, retrait de l’État : autant de recettes déjà appliquées dans les années 1980-1990 et qui ont laissé des cicatrices profondes en Afrique de l’Ouest, par exemple.

Le Sénégal en est un exemple brûlant. Quarante ans après les ajustements structurels, le pays se retrouve encore pris dans des négociations interminables, bloquées par des « inexactitudes » sur la dette. Pour les autorités sénégalaises, l’ingérence du FMI frôle le chantage financier. Pour le FMI, Dakar maquille ses chiffres, comme le souligne BBC Afrique.

Entre les lignes, c’est une bataille de crédibilité et de souveraineté qui se joue.

Alors, l’Afrique peut-elle rompre avec les institutions financières internationales ? Des économistes tentent d’apporter quelques éléments de réponse.

Pour le Dr Seydou Bocoum, « l’Afrique n’a pas besoin du FMI. La BCEAO pourrait jouer le rôle de prêteur de dernier recours si elle assumait pleinement sa mission », rapporte BBC Afrique.

À l’inverse, l’éditorialiste Jean-Claude Kouadio n’est pas d’accord avec ce diagnostic. Il juge impossible une rupture entre plusieurs pays africains et les institutions de Bretton Woods. Parce que « les budgets africains reposent sur une base fiscale trop étroite pour financer les fonctions essentielles de l’État ».

En clair, derrière le débat technique, il existe une réalité crue : « L’autonomie financière exige une capacité de mobilisation fiscale et monétaire que la plupart des pays ne possèdent pas ».

La Chine, faux sauveur ou véritable alternative ?

Depuis une vingtaine d’années, certains pays africains – soit par nécessité, soit par naïveté – pensent avoir trouvé la solution miracle à leur manque de financement. Ainsi, les prêts chinois financent routes, stades, chemins de fer. En somme, toutes sortes d’infrastructures. Mais à y regarder de plus près, ils créent de nouvelles dépendances, parfois plus opaques que celles du FMI.

À cette différence près : en Asie comme en Afrique, Pékin n’annule pas, il renégocie, restructure… et accroît son influence.

Autrement dit, pour les pays du Sud, l’autonomie vis-à-vis du FMI peut se transformer en dépendance vis-à-vis de la Chine.

Quid de l’Afrique ?

Plus d’un analyste estime que la souveraineté financière africaine constitue « un mot d’ordre sans stratégie ». En effet, les appels à rompre avec le « consensus de Washington » se multiplient, mais peu de pays construisent une alternative crédible, en ce sens qu’il n’y a pas de réforme profonde des banques centrales; pas d’intégration financière régionale solide; ni de stratégie monétaire autonome.

In fine, sans transformation structurelle, la souveraineté reste et restera un slogan. Et la dépendance, elle, continue et continuera de se réinventer.

À bon entendeur, salut !

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20 cartes mères = 450 mg d’or : la méthode écologique qui pourrait sauver l’industrie du recyclage

Chaque année, des millions d’appareils électroniques jetés – notamment des smartphones, des ordinateurs, des tablettes, etc. – contiendraient pourtant des quantités insoupçonnées d’or et d’autres métaux précieux. Alors même que moins de 20 % sont correctement recyclés.

Mais ça c’était avant. Car, une découverte suisse aurait été réalisée par des chercheurs de l’ETH Zurich, rapporte Julie Meunier dans son blog ecoledejulie.fr et qui bouleverse aujourd’hui la filière. En effet, grâce à un procédé écologique à base de protéines issues du lactosérum, expliquent ces chercheurs, il devient possible d’extraire 450 milligrammes d’or pur à partir d’une vingtaine de cartes mères usagées. Cette innovation pourrait transformer les déchets électroniques en véritable ressource stratégique.

Par ces temps qui courent où le prix de l’or s’envole à une vitesse exponentielle, voilà une découverte qui ne manque pas d’enjeu – et de convoitise aussi.

Il faut savoir que les circuits imprimés réunissent en effet des concentrations de métaux dits “nobles“ bien supérieures à celles des mines conventionnelles : une tonne de composants électroniques renferme jusqu’à 400 grammes d’or, quand l’extraction minière classique n’en produit que quelques grammes par tonne de minerai brut, nous explique-t-on. Ainsi, outre l’or, les appareils électroniques renferment également de l’argent, du cuivre, du palladium ou du platine, constituant des gisements urbains mais largement sous-exploités. Alors que les déchets électroniques atteindraient 50 millions de tonnes par an.

Les chercheurs rappellent par ailleurs que les méthodes traditionnelles d’extraction, fondées sur l’utilisation de cyanure ou de mercure, sont une pollution durable et consomment des ressources considérables (entre autres l’eau), rendant obsolète ce modèle face à l’épuisement progressif des réserves minières. D’où donc l’importance du procédé helvétique : lesdits chercheurs auraient mis au point des « éponges protéiques » composées de fibrilles à même d’attirer et de capturer les ions d’or avant de les convertir en pépites de 22 carats, sans recourir à des produits toxiques.

Economie circulaire complète

Cette technologie s’inscrit dans une logique d’économie circulaire complète, depuis la collecte des appareils jusqu’à la production de lingots. Elle permet aussi de récupérer d’autres métaux stratégiques, ouvrant la voie à une filière industrielle durable, créatrice d’emplois et moins dépendante des mines destructrices. En transformant nos rebuts technologiques en ressources de valeur, cette approche réduit drastiquement l’impact environnemental et confirme que l’innovation scientifique peut réconcilier progrès et écologie.

Maintenant question : pourquoi les industries européens ou plus largement en Occident envoient-ils – illégalement – leurs déchets électroniques dans les pays en développement qui n’ont pas, de toute évidence, de technique adaptée à l’extraction des métaux nobles contenus dans les appareils qu’ils fabriquent ? Par voie de conséquence, est-il possible de les contraindre, par la loi cela s’entend, à utiliser ce procédé et diminuer ainsi le risque d’expédier ces appareils électroniques vers des pays qui n’ont pas les moyens de les démonter ?

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Comment notre cerveau fabrique l’incompétence : ces traits du visage qui biaisent nos jugements

Selon deux études menées par Princeton et l’Université de Glasgow, certaines caractéristiques faciales influencent puissamment – et souvent inconsciemment – la manière dont nous jugeons la compétence de nos collègues. Bien que ces conclusions ne reflètent pas une vérité biologique, elles montrent comment notre cerveau associe l’incompétence à des traits précis, façonnant nos relations professionnelles et nos intuitions immédiates. C’est ce que rapporte le site spécialisé psychologies.com

Méfiez-vous des apparences, certaines sont souvent trompeuses ! Et pour cause. Les chercheurs de Princeton expliquent avoir établi, dans un premier temps, que les premières impressions, formées en quelques millisecondes, peuvent être prédites par un algorithme entraîné sur plus de 1 000 visages générés par ordinateur.

En effet, des milliers de participants ont évalué ces visages selon divers critères – intelligence, fiabilité, ouverture d’esprit – permettant au réseau neuronal de reproduire les stéréotypes humains avec une précision surprenante.

L’influence des signes sur l’image perçue

Ainsi, des signes anodins comme un sourire ou le port de lunettes influencent fortement l’image perçue : sourires = confiance, lunettes = intelligence. L’algorithme met également en évidence que les visages jugés compétents présentent souvent des traits perçus comme plus « masculins », explique l’étude.

Partant de ces données, l’Université de Glasgow a identifié en 2024 une configuration typique des visages qualifiés d’«incompétents» par les participants. Plusieurs traits revenaient systématiquement : bouche tombante, regard fuyant, sourcils bas, teint froid, visage large et mâchoire peu définie, rapporte le site. «Ces attributs ont été associés à un manque de fiabilité ou de professionnalisme. Toutefois, lorsque les chercheurs ont comparé ces évaluations subjectives avec les performances réelles des individus, ils ont constaté que ces impressions ne reflétaient pas nécessairement la compétence objective».

Mais que disent les neurosciences ?

En effet, les neurosciences apportent quelques explications : notre cerveau construit ces jugements à partir de nos expériences passées. «Après avoir côtoyé des personnes dont le comportement était inefficace, nous finissons par associer inconsciemment certains traits physiques à ces souvenirs. Ce mécanisme simplificateur aide à naviguer dans les interactions sociales, mais peut aussi renforcer des biais injustifiés».

Dans un environnement professionnel où l’image influence encore l’accès aux opportunités, ces travaux semblent poser une question éthique majeure : jusqu’où peut-on se fier à l’intuition? Ou, plutôt, doit-on vraiment se fier à l’intuition? Les chercheurs rappellent que si le visage peut orienter nos perceptions, il ne détermine en rien la compétence réelle de la personne. Autrement dit, «la performance, la rigueur et l’expérience demeurent les seuls critères légitimes pour juger un collaborateur».

Alors, gare à vos préjugés !

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