Lors du tirage au sort officiel de la 2026 FIFA World Cup, tenu ce vendredi au John F. Kennedy Center for the Performing Arts à Washington D.C., la FIFA a officiellement décerné son tout nouveau “FIFA Peace Prize – Football Unites the World” à Donald J. Trump.
La cérémonie, orchestrée par le président de la FIFA, Gianni Infantino — un fidèle allié du président américain — a vu l’attribution du trophée inaugural, présenté comme une version “footbalistique” du Prix Nobel de la Paix.
Actions exceptionnelles
Selon la FIFA, ce prix récompense des “actions exceptionnelles en faveur de la paix” et un “engagement sans faille pour unir les peuples”.
Sur le tapis rouge à Washington, Trump — accompagné de proches personnalités internationales venues pour le tirage au sort — a reçu le trophée, décrit par certains comme “trois fois plus imposant que le trophée de la Coupe du monde”.
Dans son allocution, Infantino a salué le “travail de réconciliation” et les “initiatives diplomatiques” menées dernièrement, affirmant qu’elles incarnaient l’esprit de paix que la FIFA souhaitait honorer.
« Aucun compromis n’a été trouvé » concernant la question épineuse des zones du territoire ukrainien occupées par l’armée russe. C’est ce qui a été déclaré lors de la rencontre à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’envoyé américain Steve Witkoff. Ce dernier étant venu présenter le plan de Washington pour mettre fin à une guerre qui dure depuis bientôt quatre ans.
Steve Witkoff, accompagné du gendre et conseiller du président américain Donald Trump, Jared Kushner, a passé, mardi 2 décembre, près de cinq heures au Kremlin à discuter du plan de Washington avec le dirigeant russe Poutine. Un plan présenté il y a deux semaines et affiné lors de consultations avec des représentants ukrainiens et européens.
« Nous avons pu nous entendre sur certains points (…), d’autres ont suscité des critiques. Mais l’essentiel est qu’une discussion constructive a eu lieu et que les parties ont exprimé leur volonté de poursuivre leurs efforts ». Ainsi a résumé le conseiller du Kremlin pour les questions diplomatiques, Iouri Ouchakov.
Concernant la question des territoires ukrainiens occupés — l’armée russe occupe environ 19 % du territoire ukrainien —, « aucun compromis n’a encore été trouvé ». « Certaines propositions américaines pourraient être discutées », a ajouté M. Ouchakov.
Après leur rencontre avec les dirigeants russes à Moscou, Steve Witkoff et Jared Kushner devraient rencontrer ce mercredi une délégation ukrainienne en Europe. C’est ce qu’indique l’AFP, citant une source au sein du gouvernement de Kiev.
Les Européens soulignent qu’ils espèrent que l’administration du président Trump, qu’ils accusent de faire preuve d’une flatterie excessive envers son homologue Poutine, ne sacrifiera pas l’Ukraine qui, estiment-ils, résiste à l’agression russe.
Poutine : « Nous sommes prêts »
De son côté, quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens. Et ce, en les accusant de chercher à « entraver» les efforts de Washington pour mettre fin à la guerre.
« Nous n’avons aucune intention de nous impliquer dans une guerre avec l’Europe. Mais si l’Europe le souhaite et la déclenche, nous sommes prêts », a-t-il déclaré aux journalistes en marge d’un forum économique.
Pour sa part, Donald Trump a reconnu que le règlement du conflit russo-ukrainien était une affaire complexe. « Croyez-moi, la situation est loin d’être simple. Quel gâchis ! », a-t-il déclaré.
Enfin, sous une forte pression politique et diplomatique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d’instrumentaliser les pourparlers pour « affaiblir les sanctions » imposées à Moscou.
D’ailleurs, une conversation téléphonique a été révélée fin septembre par l’agence de presse Bloomberg. Steve Witkoff y donnait des conseils au conseiller diplomatique du Kremlin, Ouchakov, sur la manière de présenter au président Trump un plan pour résoudre la guerre en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a douché les espoirs de Donald Trump d’une issue à la guerre en Ukraine. Jeudi 27 novembre, il affirmait : « Il n’y a pas de plan de paix ». Tout en ajoutant que le projet discuté à Genève et transmis à son bureau ne constituait qu’« une simple liste de points à débattre ».
S’il admet que ce document pourrait « servir de base à de futurs accords »; Poutine prévient que plusieurs propositions ukrainiennes lui paraissaient « ridicules ». De même qu’il déclare que le processus serait long, « chaque mot devant être sérieusement discuté ».
Depuis Bichkek, au Kirghizistan, le chef du Kremlin a répété qu’il ne mettrait fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retiraient des territoires qu’elles occupent », sans préciser lesquels. C’est ce que rapporte The Guardian. À défaut, « nous atteindrons nos objectifs militaires », menace-t-il.
Par ailleurs, Poutine a également qualifié Volodymyr Zelensky d’« illégitime », en raison du report de la présidentielle ukrainienne de 2024, jugée impossible à organiser en temps de guerre.
En outre, réagissant à la « fuite d’une conversation téléphonique », Poutine dénonce comme des « absurdités » les accusations de partialité visant l’envoyé spécial américain Steve Witkoff. Et ce, tout en confirmant sa venue en Russie la semaine prochaine.
Enfin, interrogé sur les sanctions américaines visant Lukoil et Rosneft, le président russe s’est dit « surpris » par le revirement de l’administration Trump, rapporte le New York Times. Il rappelle que les deux dirigeants avaient convenu, après leur sommet en Alaska en août, de s’accorder « un temps de réflexion ». Une décision dont il dit ne pas comprendre la remise en cause.
Donald Trump a proposé un plan en 28 points pour mettre fin au conflit russo-ukrainien. Ce plan, ébruité vendredi 21 novembre 2025, et dont nous reproduisons ci-dessous l’essentiel, reprend les principales exigences formulées par la Russie depuis le début de l’invasion du territoire de son voisin, au printemps 2022. Il a été préparé sans la participation des Ukrainiens ni des Européens qui les soutiennent et Washington y accepte pratiquement toutes les exigences du Kremlin.
Habib Glenza
Dans le cadre de ce plan, l’Ukraine recevrait des garanties de sécurité sans troupes de l’Otan sur son sol et les Etats-Unis compensés en retour. Par ailleurs, l’Union européenne (UE) aurait un rôle marginal et limité dans cette paix. En accueillant l’Ukraine dans son marché, elle en assumerait le coût.
Les actifs russes gelés, majoritairement détenus dans les pays européens, seraient utilisés principalement par les Etats-Unis, a concurrence de 100 milliards de dollars, qui serviraient à financer les efforts de construction et d’investissement en Ukraine, investissements dont la part de Washington s’élèverait à 50%. Le reste des fonds financerait des investissements russo-américains, tandis que l’Europe mettrait sur la table une enveloppe de 100 milliards de dollars.
La mise en œuvre de ce plan serait être assuré par Conseil de paix, sous la supervision du M. Trump lui-même.
Les 28 points du plan de paix sont les suivants:
1. la souveraineté de l’Ukraine sera confirmée;
2. un accord de non-agression complet et exhaustif sera conclu entre la Russie, l’Ukraine et l’Europe. Toutes les ambiguïtés des 30 dernières années seront considérées comme réglées;
3. il est prévu que la Russie n’envahisse pas les pays voisins et que l’Otan ne s’étende pas davantage [à l’est];
4. un dialogue sera organisé entre la Russie et l’Otan, avec la médiation des États-Unis, afin de résoudre toutes les questions de sécurité et de créer les conditions propices à une désescalade, dans le but de garantir la sécurité mondiale et d’accroître les possibilités de coopération et de développement économique futur;
5. l’Ukraine bénéficie de garanties de sécurité fiables;
6. le nombre des forces armées ukrainiennes sera réduit à 600 000 soldats;
7. l’Ukraine accepte d’inscrire dans sa constitution qu’elle ne rejoindra pas l’Otan, et l’Otan accepte d’inclure dans ses statuts une disposition stipulant que l’Ukraine ne sera pas admise à l’avenir;
8. l’Otan accepte de ne pas stationner de troupes en Ukraine;
9. des avions de combat européens seront stationnés en Pologne;
10. la garantie américaine :
– les États-Unis recevront une compensation pour cette garantie;
– si l’Ukraine envahit la Russie, elle perdrait cette garantie;
– si la Russie envahit l’Ukraine, outre une réponse militaire coordonnée décisive, toutes les sanctions internationales seront rétablies, la reconnaissance du nouveau territoire et tous les autres avantages de cet accord seront révoqués;
– si l’Ukraine lance un missile sur Moscou ou Saint-Pétersbourg sans raison valable, la garantie de sécurité serait considérée comme nulle et non avenue;
11. l’Ukraine est éligible à l’adhésion à l’Union européenne et bénéficiera d’un accès préférentiel à court terme au marché européen pendant que cette question est examinée;
12. un ensemble de mesures mondiales puissantes pour reconstruire l’Ukraine, comprenant notamment, mais sans s’y limiter :
a. la création d’un Fonds de développement ukrainien destiné à investir dans les secteurs à forte croissance, notamment les technologies, les centres de données et l’intelligence artificielle;
b. les États-Unis coopéreront avec l’Ukraine pour reconstruire, développer, moderniser et exploiter conjointement les infrastructures gazières ukrainiennes, y compris les gazoducs et les installations de stockage;
c. efforts conjoints pour réhabiliter les zones touchées par la guerre en vue de la restauration, de la reconstruction et de la modernisation des villes et des zones résidentielles, et développement des infrastructures;
e. extraction de minéraux et de ressources naturelles;
f. la Banque mondiale mettra au point un programme de financement spécial pour accélérer ces efforts;
13. la Russie sera réintégrée dans l’économie mondiale :
a. la levée des sanctions sera discutée et convenue par étapes et au cas par cas;
b. les États-Unis concluront un accord de coopération économique à long terme pour le développement mutuel dans les domaines de l’énergie, des ressources naturelles, des infrastructures, de l’intelligence artificielle, des centres de données, des projets d’extraction de métaux rares dans l’Arctique et d’autres opportunités commerciales mutuellement avantageuses;
c. la Russie sera invitée à rejoindre le G8;
14. les fonds gelés seront utilisés comme suit : 100 milliards de dollars provenant des actifs russes gelés seront investis dans les efforts menés par les États-Unis pour reconstruire et investir en Ukraine. Les États-Unis recevront 50% des bénéfices de cette opération. L’Europe ajoutera 100 milliards de dollars afin d’augmenter le montant des investissements disponibles pour la reconstruction de l’Ukraine. Le reste des fonds russes gelés sera investi dans un train d’investissement américano-russe distinct qui mettra en œuvre des projets communs dans des domaines spécifiques. Ce fonds aura pour objectif de renforcer les relations et d’accroître les intérêts communs afin de créer une forte incitation à ne pas revenir au conflit;
15. un groupe de travail conjoint américano-russe sur les questions de sécurité sera créé afin de promouvoir et de garantir le respect de toutes les dispositions du présent accord;
16. la Russie inscrira dans sa législation sa politique de non-agression envers l’Europe et l’Ukraine;
17. les États-Unis et la Russie conviendront de prolonger la validité des traités sur la non-prolifération et le contrôle des armes nucléaires, y compris le traité Start I;
18. l’Ukraine accepte d’être un État non nucléaire conformément au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires;
19. la centrale nucléaire de Zaporijia sera mise en service sous la supervision de l’AIEA, et l’électricité produite sera répartie à parts égales entre la Russie et l’Ukraine (50/50);
20. Les deux pays s’engagent à mettre en œuvre des programmes éducatifs dans les écoles et la société visant à promouvoir la compréhension et la tolérance des différentes cultures et à éliminer le racisme et les préjugés;
a. l’Ukraine adoptera les règles de l’Union européenne en matière de tolérance religieuse et de protection des minorités linguistiques;
b. les deux pays conviendront d’abolir toutes les mesures discriminatoires et de garantir les droits des médias et de l’éducation ukrainiens et russes;
c. Toute idéologie et activité nazies doivent être rejetées et interdites;
21. Territoires :
a. la Crimée, Louhansk et Donetsk seront reconnues comme russes de facto, y compris par les États-Unis;
b. Kherson et Zaporijia seront gelées le long de la ligne de contact, ce qui signifiera une reconnaissance de facto le long de la ligne de contact;
c. la Russie renoncera aux autres territoires convenus qu’elle contrôle en dehors des cinq régions;
d. les forces ukrainiennes se retireront de la partie de l’oblast de Donetsk qu’elles contrôlent actuellement, et cette zone de retrait sera considérée comme une zone tampon démilitarisée neutre, internationalement reconnue comme territoire appartenant à la Fédération de Russie. Les forces russes n’entreront pas dans cette zone démilitarisée;
22. après s’être mises d’accord sur les futurs arrangements territoriaux, la Fédération de Russie et l’Ukraine s’engagent à ne pas modifier ces arrangements par la force. Aucune garantie de sécurité ne s’appliquera en cas de violation de cet engagement;
23. la Russie n’empêchera pas l’Ukraine d’utiliser le Dniepr à des fins commerciales, et des accords seront conclus sur le libre transport des céréales à travers la mer Noire;
24. un comité humanitaire sera créé pour résoudre les questions en suspens :
a. tous les prisonniers et corps restants seront échangés sur la base du principe «tous pour tous».
b. tous les détenus civils et otages seront libérés, y compris les enfants;
c. un programme de réunification familiale sera mis en œuvre;
d. des mesures seront prises pour soulager les souffrances des victimes du conflit;
25. l’Ukraine organisera des élections dans 100 jours;
26. toutes les parties impliquées dans ce conflit bénéficieront d’une amnistie totale pour leurs actions pendant la guerre et s’engagent à ne faire aucune réclamation ni à examiner aucune plainte à l’avenir;
27. cet accord sera juridiquement contraignant. Sa mise en œuvre sera surveillée et garantie par le Conseil de paix, présidé par le président Donald J. Trump. Des sanctions seront imposées en cas de violation;
28. une fois que toutes les parties auront accepté ce mémorandum, le cessez-le-feu prendra effet immédiatement après le retrait des deux parties vers les points convenus pour commencer la mise en œuvre de l’accord.
Fidèle à son style, Donald Trump a trouvé le moyen de ramener à lui le prix Nobel de la paix attribué vendredi à Maria Corina Machado, figure de l’opposition vénézuélienne récompensée pour son combat démocratique contre le régime de Nicolás Maduro.
Lors d’une conférence de presse à Washington, le président américain a affirmé que la lauréate l’avait appelé “pour lui dédier” la distinction.
“Elle m’a dit qu’elle l’acceptait en mon honneur, parce que je le mérite vraiment”, a lancé Trump, avant d’ajouter, non sans humour : “Je ne lui ai pas demandé de me le donner, mais elle aurait pu.”
Maria Corina Machado a bien confirmé un entretien téléphonique avec le président américain dans un entretien à El País, mais sans mentionner de dédicace.
À la Maison-Blanche, ces déclarations font grincer des dents : plusieurs conseillers dénoncent une récupération politique, tandis que Trump assure qu’il “continuera à sauver des vies et à conclure des accords de paix”.
Trump: "The person who actually got the Nobel Prize called today, called me, and said 'I'm accepting this in honor of you, because you really deserved it.' A really nice thing to do. I didn't say 'Then give it to me, though.'" pic.twitter.com/NsMY97IP2J
L’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado a reçu, vendredi 10 octobre, le prix Nobel de la paix 2025 pour son engagement en faveur d’une transition pacifique vers la démocratie dans son pays, dirigé depuis plus d’une décennie par Nicolas Maduro.
Ingénieure industrielle de formation, Maria Corina Machado, 58 ans, est devenue l’un des visages les plus emblématiques de l’opposition vénézuélienne. Ancienne députée de l’Assemblée nationale, elle s’est imposée comme la principale rivale de Nicolas Maduro, qu’elle accuse de mener le Venezuela « vers la ruine économique et morale ».
Fondatrice du mouvement Vente Venezuela, Machado milite depuis plus de vingt ans pour le retour à un État de droit, la fin de la corruption et des élections libres. Sa détermination lui a valu d’être plusieurs fois arrêtée, interdite d’exercer toute fonction publique et même empêchée de se présenter à la présidentielle de 2024, malgré une large victoire aux primaires de l’opposition.
En lui attribuant le Nobel, le Comité norvégien a salué « l’un des exemples les plus extraordinaires de courage civique en Amérique latine ». Selon son président Jørgen Watne Frydnes, Machado « incarne la lutte pacifique d’un peuple pour la liberté et la dignité face à l’oppression ».
Le comité souligne que son action s’inscrit dans une approche non violente, privilégiant le dialogue et les moyens démocratiques pour parvenir à un changement politique au Venezuela, pays plongé depuis des années dans une grave crise économique et humanitaire.
Ce prix Nobel envoie un signal clair au régime de Nicolas Maduro, régulièrement accusé de réprimer l’opposition et de truquer les élections. Pour de nombreux observateurs, cette distinction renforce la légitimité internationale de Machado et relance la pression diplomatique sur Caracas.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux après l’annonce, Machado a dédié son prix « au peuple vénézuélien qui n’a jamais cessé de croire en la liberté ».
Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a rencontré Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations-Unies sur les territoires palestiniens occupés, au siège de la centrale syndicale à Tunis.
Soutien à la candidature de Francesca Albanese au Nobel de la paix
Cette rencontre a été l’occasion pour l’UGTT de réaffirmer son engagement en faveur de la cause palestinienne et d’exprimer officiellement son soutien à la candidature de Francesca Albanese au prix Nobel de la paix.
La rapporteure a salué cette initiative et a remercié l’organisation syndicale pour son appui et pour sa solidarité constante avec le peuple palestinien.
Francesca Albanese, dont le travail est reconnu sur la scène internationale pour la défense des droits humains, a souligné l’importance de la mobilisation syndicale et citoyenne dans le combat pour la justice et l’autodétermination.
Noureddine Taboubi, de son côté, a rappelé la position de l’UGTT, fidèle à son rôle historique de défenseur des causes justes et universelles.
La centrale syndicale tunisienne, lauréate du prix Nobel de la paix en 2015 avec le Quartet du dialogue national, continue de s’impliquer dans les grandes causes internationales.
Ce soutien à Francesca Albanese s’inscrit dans la continuité d’un engagement affirmé pour la Palestine et pour la défense des droits des peuples.
Qui est Francesca Albanese ?
Francesca Albanese est l’auteure d’un rapport très critique, dans lequel elle met en cause le rôle de plusieurs multinationales qui, selon elle, soutiennent directement ou indirectement les activités militaires et la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens.
Elle y dénonce notamment des liens financiers avec l’armée israélienne et appelle à la responsabilité pénale internationale pour ceux qui alimentent, selon ses mots, « le système d’occupation et d’apartheid ».
Albanese soutient également les démarches engagées par la Cour pénale internationale (CPI) visant à poursuivre Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, pour crimes de guerre dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
La juriste italienne, nommée en 2022 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, est régulièrement ciblée par les milieux pro-israéliens, qui l’accusent de partialité. Ses rapports, documentés mais souvent virulents, l’ont propulsée au cœur de nombreuses polémiques, notamment après les bombardements israéliens sur Rafah et le siège prolongé de Gaza.