Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

INS : hausse de l’alimentation mais inflation stable à 4,9 % en novembre 2025

Le taux d’inflation s’est stabilisé au niveau de 4,9% au mois de novembre 2025, a annoncé, vendredi, l’Institut National de la Statistique.

Cette stabilité s’explique par l’accélération du rythme de progression des prix du groupe “Alimentation” (5,8% en novembre 2025 contre 5,6% en octobre 2025) et des prix du groupe “Logement, eau, gaz” (3,5% en novembre 2025 contre 3,4% en octobre 2025).

Elle est aussi due, selon l’INS, à la décélération du rythme d’accroissement des prix du groupe “Services de restauration, cafés et hôtels” (6,2% en novembre 2025 contre 7,5% en octobre 2025) et des prix du groupe “Meubles, articles de ménage” (4,8% en novembre 2025 contre 4,9% en octobre 2025).

D’après les données de l’INS, la hausse des prix des produits alimentaires, en glissement annuel, est due principalement à l’augmentation des prix de la viande d’agneau de 18,5%, des légumes frais de 15,9%, des fruits frais de 11,5%, de viande de bovine de 10,4% et des prix des poissons frais de 10%.

En revanche, les prix des huiles alimentaires ont baissé de 17,3%.

Pour ce qui est des prix des produits manufacturés, ils ont évolué de 5% en raison de la hausse des prix des produits de l’habillement et de chaussures de 9,2% et des produits d’entretien courant du foyer de 5%.

Pour les services, l’augmentation des prix est de 4% sur un an, principalement expliquée par la hausse des prix des services du groupe ” restaurant, cafés et hôtels” de 6,2%.

S’agissant du taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), elle a baissé pour s’établir à 5%, en novembre 2025, contre 5,1% le mois précédent. Quant aux prix des produits libres (non encadrés), ils ont augmenté de 6% sur un an.

Les prix des produits encadrés ont évolué, quant à eux, de 0,7%. Par contre, les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 6,5% contre 0,3% pour les produits alimentaires à prix encadrés.

L’INS a fait état, aussi, d’une légère hausse des prix à la consommation de 0,1% au mois de novembre 2025 par rapport au mois d’octobre 2025, suite à l’augmentation des prix du groupe “Habillement et chaussures” de 0,4% ainsi que du groupe “Loisirs et culture” de 0,3%, contre une baisse des prix du groupe “Alimentation” de 0,3%.

L’article INS : hausse de l’alimentation mais inflation stable à 4,9 % en novembre 2025 est apparu en premier sur WMC.

Le taux d’inflation stable à 4,9%, en novembre 2025 (INS)

Le taux d’inflation s’est stabilisé à 4,9% au mois de novembre 2025, d’après les données de l’Institut national de la statistique publiées vendredi 5 décembre.

Cette stabilité s’explique par l’accélération du rythme de progression des prix du groupe « Alimentation » (5,8% en novembre 2025 contre 5,6% en octobre 2025) et des prix du groupe « Logement, eau, gaz » (3,5% en novembre 2025 contre 3,4% en octobre 2025), explique l’INS.

Selon l’INS, elle est due à la décélération du rythme d’accroissement des prix du groupe « Services de restauration, cafés et hôtels » (6,2% en novembre 2025 contre 7,5% en octobre 2025) et des prix du groupe « Meubles, articles de ménage » (4,8% en novembre 2025 contre 4,9% en octobre 2025).

D’après les données de l’INS, la hausse des prix des produits alimentaires, en glissement annuel, est due principalement à l’augmentation des prix de la viande d’agneau de 18,5%, des légumes frais de 15,9%, des fruits frais de 11,5%, de la viande bovine de 10,4% et des prix des poissons frais de 10%.

En revanche, les prix des huiles alimentaires ont baissé de 17,3%.

Pour ce qui est des prix des produits manufacturés, ils ont évolué de 5% en raison de la hausse des prix des produits d’habillement et des chaussures de 9,2% et des produits d’entretien courant du foyer de 5%.

Pour les services, l’augmentation des prix est de 4% sur un an, principalement expliquée par la hausse des prix des services du groupe « Restaurant, cafés et hôtels » de 6,2%.

Baisse de l’inflation sous-jacente

S’agissant du taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), il a baissé pour s’établir à 5%, en novembre 2025, contre 5,1% le mois précédent. Quant aux prix des produits libres (non encadrés), ils ont augmenté de 6% sur un an.

Les prix des produits encadrés ont évolué, quant à eux, de 0,7%. Par contre, les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 6,5% contre 0,3% pour les produits alimentaires à prix encadrés.

L’INS a fait état, aussi, d’une légère hausse des prix à la consommation de 0,1% au mois de novembre 2025 par rapport au mois d’octobre 2025, à la suite de l’augmentation des prix du groupe « Habillement et chaussures » de 0,4% ainsi que du groupe « Loisirs et culture » de 0,3%, contre une baisse des prix du groupe « Alimentation » de 0,3%.

L’article Le taux d’inflation stable à 4,9%, en novembre 2025 (INS) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Qui payera la dette colossale des Etats-Unis ?

La dette nationale des États-Unis est depuis longtemps un sujet de préoccupation pour les présidents américains. Cependant, malgré les efforts récents pour la réduire, elle a dépassé les 37 000 milliards de dollars. C’est une très mauvaise nouvelle pour les Américains, mais aussi pour les autres nations qui vont, indirectement, acculées à en supporter une partie.

Habib Glenza

Les projections du département du Trésor américain pour janvier 2020 prévoyaient que le déficit du gouvernement fédéral ne dépasserait pas 37 000 milliards de dollars avant la fin de l’exercice 2030. Le 12 août 2025, un rapport du même département a révélé que la dette nationale avait dépassé les 37 000 milliards de dollars, un chiffre atteint bien plus tôt que prévu par les analystes qui le prévoyaient pour 2030.  

Si la dette américaine a augmenté plus rapidement que prévu, c’est en raison de la pandémie mondiale du Covid-19 et du ralentissement économique mondial qui a suivi cet événement imprévisible.

Une dette qui devrait s’alourdir 

Selon l’Associated Press, qui rapportait ces chiffres inquiétants, le gouvernement fédéral a contracté d’importantes dettes sous les présidences de Donald Trump 1 et Joe Biden afin de stabiliser l’économie nationale. Mais les récentes mesures prises par Donal Trump 2, notamment dans le domaine du commerce ou encore de l’immigration, ne vont pas arranger les choses. En effet, l’inflation et le chômage restent élevés. De plus, la nouvelle loi budgétaire de Trump et des Républicains, qui a été adoptée puis promulguée le 4 juillet 2025, va ajouter des milliers de milliards à la dette nationale américaine au cours de la prochaine décennie.

Selon le Bureau du budget du Congrès américain, cette loi devrait alourdir la dette nationale de 4 100 milliards de dollars sur les dix prochaines années, aggravant encore les difficultés auxquelles l’État fédéral est déjà confronté face à l’ampleur de son endettement.

L’un des problèmes les plus préoccupants actuellement à Washington est le rythme auquel la dette nationale augmente. Celle-ci a atteint 34 000 milliards de dollars en janvier 2024, puis 35 000 milliards en juillet 2024. Le seuil suivant a été franchi encore plus rapidement, puisque cette dette a atteint 37 000 milliards en 2025.

En novembre 2024, la dette américaine dépassait déjà les 36 000 milliards de dollars, et à la mi-août, elle atteignit les 37 000 milliards. «Nous ajoutons désormais 1 000 milliards de dollars de plus tous les cinq mois», a expliqué Michael Peterson, expert financier. Au rythme actuel, cette dette devrait atteindre 51 000 milliards de dollars d’ici à 2035.

Michael Peterson est président et directeur général de la Peter G. Peterson Foundation, un groupe qui œuvre à sensibiliser le public à plusieurs défis budgétaires majeurs auxquels sont confrontés les États-Unis. L’expert a récemment déclaré dans un communiqué qu’il ne sera pas facile de rembourser la dette américaine qui a atteint des seuils considérables.

Le 12 août, le Pew Research Center a indiqué dans un rapport que le montant de la dette des États-Unis est actuellement supérieur à son produit intérieur brut (PIB) total, qui s’élevait à 30 300 milliards de dollars au 30 juin 2025. En juin 2025, elle atteignait environ 36 200 milliards de dollars, soit 119,4 % du PIB. Ce chiffre mérite toutefois d’être relativisé : le ratio dette/PIB du pays a déjà été plus élevé par le passé, culminant à un record de 132,8 % en 2020.

L’essentiel de la dette appartient à des étrangers

Le Japon est le plus gros détenteur étranger de la dette américaine. En mai 2025, il en détenait 1 100 milliards de dollars, soit 3,1 % du passif total des États-Unis.

Cependant, l’un des aspects les plus préoccupants de la dette américaine reste le poids croissant de son service (et notamment des intérêts). En 2024, il s’élevait à 879,9 milliards de dollars, soit 13 % de l’ensemble des dépenses fédérales. Un montant supérieur à celui consacré à l’assurance maladie (874,1 milliards) ou encore à la défense (873,5 milliards).

Le montant actuel du montant des intérêts à payer par le gouvernement américain s’élève actuellement à 1 200 milliards de dollars !

Pour faire face à cette situation, le président Trump pourrait être tenté de chercher un moyen pour faire partager une partie de ce lourd fardeau par des partenaires des Etats-Unis. Et avec un président aussi versatile et no limit, on peut s’attendre à tout et surtout au pire ! 

L’article Qui payera la dette colossale des Etats-Unis ? est apparu en premier sur Kapitalis.

TGM | Week-end du 5 & 6 décembre sans train (Transtu)

Le trafic sur la ligne Tunis–La Goulette–La Marsa (TGM) sera totalement suspendu durant le week-end du samedi et du dimanche 6 et 7 décembre 2025.

C’est ce qu’a annoncé la Société des transports de Tunis (Transtu), dans un communiqué publié ce jeudi 4 décembre en précisant que des travaux seront menés dans le cadre de l’amélioration de l’infrastructure ferroviaire et que le trafic reprendra sur une seule voie à partir du lundi 8 décembre

La Transtu a également indiqué que durant la suspension des bus seront mobilisés pour renforcer le service sur la ligne n°347 reliant Tunis Marine, de 5h du matin à 22h.

La même source promet une fréquence avec un départ toutes les 20 minutes samedi et toutes les 30 minutes dimanche.

Y. N.

L’article TGM | Week-end du 5 & 6 décembre sans train (Transtu) est apparu en premier sur Kapitalis.

Rise Africa 50 distinguera les entrepreneurs leaders africains

Le président du Tunisia Africa Business Council (TABC), Anis Jaziri, a annoncé le lancement de Rise Africa 50, un classement qui mettra en lumière, annuellement, 50 jeunes leaders entrepreneuriaux, visionnaires et bâtissant l’Afrique de demain. 

L’annonce a été faite le 3 décembre 2025 à Cotonou, au Bénin, lors de la cérémonie de clôture de la mission économique organisé par le TABC.

Rise Africa 50 sera organisé avec plusieurs organismes et institutions panafricaines : le Réseau des entrepreneurs visionnaires en Afrique (Revia); le Centre arabo-africain d’investissement et de développement en Algérie (CAAID); la Chambre de commerce et d’industrie Tunisie-Côte d’Ivoire (CCI-TCI); le Congo Africa Business Council (CABC) ; la Chambre de commerce Tunisie-Madagascar (CCTM); le Tunisia Nigeria Business Council (TNBC); et le  Forum pour la croissance inclusive (Focia, Guinée Conakry).

Le but est d’identifier, valoriser et connecter les jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs. Et ce classement se veut bien plus qu’une reconnaissance : un véritable baromètre annuel du dynamisme, de l’innovation et de la capacité de transformation du continent, porté par sa jeunesse.

Tremplin vers la reconnaissance et les opportunités
Chaque année, Rise Africa 50 mettra à l’honneur 50 profils exceptionnels, un par pays d’Afrique, incarnant la diversité, le talent et la résilience de la jeunesse africaine.

Le classement offrira une photographie fidèle et inspirante des nouvelles dynamiques entrepreneuriales sur l’ensemble du continent, en mettant en lumière des parcours souvent peu visibles, mais à fort potentiel.

En rejoignant la communauté Rise Africa 50, les lauréats bénéficieront d’une visibilité panafricaine et internationale, d’un accès privilégié à des réseaux d’affaires et de financement, de mentorat et de partenariats, ainsi que d’un accompagnement stratégique via les initiatives du TABC et de ses partenaires.

Les prix seront décernés chaque année en marge de la conférence internationale Financing Investment and Trade in Africa (Fita2026) qui se tiendra du 28 et 29 avril 2026  à Tunis.

Il s’agit de mettre en lumière les jeunes porteurs d’impact, leur offrir une visibilité stratégique, renforcer leur influence dans les écosystèmes économiques régionaux, et constituer une génération d’acteurs du changement à l’échelle africaine.

L’objectif final étant de constituer une communauté panafricaine de jeunes décideurs économiques, capables d’influencer durablement les trajectoires de développement du continent, à travers l’innovation, la durabilité et l’inclusion.

I. B.

L’article Rise Africa 50 distinguera les entrepreneurs leaders africains est apparu en premier sur Kapitalis.

Entre Pékin et Washington : l’impossible indépendance financière des pays du Sud

Derrière les discours sur la souveraineté économique africaine, une réalité demeure : les pays en développement restent prisonniers d’un système financier international qu’ils contestent sans parvenir à s’en affranchir. Entre l’hyperdépendance au FMI, l’influence grandissante de la Chine et les failles internes des États, l’indépendance financière des pays du sud ressemble davantage à un slogan qu’à un projet structuré.

 Le paradoxe est dans l’attitude des pays du Sud vis-à-vis du FMI et de la Banque mondiale, les deux institutions financières dénommées « institutions de Bretton Woods ». En effet, depuis pratiquement 30-40 ans, les pays du Sud dénoncent inlassablement l’ingérence des institutions de Bretton Woods. Pourtant, dès que les marchés s’effondrent, les mêmes capitales africaines frappent à la porte du FMI, qui reste le seul acteur capable de mobiliser des liquidités en urgence.

Les “alternatives” brandies à longueur de discours — prêts chinois, Banque des BRICS, financements Sud-Sud — restent lentes, conditionnées ou limitées. Aucun acteur n’a secouru le Ghana, le Pakistan ou l’Argentine lorsqu’ils étaient au bord du gouffre. Le mythe de l’indépendance financière se heurte au réel.

FMI : stabilisateur financier ou machine de contrôle politique ?

Derrière le mécanisme technique des Droits de tirage spéciaux, le FMI conserve une arme redoutable : sa capacité à imposer des réformes en échange de ses prêts. Privatisations, coupes budgétaires, gel des salaires, retrait de l’État : autant de recettes déjà appliquées dans les années 1980-1990 et qui ont laissé des cicatrices profondes en Afrique de l’Ouest, par exemple.

Le Sénégal en est un exemple brûlant. Quarante ans après les ajustements structurels, le pays se retrouve encore pris dans des négociations interminables, bloquées par des « inexactitudes » sur la dette. Pour les autorités sénégalaises, l’ingérence du FMI frôle le chantage financier. Pour le FMI, Dakar maquille ses chiffres, comme le souligne BBC Afrique.

Entre les lignes, c’est une bataille de crédibilité et de souveraineté qui se joue.

Alors, l’Afrique peut-elle rompre avec les institutions financières internationales ? Des économistes tentent d’apporter quelques éléments de réponse.

Pour le Dr Seydou Bocoum, « l’Afrique n’a pas besoin du FMI. La BCEAO pourrait jouer le rôle de prêteur de dernier recours si elle assumait pleinement sa mission », rapporte BBC Afrique.

À l’inverse, l’éditorialiste Jean-Claude Kouadio n’est pas d’accord avec ce diagnostic. Il juge impossible une rupture entre plusieurs pays africains et les institutions de Bretton Woods. Parce que « les budgets africains reposent sur une base fiscale trop étroite pour financer les fonctions essentielles de l’État ».

En clair, derrière le débat technique, il existe une réalité crue : « L’autonomie financière exige une capacité de mobilisation fiscale et monétaire que la plupart des pays ne possèdent pas ».

La Chine, faux sauveur ou véritable alternative ?

Depuis une vingtaine d’années, certains pays africains – soit par nécessité, soit par naïveté – pensent avoir trouvé la solution miracle à leur manque de financement. Ainsi, les prêts chinois financent routes, stades, chemins de fer. En somme, toutes sortes d’infrastructures. Mais à y regarder de plus près, ils créent de nouvelles dépendances, parfois plus opaques que celles du FMI.

À cette différence près : en Asie comme en Afrique, Pékin n’annule pas, il renégocie, restructure… et accroît son influence.

Autrement dit, pour les pays du Sud, l’autonomie vis-à-vis du FMI peut se transformer en dépendance vis-à-vis de la Chine.

Quid de l’Afrique ?

Plus d’un analyste estime que la souveraineté financière africaine constitue « un mot d’ordre sans stratégie ». En effet, les appels à rompre avec le « consensus de Washington » se multiplient, mais peu de pays construisent une alternative crédible, en ce sens qu’il n’y a pas de réforme profonde des banques centrales; pas d’intégration financière régionale solide; ni de stratégie monétaire autonome.

In fine, sans transformation structurelle, la souveraineté reste et restera un slogan. Et la dépendance, elle, continue et continuera de se réinventer.

À bon entendeur, salut !

L’article Entre Pékin et Washington : l’impossible indépendance financière des pays du Sud est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Sfax : deux marins retrouvés morts après le naufrage d’un bateau à Sidi Mansour

Sfax : deux marins retrouvés morts après le naufrage d’un bateau à Sidi Mansour

Les unités de la protection civile de Sfax ont repêché, lundi, les corps de deux marins après le naufrage d’un bateau de pêche au large de Sidi Mansour, rapporte Radio Diwan FM. Les recherches se poursuivent activement pour retrouver un troisième marin toujours porté disparu, avec la mobilisation de plusieurs équipes conjointes relevant de l’armée, […]

The post Sfax : deux marins retrouvés morts après le naufrage d’un bateau à Sidi Mansour first appeared on Directinfo.

Associations féministes : «La voix de Chaima Issa est la voix de nous toutes»

Suite à l’«enlèvement» de la militante politique Chaima Issa, le samedi 28 septembre 2025, alors qu’elle participait à la marche organisée par les organisations féministes et à laquelle participaient des personnes de diverses orientations politiques, des associations et des voix féministes ont exprimé dans le communiqué de presse traduit de l’arabe et reproduit ci-dessous «leur ferme condamnation de ce grave incident, qui montre l’intimidation et la violence politique continues de l’État contre les femmes».

«Le fait de cibler Chaima Issa, de la condamner à vingt ans de prison pour son activisme politique et son opposition au régime en place, puis de l’enlever par des individus non identifiés en civil simplement pour avoir participé à une manifestation féministe pacifique, constitue une attaque flagrante contre la liberté d’expression et le droit des femmes à manifester et à s’organiser, ainsi qu’une tentative claire de faire taire les voix féministes et des défenseurs des droits humains dans le pays.

«Les personnalités et associations signataires tiennent les autorités responsables pleinement responsables de la sécurité de Chaima Issa, exigent la divulgation immédiate de son lieu de détention et des conditions de sa détention, et la garantie qu’elle se verra accorder tous ses droits légaux sans aucun délai.

«Les personnalités et associations signataires appellent également toutes les forces actives, les organisations de défense des droits humains et les mouvements féministes à s’unir et à faire face à cette dangereuse escalade contre les femmes, à résister à toutes les tentatives d’intimidation et d’exclusion, et à adopter tous les moyens de lutte pour protéger leur droit à s’exprimer et à participer à la sphère publique sans crainte ni menace.

«L’enlèvement d’une militante est une attaque contre toutes les femmes.

«La voix de Chaima… est notre voix.»

Communiqué.

L’article Associations féministes : «La voix de Chaima Issa est la voix de nous toutes» est apparu en premier sur Kapitalis.

CNAM : poursuite de la prise en charge des prestations médicales avec les médecins conventionnés

CNAM : poursuite de la prise en charge des prestations médicales avec les médecins conventionnés

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a annoncé, vendredi dans un communiqué, qu’elle poursuivra la prise en charge des prestations de santé prescrites par les médecins conventionnés. La caisse précise qu’elle continue d’assurer le règlement des honoraires des praticiens conformément aux procédures en vigueur, tout en maintenant un cycle de concertations avec le syndicat tunisien des médecins du […]

The post CNAM : poursuite de la prise en charge des prestations médicales avec les médecins conventionnés first appeared on Directinfo.

Tunisie | Kaïs Saïed tance les députés européens, «donneurs de leçons» 

En réponse à la résolution du Parlement européen dénonçant «la détérioration de l’État de droit et la situation des droits humains en Tunisie, en particulier le cas de Sonia Dahmani», le président de la république Kaïs Saïed a rappelé que «la Tunisie est un Etat indépendant et souverain» et réitéré son «rejet catégorique de toute forme d’ingérence dans ses affaires intérieures.» Vidéo.

Recevant le ministre des affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, hier, jeudi 27 novembre 2025, au palais de Carthage, quelques heures après l’annonce de la résolution européenne, le chef de l’Etat s’est insurgé contre «ceux qui s’évertuent à faire remonter le temps et affichent encore une posture hautaine et colonialiste envers notre pays». «Leurs manœuvres et leurs agendas suspects sont voués à l’échec cinglant», a-t-il lancé, ajoutant qu’«ils se trompent d’adresse».

Kaïs Saïed a fait aussi savoir que «la Tunisie restera à jamais libre et indépendante malgré les complots qui se trament et contrevérités fusant de tous bords.» 

Tout en assurant qu’«aujourd’hui c’est l’heure de vérité», le président Saïed a fustigé la rhétorique colonialiste des donneurs de leçons qui s’arrogent le droit de «classer les pays en bons et mauvais élèves.»

Le président de la République n’a pas manqué, par ailleurs, de dénoncer, une nouvelle fois, certaines parties à la solde de l’étranger qui n’ont de cesse de recevoir de sommes colossales d’argent dans le faux espoir de devenir les véritables décideurs, faisant ici allusion à certains opposants politiques et acteurs de la société civile qu’il accuse de comploter contre le régime qu’il a mis en place au lendemain de la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2025.    

«Qu’ils se réveillent de leurs illusions», a lancé le chef de l’Etat, soulignant que la Tunisie «n’est ni une ferme ni un verger, ni une terre sans maître».

Poursuivant son attaque contre les puissances coloniales qui s’acharnent à diviser les peuples en «civilisés» et «barbares», SaÏed a ajouté que ces peuples sont résolus aujourd’hui à défendre leur indépendance.

Tout en rappelant, par la même occasion, «la vive protestation» qu’il a exprimée il y a deux jours en recevant l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, le chef de l’Etat a chargé le ministre des Affaires étrangères d’en transmettre une autre à «la représentante d’un État étranger» accréditée en Tunisie qu’il n’a pas désignée nommément.

Une protestation ferme et vigoureuse, a-t-il poursuivi, sera également adressée à ceux qui n’ont pas respecté les règles diplomatiques, la souveraineté de notre peuple et qui ont bafoué les règles élémentaires régissant les relations entre États.

Tout en soulignant que ces pratiques sont inacceptables, le président de la République a fait porter à leurs auteurs la pleine et entière responsabilité de leurs agissements.

«Nous sommes souverains. Nous n’hésiterons jamais à exprimer haut et fort nos positions», a fait savoir le président Saïed, rappelant que «la souveraineté nationale n’est pas négociable.»  

Evoquant la réunion du Parlement européen tenue, jeudi, Saïed y a vu «une tentative d’ingérence manifeste dans les affaires intérieures de la Tunisie», en soulignant que les Européens «ont beaucoup à apprendre de notre pays en matière de droits et de libertés.» 

«Quiconque ose défier notre pays aura une réponse qui lui sied», a conclu le président Saïed sur un ton de défi.  

I. B. (avec Tap)

L’article Tunisie | Kaïs Saïed tance les députés européens, «donneurs de leçons»  est apparu en premier sur Kapitalis.

Le Parlement européen dénonce la détérioration de l’état des droits en Tunisie

Jeudi 27 novembre 2025, le Parlement Européen (PE) a adopté plusieurs résolutions sur la détérioration de l’état des droits humains en Tanzanie, en Iran et en Tunisie. S’agissant de la Tunisie ; les députés européens ont dénoncé la détérioration de l’État de droit et la situation des droits humains en Tunisie, en particulier le cas de Sonia Dahmani, l’avocate et chroniqueuse qui sera libérée au cours de la même journée. Nous reproduisons ci-dessous la partie relative à la Tunisie dans le communiqué du PE.

«Les députés sont profondément préoccupés par la détérioration de l’État de droit et des libertés fondamentales en Tunisie, en particulier le cas de l’avocate et journaliste Sonia Dahmani.

Le Parlement condamne sa détention arbitraire, le harcèlement judiciaire dont elle fait l’objet et sa condamnation, ainsi que les conditions dans lesquelles elle est détenue. Ils demandent sa libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que de toutes les autres personnes détenues pour les mêmes infractions. Ils exhortent les autorités tunisiennes à abandonner toutes les charges retenues contre Sonia Dahmani et sa sœur et à s’abstenir de harceler leur famille.

Les autorités tunisiennes doivent sauvegarder et protéger la liberté de réunion et d’expression ainsi que l’indépendance du pouvoir judiciaire consacrée par la Constitution tunisienne, affirment les députés. Elles devraient abroger le décret-loi 54, qui est devenu un outil d’ingérence dans les libertés fondamentales, et honorer leurs obligations au titre du droit international relatif aux droits humains et de l’accord d’association UE-Tunisie.

Le Parlement souhaite que la Commission réponde aux pressions économiques exercées par le gouvernement tunisien sur les défenseurs des droits humains et la société civile et insiste pour que les institutions de l’Union continuent de faire part de leurs préoccupations quant à la détérioration de la situation des droits humains en Tunisie et poursuivent leurs efforts diplomatiques coordonnés pour obtenir la libération des détenus politiques.

La résolution a été adoptée par 464 voix pour, 58 voix contre et 75 abstentions.»

L’article Le Parlement européen dénonce la détérioration de l’état des droits en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Suspension de la grève des jeunes médecins | Communiqué de l’OTJM

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a annoncé ce soir la suspension du mouvement de protestation prévu pour le 8 décembre, et ce, suite à une session de négociations jugée constructive avec le ministère de la Santé.

Une réunion officielle s’est tenue ce mercredi 26 novembre 2025, regroupant le ministre de la Santé, des responsables ministériels, ainsi que les doyens des facultés de médecine et la doyenne des médecins, en vue de discuter de la mise en œuvre des clauses de l’accord du 3 juillet 2025.

Suite à cette rencontre, l’OTJM a évoqué des avancées, citant notamment le paiement des heures d’astreinte (continuité) et en affirmant que le ministère s’est engagé à réviser les décrets réglementant ces paiements dans un délai de deux mois maximum.

La même source a également ajouté que la liste officielle des maladies permettant l’exonération de l’année de service civil a été officiellement publiée le 17 novembre 2025 et qu’un accord a été trouvé pour organiser une réunion cette semaine avec les responsables du ministère.

Le ministère de la Santé s’est par ailleurs engagé à augmenter l’indemnité mensuelle des médecins résidents et internes à partir de janvier 2026, indique la même source, en ajoutant que cette augmentation s’ajoutera aux mesures d’ajustement salarial de la Fonction Publique dont bénéficieront les jeunes médecins, au même titre que les autres fonctionnaires.

Une prochaine réunion sera fixée pour détailler les modalités de cette augmentation spécifique et à l’issue de la session de négociation les jeunes médecins ont voté à la majorité absolue la suspension du mouvement de protestation prévu à partir du 8 décembre prochain, lit-on encore dans le communiqué de l’OTJM, qui a cependant tenu à souligner que la vigilance est de mise.

« Le Bureau National de l’organisation continuera de siéger et d’assurer le suivi rigoureux de l’exécution de tous les engagements pris lors de cet accord…. Vive les luttes des jeunes médecins. » a conclu le communiqué.

Y. N.

L’article Suspension de la grève des jeunes médecins | Communiqué de l’OTJM est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : Les jeunes médecins gèlent leur mouvement après un accord avec la Santé

Les jeunes médecins ont annoncé ce mercredi la suspension de toutes leurs actions de protestation, y compris la grève prévue le 8 décembre. La décision intervient après une séance de conciliation tenue au ministère de la Santé, en présence des représentants institutionnels du secteur.

L’accord porte sur les principaux points de discorde ayant alimenté la contestation des médecins résidents.

Déroulé de l’accord et avancées obtenues

Au terme de la réunion présidée par le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et réunissant la présidence du Conseil de l’Ordre, les doyens des quatre facultés de médecine et une délégation de négociation de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, plusieurs engagements concrets ont été actés.

Le dossier du service civil a constitué la principale avancée. Une liste comprenant 53 maladies donnant droit à une exemption a été arrêtée, mettant fin à un long désaccord. Par ailleurs, 17 situations d’urgence permettant le rapprochement du lieu d’affectation au domicile ont été définies, tandis que les critères sociaux encadrant ce rapprochement seront finalisés avant la fin de la semaine.

Concernant les gardes et astreintes, des progrès ont été enregistrés dans le règlement des arriérés dus aux personnels de santé dans les hôpitaux publics. Le ministère a également mis en place une application dédiée permettant de signaler les retards de paiement, avec un délai plafond fixé à deux mois pour le traitement des réclamations.

Réactions et perspectives salariales

Sur le plan salarial, l’Organisation a obtenu la reconnaissance d’une augmentation spécifique destinée aux médecins résidents, distincte des mécanismes de revalorisation prévus dans le projet de loi de finances 2026 pour la fonction publique. Une nouvelle séance de négociation est programmée à la mi-décembre avec la présidence du gouvernement et le ministère des Finances afin de fixer le montant définitif de cette hausse.

L’Organisation propose une augmentation d’environ 400 dinars par mois, avec une entrée en vigueur prévue au 1er janvier 2026. Cette perspective a contribué au climat d’apaisement ayant permis la suspension du mouvement.

Ces derniers mois, les jeunes médecins avaient multiplié les actions protestataires en raison de tensions liées aux affectations obligatoires, aux conditions de travail dans les hôpitaux publics, au non-paiement régulier des gardes et à la stagnation salariale. Le secteur souffre par ailleurs d’une fuite croissante vers l’étranger et d’un déficit structurel de ressources humaines.

Lire aussi

L’article Tunisie : Les jeunes médecins gèlent leur mouvement après un accord avec la Santé est apparu en premier sur webdo.

Le poids des milliardaires écrase la politique américaine

À une époque marquée par de profonds clivages politiques et idéologiques et par une immense concentration des richesses entre les mains d’une infime minorité de fortunés, les milliardaires américains dépensent des sommes astronomiques en politique, témoignant ainsi de leur influence politique sur la marche du pays et du monde.

Imed Bahri

Dans une analyse conjointe de Beth Reinhard, Naftali Bendavid, Clara Ince Morse et Aaron Shaffer, le Washington Post est revenu sur cette tendance de fond qui suscite une véritable crainte de bousculer d’une démocratie vers une oligarchie des plus nantis qui a la haute main sur la politique et la chose publique en général.  

Le journal américain cite l’exemple de John Catsimatidis, magnat de l’immobilier et du pétrole, qui a fait un don de 2,4 millions de dollars en 2024 pour soutenir le président Donald Trump et les Républicains, soit près du double de ses dons de 2016. M. Catsimatidis explique ressentir un besoin croissant d’influer sur le cours de la politique américaine, face au fossé grandissant entre les deux partis.

«Quand on est milliardaire, on veut le rester», ajoute M. Catsimatidis dont la fortune est estimée à 4,5 milliards de dollars. Il précise qu’il ne n’agit pas seulement par souci pour sa richesse personnelle mais aussi par souci de l’Amérique et du sauvegarde de son mode de vie. 

Le journal affirme que les dons des 100 Américains les plus riches aux élections fédérales ont été multipliés par 140 depuis 2000, atteignant environ 7,5% des dépenses totales de campagne en 2024, contre seulement 0,25% en 2000.

Une minorité aux commandes

Le WP estime que cela reflète l’influence considérable des plus fortunés sur l’élaboration des politiques et le choix des candidats, un fait qui inquiète autant les politologues que le public.

L’analyse révèle aussi que les dernières décennies ont été marquées par des changements politiques, juridiques et économiques qui ont renforcé le pouvoir des plus riches. Parmi ces changements figurent les révolutions technologiques, les réformes fiscales et les décisions de justice qui ont levé les restrictions sur le financement des campagnes, autorisant ainsi des contributions quasi illimitées.

De ce fait, les politiciens américains sont devenus plus dépendants de la générosité des milliardaires, ce qui confère à une minorité d’à peine 0,5% des Américains une influence exceptionnelle sur le succès des politiques et des politiciens, à un moment où les politologues et les observateurs soulignent que les gros financements augmentent les coûts des campagnes et sapent la confiance du public dans la démocratie américaine.

Le journal américain précise que l’influence des plus fortunés ne dépend pas uniquement des dons. Certains se sont même lancés directement en politique. Une enquête du journal a révélé que 44 des 902 milliardaires américains figurant sur la liste Forbes 2025, ou leurs conjoints, ont été élus ou nommés à des postes gouvernementaux au cours de la dernière décennie, allant de postes ministériels de haut rang à des rôles consultatifs moins importants.

Le WP rapporte que la fortune cumulée de ces milliardaires dépasse 6 700 milliards de dollars, contre 2 600 milliards il y a dix ans. La plupart d’entre eux ont soutenu politiquement le Parti républicain de Trump, plus de 80 % des contributions des 100 Américains les plus riches en 2024 ayant été versées à ce parti.

Certaines grandes entreprises technologiques ont apporté leur soutien aux Républicains après des désaccords avec l’administration de l’ancien président Joe Biden, Trump ayant défendu des politiques telles que des réductions d’impôts et la déréglementation qui profitent aux plus riches.

En effet, des magnats de la tech comme Elon Musk et Peter Thiel ont trouvé chez les Républicains des partenaires plus en phase avec leurs intérêts économiques. Musk a dépensé 294 millions de dollars en 2024 pour contribuer à l’élection de Trump et d’autres Républicains, tandis que d’autres ont versé 509 millions de dollars supplémentaires aux Républicains, contre environ 186 millions aux Démocrates.

Thomas Peterffy, fondateur d’une société de courtage en ligne dont la fortune s’élève à 57,3 milliards de dollars, a déclaré : «L’aile gauche du Parti démocrate est un parti socialiste. Les plus riches sont des hommes d’affaires et ils se rallient à Trump car ils comprennent à quel point il est bénéfique pour une économie florissante». Pour sa part, M. Catsimatidis, un ancien Démocrate, a déclaré ne plus faire confiance à la capacité des Démocrates à gérer l’immigration clandestine, la criminalité et l’économie.

Le soutien ne garantit pas la victoire

Malgré sa grande influence, l’argent ne garantit pas toujours le succès aux élections, comme l’ont démontré les défaites de certains candidats financés par des milliardaires. Par exemple, l’entrepreneur milliardaire Peter Thiel a aidé son ami et ancien employé, Black Masters, lors des primaires républicaines de 2022 en Arizona avec 15 millions de dollars, et sa défaite face au démocrate Mark Kelly a montré que le soutien des milliardaires ne garantit pas toujours le succès.

Plusieurs milliardaires, dont Catsimatidis, se sont alliés pour tenter d’empêcher la candidature de Zahran Mamdani à la mairie de New York, prévenant que son élection serait un désastre économique. Mais le candidat a triomphé, considérant son opposition à leur égard comme un honneur. Dans un discours de victoire vibrant, il a déclaré: «Nous pouvons répondre à l’oligarchie et à la tyrannie par la force qu’elles craignent et non par l’apaisement qu’elles recherchent»

L’ancienne membre du Congrès, Cherry Bustos, a affirmé que l’argent, ou la capacité à en collecter, est un facteur déterminant dans le choix d’un candidat. «Lorsqu’on choisit un candidat, on regarde sa capacité à lever des fonds et qui possède des relations permettant d’obtenir d’importants dons», a-t-elle expliqué. 

Cependant, le pouvoir politique des riches n’est pas absolu mais ils peuvent néanmoins faire grimper les coûts des campagnes et accroître la dépendance des politiciens à leur égard, ce qui, selon l’analyse du WP, mine la confiance du public dans la démocratie.

Alors que certains politiciens libéraux tentent de contrer l’influence grandissante des plus riches, invoquant des valeurs religieuses et la justice sociale, ils acceptent simultanément des dons de milliardaires s’ils soutiennent des causes d’intérêt public, ce qui illustre la difficulté de s’opposer à l’influence des milliardaires. 

L’article Le poids des milliardaires écrase la politique américaine est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : 200 à 250 médecins quittent l’hôpital public chaque année

Le ministère de la Santé engage une nouvelle phase de transformation numérique visant à réduire les inégalités d’accès aux soins. Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a confirmé que les autorités misent désormais sur l’intégration accélérée de la technologie et de l’intelligence artificielle pour renforcer la qualité des services et offrir aux citoyens, notamment dans les zones intérieures, des prestations médicales avancées disponibles en continu.

Selon lui, le développement de la télé-radiologie et l’ouverture des services de scanner 24h/24 constituent un tournant majeur pour les hôpitaux régionaux souvent confrontés au manque de spécialistes. L’objectif est clair : permettre aux patients de bénéficier d’un diagnostic rapide, fiable et disponible à distance, même en dehors des horaires habituels.

Parallèlement, la généralisation de la télémédecine doit faciliter l’accès à des spécialités rares comme la pédopsychiatrie, la dermatologie, les maladies métaboliques ou encore la rhumatologie. Un changement qui devrait réduire les déplacements coûteux et améliorer la prise en charge dans les gouvernorats éloignés des grands pôles hospitaliers.

Ces réformes s’inscrivent dans la vision du chef de l’État visant à bâtir un système de santé plus équitable et plus performant, fondé sur l’usage des technologies émergentes. Le ministre rappelle que les hôpitaux tunisiens ont déjà entamé l’adoption de la chirurgie robotique et que l’intelligence artificielle est désormais utilisée dans plusieurs processus de diagnostic, renforçant la confiance des patients dans la qualité des soins.

Sur le plan des ressources humaines, le ministre a souligné que le secteur public accueille chaque année entre 900 et 1000 nouveaux médecins. Toutefois, les départs annuels – liés au départ à la retraite ou à la migration – atteignent 200 à 250 praticiens, un écart qui impose, selon lui, de nouvelles politiques de fidélisation. Les priorités portent notamment sur l’amélioration du cadre de travail, le renforcement du plateau technique, l’accès à des équipements modernes et la mise en place d’une formation continue adaptée aux évolutions technologiques.

Avec ces mesures, le ministère espère non seulement moderniser les infrastructures mais aussi préserver les compétences médicales face à un contexte mondial très concurrentiel.

Lire aussi : Tunisie – Crise sanitaire : Entre fuite des médecins et colère syndicale

L’article Tunisie : 200 à 250 médecins quittent l’hôpital public chaque année est apparu en premier sur webdo.

Jeunes médecins : La grève maintenue après l’échec des négociations

Les négociations tenues mardi entre l’Organisation tunisienne des jeunes médecins et le ministère de la Santé n’ont débouché sur aucun compromis, malgré la présence de représentants de la présidence du gouvernement, du ministère des Finances et de l’Ordre des médecins. À l’issue de la réunion, le président de l’organisation, Wajih Dhekkar, a annoncé le maintien de la grève générale prévue ce mercredi ainsi qu’une mobilisation devant le siège du Parlement, au moment où les députés examinent le projet de budget 2026 du ministère de la Santé.

Cette escalade intervient dans un climat de tension persistant entre les jeunes médecins et la tutelle, accusée d’adopter une politique de « procrastination et d’ignorance » concernant leurs revendications. Au cœur du conflit, l’accord conclu le 3 juillet 2025, dont plusieurs engagements peinent toujours à être appliqués. Les jeunes praticiens dénoncent notamment le non-versement des indemnités liées aux gardes hospitalières, parfois impayées depuis près de cinq ans dans certains services, ainsi que le retard de la révision du texte réglementant ces gardes.

L’accord prévoyait aussi la publication des critères d’exemption, de report ou de maintien du même lieu d’affectation pour la service civil. Or, aucune circulaire n’a été émise à ce jour, alors que son entrée en vigueur devait accompagner la session de recrutement de septembre 2025. À cela s’ajoute la demande d’accélérer la publication du décret relevant le salaire mensuel des jeunes médecins à partir de janvier 2026.

Selon Wajih Dhekkar, le ministère serait revenu sur plusieurs engagements, renonçant à publier les critères d’exemption du service civil et à acter la hausse salariale, pour ne retenir que les augmentations générales prévues dans le budget 2026. La question des arriérés de gardes reste, elle aussi, sans solution.

La grève de mercredi concernera l’ensemble des étudiants en médecine, internes et résidents dans toutes les facultés et structures hospitalières du pays. Seuls les services d’urgence assureront un fonctionnement normal.

Lire aussi

L’article Jeunes médecins : La grève maintenue après l’échec des négociations est apparu en premier sur webdo.

Tunisie – Santé : L’exercice partiel pour les médecins de l’étranger sur la table

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a rencontré jeudi soir un groupe de médecins, chercheurs et étudiants tunisiens installés dans le sud de la France, lors d’une réunion organisée à la résidence tunisienne à Marseille.

Selon un communiqué du ministère, plusieurs propositions ont été discutées, dont la plus importante concerne la facilitation de la reconnaissance des diplômes obtenus à l’étranger.

Le ministre a également évoqué la possibilité d’autoriser les compétences tunisiennes résidant à l’étranger à exercer partiellement en Tunisie, au sein des établissements publics de santé. Une mesure qui permettrait, selon ses interlocuteurs, de renforcer les équipes médicales, d’enrichir l’expertise locale et de mettre à profit le savoir-faire acquis à l’international.

Initiatives solidaires

Cette rencontre s’est tenue en marge de la participation du ministre au Forum de Marseille sur l’intelligence artificielle. Elle a aussi permis d’aborder les moyens de soutenir les initiatives solidaires dans les domaines de la formation et de la recherche, ainsi que le projet de création d’une plateforme électronique destinée à recenser les compétences médicales tunisiennes à l’étranger et à les connecter avec les institutions de santé en Tunisie.

Dr Ferjani a présenté, à cette occasion, un aperçu des grandes lignes de la réforme du système de santé tunisien, axée sur l’équité, le rapprochement des services médicaux du citoyen et l’amélioration de leur qualité. Il a insisté sur le rôle stratégique que peuvent jouer les compétences tunisiennes à l’étranger pour appuyer cette transformation et contribuer au renforcement du secteur.

Lire aussi : Tunisie : Vers une révolution numérique de la santé publique

L’article Tunisie – Santé : L’exercice partiel pour les médecins de l’étranger sur la table est apparu en premier sur webdo.

Les jeunes médecins en grève le 19 novembre : Bras de fer avec le ministère de la Santé

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a annoncé une grève générale nationale pour le 19 novembre, dénonçant le « laxisme et le mépris » du ministère de la Santé face à leurs revendications restées sans suite. Ce mouvement, décidé à l’issue d’assemblées générales dans les facultés de médecine, marque une nouvelle escalade dans un conflit social qui couve depuis plusieurs mois.

Un mouvement de protestation coordonné dans tout le pays

La grève concernera toutes les facultés de médecine et les structures sanitaires et universitaires du pays. Selon le communiqué de l’organisation, les services d’urgences resteront ouverts, mais les autres services fonctionneront au ralenti, se limitant aux gardes essentielles.

En parallèle, les jeunes praticiens prévoient une manifestation devant l’Assemblée des représentants du peuple, le jour même de la séance plénière consacrée au budget du ministère de la Santé, afin de faire entendre leurs revendications au cœur du débat parlementaire.

Un accord toujours pas respecté depuis juillet

Le mouvement s’inscrit dans la contestation du non-respect de l’accord signé le 3 juillet 2025 entre le ministère de la Santé, l’Ordre des médecins et les représentants des jeunes praticiens.

Cet accord, présenté à l’époque comme un « compromis historique », prévoyait notamment le versement des indemnités de garde avant la fin du mois d’août 2025 ; la mise en œuvre en septembre des mesures d’exemption, de report ou de maintien du lieu d’affectation dans le cadre du service civil ; et la publication d’un décret revalorisant le salaire mensuel à partir du 1ᵉʳ janvier 2026.

Aucune de ces promesses n’a, selon l’OTJM, été respectée à ce jour. Les jeunes médecins dénoncent un blocage administratif persistant et accusent le ministère de la Santé de ne pas tenir ses engagements, malgré plusieurs relances et réunions techniques.

Une colère qui enfle dans les hôpitaux

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins met en garde contre « les perturbations inévitables » dans les hôpitaux publics et tient le ministère de la Santé et l’Ordre des médecins pour responsables des tensions grandissantes.

Elle affirme rester ouverte à un dialogue sérieux et efficace, mais prévient qu’elle poursuivra ses actions « jusqu’à l’application intégrale de l’accord et la restauration de la confiance dans la réforme du système de santé publique ».

Cette grève du 19 novembre s’annonce comme un test de rapport de force entre le corps médical en formation et les autorités, à un moment où le système de santé tunisien souffre déjà d’un manque criant de personnel et de moyens.

Lire aussi

L’article Les jeunes médecins en grève le 19 novembre : Bras de fer avec le ministère de la Santé est apparu en premier sur webdo.

Publicité sur les réseaux : L’Ordre des médecins sanctionne plusieurs praticiens

Le Conseil national de l’Ordre des médecins a annoncé avoir engagé des mesures disciplinaires contre plusieurs praticiens pour avoir diffusé des contenus à caractère publicitaire sur les réseaux sociaux, en infraction avec le Code de déontologie médicale. L’institution met en garde contre une dérive croissante du marketing médical en ligne.

Une multiplication de publications promotionnelles sur Internet

Dans un communiqué publié ce mercredi, l’Ordre s’est dit « profondément préoccupé » par la prolifération de contenus promotionnels émanant de médecins sur les plateformes numériques. Il rappelle que toute publicité médicale, directe ou indirecte, demeure strictement interdite par la réglementation tunisienne.

Les infractions constatées concernent des publications sponsorisées, des vidéos promotionnelles, des témoignages de patients ou encore des collaborations avec des influenceurs, autant de pratiques jugées contraires à l’éthique professionnelle.

Rappel à l’ordre et sanctions disciplinaires

L’Ordre des médecins a exhorté l’ensemble des praticiens à retirer immédiatement tout contenu publicitaire diffusé en ligne et à se conformer à la Charte d’éthique professionnelle relative à l’usage du web et des médias numériques.

Plusieurs procédures disciplinaires sont déjà en cours, selon le communiqué. Les médecins reconnus coupables d’infractions répétées ou graves risquent des sanctions allant jusqu’à la radiation du tableau de l’Ordre.

L’institution insiste sur la nécessité de préserver la dignité du corps médical et la confiance du public. Elle affirme son engagement à faire respecter les principes fondamentaux de la déontologie, rappelant que la médecine ne saurait être assimilée à une activité commerciale.

L’Ordre conclut en réaffirmant sa mission : garantir le respect de l’éthique médicale, protéger les patients et maintenir l’intégrité de la profession dans un environnement numérique en pleine expansion.

Lire aussi

L’article Publicité sur les réseaux : L’Ordre des médecins sanctionne plusieurs praticiens est apparu en premier sur webdo.

❌