Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Transition durable : le Cepex arme 40 entreprises pour changer d’échelle

Plus d’une quarantaine d’entreprises tunisiennes opérant dans l’agroalimentaire ont participé à un séminaire sur «Les nouvelles exigences de transition vers des modèles durables et leurs impacts sur la performance de l’export de produits agroalimentaires» organisé vendredi 5 décembre par le Centre de promotion des exportations (Cepex).

Cette journée s’inscrit dans une logique d’Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies et d’évolution dans le cadre de la double transition; à savoir écologique et digitale, qui imposent aux entreprises tunisiennes de se positionner sur de nouveaux marchés et d’être en adéquation avec les nouvelles exigences, a affirmé Mourad Ben Hassine, PDG du Cepex.

Ces exigences, a-t-il rappelé, s’imposent notamment sur des secteurs clés pour la Tunisie, notamment l’huile d’olive et les dattes, d’où la nécessité de répondre présent et d’adapter leurs stratégies aux nouvelles exigences pour surmonter les barrières techniques.

De son côté, Najoua Riri, directrice au Cepex, a souligné que ce séminaire vise à informer et outiller les exportateurs pour se positionner à l’international en termes de durabilité afin de favoriser l’équilibre entre l’économie et la durabilité.

Il se veut une occasion pour présenter certaines réglementations et bonnes pratiques liées à la durabilité dans l’agroalimentaire, un secteur phare pour les exportations tunisiennes, a-t-elle précisé.

Pour la consultante en environnement et changement climatique, Amel Jrad, les entreprises tunisiennes disposant de relations avec le marché européen doivent respecter les normes et les règles européennes, d’autant plus que l’espace économique mondial a montré ses limites en termes de résilience. Et d’ajouter que la transition écologique permettra de transformer les sociétés non durables en des sociétés plus durables.

Elle a rappelé, dans ce cadre, que l’élaboration de la Stratégie nationale de transition Ecologique (SNTE) à l’horizon 2035, qui est déclinée en plusieurs stratégies, démontre que le pays est en marche vers une transition écologique.

Cette stratégie, a-t-elle ajouté, devrait être adoptée et appliquée par l’ensemble des acteurs nationaux, dont les ministères et les administrations, dans l’ensemble de leurs projets et plans de financement et non seulement par le ministère de l’Environnement afin de favoriser sa concrétisation.

 Jrad a souligné, par ailleurs, que la stratégie fait face à quelques difficultés, citant à titre d’exemple la création de la Haute instance de transition écologique qui n’a pas encore vu le jour, en dépit de son rôle primordial en matière de suivi et d’évaluation de la réalisation des objectifs.

Elle a mis l’accent sur la disponibilité des mécanismes de financement pour intégrer la durabilité en faveur des industriels mais qui doivent être revus à travers la restructuration des fonds environnementaux.

Elle a souligné que la SNTE, qui offre un nouveau cadre de compréhension et d’action et une transformation systémique en termes de développement neutre en carbone, de résilience climatique et sociale, de transformation culturelle et sociétale et d’économie sobre en ressources, donnera à l’environnement sa place en tant que levier de développement.

De son côté, la représentante de l’APIA, Kaouthar Kouki, a souligné que son institution offre plusieurs avantages financiers spécifiques dans le cadre de la transition écologique, citant notamment la prime de développement durable qui peut atteindre jusqu’à 50% des composantes de l’investissement.

Cette prime cible les projets de traitement de la pollution de l’eau et de l’air générée par l’activité de l’entreprise et les projets d’adoption de technologies propres et non polluantes visant à réduire la pollution.

Elle est accordée pour financer l’agriculture biologique, les travaux de conservation des sols et des eaux, la plantation d’espèces adaptées au changement climatique et les équipements d’économie d’eau et d’énergie solaire.

Elle a fait savoir dans ce sens que les investissements durables (économie d’eau, énergie solaire pour les exploitations agricoles, agriculture biologique et plantations adaptées au changement climatique) ont crû de 125% (115 MDT) entre 2020 et 2024.

Avec TAP

L’article Transition durable : le Cepex arme 40 entreprises pour changer d’échelle est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Hôtellerie Tunisie : Partenariat FTH-ISETH Sidi Dhrif pour Renforcer l’Employabilité des Étudiants et la Formation

Une convention de partenariat a été signée entre la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) et l’Institut supérieur des études touristiques et hôtelières (ISETH) de Sidi Dhrif, visant à renforcer l’employabilité des étudiants et à rapprocher la formation des besoins du secteur hôtelier.

Cet accord a pour objectif principal de développer les opportunités de formation pratique et de stages au sein des entreprises hôtelières membres de la Fédération.

Ce partenariat prévoit notamment l’organisation de stages encadrés au sein des hôtels membres de la FTH, des interventions d’experts du secteur dans les cursus académiques, des événements communs ainsi qu’un accompagnement renforcé des étudiants vers l’emploi.

L’accord s’inscrit dans une démarche commune de rapprochement entre l’enseignement supérieur et les réalités du terrain, avec pour objectif de former des professionnels « compétents, engagés et prêts à faire rayonner l’hôtellerie tunisienne », indique jeudi la FTH sur sa page Facebook.

Cette initiative répond aux besoins croissants du secteur touristique en compétences qualifiées et vise à aligner les programmes de formation sur les exigences du marché du travail.

L’article Hôtellerie Tunisie : Partenariat FTH-ISETH Sidi Dhrif pour Renforcer l’Employabilité des Étudiants et la Formation est apparu en premier sur WMC.

Académie tunisienne de la propriété intellectuelle : un rôle stratégique dans le développement des startups et de l’entrepreneuriat

Au cours des trois dernières Années, l’Académie Nationale de la Propriété Intellectuelle, première du genre dans le monde arabe, a formé environ 1650 spécialistes dans ce domaine et a accrédité 52 formateurs.

Intervenant lors de la clôture du premier congrès régional des institutions de formation dans le domaine de la propriété intellectuelle, organisé par l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI) en partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), la ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie, Fatma Thabet Chiboub a rappelé que l’académie, depuis sa création en 2010, a formé 50 spécialistes en techniques de rédaction des brevets et 27 formateurs spécialisés dans le domaine du marketing et de la gestion des actifs de propriété intellectuelle.

Elle a mis l’accent également sur l’organisation de 13 sessions de formation en présentiel et cinq à distance, dont une consacrée à la relation entre l’intelligence artificielle et la propriété intellectuelle, a rapporté un communiqué du ministère de l’Industrie.

La ministre a rappelé également les efforts déployés par le gouvernement dans ce sens, citant à titre d’exemple l’adoption d’un cadre législatif approprié à savoir la loi n° 20 de l’année 2018 relative aux startups.

Cette loi, a-t-elle ajouté, a contribué au renforcement de l’entrepreneuriat et au développement des projets basés sur l’innovation et la nouvelle technologie.

Chiboub a mis l’accent sur le rôle stratégique des académies nationales spécialisées dans la propriété intellectuelle en termes de contribution à la réalisation des objectifs de développement individuel et sociétal à travers une éducation intégrée et développée pour renforcer les compétences et tirer profit des opportunités offertes par les droits de propriété intellectuelle liés aux brevets, aux marques commerciales et aux droits de propriété littéraire et artistique.

Elle a souligné dans ce cadre le développement enregistré au niveau du système éducatif grâce à l’utilisation des nouvelles technologies et à l’adoption de programmes d’interaction numérique.

Ont pris par au premier congrès régional, des institutions de formation dans le domaine de la propriété intellectuelle dans la région arabe, des représentants des académies de propriété intellectuelle dans plusieurs pays arabes dont l’Algérie, le Maroc, Oman, le Koweït, l’Arabie Saoudite, le Liban et l’Egypte.

Le congrès a permis entre autres l’organisation d’une session interactive sur l’innovation et la technologie dans le domaine de la formation en matière de propriété intellectuelle, ainsi qu’un atelier sur le développement de la coopération régionale entre les académies et les parties concernées.

L’objectif est de favoriser l’échange d’expertises, l’ouverture de nouvelles perspectives pour le développement des capacités de formation et le renforcement de l’innovation arabe.

 

L’article Académie tunisienne de la propriété intellectuelle : un rôle stratégique dans le développement des startups et de l’entrepreneuriat est apparu en premier sur WMC.

Transition écologique : appel à candidatures pour les jeunes diplômés avec des projets verts innovants

Cent jeunes diplômés demandeurs d’emploi, porteurs d’idées de projets verts innovants dans les domaines de l’agriculture durable, l’agroforesterie, l’économie bleue, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la gestion des déchets auront la possibilité de bénéficier d’un programme de formation organisé par le ministère de l’Environnement et le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis “CITET”, durant la période décembre 2025-février 2026.

A cet effet, un appel à candidature a été lancé, mercredi, par le ministère de l’Environnement et le CITET pour sélectionner les bénéficiaires, et ce dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de transition écologique. La date limite de dépôt des candidatures est fixée pour le 21 décembre 2025.

Les régions concernées sont Chott Meriem pour les projets relatifs à l’agriculture durable, Tabarka pour les projets d’agroforesterie, Zarzis pour les projets liés à l’économie bleue, Djerba pour les projets relatifs aux énergies renouvelables et Tunis pour la gestion de déchets.

Les programmes de formation comportent un tronc commun de 5 jours sur les concepts clés de l’économie verte, bleue et circulaire, le cadre institutionnel et réglementaire de l’environnement en Tunisie, l’idéation, le green Business et les techniques de pitch et le développement des soft skills, ainsi qu’une formation spécifique de 8 jours selon les modules choisis.

L’article Transition écologique : appel à candidatures pour les jeunes diplômés avec des projets verts innovants est apparu en premier sur WMC.

OneTech Holding engage la séparation de ses pôles Mécatronique et Câbles

OneTechOneTech Holding franchit une nouvelle étape de son plan stratégique avec la mise en œuvre du projet de séparation complète de ses pôles Mécatronique et Câbles. Actée lors du Conseil d’Administration du 22 août 2025, cette décision vise à renforcer la spécialisation des activités, accroître leur compétitivité et accélérer leur développement à l’international.

Trois institutions mandatées pour accompagner la transformation

Pour conduire cette transformation, le Groupe a mandaté trois institutions de référence : AMC Ernst & Young (EY) via sa ligne EY Parthenon, ainsi que les intermédiaires en bourse MAC SA et Tunisie Valeurs. Leur mission couvre l’étude et la finalisation des volets stratégiques, opérationnels, financiers, juridiques et sociaux de la scission.

Une opération inscrite dans le plan “Challenge 2028”

Cette démarche s’inscrit dans le plan “Challenge 2028”, qui fixe une trajectoire claire d’amélioration de la performance opérationnelle et d’expansion internationale. La séparation doit permettre un pilotage plus ciblé, une allocation des ressources optimisée et le développement de partenariats spécifiques à chaque pôle. Elle vise aussi à maximiser les synergies internes au sein des filiales.

Une transformation menée avec rigueur et transparence

« Cette scission marque un tournant stratégique pour OneTech. Elle donnera à nos pôles les moyens de renforcer leur compétitivité et de saisir de nouvelles opportunités de développement », souligne Hedi Sellami, Directeur Général de OneTech Holding. « Nous conduisons ce projet avec rigueur, méthode et transparence, au service de nos actionnaires comme de nos équipes. »

Prochaines étapes attendues début 2026

Les recommandations stratégiques seront soumises au Conseil d’Administration avant la fin du premier trimestre 2026. Le calendrier opérationnel sera communiqué à l’issue de cette séance.

OneTech Holding réaffirme sa volonté de mener cette transformation avec exigence, en s’appuyant sur l’expertise de ses partenaires pour consolider une trajectoire de croissance durable et ambitieuse.

À propos de OneTech – Créé en 1978, OneTech est un groupe international, spécialiste du câblage, de la mécatronique et des TIC, développe et commercialise des solutions pour les secteurs de l’automobile, de l’énergie, et de l’industrie.
OneTech Group, est coté sur la Bourse de Tunis (ISIN : TN0007530017 – Mnémo : OTH). Le Groupe a enregistré sur l’exercice 2024 un chiffre d’affaires de 1 050 millions de dinars, dont 85.6% à l’international.

L’article OneTech Holding engage la séparation de ses pôles Mécatronique et Câbles est apparu en premier sur WMC.

8 ans d’AI for Good: Bilel Jamoussi décrypte la transition mondiale de la société de l’information vers la société de l’intelligence

«Nous sommes plus que la génération de l’IA : nous sommes la génération déterminée à façonner une intelligence au service du bien».

Par cette déclaration, Dr Bilel Jamoussi a ouvert sa keynote lors de l’AI Forward Summit 2025, devant un public composé de responsables politiques, diplomates et experts internationaux. Son intervention, à la fois historique et prospective, a retracé le long voyage qui nous mène aujourd’hui vers la société de l’intelligence.

D’abord, il a rappelé les débuts de la société de l’information, née avec l’arrivée d’Internet. « La Tunisie a été le premier pays africain connecté en 1991 », dit-il avec fierté. Ensuite est venue l’Afrique du Sud, puis progressivement les autres pays du continent, jusqu’à l’Érythrée en 2000. En plus de cette prouesse technique, Dr Jamoussi souligne que cette période marquait « le début du flux mondial de l’information : d’abord le texte, puis l’audio, et enfin la vidéo ».

Cependant, rappelle-t-il, l’accessibilité demeure un enjeu crucial : « Aujourd’hui encore, 2,2 milliards de personnes dans le monde restent non connectées. » Ce constat montre que la transition vers un monde numérique plus équitable reste inachevée.

Ensuite, il a évoqué la création du Sommet Mondial de la Société de l’Information, initié par la Tunisie en 1998, devenu plus tard un événement officiel des Nations Unies. Ce processus a permis de mesurer, année après année, les progrès en connectivité, cybersécurité et gouvernance numérique.

Puis, Dr Jamoussi a expliqué comment l’UIT est entrée dans l’ère de l’intelligence. Dès 2017, l’organisation voit émerger une multitude de propositions liées à l’IA dans ses groupes d’étude. « L’IA est devenue un sujet mondial, porté par les États, le secteur privé et la recherche », affirme-t-il. En réponse, l’UIT crée l’AI for Good Global Summit, devenu la plateforme onusienne centrale pour discuter des normes, de la gouvernance et du développement des compétences.

Cependant, cette révolution technologique n’est pas sans risques. Parmi eux, les deepfakes, désormais classés parmi les menaces les plus sérieuses. « C’est un défi majeur : les deepfakes peuvent éduquer, mais aussi manipuler et nuire », prévient-il. C’est pourquoi l’UIT, avec l’ISO et l’IEC, a produit des rapports de référence sur les outils de vérification et les politiques de protection des contenus.

Pour illustrer le potentiel positif de l’IA, Dr Jamoussi a raconté plusieurs histoires marquantes.
D’abord, celle de Louis, atteint du locked-in syndrome, qui a pu « retrouver sa voix grâce à un modèle vocal personnalisé couplé à une interface cerveau–machine ».
Ensuite, celle d’une sportive paralysée depuis seize ans qui a remarché pour la première fois grâce à un exosquelette piloté par IA.
En plus, il a montré des robots capables de défier la gravité, des usines entièrement automatisées produisant 800 voitures par jour, et l’arrivée d’agents IA capables « d’agir en notre nom et de réaliser des transactions de manière autonome ».

Ensuite, il a replacé ces exemples dans un cadre plus large : celui du mouvement AI for Good, qui rassemble plus de 50 agences de l’ONU. Ses livrables sont multiples :
– une coalition mondiale pour développer les compétences,
– des défis pour les jeunes et les universités,
– un compendium complet sur la gouvernance de l’IA,
– et une base de données réunissant 700 standards mondiaux, traduits dans les six langues des Nations Unies.

Enfin, pour conclure, Dr Jamoussi a partagé un message clair, inspiré du Secrétaire général de l’UIT :
« L’intelligence artificielle ne doit pas nous diviser ; elle doit nous rapprocher. »

Et il a lancé un appel : « Retrouvez-nous du 7 au 10 juillet 2026 à Genève pour construire ensemble une société de l’intelligence inclusive, éthique et durable. »

L’article 8 ans d’AI for Good: Bilel Jamoussi décrypte la transition mondiale de la société de l’information vers la société de l’intelligence est apparu en premier sur Managers.

Réforme des organismes publics : Le gouvernement prépare une refonte des systèmes de protection des données et d’accès à l’information

La présidence du gouvernement a annoncé, dimanche, la réforme imminente de plusieurs organismes publics.

Objectif : Améliorer leur performance tout en consolidant les droits et libertés garantis par la Constitution tunisienne.

Répondant aux questions écrites du député Sabeur Masmoudi, le gouvernement a précisé que la loi n°63 de 2004 sur la protection des données personnelles est devenue “obsolète” face aux évolutions technologiques et législatives, notamment la présence d’un représentant de la Chambre des conseillers, une institution désormais dissoute.

La structure actuelle de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP) comprend un conseil élargi composé de 15 membres nommés pour trois ans et dont le mandat a expiré le 16 avril 2024.

La présidence tient à souligner que les organismes publics doivent protéger les données personnelles et la vie privée à travers des approches intégrées combinant législation, sensibilisation et contrôle.

La circulaire n°18 du 12 octobre 2022 recommande à ce propos la nomination d’un responsable de la protection des données dans chaque structure publique et l’impératif d’élaborer une cartographie détaillée des doléances et plaintes des citoyens.

Concernant le droit d’accès à l’information, toutes les administrations doivent faciliter l’accès des citoyens pour promouvoir la participation, la transparence et lutter contre la corruption, indique la présidence dans sa réponse publiée via le site web de l’ARP.

Revenant sur la situation du conseil de l’Instance nationale d’accès à l’information (INAI), la présidence du gouvernement tient à rappeler que cet organisme composé de neuf membres élus par le Parlement pour six ans exerce sa mission sans le président et son adjoint.

Cette situation, a expliqué la présidence du gouvernement, a empêché la tenue légale des réunions et a suspendu les versements des indemnités au personnel de l’INAI, conformément à la règle de « service rendu» prévu par l’article 41 du code de la comptabilité publique.

La présidence rappelle que le mode de désignation des membres de l’INAI par voie d’élection parlementaire diffère des autres autorités indépendantes, généralement nommées par le chef de l’État.

Face à cet imbroglio juridique, l’INAI appelle à la nécessité de réviser en urgence la législation pour garantir davantage de cohérence et d’efficacité en matière d’accès à l’information.

Elle a à ce propos insisté sur l’obligation qui incombe aux organismes publics de protéger les données personnelles et la vie privée en combinant développement législatif selon les standards internationaux, renforcement des acteurs concernés, sensibilisation, formation, contrôle et sanctions, dans le cadre de l’exercice des prérogatives constitutionnelles et des textes y afférents.

L’article Réforme des organismes publics : Le gouvernement prépare une refonte des systèmes de protection des données et d’accès à l’information est apparu en premier sur WMC.

Médenine : une convention tripartite pour former les jeunes aux métiers de l’artisanat

Une convention de partenariat tripartite a été signée, récemment, entre le commissariat de l’artisanat de Médenine, les bureaux d’emploi et des entreprises artisanales.

Le commissaire régional de l’artisanat, Slim Ghanja a indiqué que cette convention comprend plusieurs sessions de formation professionnelle destinés aux jeunes désirant exercer dans le domaine de l’artisanat.

Il a ajouté que les sessions de formation d’une durée de 6 mois concernent la broderie, la couture, la création en fibre végétale, le tissage manuel, la céramique, l’argenterie et la bijouterie.

Lors de la formation, chaque participant recevra une prime de 150 dinars et de 200 dinars pour les diplômés de l’enseignement supérieur, a fait savoir Ghanja.

Quelque 98 artisans avaient bénéficié de ce programme organisé dans 8 délégations de Médenine, selon la même source.

L’article Médenine : une convention tripartite pour former les jeunes aux métiers de l’artisanat est apparu en premier sur WMC.

Voici ce que le ministère de l’Emploi a fait en 2025… et ce qu’il prépare pour 2026

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a enregistré plusieurs avancées notables cette année sous la direction de Riadh Chaoued. Lors de la séance conjointe du Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des gouvernorats, le mercredi 26 novembre 2025, le ministre a présenté le bilan de la mission “emploi et formation professionnelle” dans le cadre du projet de budget de l’État pour 2026. Le taux de chômage au troisième trimestre de 2025 a été annoncé à 15,4 % contre 16 % pour la même période de 2024, traduisant une amélioration dans un contexte économique national qualifié de « reprise ».

Du côté de l’intégration entre l’offre et la demande de travail, le ministère met en avant trois axes politiques : l’activation du marché du travail pour rapprocher offre et demande ; le développement de la formation professionnelle pour répondre aux besoins des entreprises ; et l’appui aux entreprises communautaires et à l’entrepreneuriat comme leviers d’insertion économique et sociale.

En matière d’entreprises communautaires, une étape législative a été franchie : le décret-loi n° 3 de 2025 du 2 octobre a diagnostiqué la situation de ces structures et introduit de nouvelles mesures : simplification des modalités de création, participation et gestion, numérisation des démarches, création d’un registre spécifique et attribution d’avantages aux porteurs de projet. À la date du 15 novembre 2025, 236 entreprises de type communautaires avaient été créées dont 60 sont réellement en activité. Parmi ces entreprises, 77,12 % sont d’initiative locale (vs 22,88 % régionales).

Pour le volet financier, un mécanisme de financement dédié a été lancé au sein du Fonds national de l’emploi, avec la signature de six conventions avec des établissements bancaires publics et privés et la perspective de sept autres conventions à venir.

Concernant l’emploi direct, le nombre d’opérations de recrutement direct a progressé de 6,7 % entre janvier-octobre 2024 (13 206 emplois) et la même période en 2025 (14 097 emplois). Parallèlement, les programmes d’emploi, la formation complémentaire et le soutien à la création de projets ont été mobilisés : octroi de prêts sans intérêt aux populations fragiles, crédits à moyen/long terme pour les petites et moyennes entreprises, et crédits à taux zéro pour les porteurs de startup, notamment ceux titulaires d’un doctorat et en recherche d’emploi.

Sur la formation professionnelle, les chiffres communiqués montrent qu’en secteur public 52 000 stagiaires ont été enregistrés via l’agence tunisienne de formation professionnelle, tandis que dans le secteur privé agréé ce sont 23 000 personnes. Le nombre d’unités de formation et de stagiaires a progressé, avec une hausse d’environ 7 % des sites et de 16,1 % du total des stagiaires.

Pour l’année prochaine, le ministère entend intensifier ses efforts afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de la formation. Parmi les objectifs : renforcer la politique de l’emploi pour accroître l’employabilité des chercheurs d’emploi et saisir davantage les opportunités dans les entreprises et les secteurs économiques, et déployer la vision pour la formation professionnelle dans le cadre du plan de développement 2026-2030. Cette vision est formulée comme suit : « formation professionnelle et technique en intégration avec les composantes du système de préparation des ressources humaines », ce qui vise à valoriser le travail, encourager l’autonomie, et répondre précisément aux besoins du marché du travail.

L’article Voici ce que le ministère de l’Emploi a fait en 2025… et ce qu’il prépare pour 2026 est apparu en premier sur Managers.

Voici ce que le ministre des technologies de la communication a annoncé sur la digitalisation et les services publics en 2026

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a affirmé que le numérique n’est plus seulement un secteur technique mais qu’il constitue aujourd’hui un moteur essentiel de l’économie nationale et un outil central pour la gouvernance des structures publiques. Cette déclaration a été faite lors d’une session plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et gouvernorats, consacrée à la discussion du projet de loi de finances 2026 pour la mission « Technologies de communication ».

Sofiene Hemissi a détaillé les actions entreprises par le ministère, insistant sur le caractère transversal des technologies de l’information qui interviennent dans 152 projets de numérisation couvrant différents secteurs publics. Il a reconnu que la Tunisie avait accusé un certain retard dans la digitalisation en raison de projets annoncés mais non réalisés. Parmi les initiatives déjà concrétisées, il a cité l’orientation universitaire, le timbre fiscal pour les voyages et les services consulaires via la plateforme Econsulat. La généralisation de la plateforme d’interconnexion des administrations permet désormais aux citoyens de ne plus fournir des documents déjà détenus par l’État, couvrant plus de 80 services, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, de l’Enseignement supérieur, des Affaires sociales et de l’Emploi.

Modernisation des services publics et infrastructures numériques

Pour 2025, le ministère s’est concentré sur la relance de projets retardés, comme la carte d’identité et le passeport biométriques, ainsi que sur la modernisation des principaux systèmes d’information de l’administration : le dossier médical électronique et le système hospitalier numérique, Ejustice au ministère de la Justice, la numérisation des fichiers fonciers et le numéro d’identification unique. Malgré certaines résistances administratives, une feuille de route claire a été définie pour 2026.

Sur le plan postal, le ministre a souligné les efforts pour corriger les déficits accumulés, précisant que la création de nouveaux bureaux postaux nécessite locaux et personnel. Un concours pour 260 postes a été lancé, avec publication des résultats au premier trimestre 2026, et un second recrutement est prévu. La modernisation inclut l’installation de distributeurs automatiques, avec un second appel d’offres pour compléter le déploiement.

Le projet de loi sur le secteur postal a été présenté au conseil d’administration pour adaptation à la réalité des institutions concernées, tandis que le développement de la Banque postale vise à lutter contre l’exclusion financière, sous réserve de régler certaines questions techniques.

Concernant l’internet et la connectivité, le ministre a indiqué d’importantes disparités régionales et a engagé les opérateurs à respecter leurs obligations. Le déploiement de la fibre optique, jugé coûteux, bénéficie d’un investissement d’environ 300 millions de dinars par l’opérateur national. Il a également annoncé des mesures de soutien aux radios associatives (réduction de 50 % des redevances et planification des dettes), le renforcement de la cybersécurité, la mise en place prochaine du cahier des charges pour les applications de taxi et l’imposition du contrôle parental pour les abonnements internet.

Enfin, le ministre a évoqué le soutien aux startups et à l’entrepreneuriat, avec la révision en cours du Startup Act, et la régularisation prochaine de la situation de 657 employées postales en contrat précaire, avec un examen individuel de chaque dossier.

L’article Voici ce que le ministre des technologies de la communication a annoncé sur la digitalisation et les services publics en 2026 est apparu en premier sur Managers.

❌