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Explosion de richesse mondiale, dopée par les nouveaux milliardaires

La banque universelle leader en Suisse, UBS, a publié jeudi 4 décembre un rapport d’UBS intitulé « Billionaire Ambitions Report« . Le document analyse les moteurs actuels de la création de richesse, l’essor des héritiers et l’évolution des priorités des familles influentes.

Selon UBS, une nouvelle génération de créateurs de richesse transforme profondément le paysage mondial. En 2025, 196 milliardaires autodidactes ont ajouté 386,5 milliards de dollars au patrimoine mondial. Ce qui porte la richesse totale des milliardaires à 15 800 milliards de dollars. Soit la deuxième plus forte hausse jamais enregistrée. Le nombre de milliardaires a progressé de 8,8 %, passant de 2 682 à près de 3 000.

Cette expansion est stimulée par des succès spectaculaires dans la technologie, la génétique, le marketing logiciel, le GNL ou encore les infrastructures, avec les États-Unis et la région Asie-Pacifique en tête. Les fortunes issues du secteur technologique ont grimpé de 23,8 %. Tandis que la croissance des biens de consommation ralentit, notamment en raison d’un recul du luxe européen face aux marques chinoises. Le secteur industriel affiche la progression la plus rapide (+27,1 %), suivi de la finance (+17 %), soutenue par la vigueur des marchés et la reprise des cryptomonnaies.

Le rapport met également en avant l’accélération du transfert intergénérationnel de richesse. En 2025, 91 héritiers ont reçu un total record de 297,8 milliards de dollars. Soit une hausse de 36 % par rapport à l’an dernier. Le nombre de milliardaires multigénérationnels continue donc de croître, atteignant environ 860 personnes cumulant 4 700 milliards de dollars.

Femmes milliardaires

Les femmes milliardaires, désormais au nombre de 374, voient leur fortune augmenter plus rapidement que celle des hommes : +8,4 % contre +3,2 % en 2025. Elles surpassent les milliardaires masculins dans l’accumulation de richesse pour la quatrième année consécutive.

Mobilité des milliardaires

La mobilité des grandes fortunes reste élevée : 36 % des milliardaires ont déjà déménagé au moins une fois. Et ce, principalement pour améliorer leur qualité de vie, répondre à des préoccupations géopolitiques ou optimiser leur fiscalité.

La dynamique familiale évolue également. Huit milliardaires sur dix souhaitent que leurs enfants deviennent indépendants. Tandis que la majorité privilégie la transmission de valeurs, les investissements à impact et le progrès technologique. Les jeunes générations sont perçues comme plus attachées à l’innovation, au mode de vie et à l’impact social.

Amérique du Nord…

Sur le plan de l’investissement, malgré la volatilité de 2025, l’Amérique du Nord reste la zone privilégiée (63 %), devant l’Europe de l’Ouest (40 %) et la Grande Chine (34 %). Beaucoup prévoient d’augmenter leur exposition aux marchés émergents, au capital-investissement, aux hedgefunds et aux infrastructures. Tout en surveillant de près les risques liés aux droits de douane, aux tensions géopolitiques et à l’instabilité politique.

Au final, UBS souligne que le « grand transfert de richesse » va se poursuivre : d’ici 2040, les milliardaires devraient transmettre environ 6 900 milliards de dollars, dont la majeure partie à leurs enfants.

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Marchés financiers : l’UE déploie un plan massif pour booster l’intégration

La Commission européenne a présenté, jeudi 4 décembre, un ambitieux paquet de mesures destiné à lever les obstacles qui fragmentent encore les marchés financiers de l’Union européenne (UE). Ce projet constitue un pilier central de la nouvelle stratégie des 27 de l’épargne et des investissements « UEI« , visant à créer un système financier plus intégré, efficace et compétitif.

L’objectif est de renforcer la capacité économique de l’UE, d’améliorer l’accès au financement des entreprises et d’offrir aux citoyens davantage d’opportunités pour développer leur patrimoine. Aujourd’hui, les marchés européens restent éclatés et peu compétitifs : leur capitalisation ne représente que 73 % du PIB de l’UE, contre 270 % aux États-Unis.

Le paquet de réformes prévoit :

  • La suppression des obstacles au marché intérieur, avec un passeport renforcé pour les marchés réglementés et les dépositaires centraux, la création d’un statut d’« opérateur de marché paneuropéen » et une simplification de la distribution transfrontalière des fonds (OPCVM, FIA).
  • Un soutien à l’innovation, notamment en adaptant le cadre réglementaire pour les technologies de registres distribués (DLT) et en révisant le règlement pilote pour en accroître la flexibilité.
  • Une supervision plus intégrée, en transférant certaines compétences de surveillance clés à l’ESMA, notamment pour les plateformes de négociation, les contreparties centrales et l’ensemble des prestataires de services crypto.
  • Une simplification réglementaire, transformant plusieurs directives en règlements et réduisant les marges nationales pouvant générer des divergences.

Ce train de mesures répond aux appels du Conseil et du Parlement européens pour accélérer l’intégration des marchés de capitaux, essentielle pour la compétitivité, la transition écologique et numérique, ainsi que pour la sécurité économique de l’UE.

Les propositions doivent maintenant être négociées et adoptées par le Parlement et le Conseil. La Commission insiste sur la nécessité de préserver la cohérence du paquet pour garantir la création d’un véritable marché financier unique européen.

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Ukraine : Xi résiste à la pression de Macron sur Moscou

Lors d’une visite de trois jours en Chine, le président français, Emmanuel Macron, a exhorté son homologue chinois, Xi Jinping, à œuvrer pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Mais aussi à corriger les déséquilibres commerciaux.

« Nous devons continuer de nous mobiliser pour la paix et la stabilité dans le monde et en Ukraine comme dans les différentes régions du monde touchées par la guerre. Notre capacité à travailler ensemble est cruciale », a déclaré jeudi 4 décembre Macron; alors qu’il s’entretenait avec son homologue chinois, Xi.

Xi a assuré que « la Chine soutient tous les efforts en faveur de la paix » en Ukraine et « continuera de jouer un rôle constructif dans la recherche d’une solution à la crise… Parallèlement, elle s’oppose fermement à toute tentative irresponsable de rejeter la faute sur autrui ou de diffamer qui que ce soit ».

Par ailleurs, le président français, arrivé mercredi soir à Pékin, pour sa quatrième visite en Chine depuis 2017, accompagné des dirigeants de 35 grandes entreprises (Airbus, EDF, Danone, etc.), ainsi que d’entreprises familiales, a assisté à la signature de nombreux contrats.

Diplomatie des pandas

Les inégalités commerciales constituent un autre point de discorde, les pratiques commerciales chinoises étant perçues comme inéquitables dans des secteurs allant des véhicules électriques à l’acier.

En effet, les relations entre la Chine et l’Union européenne sont caractérisées par un énorme déficit commercial (357 milliards de dollars) aux dépens de l’UE. « Les deux parties se sont engagées à promouvoir le développement équilibré des relations économiques et commerciales bilatérales, à accroître les investissements mutuels et à offrir un environnement commercial équitable, transparent, non discriminatoire et prévisible aux entreprises des deux pays », a déclaré Xi.

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Poutine : certains aspects du plan de paix américain ne nous conviennent pas

En visite officielle en Inde, jeudi 4 décembre, Vladimir Poutine a indiqué que Moscou contestait plusieurs éléments du plan américain destiné à mettre fin à la guerre en Ukraine. Il a précisé que le Kremlin avait consacré près de cinq heures à examiner « point par point » la version amendée du document, qu’il affirme avoir découverte pour la première fois lors de discussions avec des représentants américains.

« Parfois, nous disons que oui, nous pouvons en discuter. Mais sur d’autres points, nous ne pouvons pas nous entendre », a déclaré Poutine.

Dans un entretien accordé à India Today, le président russe explique que Moscou n’avait pas pris connaissance de la version amendée du plan de paix américain avant sa rencontre avec Witkoff et Jared Kushner. «.C’est pourquoi nous avons dû examiner chaque point, c’est pourquoi cela a pris autant de temps», a-t-il affirmé.

Interrogé sur la capacité de Donald Trump à instaurer la paix, Poutine a répondu : « Je suis absolument certain de sa sincérité quant à sa volonté d’apporter la paix en Ukraine et de sauver des vies. Mais des intérêts économiques et politiques sont également en jeu ».

Faisant référence à leur rencontre en Alaska, il a déclaré : « Il ne fait aucun doute que le président Trump avait des intentions sincères. Je suis convaincu que ses efforts pour la paix sont réels ».

Par ailleurs, Poutine a réaffirmé que les troupes ukrainiennes devaient se retirer de la région orientale du Donbass; même des zones qu’elles contrôlent encore. « Soit nous reprendrons ces territoires par la force des armes; soit les troupes ukrainiennes finiront par se retirer…»

Évoquant la possibilité de mettre fin à la guerre, Poutine a cependant déclaré que la Russie n’avait pas déclenché le conflit, accusant l’Occident d’avoir entraîné l’Ukraine dans la guerre.

Par ailleurs, il a souligné que la Russie « n’a pas annexé la Crimée », mais « a aidé les habitants de la péninsule qui ne voulaient pas vivre dans les conditions d’un coup d’État aux conséquences inconnues »…

Poutine a déclaré que l’OTAN représentait une menace pour l’Europe et la Russie, compromettant la sécurité de son pays et agissant comme une alliance militaire contre lui. Il a souligné que l’Ukraine devait rester neutre, tandis que la Russie « continuera de défendre ses intérêts ».

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Plus de 55 700 voitures électriques vendues en Allemagne, un record

Le nombre de voitures entièrement électriques immatriculées pour la première fois en Allemagne en novembre dernier a dépassé les 55 700, a annoncé mercredi 3 décembre, l’Autorité fédérale des transports automobiles.

Ce chiffre représente une augmentation de 58,5% par rapport au même mois de l’année dernière, explique l’autorité. La part des voitures électriques a ainsi atteint plus de 22% du total des nouvelles voitures particulières immatriculées pour la première fois, selon l’agence de presse allemande DPA.

Cependant, cette augmentation significative s’explique notamment par le faible niveau enregistré l’année dernière ; la demande de voitures électriques a diminué en 2024 après que le gouvernement allemand a annulé de manière inattendue la prime à l’achat d’une voiture électrique, en raison de la crise budgétaire.

Alors que la société américaine Tesla continuait de perdre des parts de marché en Allemagne, les ventes de la société chinoise BYD ont augmenté dans le pays, avec 4 000 nouvelles voitures électriques…, soit une augmentation de plus de 830% par rapport au même mois de l’année précédente.

À l’inverse, Tesla, propriété du milliardaire américain Elon Musk, n’a vendu qu’environ 1 800 unités le mois dernier, soit une baisse de plus de 20% par rapport aux ventes de l’année précédente.

Au total, 250 000 voitures neuves ont été immatriculées pour la première fois en Allemagne le mois dernier, soit une augmentation de 2,5% par rapport à novembre 2024.

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Algérie : achat massif de 870 000 tonnes de blé

Des négociants européens ont indiqué que l’acheteur public de céréales de l’Algérie avait acquis entre 810 000 et 870 000 tonnes de blé meunier lors d’un appel d’offres international qui s’est clôturé mercredi 3 décembre.

Les estimations des quantités restent variables, mais les négociants ont indiqué qu’une dizaine de sociétés commerciales ont réalisé des ventes lors de l’appel d’offres. Ce qui laisse présager des achats importants dépassant les estimations initiales pour l’Algérie.

Ils ont ajouté que tous les achats ont été effectués à environ 256 dollars la tonne, frais et transport compris. C’est ce que révèle Reuters.

Le blé devrait être expédié en deux périodes en 2026 depuis les principales zones d’approvisionnement, notamment l’Europe, du 1er au 15 février et du 16 au 28 février. Si la source des expéditions est l’Amérique du Sud ou l’Australie, l’expédition aura lieu un mois avant cette date.

L’Algérie achète du blé meunier en provenance de diverses origines. Mais les négociants estiment qu’il est possible qu’une partie de ce blé provienne de la région de la mer Noire ou d’Argentine.

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Made in Europe : Bruxelles vise 70 % pour couper sa dépendance à la Chine

Bruxelles envisage de fixer des objectifs de « fabrication en Europe » pouvant atteindre 70 % pour certains produits, notamment les voitures. Et ce, dans le cadre de sa volonté de privilégier la production locale et de réduire sa dépendance à l’égard de la Chine, indique le Financial Times.

Cette politique pourrait coûter aux entreprises de l’UE plus de 10 milliards d’euros par an. Car cela les obligerait à acheter des composants européens plus chers. C’est ce que des responsables au courant du projet de loi révèlent. Ledit projet devrait être présenté le 10 décembre.

Dans ce cadre, le commissaire européen, le français Stéphane Séjourné, supervise cette proposition. Laquelle marque l’aboutissement des efforts de la France pour privilégier la production nationale. Alors que l’industrie européenne, en difficulté, peine à concurrencer les importations bon marché en provenance d’Asie.

« Ce que nous essayons de proposer, c’est un équilibre délicat entre la protection nécessaire de notre industrie et l’ouverture, qui est précieuse pour l’ADN de l’Europe », a déclaré un responsable de l’UE.

De leur côté, trois responsables de l’UE ont indiqué que cette idée était à l’étude dans le cadre du plan de politique industrielle. Mais que les objectifs varieraient en fonction de l’importance de chaque secteur et du degré de dépendance.

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Lagarde : la BCE ne violera pas le Traité de l’UE concernant les actifs russes

La Banque centrale européenne (BCE) ne violera pas les règles de l’Union européenne pour soutenir un prêt à l’Ukraine garanti par des avoirs russes gelés. C’est ce qu’a déclaré sa présidente, Christine Lagarde.

« Ce que j’ai très clairement affirmé, et ce que mon équipe a également déclaré, c’est que nous ferons tout notre possible, mais que nous ne violerons pas le traité ». Ainsi s’exprimait Mme Lagarde devant les eurodéputés réunis à Bruxelles, mercredi 3 décembre. « Je n’ai pas été nommée présidente de la BCE par votre Assemblée pour violer le traité », a-t-elle ajouté.

A cet égard, Christine Lagarde affirme qu’ « il ne s’agit pas de nier la réalité, mais simplement de rappeler l’importance du respect du Traité européen concernant le fonctionnement de la Banque centrale européenne. J’espère sincèrement que les excellents rédacteurs et communicateurs de ce projet ont su appeler un chat un chat. C’est une obligation budgétaire qui nous incombe à tous. Par conséquent, en l’absence de marge de manœuvre budgétaire, nous devons trouver une solution ».

Elle poursuit en disant : « Ce n’est pas à moi d’en décider, mais aux dirigeants qui décideront s’il existe un risque d’instabilité financière. Car un maillon essentiel du réseau financier dans lequel nous opérons, à savoir Euroclear, est menacé. Il est de notre devoir de le signaler. Notre second devoir est de veiller au respect du droit international, car il en va de la confiance dans notre zone économique et dans notre monnaie. »

Lire aussi – UE : la saisie de l’argent russe pourrait « dévaster » Euroclear

Elle a également déclaré : « Mon plus grand espoir est que nous puissions aider l’Ukraine, que nous puissions l’aider financièrement; mais sans contourner le Traité et sans faire abstraction de l’impératif de stabilité financière. »

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L’or recule dans un contexte de prudence avant la réunion de la Fed 

Les cours de l’or ont chuté jeudi 4 décembre, les investisseurs prenant leurs bénéfices et adoptant une attitude prudente. Et ce, avant la réunion de la Réserve fédérale la semaine prochaine. Et dans l’attente de données économiques clés qui pourraient donner des indications sur l’évolution des taux d’intérêt américains.

Le cours de l’or au comptant a reculé de 0,2 % à 4 196,96 dollars l’once. Les contrats à terme sur l’or américain pour livraison en décembre ont également baissé de 0,2 % à 4 225,90 dollars l’once, selon Reuters.

Soni Kumari, experte en matières premières chez ANZ, a déclaré : « Le marché s’attend fortement à ce que la Réserve fédérale réduise ses taux d’intérêt de 25 points de base […] Ce dont le marché a besoin maintenant, c’est d’un nouveau catalyseur pour que les prix (de l’or) augmentent ».

Elle a noté que les prises de bénéfices se poursuivaient et que toute baisse significative vers les 4 000 $ attirerait probablement davantage d’acheteurs.

Quant à l’outil FedWatch du CME, il révèle que les marchés sont sûrs à 89 % d’une baisse des taux d’intérêt la semaine prochaine. Les taux d’intérêt bas soutiennent généralement les actifs non rémunérateurs comme l’or.

Par ailleurs, les investisseurs attendent donc la publication, retardée, de l’indice des dépenses de consommation personnelle (PCE) de septembre. A savoir, l’indicateur d’inflation privilégié par la Réserve fédérale, qui sera publié vendredi 5 décembre.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent a reculé de 0,4 % à 58,26 dollars; après avoir atteint un record de 58,98 dollars mercredi. Le platine a reculé de 0,9 % à 1 656,15 $; tandis que le palladium a baissé de 1,3 % à 1 441,75 $.

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Rebond historique du privé non pétrolier en Égypte, au plus haut depuis 2019

Une enquête, publiée mercredi 3 décembre, montre que le secteur privé non pétrolier égyptien a enregistré en novembre sa croissance la plus rapide en cinq ans, grâce à une forte augmentation de la production et des nouvelles commandes.

L’indice PMI S&P Global de l’Égypte a progressé à 51,1 le mois dernier, contre 49,2 en octobre, franchissant ainsi pour la première fois depuis février le seuil des 50 points qui sépare la croissance de la contraction. Il s’agit du niveau le plus élevé de l’indice depuis octobre 2020.

La production a progressé pour la première fois depuis janvier et la plupart des secteurs d’activité étudiés ont enregistré une amélioration. Seul le secteur du commerce de gros et de détail a connu un recul d’activité, selon Reuters.

Les prix pratiqués par les entreprises non pétrolières ont augmenté, mais légèrement.

David Owen, économiste en chef chez Standard & Poor’s Global Market Intelligence, a déclaré : «Le secteur privé non pétrolier égyptien a enregistré en novembre sa meilleure amélioration des conditions commerciales depuis plus de cinq ans, ce qui laisse présager une fin d’année 2025 prometteuse».

Il a ajouté : «La dernière lecture de l’indice des directeurs d’achat suggère que la croissance du PIB en glissement annuel pourrait dépasser les 5% au quatrième trimestre».

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L’UE accepte de mettre fin aux importations de gaz russe en 2027

L’Union européenne entend mettre fin à toutes ses importations de gaz en provenance de Russie d’ici fin 2027, sur la base d’un accord conclu à Bruxelles entre les représentants des gouvernements de ses 27 États membres et le Parlement européen.

Selon ce plan, pour les contrats à court terme signés avant le 17 juin 2025, l’interdiction entrera en vigueur à compter du 25 avril 2026 pour le gaz naturel liquéfié (GNL) et à compter du 17 juin 2026 pour le gaz transporté par pipeline.

Pour les contrats d’approvisionnement en GNL à long terme, l’interdiction entrera en vigueur le 1er janvier 2027, conformément au 19e train de sanctions européennes contre la Russie. Pour les contrats d’importation de gaz par gazoduc à long terme, les importations seront interdites à compter du 30 septembre 2027, sous réserve du respect des objectifs de réserves de gaz, et au plus tard le 1er novembre 2027.

En octobre, la Russie fournissait environ 12% des importations de gaz de l’UE. À titre de comparaison, les États membres importaient environ 45% du gaz qu’ils consommaient avant l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022. La Hongrie, la France et la Belgique figurent parmi les États membres qui importent encore du gaz russe…

Les dirigeants de l’UE ont accepté de couvrir les «besoins financiers urgents» de l’Ukraine au cours des deux prochaines années, mais se sont abstenus d’approuver un plan visant à utiliser 140 milliards d’euros de fonds russes gelés en Europe pour accorder un prêt à Kiev, notamment en raison des inquiétudes concernant les risques juridiques soulevés par la Belgique.

L’essentiel des fonds russes gelés en Europe sont détenus par le dépositaire central de titres belge Euroclear.

Selon la proposition de la Commission, l’Ukraine ne remboursera le prêt que si la Russie verse des indemnités pour les dommages de guerre. Le texte devrait être approuvé aujourd’hui, selon des sources de Reuters.

Interrogé par l’agence sur le fond du texte, un porte-parole de la Commission européenne n’a pas commenté ce dernier, se contentant de déclarer que les commissaires «examineront les options» de financement de l’Ukraine et devraient «approuver» la proposition en ce sens.

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Les prix du pétrole augmentent, le Brent proche des 63 dollars

Les prix du pétrole ont augmenté lors des échanges de ce mercredi 3 décembre 2025, dans une tentative de récupérer une partie des pertes subies lors de la séance précédente alors que les attaques ukrainiennes contre les infrastructures énergétiques en Russie s’intensifient. Ils ont clôturé la séance du mardi 2 décembre en baisse de plus de 1%, effaçant la majeure partie des gains enregistrés lors de la séance de lundi.

Cette situation survient alors que les négociants attendent l’issue des pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine, qui pourraient stimuler l’offre, au moment même où les inquiétudes grandissent quant à un potentiel excédent…

L’Ukraine a continué de cibler les infrastructures énergétiques russes, tandis que Moscou a averti qu’elle pourrait commencer à frapper les navires des pays soutenant l’Ukraine.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent pour livraison en février 2026 avaient augmenté de 0,16% pour atteindre 62,54 dollars le baril.

Parallèlement, les prix à terme du pétrole brut américain West Texas Intermediate, pour livraison en janvier 2026, ont augmenté de 0,20% pour atteindre 58,77 dollars le baril, selon les chiffres suivis en temps réel par la plateforme énergétique spécialisée (basée à Washington).

Les deux pétroles bruts de référence (Brent et West Texas Intermediate) ont chuté de 1,1% et 1,15% lors de la dernière séance, après que l’Association des oléoducs de la Caspienne a annoncé la reprise des expéditions de pétrole à partir d’un point de débarquement de son terminal de la mer Noire suite à une importante attaque de drone ukrainienne le 29 novembre.

Les acteurs du marché évaluent également les risques liés aux frappes de drones ukrainiens sur des sites énergétiques russes, à l’escalade des tensions entre les États-Unis et le Venezuela et aux prévisions mitigées concernant les stocks de carburant américains.

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Trump a déjà en tête le nom du futur président de la Fed 

Donald Trump a déclaré mardi 2 décembre qu’il comptait annoncer son choix pour la direction de la Réserve fédérale américaine début 2026. Il a laissé entendre que Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison Blanche, était un candidat possible. Alimentant ainsi les spéculations quant à la prochaine nomination à la tête de la Banque centrale américaine.

« Je suppose qu’un potentiel président de la Réserve fédérale est également présent », affirme Trump. « Je ne sais pas qui a le droit de dire cela, un potentiel. C’est une personne respectée, je peux vous l’assurer. Merci, Kevin », poursuit-il.

A noter que la personne choisie par Trump devra obtenir l’approbation du Sénat pour devenir président.

D’après Bloomberg, qui cite des personnes bien informées, M. Hassett est ainsi considéré comme le successeur le plus probable de Jerome Powell.

 

Lire aussi: Les jours de Powell à la tête de la Fed sont-ils comptés?

 

Ainsi, Trump envisagerait une dizaine de candidats pour le poste, en consultation avec M. Bessent et le secrétaire au Commerce, Howard Latnick. Cependant, le président américain est connu pour ses décisions surprises en matière de personnel et de politique. Ce qui signifie qu’aucune nomination n’est définitive tant qu’elle n’est pas rendue publique.

A cet égard, notons au passage que le président américain fait pression depuis des mois sur la Réserve fédérale pour qu’elle baisse les taux d’intérêt. La nomination d’un successeur à Powell, dont le mandat s’achève en mai 2026, lui offrirait une occasion sans précédent de remodeler la Banque centrale. Mais ce dernier pourrait rester au conseil d’administration pendant deux années supplémentaires

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Rencontre Poutine-Witkoff : « Pas de compromis » sur les territoires occupés par la Russie

« Aucun compromis n’a été trouvé » concernant la question épineuse des zones du territoire ukrainien occupées par l’armée russe. C’est ce qui a été déclaré lors de la rencontre à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’envoyé américain Steve Witkoff. Ce dernier étant venu présenter le plan de Washington pour mettre fin à une guerre qui dure depuis bientôt quatre ans.

Steve Witkoff, accompagné du gendre et conseiller du président américain Donald Trump, Jared Kushner, a passé, mardi 2 décembre, près de cinq heures au Kremlin à discuter du plan de Washington avec le dirigeant russe Poutine. Un plan présenté il y a deux semaines et affiné lors de consultations avec des représentants ukrainiens et européens.

« Nous avons pu nous entendre sur certains points (…), d’autres ont suscité des critiques. Mais l’essentiel est qu’une discussion constructive a eu lieu et que les parties ont exprimé leur volonté de poursuivre leurs efforts ». Ainsi a résumé le conseiller du Kremlin pour les questions diplomatiques, Iouri Ouchakov.

Concernant la question des territoires ukrainiens occupés — l’armée russe occupe environ 19 % du territoire ukrainien —, « aucun compromis n’a encore été trouvé ». « Certaines propositions américaines pourraient être discutées », a ajouté M. Ouchakov.

Après leur rencontre avec les dirigeants russes à Moscou, Steve Witkoff et Jared Kushner devraient rencontrer ce mercredi une délégation ukrainienne en Europe. C’est ce qu’indique l’AFP, citant une source au sein du gouvernement de Kiev.

Les Européens soulignent qu’ils espèrent que l’administration du président Trump, qu’ils accusent de faire preuve d’une flatterie excessive envers son homologue Poutine, ne sacrifiera pas l’Ukraine qui, estiment-ils, résiste à l’agression russe.

Poutine : « Nous sommes prêts »

De son côté, quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens. Et ce, en les accusant de chercher à « entraver» les efforts de Washington pour mettre fin à la guerre.

« Nous n’avons aucune intention de nous impliquer dans une guerre avec l’Europe. Mais si l’Europe le souhaite et la déclenche, nous sommes prêts », a-t-il déclaré aux journalistes en marge d’un forum économique.

Pour sa part, Donald Trump a reconnu que le règlement du conflit russo-ukrainien était une affaire complexe. « Croyez-moi, la situation est loin d’être simple. Quel gâchis ! », a-t-il déclaré.

Enfin, sous une forte pression politique et diplomatique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d’instrumentaliser les pourparlers pour « affaiblir les sanctions » imposées à Moscou.

D’ailleurs, une conversation téléphonique a été révélée fin septembre par l’agence de presse Bloomberg. Steve Witkoff y donnait des conseils au conseiller diplomatique du Kremlin, Ouchakov, sur la manière de présenter au président Trump un plan pour résoudre la guerre en Ukraine.

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Le Bitcoin enregistre sa pire performance quotidienne depuis mars 2025

Le Bitcoin et l’Ethereum ont tous deux fortement chuté lundi 1er décembre. Alors que la dernière vague de ventes massives de cryptomonnaies a repris.

Le prix du Bitcoin est tombé sous la barre des 86 000 $, soit une baisse de 6 %. L’Ethereum a également chuté de 8,4 % pour s’établir à 2 776,39 $.

Idem pour la cryptomonnaie Solana qui laissé plus de 9 % sur le carreau, passant dernièrement sous la barre des 125 dollars. Tandis que d’autres cryptomonnaies étroitement réglementées ont également reculé.

En Asie, un communiqué publié samedi par la Banque populaire de Chine, mettant en garde contre les activités illégales liées aux monnaies numériques, a accru la pression sur les actions des sociétés liées aux actifs numériques cotées à la Bourse de Hong Kong, qui ont reculé lundi, relève CNBC.

Le nouveau repli des actifs numériques s’inscrit dans une tendance générale à l’aversion au risque en ce début de mois.

Ben Emmons, fondateur et directeur des systèmes d’information de Fedwatch Advisors, a déclaré que les gens étaient encore « nerveux » après la récente vague de ventes massives de Bitcoin. Il a ajouté que la baisse de lundi était généralement attribuée à la liquidation de 400 millions de dollars de plateformes d’échange…

Toujours selon la même source : «Le Bitcoin présente encore un fort effet de levier. On peut s’attendre à davantage de liquidations de ce type si son cours ne remonte pas depuis ses plus bas niveaux ».

Le repli de lundi faisait suite à une forte vague de ventes en octobre, qui avait également affecté le marché boursier. Le Bitcoin montrant une corrélation plus forte avec certains indices, notamment le Nasdaq, explique M. Emmons. « Ce sont principalement les investisseurs particuliers qui en sont à l’origine. Et c’est ce qui est inquiétant, car ils réagissent très différemment des investisseurs institutionnels. Il faudra en tenir compte à l’avenir, car l’effet de levier se généralise dans ce secteur ».

Par ailleurs, les préoccupations macroéconomiques – notamment l’incertitude quant à la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt américains – continuent de peser sur les investisseurs. Tandis que les doutes persistants concernant les valorisations excessives des entreprises liées à l’IA ont contribué aux turbulences des marchés en novembre. Et ce, dans un contexte de volatilité accrue des cryptomonnaies.

Enfin, sur les marchés des cryptomonnaies, plusieurs indicateurs laissent présager une faiblesse accrue à court terme des actifs numériques. L’intérêt ouvert sur les contrats à terme perpétuels a diminué, signe d’une réduction des positions spéculatives et à effet de levier sur le marché. C’est ce que constate Zach Bandle, responsable de la recherche chez Grayscale, société de gestion d’actifs spécialisée dans les cryptomonnaies.

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Les États-Unis réduisent leurs droits de douane sur les voitures sud-coréennes à 15 %…

L’adoption par le Parlement de la Corée du Sud de la législation sur les investissements stratégiques a été annoncée lundi 1er décembre par le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, dans un message publié sur X.

« Les États-Unis réduiront certains droits de douane dans le cadre de cet accord, notamment ceux sur les voitures à 15 %, à compter du 1er novembre. Nous supprimons également les droits de douane sur les pièces d’aéronefs et nous « décompresserons » le taux d’intérêt réciproque de la Corée pour l’aligner sur celui du Japon et de l’UE». C’est ce qu’indique en substance le communiqué.

« La République de Corée a officiellement franchi, au Parlement, une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la loi sur les investissements stratégiques. Cette mesure importante garantit que l’industrie et les travailleurs américains bénéficieront pleinement de l’accord commercial conclu par le président des États-Unis avec la Corée », précise encore l’annonce.

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Contraction de l’activité manufacturière aux Etats-Unis en novembre

L’activité manufacturière américaine s’est contractée pour le neuvième mois consécutif en novembre aux Etats-Unis. Les usines étant confrontées à une baisse des commandes et à une hausse des prix des intrants. Tandis que l’impact des droits de douane sur les importations a continué de peser sur le secteur.

L’Institute for Supply Chain Management (ISM) a annoncé, lundi 1er décembre 2025, que son indice PMI manufacturier a reculé à 48,2 le mois dernier, contre 48,7 en octobre. A noter qu’un chiffre inférieur à 50 indique une contraction de l’activité manufacturière, qui représente 10,1 % de l’économie.

L’indice PMI est toutefois resté supérieur à 42,3. Un niveau que l’ISM juge compatible avec une expansion de l’économie dans son ensemble. Sachant que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse du PMI à 49,0…

L’indice ISM des nouvelles commandes futures a reculé à 47,4 le mois dernier, contre 49,4 en octobre. Cet indice s’est contracté au cours de neuf des dix derniers mois. Les droits de douane ont fait grimper les prix de certains biens aux Etats-Unis, freinant ainsi la demande. Les carnets de commandes ont continué de diminuer, malgré une légère amélioration des exportations.

La faiblesse de la demande a donc entraîné une moindre pression sur les chaînes d’approvisionnement. L’indice des commandes fournisseurs de l’enquête ISM a reculé à 49,3, contre 54,2 en octobre. Un indice inférieur à 50 indique des délais de livraison plus courts.

Malgré une baisse des commandes de biens industriels, les fabricants ont payé plus cher leurs matières premières le mois dernier. C’est un signe que l’inflation restera élevée pendant un certain temps. L’indice des prix de l’enquête est passé de 58,0 à 58,5.

Enfin, l’emploi dans le secteur manufacturier a diminué. Probablement en raison de ce que l’ISM avait précédemment décrit comme « une accélération des licenciements due à une demande incertaine à court et moyen terme ».

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Le commerce extérieur de biens et de services chinois s’est élevé à 520 milliards d’euros en octobre

La valeur économique des biens et services dans le commerce extérieur de la Chine a été enregistrée à environ 4,29 billions de yuans en octobre 2025. Soit près de 520 milliards d’euros.

Globalement, les exportations de biens ont été enregistrées à environ 2,16 billions de yuans (environ 260 milliards d’euros). Tandis que les importations ont dépassé 1,52 billion de yuans (190 milliards d’euros). Ce qui a entraîné un excédent de 641,3 milliards de yuans (environ 78,19 milliards d’euros). C’est ce qu’il ressort des données officielles de l’Administration d’État des changes (SAFE), présentées ce mardi 2 décembre, en Chine.

De leur côté, les exportations de services ont atteint 260,7 milliards de yuans (environ 31,78 milliards d’euros). Alors que les importations de services se sont élevées à 340,4 milliards de yuans (environ 41,50 milliards d’euros). Ce qui correspond à un déficit de 79,7 milliards de yuans (environ 9,72 milliards d’euros).

A cet égard, notons qu’en particulier les services de voyage ont enregistré une valeur commerciale de 175,1 milliards de yuans (environ 21,35 milliards d’euros) en octobre. Quant aux services de transport, ils représentant une valeur commerciale de 170,5 milliards de yuans (environ 20,79 milliards d’euros). Tandis que les services de télécommunications, d’informatique et d’information ont enregistré une valeur commerciale de 65,8 milliards de yuans (environ 8,02 milliards d’euros), comme le montrent les mêmes données.

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La BCE bloque le plan de prêt de 140 milliards d’euros de l’UE à l’Ukraine

La Banque centrale européenne (BCE) a refusé de soutenir le versement de 140 milliards d’euros (162,53 milliards de dollars) à l’Ukraine. Compromettant ainsi le plan de l’UE visant à lever un « prêt de compensation » garanti par des avoirs russes gelés, selon le Financial Times.

La BCE a estimé que la proposition de la Commission européenne violait son mandat, rapporte le journal, citant plusieurs responsables. Ce qui complique encore la tâche de Bruxelles pour obtenir le prêt garanti par les actifs de la Banque centrale russe qui sont « gelés » chez Euroclear.

En effet, le plan de la Commission européenne prévoyait que les pays de l’UE fourniraient des garanties d’État afin de garantir que le risque de non-remboursement du prêt de 140 milliards d’euros à l’Ukraine soit partagé entre les gouvernements européens.

Toutefois, des responsables de la Commission ont averti que les pays ne seraient pas en mesure de mobiliser rapidement ces fonds en cas d’urgence. Ce qui pourrait exercer une pression sur les marchés.

Toujours selon le Financial Times, les responsables ont demandé à la BCE si elle pouvait intervenir en tant que prêteur en dernier ressort auprès d’Euroclear Bank. A savoir, la branche crédit de l’institution belge, afin d’éviter une crise de liquidités.

Alors, l’analyse interne de la BCE a conclu que la proposition du comité équivalait à fournir un financement direct aux gouvernements, puisque la Banque centrale couvrirait les obligations financières des États membres.

Or, cette pratique, appelée « financement monétaire » par les économistes, est interdite par les traités de l’UE.

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