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La vie de J.D. Vance, un exemple pour nos jeunes

Le parcours de J.D. Vance, vice-président et peut être prochain président des USA, n’est pas seulement un récit américain : c’est un témoignage universel sur la pauvreté, la famille, l’école, l’ambition et la capacité de rebondir. Pour les jeunes Tunisiens, confrontés à leurs propres défis — chômage, inégalités régionales, crise économique, instabilité politique —, ce livre offre plusieurs enseignements puissants dont l’auteur tire sept leçons de vie pour nos jeunes pour réussir leurs vies.

Sadok Zerelli *

Je viens de terminer la lecture de ‘‘Une famille américaine : de la grande pauvreté aux ors de la maison blanche’’, une autobiographie rédigée par le vice-président américain actuel, alors qu’il n’avait que 32 ans et n’était nullement connu, vendue à trois millions d’exemplaires aux USA et traduite dans plusieurs langues, dont le français (Edition Globes, disponible à la librairie El Moez à El Menzah I).

Sa naissance dans une région très pauvre, le chaos familial dans lequel il a vécu et les combats qu’il a menés pour s’en sortir par sa seule volonté jusqu’à devenir le vice-président des USA, sans renier ses origines «appalachienne», m’ont fait penser aux jeunes de nos villes et nombreux quartiers défavorisés, tels que Sidi Bouzid ou Gafsa ou Kasserine ou même plus près de la capitale à Ettadhamen ou M’nihla ou Mellassine où les jeunes trainent dans les cafés en comptant sur  l’Etat ou la providence  pour les sortir de leurs conditions et leur donner un avenir.

J’ai donc tiré de la lecture des turbulences de la vie de Vance sept leçons de vie, qui ne me serviront malheureusement plus à moi (à 76 ans, c’est trop tard), mais qui pourraient servir aux jeunes de nos villes et quartiers déshérités pour briser leurs chaines socio-économiques et avoir un brillant avenir, malgré la crise et le marasme économique que la Tunisie traverse.

Auparavant, un aperçu rapide de la vie J.D. Vance s’impose.

Enfance : pauvreté, chaos familial et identité «Hillbilly»

J.D. Vance est né en 1984 au sein d’une famille pauvre, d’origine «appalachienne» (les “hillbillies”), profondément marquée par la désindustrialisation, la précarité économique et la violence domestique.

Sa famille est originaire de Jackson, Kentucky, un petit village imprégné de valeurs traditionnelles, mais aussi d’un fort sentiment d’abandon et de déclassement social.

Ses grands-parents, qu’il appelle Mamaw et Papaw, ont quitté le Kentucky pour chercher une vie meilleure dans l’industrie de l’Ohio – sans vraiment quitter leur culture.

Sa mère est tombée enceinte de lui à l’âge de dix-sept ans et son père biologique l’a renié de sorte qu’il ne porte pas le nom de son père, ni celui de sa mère mais, celui de ses grands-parents.

Il fut d’ailleurs élevé par ceux-ci, et en particulier par sa grand-mère, une femme violente qui se promène souvent avec un flingue dans son sac à main et a failli même tuer quelqu’un dès l’âge de seize ans.

Sa mère, toxicomane, avait épousé cinq hommes successifs qui étaient autant de beaux-pères pour lui mais qu’il ressentait comme des étrangers et qui le maltraitaient quelquefois.

Toute son enfance était marquée par les disputes entre sa mère et ses différents maris, les menaces, les déménagements constants et une absence totale de sécurité émotionnelle ou matérielle.

Le jeune J.D. grandit dans un environnement où les enfants apprennent très tôt à survivre mentalement, à anticiper les colères, à se méfier des adultes supposés les protéger.

Adolescence : turbulence, colère et survie émotionnelle

L’adolescence de Vance est une période où sa mère sombre davantage dans la dépendance aux drogues, y compris l’héroïne, entraînant des épisodes extrêmes : crises, violences, tentatives de suicide, hospitalisations psychiatriques, cures de désintoxication …

J.D. accumule durant cette période les retards scolaires, la colère et la peur. Il se considère comme condamné à répéter le destin de son milieu.

C’est durant cette adolescence particulièrement mouvementée et violente que sa grand-mère, qu’il appelle Mamaw, devient la figure salvatrice de sa vie.

C’était une femme rude, drôle, violente parfois, capable de sortir un pistolet pour défendre sa famille, mais profondément protectrice.

Malgré son caractère explosif et son langage cru, sa petite maison rudimentaire constituait pour lui un refuge affectif et un foyer stable, loin des hurlements et du chaos de la vie de sa mère avec ses différents maris.

Mamaw n’est pas parfaite : elle boit, jure, hurle, mais elle représente la colonne vertébrale morale et affective de sa vie.

Elle lui imposait des règles strictes mais justes, mais avait une croyance inconditionnelle en son potentiel et lui offrait un amour sécurisant même s’il n’est jamais exprimé avec douceur.

C’est elle qui lui inculque l’idée qu’il peut s’extraire de son milieu sans renier ses racines.

Cette stabilité lui permet enfin de se concentrer sur l’école, de reprendre confiance, et de comprendre qu’il peut viser une vie différente.

Le choix des Marines : une rupture salutaire

Face au manque d’encadrement et à l’impression d’être perdu, Vance s’engage dans le corps des Marines à dix-huit ans et juste après le lycée.

Ce passage est un tournant dans sa vie car il y apprend la discipline et la confiance en soi.

Il découvre un environnement structuré, où l’effort produit des résultats et prend conscience de ses capacités physiques et intellectuelles.

Les Marines deviennent pour lui un pont psychologique entre son passé chaotique et un futur possible.

Les études supérieures : l’ascenseur social

Grâce à son service militaire et à une bourse, J.D. entre d’abord à l’université de l’Ohio, puis est admis à la Yale Law School, une des institutions les plus prestigieuses des États-Unis.

Pour lui, le choc culturel est immense, car il réalise qu’il ne maîtrise pas les codes sociaux et culturels des élites américaines. Il comprend que la réussite n’est pas seulement une question d’intelligence, mais aussi de réseau, de savoir-être, de stabilité émotionnelle.

Malgré ses doutes, il parvient à s’adapter, à exceller, et à se faire une place dans un monde extrêmement éloigné de son enfance appalachienne.

Adulte, Vance se marie, fonde une famille stable et choisit une carrière juridique puis politique, que le mènera peut-être un jour à la être le futur président du pays le plus puissant du monde, les USA , au cas où un nouvel  attentat toujours possible contre Trump, qui s’est fait beaucoup d’ennemis, réussisse mieux que le dernier (lors de celui-ci, balle lui a effleuré l’oreille et était à un ou deux centimètres de lui éclater la cervelle) ou à la suite d’élections à la fin du mandat de Trump et au cas où ce dernier ne se représenterait pas (ce que la Constitution américaine lui interdit):

Sept leçons à tirer de la vie de J.D. Vance pour nos jeunes

Le parcours de J.D. Vance n’est pas seulement un récit américain : c’est un témoignage universel sur la pauvreté, la famille, l’école, l’ambition et la capacité de rebondir.

Pour nos jeunes particulièrement dans le régions et villes déshéritées, confrontés à leurs propres défis – chômage, inégalités régionales, crise économique, instabilité politique –,   la vie de J.D. Vance permet de tirer plusieurs enseignements puissants dont les plus importants sont les suivants.

Leçon 1 – L’origine sociale n’est pas un destin : comme beaucoup de jeunes Tunisiens venant de régions marginalisées (Nord-Ouest, Centre-Ouest, Sud), Vance a grandi dans un milieu pauvre, un environnement familial instable et une culture fataliste où l’on répète «on ne s’en sortira jamais».

Son histoire montre que le point de départ ne détermine pas l’arrivée. Même lorsqu’on naît dans un environnement difficile, il existe des chemins pour briser ce cycle.

Leçon 2 – L’importance des «figures refuge» : le message du livre est très clair : «Cherche une personne qui croit en toi et accepte son aide». Pour Vance, c’était sa grand-mère, Mamaw, qui est la véritable clé de sa réussite.

Elle lui a offert un espace sûr, des règles, un amour exigeant, et une croyance profonde en son potentiel.

En Tunisie aussi, beaucoup de jeunes pourraient réussir grâce à un père ou une mère courageux(se), un grand-père sage, un enseignant qui croit en eux.

Leçon 3 – La discipline et l’effort, armes contre le chaos social : Vance s’en sort grâce aux Marines, qui lui donnent discipline, stabilité, confiance en soi, et méthode.

En Tunisie, où le chômage touche massivement les jeunes, où les institutions sont fragiles, où beaucoup se sentent abandonnés, la discipline personnelle peut devenir un levier puissant.

La vie de Vance montre que la rigueur, la persévérance et la maîtrise de soi peuvent compenser un environnement difficile.

Leçon 4 – L’éducation comme ascenseur social : Vance passe d’un milieu pauvre à la prestigieuse Yale Law SchoolCe saut social est dû à son travail, les bourses, les mentors et sa détermination à ne pas reproduire les erreurs de l’entourage où il a passé sa jeunesse.

En Tunisie aussi, malgré les difficultés du système éducatif, l’école reste le chemin le plus sûr vers la réussite sociale, car comme le dit Vance dans son livre : «Investis dans ton cerveau, personne ne peut te le prendre ».

Leçon 5 – Ne pas se laisser enfermer dans le pessimisme collectif : dans le monde de Vance, tout le monde disait que «les choses ne changeront jamais», que «le système est contre nous (…) Pourquoi faire des efforts ?»

Ce discours existe aussi en Tunisie, où la crise prolongée entretient, le découragement, la migration comme unique horizon, et la méfiance envers les institutions.

Mais Vance montre que «l’énergie pour changer sa vie peut venir de l’intérieur», même si le pays traverse une crise. Le livre pousse à dépasser la fatalité et à retrouver une capacité d’action personnelle.

Leçon 6 – Comprendre ses blessures pour éviter de les transmettre : Vance explique que les traumatismes de l’enfance – instabilité, violence, pauvreté – façonnent l’adulte.

Pour avancer, il a dû reconnaître sa colère, ses peurs, son impulsivité, ses blessures invisibles.

Beaucoup de jeunes Tunisiens vivent des traumatismes liés à la pauvreté, la pression sociale, le manque d’opportunités, la rupture familiale, et ont un profond sentiment d’injustice.

Un des enseignements de la vie de Vance est «Comprendre ses fragilités est la première étape pour construire un avenir solide».

Leçon 7 – Ne pas renier ses origines, mais ne pas s’y laisser enfermer : Vance réussit mais reste profondément attaché à ses racines «hillbilly». Il ne les renie pas, mais ne les laisse pas dicter sa vie.

C’est un message important pour les jeunes Tunisiens : on peut garder sa culture, ses valeurs, sa région, tout en visant un futur plus large, plus ambitieux.  

Identité et ambition ne sont pas opposées.

La conclusion que je retire personnellement de la lecture de ce livre et le message le plus important que je voudrais adresser à nos jeunes est le suivant : Même quand l’État échoue, même quand la société abandonne, même quand la famille se déchire, un individu peut changer sa vie.

 «Ne deviens jamais un de ces perdants qui croient que les dés sont pipés. Quand on veut, on peut», disait Mamaw à son J.D.

* Economiste universitaire et consultant international.

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Vague de froid et pluies : Tunis active son plan d’urgence

Une réunion de la Commission régionale de prévention et de gestion des catastrophes s’est tenue jeudi 04 décembre 2025 au siège du gouvernorat de Tunis, sous la présidence du gouverneur Imed Boukhriss, pour examiner le niveau de préparation de la région face à la saison des pluies et à la vague de froid attendue durant […]

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Coupe arabe FIFA 2025 : Sami Trabelsi assume et qualifie le nul au “goût de défaite”

Le sélectionneur national, Sami Trabelsi, a estimé que le match nul concédé jeudi 04 décembre 2025 face à la Palestine (2-2), lors de la deuxième journée du groupe A de la Coupe arabe FIFA 2025, avait “le goût d’une défaite”, soulignant que les deux buts encaissés sont le résultat “d’erreurs naïves” et de mauvais positionnements […]

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Loi de Finances 2026 : l’ARP adopte le texte final et valide l’impôt sur la fortune

Les députés ont adopté, jeudi soir 04 décembre 2025, lors d’une séance plénière, tenue à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), le projet de la Loi de Finances pour l’exercice 2026, dans son intégralité, avec 89 voix pour, 23 voix contre et 12 abstentions. Les députés avaient précédemment adopté l’article 50 du PLF 2026 dans […]

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Grands engagements financiers : une nouvelle plateforme de notation entre en action en Tunisie

A l’occasion du lancement de la plateforme de notation et de suivi des grands engagements et engagements à risques, le Conseil bancaire et financier (CBF) a récemment organisé une réunion de kick-off (ou coup d’envoi, en français) en présence des directeurs généraux des banques et des établissements financiers et des responsables métiers des risques, des engagements et de crédit.

Ce kick-off vient couronner un programme entamé en avril 2021 et effectif depuis trente mois, sous l’égide du CBF en partenariat avec l’agence de notation nationale “PBR Rating“ ; et l’entame de la Phase II, consacrée au partage, au développement et à la consolidation de ce programme.

Ce programme de notation mis en place spécifiquement pour accompagner le secteur financier tunisien dans la prévention et la détection des engagements à risque et leur suivi minutieux, sur la base des choix stratégiques de chaque établissement, a permis de mettre en conformité les établissements financiers et de noter des entreprises ayant des engagements auprès du système financier tunisien qui dépassent les 25 millions de dinars ; une réussite pour la Tunisie, le secteur financier et le tissu économique national, avec plus de 2,5 milliards de dinars d’actifs notés, correspondant à 63 notes et rapports de notation, avec  plus de 21 dossiers en cours de traitement à court terme. Un démarrage qui met en exergue l’importance de la notation pour les établissements financiers et l’adhésion des entreprises tunisiennes pour l’amélioration de leur situation financière.

La notation, telle que prévue par la réglementation prudentielle en vigueur, permet aux banques et aux établissements financiers de se doter d’une meilleure visibilité sur le degré de stabilité et de pérennité de leur clientèle corporate.

Parallèlement au processus du scoring interne (SNI), les missions de notation externe d’engagement évolutifs donnent accès au secteur bancaire et financier, de manière générale, à un meilleur pilotage des  risques financiers, une consolidation des indicateurs de gestion des risques, une cartographie des risques sectoriels, une plus grande visibilité sur l’environnement économique et financier et des outils d’aide à la décision et de perfectionnement des politiques commerciales et stratégiques.

Les rapports de notation permettent aux clients des banques et des établissements financiers d’accéder à un diagnostic de rating complet, de leur solvabilité et de la qualité de leur situation financière ainsi que leurs capacités réelles d’endettement et de remboursement, bénéficiant ainsi d’un support évolutif de suivi en matière d’efficacité opérationnelle et de gestion financière.

Il est aussi à noter, comme partout ailleurs, que la notation sert, pour l’emprunteur comme pour le prêteur, de support argumenté de négociation, pour le pricing et les conditions de financement.

Le renforcement et le déploiement de ce programme, à plus grande échelle, vise à assurer la fiabilité des opérations en cours et potentiellement à venir, pour la sécurité du système financier et la prévention des risques systémiques auxquels il fait face.

La concrétisation de cette nouvelle phase du programme à travers le partage, sous l’égide du CBF, de la plateforme de notation et de suivi des grands engagements, vise la centralisation des notes et des rapports de notation, relatifs aux grands engagements du secteur, dans une base de données actualisée, au profit de l’ensemble des membres du CBF.

En sa qualité de parrain de l’agence de notation nationale, le CBF contribue aux côtés de PBR Rating à promouvoir et à renforcer la transparence et la qualité de l’information financière, son appréciation ainsi que le traitement des risques des contreparties au sein du secteur bancaire et financier, pour une gouvernance saine en application des bonnes pratiques et des réglementations en vigueur.

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Kaïs Saïed : la jeunesse tunisienne est prête à porter l’avenir du pays

Kaïs Saïed et Zaâfrani Zenzri, respectivement président de la République et cheffe du gouvernement, se sont entretenus, jeudi 4 décembre 2025, au palais de Carthage, en présence du ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri.

A l’ordre du jour: discuter des questions liées aux équilibres financiers de l’Etat, au projet du Plan de développement et au rôle de la Banque centrale dans le soutien à l’économie nationale.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a souligné que la Tunisie a emprunté la voie irréversible de la révolution et de la promotion des conditions de vie de ses citoyens dans les différentes régions du pays, et ce, malgré le lourd tribut à payer à cause des choix erronés ayant mené droit à la destruction systématique des services publics.

Le chef de l’Etat a, à ce propos, fustigé les pratiques de ceux qui ont pris le pouvoir comme un butin à partager et ont grevé le pays de dettes dont le peuple tunisien paie aujourd’hui un lourd tribut sans pour autant en tirer nul bénéfice.

Il a, en outre, vilipendé ceux qui font encore de fausses illusions à faire remonter le temps en s’évertuant à injecter leurs relais dans les différents postes, rappelant que ceux-ci sont bien connus de tous et que nul n’est au-dessus de la loi.

Le président de la République a, par ailleurs, réaffirmé sa profonde conviction que la Tunisie est un pays qui regorge d’importantes ressources et potentialités et dispose d’un grand potentiel humain, notamment une jeunesse bien prête à  prendre « bientôt » le relais. Une jeunesse, a-t-il encore renchéri, qui fera table rase du passé et s’imposera désormais en tant que force vive au service du processus d’édification et de construction du pays.

Ripostant aux incessantes tentatives visant à imposer des agendas étrangers à la Tunisie, le chef de l’Etat a tenu à souligner que le grief porté à la Tunisie par ceux qui affichent encore une nostalgie au protectorat et au colonialisme, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, est que le peuple tunisien a choisi souverainement d’être libre. « Si telle est l’accusation portée à notre endroit, elle serait certes vivement applaudie et favorablement accueillie et sera considérée un grand honneur pour nous », a fait savoir le président Saïed.

Le président Saïed a conclu ses propos en citant les paroles résonnantes du grand leader syndicaliste feu Farhat Hached à travers lesquelles, s’adressant aux autorités coloniales, il a assuré que les autorités coloniales « ne peuvent plus faire taire la vérité » et que le gage de la liberté du militant patriote est « d’œuvrer énergiquement à offrir à ses concitoyens une vie digne et d’être fidèle à la mémoire des martyrs de la patrie ».

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Loi de finances 2026 : 53 nouvelles mesures qui vont changer le quotidien des Tunisiens

Le Parlement tunisien a adopté l’ensemble des ajouts, amendements et révisions intégrés au projet de loi de finances 2026, après plusieurs jours de débats intensifs. Le vote final s’est conclu par 89 voix favorables, 12 abstentions et 13 voix contre. Voici le résumé exhaustif de tous les chapitres additionnels approuvés dans ce budget. Première série […]

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L’ARP adopte le projet de loi de finances 2026 (vidéo)

L’Assemblée des représentants du peuple a adopté, le projet de loi de finances pour l’exercice 2026 dans son intégralité. Le texte a obtenu 89 voix favorables, contre 12 abstentions et 13 voix contre, consacrant ainsi son adoption définitive. Fin de l’examen des articles et des amendements La plénière s’est poursuivie jusqu’à l’examen complet des articles […]

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Météo | 18 gouvernorats placés en vigilance jaune: Pluies orageuses, chutes de grêles et vents forts

L’Institut national de météorologie (INM) a placé ce vendredi 05 décembre 18 plusieurs gouvernorats en vigilance jaune, et ce, en raison de perturbations météorologiques qui seront marquées par des pluies temporairement orageuses et parfois intenses avec des chutes de grêle par endroits. Ces perturbations météorologiques seront aussi marquées par des vents assez forts à forts […]

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Tunisie–France : avancée majeure dans le projet de jumelage entre Montereau-Fault-Yonne et Souassi

L’ambassadeur de Tunisie en France, Dhia Khaled, a reçu le 4 décembre 2025 le maire de Montereau-Fault-Yonne, James Chéron, également vice-président du Conseil régional d’Île-de-France en charge de l’éducation. Cette rencontre, tenue à Paris, s’inscrit dans le cadre du suivi du projet de jumelage et de coopération décentralisée entre la commune française et la commune […]

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Tunisiens Résidents à l’Etranger – TRE : Trois axes pour renforcer le lien entre la Tunisie et sa diaspora

Chaque année, lors de la saison estivale, des centaines de milliers de Tunisiens établis à l’étranger rentrent au pays, avec des attentes renouvelées en matière d’accueil et de services. Rencontré en marge du “Tunisian digital Summit” le DG par intérim de l’Office des Tunisiens à l’Étranger (OTE), esquisse une stratégie articulée autour de trois axes : garantir les droits socio-économiques des expatriés, renforcer leurs liens avec la mère patrie et mobiliser les compétences pour le développement national.

Entretien :

A l’approche de la saison estivale, quelles mesures spécifiques ont été prises pour accompagner le retour des Tunisiens de l’étranger ?

Chaque été, le retour des Tunisiens établis à l’étranger se fait de manière massive et organisée. Ce retour n’est pas exceptionnel, il est presque rituel. Il traduit un attachement profond au pays d’origine.

Nous ne parlons pas de « mesures exceptionnelles », mais bien de dispositifs spécifiques qui tiennent compte de cette affluence. Qu’il s’agisse de nouveaux défis, des mutations du profil migratoire ou encore des programmes de digitalisation que nous développons activement et de la synergie entre les différentes institutions que nous essayons d’optimiser.

Quels sont les grands axes de votre stratégie pour mieux répondre aux attentes des Tunisiens de l’étranger ?

Notre stratégie repose sur trois piliers. Le premier consiste à préserver les droits sociaux et économiques de nos compatriotes à l’étranger, à travers, entre autres, la signature de nouvelles conventions bilatérales en matière de sécurité sociale.

Le deuxième vise à entretenir un lien fort, culturel et émotionnel, avec la Tunisie, surtout dans un contexte où le profil migratoire évolue rapidement : la migration est plus jeune, plus mobile, et s’oriente vers de nouvelles destinations.

Enfin, le troisième axe est la mobilisation des compétences pour le développement du pays. Mais pour pouvoir parler d’investissement ou de transfert d’expertise, il faut d’abord que les deux premiers piliers soient solides.

« Nous avançons sur trois axes : protection des droits, maintien du lien avec la Tunisie et mobilisation des compétences pour le développement national. »

Vous évoquez un changement dans le profil des migrants. De quelle manière ?

Nous assistons à une mutation significative. Environ 30 % des Tunisiens de l’étranger sont aujourd’hui des jeunes. Ils sont plus exigeants, plus formés, plus connectés. Beaucoup d’entre eux aspirent à contribuer au développement de la Tunisie, à condition d’avoir un interlocuteur crédible, des services réactifs, et une infrastructure à la hauteur de leurs ambitions.

C’est un défi pour l’administration tunisienne, mais aussi une formidable opportunité si on sait établir une relation de confiance. Pour précision, au terme du premier trimestre 2025, 653 Tunisiens ont été recrutés à l’étranger, contre 732 en 2024. Première destination, l’Allemagne suivie du Canada, de l’Arabie Saoudite, de la France et de l’Italie.

Quant aux transferts des TRE, ils ont atteint près de 8 milliard de dinars à fin novembre 2025, ce qui de nouveau met en avant leur rôle important dans la consolidation des réserves nationales de devises.

Le rôle de l’OTE est-il bien compris par les Tunisiens de l’étranger ?

Pas toujours. Il est vrai qu’il y a parfois une confusion des rôles entre les différents intervenants : l’OTE, les missions diplomatiques, les consulats, etc. Mais il faut clarifier : nous ne sommes pas une structure diplomatique, mais une institution sociale sous la tutelle du ministère des Affaires sociales.

Nos attachés sociaux sont hébergés dans les ambassades et consulats, et travaillent sous l’autorité des chefs de poste. Il n’y a ni concurrence, ni chevauchement : nous sommes complémentaires, avec un objectif commun – servir au mieux nos compatriotes, où qu’ils soient.

Comment renforcer la coordination entre les différents acteurs institutionnels ?

Cela passe par la création de synergies. Prenons un exemple : un Tunisien de l’étranger exprime une doléance dans son pays de résidence. Elle peut être transmise par le consulat à notre délégation régionale en Tunisie, qui prendra en charge le suivi. Ce type de traitement en chaîne montre bien l’importance de la coordination entre les ministères, les structures régionales et les représentations à l’étranger. Il faut sortir de la logique cloisonnée pour aller vers une approche intégrée.

« Environ 30 % des expatriés sont aujourd’hui de jeunes profils, formés, mobiles et désireux de contribuer au pays, à condition d’avoir un interlocuteur fiable. »

Justement, la digitalisation semble au cœur de votre réforme. Quels sont vos projets concrets en la matière ?

Nous avons fait de 2025 l’année de la transformation numérique. Cela se traduit par une refonte complète de notre site web, une présence renforcée sur les réseaux sociaux – notamment Facebook – et surtout le lancement imminent d’une application mobile dédiée aux Tunisiens de l’étranger.

Cette plateforme permet un accès simplifié aux services, une interaction directe avec l’attaché social et un traitement des demandes en temps réel via nos délégations régionales.

C’est une révolution silencieuse, mais décisive.

Le numérique suffira-t-il à renforcer le lien avec les diasporas, notamment les plus qualifiés ?

Non, le numérique est un outil, pas une fin en soi. Nous avons besoin de contacts physiques, de relais locaux, d’antennes qui permettent de fédérer les Tunisiens autour de projets concrets.

Les compétences tunisiennes installées à l’étranger sont une richesse inestimable. Mais encore faut-il qu’elles soient sollicitées, écoutées et accompagnées.

Nous travaillons à la mise en réseau de ces talents, notamment dans les domaines technologiques, à travers des événements B2B, des sommets et des plateformes de dialogue. Le potentiel est énorme.

« La transformation numérique marque un tournant : site refondu, réseau social renforcé et application mobile pour des services en temps réel. »

Comment favoriser leur retour ou leur investissement en Tunisie ?

Tout dépend de l’environnement que nous leur offrons ici. Un jeune entrepreneur tunisien formé à l’étranger se posera la question suivante : puis-je réellement porter mon projet technologique en Tunisie ?

Existe-t-il les infrastructures, les incitations, l’écosystème nécessaire ? Tant que ces conditions ne sont pas réunies, il hésitera.

Notre rôle, à nous est de créer un climat favorable, de rendre le retour ou l’investissement faisable, attractif et sécurisé. Et cela suppose aussi de réduire la fracture numérique entre la Tunisie et les pays d’accueil. Il reste beaucoup à faire. Mais rien ne sera possible sans la contribution active des Tunisiens de l’étranger eux-mêmes.

Le développement à l’échelle nationale réclame et réclamera toujours les compétences de nos compatriotes, ces élites sises à l’international. C’est ensemble, en créant des synergies – ici et là-bas – que nous pourrons bâtir une relation de confiance durable.

L’OTE s’engage à rester à leur écoute, à évoluer avec eux, et à incarner une administration moderne, accessible et utile.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Stratégie structurée autour de la protection des droits, du lien culturel et de la mobilisation des compétences.
  • Diaspora plus jeune, plus mobile, avec un rôle économique majeur grâce aux transferts financiers.
  • Accélération de la digitalisation : site refondu, présence sociale renforcée et application mobile imminente.
  • L’OTE vise une coordination intégrée et un climat propice à l’investissement et au retour des compétences.

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Souveraineté et liberté : Le Président défend la voie tunisienne face aux pressions

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a rencontré hier jeudi 4 décembre 2025 au palais de Carthage, Mme Sarra Zaafrani Zenzri, Cheffe du gouvernement, ainsi que M. Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, et M. Fethi Zouhir Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie. Au cours de cette réunion, le […]

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La Banque mondiale alerte sur la dette des pays en développement

La Banque mondiale a révélé que l’écart entre le coût du service de la dette des pays en développement et les nouveaux financements est à son plus haut sur plus de 50 ans. Il atteint 741 milliards de dollars entre 2022 et 2024. L’institution financière multilatérale exhorte les pays à profiter des conditions financières mondiales plus détendues pour assainir leurs finances.

 

Dans son rapport annuel sur la dette internationale, la Banque mondiale a constaté que les paiements d’intérêts totaux avaient atteint un nouveau record de 415,4 milliards de dollars en 2024, en dépit d’un certain soulagement dû à la baisse des taux d’intérêt.

Cependant, même si les conditions financières mondiales s’amélioraient, les pays en développement ne devraient pas se faire d’illusions : ils sont toujours en danger, car l’accumulation de la dette se poursuit.

Les marchés obligataires se sont rouverts pour la plupart des pays avec la fin du long cycle de hausse des taux d’intérêt mondiaux, donnant le coup d’envoi à des milliards de dollars de nouvelles émissions. Cela s’est fait à des taux d’intérêt proches de 10%, environ le double de ceux d’avant 2020, et des options de financement à faible coût qui se raréfient.

 

Les marchés obligataires se sont rouverts pour la plupart des pays avec la fin du long cycle de hausse des taux d’intérêt mondiaux, donnant le coup d’envoi à des milliards de dollars de nouvelles émissions.

 

Plus de dette locale, moins de coopération bilatérale

Les pays émergents se tournent également de plus en plus vers les marchés de la dette intérieure pour se financer. Dans 50 pays, la dette intérieure a progressé plus rapidement l’année dernière que la dette extérieure. Pour la Banque mondiale, cela est un signe de l’évolution des marchés du crédit locaux, mais a mis en garde contre le risque de réduire les prêts bancaires locaux au secteur privé et d’augmenter potentiellement le coût du refinancement en raison d’échéances plus courtes.

Les marchés émergents ont renégocié près de 90 milliards de dollars de dette extérieure en 2024, encore un niveau record depuis 14 ans, incluant des restructurations au Ghana, en Zambie, au Sri Lanka, en Ukraine et en Éthiopie, ainsi que des annulations de dette en Haïti et en Somalie.

Pendant ce temps, les flux nets de prêts bilatéraux se sont effondrés de 76% à 4,5 milliards de dollars, un niveau jamais vu depuis la crise financière de 2008, forçant les pays à rechercher des financements privés plus coûteux.

 

Les marchés émergents ont renégocié près de 90 milliards de dollars de dette extérieure en 2024, encore un niveau record depuis 14 ans, incluant des restructurations au Ghana, en Zambie, au Sri Lanka, en Ukraine et en Éthiopie, ainsi que des annulations de dette en Haïti et en Somalie.

 

Bien que les prêts multilatéraux aient augmenté et que la Banque mondiale elle-même ait accordé un record de 36 milliards de dollars, 54% des pays à faible revenu sont désormais en situation de détresse ou confrontés à des risques élevés d’endettement. Les décideurs politiques devraient profiter au maximum de la marge de manœuvre qui existe aujourd’hui pour assainir leurs finances, plutôt que de se précipiter à nouveau sur les marchés de la dette extérieure.

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Un officier israélien se suicide après avoir participé à la guerre sur Gaza

Un nouvel épisode vient illustrer la profondeur du traumatisme que traverse l’armée israélienne depuis le déclenchement de la guerre contre la bande de Gaza. Selon le journal israélien Israel Hayom, un officier de réserve du bataillon « Givati », âgé de 28 ans, s’est suicidé jeudi après un long combat psychologique lié directement à sa […]

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