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L’état de santé de Donald Trump au cœur de spéculations persistances outre-Atlantique 

L’arroseur arrosé ! Dans un cruel tour de manivelle dont l’Histoire a le secret, Donald Trump, 79 ans, qui moquait jadis le déclin des capacités physiques et cognitives de son rival démocrate, Joe Biden, montre aujourd’hui les mêmes signes.

Paupières lourdes, démarche hésitante, incapacité de garder les yeux ouverts en pleine réunion avec son cabinet, larges ecchymoses sur la main droite parce qu’il « serre des mains toute la journée, tous les jours », chevilles anormalement enflées… Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier dernier, la santé de Donald Trump ne cesse de susciter de vives interrogations outre-Atlantique.

Ainsi, contrairement à ses habitudes, ces dernières semaines, le président américain n’a plus laissé entendre qu’il tenterait de se maintenir au pouvoir après 2028, à l’issue de son mandat. S’est-il rendu à l’évidence qu’il lui serait impossible de faire quatre ans de plus à la tête du pays le plus puissant du monde ? A-t-il été rattrapé, ironie du sort, par le syndrome de « Sleepy Joe », le surnom ironique qu’il donnait volontiers à Joe Biden, son prédécesseur à la Maison Blanche pour railler le déclin de ses capacités physiques et cognitives?

« Il est clair que le président décline sérieusement, Je suis extrêmement inquiet qu’on ait quelqu’un de profondément incapable de remplir la fonction », tranche Tim Walz, le gouverneur du Minnesota et ancien candidat à la vice-présidence de Kamala Harris.

Somnolence

Toujours est-il que Donald Trump, 79 ans, le plus vieux président élu de l’histoire des États-Unis qui se targuait d’être « plus en forme qu’il y a 25 ans », semblait somnoler au milieu de ses collaborateurs. Pendant une heure et demie, les yeux mi-clos, légèrement enfoncé dans son siège de cuir, il a semblé lutter contre le sommeil, rapportent plusieurs médias américains, dont CNN, le New York Times et le Washington Post.

Or, ce n’est pas la première fois que le locataire de la Maison Blanche somnole lors d’un événement officiel. Le 6 novembre dernier, dans le Bureau ovale, rapporte le Washington Post, « il avait lutté pendant près de 20 minutes pour garder les yeux ouverts ».

Interrogée au sujet de la somnolence présidentielle, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a assuré, mardi 2 décembre, que le président avait « écouté attentivement et dirigé l’intégralité de cette réunion-marathon du cabinet, qui a duré trois heures ». Tout en arguant qu’une IRM, purement « préventive » selon le médecin de la présidence, Sean Barbabella, montre que le président américain est en « excellente » santé cardiovasculaire.

« Globalement, son système cardiovasculaire montre une excellente santé. Son imagerie abdominale est aussi parfaitement normale. Tous les organes majeurs paraissent très sains et bien irrigués », a-t-il assuré.

En effet, Donald Trump a subi une IRM, début octobre, à l’hôpital militaire Walter Reed, une procédure d’imagerie inhabituelle pour une visite médicale de routine. Aucun détail n’a filtré sur la zone du corps qui a été analysée. Le locataire de la Maison Blanche, lui-même, a entretenu le flou. « Je n’ai aucune idée de ce qu’ils ont analysé », a-t-il indiqué.

Un cardiologue interrogé par CNN a toutefois souligné que les IRM cardiaques préventifs ne font pas partie de l’examen de routine, « même à un âge avancé ».

De quoi alimenter les doutes sur le réel état de santé du 47e président des États-Unis qui construit une partie de sa popularité sur une image d’invulnérabilité.

Journées courtes, activités réduites

Pis. Le milliardaire républicain se montre de moins en moins en public. Il ne descend jamais au Bureau ovale avant midi, et le quitte vers 17 heures. Le nombre de ses apparitions publiques a chuté de 39 % par rapport à son premier mandat, ont même calculé des journalistes du New York Times, dont l’enquête, intitulée « Journées plus courtes, signes de fatigue : Trump confronté aux réalités du vieillissement au pouvoir », a beaucoup fait réagir.

Goujaterie

« Les tordus du New York Times, journal en faillite, recommencent », a écrit Donald Trump sur son réseau social Truth social. « J’ai gagné l’élection […], réglé huit guerres, les Bourses sont au plus haut, l’économie va bien et notre pays est respecté dans le monde entier. Faire tout cela demande énormément de travail et d’énergie. Et je n’ai jamais travaillé aussi dur de ma vie», a réagi avec véhémence le président américain. Ajoutant non sans goujaterie que « l’auteure de l’article, Katie Rogers, chargée de n’écrire que des choses négatives à mon sujet, est une journaliste de troisième ordre, laide à l’intérieur comme à l’extérieur ».

Les féministes apprécieront l’élégance des propos présidentiels!

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