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Made in Tunisia : révéler le potentiel cosmétique

Le secteur cosmétique riche de plus de 600 entreprises et générant plus de 1,6 milliard de dinars pour l’économie nationale, est au cœur d’un véritable enjeu de compétitivité. Entre défis fiscaux, absence de cadre réglementaire et pression du secteur informel, les industriels locaux appellent à une réforme urgente pour révéler tout le potentiel du  « Made in Tunisia » et conquérir aussi bien le marché national qu’international. C’est ce qu’il ressort de la conférence de presse organisée par la CONECT dans la journée du mercredi 3 décembre 2025. 

Aslan BerjebAslan Berjeb, président de la CONECT, aborde la situation du secteur cosmétique. Il rappelle que ce secteur est industriel par excellence, avec un fort potentiel économique : « C’est un secteur qui participe à plus de 1,6 milliard de dinars, c’est-à-dire 1 600 milliards de dinars à l’économie nationale. »
Il souligne que le secteur rassemble plus de 600 entreprises, des grandes aux PME et entreprises individuelles. Cependant, il déplore une baisse de la consommation locale, passée de 25 % à moins de 15 %, notamment à cause des droits de consommation instaurés en 2018.

Lire aussi — Aslan Berjeb: Le secteur cosmétique génère plus de 1,6 milliard de dinars

Il précise dans ce contexte : « Cela ne fait que renforcer l’économie parallèle, le secteur informel. C’est-à-dire une économie qui n’a pas de charges et qui n’est pas réglementée. »

Il estime qu’une vision claire est nécessaire afin de rendre les produits plus compétitifs localement et à l’international. Et ce, tout en rassurant le consommateur sur la qualité et les prix. « On voudrait aussi qu’elle soit compétitive en termes de prix, grâce à un alignement de nos pratiques fiscales, douanières, etc. aux pratiques internationales tout simplement. »

En outre, il insiste sur l’ouverture à l’importation des matières premières, notamment l’alcool, indispensable au maintien de la qualité : « Ce n’est pas un produit de luxe, mais un produit d’utilisation quotidienne, nécessaire pour le corps et les cheveux, ainsi que pour la partie cosmétique. »

Maroua Ben Ali, fondatrice d’Herboes et expert en Aromathérapie, met en lumière les difficultés liées au secteur informel et aux lourdeurs administratives. Avant d’ajouter :  » Il y a des sociétés non certifiées qui ne proposent pas des produits sûrs pour le consommateur et vendent de manière agressive, non éthique, avec des prix bien inférieurs car elles n’ont pas les mêmes charges que nous. »

Elle signale un poids fiscal important sur l’importation des matières premières : « Nous payons entre 30 et 43 % de taxes si nous importons directement. Ces coûts la rendent moins compétitive à l’international face à des marques coréennes ou françaises moins taxées. Son appel est clair : « Il faut absolument un cahier des charges, un texte de loi pour réglementer le secteur et alléger les frais douaniers, peut-être à 5 % comme en Europe.

 


Marouane Ben Haj Ali, membre du bureau exécutif du groupement des industriels de la cosmétique à la CONECT, dénonce l’absence d’un cadre réglementaire spécifique : « Il n’existe pas de cadre réglementaire législatif spécifique pour les produits cosmétiques, seulement une réglementation horizontale ancienne (loi 117 de 1992). » Ce qui fait que cette lacune permet au secteur informel de croître et pénalise les exportations, car la plupart des pays clients exigent un arsenal réglementaire solide : « L’absence de réglementation nous pénalise sur les marchés internationaux », souligne-t-il. Ainsi, il plaide pour une diminution importante des droits de douane actuellement élevés (entre 30 et 43 %), la suppression ou la forte réduction des taxes à la consommation. Il en va de même de la non-considération des produits cosmétiques comme des produits de luxe, mais comme des produits essentiels au quotidien (y compris les produits solaires).

Il évoque également le problème du monopole et de la qualité de l’alcool, matière première essentielle au secteur, ainsi que la nécessité d’une réglementation pour maîtriser le secteur informel et protéger la santé du consommateur. Et ce, tout en renforçant la compétitivité internationale.

De son côté, Alia Belkhoja, présidente du groupement professionnel des industriels des produits cosmétiques à la CONECT, confirme que le secteur fait face à des défis fiscaux, administratifs et juridiques.
En effet, elle énumère les principaux obstacles. A savoir : un droit de consommation de 25 % sur certains produits; des droits de douane élevés sur les matières premières; et le monopole d’importation de l’alcool par la Régie des alcools. Tout en ajoutant : « Ces challenges pèsent lourdement sur l’entreprise formelle tunisienne qui peine à être compétitive face au secteur informel. »

Toutefois, elle déplore surtout l’absence d’un cadre juridique réglementant la fabrication et la commercialisation des cosmétiques. Ce qui favorise le circuit parallèle : « Le circuit parallèle fait fleurir des produits non contrôlés, au détriment des entreprises formelles », poursuit-elle.

Par ailleurs, sur la coordination institutionnelle, elle explique que malgré les demandes, la réponse du ministère de la Santé reste informelle, sans implication officielle dans le processus législatif : « Nous demandons à être impliqués à chaque étape de la rédaction ou la publication du cadre de loi. »

Elle réclame aussi la suppression du droit de consommation, la réduction des frais de douane pour les industries et les importateurs, et la fin du monopole sur l’importation d’alcool en permettant aux industries cosmétiques d’importer directement.

Enfin, sur la promotion du Made in Tunisia : « Nous avons les compétences, les équipements et les laboratoires nécessaires pour produire des produits de qualité dans un circuit formel. »

En somme, tout le monde rappelle que le Made in Tunisia demeure des produits de très bonne qualité, capables de concurrencer les produits importés.

Au final, le made in Tunisia a toutes les cartes en main pour devenir une marque de confiance, synonyme d’innovation, de qualité et d’excellence au service des consommateurs locaux et internationaux.

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Les « Wonderwomen » tunisiennes brillent au 10ᵉ Congrès International d’Orthodontie à Rio de Janeiro

Plus de 20 orthodontistes tunisiens ont participé du 22 au 25 octobre 2025 au 10ᵉ Congrès International d’Orthodontie. Lequel réunissait plus de 7 000 spécialistes venus du monde entier, à Rio de Janeiro, au Brésil. Quatre d’entre elles, qualifiées de véritables « Wonderwomen », ont porté haut et fort les couleurs de la Tunisie. Et ce, en présentant des travaux scientifiques d’un grand intérêt.

Créée le 9 juin 2012, l’Association Tunisienne d’Études et Recherches en Orthodontie (ATREO) fédère aujourd’hui 150 orthodontistes tunisiens qualifiés. Cette association scientifique et médico-dentaire vise à organiser des formations sur des sujets actuels : orthodontie linguale; systèmes autolgaturants; mini-vis d’ancrage; arcs orthodontiques; aligneurs; etc. ainsi que des congrès nationaux et internationaux. L’ATREO est affiliée à la Société Arabe d’Orthodontie depuis 2012 et, depuis décembre 2020, à la Fédération Internationale d’Orthodontie (WFO).

Une représentation scientifique de haut niveau

Le Docteur Ines Boudali Daoud a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com : « En tant que femmes orthodontistes tunisiennes, nous avons l’honneur de représenter notre pays au plus grand congrès mondial de notre discipline, où se réunissent chercheurs innovants et cliniciens expérimentés.  » Elle a ajouté que la mission de l’ATREO depuis sa création est de favoriser la formation continue, l’échange scientifique et la reconnaissance internationale de l’orthodontie tunisienne.

Contributions et thématiques abordées

Chaque participante a présenté un sujet scientifique spécifique avec rigueur et expertise. Parmi les thèmes abordés figuraient :

  • L’utilisation des mini-vis d’ancrage, des petites vis fixées dans l’os permettant un traitement plus précis en ne s’appuyant pas sur les dents.
  • Les aligneurs, technologie récente et innovante pour le redressement des dents.
  • L’esthétique orthodontique.
  • Les défis des cas complexes nécessitant des protocoles techniques avancés.

Ces présentations ont été faites dans de grandes salles, avec des temps d’exposé allant de 20 à 30 minutes. Ce qui témoigne du sérieux des travaux soumis et de leur reconnaissance par le comité scientifique du congrès.

Un parcours difficile mais valorisant

L’affiliation à la WFO, obtenue après plusieurs années d’efforts depuis 2012, a permis à l’ATREO de candidater et d’obtenir des créneaux d’importance au congrès. Aucun soutien financier de laboratoire ni de marque internationale n’a été reçu. Rendant cette réussite encore plus remarquable, car basée uniquement sur la qualité scientifique.

Un message inspirant pour la jeunesse tunisienne

Le Dr Ines Boudali Daoud adresse un appel vibrant à la nouvelle génération : « Allez au bout de vos rêves, dépassez les frontières, faites briller vos talents. Chaque réussite individuelle éclaire tout un pays. Que chacun devienne un ambassadeur de la Tunisie par son savoir et son excellence. Quand vous brillez, la Tunisie brille avec vous. »

 

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Noureddine Taboubi évoque la perspective d’une grève générale

Noureddine Taboubi, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), fait le constat de la dégradation de la situation sociale. Il s’est exprimé ainsi sur les ondes de Mosaïque fm, dans le cadre de la commémoration de l’assassinat de Farhat Hached, ce jeudi 4 décembre 2025. Il appelle néanmoins au dialogue, tout en soulignant que le Conseil national a acté le principe de la grève générale.

Noureddine Taboubi a précisé que le bureau administratif national de l’organisation, qui se réunira demain, examinera les décisions du Conseil national. Parmi lesquelles sera comprise celle relative à la grève générale. A cet égard, il a affirmé comme suit : « Notre principe demeure le dialogue, mais nous défendons notre droit syndical. »

Réagissant aux dispositions du PLF 2026, notamment à la hausse des salaires de 7 % dans le secteur public et privé, sans consultation de l’UGTT, il juge cette mesure inédite. Car, il estime qu’elle place ainsi le pouvoir exécutif dans la position d’être à la fois l’arbitre et de partie dans des négociations unilatérales.

Enfin, le secrétaire générale de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi, a dénoncé la baisse du pouvoir d’achat des Tunisiens. Et ce, malgré l’annonce faite par l’Institut national de la statistique (INS) d’un taux d’inflation de 5 % en Tunisie.

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ARP : les députés préparent leur retraite avec l’article 113

Une chose est sûre : les retraités ne sont pas les seuls à vouloir bénéficier d’une retraite sécurisante. En effet, les députés eux aussi s’assureront une retraite digne grâce à l’intégration d’un nouvel article dans le PLF 2026.

A l’ARP, les députés ont adopté la proposition d’un article additionnel, numéro 113, dans le projet de loi de finances 2026. Lequel est relatif à la révision du régime de retraite des membres du Parlement. Cet article a été approuvé par 77 voix contre 18, avec 10 abstentions.

En effet, cette proposition supprime les articles 3 et 5 de la loi n°16 de 1985 sur le régime de retraite des députés, qui sont remplacés par de nouvelles dispositions. Parmi celles-ci, les pensions seront calculées à hauteur de 30 % pour un mandat, 60 % pour deux mandats et 90 % pour trois mandats ou plus. Et ce, en prenant en compte l’ensemble des composantes de l’indemnité parlementaire.

Lire aussi : Le trio gagnant des retraités, plus de pension, moins d’imposition!

Ces règles seront appliquées rétroactivement à partir du 13 mars 2023, avec une exonération des députés concernés par le paiement des cotisations antérieures à ces modifications.

Toutes les allocations seront désormais soumises à une retenue de 13 % au profit de la Caisse nationale de retraite et de la sécurité sociale, avec une contribution de l’État fixée à 20,5 %. Les députés seront exemptés du règlement des cotisations dues avant ces réformes.

A cet égard, notons qu’avant cette réforme, les allocations parlementaires permanentes versées aux députés couverts par la loi étaient assujetties à une retenue de 10 % destinée à la CNRPS, qui bénéficiait également d’une contribution étatique représentant 15 % des allocations, prise en charge par le budget de l’ARP.

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FTUSA lance le 18 ème rendez-vous sous le signe de l’innovation et la prévention

La Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances (FTUSA), la Fédération Générale Arabe des Assurances (GAIF) et la Société Tunisienne de Réassurance (Tunis RE) annoncent la tenue du 18ᵉ rendez-vous de Carthage, du 1er au 3 février 2026 à Gammarth.

Placée sur le thème « Sécuriser l’avenir dans un monde en mutation : innover, prévenir et renforcer la résilience », cette conférence de la FTUSA réunira des experts, des professionnels et des acteurs engagés autour des enjeux majeurs liés aux transformations rapides que connaît notre époque. Car les progrès technologiques, les changements environnementaux, les incertitudes économiques et les défis globaux exigent une adaptation continue des individus, des organisations et des sociétés.

L’édition 2026 appelle à une vision optimiste et proactive face à ces bouleversements. Pour garantir un avenir sûr, il s’agira d’encourager l’innovation, la prévention des risques et la résilience des systèmes. L’innovation permettra de s’adapter et de prospérer, la prévention d’anticiper et d’atténuer les risques et la résilience de surmonter les obstacles avec force et sagesse.

Le comité d’organisation espère que ces échanges nourriront des collaborations fructueuses et traceront une trajectoire prometteuse pour l’avenir.

En somme, le président de la Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances invite ainsi tous les participants à s’engager pleinement dans ce rendez-vous tourné vers la construction d’un futur durable et prospère.

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L’industrie cosmétique made in Tunisia, un secteur vital piégé par un labyrinthe administratif

L’industrie cosmétique, qui représente un chiffre d’affaires de 1,6 milliard de dinars et 10 000 emplois directs, fait face à une pression fiscale et administrative accrue, comme souligné lors de la conférence de presse de la Conect dans la journée du 3 décembre 2025.

La part des produits locaux sur le marché national a chuté de 24% en 2015 à 15% aujourd’hui, tandis que le secteur informel a grimpé de 23 à 35%, créant une concurrence déloyale et des risques sanitaires pour les consommateurs.​

Les intervenants, dont Marouane Ben Haj Ali (bureau exécutif du groupement des industriels de la cosmétique), Maroua Ben Ali (Herbeos) et Selima Zaouali (Aseptika Lab), déplorent l’absence d’un cadre réglementaire spécifique aux cosmétiques, contrairement à la loi générale n°117 de 1992. Ce vide favorise l’informel, freine les exportations et expose les industriels formels à un handicap compétitif face à des pays européens ou Dubaï, où les droits de douane sur matières premières et emballages sont à 0 ou 5% contre 30-43% pour le cas de la Tunisie.

Parmi les mesures urgentes proposées figurent la suppression du droit de consommation de 25% (depuis 2018) sur les codes tarifaires 3303 et 3304 (parfums, soins, maquillage, écrans solaires), l’exonération des droits de douane sur intrants, et la fin du monopole sur l’alcool affectant parfums et cosmétiques.

Ces experts insistent pour requalifier les cosmétiques en produits essentiels (notamment solaires, déjà assimilés à des dispositifs médicaux), afin de booster la compétitivité, limiter l’informel et sécuriser la santé publique. Un tel cadre ouvrirait des horizons d’export et préserverait les emplois formels.

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Aslan Berjeb: Le secteur cosmétique génère plus de 1,6 milliard de dinars

L ‘industrie cosmétique constitue un pilier économique, comptant plus de 600 entreprises et contribuant à 1,6 milliard de dinars au PIB du pays. Pourtant, ce secteur fait face à des obstacles réglementaires stricts et à une pression fiscale accrue, comme en 2018 avec les droits de consommation qui ont fait chuter sa part de marché local de 25% à moins de 15%.

Lors d’une conférence de presse organisée mercredi 3 décembre 2025 à Tunis, la Conect dresse l’état des lieux. Le thème de ladite conférence est : “Les fabricants de cosmétiques en Tunisie : obstacles réglementaires et pression fiscale croissante”.

À cette occasion, Aslan Berjeb, président de la Conect, revient sur l’importance de ce secteur qui, rappelons-le, a le statut d’industriel par excellence. Comme tout secteur industriel, il souligne l’importance d’échanger avec les autorités de tutelle afin de trouver des résultats concrets.

Interrogé par leconomistemaghrebin.com sur la vision du secteur, il a répondu qu’il s’agit d’un secteur au potentiel énorme. Et de rappeler également que ce secteur contribue à hauteur de plus de 1,6 milliard de dinars à l’économie nationale. Il compte plus de 600 entreprises, des grandes et des PME…

Dans ce contexte, il précise : « C’est un secteur qui représentait, je le dis avec beaucoup d’amertume, 25% de notre consommation locale dans le domaine de la cosmétique et des produits cosmétiques. Mais cette part est tombée à un peu moins de 15% aujourd’hui. Ce qui s’explique par une année charnière, 2018, lors de laquelle des droits de consommation ont été instaurés, ayant changé complètement la donne au détriment de ce secteur ».

Cette situation ne fait que renforcer le secteur informel, qui ne paie pas de charges (taxes, impôts), regrette-t-il. Certes, cela protège le pouvoir d’achat du consommateur, mais met aussi en danger la sécurité et la qualité des produits.

Pour retrouver la compétitivité, il propose une vision partagée. Selon lui, non seulement les produits deviendraient plus compétitifs, et les entreprises plus solides, sur les marchés local et international, mais le consommateur bénéficierait également de produits plus attractifs, ce qui éviterait la réflexion selon laquelle le produit tunisien est presque aussi cher que le produit étranger.

Il souligne la nécessité d’un alignement des pratiques fiscales, douanières, etc., sur les standards internationaux pour soutenir une industrie locale déjà très compétitive en termes de qualité.

Concernant l’ouverture à l’alcool et aux produits essentiels, Aslan Berjeb explique qu’il s’agit d’autoriser l’importation de la matière première qu’est l’alcool, indispensable pour garantir une stabilité de qualité. Ce produit n’est pas un luxe, mais un élément d’usage quotidien pour les Tunisiens, nécessaire pour le corps, les cheveux, ainsi que pour la partie cosmétique.

Enfin, il estime nécessaire l’existence d’une réglementation claire : « Les principaux défis de ce secteur résident dans la mise en place d’une couverture réglementaire, notamment en termes de cahiers des charges, afin d’organiser ce secteur et de maintenir ses acteurs clés ».

Aslan Berjeb

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Prédiction des rendements et gestion des risques par l’IA agricole

L’ITES et les AgriTech mettent l’IA au cœur de la prédiction des rendements et risques météo, optimisant les pratiques pour une agriculture résiliente.​​ C’est ce qui ressort de la dernière étude de l’Ites.

Des algorithmes analysent données satellitaires et capteurs pour anticiper les rendements et maladies, offrant conseils personnalisés comme des calendriers d’arrosage adaptés. La Banque mondiale souligne le rôle crucial en Tunisie pour la gestion de l’eau via apprentissage automatique et prévisions. Projets FAO testent ces technologies localement, alignés sur la matrice ITES urgence-impact.​​

Ces innovations IA transforment les défis en opportunités, sécurisant revenus agricoles et stabilité socio-économique.​

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Vers une agriculture IA durable : défis et perspectives ITES

L’étude ITES appelle à surmonter la formation, les infrastructures et le financement pour intégrer pleinement l’IA agricole, soutenue par des partenariats FAO et des forums régionaux.​​

Les projets pilotes en démontrent l’efficacité, mais exigent un accompagnement pour une adoption rurale, comme au Forum Méditerranéen 2025 à Tunis. En effet, l’imagerie satellitaire et l’IA aident à la transition écologique contre la dégradation des sols. La matrice ITES priorise l’urgence pour aligner sur les ODD 2030.​​ L’IA, bien déployée, forge une agriculture tunisienne innovante, vitale pour croissance et résilience nationale.​

Il convient de rappeler que les projets FAO testent ces technologies localement, alignés sur la matrice ITES urgence-impact.
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En somme, ces innovations IA transforment les défis en opportunités, sécurisant les revenus agricoles et la stabilité socio-économique.​

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ITES : irrigation intelligente, la révolution IA made in Tunisia

L’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) identifie l’intelligence artificielle (IA) comme un pilier essentiel du rôle social de l’État en agriculture tunisienne, en s’appuyant sur une matrice urgence-impact alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) 2030 pour optimiser les ressources hydriques et renforcer la résilience climatique.​​

Des startups tunisiennes amplifient ces recommandations en réduisant leur consommation d’eau de 35 % et en augmentant leur production de 15 %. Et ce, via des algorithmes d’apprentissage automatique adaptés au contexte national.

Des initiatives comme Irwise, lancées par de jeunes entrepreneurs tunisiens, exploitent l’IA et l’IoT pour révolutionner l’irrigation, en économisant l’eau et l’énergie dans un contexte de stress hydrique croissant.​

En effet, la solution Irwise permet un contrôle à distance des pompes via smartphone, analysant le sol, le climat et les cultures pour doser précisément l’eau et les intrants, avec des gains de 20 % sur la facture énergétique.

À La Manouba, des projets pilotes combinent IA, SIG et télédétection pour une agriculture de précision, réduisant les coûts et améliorant les récoltes. Ces avancées s’alignent sur les priorités ITES pour une matrice urgence-impact élevée en agriculture.​​

Ainsi, face au changement climatique, l’IA irrigationnelle positionne la Tunisie comme pionnière maghrébine, pavant la voie à une productivité accrue et durable.​

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ITES : l’IA, levier stratégique pour l’agriculture

L’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) positionne l’intelligence artificielle comme un pilier du rôle social de l’État dans l’agriculture, via une matrice urgence-impact alignée sur les ODD 2030 pour optimiser ressources et résilience climatique.​

Le document de l’ITES classe les recommandations IA pour l’agriculture en fonction de leur urgence et impact, priorisant la gestion hydrique et la prédiction des rendements face aux défis tunisiens comme la sécheresse. Des startups locales, telles que Irwise, illustrent cela en réduisant de 35 % la consommation d’eau via l’IoT et l’IA, tout en boostant la production de 15 %. Cette approche soutient la sécurité alimentaire en intégrant prévisions météo et détection de ravageurs.​​

L’adoption massive de ces outils d’IA pourrait transformer l’agriculture tunisienne en modèle de durabilité, renforçant l’économie rurale et la souveraineté alimentaire.​

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Le bar branché de Ryad qui attire la jeunesse saoudienne

Un premier bar à bière sans alcool a ouvert à Riyad, capitale de l’Arabie saoudite, où la jeunesse saoudienne se presse pour découvrir cette boisson innovante.

Situé sur l’une des avenues les plus fréquentées de la ville, ce bar, nommé A12, offre une ambiance conviviale avec des pintes de bière sans alcool, notamment une Warsteiner allemande à 0,0 %, servies à la pression.

Le lieu est devenu un rendez-vous prisé, notamment des jeunes souvent habillés en thobe traditionnel, qui apprécient de pouvoir vivre l’expérience sociale d’un bar. Tout en respectant la stricte interdiction de consommation d’alcool en vigueur dans le pays depuis 1952.

Cette initiative répond aussi à un désir d’ouverture tout en respectant les normes culturelles et religieuses. Et ce, en proposant un espace de détente et de convivialité adapté aux attentes des nouvelles générations, hyperconnectées et influencées par les réseaux sociaux.

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Tunisie – AIIB : les bases d’une coopération durable en matière d’infrastructures

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reçu dans la journée du lundi 1er décembre 2025 Supee Teravaninthorn. Elle est conseillère spéciale du vice-président de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), en visite de travail en Tunisie avec sa délégation. 

Cette rencontre fait suite à l’accord conclu lors de la réunion annuelle de l’AIIB tenue en juin dernier à Pékin. Réunion au cours de laquelle il avait été décidé d’envoyer une mission technique en Tunisie pour analyser les programmes et priorités de développement du pays. 

Pour sa part, Samir Abdelhafidh a insisté sur l’importance de cette visite, qui ouvre la voie à un alignement des priorités nationales avec les objectifs financiers de la Banque. Il a rappelé que les domaines favorisés par l’AIIB correspondent parfaitement aux orientations stratégiques de la Tunisie.

Ainsi, le ministre a exprimé son souhait de voir naître une coopération durable et fructueuse entre la Tunisie et l’AIIB, fondée sur un partenariat solide à moyen et long terme.

A cet égard, notons que la Tunisie est devenue membre de l’AIIB en 2022. Cette institution multilatérale regroupe aujourd’hui 110 pays membres.

Par ailleurs, Supee Teravaninthorn a souligné que cette visite vise à mieux comprendre les plans de développement tunisien. Et ce, en particulier dans les secteurs clés soutenus par la Banque, tels que l’eau, les énergies renouvelables, les transports et les infrastructures. 

Elle a réaffirmé la disponibilité de l’AIIB à étudier les projets proposés par la Tunisie et à mobiliser les financements nécessaires.

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Maher Ketari : « Suppression des quotas de voitures populaires, un bond de 10 % à 100 % pour répondre aux besoins des familles tunisiennes »

Acheter une voiture est devenu, pour beaucoup, le rêve d’une majorité de Tunisiens, afin de mettre un terme aux longues heures d’attente pour trouver un taxi, ou prendre le bus, ou le métro. Autrement dit, les transports se sont transformés en véritable parcours du combattant. Pour analyser cette situation, le député à l’ARP et membre de la Commission des Finances, Maher Ketari, dresse un état des lieux, dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com.

Mais que sait-on vraiment de cette voiture importée pour chaque famille ? Même si la mesure ravit certains, elle laisse penser qu’il y a anguille sous roche.

Maher Ketari rappelle qu’il faut avoir un revenu ne dépassant pas un certain seuil si une seule personne travaille. Par exemple, si c’est le père ou la mère qui travaille, le revenu ne doit pas dépasser dix fois le SMIG. Si les deux parents travaillent, le revenu ne doit pas dépasser quatre fois le SMIG.

 

Lire aussi: Voiture pour chaque famille: une promesse qui roule ou un mirage?

À titre d’exemple, le SMIG est de 500 dinars ; toute personne ayant un revenu brut entre 500 et 5 000 dinars a droit à cet avantage. La question essentielle est donc l’impact de cet avantage fiscal. Notre interlocuteur a répondu : « Il n’y a plus d’attente quand on veut acheter une voiture populaire chez un concessionnaire. Avec ce dégrèvement fiscal… Par exemple, si la voiture populaire de 4 chevaux coûte 38 000 dinars, celle de 5 chevaux coûtera environ 42 000 dinars, et surtout, elle sera exonérée du droit de douane ».

Il est possible d’acheter une voiture 5 chevaux sans payer ce droit, ce qui rend le prix final seulement 3 000 dinars plus élevé environ.

Marché de l’occasion et risques associés

Cela dit, l’article 55 autorise désormais chaque famille à importer une voiture sans payer de droits de douane, à condition que le véhicule ait au maximum huit ans d’âge et que cet avantage ne soit pas cumulable avec celui de la voiture populaire.

« Pour acheter une voiture d’occasion, même d’Europe, à un certain moment, vous n’avez pas de garantie constructeur, ni l’assurance que cette voiture n’a pas été trafiquée ». Il rappelle : « Il existe des risques de sécurité et de qualité concernant les voitures d’occasion importées, notamment l’absence de garanties constructeur et les risques de trafic ». Autrement dit, cet article risque de supprimer les voitures d’occasion ».

Il poursuit : « Le Tunisien peut s’orienter davantage vers le marché local, vers le neuf, avec une voiture à 40 000 ou 42 000 dinars, où il a la garantie constructeur, de deux à trois ans, voire quatre ans chez certains constructeurs, avec des garanties de sécurité et des pièces de rechange disponibles en Tunisie ».

Suppression du quota pour les voitures populaires

Il y avait une confusion sur le quota des voitures populaires. Le député précise : « Mais il n’y a pas de quota pour ces voitures. Le quota ne doit pas être inférieur à 10%. C’est-à-dire de 10% à 100% ».

Les concessionnaires peuvent vendre tous leurs quotas si la demande existe. Le secteur formel importe environ 600 000 à 700 000 voitures par an, suffisant pour couvrir les besoins des familles tunisiennes. « Cette loi contribuera à diminuer très sensiblement le prix de l’occasion en Tunisie, ce qui est également une bonne nouvelle pour les Tunisiens ».

Le transport public, un enjeu clé

Cela dit, la grande question demeure : même si c’est beau d’acheter une voiture, qu’en est-il du transport public ? Un pays qui se respecte doit aussi garantir un transport digne à ses citoyens.
À cet effet, Maher Ketari souligne : « L’exécutif a fourni environ 1000 bus jusqu’à présent pour essayer d’améliorer le transport en commun. Des appels d’offres sont en cours pour de nouvelles rames de métro et de nouvelles licences de taxi. Des bus neufs et d’occasion arriveront prochainement, notamment de Chine et de Suisse ».

 

Lire également : 200 bus genevois entament une seconde vie à Tunis

 

Un autre point important est la mise en place d’une application mobile pour les transports publics. « Une discussion est en cours pour relancer et améliorer les applications mobiles afin de mieux gérer les horaires des bus et métros ».

Il conclut : « Il faut que non seulement la consommation mais aussi l’investissement et la création de richesses reprennent, car tout repose sur la création de richesses et sur le climat de confiance des jeunes entrepreneurs, notre jeunesse très intelligente et éduquée, qui ne demande qu’à avoir sa chance de briller ».

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ARP : la proposition de +7% revient sur la table

L’augmentation salariale revient de nouveau sur le tapis de l’ARP. La députée Dalel Lamouchi, présidente de la commission des secteurs productifs au Conseil national des régions et districts a souligné dans une déclaration à Mosaique fm, que la proposition visant à fixer une augmentation salariale minimale de 7% n’a pas été adoptée lors du premier vote.  Pour cette raison, un groupe de députés a décidé de la représenter afin d’assurer la collaboration entre les deux chambres législatives.

Mme Lamouchi a expliqué sur les ondes de Mosaïque fm que cette initiative est motivée par la nécessité d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et employés, surtout face à la hausse constante des prix et à l’inflation croissante.
Elle a également reçu le soutien de plusieurs députés de l’ARP, espérant que la proposition sera cette fois votée favorablement pour garantir un mieux-être aux citoyens tunisiens confrontés à la hausse du coût de la vie.

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Taux monétaires inchangés en décembre: la BCT maintient le cap

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a publié ses indicateurs monétaires au 1er décembre 2025, confirmant une stabilité générale des taux clés. Le Taux du marché monétaire (TM) s’établit à 7,49%, en ligne avec le Taux d’intérêt directeur maintenu à 7,50%.​

Le Taux moyen du marché monétaire (TMM) pour novembre 2025 reste inchangé à 7,49%, marquant une stabilisation pour le troisième mois consécutif selon les données officielles de la BCT. Cette tendance reflète une politique monétaire prudente face à l’inflation modérée.​

Parallèlement, le Taux de rémunération de l’épargne (TRE) applicable en décembre 2025 est fixé à 6,50%, offrant un rendement stable pour les déposants dans un contexte de taux directeurs constants.​

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Haithem Debbiche, nouveau DG de Tetra Pak pour le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest

Haithem Debbiche vient d’être nommé Directeur Général de la région Maghreb et Afrique de l’Ouest à Tetra Pak. Il occupait depuis 2024 le poste de Directeur général pour la région Afrique de l’Ouest. Il succède ainsi à Laurent Rodier pour la région Maghreb, assumant la direction de toute la zone Maghreb & Afrique de l’Ouest.

Diplômé de l’Université Paris Sorbonne, il cumule 21 ans d’expérience et a exercé des fonctions stratégiques dans le développement des activités et des partenariats dans ces régions.

Avec près de 20 années d’expérience dans le Maghreb, M. Debbiche possède une solide expertise et une connaissance approfondie des caractéristiques de la région. Il déclare être honoré par sa nomination et enthousiaste à l’idée de renforcer les liens avec les partenaires et les équipes locales.

Il considère le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest comme des marchés à fort potentiel, avec pour priorité de développer des solutions alimentaires innovantes et sûres, afin de répondre aux besoins actuels des consommateurs tout en anticipant les produits du futur.

L’entreprise innove depuis plus de 70 ans et met au service de ses clients une expertise mondiale dans la fourniture d’équipements, solutions de traitement et de conditionnement alimentaires, avec une forte présence locale pour garantir disponibilité et support continu en toute circonstance.

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Hedia Arfaoui : “Les augmentations salariales du privé relèvent du dialogue social”

Les augmentations de salaires devraient émaner d’une négociation collective entre les partenaires sociaux et le gouvernement. C’est ce qu’a rappelé via son post Fb, Hedia Arfaoui, secrétaire générale adjointe chargée des relations arabes et internationales à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), et membre du conseil d’administration du Bureau international du travail.

Elle est revenue sur la convention internationale n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective, ainsi que sur la n° 154 relative à la promotion de la négociation collective. Lesquelles consacrent un principe fondamental : la fixation des salaires dans le secteur privé, y compris les augmentations périodiques, qui relève exclusivement de la négociation collective entre partenaires sociaux.

Elle a rappelé que cette fixation ne doit pas être imposée par une intervention législative de l’État. “Ainsi, dans le secteur privé, les augmentations de salaire ne sont ni décidées par la loi ni par le Parlement, mais uniquement déterminées par des accords issus du dialogue social”, ajoute-t-elle.

Et de poursuivre : “Toutefois, ce principe connaît une exception importante concernant le salaire minimum garanti. Ce dernier constitue un outil de protection à la fois sociale et économique. Dans ce domaine, l’État peut intervenir par la réglementation et la législation afin d’assurer une protection minimale aux salariés les plus vulnérables.”

Et de conclure : “En revanche, tous les autres salaires et leurs augmentations demeurent soumis aux mécanismes de la négociation collective, conformément à la législation nationale et aux normes internationales du travail.”

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Conférence Algérie-Mohamed Ali Nafti : « réparations coloniales africaines​ »

Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a pris part ce 30 novembre 2025 à Alger à la première session ministérielle de la Conférence internationale sur les crimes coloniaux en Afrique, organisée dans le cadre du thème 2025 de l’Union africaine : “ Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers la réparation”.

Lors de son intervention, il a plaidé pour contrer les narrations coloniales via une stratégie participative, politique, juridique et éthique, allant au-delà des compensations et restitutions de biens spoliés culturels et financiers.​
Le ministre a appelé à réviser les politiques internationales envers l’Afrique, notamment sur la dette, les flux financiers illicites et le pillage des ressources, tout en lançant une campagne de sensibilisation contre leurs effets persistants comme la discrimination raciale et l’exclusion. Il a conclu en citant Nelson Mandela : “ La liberté de nos pays africains demeure incomplète tant que le peuple palestinien ne jouit pas de sa liberté et de son indépendance sur l’ensemble de son territoire, pleinement souverain, avec pour capitale El Qods ”.

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