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Galaxy Z TriFold : Samsung ouvre un nouveau chapitre de l’innovation mobile

Le Galaxy Z Trifold fait passer les performances et l’expérience d’un téléphone ultra haut de gamme à un niveau supérieur en se dépliant deux fois pour révéler un écran de téléphone ultra-immersif, offrant une productivité ultime d’espace de travail mobile et de visionnage cinématographique.

Samsung Electronics Co., Ltd. a annoncé aujourd’hui le lancement du Galaxy Z TriFold, renforçant ainsi son leadership dans les nouveaux facteurs de forme pour l’ère de l’AI mobile. S’appuyant sur une décennie d’innovation dans la catégorie des appareils pliables, le Galaxy Z TriFold illustre une véritable maîtrise d’ingénierie grâce à ses technologies pliables les plus avancées, optimisées pour les exigences uniques d’un design à plis multiples. Son profil fin garantit la portabilité d’un smartphone haut de gamme offrant des performances ultra, et lorsqu’il est déplié deux fois, il révèle un écran immersif de 10 pouces[1] qui sublime la productivité et l’expérience cinématographique. Il offre une expérience mobile de premier ordre, jamais vue auparavant dans aucun autre format.

« La quête incessante de nouvelles possibilités de Samsung continue à façonner l’avenir des expériences mobiles », a déclaré TM Roh, directeur général, président et chef de la division Device eXperience de Samsung Electronics. « Grâce à des années d’innovation dans le domaine des formats pliables, le Galaxy Z TriFold relève l’un des défis les plus anciens de l’industrie mobile : offrir l’équilibre parfait entre portabilité, performances haut de gamme et productivité, le tout dans un seul appareil. Le Galaxy Z TriFold repousse désormais les limites du possible en matière de travail mobile, de créativité et de connexion. »

Façonner l’avenir avec des décennies d’expertise mobile

Samsung est depuis longtemps à la pointe de l’industrie mobile, en étant le pionnier de nouvelles catégories et expériences, notamment les appareils à grand écran, les facteurs de forme pliables et la manière dont les gens utilisent l’AI sur un appareil mobile. S’appuyant sur une R&D de pointe, une fabrication de bout en bout et un contrôle de qualité rigoureux, Galaxy Z TriFold montre comment Samsung continue à établir de nouvelles références pour un téléphone qui maximise les performances tout en restant portable.

Dans le processus de recherche et de conception de Samsung, la compréhension de la manière dont les gens utilisent les appareils est le moteur de l’innovation. L’expérience de Samsung en matière d’innovation dans le domaine des appareils pliables, qui s’étend sur une décennie, a inspiré l’expérience de pliage multiple du Galaxy Z TriFold, qui utilise une conception de pliage vers l’intérieur pour protéger l’écran principal. Le mécanisme de pliage a été conçu avec précision pour une ouverture et une fermeture faciles. Il y a même une alarme automatique qui avertit l’utilisateur d’un mauvais pliage par une série d’alertes et de vibrations à l’écran. Chaque détail est conçu avec précision et détermination pour offrir une expérience intuitive et conviviale.

Mesurant seulement 3,9 mm à son point le plus fin[2], le Galaxy Z TriFold offre des performances de premier ordre grâce à la plateforme mobile Snapdragon® 8 Elite personnalisée pour Samsung Galaxy[3] , un appareil photo de 200 mégapixels[4] et la plus grande batterie jamais utilisée par Samsung dans un téléphone pliable. Le système de batterie à trois cellules de 5 600 mAh[5] a été placé sur chaque panneau de l’appareil pour assurer une alimentation équilibrée, une endurance tout au long de la journée. Associé à la charge ultra-rapide de 45 W[6], le Galaxy Z TriFold permet aux utilisateurs de diffuser, de créer et de travailler sans limites.

Pour équilibrer la puissance d’un appareil de qualité supérieure dans un cadre fin et portable, une réoptimisation de sa technologie pliable de base a été appliquée. Chaque pièce de l’appareil a été fabriquée en accordant une grande attention à l’innovation structurelle et à l’assurance produit :

  • Lescharnières les plus avancées de Samsung à ce jour : S’appuyant sur son héritage en matière d’innovation dans le domaine des téléphones pliables, Samsung a perfectionné la charnière Armor FlexHinge pour répondre aux exigences uniques du Galaxy Z TriFold. Deux charnières de taille différente avec une structure à double rail fonctionnent en harmonie, créant un pliage plus fluide et plus stable malgré les variations de poids et de composants de l’appareil. La structure de la charnière permet également aux panneaux de l’écran de se rejoindre solidement avec un espace minimal, ce qui permet d’obtenir un appareil plus fin et plus portable.
  • Écran pliable restructuré : Le Galaxy Z TriFold introduit une nouvelle technologie d’affichage conçue pour l’écran de 10 pouces qui se plie deux fois pour former un téléphone de poche. Une couche renforcée a été ajoutée à la couche d’affichage absorbant les chocs pour une meilleure résistance de l’appareil à double pliage.
  • Matériaux avancés pour l’extérieur : Le boîtier de charnière en titane introduit une fine pièce de métal qui protège le mécanisme de pliage et résiste à l’usure au fil du temps. Le châssis de l’appareil est soutenu par l’Advanced Armor Aluminum[1], un alliage à haute résistance qui ajoute de la rigidité sans rendre l’appareil encombrant. Le cadre permet de s’assurer que les écrans n’entrent pas en contact l’un avec l’autre, et un panneau arrière en polymère renforcé de fibres de verre et de céramique permet au design d’être fin tout en résistant aux fissures.
  • Inspection de haute qualité sur chaque appareil : Chaque pièce est soumise à une série de contrôles de qualité stricts afin de répondre aux moindres exigences. Par exemple, la tomodensitométrie du circuit imprimé flexible permet de vérifier qu’il a été correctement fabriqué conformément à la conception, ce qui garantit sa précision et sa fiabilité avant de le coller avec les autres composants internes de l’écran. Le balayage laser permet de vérifier que tous les composants internes sont montés avec précision à la hauteur prévue, ce qui garantit la qualité de la surface.

Grâce à l’innovation en matière de conception, à l’excellence de l’ingénierie et à des normes de qualité élevées, chaque appareil est conçu pour offrir la meilleure expérience possible à l’utilisateur.

Le téléphone à AI le plus polyvalent de Samsung, doté du plus grand écran

La productivité sur le Galaxy Z TriFold est améliorée grâce à des expériences puissantes personnalisées pour l’écran de 10 pouces – le plus grand écran d’un téléphone Samsung Galaxy. À l’instar des utilisateurs qui ont inspiré sa conception dynamique, il est puissant, polyvalent et prêt pour l’ère moderne de l’AI.

Lorsque le Galaxy Z TriFold s’ouvre, l’écran fonctionne de manière similaire de trois smartphones de 6,5 pouces sur un écran de 10 pouces, offrant aux utilisateurs plus d’espace pour effectuer des tâches multiples au cours de leur journée. Utilisez l’écran avec une polyvalence infinie : créez dans trois applications différentes en format portrait côte à côte sans interruption, redimensionnez les applications en multifenêtre pour afficher les informations les plus importantes en plus grand, ou tenez-le en orientation verticale lorsque vous consultez des documents pour une meilleure mise au point. Par exemple, un architecte qui dessine les plans d’une nouvelle maison. Sur le grand écran, il peut utiliser trois applications en même temps pour examiner les plans, rédiger une proposition et calculer les mesures dans un seul espace de travail multifenêtre. Si un appel arrive à l’improviste, il peut y répondre sans perturber sa mise en page ni perdre son élan. Lorsqu’il est temps de se remettre au travail, la barre des tâches située en bas à droite de l’écran fait instantanément réapparaître les applications récemment utilisées, ce qui permet d’afficher l’ensemble de la configuration d’un simple effleurement. Les applications et fonctionnalités familières, telles que Mes fichiers et Samsung Health, ont également été optimisées pour un grand écran, permettant aux utilisateurs d’organiser et de comprendre les informations d’un seul coup d’œil.

Pour répondre aux puissantes capacités d’un écran de cette taille, le Galaxy Z TriFold est le premier téléphone portable à disposer d’un Samsung DeX[1]  autonome sur l’appareil, de sorte que les utilisateurs peuvent mettre en place un environnement de travail complet depuis pratiquement n’importe quel endroit. Allez dans le panneau des réglages rapides et sélectionnez DeX pour la configuration de travail la plus avancée de Samsung Galaxy, avec jusqu’à quatre espaces de travail qui peuvent chacun exécuter cinq applications simultanément. Les utilisateurs peuvent revoir et modifier la présentation d’une réunion dans un espace de travail, puis passer rapidement à un autre espace pour discuter avec des amis ou faire des achats en ligne. Et pour encore plus de productivité, les utilisateurs peuvent ajouter un écran secondaire en Extended Mode, ce qui permet une expérience de double écran transparente avec un moniteur externe. Faites glisser et déposez facilement les applications d’un écran à l’autre et travaillez sur les deux écrans avec l’efficacité d’un ordinateur de bureau. Les utilisateurs ont également la possibilité d’ajouter une souris et un clavier Bluetooth, créant ainsi instantanément la station de travail portable ultime pour les projets complexes ou les conceptions créatives.

Chaque détail du Galaxy Z TriFold est conçu pour l’excellence – et avec Galaxy AI[9] , ces capacités l’élèvent en rendant chaque fonctionnalité plus intuitive sur un grand écran. Des fonctions telles que Photo Assist, y compris Generative Edit et Sketch to Image, s’adaptent à Galaxy AI de manière flexible et à une échelle impressionnante, permettant aux utilisateurs de capturer et de créer avec la plateforme créative la plus polyvalente de Samsung. Les utilisateurs peuvent également comparer facilement les modifications avant et après, côte à côte. Browsing Assist peut simplifier l’utilisation de Samsung Internet en fournissant des résumés ou des traductions instantanés.

Gemini Live sur Galaxy Z TriFold est doté d’une intelligence artificielle multimodale qui comprend ce que les utilisateurs voient, disent et font. Tapez ou prononcez des questions contextuelles en toute simplicité et obtenez des réponses sans avoir à passer d’une application à l’autre pour un niveau élevé de multitâche. Utilisez l’écran plus grand pour obtenir des conseils d’aménagement instantanés : montrez-lui une pièce, un site d’achat et des échantillons de peinture pour obtenir une recommandation personnalisée. Et grâce au partage d’écran ou de caméra sur Gemini Live, les utilisateurs peuvent simplement poser des questions sur ce qu’ils regardent pour obtenir une assistance et des informations en temps réel, le tout sur un seul appareil.

 

Une expérience cinématographique dans votre poche

Le format du Galaxy Z TriFold offre non seulement davantage de possibilités pour créer et travailler, mais constitue également un support idéal pour visionner des photos et des vidéos en haute qualité.

 

Conçu pour une visualisation maximale et une plus grande portabilité, son grand écran principal est parfait pour se plonger dans des films ou des émissions. Pour prolonger l’expérience YouTube, les utilisateurs peuvent désormais regarder une vidéo et lire les commentaires côte à côte. Le pliage minimisé garantit un contenu fluide et ininterrompu, et une fois fermé, son profil fin lui permet de se glisser facilement dans n’importe quelle poche.

S’appuyant sur l’expertise de Samsung en matière d’affichage visuel, l’appareil offre des images d’une grande fluidité sur un écran AMOLED dynamique 2X avec des taux de rafraîchissement allant jusqu’à 120 Hz[10]. Le Galaxy Z TriFold est doté d’un écran lumineux, qu’il soit ouvert ou fermé, avec jusqu’à 2600 nits sur l’écran de couverture et 1600 nits sur l’écran principal. Grâce à Vision Booster, qui optimise les couleurs et le contraste quel que soit l’éclairage, chaque image et chaque trame prennent vie dans les moindres détails, créant ainsi une expérience véritablement immersive.

Pour en savoir plus, visitez le site www.samsung.com.

À propos de Samsung Electronics Co., Ltd.

Samsung inspire le monde et façonne l’avenir avec des idées et des technologies transformatrices.

La société redéfinit les mondes des téléviseurs, des smartphones, des appareils portables, des tablettes, des appareils numériques, des systèmes réseau et de la mémoire, des systèmes LSI, des fonderies et des solutions LED.

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Industrie automobile : Yura étend son activité en Tunisie

L’implantation de l’industrie automobile en Tunisie poursuit son expansion. Mardi 2 décembre, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a donné le coup d’envoi des travaux de la cinquième unité industrielle du groupe coréen Yura Corporation dans la zone industrielle Kairouan 2.

La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région, Dhaker Bergaoui, de l’ambassadeur de Corée du Sud à Tunis, Lea Tae Won, du PDG du groupe, Park Dongil, ainsi que du directeur général de la filiale tunisienne, Kim Jong Gu.

La ministre a souligné l’importance stratégique de ce projet pour la région comme pour le pays. Elle a rappelé que le secteur des composants automobiles connaît une croissance soutenue, attirant des investissements de haute valeur ajoutée et dotés d’un fort contenu technologique. L’objectif : renforcer la place de la Tunisie comme plateforme internationale incontournable dans ce domaine.

Depuis son installation en 2007, Yura Corporation a choisi la Tunisie pour y développer quatre unités industrielles, profitant d’une main-d’œuvre qualifiée et d’infrastructures adaptées. Une sixième unité est d’ailleurs prévue d’ici 2026, toujours dans le gouvernorat de Kairouan.

Le PDG Park Dongil a insisté sur le rôle stratégique de la Tunisie, qui constitue selon lui un pont entre l’Europe et l’Afrique du Nord, un positionnement idéal pour l’industrie automobile. Il a également salué le professionnalisme des compétences tunisiennes, capables de produire des faisceaux automobiles selon les standards internationaux les plus élevés. Le nouveau projet misera sur des technologies de pointe et sur l’expertise locale.

Environ 8500 postes

La future unité, dédiée à la fabrication de câbles automobiles pour de grandes marques mondiales, représente un investissement de 50 millions de dinars et devrait créer plus de 2000 emplois directs. À plus long terme, Yura prévoit d’atteindre environ 8500 postes dans l’ensemble de ses sites à Kairouan.

Fondée en 1995 en Corée du Sud, Yura Corporation est aujourd’hui présente dans 15 pays à travers 22 unités industrielles, confirmant son statut d’acteur mondial dans la conception et la production de systèmes électroniques et de contrôle pour l’automobile.

Lire aussi : Tunisie : Inauguration du premier site du groupe chinois Jetty Automotive Technology

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Avantage fiscal sur les véhicules : les réserves de la ministre des Finances

Un projet jugé coûteux et inapplicable
La ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, a exprimé ses réserves sur le projet d’article permettant aux familles tunisiennes d’acquérir un véhicule neuf ou d’occasion avec un avantage fiscal. Elle a jugé cette mesure coûteuse pour les finances publiques et difficile à mettre en œuvre, rappelant que le citoyen tunisien ne dispose pas d’un droit général d’importation.

Encadrement strict du droit d’importation
Selon la ministre, “le droit d’importation est encadré par des lois et des conditions strictes, et constitue une question fondamentale”. Elle a insisté sur le fait que l’importation des véhicules au profit des familles pose plusieurs défis, allant de la gestion de la devise au transport et dédouanement, en passant par l’organisation même de l’opération par l’État.

Priorité à la préservation des devises et aux secteurs stratégiques
Michket Slama Khaldi a rappelé que la préservation des devises étrangères constitue une priorité nationale. Le soutien de l’État doit viser en priorité des secteurs essentiels comme l’énergie, les céréales ou les importations stratégiques, plutôt que l’acquisition de véhicules par les familles.

Risques liés aux véhicules anciens
La ministre a averti des dangers liés à l’introduction de véhicules d’occasion sur le marché. “Si le projet vise à pallier la situation du transport public, il risque d’entraîner l’importation de véhicules anciens générant des pannes et nécessitant des pièces de rechange en devises étrangères, ce qui constitue un danger pour l’économie nationale”, a-t-elle précisé.

Amélioration du transport public et cadre réglementaire nécessaire
Le gouvernement travaille à l’amélioration du transport public, notamment avec la mise en place de nouvelles lignes de bus. Khaldi a souligné que le texte proposé ne pourrait être appliqué sans un cadre réglementaire précisant ses modalités.

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Qui pourra profiter du nouveau régime d’achat de véhicule en 2026 ?

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, samedi, l’article 55 du projet de loi de finances pour 2026. Le texte instaure un avantage fiscal destiné aux familles résidentes pour l’importation ou l’acquisition locale d’un véhicule, neuf ou d’occasion. Les députés ont validé la mesure malgré l’opposition du ministère des Finances, qui avait refusé d’intégrer la proposition dans la version initiale du projet.

Un allégement fiscal accordé une seule fois

L’article précise que cet avantage s’applique une seule fois dans la vie du bénéficiaire. Il concerne l’importation ou l’achat sur le marché local d’un véhicule au profit de la « famille résidente ». Cette dernière comprend l’époux, l’épouse, les enfants mineurs éventuels, ainsi que toute personne reconnue comme chef de famille en cas de divorce ou de décès d’un conjoint.

Le texte encadre strictement le régime fiscal. Pour les véhicules à moteur thermique, le droit de consommation s’établit à 10 % pour les voitures diesel dont la cylindrée ne dépasse pas 1 700 cm³ et pour les voitures essence dont la cylindrée n’excède pas 1 400 cm³. La TVA applicable est fixée à un taux réduit de 7 %.

Exonération pour les véhicules électriques, hybrides et tunisiens

L’article exclut du droit de consommation les véhicules électriques, hybrides et ceux produits localement, sous réserve du respect des mêmes seuils de cylindrée pour les motorisations thermiques. Le véhicule acquis — importé ou acheté en Tunisie — ne doit pas dépasser huit ans d’âge. Les personnes déjà propriétaires d’un véhicule de moins de huit ans en sont exclues.

Des conditions de ressources strictes

L’accès au dispositif dépend du revenu brut individuel du demandeur, qui ne doit pas dépasser dix fois le SMIG, ou quatorze fois pour un couple. Le texte interdit la cession du véhicule pendant cinq ans, mention inscrite sur la carte grise. Le cumul avec un autre régime préférentiel d’acquisition de véhicule est également proscrit.

L’article garantit un quota minimal : au moins 10 % du contingent annuel de véhicules autorisés à l’importation doit être réservé aux bénéficiaires de ce dispositif.

Un mécanisme adossé aux procédures existantes

Le mécanisme s’appuie sur des dispositifs déjà en vigueur, notamment celui des dons des Tunisiens résidant à l’étranger, la prime touristique et l’autorisation d’achat de devises dédiée à l’acquisition du véhicule. Le texte encadre ainsi l’ensemble des procédures permettant la mise en œuvre de cet avantage fiscal.

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Moez Belkhiria – PDG de BSB Toyota : Le défi permanent continue

Dans cet entretien réalisé dans le cadre de la 2ème édition du Hors-Série sur le marché de l’Automobile de webmanagercenter, Monsieur Moez Belkhiria, Président-directeur général de BSB Toyota, explique comment, par la vision et la conviction d’un homme, en l’occurrence feu Béchir Salem Belkhiria, fondateur du Groupe éponyme, la marque nippone est devenue incontournable dans le paysage automobile tunisien. 

Et ce n’est pas tout, car le patron de Toyota Tunisie avance des propositions à même de “révolutionner” le marché automobile dans notre pays, entre autres la création d’«une zone franche de l’automobile». Monsieur Belkhiria est convaincu que le site  tunisien possède d’importants atouts en termes d’investissements étrangers, de création d’emplois et donc de richesses.

Moez Belkhiria - BSB Toyota
Moez Belkhiria – BSB Toyota

Le groupe BSB est l’importateur officiel de la marque japonaise Toyota depuis maintenant 45 ans. Une grande et longue histoire non ?

Moez Belkhiria : Avant de parler de Toyota, je voudrais parler du fondateur de BSB, feu Béchir Salem Belkhiria qui, après avoir fait des études en gestion et commerce en France, est parti aux Etats-Unis poursuivre des études en Management and business administration (MBA).

Il rentre en Tunisie en 1959. Avec une vision, une grande vision. La Tunisie venait d’accéder à l’indépendance, mais ses relations économiques et commerciales se faisaient essentiellement avec la France et subsidiairement avec l’Europe. Il y avait également quelques produits américains sur le marché tunisien mais introduits par des sociétés françaises (problème de langue oblige), etc.

Si Béchir avait une autre vision selon laquelle l’Asie représentait un futur économique prometteur que la Tunisie se devait de saisir, et développer ainsi des relations commerciales avec les pays du Sud-est asiatique, Japon et Corée du Sud essentiellement.

« De retour en Tunisie en 1959, après des études en France et aux États-Unis, Béchir Salem Belkhiria refuse de faire carrière dans l’administration pour créer son propre business et ouvrir le pays à l’Asie. »

 

En fait, alors qu’il aurait pu travailler dans une administration publique, Béchir Salem Belkhiria a choisi de créer son propre business. Il contacte une société japonaise, en l’occurrence Sharp Corporation, un des géants mondiaux du matériel bureautique et de l’informatique. C’est ainsi qu’il obtient la représentation de Sharp en Tunisie. C’était aux alentours des années 1966-67.

Et c’est ainsi que les relations entre la société BSB et les Japonais ont commencé.

Après Sharp, si Béchir a pensé à l’automobile. Il avait choisi d’introduire Toyota en Tunisie, une marque qui monte, mais surtout une marque synonyme de fiabilité et de qualité. Après quelques contacts, ils ont fini par signer un «Gentlment Agreement».

Dans les années 70, vu les relations économiques et commerciales essentiellement avec l’Europe, plus particulièrement avec la France, il y avait un blocage dans l’importation et la distribution des véhicules japonais sur le marché tunisien, le gouvernement tunisien de l’époque refusait cela.

Mais Béchir Salem Belkhiria était quelqu’un qui débordait d’idées, alors il trouva une première solution, laquelle consistait à vendre en hors-taxe (HT) des voitures aux diplomates accrédités en Tunisie, aux sociétés offshore et aux Tunisiens résidents à l’étranger. Si vous voulez, en ce temps, il s’agit d’une idée innovante. Et mieux, il avait obtenu une autorisation de la Banque centrale de Tunisie pour pouvoir vendre les voitures en devises étrangères. C’était quelque chose d’extraordinaire dans les années 70 et 80.

Ceci pour vous dire que c’est petit à petit que la marque Toyota a commencé à se développer en Tunisie.

Après le décès de Béchir Salem Belkhiria en 1985, nous ses neveux avons continué à gérer la société qu’il a fondée et tenter de relever ce qu’était son slogan, «le défi permanent»… En fait, pour lui, il fallait s’inspirer voire imiter les pays du Sud-est asiatique (Corée du Sud, Taiwan, Singapour, Malaisie…).

Hors-Série - Marché de l'Automobile 2021Pour revenir à Toyota, nous avons signé le premier contrat de représentation de la marque en Tunisie en 1988. C’était la période où le gouvernement a voulu encourager le tourisme saharien. Les agences de voyage avaient besoin de véhicules 4×4, car auparavant elles n’utilisaient que les Land Rover. C’était suite à un appel d’offres lancé par le ministère du Commerce que la société BSB avait remporté. Et nous avons pu importer 250 unités de Land Cruiser.

Ce fut le vrai démarrage de la marque Toyota en Tunisie. Sauf qu’on était limité à l’importation des 4×4, des véhicules utilitaires pour tout ce qui est appel d’offres ou agences de voyage. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’importer des voitures particulières, pour la simple raison que tout ce qui concerne la distribution de voitures particulières était contrôlé par l’Etat et les proches de l’ancien président de la République.

Cette situation dura jusqu’en 2012, pour pouvoir obtenir enfin l’autorisation d’importation et de vente de voitures particulières, ce qui a permis à la marque Toyota de se développer sur le marché tunisien.

« Pour Béchir Salem Belkhiria, l’Asie représentait un futur économique prometteur et la Tunisie devait nouer des relations commerciales structurées avec le Japon et la Corée du Sud. »

La marque Toyota est dans le top 10 des marques, en nombre d’immatriculations en Tunisie. C’est quand même une grande responsabilité quant à la gestion de la relation client, l’animation du réseau…

Vous avez parfaitement raison. Mais pour tout ce qui est qualité, Toyota, en tant que marque automobile, est la référence mondiale dans le système Kaizen ; système qui a été développé par Toyota Motor Corporation et qui est devenu un système de gestion de qualité et de performance.

Il y a le Kaizen pour tout ce qui est qualité et relation avec le client/optimisation, mais également le Toyota Production System. Donc, la gestion de la qualité est dans le gène de Toyota.

Il est très important d’assurer le service après-vente en plaçant le client comme priorité. En clair, il est bon d’acheter un produit de qualité, mais encore mieux d’avoir un service qui suit derrière. Et c’est cela notre priorité absolue, parce nous sommes convaincus qu’un client satisfait c’est une assurance pour l’avenir de la marque..

A part cela, le SAV détermine en grande partie l’avenir de la société, étant donné qu’il constitue un service générateur de revenus. Et c’est très important dans un marché de plus en plus concurrentiel et exigeant. On n’est plus au moment où le client devait attendre des mois voire des années pour avoir sa voiture, ce sont les concessionnaires qui vont maintenant vers les clients.

AGYA populaire est parmi les voitures les moins chères de cette catégorie, une success story sur le marché…

Votre question est pertinente. En fait, le marché tunisien de l’automobile en particulier et mondial en général est devenu tellement concurrentiel que les constructeurs sont obligés de s’adapter pour satisfaire les clients, en proposant des modèles qui répondent à leurs demandes, à leur goût, en termes de qualité et de prix. C’est l’objectif principal.

Dans cette optique, Toyota, en tant que numéro 1 mondial dans le secteur de l’automobile, et puis dans sa stratégie de développement, est en train de produire un modèle qui répond à cette demande. Et on sait que le marché tunisien, davantage que les autres, est un marché avec un pouvoir d’achat limité.

C’est en tenant compte de tous ces facteurs que Toyota a développé le modèle AGYA qui propose un excellent rapport qualité/prix tout en gardant la qualité Toyota, parce qu’on ne peut pas sacrifier la qualité juste pour pouvoir vendre.

Nous espérons que l’arrivée de ce modèle sur le marché tunisien dans les conditions actuelles pourrait permettre à BSB Toyota Tunisie d’augmenter ses parts de marché.

C’est un modèle qui a bien réussi jusqu’à présent. En plus, on l’a en deux versions : “voiture populaire“ et qui est l’une des moins chères sur le marché, et on l’a dans une version 5 CV (en boite manuelle et boîte automatique) à des prix très compétitifs également (39.000 dinars la boîte manuelle, et 42.000 dinars la boîte automatique).

« Le véritable décollage de Toyota en Tunisie commence avec l’importation de 250 Land Cruiser, à la faveur d’un appel d’offres lié au développement du tourisme saharien. »

Toyota fait partie des marques les plus échangées sur le marché de l’occasion. L’activité reprise-vente de voitures d’occasion est-elle dans votre stratégie de développement ?

Tout à fait. Cela rentre dans notre politique et stratégie de développement. D’ailleurs, nous sommes en train de préparer la structure de l’établissement qui va accueillir l’activité reprise-vente de voitures d’occasion Toyota. Nous prenons cette activité très au sérieux, car il s’agit d’un excellent moyen non seulement de vendre plus de voitures mais aussi et surtout de satisfaire les clients et faciliter le processus d’achat. Nous lui proposons de reprendre sa voiture Toyota et de lui en revendre une neuve. Ça aussi c’est un argument de vente supplémentaire qui va nous permettre d’optimiser nos ventes de voitures.

Cependant, il y a un problème actuellement, comme je l’ai dit plus haut, nous avons déjà commencé à vendre des voitures particulières il y a huit ans, autrement dit, nous avions déjà anticipé le mouvement. Or, la durée moyenne pour la revente de sa voiture pour le Tunisien est de 10 ans (y en a qui le font 5-7 ans, d’autres à 12-13 ans). Donc, nos véhicules sur les routes sont relativement neufs, et il n’y en a pas beaucoup sur le marché. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les sites de vente de véhicules d’occasion, dès qu’une voiture Toyota est proposée, elle trouve tout de suite preneur.

Cela n’empêche, la vente d’occasion figure bel et bien dans notre démarche ; et d’ici l’année prochaine, la structure dédiée sera prête, parce que cela rentre dans notre programme d’investissement, en collaboration avec la maison mère au Japon pour encourager les clients à venir acheter les nouveaux véhicules Toyota.

Toyota a été le premier constructeur à développer la voiture hybride dans le monde. En Tunisie le groupe BSB est le premier concessionnaire à se lancer dans la vente des modèles hybrides. Quels sont les avantages de ce type de motorisation et les contraintes qui freinent le développement des voitures propres ?

Pour les avantages, je dois vous avouer que nous avons été très agréablement surpris de constater que le Tunisien s’intéressait à ce genre de véhicule, car en ramenant cette voiture, on n’était pas très optimiste. Raison pour laquelle nous avions misé sur 10 unités par mois, ce qui devait faire 100 unités par an. Eh ben, il s’est avéré qu’au cours de la première année de lancement, on avait dépassé les 200 unités.

L’avantage de la Toyota hybride, c’est son histoire, cela fait plus de 20 ans que Toyota développe la technologie hybride, ce qui en fait le numéro 1 dans le monde.

L’avantage de l’hybride vient du fait qu’il est équipé de deux moteurs : un moteur thermique avec essence normale, et un moteur électrique qui est alimenté par une batterie.

« J’ai proposé la création d’une zone franche de véhicules en Tunisie pour servir la Libye, l’Algérie et l’Afrique subsaharienne, mais nous faisons face à des blocages, à des autorisations et des interdictions successives. »

 

Quand vous êtes au centre-ville avec une moyenne de vitesse qui ne dépasse pas les 50-60 Km/h à cause des embouteillages, c’est le moteur électrique qui fonctionne, autrement dit, vous ne consommez pas de carburant. Et quand vous dépassez les 60 Km/h, c’est le moteur à essence qui prend le relais. Mais pas que cela, car en même temps il recharge la batterie électrique. Il y a également le système de freinage, quand vous freinez, ça crée de l’énergie laquelle recharge la batterie. Du coup, nous avons un gain en carburant impressionnant, de l’ordre de plus de 50%.

Pour autant, nous avons un problème au niveau de la taxation des véhicules. Prenons l’exemple d’une RAV4 que nous proposons en deux versions ; la version normale (essence) est équipée d’un moteur de 2 L. Si on prend une RAV4 hybride, elle est équipée de deux moteurs : un moteur à essence de 2,5 L et un moteur électrique. Mais comme en Tunisie la taxation des véhicules se fait sur la base de leur cylindré, la taxation augmente sensiblement pour le 2,5 L. Donc, même avec l’encouragement de l’Etat de réduire de 30% les droits et taxes sur l’hybride, la RAV4 hybride reste relativement chère.

Et pourquoi l’hybride a un moteur de 2,5 L ? C’est parce que, comme il est équipé de deux moteurs, le poids de la voiture est plus important, donc on a besoin d’un moteur à essence plus puissant pour supporter tout ça. Voilà donc le handicap majeur : la taxation.

A titre de comparaison, au Maroc la voiture hybride, petite ou grande, est taxée à 2,5% de droits de douane. En Tunisie, nous avons essayé de convaincre le ministère des Finances de réduire les droits de douane, en vain ; ils veulent tirer le maximum de droits de douane avec l’importation de véhicules. Pour eux, c’est une équation : combien de millions de dinars ils collectent chaque année en droits de douane avec l’importation de véhicules : en année normale, ils récoltent par exemple 100 MDT parce que c’est ce qui est prévu dans le budget de l’Etat, avec l’hybride ils descendent à 60-70 MDT peut-être. Malheureusement, c’est un mauvais calcul, car la différence ils la gagneraient dans le carburant qui est importé et subventionné.

Il y a aussi la voiture électrique. Nous avons chez Toyota l’avantage de posséder la voiture hybride qui ne nécessite pas d’infrastructure particulière (une borne, une prise, etc.). Mais nous avons aussi le véhicule Toyota 100% électrique. Malheureusement, ce genre de véhicule nécessite une infrastructure dédiée, des investissements énormes, des installations gigantesques, et le pays n’a pas les moyens pour cela actuellement. De ce fait, les concessionnaires, y compris Toyota, doivent attendre. Sans oublier que l’électricité elle-même coûte très cher en Tunisie. 

« La gestion de la qualité est dans le gène de Toyota, avec le Kaizen et le Toyota Production System ; le service après-vente est devenu notre priorité absolue. »

Compte tenu de ce qui précède, comment voyez-vous le secteur automobile en Tunisie, dans 10-15 ans ?

Je dirais tout d’abord que la Tunisie et Cuba restent peut-être les seuls marchés au monde qui contrôlent l’importation de véhicules, en utilisant le système de quotas, c’est-à-dire que l’Etat fixe le volume annuel d’importation pour l’ensemble des concessionnaires. Cela n’a plus de sens. Il faut ajouter que la taxation des véhicules est l’une des plus élevées au monde. A part la voiture dite « populaire », la voiture 5 CV normale entrée de gamme subit plus de 50% de droits et taxes (TVA, droits de consommation, etc.). Les concessionnaires sont également les plus taxés au monde (ils payent un impôt de 35% comme les banques).

Autrement dit, le développement du secteur de l’automobile se heurte à beaucoup d’obstacles : quota, limitation des volumes – du coup on ne laisse pas le client choisir ce qu’il veut… Pour qu’il y ait des investissements dans l’après-vente, l’amélioration de la qualité de service, l’emploi pour le développement du réseau à travers tout le pays, il est indispensable de libéraliser le marché.

La Tunisie est un petit pays par sa géographie et sa population, mais nous avons la Libye à côté qui est un marché très important qui n’a pas de concessionnaires mais qui importe des milliers de véhicules, essentiellement d’Europe et des pays du Golfe. C’est un pays qui a des frontières avec l’Afrique subsaharienne (Niger, Tchad essentiellement). Nous avons également l’Algérie qui a d’énormes problèmes en matière d’importation de véhicules neufs…

Estimant qu’il s’agit là des réelles opportunités pour la Tunisie, j’ai proposé la création  «d’une zone franche de véhicules en Tunisie » (l’exemple de Dubaï), étant donné que nous avons le port et des terrains qui vont avec, chaque marque pourrait louer un espace dans cette zone franche, sans payer des droits et taxes, mettre leurs véhicules dans leurs entrepôts et promouvoir leurs ventes en Algérie, Libye, pays d’Afrique subsaharienne, etc.

Au lieu de cela, on crée toutes sortes de blocages, avec des demandes d’autorisation, interdiction d’exportation et d’importation de et vers la Libye et l’Algérie, risque de trafic de devises par-ci, risque d’autre chose par-là, etc.

A Dubaï, en deux heures de temps, vous avez tous les papiers nécessaires pour l’exportation de votre véhicule. A méditer.

Propos recueillis par Tallal BAHOURY

EN BREF

  • Moez Belkhiria revient sur la vision de son oncle, Béchir Salem Belkhiria, qui a ouvert la Tunisie aux marques japonaises Sharp puis Toyota.
  • Il décrit le développement progressif de Toyota, des 4×4 pour le tourisme saharien jusqu’aux voitures particulières et aux modèles hybrides.
  • Il souligne l’importance du service après-vente, de la qualité et de l’hybride sur un marché au pouvoir d’achat limité.
  • Il critique la fiscalité et le système de quotas, qu’il juge pénalisants.
  • Il défend l’idée d’une zone franche automobile pour faire de la Tunisie une plateforme régionale.

(Interview publiée dans le Hors-Série Automobile de Septembre 2021)

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Automotive & IA : un accord stratégique pour renforcer l’écosystème technologique tuniso-français

La Tunisian Automotive Association (TAA) a signé, jeudi, un mémorandum d’entente avec le Club IA France–Tunisie afin d’accélérer l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans l’industrie automobile tunisienne, a annoncé l’association sur sa page Facebook.

Ce partenariat stratégique, scellé en présence de représentants institutionnels, économiques et technologiques de premier plan, dont Business France Tunisie, la Caisse des Dépôts et Consignations Tunisie et la French Tech Tunis, vise à structurer et renforcer l’écosystème industriel et technologique entre les deux pays, et à ouvrir la voie à des projets concrets dans plusieurs domaines.

L’accord prévoit notamment le renforcement du groupe de travail « IA appliquée à l’industrie », l’intégration de l’IA dans les chaînes de valeur industrielles, la création de passerelles entre startups, industriels et institutions, ainsi que le développement d’une dynamique méditerranéenne autour de l’innovation technologique.

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Kromberg & Schubert lance un plan d’expansion à Béja avec 4000 nouveaux emplois à la clé

Bonne nouvelle pour l’emploi dans le nord-ouest tunisien : le groupe allemand Kromberg & Schubert a annoncé la création de 4000 nouveaux postes dans son usine de Béja, renforçant ainsi son rôle de pilier industriel et social dans la région.

Une entreprise phare de l’industrie automobile en Tunisie

Installée à Béja depuis 2008, Kromberg & Schubert fait partie des plus grands employeurs de la région, avec déjà près de 6000 salariés tunisiens. L’entreprise, spécialisée dans la fabrication de systèmes électriques de haute technologie pour l’automobile, fournit plusieurs constructeurs internationaux selon les standards les plus stricts du secteur.

Cette nouvelle phase d’expansion confirme la confiance du groupe allemand dans le potentiel industriel de la Tunisie et la qualité de la main-d’œuvre locale.

Lors de sa visite du site, l’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers, a salué les conditions de travail et la politique sociale de l’entreprise, qu’elle a qualifiée de modèle exemplaire de partenariat économique et humain.

Elle a souligné que cette réussite illustre la solidité de la coopération entre la Tunisie et l’Allemagne, fondée sur la formation, l’innovation et le respect mutuel.

Un impact économique majeur pour Béja

L’ouverture de 4000 nouveaux postes représente une bouffée d’oxygène pour l’emploi régional, particulièrement dans une zone longtemps marquée par un chômage élevé.

Kromberg & Schubert met l’accent sur la formation et l’intégration des jeunes talents, contribuant ainsi à renforcer les compétences locales et à stabiliser le tissu économique du nord-ouest.

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Industrie automobile : Le Japonais NTN Corporation envisage de s’installer en Tunisie

Le groupe japonais NTN Corporation, l’un des leaders mondiaux de la fabrication de composants automobiles, envisage de s’implanter en Tunisie pour y lancer son premier projet industriel sur le continent africain, a annoncé lundi le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

Cette perspective d’investissement a été évoquée lors d’une réunion tenue à Tunis entre la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, et le PDG du groupe japonais, Eiichi Ukai, en visite officielle pour la première fois en Tunisie.

La rencontre a rassemblé plusieurs responsables du secteur industriel tunisien, dont les dirigeants de LTM, du groupe Al Badr, ainsi que le directeur général de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), Omar Bouzouada.

Au cours de cette réunion, NTN Corporation a présenté son programme d’investissement potentiel en Tunisie, qui porterait sur la fabrication de composants automobiles destinés à l’exportation, confirmant ainsi l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour le marché tunisien.

Un signal fort pour le secteur industriel tunisien

La ministre Fatma Thabet Chiboub a salué cette initiative, soulignant son importance stratégique pour le développement industriel du pays :

« L’industrie des composants automobiles se développe en attirant des investissements à forte valeur ajoutée et à haut contenu technologique afin de donner à la Tunisie une renommée mondiale dans ce domaine ».

Ce projet, s’il se concrétise, devrait renforcer l’attractivité de la Tunisie en tant que pôle régional de l’industrie automobile et créer de nouveaux emplois qualifiés, tout en stimulant les exportations à haute valeur ajoutée.

Fondé en 1918, le groupe NTN Corporation est reconnu pour son expertise dans la fabrication d’amortisseurs, de joints de transmission et d’équipements de précision pour automobiles. Le groupe dispose de 207 sites répartis dans 33 pays et emploie 22 000 personnes à travers le monde.

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Des fournisseurs chinois explorent le potentiel du secteur automobile tunisien

Une délégation d’une dizaine de fournisseurs chinois a pris part à une rencontre dédiée au secteur des composants automobiles, organisée le 18 septembre 2025 à Tunis, en présence de professionnels tunisiens et de représentants des structures publiques, a annoncé la Tunisia Investment Authority (TIA).

Mobilisation de l’écosystème tunisien

L’événement, réunissant plus de 100 participants, a mis en évidence l’implication exceptionnelle de l’écosystème tunisien, incluant institutions publiques, associations professionnelles et acteurs du secteur privé, autour d’objectifs communs : soutenir les projets d’investissement, attirer de nouveaux investisseurs et favoriser la création d’emplois qualifiés.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une visite organisée par le groupe chinois Taikang Electronics, spécialiste des systèmes de mécatronique de précision pour l’industrie automobile, et Autoliv Europe, fabricant d’équipements de sécurité automobile. Elle visait à valoriser le potentiel de la Tunisie comme plateforme régionale clé pour l’industrie automobile.

Rencontres d’affaires et échanges B2B

La rencontre a été ponctuée par des sessions B2B entre 9 entreprises chinoises, représentant différents segments de la chaîne de valeur automobile (câblage, électronique, composants mécaniques, plastiques…), et plus de 10 entreprises tunisiennes, ainsi que des filiales d’entreprises internationales déjà implantées en Tunisie.

Selon la TIA, cette initiative témoigne de l’intérêt croissant des industriels chinois pour la Tunisie, renforçant le positionnement du pays comme hub régional et ouvrant la voie à la mise en œuvre de projets à forte valeur ajoutée et générateurs d’emplois qualifiés.

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Tunisie : Inauguration du premier site du groupe chinois Jetty Automotive Technology

Le groupe chinois Jetty Automotive Technology, spécialisé dans la fabrication de composants automobiles, a inauguré ce lundi 8 septembre 2025 à Borj Cedria (gouvernorat de Ben Arous) son premier site de production en Tunisie.

La cérémonie s’est tenue en présence de la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, des autorités régionales ainsi que du président-directeur général du groupe et de plusieurs partenaires du secteur.

Ce projet, réalisé à travers la filiale Jieyi Automotive Technology créée en Tunisie en mars 2025, représente un investissement de près de 24 millions de dinars. L’usine est spécialisée dans la production de câbles automobiles de haute qualité, un domaine en pleine expansion. Elle devrait générer 700 emplois supplémentaires dès 2026, contribuant ainsi à dynamiser le tissu industriel national.

Dans son intervention, la ministre a souligné que cette implantation illustre la volonté du gouvernement de renforcer les relations économiques tuniso-chinoises et d’accompagner la montée en gamme des industries à forte valeur technologique. Elle a ajouté que ce projet consolidera l’attractivité de la Tunisie pour les grands investisseurs internationaux.

Chiboub a par ailleurs rappelé que le secteur de la fabrication d’équipements et composants automobiles constitue aujourd’hui l’un des pôles les plus prometteurs de l’industrie tunisienne. Au cours des dix dernières années, il a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 12 % et génère actuellement près de 120 000 emplois répartis sur plus de 300 entreprises.

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