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Bourse Fulbright 2026-27 : opportunités et exigences pour les bourses d’enseignement et d’échange universitaire

L’ ambassade des États-Unis à Tunis recherche des candidats pour le programme Fulbright Visiting Scholar 2026. Le programme accorde des bourses de six à neuf mois à des professionnels tunisiens expérimentés, des membres du corps professoral universitaire et des chercheurs issus de groupes de réflexion, d’organisations gouvernementales et non gouvernementales pour mener des recherches, et potentiellement, pour donner des conférences aux États-Unis, à partir de septembre 2026.

Des bourses d’enseignement d’un ou de deux semestres sont également disponibles, ainsi que des bourses de courte durée (trois mois) destinées à des chercheurs. Ces bourses serviront à évaluer les besoins et les recherches liés au développement institutionnel ou programmatique, de mener des consultations avec les administrateurs et les enseignants des établissements d’enseignement supérieur en matière de développement du corps enseignant, et d’élaborer et évaluer des programmes d’études ou du matériel pédagogique.

Les avantages de cette bourse comprennent toutes les dépenses liées à la recherche, une allocation, le coût des billets d’avion aller-retour du bénéficiaire, ainsi qu’une allocation mensuelle pour un membre à charge. Les candidats potentiels doivent soumettre une candidature via le système de candidature en ligne : apply.iie.org/fvsp2026. La date limite de candidature pour le programme d’automne 2026 est fixée au dimanche 28 décembre 2025.

Le programme Fulbright Visiting Scholar s’adresse aux universitaires hautement motivés titulaires d’un diplôme avancé (doctorat) ainsi qu’aux professionnels disposant d’une expérience équivalente, souhaitant mener des activités de recherche et/ou d’enseignement dans leur domaine de spécialisation au sein d’un établissement d’enseignement supérieur américain.

Les candidats sélectionnés travailleront en étroite collaboration avec des enseignants- chercheurs au sein de leur institution d’accueil aux États-Unis durant toute la période de l’échange, et auront l’opportunité de participer à de nombreuses activités académiques et professionnelles.

Les candidats à une bourse d’enseignement doivent justifier d’une solide expérience pédagogique. Une expérience d’enseignement à l’étranger sera considérée comme un atout supplémentaire. Les candidats doivent soumettre les plans de cours accompagnés de leur curriculum vitae ainsi qu’une invitation confirmée à dispenser des enseignements dans l’établissement d’accueil pour que leur dossier soit pris en considération dans le cadre d’une bourse Fulbright.

Pour les bourses de courte durée, si aucune lettre d’invitation n’a encore été obtenue, il est
vivement recommandé aux candidats d’identifier trois établissements disposant des
infrastructures adaptées au projet qu’ils souhaitent mener. Les noms des universités ou collèges préférés doivent être indiqués dans la candidature, classés par ordre de priorité, accompagnés d’une justification appropriée.

Le programme est extrêmement compétitif, et le comité de sélection accorde une attention particulière à la qualité de la proposition écrite. Les candidatures sont vérifiées afin de détecter tout plagiat et tout recours à des outils d’intelligence artificielle.

Pour être éligible au programme, vous devez :

• Être titulaire d’un doctorat ou disposer d’une formation professionnelle ou d’une
expérience équivalente (au moins dix ans d’expérience professionnelle) au moment de la
candidature.
• Démontrer une maîtrise suffisante de la langue anglaise pour évoluer dans un
environnement universitaire américain et mener à bien le projet.
• Être de nationalité tunisienne et résider en Tunisie au moment de la candidature. (Les candidats possédant la résidence permanente ou la citoyenneté américaine, ou étant en cours d’obtention de la résidence permanente aux États-Unis, ne sont pas éligibles.)

Comment postuler pour le programme 2026-27 :

• Rendez-vous sur le lien de candidature suivant : apply.iie.org/fvsp2026 avant le 28
décembre 2025

D’après communiqué

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PLF 2026 : Feu vert au Fonds de la santé animale

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mercredi 3 décembre, l’article additionnel n°119 portant création d’un Fonds de la santé animale, dans le cadre du projet de loi de finances 2026. Le texte a été approuvé par 62 voix pour, 25 contre et 8 abstentions.

Adopté lors d’une séance plénière conjointe entre les deux chambres législatives, tenue au palais du Bardo, cet article prévoit la création d’un fonds de trésorerie destiné à soutenir le système de santé vétérinaire et à réduire les risques liés aux maladies et épidémies animales.

Ce fonds sera dédié à l’indemnisation des agriculteurs pour les dommages causés par les maladies animales. Ses domaines d’intervention ainsi que ses modalités de gestion seront fixés ultérieurement.

Le financement du fonds proviendra de plusieurs sources, notamment l’enveloppe destinée à l’achat de vaccins, à la réalisation d’analyses et au financement des campagnes nationales de vaccination, dans le budget des services vétérinaires.

Il proviendra aussi des contributions des établissements de traitement et de transformation des produits d’origine animale et des aliments pour animaux en contrepartie des inspections officielles.

Le Fonds de santé animale sera, également, financé par 1 % du total des 12 % de bénéfices de la Pharmacie centrale dans le domaine des vaccins, sérums et médicaments vétérinaires, ainsi que par 1 % du chiffre d’affaires des entreprises importatrices d’équipements, de matériels et de produits de laboratoire destinés à la production animale.

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PLF 2026 : Adoption de l’article additionnel n°117

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mercredi 3 décembre, en plénière, une proposition d’article additionnel n° 117, dans le cadre du projet de loi de finances pour l’année 2026, relatif à la régularisation de la situation des personnes concernées par des dettes non fiscales classées, avec 73 voix pour, 6 refus et 6 abstentions.

Cet article prévoit la suppression des frais de poursuite et des pénalités de retard et le recouvrement du principal de la dette selon un calendrier fixé à cet effet.

Il concerne les dettes envers les différents ministères, les dettes liées à l’exploitation du domaine public maritime, les redevances au titre des établissements classés dangereux ou classés, ainsi que les loyers et autres redevances non fiscales classées.

Ces mesures concernent les dettes non fiscales classées consignées par le receveur des finances avant le 1er janvier 2026.

Avec TAP

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Election de Halima Khouaja, DG de Tunisair, comme vice-présidente de l’Association des compagnies aériennes africaines

La directrice générale (DG) de la compagnie aérienne « Tunisair », Halima Ibrahim Khouaja, a été élue première vice-présidente de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA). C’était lors de la 57ème Assemblée générale annuelle de l’organisation, tenue à Luanda (Angola) du 30 novembre au 2 décembre 2025.

Cette élection renforce la présence de Tunisair aux niveaux régional, continental et international, lit-on dans un communiqué de la compagnie publié mardi 2 décembre.

Organisée par la compagnie aérienne nationale d’Angola (TAAG), l’assemblée a réuni un large éventail de décideurs du secteur, dont des responsables gouvernementaux et diplomatiques, des dirigeants d’autorités de l’aviation civile, des organismes de régulation ainsi que des partenaires industriels venus de toute l’Afrique et d’autres régions du monde.

Fondée en 1968 à Accra, l’AFRAA fédère aujourd’hui 50 compagnies aériennes, représentant plus de 85 % du trafic aérien international du continent.

L’association compte, également, 35 partenaires issus des secteurs de la fabrication, de la fourniture, des technologies et d’autres institutions non aéronautiques.

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PLF 2026 — Slama Khaldi : Nous agissons pour chaque Tunisien, sans exception

La ministre des Finances, Michket Salma Khaldi, qui s’exprimait lors de la séance plénière consacrée à l’examen du Projet de loi de finances (PLF) 2026, a souligné la volonté de trouver des solutions pour toutes les couches de la société tunisienne, stimuler l’emploi et de soutenir la Caisse générale de compensation (CGC).

Réagissant à une proposition d’ajout d’un article supplémentaire dans le cadre du PLF relatif à l’exclusion des industries des boissons gazeuses de l’application d’une redevance de 3 % sur le chiffre d’affaires, la ministre a précisé : « Nous n’exerçons pas de pression sur les entreprises, mais une société réalisant de bons revenus et chiffres d’affaires pourquoi ne contribuerait-elle pas au financement de l’économie, que ce soit à travers des redevances ou des taxes, ainsi qu’au financement du budget de l’État ».

Dans ce cadre, elle a rappelé l’article 69 de la Constitution, qui stipule que les projets de loi et les propositions de révision soumis par les représentants du peuple ne sont pas acceptables s’ils risquent de perturber les équilibres financiers de l’État.

Ainsi, la proposition de supprimer les redevances affecte les équilibres de la Caisse, explique-t-elle, étant donné que les boissons alcoolisées et gazeuses bénéficient indirectement des subventions qui concernent le sucre. Et d’ajouter que les ressources de la Caisse ne peuvent pas être réduites après l’approbation du budget du ministère du Commerce et de tous les fonds qui y sont attachés, y compris la Caisse de compensation.

Elle a ajouté que la question de l’institution d’une redevance a une dimension sociale et sanitaire, et presque tous les pays ont suivi cette approche, en particulier en ce qui concerne les boissons alcoolisées ou gazeuses…

La ministre a souligné l’impact financier négatif de la proposition qui dépasse 20 millions de dinars, notant qu’il y a une seule entreprise dans le secteur qui bénéficiera de cette réduction de 7 millions de dinars.

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Le groupe turc TURKAL s’intéresse à l’huile d’olive tunisienne 

Les opportunités de partenariat et d’investissement dans le domaine de la valorisation de l’huile d’olive, ont été au centre d’une rencontre, le 1er décembre 2025, entre le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et des responsables du groupe turc TURKAL, actif dans de nombreux domaines, dont celui de l’huile d’olive.

M. Abdelhafidh a saisi cette occasion pour évoquer l’ancrage historique du secteur de l’huile d’olive en Tunisie et son importance dans l’économie nationale. Tout en mettant en avant la qualité supérieure de l’huile tunisienne, sa compétitivité et la place de choix qu’elle occupe aujourd’hui sur les marchés internationaux.

Il a également salué l’intérêt manifesté par le groupe TURKAL à la Tunisie, tant pour l’acquisition de quantités d’huile que pour l’investissement dans ce secteur prometteur. Il a souligné au passage la volonté de la Tunisie de diversifier ses partenaires dans ce domaine.

Par ailleurs, Samir Abdelhafidh a exprimé la disposition de son département et de ses structures chargées de l’investissement à apporter le soutien et l’accompagnement nécessaires pour aider ledit groupe à concrétiser ses programmes de coopération et ses investissements en Tunisie.

Pour sa part, le président du conseil d’administration du groupe turc, Murat TURKAL, a indiqué que cette visite vise à explorer les opportunités d’investissement et de partenariats dans le domaine de l’huile d’olive. Et ce, à travers la création de projets intégrés à forte valeur ajoutée; en plus de concrétiser l’acquisition d’importantes quantités d’huile tunisienne.

Avec TAP

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Béchir Salem Belkhiria, de la vision à l’action : hommage à un précurseur de l’économie tunisienne

À l’occasion du 40ᵉ anniversaire du décès de Bechir Salem Belkhiria, figure majeure de l’économie tunisienne moderne, une cérémonie commémorative s’est tenue le vendredi 28 novembre, en présence de personnalités du monde économique, universitaire et institutionnel.

L’événement a été marqué par la projection d’un film inédit retraçant son parcours, ses valeurs et les principaux jalons de son action au service du développement national. Un visionnaire qui a façonné une nouvelle approche du développement en Tunisie.

Homme d’action, entrepreneur précurseur et promoteur infatigable du développement intégré, Béchir Salem Belkhiria a laissé une empreinte durable grâce à une vision résolument moderne et inclusive.

Ses engagements se structuraient autour d’axes majeurs :
-La communication et la promotion d’une nouvelle culture économique.
-La création d’entreprises pilotes dans des secteurs stratégiques.
-Le lancement de projets modèles pour diffuser l’innovation dans les régions.

Bechir Salem Belkhiria est également reconnu pour avoir plaidé très tôt pour une ouverture économique de la Tunisie vers l’Asie du Sud-Est, une diversification des partenariats et une approche libérale éclairée. Visionnaire et passionné de sport, il a introduit officiellement le rugby en Tunisie au début des années 1970.

Son engagement déterminant a permis d’implanter ce sport, d’en structurer les premières pratiques et d’en favoriser l’essor au niveau national et international et la Tunisie a joué dans la cours des grands.

Un événement pour transmettre et inspirer 

Cette commémoration a visé à:
-Rappeler la contribution d’un bâtisseur engagé pour le progrès social et économique
-Mettre en lumière les valeurs qui ont guidé son action : innovation, exemplarité,
modernité et humanisme
-Offrir aux nouvelles générations un modèle inspirant d’intégrité et de vision
stratégique.

La projection du film-hommage a été suivie d’une discussion ouverte avec des témoins, experts et anciens collaborateurs, qui a permis d’enrichir la perspective historique et d’actualiser les enjeux portés par son œuvre.

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Le marché finit en vert, porté par des valeurs clés

Le marché boursier a clôturé la séance sur une légère hausse. Le TUNINDEX a progressé de 0,04% pour atteindre 13 177,2 points, avec un volume d’échanges de 10,7 millions de dinars, soutenu par deux transactions de bloc totalisant 2,6 millions de dinars sur le titre POULINA GROUP HOLDING, selon Tunisie Valeurs.

L’action BNA ASSURANCES a enregistré la meilleure performance de la journée, gagnant 6% à 3,390 dinars, pour un volume de 85 000 dinars.

Le titre ASSAD a également terminé la séance en hausse, avec un gain de 4,4% à 3,290 dinars, et un volume de transactions de 92 000 dinars.

POULINA GROUP HOLDING a dominé en termes de volumes échangés. Son action a progressé de 0,1% à 18,000 dinars, représentant 3,4 millions de dinars, soit 31% du volume total sur la cote.

À l’inverse, UBCI a subi la plus forte baisse, reculant de 4,4% à 30,500 dinars, avec un volume d’un million de dinars.
MAGASIN GENERAL a également enregistré une baisse notable de 4% à 8,800 dinars, bien que les échanges aient été très faibles, atteignant seulement mille dinars.
Avec TAP

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Interpellation d’une dizaine de députés sur la situation des journalistes

Une dizaine de députés, dont Mohamed Ali, ont adressé une lettre ce 30 novembre 2025, à la cheffe du gouvernement sur les atteintes des droits des journalistes. A savoir, le gel du régime auto-entrepreneur pour les indépendants, l’exclusion des embauches dans les médias publics comme la radio nationale, la TV nationale ou la TAP, malgré la précarité persistante et la révision du Code du travail.
S’ajoutent la non-mise à jour des statuts, les retards des cartes professionnelles y compris pour 2024 et le refus d’autorisations de travail aux correspondants étrangers depuis septembre 2025.​

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Réserves devises 105 jours, tourisme en héros !

Les avoirs nets en devises s’élèvent à 24,6 milliards de dinars au 28 novembre 2025, couvrant 105 jours d’importations, en légère baisse de 1,3% par rapport à l’année précédente, selon les indicateurs de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Les recettes touristiques et revenus du travail cumulés ont progressé de 6,96% à 7,3 milliards de dinars et de 6,94% à 7,7 milliards de dinars respectivement, au 20 novembre.

Les services de la dette extérieure ont reculé de 13,9% à 11,3 milliards de dinars, tandis que les billets en circulation grimpent à 25,8 milliards de dinars et les transactions interbancaires bondissent de 66% à 3,7 milliards, malgré un refinancement global en baisse de 4,7% à 11,1 milliards.

Avec TAP

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Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie plaide pour la souveraineté et le respect des libertés

Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (CVDTunisie), ONG belge créée après la révolution tunisienne de 2011 et dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC des Nations Unies, condamne les ingérences extérieures dans les affaires internes de la Tunisie, en particulier l’intervention récente du Parlement européen, et réaffirme l’importance du respect de la souveraineté nationale.

L’organisation appelle « les autorités tunisiennes à adopter des mesures urgentes pour renforcer la stabilité politique et protéger les droits fondamentaux, notamment par une amnistie générale libérant les détenus pour motifs politiques, la levée des poursuites liées à la liberté d’opinion et d’expression, la garantie de l’indépendance des associations de la société civile, et l’accélération de l’installation de la Cour constitutionnelle« .

Elle alerte « sur les dangers les tensions liées à la crise économique et sociale, et invite tous les acteurs nationaux à privilégier la responsabilité collective pour consolider un État de droit résilient ».

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Arrestation de Chayma Issa en pleine manifestation

Chayma Issa, membre du Front de salut national condamnée à vingt ans de prison dans une affaire de complot contre la sûreté de l’État, a été arrêtée samedi 29 novembre 2025 lors d’une manifestation en défense des libertés à Tunis. Selon les présents, des agents en civil l’ont appréhendée rapidement au milieu de la foule, provoquant un grand émoi parmi les participants.

Cette arrestation a déclenché une vive indignation parmi les manifestants. Malgré une tension accrue et un dispositif sécuritaire renforcé, les protestataires ont maintenu leur rassemblement, illustrant un climat de colère et une détermination à défendre leurs libertés.

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TEX AWARDS 2025 : le textile tunisien couronne ses champions de l’innovation

La deuxième édition des TEX AWARDS, organisée à Tunis par la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH), a récompensé dix entreprises et jeunes entrepreneurs qui se distinguent par leur innovation et leur contribution au dynamisme du secteur textile tunisien.

Ainsi, le prix du numérique a été attribué à Altutex Groupe, tandis que la startup Green Nonwomen Visline a été saluée pour ses solutions écoresponsables issues du recyclage des déchets textiles. Trading Logistic Service a été récompensée pour son excellence à l’export, et Sartex s’est démarquée dans la catégorie «Textile durable».

Le prix « Recherche, développement et innovation » est revenu à Vizmerald, spécialisée dans les technologies électroniques connectées et les simulations 3D. Le Centre de formation textile de Ksour Essef a été distingué pour son rôle dans la formation professionnelle.

Dans les catégories individuelles, Walid El Ghoul et Abir Obeid ont reçu les prix des «Jeunes dirigeants», tandis que Salwa Zouari a été sacrée dans la catégorie «Femmes pionnières». La marque Kontact et l’entreprise MACO ont également été honorées.

Présidée par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, la cérémonie a également rendu hommage à quatre figures historiques du secteur.

Les TEX AWARDS visent à encourager l’innovation et à mettre en lumière des success stories capables d’inspirer la nouvelle génération. Le secteur textile tunisien, fort de 1 365 entreprises et de plus de 160 000 emplois, demeure un pilier de l’économie, avec des exportations attendues au-delà de 9 milliards de dinars en 2025.

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“La souveraineté est désormais non négociable”, affirme Imed Derbali

Le président du Conseil national des régions et des districts (Cnrd), Imed Derbali, a réaffirmé, vendredi 28 novembre, l’attachement inébranlable de la Tunisie à sa souveraineté et à l’indépendance de ses décisions nationales, qualifiant cette prérogative d' »acquis intouchable et non négociable ».

Selon lui, « la Tunisie a choisi la voie de la souveraineté et n’en déviera en aucune circonstance », alors qu’il s’exprimait lors de la séance plénière conjointe consacrée à l’examen du projet de loi de finances pour 2026.

Derbali a souligné que toute tentative de remettre en question le parcours national de la Tunisie ou de contester son choix affirmé de liberté et de dignité se retourne inexorablement contre ses instigateurs.

« Ces manœuvres sont vaines face à la volonté d’un peuple libre et restent sans poids devant l’Histoire, qui garde la mémoire des crimes contre l’humanité commis par leurs auteurs », a-t-il ajouté.

Fini le système de rente économique

Il a rappelé que le parcours initié le 25 juillet, marqué par la rectification, la reddition de comptes et la reconquête du pouvoir national, ne permettra en aucun cas l’expansion des interférences extérieures, ni l’emprise des lobbies influents, ni la perpétuation d’un système de rente économique ayant fragilisé le pays et creusé les inégalités.

Le président du Conseil a souligné que la réussite de ce parcours demeure tributaire d’un climat institutionnel sain, fondé sur le respect mutuel et exempt de tout conflit ou tension susceptible de freiner le travail législatif ou de porter atteinte à son image et à son rôle.

Il a rappelé que la séance aborde des questions touchant directement au quotidien des citoyens et à leurs conditions de vie, ce qui accroît la responsabilité des législateurs.

Rappel des faits

Le président de la République, Kaïs Saïed, a adressé, le 25 novembre, un vif rappel à l’ordre au représentant de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, pour « manquement aux normes régissant l’exercice de la diplomatie » et une conduite « en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques » dans l’exercice de ses fonctions en tant que représentant accrédité de l’UE auprès de l’État tunisien et de ses institutions.

Par ailleurs, le chef de l’État a chargé, jeudi 27 novembre, le ministre des Affaires étrangères de remettre un ferme rappel à l’ambassadrice des Pays-Bas en Tunisie, Josephine Frantzen, en raison de son « non-respect des règles régissant l’exercice de la diplomatie », l’exhortant à observer strictement les usages diplomatiques et à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures du pays.

Saïed a en outre déclaré être pleinement informé des dates et de l’ordre du jour de la réunion du Parlement européen (en référence à l’intervention sur le dossier de Sonia Dahmani), qu’il a qualifiée d’ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Tunisie, affirmant que « ceux-ci doivent se départir de cette illusion obstinée selon laquelle eux seuls détiennent le monopole de l’enseignement et de la leçon ».

Avec TAP

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Bouderbala : « Notre souveraineté sera totale et sans concessions »

Le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, a affirmé vendredi 28 novembre, que la question de la souveraineté nationale relève exclusivement des institutions tunisiennes, rejetant ainsi toute ingérence étrangère dans les affaires internes du pays. Il a insisté sur la détermination de la Tunisie à exercer une « pleine et entière souveraineté ».

C’est ce que rapporte l’agence TAP, alors qu’il s’exprimait en plénière au palais du Bardo. À cette occasion, Bouderbala a notamment dénoncé la « mentalité colonialiste » dont feraient preuve certaines parties étrangères, estimant qu’une telle attitude « hautaine et arrogante » appartient à une époque révolue. Il a souligné que la Tunisie est un État « libre, indépendant » et qu’aucune intervention extérieure n’y sera tolérée.

Le président de l’ARP a rappelé que le traitement des dossiers internes est une affaire « éminemment nationale », précisant que chaque citoyen tunisien doit pouvoir jouir de ses droits, être jugé conformément aux procédures légales en vigueur et dans le respect de la Constitution ainsi que des conventions internationales ratifiées par la Tunisie.

Cette mise au point intervient dans un contexte de tensions diplomatiques. Mardi 25 novembre, le président de la République, Kaïs Saïed, a convoqué l’ambassadeur de l’Union européenne à Tunis, Giuseppe Perrone, l’accusant d’avoir outrepassé les usages diplomatiques dans l’exercice de ses fonctions. Jeudi, le chef de l’État a également chargé le ministre des Affaires étrangères d’adresser une protestation officielle à l’ambassadrice des Pays-Bas, Joséphine Frantzen, pour des manquements similaires aux protocoles diplomatiques.

Kaïs Saïed a par ailleurs dénoncé l’intérêt du Parlement européen pour l’affaire de l’avocate Sonia Dahmani, qualifiant cette démarche d’« ingérence criarde » dans les affaires tunisiennes, affirmant disposer des détails relatifs à la date et l’ordre du jour de la réunion européenne prévue à ce sujet.

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CNAM : pas de rupture dans la prise en charge des patients

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) annonce qu’elle poursuivra la prise en charge des services de santé prescrits par les médecins conventionnés.

En outre, elle promet également de continuer à régler les honoraires des médecins, sans aucun changement dans les procédures en vigueur.

Dans ce cadre, la CNAM souligne son intention de maintenir ses rencontres de travail avec le syndicat des médecins du secteur privé.

Dossier à suivre.

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Les commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD rejettent trois articles du PLF

Trois articles du projet de loi de finances (PLF) 2026 proposés par le gouvernement ont été rejetés par les commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD. Il s’agit des articles 20, 47 et 50, d’après le Rapport des deux commissions sur le PLF 2026, publié sur le site de l’ARP.

En effet, l’article 20 du PLF 2026 est relatif à la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité. Pour rappel, l’article 53 de la loi de finances 2018 (loi n°2017-66 du 18 décembre 2017) a institué une contribution sociale de solidarité de 1%, due par les personnes physiques et les entreprises.

Lire aussi: PLF 2026 : une dizaine d’articles retoqués par les députés

Les commissions des finances et du budget relevant des deux chambres législatives ont également rejeté l’article 47, relatif à la révision des droits de douane imposés au titre des importations de panneaux solaires. Cet article stipule une réduction de 15% des tarifs douaniers imposés au titre des importations de panneaux solaires.

Le troisième article rejeté est l’article 50 du projet de loi de finances 2026, qui prévoyait l’instauration d’un impôt sur la fortune. Cet article prévoit un impôt sur les biens des personnes physiques, y compris les biens de leurs enfants mineurs sous leur tutelle, intitulé «impôt sur la fortune». Il concerne aussi bien les biens immobiliers que mobiliers. Les taux prévus ont été fixés à 0,5% pour les biens dont la valeur varie de 3 à 5 millions de dinars, et à 1% pour ceux dépassant les 5 millions de dinars.

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Détails des jugements prononcés en appel dans l’affaire du “complot contre la sûreté de l’État”

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la Cour d’appel de Tunis a rendu, à l’aube de ce vendredi, un verdict définitif concernant les accusés dans l’affaire connue sous le nom de « complot contre la sûreté de l’État ».

Selon une source judiciaire citée par l’agence TAP, les peines prononcées à l’encontre des accusés détenus vont de 10 à 45 ans de prison, tandis qu’un accusé a bénéficié d’un non-lieu.

Pour les accusés en liberté, les peines varient entre 5 et 35 ans de prison, et deux d’entre eux ont également bénéficié d’un non-lieu.

Quant aux accusés en fuite, la cour a confirmé les peines prononcées en première instance — 33 ans de prison avec exécution immédiate — tout en portant certaines d’entre elles à 43 ans.

Par ailleurs, la cour d’appel a assorti certaines condamnations d’amendes de montants variés, ainsi que de la confiscation des fonds détenus par les accusés dans des établissements financiers tunisiens.

Selon une source de la Cour d’appel de Tunis, les verdicts ont été rendus comme suit :

Accusés détenus :

Mohamed Khayem Ben Ibrahim Ben Mustapha Turki : 45 ans, amende de 100 000 dinars, confiscation des fonds, 5 ans de surveillance administrative (48 ans en première instance).

Kamel Ben Youssef Ben Slimane Eltaïef : 30 ans, amende de 100 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (66 ans en première instance).

Noureddine Abdallah Salem Bhiri : 25 ans, 5 ans de surveillance administrative (43 ans en première instance).

Issam Ben Abdelaziz Ben Ahmed Chebbi : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Jawhar Ben Ezzedine Ben Mohamed Habib Ben Mbarek : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Ghazi Ben Mohamed Ben El Hadi Chaouachi : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Ridha Ben El Bechir Mohamed Belhaj : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Abdelhamid Ben El Kader Ben Mohamed Jlassi : 10 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Hattab Fathi Hattab Salama : non-lieu (4 ans en première instance).

Ali Mahjoub Mohamed Hlioui : Non lieu

Ridha Ali Jilani Charefeddine : 2 ans, plus 3 mois de surveillance administrative (16 ans en première instance).

Sahbi Massoud Salem Atigue : 10 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Sayed Mohamed Bouraoui Ferjani : 10 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Kamel Bechir Mohamed Bedoui : 13 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Accusés en liberté :

  • Ahmed Néjib Chebbi : 12 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).
  • Chaima Issa Ibrahim Ben Behki : 20 ans, amende de 50 000 dinars, confiscation des fonds (18 ans en première instance).
  • Mohamed El Azhari El Akrimi : non-lieu (8 ans en première instance).
  • Chokri Ben Issa Bahriya : 19 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Ayachi Ahmed Rabah Hammami : 5 ans, 2 ans de surveillance administrative (8 ans en première instance).

Mohamed Mabrouk Mohamed Hamdi : 17 ans, amende de 20 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Noureddine Ahmed Younes Bouttar : non-lieu (10 ans en première instance).

Karim Farid Laurent Ben Mohamed Gellati : 35 ans, amende de 50 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (25 ans en première instance).

Mohamed Bechir Mohamed Bedoui : 13 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Accusés en fuite (peines confirmées)  – Peine confirmée de 33 ans avec exécution immédiate pour :

Hamza Mohamed Rajeb Ali El Moaddab

Monji Salah El Arbi Dhouadi

Kamel Salem Saïd El Guizani

Ridha Mahmoud Mohamed Idriss

Mustapha Kamel El Haj Ali Ennaabli

Kawthar Mohamed El Kamel Amara Eddaassi

Mohamed Abderraouf Abderrahmane Mohamed El Wassif Khalfallah

Abd El Majid Omar Ahmed Ezzar

Tasnim Rached Mohamed El Khrigi

Nadia El Bajy Hattab Akrache

Rafik Ahmed Abderrahmane Chaabouni.

Peines aggravées pour certains accusés en fuite :

Najla Abdelatif Khalifa Eltaïef : 43 ans, amende de 50 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (33 ans en première instance).

Bouchra Belhaj Hmida : 33 ans, amende de 50 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (confirmé).

Bernard-Henri Lévy : 43 ans, 5 ans de surveillance administrative (33 ans en première instance).

Cette affaire remonte à février 2023, lorsque plusieurs responsables politiques de différents courants, ainsi que d’anciens ministres, avocats, hommes d’affaires et sécuritaires, avaient été interpellés pour des accusations liées notamment à la formation d’une entente en vue de comploter contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État.

 

Les charges retenues contre près de 40 accusés portaient, entre autres, sur :

  • complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État,
  • formation d’une entente terroriste et appartenance à celle-ci,
  • tentative de changer la forme de l’État par la violence,
  • incitation des populations à s’attaquer mutuellement,
  • troubles, meurtres et pillages liés à des crimes terroristes,
  • atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement.

Le 19 avril 2025, la cinquième chambre criminelle spécialisée du tribunal de première instance de Tunis avait prononcé des peines allant de 4 à 66 ans de prison.

Trois accusés avaient été radiés du dossier au stade du jugement de première instance, après avoir fait recours en cassation :

  • Riadh Khmaïs Ammar Chebbi (liberté),
  • Mohamed Kamel Hassouna Amara Jendoubi (en fuite),
  • Noureddine Hamed Belgacem Ben Ticha (en fuite).

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