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Tunisie : La Douane lance une campagne de recrutement d’envergure

La Direction générale des douanes lance un nouveau concours externe pour recruter 250 agents au grade de sergent. L’annonce a été officialisée par un arrêté de la ministre des Finances, daté du 28 novembre 2025.

Ouvert à toutes les spécialités, le concours s’adresse aux candidats ayant achevé la deuxième année complète de la deuxième phase de l’enseignement secondaire, ou titulaires d’un certificat de formation équivalent.

Selon le calendrier publié par le ministère, le dernier délai pour l’inscription est fixé au 31 décembre 2025, tandis que les épreuves débuteront le 16 février 2026.

Formulaire en ligne

Les candidats doivent remplir le formulaire en ligne disponible sur le site officiel concours.douane.gov.tn, puis envoyer leurs dossiers complets par voie postale au siège de la Direction générale des douanes, dans les délais requis.

Cette nouvelle campagne de recrutement vise à renforcer les effectifs de la douane dans un contexte où les besoins opérationnels ne cessent de croître, notamment en matière de sécurité, de lutte contre la contrebande et de facilitation des échanges commerciaux.

Lire aussi : Tunisie – Amnistie douanière : Appel à la régularisation des situations

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Tunisie – Ouverture de comptes en devises : Les détails

Le député Mohamed Ali Fenira a apporté, mercredi 3 décembre 2025, des précisions sur l’adoption du nouvel article additionnel permettant aux Tunisiens résidant dans le pays d’ouvrir des comptes en devises. Intervenant sur les ondes de Mosaique FM, il a expliqué que cette mesure vise avant tout à faciliter les transactions financières des jeunes actifs dans divers secteurs, notamment ceux qui travaillent sur les plateformes numériques ou les réseaux sociaux, en leur permettant de recevoir directement des paiements de l’étranger et de les convertir ensuite en dinars tunisiens.

Selon le député, ce dispositif contribuera à renforcer l’économie nationale en améliorant les flux de devises. Il a insisté sur le fait que les fonds déposés devront avoir une origine clairement identifiée, sous le contrôle de l’État et des banques, afin de garantir leur conformité. En cas de doute sur la provenance de l’argent, des mesures appropriées pourront être prises.

Le compte ne pourra par ailleurs présenter aucun solde débiteur et devra générer un intérêt symbolique fixé à 0,01 %.

Concernant le processus législatif, Mohamed Ali Fenira a rappelé que le vote du projet de loi de finances commencera jeudi au Conseil des régions et des districts. Si la version adoptée correspond à celle votée par l’Assemblée des représentants du peuple, le texte sera transmis au président du Parlement, puis au président de la République pour promulgation.

Textes d’application nécessaires

En cas de divergences entre les deux versions, une commission mixte tranchera avant l’envoi du texte définitif au chef de l’État. La publication au Journal officiel permettra ensuite au ministère des Finances d’élaborer les textes d’application nécessaires.

Le député a toutefois regretté que certains textes prévus dans la loi de finances précédente n’aient toujours pas été publiés, notamment ceux relatifs aux vaches laitières et aux travailleuses agricoles. Il a appelé le gouvernement à accélérer l’adoption des décrets d’application afin d’éviter les retards accumulés.

Lire aussi : ARP : Adoption d’un article autorisant l’ouverture de comptes en devises pour les Tunisiens

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Tunisie – Majorations salariales : Un député dévoile un taux en deçà des attentes

Le taux des augmentations salariales et des pensions prévu dans le projet de loi de finances 2026 ne dépassera pas les 3,8 % pour les années 2026, 2027 et 2028, a révélé Yasser Kourari, président de la Commission de la législation générale au parlement.

Invité ce mercredi 3 décembre 2025 sur la Radio nationale, il a expliqué que cette estimation découle des données mises à la disposition des députés.

Selon Kourari, plusieurs élus avaient proposé une hausse de 7 %, légèrement supérieure au taux d’inflation, mais cette option a été rejetée. Il a exprimé l’espoir que ce pourcentage soit réintroduit par les membres du Conseil des régions et des districts.

Le député a jugé que la hausse de 3,8 % reste très faible et ne répond pas à l’érosion continue du pouvoir d’achat des Tunisiens face à la progression du coût de la vie et de l’inflation.

Kourari a affirmé que son bloc parlementaire défendra le rétablissement de l’article 50, relatif à l’impôt sur la fortune, ainsi que la proposition d’une augmentation de 7 % des salaires et des pensions. Il a rappelé que la ministre des Finances, Mechkat Khaldi Salama, s’est engagée à présenter une nouvelle version de l’article 50 fondée sur l’article 112.

Saied détaille son choix social

Le président de la République, Kais Saïed, avait remis au premier plan une question devenue explosive : l’augmentation des salaires. Une mesure inscrite dans le projet de loi de finances de l’année prochaine et que le chef de l’État présente comme un choix assumé, loin d’être une exception ou un luxe dans le contexte actuel.

Le président a rappelé que la hausse des rémunérations s’inscrit dans la continuité d’une tradition de l’État tunisien. Selon lui, les lois de finances de 1973 à 1976 comportaient déjà des mécanismes similaires, preuve que l’ajustement salarial n’est ni inédit ni déraisonnable, mais relève d’une logique sociale affirmée. Dans sa vision, un État social doit prendre ses responsabilités pour garantir la dignité et l’équité, surtout dans une conjoncture où le pouvoir d’achat s’érode et où les disparités régionales persistent.

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Tunisie : Trois institutions publiques passent au solaire pour réduire la facture énergétique

Dans le cadre de la poursuite du programme national d’atténuation de la consommation énergétique dans les institutions publiques, trois établissements tunisiens s’apprêtent à être équipés de systèmes photovoltaïques destinés à l’autoconsommation, en plus d’opérations d’amélioration de l’efficacité énergétique de leurs bâtiments.

L’objectif, réduire la demande en énergie et alléger progressivement la charge du soutien étatique aux produits énergétiques.

Cette mesure a été officialisée dans le Journal officiel du 27 novembre 2027, à travers un arrêté conjoint de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie et du ministre des Transports, daté du 27 novembre 2025.

Le programme visé regroupe deux volets complémentaires :

  • Le photovoltaïque connecté au réseau ;
  • L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments publics.

Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre des accords de prêt entre la Tunisie et la KfW – Banque allemande de développement, qui finance conjointement ces actions avec le Fonds de transition énergétique.

Les institutions concernées

Selon l’arrêté, les institutions bénéficiaires de cette phase sont :

  • L’Imprimerie officielle de la République tunisienne à Rades,
  • L’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) à Tozeur,
  • Le bâtiment de la Présidence du Gouvernement à la Kasbah (Bab El Assal), Tunis.

Ces sites seront dotés d’installations solaires et de dispositifs visant à optimiser leur performance énergétique. La coût prévisionnel de cette étape s’élève à 13 millions de dinars, financés par :

  • un prêt et une subvention de la KfW,
  • des crédits du Fonds de transition énergétique.

La mise en œuvre sera poursuivie par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), en sa qualité de maître d’ouvrage délégué, conformément aux accords contractuels en vigueur.

Un délai d’exécution fixé à six mois

Le texte précise que la durée d’exécution du programme est de six mois, à compter de la date de publication de l’arrêté au Journal officiel.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale visant à renforcer la souveraineté énergétique, à encourager la production d’énergie propre et à soulager progressivement le budget de l’État, fortement impacté par le coût des subventions énergétiques.

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Industrie automobile : Yura étend son activité en Tunisie

L’implantation de l’industrie automobile en Tunisie poursuit son expansion. Mardi 2 décembre, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a donné le coup d’envoi des travaux de la cinquième unité industrielle du groupe coréen Yura Corporation dans la zone industrielle Kairouan 2.

La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région, Dhaker Bergaoui, de l’ambassadeur de Corée du Sud à Tunis, Lea Tae Won, du PDG du groupe, Park Dongil, ainsi que du directeur général de la filiale tunisienne, Kim Jong Gu.

La ministre a souligné l’importance stratégique de ce projet pour la région comme pour le pays. Elle a rappelé que le secteur des composants automobiles connaît une croissance soutenue, attirant des investissements de haute valeur ajoutée et dotés d’un fort contenu technologique. L’objectif : renforcer la place de la Tunisie comme plateforme internationale incontournable dans ce domaine.

Depuis son installation en 2007, Yura Corporation a choisi la Tunisie pour y développer quatre unités industrielles, profitant d’une main-d’œuvre qualifiée et d’infrastructures adaptées. Une sixième unité est d’ailleurs prévue d’ici 2026, toujours dans le gouvernorat de Kairouan.

Le PDG Park Dongil a insisté sur le rôle stratégique de la Tunisie, qui constitue selon lui un pont entre l’Europe et l’Afrique du Nord, un positionnement idéal pour l’industrie automobile. Il a également salué le professionnalisme des compétences tunisiennes, capables de produire des faisceaux automobiles selon les standards internationaux les plus élevés. Le nouveau projet misera sur des technologies de pointe et sur l’expertise locale.

Environ 8500 postes

La future unité, dédiée à la fabrication de câbles automobiles pour de grandes marques mondiales, représente un investissement de 50 millions de dinars et devrait créer plus de 2000 emplois directs. À plus long terme, Yura prévoit d’atteindre environ 8500 postes dans l’ensemble de ses sites à Kairouan.

Fondée en 1995 en Corée du Sud, Yura Corporation est aujourd’hui présente dans 15 pays à travers 22 unités industrielles, confirmant son statut d’acteur mondial dans la conception et la production de systèmes électroniques et de contrôle pour l’automobile.

Lire aussi : Tunisie : Inauguration du premier site du groupe chinois Jetty Automotive Technology

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Le Japon veut élargir ses investissements en Tunisie

Le président de la République Kaïs Saïed a reçu hier, mardi 2 décembre 2025, l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Takeshi Osuga, venu lui présenter ses salutations de fin de mission. Une rencontre placée sous le signe de l’amitié, du bilan et des perspectives, alors que les deux pays s’apprêtent à célébrer les 70 ans de relations diplomatiques.

Le chef de l’État a salué la solidité des liens tuniso-japonais, rappelant les résultats tangibles obtenus tant sur le plan bilatéral que dans le cadre de la TICAD, la conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique.

Il a souligné l’importance de l’édition organisée à Tunis en 2022 ainsi que la participation tunisienne de haut niveau à la TICAD 9 tenue en août dernier à Yokohama. Kaïs Saïed a réaffirmé la volonté de la Tunisie de renforcer encore cette coopération dans tous les domaines, notamment à travers de nouveaux projets conjoints susceptibles d’ouvrir des horizons prometteurs.

Takeshi Osuga a, de son côté, exprimé sa profonde gratitude pour le soutien reçu tout au long de sa mission. Il a insisté sur la confiance réciproque qui marque la relation entre les deux pays et sur la dynamique positive de la coopération bilatérale.

Elargir la coopération

L’ambassadeur a également mis en avant l’intérêt du Japon pour l’élargissement de ses investissements en Tunisie, particulièrement dans les infrastructures, secteur stratégique pour les deux partenaires. Il a enfin souligné l’attachement du Japon à poursuivre le développement de projets au service des deux peuples.

Avec ce passage de relais diplomatique, Tunis et Tokyo confirment leur volonté commune d’ancrer une coopération durable, modernisée et tournée vers des projets structurants.

Lire aussi : Leçon inversée : Ce que le Japon peut apprendre de la Tunisie

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Saïed presse pour accélérer le projet de curage de l’oued Medjerda

Le président de la République, Kaïs Saïed, a consacré sa rencontre de mardi 2 décembre 2025 avec le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, au suivi d’un ensemble de projets pilotés par la Direction générale du génie militaire.

Parmi ceux-ci, le chantier majeur de curage de l’oued Medjerda, engagé sur un tronçon de 91 kilomètres traversant Béttan, El Jedida et Kalaat El Andalous. Ce projet prévoit un débit d’écoulement de 600 mètres cubes par seconde, qui devrait atteindre 800 m³/s à un stade ultérieur.

Le chef de l’État a insisté sur la levée immédiate de tous les obstacles techniques et administratifs afin de boucler les travaux dans les plus brefs délais, soulignant l’importance stratégique de ce projet pour la gestion des eaux et la prévention des inondations.

Bassins des Aghlabides

Kaïs Saïed a également examiné l’avancement de la restauration des bassins des Aghlabides à Kairouan, après l’achèvement de la réhabilitation complète du mur périphérique de la cité aghlabide. Une intervention patrimoniale majeure visant à préserver un site historique emblématique de la région.

Lire aussi : Augmentations des salaires par décret : Saïed défend un « choix social »

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ARP : Adoption d’un article autorisant l’ouverture de comptes en devises pour les Tunisiens

Le Parlement a adopté, mardi 2 décembre 2025, l’article additionnel autorisant l’ouverture de comptes en devises pour les Tunisiens résidant dans le pays, avec 69 voix favorables, contre 17 oppositions et 17 abstentions. Une décision jugée déterminante pour de nombreux jeunes actifs dans les métiers du numérique et du travail en ligne.

Interrogé par Mosaïque, le député Yassine Mami a souligné l’importance de cette mesure, qui répond selon lui à une demande croissante de la part des jeunes travaillant via des plateformes internationales comme PayPal. Il rappelle que ces derniers se heurtent depuis des années à des blocages administratifs et bancaires les empêchant de recevoir légalement leurs paiements depuis l’étranger.

Selon Mami, la possibilité d’ouvrir des comptes en devises permettra désormais aux bénéficiaires de percevoir directement leurs revenus en monnaie étrangère, avant de les convertir en dinar si nécessaire. Il estime que cette liberté financière renforcera leur autonomie, facilitera l’initiative privée et encouragera l’intégration de ces activités dans un cadre légal plus clair.

Economie numérique nationale

Le député met également en avant l’impact de cette mesure sur l’économie numérique nationale, en permettant à de jeunes freelances et créateurs de contenus d’investir leurs revenus dans leurs projets, sans les obstacles qui freinaient jusque-là leur progression.

Pour Mami, cette décision traduit la volonté d’accompagner les nouvelles formes d’emploi nées du développement technologique, tout en alignant la Tunisie sur les standards internationaux dans le domaine des services numériques et du travail à distance.

Lire aussi : Tunisie : Les avoirs nets en devises couvrent 105 jours d’importation

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Tunisie : Ayachi Hammami annonce son arrestation

Les forces de l’ordre ont arrêté mardi Ayachi Hammami à son domicile, pour exécuter une peine de cinq ans de prison prononcée contre lui pour « complot contre la sûreté de l’État », a indiqué sa famille à l’agence Reuters.

Sur sa page Facebook, Hammami a également publié une vidéo dans laquelle il annonce son arrestation et annonce avoir entamé une grève de la faim.

Ayachi Hammami, né en 1959, est un avocat tunisien spécialisé en droit international et une figure de longue date du militantisme pour les droits humains. Ancien membre dirigeant de la Ligue tunisienne des droits de l’homme et de plusieurs réseaux internationaux, il a participé au collectif du 18-Octobre pour les droits et les libertés et à la Haute instance chargée de la transition démocratique après 2011.

La semaine précédente, une cour d’appel a condamné près de quarante personnalités — responsables de l’opposition, avocats, hommes d’affaires — à des peines allant de 5 à 45 ans de prison pour un complot supposé visant à renverser le président Kais Saied. Parmi eux figuraient non seulement Ayachi Hammami, mais aussi d’autres noms de premier plan.

Selon le verdict, plusieurs peines ont été confirmées ou alourdies, tandis que quelques acquittements ont été prononcés, mais l’essentiel du groupe a été condamné.

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Tunisie : Pas de prêt pour dire « oui » : l’Assemblée tranche !

La séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple a rejeté, ce lundi, la proposition d’ajouter un article au projet de loi de finances 2026 visant à créer une ligne de financement baptisée « prêt d’aide au mariage ». Le texte n’a obtenu que 26 voix favorables, contre 87 oppositions et 6 abstentions.

Le mécanisme envisagé prévoyait la mise en place d’un fonds géré par le ministère des Affaires sociales pour accorder aux jeunes Tunisiens âgés de 18 à 35 ans des prêts pouvant atteindre 30 mille dinars, sans intérêts et remboursables sur sept ans. Le dispositif incluait également un délai de grâce de six mois avant le début du remboursement.

Le projet introduisait des procédures de contrôle et de coordination entre le ministère des Finances, la Banque centrale et les banques locales, ainsi que des critères d’éligibilité, des garanties et des modalités de financement à partir du budget de l’État.

Le rejet de ce mécanisme met fin, du moins pour l’instant, à l’idée d’un appui public direct au mariage dans un contexte économique marqué par la pression sur les finances publiques et la priorité donnée à d’autres postes budgétaires.

Hausse des coûts liés à la vie conjugale

Le débat autour d’un éventuel soutien financier au mariage n’est pas nouveau en Tunisie. Depuis plusieurs années, la hausse des coûts liés à la vie conjugale et la précarité économique des jeunes ont nourri des discussions politiques sur la nécessité d’un appui de l’État. Les prix des logements, des cérémonies et des équipements de base ont connu une progression significative, rendant difficile le passage à la vie familiale pour de nombreux jeunes.

Toutefois, dans un contexte où les finances publiques restent sous pression, plusieurs propositions similaires ont été écartées au Parlement au nom de la priorité budgétaire et de la soutenabilité de la dépense. Les opposants au projet ont estimé que l’État ne pouvait supporter une nouvelle ligne de financement sans perturber l’équilibre financier, surtout dans un budget déjà marqué par des engagements lourds envers les secteurs sociaux, la dette publique et les subventions.

Le rejet de ce mécanisme met donc fin, pour l’instant, à l’idée d’un appui public direct au mariage, alors que le sujet continue de susciter un débat social et politique sur les moyens d’accompagner la jeunesse tunisienne.

Lire aussi : Le mariage en net recul au Maghreb, un bouleversement social en cours

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Marzouki à Rabat pour relancer le projet de l’UMA

L’ancien président Moncef Marzouki, s’est exprimé récemment à Rabat lors d’une conférence organisée par le Front des Forces Démocratiques (FFD), réaffirmant la nécessité de relancer l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Il a estimé que le maintien du statu quo dans la région — marquée par des divisions persistantes — « pèse lourdement » sur les peuples maghrébins.

Marzouki a appelé la société civile maghrébine à jouer un rôle de premier plan dans ce processus, notamment en consolidant les libertés de circulation, de travail et de résidence entre les pays du Maghreb. Il a également plaidé pour l’implication des parlements des États maghrébins dans l’élaboration d’une vision commune, qu’il considère comme une étape fondamentale vers un espace régional unifié.

Dans le même contexte, Marzouki ne s’est pas limité à l’appel à l’unité régionale. Il a ouvertement critiqué la position du régime algérien concernant la question du Sahara. Selon lui, l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de Sécurité des Nations unies — qui consacre le plan d’autonomie du Maroc comme base pour le règlement du conflit — marque un tournant. Il considère que cette décision a fait tomber les arguments qu’il qualifie de « récits artificiels », et déclare que les Sahraouis dans les camps de Tindouf sont « otages » d’une politique de blocage menée depuis des décennies.

Marzouki remet en cause le récit algérien

Appelant à une « réconciliation historique » entre le Maroc et l’Algérie, Marzouki affirme que seul un dialogue sincère, fondé sur la confiance et le bon voisinage, pourra ouvrir la voie à une nouvelle ère maghrébine.

Pour Moncef Marzouki, une UMA rénovée doit garantir aux citoyens maghrébins cinq libertés fondamentales : liberté de circulation, liberté de résidence, liberté de travailler, liberté de propriété, et liberté de participer aux élections locales. Ces droits — à la fois civiques et sociaux — sont, selon lui, le socle d’une intégration réelle et durable entre les peuples de la région.

Lire aussi : Marzouki en référence à Ghannouchi : « Libérez-le, si vous voulez du bien pour vous-même ! »

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Tunisie : Le Parlement adopte le “fonds de l’eau”, de quoi s’agit-il ?

Le 1ᵉʳ décembre 2025, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé le projet de loi de finances 2026 par un vote article par article, lors d’une séance conjointe avec le Conseil national des régions et des districts.

Parmi les mesures adoptées figure un nouveau dispositif baptisé « fonds de l’eau », issu du chapitre additionnel n°30. Votre article initial mentionnait que le vote s’est fait à 64 voix pour, 20 abstentions et 26 contre — un détail non confirmé par les sources consultées, qui ne donnent pas ces chiffres exacts.

Pour quoi ce fonds de l’eau ?

Le fonds vise plusieurs objectifs essentiels :

  • financer les interventions des « métropoles de l’eau » ou opérateurs hydrauliques dans les zones non couvertes par la SONEDE — c’est-à-dire les localités mal raccordées ou dépourvues d’un réseau d’eau potable.
  • aider à apurer la dette des sociétés hydrauliques locales — une question critique dans un contexte où, l’an dernier, les impayés de clients de la SONEDE avaient dépassé 1 milliard de dinars.
  • contribuer au financement de l’extension des réseaux d’alimentation en eau vers les zones rurales ou marginalisées chez lesquelles l’accès reste difficile.

Dans un pays confronté à un stress hydrique croissant, à des coupures régulières et à des inégalités géographiques dans l’accès à l’eau, ce fonds apparaît comme un instrument potentiellement déterminant pour faire avancer le droit à l’eau.

La proposition prévoit également de relever le tarif de l’eau appliqué aux entreprises d’embouteillage, qui passerait de 50 millimes/m³ à 100 millimes/m³, avec un montant fixé par un arrêté conjoint des ministres des Finances et de l’Agriculture.

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L’ARP adopte un important dispositif de soutien aux PME en difficulté

L’Assemblée des représentants du peuple a approuvé aujourd’hui l’article additionnel 23 du projet de loi de finances pour 2026, visant à régulariser la situation des petites et moyennes entreprises (PME) auprès du Banque de financement des petites et moyennes entreprises. Le texte a été adopté par 60 voix pour, 12 abstentions et 51 contre.

Ce nouvel article instaure une mesure exceptionnelle destinée aux entreprises confrontées à des difficultés temporaires ou ayant interrompu leur activité, à condition que leur modèle économique reste viable.

Les entreprises faisant l’objet de litiges judiciaires peuvent également en bénéficier, à l’exception de celles placées sous procédures de règlement ou de liquidation judiciaire.

Les mesures prévues

  • Exonération des pénalités de retard lors du paiement du capital et des intérêts contractuels ;
  • Restructuration de la dette sur 10 ans, avec maintien du taux d’intérêt initial et un délai de grâce de 3 ans ;
  • Allocation de crédits publics pour financer la restructuration, renforcer le capital et améliorer les fonds propres.

Les demandes d’accès à ce programme doivent être déposées avant le 30 juin 2026, et toutes les démarches administratives doivent être finalisées avant le 31 décembre 2026.

Cette initiative vise à soutenir la reprise des PME, moteur essentiel de l’emploi et de la croissance en Tunisie, en leur offrant un cadre de soutien financier et de réorganisation adapté aux circonstances exceptionnelles qu’elles traversent.

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Rappel de véhicules chez Ennakl Automobiles : Airbags défectueux à remplacer

Ennakl Automobiles a annoncé le lancement d’une campagne de rappel préventive visant plusieurs modèles des marques Volkswagen, Audi, SEAT et Škoda. L’opération concerne les véhicules équipés d’airbags de marque Takata, un composant impliqué dans l’un des plus grands rappels de sécurité à l’échelle mondiale en raison d’un risque de défaillance lors du déploiement.

Le rappel touche des voitures dont la première mise en circulation se situe entre 2000 et 2018. Les propriétaires sont invités à se rendre sur le site officiel d’Ennakl Automobiles afin de vérifier si leur véhicule figure parmi ceux concernés. L’opération est simple : il suffit d’y saisir le numéro de châssis (VIN) pour obtenir une confirmation instantanée.

Pour les voitures effectivement touchées, la société appelle les conducteurs à prendre contact avec Ennakl Automobiles ou avec l’agence agréée la plus proche pour fixer un rendez-vous. Le remplacement ou la réparation de l’airbag est pris en charge entièrement, sans frais.

Ce rappel s’inscrit dans un effort de prévention destiné à limiter les risques liés à ce type d’airbag, déjà au cœur de nombreuses campagnes de sécurité dans plusieurs pays. Ennakl assure que la disponibilité du service et des pièces permet une prise en charge rapide, afin de garantir un niveau de sécurité optimal aux utilisateurs.

Quel problème ?

Le problème technique réside dans l’inflateur d’airbag, composant qui déclenche le gonflement de l’airbag en cas de collision. Chez certains modèles Takata, l’inflateur peut se corroder ou mal réagir, surtout dans les environnements humides ou chauds. Cette défaillance peut provoquer l’explosion de l’airbag lors du déploiement, projetant des morceaux de métal vers l’habitacle.

Lire aussi : Gros rappel de véhicules chez Peugeot pour problème de freinage


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Airbus secoué par une série d’incidents techniques : Que se passe-t-il vraiment ?

Airbus traverse, depuis fin novembre 2025, une période délicate marquée par deux problèmes majeurs touchant la famille A320 : un rappel logiciel massif et un défaut industriel découvert sur des panneaux de fuselage. Deux alertes distinctes, mais suffisamment sérieuses pour perturber les livraisons, secouer les marchés et interroger la solidité de la chaîne de production de l’avionneur européen.

Le 28 novembre 2025, Airbus a ordonné la mise à jour urgente d’environ 6 000 avions A320 après la découverte d’un bug affectant l’ordinateur des commandes de vol (ELAC). Ce bug, déclenché dans certaines conditions, pouvait altérer des données critiques en vol .

Selon Reuters, la quasi-totalité des appareils a été mise à jour au 1ᵉʳ décembre, mais moins d’une centaine nécessitaient encore une intervention plus lourde .

Un défaut industriel sur les A320 en production

Le 1ᵉʳ décembre, Airbus a confirmé un nouveau problème : un défaut sur des panneaux métalliques du fuselage de la famille A320, touchant plusieurs dizaines d’avions en production. Les appareils déjà en service ne sont pas concernés, mais ces défauts entraînent des retards supplémentaires dans les livraisons .

Cette annonce a provoqué une chute d’environ 10 % du titre Airbus, signe de l’inquiétude persistante autour de la qualité et du contrôle industriel .

Airbus avait déjà du mal à tenir son rythme à cause des retards dans la chaîne d’approvisionnement : moteurs en retard, manque de composants, appareils en attente d’équipements. En novembre, seulement 72 avions ont été livrés, un niveau insuffisant pour espérer atteindre les 820 appareils prévus en 2025 .

Tunisair et Nouvelair : impact sur les compagnies tunisiennes

Le rappel d’Airbus concerne aussi les compagnies tunisiennes opérant des A320. Tunisair a assuré, dans un communiqué daté du 29 novembre, que sa flotte était « pleinement opérationnelle » après l’application de la mise à jour logicielle recommandée. La compagnie précise que l’intervention technique a été réalisée « rapidement, efficacement et professionnellement » .

Tunisair n’a toutefois pas détaillé le nombre exact d’appareils concernés, ce qui laisse une zone d’ombre sur l’ampleur réelle de l’impact.

Nouvelair exploite également des A320, dont un appareil récemment intégré à sa flotte. La compagnie est donc directement exposée au rappel logiciel.

Lire aussi : Tunisair se dote d’un nouvel Airbus A-320, trois autres suivront !

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PLF 2026 : Impôt forfaitaire optionnel pour les petits contribuables

La séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple a adopté aujourd’hui un article additionnel, le n°15, dans le cadre du projet de loi de finances 2026. La disposition, approuvée par 64 voix pour, 12 abstentions et 20 contre, instaure un régime fiscal forfaitaire et optionnel destiné aux petits contribuables réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal à 100 000 dinars.

Le dispositif cible les personnes qui ne réalisent ni importation, ni commerce de gros, ni activités non commerciales ou d’intermédiation, et qui n’ont jamais été intégrées au régime réel à la suite d’une vérification fiscale. Pour celles-ci, deux niveaux d’imposition sont prévus : un montant de 4000 dinars pour un chiffre d’affaires allant jusqu’à 50 000 dinars, et un montant de 5000 dinars pour un chiffre d’affaires compris entre 50 001 et 100 000 dinars. Les personnes exerçant dans les zones rurales et villageoises bénéficient automatiquement d’une réduction de moitié.

La taxe est considérée comme libératoire, puisqu’elle repose sur un bénéfice net estimé à un maximum de 25 % du chiffre d’affaires déclaré. Les contribuables qui choisissent ce régime sont exemptés de vérification fiscale pendant six ans, sauf en cas d’indices sérieux mettant en évidence une augmentation injustifiée du patrimoine ou l’exercice d’activités interdites dans ce cadre. L’adhésion se renouvelle automatiquement chaque année, sauf demande explicite pour revenir au régime réel ou application des dispositions prévues par le chapitre 44, sixième paragraphe.

Activités concernées

L’article approuvé précise également les activités qui, malgré leur rattachement habituel au régime réel, peuvent entrer dans ce système forfaitaire, notamment les cafés, les ateliers de mécanique et d’électricité automobile, les ateliers de peinture automobile, ainsi que les commerces de viandes rouges, pâtisseries et glaces, à l’exception de ceux situés dans les grands centres commerciaux.

Le dépôt de la déclaration annuelle d’impôt forfaitaire se fait en deux échéances, fixées au 25 avril et au 25 octobre, avec la possibilité de régler les montants à distance. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans la logique de simplification et de facilitation fiscales, tout en cherchant à intégrer davantage de petits opérateurs économiques dans le circuit formel.

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Un group turc s’intéresse à l’or vert tunisien

Une entreprise turque a manifesté son intérêt pour le secteur de l’huile d’olive tunisienne, avec l’intention d’investir dans plusieurs maillons de la chaîne de valeur, selon un communiqué publié par la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax.

La délégation turque, reçue par le président de la chambre, Habib Hammami, était accompagnée de représentants de l’ambassade de Turquie et du consul honoraire de Turquie à Sfax. La rencontre a réuni également des acteurs de la filière oléicole, producteurs et exportateurs.

Selon la chambre, le groupe turc souhaite engager des projets portant sur :
– des points d’achat ;
– des unités de stockage ;
– des stations de conditionnement ;
– des installations de raffinage ;
– des unités de traitement du grignon ;
– ainsi que des projets de plantation.

Un intérêt large qui couvre l’ensemble du cycle, de l’arbre jusqu’au produit fini.

Attractivité du secteur oléicole

Pour la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax, cet engouement confirme la montée en attractivité du secteur oléicole tunisien sur les marchés internationaux. Elle estime que la dynamique enclenchée ouvre des perspectives nouvelles pour les exportateurs tunisiens et s’inscrit dans une stratégie plus large de promotion de l’huile d’olive à l’étranger.

Dans un contexte où la Tunisie reste l’un des premiers producteurs et exportateurs mondiaux, ce positionnement des investisseurs turcs pourrait renforcer la valeur ajoutée locale… à condition que le cadre réglementaire et les intérêts nationaux soient préservés.

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Tunisie : Les avoirs nets en devises couvrent 105 jours d’importation

Les indicateurs monétaires publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT) au 28 novembre 2025 offrent un panorama contrasté de la conjoncture financière du pays. Entre un léger recul des réserves en devises, une amélioration apparente du service de la dette et une forte hausse de la monnaie en circulation, les signaux ne vont pas tous dans la même direction.

Les réserves nettes en devises s’élèvent à 24,6 milliards de dinars, soit l’équivalent de 105 jours d’importation. Un niveau encore confortable, mais en légère baisse de 1,3 % par rapport à la même période en 2024. Ce recul reflète la fragilité structurelle de la balance des paiements, toujours soumise aux aléas des importations énergétiques et alimentaires.

En parallèle, deux indicateurs continuent d’apporter un soutien précieux aux finances extérieures :
– Les recettes touristiques, en hausse de 6,96 %, atteignent 7,3 milliards de dinars.
– Les transferts des Tunisiens à l’étranger, en progression de 6,94 %, s’établissent à 7,7 milliards de dinars à la date du 20 novembre.

Ces deux sources de devises demeurent essentielles dans un contexte où l’investissement étranger reste timide et où les négociations avec les bailleurs internationaux se prolongent.

Autre évolution notable : le service de la dette extérieure en 2025 a reculé de 13,9 %, pour atteindre 11,3 milliards de dinars, contre 13,1 milliards l’année précédente. Une baisse qui peut traduire soit un ralentissement des échéances arrivant à maturité, soit un rééchelonnement partiel. Mais elle ne signifie pas pour autant une détente durable, la pression de la dette restant structurellement élevée.

En revanche, un autre indicateur interpelle : la monnaie en circulation, billets et pièces confondus, poursuit son envolée. Elle passe de 22 milliards de dinars fin novembre 2024 à 25,8 milliards en 2025. Cette hausse spectaculaire continue d’alimenter les inquiétudes sur la taille de l’économie informelle et la faible bancarisation, tout en accentuant la pression sur la liquidité bancaire.

Une économie qui résiste

La tension se manifeste aussi dans le marché interbancaire, où le volume des transactions a bondi de 66 %, atteignant 3,7 milliards de dinars. À l’inverse, les refinancements à long terme de la BCT ont diminué de 4,7 %, s’établissant à 11,1 milliards de dinars, signe d’un léger ajustement de la politique monétaire.

Au final, les chiffres du BCT indiquent une économie qui résiste mais reste sous tension : une respiration du côté du tourisme et des transferts, un répit partiel sur la dette, mais des réserves qui s’érodent lentement et une masse monétaire qui s’emballe. Un équilibre fragile, que les prochains mois diront s’il peut tenir face aux défis budgétaires et sociaux de 2026.

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Tunisie : Le Parlement valide le recrutement direct des chômeurs de longue durée

Les députés ont franchi un pas important, ce samedi 29 novembre 2025, en adoptant à 128 voix l’article 57 du projet de loi de finances 2026. Ce texte ouvre la voie au recrutement direct d’une première cohorte de diplômés chômeurs de longue durée, une revendication portée depuis des années par plusieurs collectifs.

La mesure vise expressément les titulaires de diplômes supérieurs dont la période de chômage s’est étirée, parfois au-delà d’une décennie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme national d’intégration qui fera l’objet d’un examen plus détaillé lors de la séance plénière du 16 décembre 2025, consacrée au projet de loi dédié au recrutement des chômeurs de longue durée.

Reste toutefois la question cruciale du financement. Interpellée par les élus, la ministre des Finances a admis que le programme pourrait être financé à travers les dépenses imprévues inscrites dans le budget. Un mécanisme qui reste incertain et dépend largement des marges disponibles en cours d’exercice.

Un chantier délicat

Le vote de l’article 57 marque une avancée politique, mais ouvre aussi un chantier délicat : comment intégrer durablement des milliers de diplômés dans la fonction publique sans aggraver la pression budgétaire ? La réponse viendra peut-être le 16 décembre, lors de l’examen de la loi qui doit transformer cette promesse en dispositif opérationnel.

En attendant, pour de nombreux diplômés concernés, cette adoption représente un premier souffle d’espoir… mais encore loin d’une entrée effective dans l’administration.

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