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PLF 2026 : Le secteur culturel obtient un nouvel avantage fiscal

L’Assemblée des représentants du peuple ( ARP)  a adopté ce mardi l’article additionnel 103 qui modifie le régime fiscal applicable aux équipements et matériels utilisés dans le domaine du cinéma et de l’image, par 57 voix pour, 34 contre et 8 abstentions. Cette mesure constitue un nouvel avantage accordé au secteur culturel dans le cadre du projet de loi de finances.

L’article prévoit l’application d’un taux réduit de 7% sur l’ensemble des équipements et matériels utilisés dans la photographie cinématographique, photographique et la production audiovisuelle, au profit des établissements et sociétés légalement déclarés.

Le texte comprend également une exonération douanière totale à 0% lors de l’importation des équipements destinés aux activités culturelles et audiovisuelles. Cette mesure bénéficie aux établissements actifs dans le domaine ainsi qu’aux projets émergents.

La ministre des Finances, Michkat Slama Khaldi, a toutefois rappelé que le secteur du cinéma et de l’image bénéficie déjà d’avantages fiscaux. Elle a précisé que cet article ne relève pas du cadre d’une loi de finances mais plutôt d’un texte réglementaire qui devrait être promulgué à cet effet. Elle a ainsi exprimé les réserves du gouvernement sur le véhicule législatif que les parlementaires ont choisi pour accorder ces nouvelles facilités au secteur culturel.

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Fin de la précarité dans les hôpitaux : l’ARP tranche, la ministre temporise

L’Assemblée des représentants du peuple ( ARP)  a adopté ce mardi un article additionnel au projet de loi de finances 2026 portant sur la titularisation des agents contractuels et précaires dans les hôpitaux publics, par 58 voix pour, 27 contre et 12 abstentions. Ce vote marque une divergence d’approche entre les parlementaires et l’exécutif sur le traitement de l’emploi précaire dans le secteur sanitaire.

à l’ARP, les députés ont ainsi choisi d’inscrire directement dans la loi de finances une mesure visant à régulariser la situation de milliers d’agents de santé en situation précaire, optant pour une solution immédiate à un problème jugé urgent.

La ministre des Finances, Michket Salama Khaldi, a pourtant exprimé les réticences du gouvernement face à cette démarche. Tout en reconnaissant que l’exécutif œuvre à l’élimination des formes d’emploi précaire, notamment dans le secteur de la santé qui dépend massivement d’agents contractuels, elle a contesté le cadre juridique choisi par les députés.

Selon la ministre, la loi de finances ne constitue pas le véhicule législatif approprié pour régulariser ces situations. Elle estime que cette régularisation nécessite des décrets réglementaires et organisationnels émanant des ministères concernés, après la définition de critères précis et l’identification des catégories remplissant les conditions d’intégration ou d’emploi temporaire préalable à la titularisation.

Mochkat Salama Khaldi a insisté sur la complexité du dossier, soulignant que le traitement ne peut se faire en une seule fois. Elle a évoqué la nécessité de procédures rigoureuses et d’un calendrier précis, ainsi que la diversité des situations entre les établissements financés par le budget de l’État et ceux disposant de budgets autonomes. La ministre a assuré que le gouvernement travaille à la résolution progressive de tous ces dossiers selon les priorités établies, privilégiant ainsi une approche graduelle face à l’urgence revendiquée par les parlementaires.

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PLF 2026 – Exportations : Bras de fer entre les députés et la ministre des Finances

Bras de fer à l’ARP. Mercredi, les députés ont adopté un article additionnel simplifiant les procédures de justification des revenus d’exportation, balayant l’opposition frontale de la ministre des Finances Michket Slama Khaldi

Ce n’est pas la première fois que la ministre conteste publiquement un article lors des sessions plénières consacrée au PLF 2026 , appelant les députés à « assumer leur responsabilité » face aux conséquences de leurs votes. L’article adopté prévoit que la divulgation des relevés bancaires de l’exportateur constitue désormais un moyen suffisant pour prouver la récupération des revenus des opérations d’exportation, dans le respect des délais légaux et sans obligation de fournir une mainlevée.

Le ministère des Finances, la Direction générale des douanes, les banques, bureaux et organismes impliqués dans le suivi des opérations financières et extérieures sont, chacun dans leur juridiction, tenus de considérer ces relevés bancaires comme des documents officiels pour attester le rapatriement des revenus, à condition qu’ils soient émis directement par les établissements bancaires détenant le compte. Ces documents doivent comporter l’identité du titulaire du compte, la date du transfert, son montant et sa provenance.

Selon le texte, cette preuve suffit pour l’ensemble des procédures administratives et financières liées au suivi des revenus, tout en préservant les prérogatives des autorités compétentes qui demeurent habilitées à demander toute clarification supplémentaire lorsque nécessaire, sans perturber ni suspendre les dossiers des exportateurs.

Commentant cette proposition, la ministre des Finances a déclaré que l’État poursuivrait son approche visant à simplifier les procédures et les services administratifs. Elle a toutefois fait valoir que cet article, qui ne relève pas du domaine d’intervention de la loi de finances, pourrait être appliqué par des décisions ministérielles couvrant l’ensemble des opérations d’exportation et concernant toutes les institutions bancaires. Il convient de rappeler que les exportations est un moteur de croissance incontournable  et fondamental pour l’économie tunisienne.

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Tunisie : les comptes en devises pour tous. Vraiment ?

Les Tunisiens pourront bientôt ouvrir des comptes bancaires en devises étrangères sur le territoire national, une mesure destinée à faciliter les transactions des travailleurs des plateformes numériques et à renforcer les réserves en devises du pays.

Le député Mohamed Ali Fennira a dévoilé les détails de cette disposition lors d’une intervention téléphonique dans l’émission « Sabah Ennas », diffusée sur les ondes radiophoniques de Mosaïque FM, ce mercredi 3 décembre 2025, après son adoption en commission parlementaire. Cette mesure cible particulièrement les jeunes actifs sur les plateformes digitales et les réseaux sociaux, qui pourront désormais recevoir directement leurs paiements de l’étranger en devises, avec possibilité de conversion ultérieure en dinars. Selon l’intervenant, cette orientation renforcera l’afflux de devises et soutiendra l’économie nationale.

Les fonds déposés feront l’objet d’un contrôle rigoureux par l’État et les banques pour garantir la traçabilité et la légalité de leur origine. Le député a insisté sur deux contraintes majeures : « Ce compte ne peut être débiteur et doit avoir un taux d’intérêt égal à 0,01% ». En cas de doute sur la provenance des fonds, des mesures appropriées pourront être prises.

Le parcours législatif en cours

Le vote sur le projet de loi de finances débutera jeudi au Conseil des régions et des districts. Si le texte est adopté conformément à la version de l’Assemblée des représentants du peuple, il sera transmis au président de la République pour promulgation. En cas de divergences, une commission mixte tranchera avant la publication au Journal officiel et l’émission des textes d’application par le ministère des Finances.

Il a néanmoins alerté sur les retards persistants : plusieurs décrets de la loi de finances précédente, notamment ceux concernant les vaches laitières et les ouvrières agricoles, n’ont toujours pas été publiés. Il a appelé le gouvernement à accélérer la publication des textes d’application.

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Comment l’IA peut électriser l’avenir énergétique de la Tunisie

Une étude de l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES), intitulée « L’intelligence artificielle, un levier du rôle social de l’État », montre l’importance stratégique de l’IA pour le secteur énergétique. Ce dernier vise une transition vers un système intelligent, résilient et durable. Il doit pour cela surmonter des défis structurels et réglementaires complexes. Traditionnellement tributaire des prix des hydrocarbures et de l’intermittence des énergies renouvelables, le secteur connaît une profonde transformation numérique.

Le document souligne le potentiel considérable de l’IA. Celle-ci permet notamment l’analyse massive et automatisée des données. Cela optimise la gestion des systèmes énergétiques. Les applications phares incluent la prédiction de la production solaire et éolienne. Cette fonction, jugée hautement pertinente et prioritaire, utilise des données météorologiques et des modèles de deep learning. Elle contribue à stabiliser le réseau électrique national.

L’IA est aussi cruciale pour la maintenance prédictive des infrastructures. Cela réduit les coûts et améliore la fiabilité des équipements. Une telle application anticipe les défaillances des turbines ou des transformateurs. Elle vise jusqu’à 25 % de réduction des arrêts imprévus. La gestion intelligente de la demande et l’optimisation de la consommation dans les bâtiments ont aussi un fort impact. Elles réduisent les pics de consommation et améliorent l’efficacité énergétique globale.

Plusieurs startups tunisiennes se positionnent sur ce créneau porteur. Elles proposent des solutions de Smart Grid, d’optimisation de flottes de véhicules électriques (Baker Motors), de maintenance prédictive (InstaDeep, SmarDac) et de gestion de la consommation (4inA Technologie). L’écosystème entrepreneurial souffre cependant encore d’un manque de visibilité et de coordination.

Néanmoins, le déploiement de l’IA  rencontre des contraintes majeures. Le secteur manque d’un cadre réglementaire clair pour la gouvernance de l’IA et la protection des données. Cette absence complique l’application des tarifs dynamiques et la gestion des fraudes. Une pénurie notable de ressources humaines qualifiées en ingénierie et en IA constitue un autre frein structurel. Elle aggrave la dépendance technologique envers les solutions étrangères. Enfin, des infrastructures numériques insuffisantes, des données énergétiques de qualité hétérogène et des investissements initiaux coûteux entravent l’interopérabilité des systèmes. Ils limitent aussi la généralisation des bénéfices de l’IA. Le gouvernement tunisien doit donc mettre en place des politiques et des projets pilotes. Il doit notamment favoriser un accès équitable aux solutions d’IA dans les zones rurales. L’objectif est de garantir que les avantages de la transition énergétique profitent à toute la population.

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L’IA peut-elle sauver le système éducatif ? L’analyse de l’ITES

Révolutionner le secteur éducatif pour le rendre plus performant et adapter au contexte actuel en Tunisie, est-ce la promesse de l’IA ? Une étude récente de l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) estime que l’intelligence artificielle (IA) s’impose comme un levier fondamental pour la transformation profonde du secteur de l’éducation en Tunisie, promettant de moderniser l’enseignement et de réduire les inégalités d’accès au savoir. Cette mutation est portée par l’émergence d’un écosystème dynamique de startups EdTech tunisiennes telles que 1For1Learning, offrant des solutions concrètes d’aide à l’apprentissage personnalisé et d’accès au savoir.

D’ailleurs, la valeur ajoutée demeure incontestable vu la conjoncture éducative. La stratégie d’intégration de l’IA vise à adresser des problématiques structurelles persistantes, notamment l’amélioration des résultats scolaires et la lutte contre le décrochage, grâce à des outils comme l’assistance intelligente pour le soutien en langues, en mathématiques et en informatique. Et dans ce contexte, faut-il rappeler que des lacunes dans la formation des élèves en langues et en mathématique ont été identifié même par le ministère de l’Education. Des cas d’usage prioritaires ont été identifiés, allant du développement d’un système d’alerte précoce pour prévenir les abandons au collège, à l’automatisation de l’évaluation des examens nationaux comme le baccalauréat.

Lire aussi : Abandon scolaire : quels sont les déterminants de ce phénomène ?

Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche globale pour rendre le système éducatif plus efficace, inclusif et équitable. Cependant, le secteur fait face à des faiblesses notables et des menaces critiques, notamment une disparité régionale et socio-économique marquée, où 38,6 % des enfants des zones rurales n’ont pas accès à l’internet domestique.

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En outre, les systèmes éducatifs souffrent d’un manque d’acculturation numérique et d’alphabétisation en IA chez les formateurs et les enseignants, ainsi que d’une insuffisance en équipements dans les établissements.

Pour surmonter ces obstacles, des recommandations clés de l’étude insistent sur l’impératif de : mettre en œuvre une stratégie EdTech coordonnée; renforcer les ressources numériques dans la gestion du système éducatif; et d’organiser des formations massives en IA pour le personnel enseignant et administratif. La démarche globale doit garantir que l’intégration de l’IA contribue réellement au développement humain et à la cohésion sociale. Et ce, en assurant une accessibilité et une qualité de services publiques équitables pour tous les citoyens.

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L’IA, levier ou écueil pour le rôle social de l’Etat ?

Une étude de l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES), publiée mardi 2 décembre 2025, place l’intelligence artificielle au cœur d’un choix stratégique pour le pays. Intitulée « L’intelligence artificielle, un levier du rôle social de l’État », elle présente cette technologie comme une opportunité historique de renouveler le pacte social. Tout en soulignant les risques majeurs de son mauvais usage. La problématique centrale est ainsi posée : l’IA sera-t-elle un instrument de justice sociale et de souveraineté, ou un amplificateur des inégalités et des dépendances ?

Le rôle social de l’État, défini comme la garantie du bien-être collectif et l’accès équitable aux services essentiels, est aujourd’hui à un tournant. L’étude identifie l’IA comme un vecteur majeur d’accélération du développement socio-économique, capable de transformer les pratiques dans les secteurs vitaux comme la santé, l’éducation ou les transports. Elle pourrait optimiser les ressources et améliorer la qualité des services publics.

Cependant, l’enjeu est double. Cette technologie structurante peut soit corriger les déséquilibres sociaux, soit les aggraver dramatiquement. L’État se trouve donc face à une obligation de résultat : accompagner l’intégration de l’IA tout en en garantissant l’accessibilité, l’éthique et une finalité sociale claire. Et ce, pour éviter que ses bénéfices ne profitent qu’à une minorité.

L’impératif de souveraineté cognitive : une question de survie stratégique

Au-delà de l’aspect social interne, l’étude insiste sur un défi géopolitique crucial : la souveraineté cognitive. Dans un monde où l’IA est un champ de compétition entre grandes puissances, la Tunisie ne peut se contenter d’être une simple consommatrice de technologies étrangères. Une telle passivité entraînerait une dépendance accrue et une vulnérabilité numérique. La maîtrise de la chaîne de valeur, de la gestion des données nationales au développement de modèles adaptés aux réalités tunisiennes, devient un impératif de sécurité nationale. L’étude estime que la Tunisie dispose d’atouts uniques, comme sa jeunesse instruite et son tissu entrepreneurial, pour devenir un laboratoire de modèles d’IA centrés sur l’humain, éthiques et inclusifs.

 

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La condition sine qua non : une transformation humaine et politique

L’étude de l’ITES est claire : l’intelligence artificielle ne se substitue pas à la volonté politique ; elle en modifie les conditions d’exercice. Elle offre des outils puissants, mais son succès dépend d’un projet de société partagé. La transformation qu’elle induit est avant tout humaine et politique. Cela suppose un équilibre entre ouverture aux meilleures pratiques internationales et préservation des spécificités locales. Cela exige également une capacité à mobiliser et retenir les compétences pour inverser la fuite des cerveaux, et une responsabilité accrue des institutions dans l’orientation du progrès technologique au service du bien commun.

 

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La Tunisie se trouve donc à la croisée des chemins. L’IA représente bien plus qu’une simple modernisation technologique. Elle est une épreuve de vérité pour son pacte social et sa souveraineté. Saisie comme un levier délibéré de justice sociale et d’émancipation cognitive, elle peut contribuer à renouveler la confiance entre l’État et les citoyens. Dans le cas contraire, elle risquerait d’affaiblir encore davantage la cohésion sociale et l’indépendance du pays. Le temps n’est plus à l’observation, mais à l’action politique éclairée et déterminée.

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Amnistie fiscale 2026 : annulation massive des pénalités et facilités de paiement

L’Assemblée des représentants du peuple a tranché : malgré les réserves du ministère des Finances, une vaste opération de régularisation fiscale fera partie du paysage budgétaire de 2026. Adopté lors de la séance plénière du 2 décembre 2025, le dispositif introduit par le Projet de loi de finances vise à alléger la pression sur les contribuables tout en accélérant le recouvrement des créances de l’État.

Le texte approuvé ouvre la porte à l’annulation de nombreuses majorations liées aux impôts impayés. Sont notamment effacés : les amendes de contrôle, les pénalités de retard et les frais de recouvrement. Cette remise n’est toutefois accordée que si le contribuable règle le principal en une seule opération, ou selon un échéancier validé par l’administration, dont la première échéance devra impérativement être versée avant le 30 décembre 2026.

Sont concernées :

  • les dettes inscrites avant le 1er janvier 2024 auprès des services de recettes ;

  • les créances issues d’un contrôle fiscal notifié avant le 1er janvier 2026, à condition qu’un accord amiable ait été conclu avant le 30 juin 2025 ou qu’elles figurent dans une décision de recouvrement forcé notifiée avant cette date ;

  • les dettes intégrées dans des jugements relatifs à des litiges sur le principal, dès lors qu’elles ont été enregistrées avant le 30 juin 2025.

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L’avocat et militant Ayachi Hammami arrêté à son domicile

L’avocat et militant des droits humains Ayachi Hammami a été arrêté  ce mardi 2 décembre 2025 à son domicile.

Il faisait l’objet d’un jugement en appel dans l’affaire  du « complot contre la sûreté de l’État ». La Cour d’appel avait confirmé une partie du verdict de première instance, réduisant sa peine de huit à cinq ans de prison, accompagnée de deux années de surveillance administrative.

Ancien coordinateur du Comité national de défense des détenus politiques et figure connue du militantisme démocratique, Hammami a toujours rejeté les accusations, qu’il qualifiait de fabrication politique

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Tourisme en Tunisie : un appel urgent pour désenclaver le Sud et ses oasis

Le potentiel touristique du Sud tunisien, incluant le désert et les oasis, reste largement sous-exploité, attirant actuellement moins de 10 % des touristes du pays, un chiffre jugé inacceptable par les professionnels. Lors de son intervention sur les ondes d’Express FM, Ahmed Bettaieb, Président de la Fédération tunisienne des agences de Voyages (FTAV), a lancé un appel à une action immédiate et concertée pour relever ce secteur historiquement structuré dès les années 70. Malgré des succès récents, des obstacles majeurs persistent, notamment le manque de connectivité aérienne et les défis de financement.

Historiquement florissant, le Sud tunisien bénéficiait dans les années 90 de jusqu’à 14 vols directs internationaux, permettant des séjours complets. Cependant, des périodes d’instabilité politique ont conduit à classer toute la région en « zone rouge », une image que le pays cherche aujourd’hui à effacer. La zone concernée, vaste, couvre six gouvernorats : Tozeur, Douz, Kébili, Gafsa, Tataouine et Gabès.

M. Bettaieb identifie deux failles structurelles critiques. La première est la connectivité aérienne. Il appelle à une révision des règles obsolètes,  et à encourager les compagnies, notamment low-cost, à desservir les aéroports du Sud, tel que celui de Tozeur, trop souvent fermé. Il cite en exemple le Maroc et l’Égypte, où l’augmentation du trafic aérien a dynamisé l’économie locale.

La seconde faille est le financement. M. Bettaieb souligne l’existence du Fonds de développement de la compétitivité dans le secteur du tourisme , alimenté par les professionnels du tourisme, qui doit servir à organiser des événements culturels, musicaux et touristiques tout au long de l’année pour une activité continue. La FTAV travaille sur un programme annuel et prévoit également des subventions via des partenariats avec des organismes internationaux. Une réunion est imminente pour allouer les fonds nécessaires à ces opérations promotionnelles génératrices d’un cycle économique majeur.

Le défi pour la Tunisie est donc de transformer ce secteur, soutenu par un réseau croissant de maisons d’hôtes et d’hôtels, en un marché stable et dynamique. Cela nécessite d’accélérer les réformes sur les infrastructures et la politique aérienne, garantissant ainsi un accès régulier et moderne à cette région au potentiel exceptionnel.

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OneTech Holding accélère son plan « Challenge 2028 »

OneTech Holding a engagé une transformation majeure en décidant de séparer complètement ses deux pôles opérationnels, la mécatronique et les câbles. Cette décision, actée par le Conseil d’Administration du 22 août 2025, vise à renforcer la spécialisation et la compétitivité de chaque entité tout en accélérant leur croissance.

Pour mener à bien cette scission, le Groupe s’est adjoint les services de trois institutions de renom. Le cabinet d’audit et de conseil AMC Ernst & Young interviendra via sa ligne de services EY Parthenon, dédiée à la stratégie et aux transactions. Les intermédiaires en bourse MAC SA et Tunisie Valeurs complètent ce dispositif. Leur mission commune est d’accompagner OneTech Holding dans l’étude et la finalisation de tous les aspects stratégiques, opérationnels, financiers, juridiques et sociaux de l’opération.

Cette initiative s’intègre dans le plan stratégique « Challenge 2028 », dont l’ambition est d’améliorer durablement la performance opérationnelle du Groupe et d’accélérer son expansion internationale. La séparation des pôles doit en outre permettre le développement de partenariats ciblés et l’optimisation des synergies au sein des filiales de chaque secteur d’activité.

Les recommandations stratégiques issues du rapport final seront présentées au Conseil d’Administration de OneTech Holding avant la fin du premier trimestre 2026. Le calendrier détaillé de la scission sera rendu public à l’issue de cette réunion. Le Groupe réaffirme son engagement à conduire cette transformation avec la plus grande rigueur, en s’appuyant sur une expertise reconnue pour consolider une trajectoire de croissance durable et ambitieuse.

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L’IA et la « destruction créatrice » : Philippe Aghion appelle à une concurrence vigilante

Dans un entretien exclusif à La République des Pyrénées, Philippe Aghion, récent lauréat du prix Nobel d’Economie 2025, appelle à un regard nuancé sur la situation économique française. Refusant tout catastrophisme, le professeur du Collège de France reconnaît la nécessité de redresser les comptes publics. Tout en identifiant dans l’intelligence artificielle un formidable levier de la croissance future. Et ce, à condition d’engager des réformes structurelles.

Pour réduire le déficit à court terme, Philippe Aghion rejette une cure d’austérité brutale. Il prône plutôt une réduction des dépenses par rapport aux prévisions. Ses pistes concrètes incluent le non-remplacement systématique de certains fonctionnaires partant à la retraite, une révision du remboursement des médicaments pour les revenus les plus aisés et une réévaluation de dépenses fiscales « erreurs » comme la suppression de la taxe d’habitation. La lutte contre la fraude fiscale est également présentée comme un impératif.

Taux d’emploi et productivité : les deux leviers fondamentaux

À moyen terme, l’économiste voit deux chantiers prioritaires : relever le taux d’emploi et stimuler la productivité. Il déplore le faible emploi des jeunes et des seniors, critiquant pour ces derniers le recours excessif aux ruptures conventionnelles. Une réforme des retraites, potentiellement sous forme de système à points, serait selon lui inévitable. Pour la productivité, il plaide pour un investissement massif et mieux ciblé dans l’innovation.

L’intelligence artificielle, une chance à saisir sous conditions

Philippe Aghion voit dans la révolution de l’IA un potentiel « énorme » de croissance et de création d’emplois pour la France, qui dispose d’atouts de premier plan comme des pionniers (Yann LeCun) et des données de qualité. Il admet que des emplois seront détruits, mais souligne que de nouvelles activités et entreprises plus productives émergeront. Pour que cette transformation profite à tous, une réforme en profondeur de l’école et d’un système de santé jugé trop bureaucratique est essentielle, de même qu’un marché du travail inspiré de la « flexisécurité » danoise.

La destruction créatrice, moteur d’une croissance pérenne

Résumant sa théorie, le Nobel explique que la croissance repose sur l’innovation, qui s’appuie toujours sur des découvertes passées. Ce processus s’accompagne d’une « destruction créatrice », où le nouveau rend l’ancien obsolète. Si la perspective de profits motive l’innovateur, une politique de concurrence vigoureuse doit empêcher les acteurs établis de bloquer l’arrivée de nouveaux talents. La société doit ainsi permettre aux talents de s’exprimer tout en veillant à ce qu’ils ne deviennent pas des freins pour la génération suivante.

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ALJAZIRA : Ezzeddine EL KADHI porte sa participation à plus de 77 % du capital

Ezzeddine EL KADHI a franchi à la hausse le seuil de 66,66 % du capital de la Société ALJAZIRA de Transport et de Tourisme. Ce franchissement, déclaré à la Bourse de Tunis le 28 novembre 2025 a été effectif le 4 juillet 2025 et a porté sa participation totale à 77,080 % des actions et des droits de vote de la société.

L’opération a été réalisée par acquisition en Bourse. M. EL KADHI a acquis 177 442 actions et droits de vote supplémentaires, ce qui représente 12,674 % du capital. Avant ce franchissement de seuil, le déclarant détenait un total de 64,405 % du capital, correspondant à 901 680 actions et droits de vote. Cette participation se composait de 63,572 % détenus directement et de 0,833 % détenus de concert.

Suite à l’acquisition, la participation totale de M. EL KADHI s’élève à 1 079 122 actions et droits de vote. Sa détention se répartit comme suit :

  • Directement : 76,247 % du capital (1 067 456 actions et droits de vote).
  • De concert : 0,833 % du capital (11 666 actions et droits de vote).

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Phosphate : la CPG n’atteint pas ses objectifs de production annuelle

La production de phosphate de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) atteint actuellement près de 3,6 millions de tonnes. Soit un volume inférieur aux 4 millions de tonnes prévus pour la fin de l’année, selon RTCI.

Pour la CPG, les retards sont principalement dus à des contraintes logistiques et techniques qui freinent à la fois l’extraction du phosphate et son acheminement vers les laveries. Les difficultés touchent d’abord l’activité d’extraction dans les carrières, fortement impactée par la vétusté du matériel roulant et l’usure des équipements des usines et des laveries. À cela s’ajoute un goulot d’étranglement majeur : le transport du minerai au sein du bassin minier, assuré principalement par la Société tunisienne de transport des matériaux miniers (STTM), dont les moyens limités ralentissent le transfert du phosphate.

La situation s’est aggravée récemment avec le déraillement d’un train chargé de phosphate en provenance d’Om Araïs. Un incident qui a fortement perturbé la capacité du transport ferroviaire à résorber les stocks accumulés sur les sites d’attente. Face à cette crise, la CPG a intensifié le recours au transport routier pour maintenir sa cadence et déplacer un maximum de production.

Pour l’heure, la demande en phosphate demeure faible, la fin d’année correspondant à l’arrêt technique des usines du Groupe chimique pour opérations d’expertise, de maintenance et de réparation. Malgré ce contexte difficile, la CPG vise toujours une hausse de la production, essentielle pour améliorer le climat professionnel et rétablir l’équilibre financier de l’entreprise. Le groupe cherche à sortir du « bourbier de freinage » qui l’empêche de retrouver sa vitesse de croisière historique : 8,5 millions de tonnes, un niveau atteint en 2010.

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Contribution sociale de solidarité : Anis Ben Said démonte le mythe de son efficacité réelle

L’enseignant universitaire et conseiller fiscal Anis Ben Said remet en question l’efficacité et la rentabilité de la contribution sociale  de solidarité instaurée sous le gouvernement Chahed en 2018. Laquelle a été augmenté au niveau de la loi de finances 2023 et figure encore dans le PLF 2026 pour l’augmentation conjoncturelle. Il exige des statistiques transparentes sur les recettes collectées depuis 2018 et les résultats concrets obtenus. Car, malgré des années de prélèvement sur les bénéfices et revenus, aucune amélioration tangible des services sociaux n’est observable pour les opérateurs économiques, ni une amélioration de la situation financière des caisses.

La dégradation des prestations du service public constitue le symptôme le plus préoccupant de cette situation. Les délais de remboursement des caisses sociales se sont dramatiquement allongés, passant d’un maximum de dix jours avant la Révolution à trois mois ou davantage actuellement. Cette situation place les citoyens souffrant de maladies chroniques dans l’impossibilité d’effectuer leurs contrôles médicaux réguliers, faute d’avoir reçu le remboursement des soins antérieurs. Créant ainsi un cercle vicieux qui compromet leur suivi sanitaire. L’augmentation des taux décidée par la loi de finances accentue les tensions du système. Bien que la contribution soit structurelle par nature, la hausse appliquée revêt un caractère conjoncturel indique M. Ben Said. Les entreprises voient leur taux tripler de un à trois pour cent sur les bénéfices, atteignant même quatre pour cent pour les établissements bancaires. Paradoxalement, le taux applicable aux personnes physiques a été divisé par deux, passant de un à un demi pour cent, dans une tentative officiellement destinée à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens.

L’imposition d’un minimum de quatre cent mille dinars pour la contribution sociale solidaire représente une aberration fiscale pour le secteur organisé, estime-t-il encore. En effet, cette disposition contraint même les entreprises dépourvues de chiffre d’affaires à verser cette somme. Ce qui alourdit considérablement la charge fiscale et dissuade les acteurs économiques de rejoindre le système formel. La mesure produit ainsi un effet inverse à celui recherché en matière de formalisation de l’économie.

Par ailleurs, M. Ben Said soulève une incohérence dans l’affectation des ressources sociales. Une contribution historique datant de 1975 au niveau des articles 57 et 58 impose aux employeurs de verser 0,50 % à la Caisse nationale de sécurité sociale. Ce qui rapporte chaque année environ 60 millions de dinars. Mais ces fonds sont ensuite transférés à la Présidence du Gouvernement pour financer des organisations nationales (UTICA, UGTT…).

Or, cette logique apparaît contradictoire face aux difficultés de financement chroniques que rencontrent les caisses sociales. Elles devraient logiquement bénéficier directement de ces ressources pour améliorer leurs services et réduire leurs délais de traitement. D’un autre côté, les forfaitaires, qui représentent presque plus de 400 mille, ne contribuent pas au niveau de leur déclaration annuelle. Et si on leur applique une contribution de 100 dinars par an, cela rapportera plus de 40 millions de dinars. D’autant plus que le régime de retraite spécifique qui date de l’année 1983 relatif aux ministres, députés, gouverneurs et président de la République doit être révisé.

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L’impôt sur la fortune enterré : l’OTE dénonce un recul de la justice fiscale

Le rejet par la commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple de l’article 50 du projet de loi de finances 2026 suscite la vive réaction de l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE). Cette disposition, qui visait à élargir et renforcer l’impôt sur la fortune, constituait l’une des mesures les plus controversées entre les deux chambres du Parlement.

Dans un communiqué publié lundi 1er décembre 2025, l’OTE déplore l’abandon d’une réforme qu’il juge cruciale pour réduire les inégalités croissantes dans le pays. L’article rejeté proposait d’étendre le champ d’application de l’impôt sur la fortune, actuellement limité aux seuls biens immobiliers d’une valeur supérieure à trois millions de dinars, pour y inclure les actifs commerciaux et les biens meubles. Il prévoyait également une progressivité accrue avec deux tranches distinctes : 0,5 % pour les patrimoines compris entre trois et cinq millions de dinars; et 1 % au-delà de cinq millions.

Pourtant, l’urgence d’une telle réforme s’impose face à des chiffres alarmants sur la concentration de la richesse en Tunisie, note l’observatoire. En effet, les données qu’il fournit montrent que les 10% des Tunisiens les plus fortunés possèdent 58 % de la richesse nationale. Tandis qu’un seul pourcent d’entre eux accapare 24,1 % de celle-ci. À l’opposé, la moitié la plus pauvre de la population ne détient que 4,9 % de la richesse totale. Cette tendance s’inscrit dans une dynamique mondiale inquiétante, comme le confirme le dernier rapport du G20 sur les inégalités, qui pointe une accélération spectaculaire de l’écart entre riches et pauvres au cours des dernières décennies.

L’OTE insiste sur le caractère incomplet de la progressivité fiscale tunisienne; même après l’adoption de nouvelles tranches d’imposition dans la loi de finances 2025. Le système actuel favorise largement les revenus du capital au détriment des revenus du travail. A cet égard, un rapport de la Banque mondiale publié en 2024 révèle que la Tunisie affiche l’écart le plus important entre l’imposition des revenus du travail et celle des revenus du capital parmi l’ensemble des pays en développement. Cette distorsion permet aux catégories aisées de convertir leurs revenus en gains faiblement taxés, transférant ainsi l’essentiel du fardeau fiscal sur les salaires des classes moyennes.

Contrairement aux craintes souvent exprimées d’un effet dissuasif sur l’investissement, l’Observatoire défend l’idée que l’impôt sur la fortune peut au contraire stimuler une allocation plus productive du capital. En taxant uniformément les actifs productifs et non productifs, cette mesure inciterait les détenteurs de patrimoine à privilégier les investissements à fort rendement plutôt que la thésaurisation d’actifs dormants, avec des retombées positives pour l’ensemble de l’économie.

Sur le plan comparatif, le communiqué souligne que d’autres pays appliquent des taux bien plus progressifs. Ainsi, l’Espagne impose la fortune selon un barème variant de 0,2 % à 3,5 %. De même, la Suisse l’impose entre 0,3 % et 1 % sur une assiette très large incluant tous les actifs nets. Tandis que l’Algérie a instauré des tranches allant de 0,5 % à 1,5 % selon le niveau de patrimoine. L’Observatoire regrette également l’exonération totale prévue pour la résidence principale dans la version tunisienne. Il suggère plutôt un plafonnement de cette exemption au-delà d’une certaine valeur, comme le pratiquent les pays ayant adopté ce type d’imposition.

Dans un contexte marqué par la persistance du déficit budgétaire et l’insuffisance chronique des ressources pour financer les secteurs sociaux essentiels comme la santé, l’éducation et le transport, l’Observatoire appelle donc les parlementaires des deux chambres à saisir l’opportunité des séances plénières à venir pour réintroduire et renforcer la progressivité de l’impôt sur la fortune. Il exhorte simultanément le ministère des Finances à produire une étude de faisabilité détaillée permettant d’évaluer avec précision les recettes attendues de cette mesure fiscale.

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Tunisair clôture son emprunt obligataire 2025-2 à 100,8 millions de dinars

La compagnie nationale Tunisair a annoncé la clôture des souscriptions à son « Emprunt Obligataire Tunisair 2025-2 ». L’opération, ouverte le 11 novembre 2025, s’est achevée le 20 novembre 2025 avec un montant total collecté de 100,8 millions de dinars, sur un plafond initial de 124,8 millions de dinars.

Tunisair précise que les 252 000 obligations souscrites dans la catégorie A ont été entièrement libérées, conformément aux modalités prévues. L’emprunt, émis sans appel public à l’épargne et sans garantie particulière, offre un taux d’intérêt annuel de 10 %. Il est assorti d’une durée de sept ans, dont une année de grâce.

Le remboursement du principal s’effectuera de manière constante à partir de la deuxième année, avec une échéance mensuelle étalée sur six ans. Les intérêts seront également versés chaque mois.

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Marathon COMAR 2025 : près de 9 500 participants attendus ce dimanche à Tunis

Le comité d’organisation du marathon « COMAR » a tenu samedi 29 novembre 2025 une conférence de presse pour dévoiler les derniers préparatifs de la 38e édition du marathon, qui se tiendra à Tunis ce dimanche 30 novembre.

Le directeur général de COMAR Assurances, Lotfi Hadj Kassem, a confirmé que tous les préparatifs sont finalisés pour assurer le succès de cet événement sportif majeur, soulignant que la participation sera record cette année selon les derniers chiffres disponibles.

De son côté, Marouane Ben Saïd, membre du comité d’organisation du marathon « COMAR Tunis-Carthage » pour sa 38e édition, a révélé qu’un record de participation est attendu cette année par rapport aux années précédentes. Le nombre d’inscrits en ligne jusqu’au 28 novembre s’élève à 9 464 participants, dont 1 633 étrangers représentant 57 nationalités différentes.

Marouane Ben Saïd a précisé que le marathon comprend quatre courses : deux courses de 42 km et 21 km réservées aux professionnels, une course de 5 km ouverte à tous, ainsi qu’une course pour enfants.

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Anis Jaziri : « L’avantage du COMESA est freiné par nos faiblesses logistiques »

Sept ans après la ratification par la Tunisie de l’accord du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) en 2018, le bilan commercial s’avère prometteur mais perfectible. Anis Jaziri, président du Tunisia Africa Business Council, dans une déclaration à l’Économiste Maghrébin, dresse un tableau contrasté de cette adhésion. Il souligne une croissance des exportations dépassant 8% vers certains marchés d’Afrique de l’Est, tout en pointant d’importants défis logistiques qui freinent encore le plein potentiel de cet accord.

Pour rappel, le COMESA, qui regroupe 21 pays africains dont la Tunisie, la Libye, l’Égypte, le Soudan, l’Éthiopie, Djibouti, le Kenya, la Tanzanie et la République démocratique du Congo, constitue un accord commercial datant des années 1990. L’adhésion définitive de la Tunisie, ratifiée en 2018, permet désormais aux produits tunisiens d’être exportés en exonération totale de droits de douane vers la majorité des pays membres. Selon Anis Jaziri, certains États appliquent encore des restrictions tarifaires, notamment l’Égypte et l’Éthiopie qui maintiennent un rabattement de 10%.

Pour lui, cet avantage comparatif a permis aux entreprises tunisiennes de pénétrer pour la première fois des marchés jusqu’alors inaccessibles et de gagner en compétitivité. Les zones où la Tunisie a le mieux exploité cet accord demeurent le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie, avec des taux de croissance des exportations dépassant 8% et même un doublement des volumes vers certaines destinations. Le secteur agroalimentaire s’impose comme le principal bénéficiaire de cette dynamique, avec une présence accrue de produits tunisiens dans les rayons de Nairobi et d’autres capitales de la région, notamment les pâtes, les tomates concentrées et le riz.

Les matériaux de construction constituent le deuxième secteur gagnant, avec l’exportation de robinetterie et d’équipements sanitaires vers ces marchés. Progressivement, d’autres filières rejoignent ce mouvement, incluant les disjoncteurs, les compteurs électriques, l’industrie mécanique et les énergies renouvelables, qui commencent à tirer profit de l’accord du COMESA pour élargir leur présence commerciale en Afrique de l’Est.

Malgré ces avancées, Anis Jaziri estime que les exportations tunisiennes pourraient être nettement plus importantes qu’actuellement. Le président du TABC formule plusieurs recommandations pour amplifier cette dynamique. La première concerne la sensibilisation des petites et moyennes entreprises tunisiennes à l’existence même de l’accord du COMESA, aux pays concernés et aux spécificités tarifaires de chacun. Selon lui, un déficit d’information persiste auprès des opérateurs économiques.

Le deuxième axe porte sur l’intensification des missions commerciales vers ces destinations. Si le Centre de promotion des exportations (CEPEX) et le TABC mènent déjà des actions en ce sens, Anis Jaziri plaide pour une multiplication des délégations sur place afin de créer des synergies, nouer des partenariats, identifier des distributeurs et établir des représentants locaux pour les produits tunisiens. C’est selon lui la condition sine qua non pour développer véritablement les exportations.

Le principal obstacle identifié demeure néanmoins la logistique. L’absence de ligne maritime directe vers l’Afrique de l’Est pénalise lourdement les entreprises tunisiennes. Les délais de livraison oscillent entre 40 et 60 jours minimum, pouvant atteindre deux mois, ce qui affecte considérablement la compétitivité tunisienne sur le critère du délai. Si l’avantage comparatif reste important sur les coûts grâce à l’exonération douanière, le handicap logistique neutralise partiellement ce bénéfice.

Anis Jaziri appelle ainsi les autorités, notamment le ministère du Transport et celui du Commerce, à collaborer pour trouver des solutions permettant d’acheminer les produits tunisiens vers l’Afrique de l’Est de manière plus efficace. Cette amélioration logistique constitue, selon lui, le levier décisif pour transformer l’essai et exploiter pleinement le potentiel commercial de l’accord du COMESA.

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