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JCC 2025 : La Palestine et « Palestine 36 » en Ouverture, Gaza au Cœur du Festival de Carthage

A une dizaine de jours de son ouverture, la 36ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC, 13-20 décembre 2025) a révélé, sur sa page officielle, pour le plus grand bonheur des cinéphiles et de son public fidèle, un avant-goût de sa programmation, portée par des hommages, des images et des voyages à travers les continents, les époques et les cultures.

Pour cette édition 2025, les JCC, entre parole, mémoire et images du monde, invitent le public à une traversée qui passe par la Palestine, rejoint l’Arménie, l’Amérique latine, l’Espagne, les Philippines, tout en mettant le cap sur le cinéma tunisien et arabe.

La Palestine au cœur des JCC: Gaza sera à l’honneur sur les écrans de Carthage Film Festival avec des récits qui témoignent de la douleur, de la résilience et de l’espoir. Des voix cinématographiques qui reflètent la réalité et touchent l’âme et la conscience. Les cinéastes du film documentaire “From Ground Zero”, porté par le cinéaste palestinien Rashid Masharawi pendant la guerre lancée après les attaques du 7 octobre 2023, s’adressent au monde à travers un cinéma qui change, un cinéma qui rêve, un cinéma qui pense. De la mémoire, de l’identité et de la résistance, “Palestine 36”, de la réalisatrice Annemarie Jacir, candidat de la Palestines aux Oscars 2026, fera l’ouverture des JCC 2025, invitant à découvrir l’art de la narration et des histoires humaines.

Focus Arménie : Les JCC 2025 invitent à un voyage cinématographique en Arménie, un pays dont le cinéma a connu de multiples évolutions depuis plus d’un siècle, présentant une multitude de récits anciens et contemporains. Ce cinéma suit le rythme des évolutions mondiales tout en préservant son identité narrative unique : porteur de mémoire et de l’esprit d’une nation, forgé par l’histoire et le temps. Dans les salles, les cinéphiles auront rendez-vous avec un cinéma arménien qui mêle émotion, poésie et résilience, abordant mémoire, deuil, identité diasporique et beauté, tout en explorant reconnaissance et persévérance humaine.

Focus Philippines : Le cinéma philippin, l’une des plus anciennes industries cinématographiques asiatiques, occupe une place importante dans cette édition. Caractérisé par une riche histoire et de larges traditions dans le cinéma populaire et indépendant, il a connu de nombreuses réussites internationales et trouve sa place dans les salles des JCC avec une programmation variée : Thy Womb de Brillante Mendoza, Sakaling Hindi Makarating d’Ice Idanan, Paglipay de Zig Madamba Dulay, John Denver Trending d’Arden Rod Condez et Insiang de Lino Brocka.

Nouveau cinéma arabe : La 36ème édition des JCC propose une programmation spéciale de films ayant marqué les esprits et s’étant imposés comme des œuvres majeures dans l’histoire du cinéma arabe. Ces films ont représenté un bond qualitatif, tant sur le fond que sur la forme, s’affranchissant de certaines restrictions et conventions, et traçant une nouvelle voie pour eux-mêmes et pour leurs successeurs. Au cours du premier quart du XXIème siècle, ces œuvres et autres expérimentations cinématographiques arabes ont façonné un nouveau cinéma arabe et une nouvelle génération de réalisateurs désireux de bousculer les stéréotypes et d’offrir un regard neuf sur des sujets ancrés dans la réalité, reflétant l’évolution des sociétés et leurs transformations socio-politiques et économiques.

Voyage dans le cinéma latino-américain : Les JCC rendent hommage à la force libre et indocile du cinéma d’Amérique latine avec une sélection d’œuvres racontant un territoire traversé par la mémoire, la lutte et l’imaginaire. Des Andes aux littoraux chiliens, des villes en tension aux communautés autochtones, ces films dessinent un continent vibrant où l’universel et l’intime se mêlent. Avec Les Bruits de Recife, La Chute du Ciel, Le Sang du Condor, Utama, L’Eté des Poissons Volants, Mon Pays Imaginaire et La Noche de 12 Años, cette section célèbre des cinéastes qui ont façonné un cinéma de résistance, à la croisée de l’enquête, du réalisme et des luttes populaires.

Les JCC s’emploient ainsi à réaffirment leur engagement envers un cinéma très peu visible sur les écrans malgré sa puissance, et envers les peuples qui se battent pour leur terre et leur dignité.

Ces films latino-américains, courageux et sensibles, témoignent de cette même volonté : filmer pour comprendre, filmer pour résister, filmer pour ne pas disparaître.

Regard sur le cinéma espagnol : Les JCC ouvrent un espace dédié au cinéma espagnol, un cinéma qui illumine l’humain au cœur de ses fragilités. La sélection explore une Espagne multiple : villages où le temps s’attarde, familles qui se réinventent, territoires traversés par des fractures sociales et espaces où l’intime devient un lieu de résistance. Des films tels que Morlaix de Jaime Rosales, Romería de Carla Simón, La Casa d’Alex Montoya, El 47 de Marcel Barrena et Deaf d’Era Libertad révèlent un cinéma façonné par la mémoire et par les liens qui unissent les êtres.

Films GREEN/Cinéma Vert : Les JCC mettent en avant des films engagés sur l’environnement et proposent Les Enfants de Fatma d’Abdelhamid Bouchnak, La Colline aux serpents de Joëlle Abou Chabké, L’Arbre de l’enfer de Raed Zeno, Une mémoire d’arbre de Wassim Tanios et The Earth Weavers de Rima Kaddissi.

Traversée cinématographique avec Mahmoud Ben Mahmoud : Le festival propose une immersion dans l’œuvre du cinéaste Mahmoud Ben Mahmoud avec la projection de six de ses films et une masterclass pour explorer son parcours et sa vision artistique : Anastasia de Bizerte (1996), Traversées (1982), Siestes Grenadine (1999), Wajd, Les Mille et une voix soufies (2001), Le Professeur (2012) et Fatwa (2018).

Hommage au producteur tunisien Abdelaziz Ben Mlouka : Les JCC offrent à découvrir une sélection de films produits par Abdelaziz Ben Mlouka qui incarne une génération de producteurs conjuguant exigence artistique, audace thématique et professionnalisme. La liste des films comprend “La Villa”, “Fleur d’oubli”, “Making of”, “Les Palmiers blessés”, “Star Wars I : La Menace fantôme” (copie 35 mm), “Le Dernier Mirage”, “Le Festin”, “Keratin Day”, “Clé de Sol”, “Croix X” et “Poussières d’étoiles”.

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Prix Abdelwaheb Ben Ayed 2025 : Hichem Abdessamad et Héla Msellati Lauréats à Tunis

La cinquième édition du Prix Abdelwaheb Ben Ayed de littérature, décerné chaque année dans les catégories de l’article, du roman et de la nouvelle en langues arabe et française, ainsi que pour les ouvrages destinés à la jeunesse, a révélé lors d’une cérémonie samedi soir à Tunis les lauréats de son édition 2025.

Le Prix de l’article en arabe et en français, doté de 20 000 dinars, a été attribué au livre “La Gloire et la puissance: Une anthologie des grands discours du président Bourguiba” de Hichem Abdessamad, publié aux éditions AC. Cet ouvrage propose une analyse critique et contextualisée de seize discours emblématiques du leader Habib Bourguiba.

Le Prix du roman et de la nouvelle en langue arabe, également doté de 20 000 dinars, a été remporté par Zied Bouchoucha pour son ouvrage “Eddaftar El Wardi” (Carnet rose), publié par Pop Libris Editions.

La romancière Héla Msellati a obtenu le Prix du roman et de la nouvelle en langue française, d’une valeur de 20 000 dinars, pour son ouvrage “La vie en sauce” (Hkeyat Editions), premier roman d’un cycle où Douja, incarnation de la Tunisienne pétrie de culture gastronomique et passionnée de cuisine, transmet ses souvenirs et son savoir-faire dans l’esprit d’un partage transgénérationnel où l’humour le dispute au patriotisme.

Le Prix littérature jeunesse et jeunes lecteurs a été attribué ex æquo à Nada Dagdoug pour son ouvrage “Yeza”, publié par La Voix du Livre, et à Fathia Chouikha Abichou pour “Bawh El Firakh” . Le prix, d’un montant de 10 000 dinars, avait également retenu dans sa sélection finale le livre “Le Jeu” de l’écrivain Tarek Lamouchi.

Le Prix de la poésie n’a pas été attribué, “en cohérence avec le niveau d’exigence artistique qui caractérise le prix”.

Remis chaque année par la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) afin de soutenir la production littéraire tunisienne dans ses différentes spécialités, en arabe et en français, le Prix Abdelwaheb Ben Ayed de littérature a concerné des oeuvres inédites publiées entre juin 2024 et juin 2025, et éditées exclusivement en Tunisie. Le jury, composé d’universitaires issus de diverses disciplines, a été présidé par Samia Kassab Charfi, lauréate en 2023 du Prix Ibn Khaldoun-Senghor de la traduction en littérature et en sciences humaines, dans sa seizième édition.

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« Rêve(s)… Comédie noire » : Une Expérience Théâtrale Intense Entre Chaos et Espoir pour la Tunisie

Pour la première de «Rêve(s)… Comédie noire», du duo Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi, le public est plongé durant 2h20 mn dans une expérience théâtrale intense, tant au niveau du fond que sur la forme pour une coproduction de Familia Production et Art Distribution- Le Rio. Cette œuvre redéfinit la relation entre le théâtre et la réalité de la Tunisie contemporaine à travers une vision esthétique et intellectuelle mêlant l’humour noir à l’analyse subtile des blessures de la société.

Ce duo revient sur scène pour exposer les contradictions et révéler la fragilité du quotidien, mais également pour requestionner sans apporter des solutions toutes prêtes, et en plaçant plutôt le public face à un miroir qui reflète une réalité fracturée qui s’effrite, mais qui résiste encore.

Le titre de la pièce de théâtre « Rêve(s)… Comédie noire », présenté en avant-première au Théâtre Le Rio samedi soir, à Tunis, lors de la soirée d’ouverture des 26èmes Journées Théâtrales de Carthage (22-29 novembre 2025), est le sésame pour le monde du théâtre. Dans le titre, les parenthèses entourant le s dépouillent le rêve de sa certitude suivi de trois points de suspension face à la comédie noire.

L’expression « comédie noire » donne le ton et l’atmosphère générale de la pièce, suggérant un rire né de la souffrance, ainsi qu’une joie qui révèle une tristesse cachée dans un étrange paradoxe entre l’espoir et la réalité, comme l’exprime amèrement le personnage joué par Jalila Baccar durant la représentation en déclarant : « Ils ont même corrompu nos rêves. » .Fort de cette signification, le titre devient une porte d’entrée esthétique et intellectuelle, préparant le public à un univers théâtral où aspirations et désillusions coexistent.

Un vieux bâtiment en restauration et une nation qui résiste à l’effondrement

Dans cette œuvre, Jaïbi a choisi de situer l’action dans un vieux bâtiment qui semble au bord de l’effondrement mais qui fait l’objet d’une restauration continue, dans une métaphore claire d’une réalité oscillant entre l’effondrement et les tentatives de sauvetage. Au début de la pièce, le lieu semble ordonné et organisé, comme si la vie qui s’y déroule repose encore sur un fragile équilibre. Mais rapidement, ce système se désagrège au fil du déroulé des événements et de l’intensification des tensions entre les personnages, transformant peu à peu le lieu en un espace mêlant chaos et désordre. Les échafaudages et les bâches en plastique en témoignent visuellement de l’état de la restauration n’en est qu’à ses débuts et que le lieu, à l’image de la société, est en pleine mutation avec des travaux qui n’en finissent pas. Avec l’accélération des évènements la vaisselle est éparpillée, avec les restes de nourriture et les chaises renversées, l’endroit devenant une manifestation visuelle de l’effondrement intérieur que vivent ces personnages, comme si la transformation de l’espace en lui-même était l’expression de la transformation des êtres et des relations.

Les personnages sont une telle une mosaïque qui représente un large éventail de la réalité tunisienne. Ils portent leur véritable nom scène à savoir Jalila Baccar, Jamel Madani, Mohamed Châabane, Mounir Khazri et Mariem Ben Hamida. La performance théâtrale abolit la distance entre le soi et le personnage et, transformant la scène en un espace de confrontation directe entre l’acteur et son clone scénique. La pièce révèle des personnages aux tempéraments, milieux et points de vue différents, forcés de coexister dans un même espace où le bâtiment devient ainsi un symbole de la nation avec toutes ses contradictions, où les personnages s’affrontent parfois et s’unissent dans d’autres cas. Leurs relations semblent dominées par une angoisse existentielle et une réalité quotidienne suffocante, jusqu’à ce que la famille ou le groupe partageant cet espace devienne un microcosme de la Tunisie contemporaine, du monde arabe et de l’Homme en général, dans son environnement existentiel universel.

“Rêve” reporté

Les thèmes abordés dans cette pièce ne se limitent pas à une seule dimension, mais s’entrecroisent à divers niveaux dans la pièce. Les événements mettent en lumière le conflit politique que connaît le pays depuis la révolution, avec son ambiguïté et sa confusion, ainsi que la crise économique qui alourdit la vie quotidienne, qui a entrainé à son tour une crise sociale, culturelle et morale qui a brouillé et obscurci la vision de l’avenir. L’œuvre expose ensuite ces fissures, présentant la réalité dans toute sa nudité, sans retouche ni tentative de l’embellir.

Quant au rythme interne de la pièce, il suit une trajectoire ascendante soigneusement étudiée. La représentation démarre par un rythme calme, suggérant que la situation reste sous contrôle. Cependant, ce calme se mue peu à peu en tension, puis en impulsivité, jusqu’à l’explosion. Les dialogues s’intensifient et les conflits s’exacerbent entre les personnages, unis par un même destin tragique. Au lieu de s’unir pour trouver des solutions, leurs disputes s’enveniment jusqu’à ce que la tension atteigne son paroxysme. L’effondrement devient manifeste tant dans le décor que chez les personnages, culminant dans une fin qui présente au spectateur un effondrement quasi total. Peut-être s’agit-il d’une période de douleurs avant la naissance d’une nouvelle conscience au cœur des décombres, donnant naissance à un nouveau « rêve » capable de conscience et de compréhension, éclairant les ténèbres pour un avenir meilleur dans une patrie qui a besoin d’une véritable réforme, et non de simples rafistolages de murs.

Bien que la pièce de théâtre dévoile de nombreuses fractures, elle laisse néanmoins une porte entrouverte à la possibilité de construire un nouveau rêve qui ne soit pas englouti par les parenthèses ni effacé par les points, mais qui retrouve plutôt son sens face à la dévastation.

 

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De la Tunisie à l’HPC : Jack Dongarra partage son expertise en algorithmes numériques avec 800 participants

Le chercheur mondial Jack Dongarra, lauréat du prix “Turing Awards” dans le domaine de l’informatique et du calcul algorithmique a donné, mardi, à la cité des sciences à Tunis, une conférence scientifique sur “le calcul haute performance”, en présence de 800 participants dont des étudiants, des chercheurs, des ingénieurs et des experts en mathématiques.

Au cours de cette conférence, le chercheur a animé des débats avec les étudiants notamment sur les domaines du calcul haute performance, de l’intelligence artificielle, des algorithmes numériques et des applications scientifiques.

A cette occasion, Dongarra a exprimé sa joie de visiter la Tunisie pour la première fois, déclarant que “cette visite constitue une expérience professionnelle inspirante et aussi une expérience personnelle marquante” vu que sa grand-mère est née en Tunisie.

Cet événement scientifique s’inscrit dans le cadre de la “Tournée El Khawarizmi”, dirigée par un nombre d’universitaires tunisiens résidant à l’étranger, parmi lesquels le chercheur tunisien Hatem Latif, expert en calcul et en algorithmes.

Le chercheur Hatim Latif a souligné dans une déclaration aux médias que cette rencontre vise à établir des liens entre les experts internationaux et la Tunisie, afin d’aboutir à un impact durable dans les domaines de l’éducation, de la recherche et de l’innovation à l’échelle nationale, et de permettre à la Tunisie de devenir un pôle émergent dans les domaines scientifiques modernes.

Il a souligné que cette rencontre offre aux étudiants des opportunités pratiques et une ouverture sur les expériences internationales de haut niveau.

Il a ajouté que la “Tournée El Khawarizmi” est une initiative régionale visant à promouvoir l’innovation technologique à travers l’organisation d’une série d’ateliers, de conférences scientifiques et de présentations pratiques, dans le but d’enraciner la culture des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques chez les jeunes et de renforcer le système d’excellence scientifique en Tunisie et en Afrique du Nord.

Latif a ajouté qu’un programme national sera organisé dans le cadre de la “Tournée El Khawarizmi” qui comprend la formation de 12 étudiants tunisiens dans le domaine des calculs, pour participer au plus grand concours dédié au calcul haute performance aux États-Unis et en Europe.

De son côté, le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mourad Belassoued, a indiqué que cette rencontre, organisée par des universitaires tunisiens résidant à l’étranger, illustre la volonté de renforcer les liens entre la Tunisie et ses compétences et de bénéficier de leur expertise dans le développement du système national de recherche scientifique.

Il a précisé que la Tunisie œuvre actuellement à devenir un pôle régional d’excellence dans le domaine des technologies modernes, soulignant que la participation de plusieurs compétences scientifiques tunisiennes aux secteurs de la numérisation et de l’intelligence artificielle permettra de réaliser cet objectif.

Evoquant les infrastructures destinées au renforcement du numérique en Tunisie, Belasoued a indiqué que le Centre de Calcul El Khawarizmi se prépare, dans les jours à venir, en partenariat avec la Chine à installer un ordinateur à haute puissance, le troisième du genre en Afrique en termes de performance et de capacité de stockage d’informations.

Il convient de rappeler que Jack Dongarra est titulaire d’un doctorat en mathématiques appliquées de l’Université du New-Mexico (USA) en 1980. Il était professeur émérite en informatique au département d’ingénierie électrique et d’informatique à l’Université du Tennessee de 1989 à 2023.

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CAN 2025 – Préparation : le Sénégal affrontera la Zambie le 13 décembre à Dakar

L’équipe nationale du Sénégal disputera un match amical contre la Zambie le 13 décembre au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, dans le cadre de sa préparation à la Coupe d’Afrique des nations 2025, programmée du 21 décembre au 18 janvier au Maroc. L’information a été relayée mercredi par plusieurs médias locaux, confirmant le calendrier établi par la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Un stage qui débute le 8 décembre

Les Lions entameront leur rassemblement le 8 décembre, soit treize jours avant leur premier match dans la compétition continentale. Ce stage vise à permettre au sélectionneur Pape Thiaw de peaufiner les automatismes et d’évaluer l’état de forme de ses joueurs.
Mi-novembre, Abdoulaye Seydou Sow, secrétaire général de la FSF, avait déjà indiqué que le Sénégal disputerait un unique match amical avant son départ pour le Maroc.

Des adversaires relevés en phase de groupes

Le Sénégal évoluera dans le groupe D lors de la CAN 2025, aux côtés du Bénin, du Botswana et de la RD Congo, un groupe où les Lions partiront favoris mais où chaque rencontre exigera rigueur et concentration.

La Zambie, adversaire du match amical, est de son côté engagée dans la poule A, où elle affrontera le pays hôte, le Maroc, ainsi que le Mali et les Comores. Une opposition qui devrait offrir au Sénégal un test intéressant face à une équipe habituée aux compétitions continentales.

Cet ultime match de préparation permettra aux Lions de jauger leur niveau avant d’aborder la CAN, avec l’ambition de reconquérir un titre continental remporté en 2022.

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FC Barcelone : un mois d’absence pour Dani Olmo, victime d’une luxation de l’épaule

Le FC Barcelone devra se passer de Dani Olmo pendant au moins un mois. Le milieu offensif international espagnol souffre d’une luxation de l’épaule gauche, a annoncé mercredi le club catalan dans un communiqué. Le joueur avait été contraint de quitter prématurément la pelouse mardi soir, lors de la victoire contre l’Atlético Madrid (3-1) au Camp Nou.

Une blessure survenue après son but face à l’Atlético

Titulaire et buteur – il avait inscrit le deuxième but de la partie –, Dani Olmo s’est blessé en retombant maladroitement après un duel aérien. Immédiatement pris en charge par le staff médical, il a été remplacé quelques instants plus tard par l’Anglais Marcus Rashford. Champion d’Europe 2024 avec la Roja, le milieu de 27 ans réalisait un début de saison prometteur.

Un calendrier chargé manqué par Olmo

Selon le FC Barcelone, la durée d’indisponibilité minimale est d’un mois, ce qui privera le joueur des prochaines échéances en Liga contre le Betis Séville, Osasuna et Villarreal, ainsi que du rendez-vous de Ligue des champions face à Francfort. Son retour reste incertain pour la Supercoupe d’Espagne, programmée début janvier en Arabie saoudite.

Cette absence constitue un nouveau casse-tête pour l’entraîneur allemand Hansi Flick, déjà confronté aux forfaits de Fermin Lopez et Gavi, tous deux blessés au milieu de terrain. Le technicien devra une nouvelle fois adapter son dispositif pour pallier ces défections dans l’entrejeu.

Le Barça reste leader malgré les blessures

Malgré cette mauvaise nouvelle, le FC Barcelone a consolidé sa première place en Liga grâce à sa victoire contre l’Atlético Madrid, prenant provisoirement quatre points d’avance sur le Real Madrid, attendu mercredi soir à Bilbao. Une avance précieuse dans un championnat où chaque point comptera.

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Mondial 2026 : le Mexique défiera le Portugal et la Belgique fin mars

La Fédération mexicaine de football a annoncé, mardi, que la sélection nationale affrontera le Portugal et la Belgique à la fin du mois de mars 2026, dans le cadre de sa préparation pour la Coupe du monde, coorganisée avec les États-Unis et le Canada.

Le Portugal pour inaugurer le stade Banorte

Le premier match de cette fenêtre internationale se tiendra le 28 mars à Mexico, face au Portugal de Cristiano Ronaldo, actuel 6e au classement Fifa. Cette rencontre aura une portée symbolique puisqu’elle servira à inaugurer officiellement le stade Banorte, nouveau nom de l’historique stade Azteca, rénové et rebaptisé en mars dernier.

Portée désormais à 90.000 places, l’enceinte deviendra en 2026 le premier stade au monde à accueillir trois Coupes du monde, après les éditions de 1970 et 1986. La Direction technique nationale mexicaine (DTN) souligne que ce match marquera « la réouverture de l’emblématique enceinte mexicaine », appelée à redevenir un lieu central du Mondial.

La Belgique en clôture à Chicago

Trois jours plus tard, le 31 mars, le Mexique (15e mondial) se déplacera à Chicago pour y affronter la Belgique, classée 8e par la Fifa. Le match se jouera au Soldier Field, l’un des stades majeurs aux États-Unis qui accueillera également des rencontres du Mondial.

Une préparation face à des adversaires de haut niveau

Ces deux affiches de prestige permettront au sélectionneur mexicain de mesurer le niveau de son équipe à moins de trois mois du coup d’envoi du Mondial nord-américain. Les trois nations sont déjà qualifiées : le Mexique en tant que pays hôte, tandis que le Portugal et la Belgique ont validé leur billet lors des dernières journées de qualification en novembre.

Ces tests contre deux sélections du top mondial offriront une première indication sur la capacité de la « Tri » à rivaliser avec l’élite du football international avant d’aborder « sa » Coupe du monde.

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CAN 2025 : Sébastien Desabre retient 26 Léopards sans surprise

Le sélectionneur de la RD Congo, Sébastien Desabre, a dévoilé la liste des vingt-six joueurs retenus pour disputer la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025), programmée du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Une sélection sans surprise, largement basée sur le groupe ayant disputé les barrages africains du Mondial 2026 en novembre dernier.

Continuité et cohésion au cœur des choix

Fidèle à sa ligne de conduite depuis son arrivée, le technicien français mise sur la stabilité, la forme du moment et la complémentarité des profils. Selon la Confédération africaine de football (CAF), Desabre a privilégié un équilibre entre joueurs expérimentés et jeunes talents en pleine progression, consolidant l’ossature qui lui a permis de hisser les Léopards à un niveau compétitif ces derniers mois.

Un calendrier relevé pour les Léopards

La RD Congo débutera le tournoi le 23 décembre face au Bénin, avant un choc très attendu contre le Sénégal le 27 décembre. Les Congolais boucleront la phase de groupes le 30 décembre contre le Botswana, avec l’objectif d’accéder au second tour pour la première fois depuis 2019.

La liste complète de la RD Congo pour la CAN 2025
Gardiens de but

Théo Fayulu (FC Noah), Lionel Mpasi (Le Havre), Mathieu Epolo (Standard de Liège)

Défenseurs

Aaron Wan-Bissaka (West Ham), Gédéon Kalulu (Aris Limassol), Arthur Masuaku (Sunderland), Chancel Mbemba (Lille), Axel Tuanzebe (Burnley), Rocky Bushiri (Hibernian), Joris Kayembe (Genk), Steven Kapuadi (Legia Varsovie)

Milieux de terrain

Noah Sadiki (Sunderland), Edo Kayembe (Watford), Samuel Moutoussamy (Atromitos), Charles Pickel (Espanyol), Ngal’ayel Mukau (Lille), Mario Stroeykens (Anderlecht), Théo Bongonda (Spartak Moscou), Michel-Ange Balikwisha (Celtic), Nathanaël Mbuku (Montpellier), Brian Cipenga (Castellón)

Attaquants

Simon Banza (Al Jazira), Fiston Mayele (Pyramids), Samuel Essende (Augsburg), Meschak Elia (Alanyaspor), Cédric Bakambu (Real Betis)

L’officialisation des listes définitives des sélections engagées à la CAN 2025 est attendue pour le 11 décembre.

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Manouba : 131 nouveaux enfants admis dans les établissements de la petite enfance

Manouba : 131 nouveaux enfants admis dans les établissements de la petite enfance

La commission régionale chargée de l’admission des enfants dans les établissements de la petite enfance à Manouba a validé l’intégration d’un nouveau groupe de jeunes bénéficiaires. Parmi eux, 131 enfants ont été admis, dont huit présentant un trouble du spectre autistique léger (TSA), dans le cadre des programmes de promotion et d’intégration de la petite […]

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Biologie Cellulaire ONFP : Un Nouveau Guide pour l’Unification des Bonnes Pratiques de Dépistage

L’Office national de la famille et de la population (ONFP) a organisé, mardi, une conférence scientifique consacrée à la lecture et la révision du “guide des bonnes pratiques pour l’organisation des unités de biologie cellulaire” relevant de l’office, dans le cadre du renforcement de la qualité de la prévention et du dépistage précoce du cancer du col de l’utérus.

Cette initiative vise à adopter une version finale du guide qui sera une référence nationale unifiée, à même de renforcer l’efficacité des unités de biologie cellulaire et de contribuer à la protection de la santé des femmes par le dépistage précoce et la surveillance continue, selon un communiqué de l’ONFP.

Cette rencontre, qui a été organisée en collaboration avec l’instance nationale de l’évaluation et de l’accréditation en santé, s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à unifier les méthodes de travail au sein des unités de lecture des examens cellulaires, considérées comme fondamentaux pour le dépistage précoce des lésions précancéreuses.

Cette conférence scientifique a offert l’occasion de présenter la méthodologie de développement du guide des bonnes pratiques qui comprend les règles de travail au sein des unités de biologie cellulaire, les exigences de qualité, les normes techniques, les mécanismes d’archivage et les stratégies mises en place pour garantir la sécurité des résultats et la précision du diagnostic.

Le programme a comporté un débat entre les spécialistes sur les moyens d’améliorer et de développer les pratiques qui doivent répondre aux normes de qualité.

Cette conférence a réuni des participants de différentes structures de santé dont notamment, des directeurs d’hôpitaux, des médecins spécialistes, des représentants d’organisations de travail, des techniciens en biologie cellulaire et des commissions chargées de la préparation et du suivi de ce guide.

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Tunisie-Japon : Saïed Réaffirme la Volonté de Consolider la Coopération Bilatérale après la TICAD

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mardi, au palais de Carthage, l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Takeshi Osuga, venu lui rendre une visite d’adieu à l’occasion de la fin de sa mission dans notre pays.

Selon un communiqué de la présidence de la république, le chef de l’Etat a mis en avant la solidité des relations d’amitié et de coopération fructueuse entre la Tunisie et le Japon, se félicitant des résultats accomplis tant sur le plan bilatéral que dans le cadre de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), dont la huitième session s’est tenue en Tunisie en 2022 et la neuvième à Yokohama au mois d’août dernier, avec la participation d’une délégation tunisienne de haut niveau.

Lors de cette réunion, le président Saïed a réaffirmé la volonté de la Tunisie de consolider davantage la coopération avec le Japon dans les différents domaines, de manière à ouvrir des perspectives prometteuses et à contribuer à la réalisation de plusieurs projets communs.

Il a en outre salué l’ambassadeur du Japon à Tunis pour ses efforts déployés en vue de raffermir davantage les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays qui s’apprêtent à fêter prochainement le 70e anniversaire de l’établissement de leurs relations bilatérales.

Pour sa part, l’ambassadeur nippon s’est félicité de la confiance mutuelle entre les deux pays, saluant le processus de coopération bilatérale entre les deux pays et les solides liens de fraternité liant la Tunisie au Japon.

L’ambassadeur japonais a, par ailleurs, réaffirmé la disposition de son pays à poursuivre la coopération avec notre pays et à diversifier ses projets d’investissement avec la Tunisie, notamment, dans le secteur des infrastructures, faisant part à ce propos de sa gratitude pour le soutien qu’il a reçu durant sa mission en Tunisie.

Un soutien qui lui a permis d’accomplir au mieux sa mission et de développer davantage les relations bilatérales au service des intérêts communs des deux pays et de leurs peuples amis, lit-on encore de même source.

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Kaïs Saïed Reçoit la Ligue Arabe et l’UIT : Les États Arabes Face à la Révolution de l’Intelligence Artificielle

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mardi, 2 décembre courant, au palais de Carthage, le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes (LEA), Ahmed Aboul Gheit, et la secrétaire générale de l’Union internationale des Télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin.

Cette réunion à laquelle ont également pris part, le directeur général de l’organisation arabe des technologies de l’information et de la communication (AICTO), Mohamed Ben Omar et le secrétaire général adjoint et président du Centre de la Ligue des États arabes à Tunis, Mohamed Salah Ben Aissa, survient à l’heure où la Tunisie accueille l’AI Forward Summit, une manifestation d’envergure dédiée aux questions liées à l’intelligence Artificielle organisée par l’AICTO, les 2 et 3 décembre courant, sous l’égide du ministère des Technologies de la communication.

Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour exprimer ses remerciements ainsi que sa gratitude au Secrétaire général de la LEA pour sa participation à l’inauguration des travaux du sommet de l’intelligence artificielle placé sous le signe « De la société de l’information à la société de l’intelligence ».

Il a à ce propos souligné que l’humanité tout entière vit aujourd’hui au rythme d’une révolution communicationnelle sans précédent au travers de laquelle ce qui semble relever par passé de l’imaginaire et de la science-fiction est désormais devenu un vécu et une réalité palpable.

Face à ce constat qui frappe par sa nouveauté, le chef de l’Etat a appelé les Etats Arabes à être à l’affût de ces mutations numériques qui ont métamorphosé le monde, soulignant que cette digitalisation rampante s’est imposée en tant qu’instrument-clé dans de nombreux domaines, dont notamment, la lutte anti-corruption.

Tout en soulignant que ces mutations sont porteuses de vertus et de bienfaits, le président Saïed, a appelé en contrepartie à faire preuve d’anticipation et de prudence face aux situations d’excès et aux risques potentiels qui peuvent en découler.

L’humanité, a-t-il fait savoir, s’efforce aujourd’hui de se faire réinventer et de se forger à elle une nouvelle posture. Néanmoins, cette nouvelle quête, a-t-il nuancé, ne doit pas compromettre les valeurs ou dénaturer la réalité afin que les nouvelles technologies de l’information et de communication ne virent en un instrument délétère au service de l’aliénation intellectuelle ou un terreau fertile aux contrevérités.

La rencontre s’est déroulée en présence du ministre des technologies de l’information, Sofiène Hemissi.

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Ports Méditerranéens : Vers des Modèles de Circularité grâce au Projet « Plastic Smart Port » du WWF

Le bureau du Fonds mondial pour la nature (WWF) en Afrique du Nord lancera, le 3 décembre, à Tunis, le projet « Plastic Smart Port ». “Il s’agit d’une initiative pionnière visant à transformer les ports méditerranéens touristiques et de pêche artisanale en modèles de prévention de la pollution plastique, de circularité et de gestion durable”.

La réunion de lancement, qui rassemblera des institutions nationales, des partenaires internationaux et des acteurs locaux clés, marquera le début officiel d’un effort collaboratif piloté par le WWF, coordonné par l’Université de Rostock et soutenu par le ministère fédéral allemand de l’Environnement (BMUKN).

Elle mettra en lumière l’urgence de réduire les fuites de plastique provenant des ports, véritables points d’entrée des déchets dans le milieu marin. Elle soulignera, également, le rôle du projet dans le soutien aux stratégies nationales, l’amélioration de la gestion des déchets portuaires, ainsi que la promotion de l’innovation et de l’engagement communautaire.

Le projet « Plastic Smart Port » porte notamment sur la réduction des fuites de plastique issues des activités des ports touristiques et de pêche, ainsi que sur le test et le déploiement de solutions innovantes visant à limiter les plastiques à usage unique.

Il prévoit aussi l’introduction de systèmes de gestion des déchets favorisant le recyclage, l’implication des communautés de pêcheurs et des acteurs locaux, ainsi que le renforcement du partage de connaissances entre les pays méditerranéens.

L’atelier se clôturera par une discussion interactive réunissant gestionnaires de ports, partenaires institutionnels, ONG, chercheurs et représentants des communautés locales.

Cet échange permettra de dégager une compréhension commune des priorités et des défis, tout en consolidant un engagement collectif pour construire des ports plus propres, plus intelligents et plus résilients dans le cadre du projet « Plastic Smart Port ».

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Tunisie-Côte d’Ivoire : Libre Circulation et Formation au cœur du Renforcement de la Coopération Bilatérale

L’ambassadeur de Tunisie à Abidjan, Zied Saâdaoui, s’est entretenu ce mardi, avec le ministre délégué ivoirien chargé de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Adama Dossou, dans le droit fil du renforcement de la coopération bilatérale entre la Tunisie et la Côte d’Ivoire.

Les deux parties ont misé sur le capital humain, axe central de leur coopération, soulignant la nécessité notamment de faciliter la libre circulation, de favoriser l’accès à l’emploi et de mettre au point des programmes de formation communs alignés sur les priorités de développement des deux pays.

Selon la page officielle de l’ambassade de Tunisie à Abidjan, elles ont également convenu de renforcer la protection et l’accompagnement des communautés tunisiennes en Côte d’Ivoire et ivoiriennes en Tunisie, afin de maximiser leur contribution au développement de leurs pays d’origine comme d’accueil.

Par ailleurs, les responsables ont exploré des mécanismes concrets pour stimuler les échanges économiques, scientifiques et professionnels, dans une perspective de partenariats durables et mutuellement bénéfiques.

Enfin, l’entretien a permis de souligner l’importance de resserrer les liens culturels entre les deux peuples, à travers la promotion d’échanges artistiques et le soutien à des initiatives communes, afin de consolider une identité partagée et renforcer le dialogue interculturel.

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Fesguias de Djerba : Le Savoir-Faire Ancestral des Citernes Souterraines Contre la Rareté Hydrique

Sur l’île de Djerba, les citernes souterraines, ou fesguias, témoignent d’un savoir-faire ancestral en matière de gestion de l’eau. Inscrites dans un territoire désormais reconnu par l’UNESCO, elles font l’objet de projets de valorisation et de restauration visant à renforcer la résilience climatique et à préserver ce patrimoine hydraulique unique.

Les citernes, ces structures souterraines élaborées pour capter et stocker les eaux de pluie, révèlent l’ingéniosité d’une communauté qui a appris très tôt à composer avec la rareté hydrique. Héritées d’un savoir-faire ancien, elles continuent de jouer un rôle essentiel dans la vie religieuse, domestique et artisanale de l’île, offrant encore aujourd’hui une solution naturelle face aux changements climatiques.

À la différence des bassins à ciel ouvert du modèle tunisien classique, tels que ceux des Aghlabides à Kairouan, Djerba a développé un système entièrement souterrain : de vastes réservoirs alimentés par des canaux en terre cuite installés sous des toitures inclinées pour optimiser l’écoulement. Selon la chercheuse en patrimoine Rawdha Hamzi, ces structures remontent à l’époque romaine et ont perduré durant la période islamique, nourries par la tradition ibadite qui confère à l’eau une dimension sacrée, en écho au verset coranique : « Et Nous avons fait de l’eau toute chose vivante ».

Les mosquées de l’île témoignent de cette centralité de l’eau dans l’architecture religieuse. Dans les mosquées côtières, appelées « mosquées de la plage », une seule citerne était généralement construite afin de priver d’eau un éventuel ennemi venant de la mer, explique la chercheuse. À l’inverse, les mosquées-refuges situées à l’intérieur de l’île disposent de plusieurs citernes – jusqu’à six par site, comme à la mosquée Fadhloun ou à la mosquée Medrajen. Les mosquées-écoles, telles que celles de Sidi Sofien ou Abou Massour, peuvent en compter plus d’une douzaine afin d’assurer l’approvisionnement en eau pour les élèves, les fidèles et les voyageurs.

Dans l’architecture domestique et économique, les citernes (fesguias) demeurent un élément essentiel : on les retrouve dans les ateliers de tissage, les huileries, les fours traditionnels, les poteries, ainsi que dans les maisons où leur emplacement est minutieusement étudié pour conserver la fraîcheur de l’eau. Une citerne de quartier, appelée fessguiat essabil, est aussi construite comme acte de charité pour les passants.

« À Djerba, l’eau est sacrée, identitaire et patrimoniale », souligne Rawdha Hamzi. Elle rappelle que les ustensiles de conservation, les modes de transport et l’usage ritualisé de l’eau témoignent d’une véritable philosophie, intégrée dans l’architecture et la gestion des ressources.

L’île de Djerba est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2023, pour son urbanisme insulaire, ses villages, ses mosquées et son patrimoine culturel. Même si les citernes (fesguias) ne sont pas nommément listées, elles s’inscrivent pleinement dans la logique de gestion durable de l’eau et d’adaptation au territoire.

Face aux pressions climatiques, ces citernes anciennes font l’objet d’un nouvel intérêt. Plusieurs initiatives locales visent à les protéger et à les valoriser, dont le projet « 3R CC » (Recharge, Rétention et Réutilisation des Citernes d’eau à Djerba), piloté par l’Association pour la sauvegarde de l’île de Djerba (ASSIDJE). Le programme vise à renforcer la gestion durable des citernes, préserver ce patrimoine hydraulique ancestral et assurer un avenir plus résilient pour la population. L’association a recensé 121 fesguias publiques, en a restauré plusieurs et a installé de nouvelles citernes dans certaines écoles.

Parallèlement, le projet « Fesguietna » (Notre fesguia), piloté par l’Association Jlij pour l’Environnement Marin, en partenariat avec le Commissariat régional au Développement agricole et avec le soutien du Fonds mondial pour la nature (World Wide Fund for Nature – WWF) en Afrique du Nord, identifie et valorise les citernes publiques tout en sensibilisant la population locale et en l’impliquant dans la lutte contre la vulnérabilité de l’île face aux changements climatiques. Les interventions portent notamment sur le nettoyage, le retrait des sédiments, la consolidation des parois, l’amélioration des systèmes de collecte des eaux et l’aménagement des abords pour un accès sécurisé.

À Djerba, ces ouvrages hydrauliques ancestraux apparaissent désormais comme une ressource stratégique pour renforcer la résilience de l’île et préserver un patrimoine qui a façonné, pendant des siècles, les rapports entre l’homme, l’eau et le territoire.

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Souveraineté Énergétique et Hydrique : Les Axes Stratégiques du Plan 2026-2030

La réunion du conseil ministériel, tenue mardi à la Kasbah sous la présidence de la cheffe du gouvernement Zarra Zaafrani Zenzeri, a été consacrée à l’examen du projet du plan de développement pour la période 2026-2030.

A cette occasion, la cheffe du gouvernement a souligné que l’élaboration de ce plan est le résultat d’une série de réunions tenues avec les conseils locaux, régionaux et des districts, lesquels ont joué un rôle central en étant associés au processus de planification et à la définition des priorités au niveau des projets de développement, indique un communiqué de la présidence du gouvernement.

Elle a affirmé que le plan de développement 2026-2030 repose sur une approche de “construction par la base” garantissant l’harmonie entre la politique de l’État et les programmes et projets proposés par les divers conseils, dans le cadre de l’unité de l’État.

Zenzeri a précisé que conformément à la vision du président de la République Kaïs Saïed, ce plan vise à instaurer un nouveau modèle de développement fondé sur les principes de justice sociale et d’équité, reflétant les valeurs consacrées par la Constitution tunisienne et répondant aux choix et aux aspirations légitimes des Tunisiens à un développement juste et équilibré.

Au cours de cette réunion, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh a présenté un exposé sur les principaux axes du plan de développement 2026-2030, qui s’articulent notamment autour du renforcement de l’inclusion sociale, de la prise en charge des catégories vulnérables, de la réduction des disparités de développement entre les régions, de la consolidation de la souveraineté hydrique et de la souveraineté énergétique.

Le projet du plan de développement mise également sur la transition numérique, l’instauration d’un modèle industriel moderne et la facilitation de l’accès au financement, ajoute le communiqué.

Au terme de la réunion, la cheffe du gouvernement a insisté sur le fait que le plan de développement 2026-2030 ne constitue pas seulement un document économique, mais représente une étape nationale essentielle dessinant les contours de la prochaine phase et fondant les choix et orientations politiques de l’Etat.

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Médenine : Un couple arrêté pour trafic de cocaïne international

Médenine : Un couple arrêté pour trafic de cocaïne international

Le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Médenine a émis deux mandats de dépôt à l’encontre d’un ressortissant étranger et de son épouse, soupçonnés d’être impliqués dans un réseau international de trafic de drogue. Les deux prévenus ont été interpellés alors qu’ils transportaient quatre kilogrammes de cocaïne dans leur véhicule lors d’un contrôle […]

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Bulletin de suivi météo: Des pluies orageuses et localement abondantes attendues dans ces régions

Bulletin de suivi météo: Des pluies orageuses et localement abondantes attendues dans ces régions

La situation météorologique sera favorable ce mercredi après-midi et durant la nuit prochaine à des pluies éparses, temporairement orageuses, dans les régions de l’Ouest, avant de s’étendre progressivement aux autres régions de l’Est, et pouvant parfois être abondantes, notamment dans les gouvernorats du Nord-Ouest, à Bizerte et Kasserine, selon l’Institut National de la Météorologie dans […]

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Yura Corporation : Nouvelle Usine et $50M d’Investissement pour 6 000 Emplois à Kairouan

Yura Corporation étend ses activités à Kairouan

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a posé, mardi, la première pierre d’une nouvelle unité de la société sud-coréenne Yura Corporation dans le gouvernorat de Kairouan. L’entreprise, spécialisée dans la fabrication de câbles et de faisceaux électriques pour l’industrie automobile, renforce ainsi sa présence dans la région. Il s’agit de la cinquième unité ouverte dans ce gouvernorat.

Un projet soutenu par la demande mondiale

La ministre a indiqué que ce projet accompagnera le développement de l’investissement industriel et de l’emploi. Elle a évoqué un contexte caractérisé par une demande mondiale croissante en composants automobiles. Elle a rappelé que Yura Corporation a ouvert sa première succursale à Kairouan en 2007 et qu’elle a consolidé, depuis, ses capacités opérationnelles. La nouvelle unité devrait être opérationnelle en décembre 2026.

Une capacité d’emploi portée à 6 000 personnes

La directrice de Yura Corporation à Kairouan, Kaouther Jlassi, a déclaré à l’agence TAP que le projet couvre une superficie de 4 hectares dans la zone industrielle de Kairouan. L’investissement dépasse 50 millions de dinars. Elle a indiqué que cette unité permettra de porter la capacité d’emploi de l’entreprise à 6 000 personnes. Les détails du calendrier de recrutement n’ont pas été précisés.

Une sixième unité prévue en 2026

Kaouther Jlassi a ajouté que l’entreprise lancera, en 2026, la construction d’une sixième unité dans la région de Metbasta, toujours dans le gouvernorat de Kairouan. Elle a précisé que cette future installation sera opérationnelle début 2027. Cette annonce confirme l’ancrage industriel de Yura Corporation dans la région et son choix de poursuivre l’expansion de ses activités.

Un groupe présent dans 15 pays

Yura Corporation est une entreprise sud-coréenne spécialisée dans la fabrication de câbles et de composants électriques destinés à l’industrie automobile. Elle fournit plusieurs grands constructeurs, dont Hyundai, Kia et Mercedes. La société possède des filiales dans 15 pays, y compris en Tunisie.

  • 5 unités — nombre de sites déjà implantés à Kairouan.

  • 50 millions de dinars — investissement annoncé.

  • 4 hectares — superficie du nouveau projet.

  • 6 000 — capacité d’emploi visée.

  • 2026–2027 — période d’entrée en exploitation des nouvelles unités.

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