JCC 2025 : La Palestine et « Palestine 36 » en Ouverture, Gaza au Cœur du Festival de Carthage
A une dizaine de jours de son ouverture, la 36ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC, 13-20 décembre 2025) a révélé, sur sa page officielle, pour le plus grand bonheur des cinéphiles et de son public fidèle, un avant-goût de sa programmation, portée par des hommages, des images et des voyages à travers les continents, les époques et les cultures.
Pour cette édition 2025, les JCC, entre parole, mémoire et images du monde, invitent le public à une traversée qui passe par la Palestine, rejoint l’Arménie, l’Amérique latine, l’Espagne, les Philippines, tout en mettant le cap sur le cinéma tunisien et arabe.
La Palestine au cœur des JCC: Gaza sera à l’honneur sur les écrans de Carthage Film Festival avec des récits qui témoignent de la douleur, de la résilience et de l’espoir. Des voix cinématographiques qui reflètent la réalité et touchent l’âme et la conscience. Les cinéastes du film documentaire “From Ground Zero”, porté par le cinéaste palestinien Rashid Masharawi pendant la guerre lancée après les attaques du 7 octobre 2023, s’adressent au monde à travers un cinéma qui change, un cinéma qui rêve, un cinéma qui pense. De la mémoire, de l’identité et de la résistance, “Palestine 36”, de la réalisatrice Annemarie Jacir, candidat de la Palestines aux Oscars 2026, fera l’ouverture des JCC 2025, invitant à découvrir l’art de la narration et des histoires humaines.
Focus Arménie : Les JCC 2025 invitent à un voyage cinématographique en Arménie, un pays dont le cinéma a connu de multiples évolutions depuis plus d’un siècle, présentant une multitude de récits anciens et contemporains. Ce cinéma suit le rythme des évolutions mondiales tout en préservant son identité narrative unique : porteur de mémoire et de l’esprit d’une nation, forgé par l’histoire et le temps. Dans les salles, les cinéphiles auront rendez-vous avec un cinéma arménien qui mêle émotion, poésie et résilience, abordant mémoire, deuil, identité diasporique et beauté, tout en explorant reconnaissance et persévérance humaine.
Focus Philippines : Le cinéma philippin, l’une des plus anciennes industries cinématographiques asiatiques, occupe une place importante dans cette édition. Caractérisé par une riche histoire et de larges traditions dans le cinéma populaire et indépendant, il a connu de nombreuses réussites internationales et trouve sa place dans les salles des JCC avec une programmation variée : Thy Womb de Brillante Mendoza, Sakaling Hindi Makarating d’Ice Idanan, Paglipay de Zig Madamba Dulay, John Denver Trending d’Arden Rod Condez et Insiang de Lino Brocka.
Nouveau cinéma arabe : La 36ème édition des JCC propose une programmation spéciale de films ayant marqué les esprits et s’étant imposés comme des œuvres majeures dans l’histoire du cinéma arabe. Ces films ont représenté un bond qualitatif, tant sur le fond que sur la forme, s’affranchissant de certaines restrictions et conventions, et traçant une nouvelle voie pour eux-mêmes et pour leurs successeurs. Au cours du premier quart du XXIème siècle, ces œuvres et autres expérimentations cinématographiques arabes ont façonné un nouveau cinéma arabe et une nouvelle génération de réalisateurs désireux de bousculer les stéréotypes et d’offrir un regard neuf sur des sujets ancrés dans la réalité, reflétant l’évolution des sociétés et leurs transformations socio-politiques et économiques.
Voyage dans le cinéma latino-américain : Les JCC rendent hommage à la force libre et indocile du cinéma d’Amérique latine avec une sélection d’œuvres racontant un territoire traversé par la mémoire, la lutte et l’imaginaire. Des Andes aux littoraux chiliens, des villes en tension aux communautés autochtones, ces films dessinent un continent vibrant où l’universel et l’intime se mêlent. Avec Les Bruits de Recife, La Chute du Ciel, Le Sang du Condor, Utama, L’Eté des Poissons Volants, Mon Pays Imaginaire et La Noche de 12 Años, cette section célèbre des cinéastes qui ont façonné un cinéma de résistance, à la croisée de l’enquête, du réalisme et des luttes populaires.
Les JCC s’emploient ainsi à réaffirment leur engagement envers un cinéma très peu visible sur les écrans malgré sa puissance, et envers les peuples qui se battent pour leur terre et leur dignité.
Ces films latino-américains, courageux et sensibles, témoignent de cette même volonté : filmer pour comprendre, filmer pour résister, filmer pour ne pas disparaître.
Regard sur le cinéma espagnol : Les JCC ouvrent un espace dédié au cinéma espagnol, un cinéma qui illumine l’humain au cœur de ses fragilités. La sélection explore une Espagne multiple : villages où le temps s’attarde, familles qui se réinventent, territoires traversés par des fractures sociales et espaces où l’intime devient un lieu de résistance. Des films tels que Morlaix de Jaime Rosales, Romería de Carla Simón, La Casa d’Alex Montoya, El 47 de Marcel Barrena et Deaf d’Era Libertad révèlent un cinéma façonné par la mémoire et par les liens qui unissent les êtres.
Films GREEN/Cinéma Vert : Les JCC mettent en avant des films engagés sur l’environnement et proposent Les Enfants de Fatma d’Abdelhamid Bouchnak, La Colline aux serpents de Joëlle Abou Chabké, L’Arbre de l’enfer de Raed Zeno, Une mémoire d’arbre de Wassim Tanios et The Earth Weavers de Rima Kaddissi.
Traversée cinématographique avec Mahmoud Ben Mahmoud : Le festival propose une immersion dans l’œuvre du cinéaste Mahmoud Ben Mahmoud avec la projection de six de ses films et une masterclass pour explorer son parcours et sa vision artistique : Anastasia de Bizerte (1996), Traversées (1982), Siestes Grenadine (1999), Wajd, Les Mille et une voix soufies (2001), Le Professeur (2012) et Fatwa (2018).
Hommage au producteur tunisien Abdelaziz Ben Mlouka : Les JCC offrent à découvrir une sélection de films produits par Abdelaziz Ben Mlouka qui incarne une génération de producteurs conjuguant exigence artistique, audace thématique et professionnalisme. La liste des films comprend “La Villa”, “Fleur d’oubli”, “Making of”, “Les Palmiers blessés”, “Star Wars I : La Menace fantôme” (copie 35 mm), “Le Dernier Mirage”, “Le Festin”, “Keratin Day”, “Clé de Sol”, “Croix X” et “Poussières d’étoiles”.
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La cinquième édition du Prix Abdelwaheb Ben Ayed de littérature, décerné chaque année dans les catégories de l’article, du roman et de la nouvelle en langues arabe et française, ainsi que pour les ouvrages destinés à la jeunesse, a révélé lors d’une cérémonie samedi soir à Tunis les lauréats de son édition 2025.
Pour la première de «Rêve(s)… Comédie noire», du duo Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi, le public est plongé durant 2h20 mn dans une expérience théâtrale intense, tant au niveau du fond que sur la forme pour une coproduction de Familia Production et Art Distribution- Le Rio. Cette œuvre redéfinit la relation entre le théâtre et la réalité de la Tunisie contemporaine à travers une vision esthétique et intellectuelle mêlant l’humour noir à l’analyse subtile des blessures de la société.
Le chercheur mondial Jack Dongarra, lauréat du prix “Turing Awards” dans le domaine de l’informatique et du calcul algorithmique a donné, mardi, à la cité des sciences à Tunis, une conférence scientifique sur “le calcul haute performance”, en présence de 800 participants dont des étudiants, des chercheurs, des ingénieurs et des experts en mathématiques.
L’Office national de la famille et de la population (ONFP) a organisé, mardi, une conférence scientifique consacrée à la lecture et la révision du “guide des bonnes pratiques pour l’organisation des unités de biologie cellulaire” relevant de l’office, dans le cadre du renforcement de la qualité de la prévention et du dépistage précoce du cancer du col de l’utérus.
Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mardi, au palais de Carthage, l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Takeshi Osuga, venu lui rendre une visite d’adieu à l’occasion de la fin de sa mission dans notre pays.
Le bureau du Fonds mondial pour la nature (WWF) en Afrique du Nord lancera, le 3 décembre, à Tunis, le projet « Plastic Smart Port ». “Il s’agit d’une initiative pionnière visant à transformer les ports méditerranéens touristiques et de pêche artisanale en modèles de prévention de la 

Yura Corporation étend ses activités à Kairouan
Une sixième unité prévue en 2026