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La valeur ajoutée des activités financières à son plus bas sur 5 ans

La finance et l’assurance sont des huiles dans les rouages de l’économie. Leur valeur ajoutée, bien qu’intangible, est réelle car elle permet à tous les autres secteurs de produire plus, d’investir et d’innover en toute sécurité. Sans elles, le niveau global de production, et donc le PIB, serait bien plus faible.

En Tunisie, les activités financières et d’assurance ont généré une valeur ajoutée de 4 099,7MTND au cours de l’exercice 2024, contribuant ainsi à hauteur de 4,2% au PIB (aux prix constants 2015). Sur les neuf premiers mois de 2025, la valeur créée s’est élevée à 2 825,3 MTND, soit 3,8% du PIB de la période. Encore plus intrigant, sur les quatre derniers trimestres, il y a eu une régression continue en glissement annuel. La valeur ajoutée du troisième quart de 2025 est d’ailleurs la plus faible depuis 5 ans, à seulement 894,3 MTND.

Les activités financières et d’assurance créent de la valeur, non pas en produisant un bien physique, mais en fournissant des services intermédiaires essentiels qui facilitent et sécurisent toute l’activité économique. Il y a par exemple la marge de service, la transformation des échéances et des risques, l’évaluation et la mutualisation des risques. On peut ajouter à cette liste les commissions des opérations d’allocation de capital et de conseil, ainsi que les transactions qui génèrent des frais de courtage et de gestion.

La pression sur les sociétés du secteur financier, qui voient leurs bénéfices prendre le chemin de la baisse, sera reflétée dans la croissance future. Si elles ne financent pas la production aujourd’hui, c’est l’ensemble de l’économie qui va en souffrir. L’impact sur le chômage est plus rapide et il est déjà visible. Il faut faire attention à ce point car nous avons l’impression que le secteur financier est observé juste comme une industrie qui asphyxie les entreprises et les ménages, oubliant ce qu’il apporte concrètement à l’économie. 

 

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Prada s’offre Versace: le mariage de l’élégance et du glamour

Prada a annoncé avoir finalisé l’acquisition de Versace, une marque que le groupe italien du luxe convoitait depuis longtemps. L’accord a été signé au mois d’avril, rachetant Versace à l’américain Capri Holdings pour environ 1,3 milliard d’euros. Il a fallu du temps pour obtenir toutes les autorisations réglementaires.

Les discussions pour la transaction ont débuté lors de la période Covid, prouvant qu’il s’agit bien d’un projet sur lequel l’acquéreur travaille depuis longtemps. En même temps, Capri Holdings avait payé 1,8 milliard d’euros en 2018 pour acheter la maison du luxe. La raison avancée pour cette baisse de valorisation est que Versace s’est éloignée de ses designs ornés reconnaissables, pour embrasser une tendance plus minimaliste, tout en augmentant ses prix. Son chiffre d’affaires a bien chuté de plus de 20% cette année, dans un contexte de crise pour la majorité des marques de luxe.

Fondée en 1978 par Gianni Versace à Milan, la marque réputée pour son esthétique audacieuse et glamour rejoindra les deux principales enseignes du groupe, Prada et MiuMiu. Stratégiquement, Versace répond à deux conditions clés: ne pas être trop risqué financièrement tout en figurant parmi les leaders mondiaux en termes de notoriété. Le chiffre d’affaires combiné est de 6 milliards d’euros. Prada pourra mieux rivaliser avec des concurrents, comme le géant français LVMH, propriétaire de Dior, Fendi en plus de Louis Vuitton. Cependant, il faut beaucoup de travail car le chemin est long et il faut des années pour ramener Versace au sommet.

 

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Bourse: qu’est-ce qui explique la multiplication des déclarations d’opérations significatives?

Les déclarations d’opérations significatives sur les titres des sociétés cotées de sont multipliées ces derniers jours à la Bourse de Tunis. Elles sont au nombre de sept en moins d’une semaine. Il est attendu que cette fréquence continue lors des prochaines semaines puisque nous entrons dans la dernière ligne droite de l’année.

Ce phénomène n’est pas nouveau et a pour leitmotiv des logiques fiscales, réglementaires et patrimoniales. En réalisant une plus-value, ou une moins-value, avant le 31 décembre, l’actionnaire peut l’imputer sur ses autres résultats de l’année ou utiliser des abattements annuels. Cette planification est cruciale pour la gestion du patrimoine personnel.

Des motivations stratégiques et personnelles entrent également en ligne de compte. Pour un administrateur, augmenter sa participation en décembre peut être un signal de confiance envoyé au marché pour l’exercice à venir. À l’inverse, une cession peut répondre à un besoin de liquidité pour des projets personnels ou à une volonté de diversification patrimoniale avant une nouvelle année. Certains choisissent cette période pour souscrire un contrat d’assurance vie et ils ont besoin de liquidité. La planification successorale, souvent envisagée en fin d’année, peut aussi motiver certaines cessions. Cette concentration de transactions n’est pas due au hasard. Ce n’est qu’une rationalisation par des acteurs cherchant à aligner leurs décisions d’investissement sur le calendrier fiscal et réglementaire.

La fin de l’année connaît généralement aussi des opérations de window-dressing pour améliorer l’apparence de son portefeuille juste avant la fin de l’année, une pratique qui concerne tous les marchés boursiers de la planète. Cependant, ces dernières années, ce type de transactions se fait de plus en plus rare en Tunisie, avec un régulateur qui regarde de près tous les mouvements. Pour cet exercice, et avec la performance du Tunindex, nous pensons que le marché a récompensé toutes les stratégies d’investissement. Il n’y aura pas besoin de doper artificiellement son rendement.

 

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Tunisie – Impôt sur la fortune, ou le conflit entre équité et efficacité

Le débat s’est installé depuis le dépôt du projet de la loi de finances 2026 à l’ARP autour de son article 50, celui sur l’impôt sur la fortune. Entre fervents défendeurs et rudes opposants, l’article ne figurerait pas dans le texte final; même si nous sommes habitués aux surprises des derniers moments.

 

Les principaux arguments en faveur de l’impôt sur la fortune reposent sur la justice fiscale. Ses défenseurs estiment qu’il corrige les limites d’un système qui taxe moins le capital que le travail, en prélevant directement sur le stock de richesse accumulé. Cet impôt sur la fortune incarne ainsi un principe de solidarité nationale, contribue à réduire les inégalités et fournit des recettes publiques pour financer les services collectifs.

Les principaux arguments en faveur de l’impôt sur la fortune placent la justice fiscale au cœur de leur raisonnement. Ses défenseurs partent du fait que le système fiscal fait que les revenus du capital (plus-values, dividendes, loyers, intérêts) sont souvent imposés à des taux effectifs plus bas, ou avec davantage d’opportunités de report ou d’exonération, que les revenus du travail. Cette asymétrie est perçue comme profondément inéquitable, car elle avantage ceux dont la richesse est déjà constituée.

Les principaux arguments en faveur de l’impôt sur la fortune placent la justice fiscale au cœur de leur raisonnement. Ses défenseurs partent du fait que le système fiscal fait que les revenus du capital (plus-values, dividendes, loyers, intérêts) sont souvent imposés à des taux effectifs plus bas, ou avec davantage d’opportunités de report ou d’exonération, que les revenus du travail.

 

L’impôt sur la fortune agit comme un correctif structurel à cette faille. En taxant non pas le flux mais le stock de richesse accumulé, il atteint directement le cœur des inégalités patrimoniales, bien plus marquées que les inégalités de revenus. Il repose sur le principe de l’équité verticale, selon lequel la capacité contributive d’un individu augmente plus que proportionnellement avec son patrimoine total, justifiant un prélèvement spécifique et progressif.

Au-delà de la technique fiscale, cet impôt revêt une forte dimension symbolique et politique. Il incarne un principe de solidarité nationale, manifestant que les détenteurs de très grandes fortunes participent, à hauteur de leurs moyens exceptionnels, à l’effort collectif.

Les recettes générées, bien que souvent modestes en pourcentage du budget total, peuvent être affectées à des politiques publiques prioritaires telles que l’éducation ou la santé, bénéficiant à l’ensemble de la société.

L’impôt sur la fortune est une incitation à une utilisation productive du capital. En rendant coûteuse la détention d’actifs, les contribuables seront encouragés à investir dans l’économie productive pour générer les revenus nécessaires à son paiement.

 

Les recettes générées, bien que souvent modestes en pourcentage du budget total, peuvent être affectées à des politiques publiques prioritaires telles que l’éducation ou la santé, bénéficiant à l’ensemble de la société.

 

Des critiques économiques et pratiques

Pour ses opposants, l’impôt sur la fortune représente moins un instrument de justice qu’un frein économique aux conséquences souvent contre-productives.

L’objection économique fondamentale porte sur l’élasticité de la base imposable. Les très hauts patrimoines peuvent recourir à des pratiques pour dissimuler une partie de leurs actifs. Ce phénomène entraîne une perte sèche pour les finances publiques, non seulement de l’impôt sur la fortune, mais aussi de tous les autres impôts payés par ces individus (sur le revenu et la consommation). Le rendement net de l’impôt pourrait donc être nul, voire négatif.

 

L’objection économique fondamentale porte sur l’élasticité de la base imposable. Les très hauts patrimoines peuvent recourir à des pratiques pour dissimuler une partie de leurs actifs. Ce phénomène entraîne une perte sèche pour les finances publiques…

 

Cette fiscalité est également perçue comme un signal négatif pour l’attractivité du pays, dissuadant les investisseurs internationaux de s’y installer et incitant même les entrepreneurs nationaux à délocaliser le siège de leurs entreprises. Les détracteurs estiment qu’elle pénalise l’épargne et l’investissement productif en prélevant sur le capital, réduisant ainsi les ressources disponibles pour la création d’entreprises, l’innovation et, in fine, la croissance et l’emploi.

Un autre problème surgit, celui de l’établissement de l’assiette fiscale, particulièrement pour certains actifs, comme les œuvres d’art, les bijoux, les collections, et même les parts de sociétés familiales ou de biens immobiliers atypiques. C’est tout simplement une source de contentieux permanents entre l’administration et les contribuables.

Enfin, il y a le problème crucial de la liquidité. Un contribuable peut posséder un patrimoine important mais illiquide, ne disposant donc pas de trésorerie suffisante pour s’acquitter de l’impôt annuel. Cette situation peut le contraindre à vendre des actifs contre son gré.

 

Enfin, il y a le problème crucial de la liquidité. Un contribuable peut posséder un patrimoine important mais illiquide, ne disposant donc pas de trésorerie suffisante pour s’acquitter de l’impôt annuel. Cette situation peut le contraindre à vendre des actifs contre son gré.

 

Les prochaines heures pourraient apporter du nouveau. À notre avis, le véritable enjeu n’est pas le rendement, mais bien la recherche d’un système fiscal donnant un sentiment d’équité.

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Ezzeddine El Kadhi détient désormais 77,08% de la Société Al Jazira de Transport et de Tourisme

Le capital de la Société Al Jazira de Transport et de Tourisme a connu un changement significatif dans sa structure. Ezzeddine El Kadhi a acquis 177 442 actions, soit 12,674% de ses actions et droits de vote. Il détient désormais 77,08% en direct, outre 0,83% qu’il détient de concert avec Detlev Albrecht.

Al Jazira développe ses activités à Djerba autour de trois pôles principaux: l’exploitation directe, avec l’hôtel Al Jazira Beach (277 chambres) en saison estivale et un supermarché, tous deux situés en zone touristique; et la location d’espaces immobiliers, via un centre commercial à Houmt-Souk composé de bureaux et de locaux commerciaux, ainsi que divers autres locaux destinés à la location.

En 2024, les revenus d’exploitation ont progressé de 21,4% sur un an pour atteindre 20,524 Mtnd, portés quasi exclusivement par les activités de services et de commerce (20,140 Mtnd), tandis que la location n’a contribué qu’à hauteur de 0,383 Mtnd. Les charges d’exploitation, en cohérence avec la croissance du chiffre d’affaires, ont augmenté de 17,9% pour s’établir à 18,643 Mtnd, ce qui a permis de dégager un résultat d’exploitation en hausse de 8,1%, à 1,880 Mtnd. En revanche, le bénéfice net a reculé de 3,9%, à 2,978 Mtnd, cette baisse s’expliquant par une forte hausse de l’impôt sur les sociétés (+51,9% à 0,872 Mtnd) et par le repli des autres gains ordinaires (-27,0% à 0,996 Mtnd). L’Assemblée générale ordinaire avait décidé la distribution d’un dividende de 0,400 Tnd par action, soit 0,560 Mtnd.

 

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La BNA Bank émet une dette obligataire pouvant aller jusqu’à 100 Mtnd

Une autre banque vient de se lancer sur le marché obligataire, sous la forme d’un emprunt subordonné. La BNA Bank cherche à mobiliser 70 Mtnd, susceptibles d’être portés à 100 Mtnd, et ce, sans recours à l’appel public à l’épargne.

Le conseil d’administration de la banque dispose d’une autorisation de l’Assemblée générale ordinaire tenue le 30 avril 2025, lui permettant d’émettre jusqu’à 200 Mtnd sur la période allant jusqu’à la prochaine réunion annuelle des actionnaires qui va statuer sur les comptes de l’exercice 2025.

Trois catégories sont proposées, avec la même valeur nominale de 100 Tnd par titre de créance:

– Catégorie A: durée 5 ans, amortissement annuel constant à partir de la première année au taux de 9,40% ou variable de TMM + 2,00% (brut).

– Catégorie B: durée 5 ans, amortissement in fine, au taux de 9,50% ou variable de TMM + 2,10% (brut).

– Catégorie C: durée 7 ans dont 2 années de grâce, amortissement annuel constant à partir de la troisième année, au taux de 9,55% ou variable de TMM + 2,15% (brut).

Les souscriptions à cet emprunt seront lancées le lundi 1er décembre 2025 et seront clôturées, au plus tard, le 19 du même mois. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. À l’instar des autres opérations, et tenant compte de la taille du groupe BNA, il est certain que l’opération sera un succès.

La nature subordonnée de l’emprunt donne une idée sur l’objectif de l’émission, qui est l’amélioration des ratios prudentiels en renforçant les fonds propres de la banque.

Pour les souscripteurs personnes physiques, nous pensons que la catégorie B est une bonne affaire puisqu’elle offre les mêmes caractéristiques qu’une épargne bloquée pendant 5 ans à un taux nettement meilleur. Si vous avez un excédent de liquidité, n’hésitez pas à en profiter.

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Tunisair mobilise 100,8 Mtnd sur le marché obligataire

Tunisair avait lancé son deuxième emprunt obligataire au cours de ce mois de novembre 2025, avec l’objectif de collecter 124,8 Mtnd. L’opération a été clôturée le 20 novembre 2025 pour un montant de 100,8 Mtnd.

Les souscriptions étaient équitablement réparties sur quatre catégories:

– Catégorie A: 25,2 Mtnd, totalement libérés.

– Catégorie B: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 décembre 2025,

– Catégorie C: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 12 et le 20 janvier 2026,

– Catégorie D: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 février 2026.

La catégorie E, qui visait 4,8 Mtnd à libérer entre le 11 et le 20 mars 2026, n’avait pas attiré d’investisseurs.

Globalement, la compagnie aérienne a pu mobiliser, entre les deux opérations, 126 Mtnd permettant de stabiliser la trésorerie de la compagnie porte-drapeau, du moins à court terme. Cette émission constitue une étape positive dans le long chemin du redressement. L’État assume ainsi un double rôle, apportant un soutien financier crucial à sa compagnie porte-drapeau tout en tirant un rendement de son placement. Maintenant, il faut poursuivre la résolution des difficultés structurelles de Tunisair, essentiellement la ponctualité et la taille de la flotte.

Le choix d’un remboursement mensuel envoie un signal fort à la société et au marché. Les autorités exigent une performance tangible et immédiate de la part de la direction. Chaque échéance devient un rendez-vous de crédibilité. Ce mécanisme pourrait servir de modèle pour d’autres entités publiques. Le marché financier a les moyens de contribuer à la relance des sociétés publiques clés.

 

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Un nouveau mécanisme pour soutenir les startups marocaines en early stage

Le Maroc vient de lancer un mécanisme en faveur des startups. Il s’agit d’un nouveau mécanisme de financement dans le cadre de la stratégie «Digital Maroc 2030». Cette initiative regroupe toutes les parties prenantes publiques à l’écosystème des startups et est conçue pour combler un déficit de financement persistant sur le marché marocain des jeunes pousses, particulièrement pour les phases d’amorçage et de croissance.

Le programme cible les fonds d’investissement qui soutiennent les startups, de l’amorçage jusqu’à l’expansion, en offrant deux formes de soutien pour atténuer les risques: une couverture des premières pertes et des engagements directs de 400 millions de dirhams (environ 128 millions de dinars) à un fonds catalytique conçu pour réduire le risque pour les investisseurs en capital-risque.

L’ambition est de porter le nombre de startups dans le Royaume à 3 000, de mobiliser jusqu’à 7 milliards de dirhams (environ 2 230 millions de dinars) de nouveaux capitaux et de faire émerger une ou deux licornes d’ici la fin de la décennie.

Les startups marocaines ont levé près de 242 millions de dinars en 2024. Le marché marocain manque encore de capital pour les phases précoces et le nouveau mécanisme pourrait inciter les investisseurs dans l’écosystème à soutenir plus tôt les jeunes entreprises et avec des tickets d’investissement plus importants.

En Tunisie, un soutien supplémentaire est souhaité. Les startups ont besoin de moyens financiers additionnels pour se développer, notamment sur les marchés extérieurs. À l’instar des grandes entreprises, la petite taille du marché local est un handicap majeur pour le développement des affaires.

 

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Les comptes débiteurs atteignent un pic de 10 458 Mtnd en août 2025

Face à la hausse des prix, les Tunisiens peinent de plus en plus à faire face au coût de la vie, le niveau des salaires étant globalement déconnecté de la réalité. Pour boucler leurs fins de mois, beaucoup n’ont d’autre choix que de recourir au découvert bancaire, communément appelé le «rouge».

Fin 2024, les comptes débiteurs, qui sont une sous-catégorie des crédits à la consommation, ont totalisé 1 931 Mtnd, en hausse de 155 Mtnd sur une année. Concrètement, cette somme représente les augmentations salariales dont les ménages ont besoin pour compléter leurs revenus. Et ce n’est pas tout car seulement une partie de la population est bancarisée. De plus, l’accès au découvert n’est pas automatique: il faut justifier d’un revenu minimal et d’un emploi stable.

Pour cette année, il est certain que le seuil des 2 000 Mtnd sera dépassé. Nous disposons des chiffres des comptes débiteurs pour tous les agents économiques, y compris les entreprises. Fin août 2025, ils se sont établis à 10 458,045 Mtnd, une aggravation de 1 445,549 Mtnd en huit mois.

Pour les entreprises, ces montants servent pour financer leurs besoins en fonds de roulement et combler la sous-capitalisation, une caractéristique structurelle des sociétés tunisiennes.

Nous pouvons imaginer l’effet qu’aurait l’interruption de ce mécanisme sur la consommation. Il y aura une chute brutale des achats et de la demande de services, donc moins de revenus et moins de recettes fiscales pour l’État. Ces facilités de trésorerie, bien que coûteuses pour les titulaires de comptes, restent une bouffée d’oxygène, un mal nécessaire.

 

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Plus de 60 Mtnd pour améliorer le climat des affaires en 2026

Le climat des affaires est souvent critiqué en Tunisie, surtout avec le passage obligatoire par l’administration centrale. Il y a eu de nettes améliorations ces dernières années, avec une digitalisation accrue et de moindres exigences en paperasse. Le nombre d’autorisations est en train de baisser, en attendant la promulgation de nouveaux cahiers des charges.

Outre ces chantiers, le ministère de l’Économie et de la Planification a identifié son plan d’actions pour 2026. Il comprend, entre autres, la poursuite des démarches visant la simplification des procédures et des délais de décaissement des primes et des contributions prévues par la loi sur l’investissement. Cela passera par la digitalisation de toutes les étapes de décaissement des avantages, leur interconnexion avec les systèmes d’information des autres structures concernées par l’investissement privé, y compris le système de la Banque centrale de Tunisie.

Une enveloppe de 60,2 Mtnd sera allouée à cet effet l’année prochaine au profit du Fonds tunisien de l’investissement, dont:

– 50 Mtnd pour l’octroi d’incitations aux investissements ayant obtenu des décisions d’attribution d’avantages par les commissions compétentes,

– 10 Mtnd pour la souscription à des fonds d’investissement de capital-développement.

C’est une bonne nouvelle pour les entrepreneurs qui comptent énormément sur l’encaissement de cet argent, souvent la pierre angulaire dans les schémas de financement. Cela donnera davantage de crédibilité aux parties publiques en charge du dossier de la promotion de l’investissement privé. L’instauration d’un climat de confiance est une condition sine qua non pour une vraie dynamique de création et d’extension d’entreprises.

 

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Budget: les rémunérations coûteraient moins que les prévisions

L’une des questions largement traitées par les analystes est l’impact de la large campagne de recrutement par l’administration et les entreprises publiques sur la masse salariale. Rapportées au PIB, ces rémunérations pèsent lourd, représentant un fardeau pour les finances de l’État et un obstacle concret à l’amélioration de la notation souveraine.

Paradoxalement, dans son dernier rapport, Moody’s ne s’est pas inquiétée de cette politique et a avancé un scénario de stabilité de ce ratio dans les années à venir.

Pour mieux comprendre la situation, il suffit de jeter un coup d’œil sur les chiffres de l’exécution du budget fin septembre 2025 et ces dernières années.

Sur les neuf premiers mois de l’année, les rémunérations ont totalisé 17 416,6 MTND. Si on annualise ces dépenses, nous aurons une somme de 23 222,1 MTND. Maintenant, comme une grande partie des désignations entrent en vigueur durant les derniers mois de l’année, avec un effet rétroactif, ce chiffre pourrait atteindre 23 500 MTND. En d’autres termes, il y a une économie de près de 900 MTND par rapport à ce qui a été prévu par la loi de finances 2025.

Et ce n’est pas nouveau, car les rémunérations de 2024 ont totalisé 22 273,1 MTND contre des projections initiales de 23 711,1 MTND.

Ainsi, nous pensons que même si l’exécutif prévoit une enveloppe de 25 267 MTND pour 2026, les dépenses réelles seraient bien inférieures. L’approche de la construction du budget est très prudente, optant pour le pire des scénarios côté dépenses de sorte à éviter toute mauvaise surprise qui pourrait intervenir au cours de l’exercice. Cela permet de dégager une marge de manœuvre très précieuse pour affronter les imprévus.

 

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Flambée du cours de Tuninvest Sicar: les explications

Depuis le début de l’année, la meilleure performance boursière revient à Tuninvest Sicar, qui a vu son cours flamber de 318,59% jusqu’à la clôture de la séance d’hier. Le 10 octobre 2025, avant que les indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre ne soient publiés, le rendement annuel était de 36,0%. Les chiffres ont fait un bond dans les revenus de la société, provenant de dividendes distribués par les actifs de son portefeuille, à 2,547 MTND fin septembre 2025 contre 1,060 MTND à la même date en 2024.

À la suite de cette montée vertigineuse, le Conseil du marché financier a exigé de la société qu’elle fournisse des informations supplémentaires qui pourraient expliquer la hausse continue du cours de l’action.

Dans sa réponse, Tuninvest Sicar a précisé que ladite appréciation significative du cours du titre découlerait de la progression des revenus générés, soutenue principalement par les performances d’un des actifs, la société Nouvelair, dans laquelle Tuninvest Sicar détient 8,5% du capital. En 2025, Nouvelair a procédé, pour la première fois depuis l’entrée du gestionnaire de portefeuilles à son capital, à une distribution de dividendes d’un montant significatif, ayant eu un impact direct sur ses revenus.

La société a bien précisé qu’en dehors des informations déjà communiquées au marché, elle ne détient aucun autre élément qui serait de nature à influer sur le cours de l’action ou susceptible de générer une asymétrie d’information.

Quant aux actionnaires de Tuninvest Sicar, ils pourraient donc espérer un dividende généreux en 2026, après les 0,500 TND distribués au titre de 2024. Une belle récompense pour un placement à long terme.

 

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L’encours des dettes publiques à 136 624,8 MDT fin septembre 2025

Les chiffres de l’exécution du budget jusqu’à fin septembre 2025 sont là. Parmi les chiffres souvent attendus, ceux relatifs à l’endettement souverain.

Sur les neuf premiers mois de l’année, la Tunisie a pu mobiliser 15 467,4 MDT sur le marché local, dont 9 111 MDT de BTA et 2 306,4 MDT de BTCT. Les autres emprunts sont essentiellement le financement direct auprès de la Banque centrale qui s’est élevé à 4 050 MDT. La ligne n’a donc pas été consommée totalement. Ce qui est un bon point. Il serait souhaitable de limiter l’utilisation de ce financement monétaire si d’autres ressources sont disponibles.

Quant à l’endettement extérieur, il s’est limité à 3 045,1 MDT, répartis en : 1 799,8 MDT d’appui budgétaire; 1 048,1 MDT d’emprunts extérieurs affectés aux projets de l’Etat; et 197,2 MDT de prêts extérieurs rétrocédées aux entreprises publiques.

L’Afreximbank est le premier bailleur de fonds, avec 1 595,3 MDT. Il devance la BIRD (117,5 MDT), la Banque africaine de développement (75,3 MDT) et l’Agence française de développement (11,8 MDT).

Les institutions financières multilatérales sont les fournisseurs exclusifs de financements.

Quant au service de la dette, il s’est élevé à 19 532,5 MDT. Soit 79,1 % de ce qui est budgétisé, dont 10 807,7 MDT d’emprunts locaux et 8 724,8 MDT externes. Ainsi, il y a eu un désendettement extérieur net de 4 233 MDT, et un endettement net interne de 3 373,7 MDT.

En tout, l’encours de la dette s’élève à 136 624,8 MDT fin septembre 2025, dont 41,1 % libellés en devises. Le stock de prêts extérieurs a reculé de 10 763 MDT depuis décembre 2023. Il est clair que nous allons terminer l’exercice avec un niveau de dettes bien inférieur à ce qui a été budgétisé pour 2025, soit 147 402 MDT.

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Un excédent budgétaire de 655,5 Mtnd fin septembre 2025

À trois mois de la fin de l’exercice budgétaire 2025, l’exécution du budget de l’État affiche toujours un solde positif de 655,5 Mtnd. Les recettes ont totalisé 36 060,9 Mtnd, dont 33 439,4 Mtnd de recettes fiscales et 2 417,8 Mtnd non fiscales.

L’impôt sur le revenu et la TVA sont les deux piliers de ces recettes, générant respectivement 9 757,9 et 8 587,3 Mtnd, soit 54,8% des recettes fiscales. L’impôt sur les sociétés a drainé 4 913,5 Mtnd, en hausse de 19,8% en glissement annuel.

Côté dépenses, il y a une maîtrise, avec une augmentation limitée à 2,7%, pour s’établir à 35 201,6 Mtnd. Les dépenses de rémunération sont le premier centre de coûts, pesant 17 416,6 Mtnd. Les dépenses d’intervention ont augmenté de 10,8%, à 9 184,7 Mtnd, dont 4 826,8 Mtnd de compensation.

Le service de la dette a consommé 19 532,5 Mtnd, soit 79,1% de ce qui est budgétisé, dont 10 807,7 Mtnd d’emprunts locaux et 8 724,8 Mtnd externes. L’encours de la dette s’élève à 136 624,8 Mtnd fin septembre 2025, dont 41,1% libellés en devises.

Au cours de 2025, la Tunisie a pu mobiliser 15 467,4 Mtnd sur le marché local, dont 9 111 Mtnd de BTA et 2 306,4 Mtnd de BTCT. L’endettement extérieur est limité à 3 045,1 Mtnd, répartis en 1 799,8 Mtnd d’appui budgétaire, 1 048,1 Mtnd d’emprunts extérieurs affectés aux projets de l’État et 197,2 Mtnd de prêts extérieurs rétrocédés aux entreprises publiques.

Les équilibres sont maintenus et nous pensons que l’année pourrait être soldé par un déficit en ligne, ou même légèrement inférieur aux attentes.

 

 

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Puma entre les mains des Asiatiques?

Quelques mois auparavant, Puma était dans le viseur d’Adidas pour un éventuel rachat. Depuis, l’histoire ne s’est pas concrétisée. Toutefois, Puma attire d’autres équipementiers asiatiques, dont les deux chinois Anta Sports et Li Ning. Anta Sports est la troisième plus grande entreprise de vêtements de sport au monde en termes de revenus, derrière Nike et Adidas, et elle est bien connue pour ses innovations technologiques. Li Ning, qui porte le nom de son fondateur, l’ancien champion de gymnastique, développe, commercialise, distribue et vend divers produits sportifs qu’il possède ou qui sont sous licence, notamment Double Happiness (tennis de table), Aigle (sports de plein air) et Kason (badminton).

La liste des prétendants comporte également le japonais Asics Corporation selon la crédible source Bloomberg.

Le marché des articles de sport est de plus en plus concurrentiel et les tarifs douaniers imposés par le président américain ont affecté le business de Puma. Le plan de redressement de la marque sportive comporte des réductions d’effectifs, un resserrement de sa gamme de produits et une amélioration des opérations de marketing. L’objectif est de s’imposer dans le top 3 des marques sportives à l’échelle mondiale. Cela n’est pas une mission facile, dans le contexte actuel.

Une vente potentielle de Puma est un événement crucial, car elle représente la rare opportunité d’acquérir un actif d’une telle dimension. La transaction établirait un référentiel majeur de valorisation pour l’ensemble du secteur de la consommation et de la vente au détail, définissant ce que vaut réellement une marque sportive de premier plan dans le climat économique actuel. De plus, si elle est achetée par Anta, nous verrons la naissance d’un nouveau géant capable de rivaliser avec le duel de longue date entre Nike et Adidas. 

 

 

 

https://managers.tn/2025/09/18/puma-reprise-par-adidas/

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Le chiffre d’affaires des assureurs dépasse 3123 Mtnd fin septembre 2025

Le secteur de l’assurance poursuit sa forte dynamique. Selon les dernières statistiques publiées régulièrement par la CGA, les primes nettes des compagnies ont totalisé 3123,3 Mtnd fin septembre 2025, en hausse de 11,5% en rythme annuel.

Le segment assurance automobile demeure le principal contributeur à ce volume d’affaires avec des primes de 1 234,1 Mtnd, soit 39,5% du chiffre d’affaires du secteur. L’assurance vie et capitalisation a poursuivi son développement rapide, avec des primes de 888,3 Mtnd, en augmentation de 19,1% en glissement annuel. Il s’agit du rythme de croissance le plus rapide après celui de l’assurance grêle et mortalité de bétail, qui a vu son chiffre d’affaires progresser de 22,5%, à 9,2 MTND, 

Viennent ensuite la branche groupe maladie (493,9 Mtnd), l’incendie (219,5 Mtnd), les risques divers (200,5 Mtnd) et le transport (77,8 Mtnd). Ce dernier segment est le seul à avoir enregistré une baisse des primes, de -3,6% par rapport à fin septembre 2024.

Les primes acceptées par la Société tunisienne de réassurance se sont élevées à 179,3 Mtnd, une amélioration de 2,7%.

Côté indemnisation, les compagnies ont réglé 1 575,2 Mtnd, une augmentation de 3,4% par rapport à la même période en 2024. La part du lion revient à l’automobile (724,4 Mtnd), groupe maladie (375,3 Mtnd) et vie et capitalisation (235,1 Mtnd) et le groupe maladie (356,5 Mtnd). Les neuf premiers mois de l’année ont connu la déclaration de 1 428 568 sinistres, dont 253 414 en automobile.

Les actifs placés en représentation des provisions techniques ont atteint 10 901 Mtnd, offrant une forte assise financière au système. D’ailleurs, les produits de placement soutiennent la rentabilité des compagnies d’assurance.

 

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Les établissements de paiement affichent des pertes de 17,3 Mtnd en 2024

L’activité des établissements de paiement est certes en cours de monter en flèche; cependant, la rentabilité ne semble pas être au rendez-vous, du moins pour la majorité, comme le montrent les chiffres de l’année précédente. Le nombre de comptes de paiement clients ouverts s’est établi à 78 930, mais 23 830 seulement sont actifs.

Le produit net du paiement consolidé des établissements de paiement en activité s’est établi à 9,7 Mtnd au titre de l’exercice 2024, enregistrant ainsi une croissance d’environ 8,400 Mtnd par rapport à 2023, lequel niveau demeure insuffisant et ne permet pas de couvrir les importantes charges d’exploitation. Cela explique les pertes affichées par ces établissements, qui ont totalisé 17,3 Mtnd (12,4 Mtnd au titre de l’exercice 2023).

La clé pour améliorer la profitabilité des établissements de paiement en Tunisie réside dans la transition d’un modèle basé sur le volume de transactions vers un modèle basé sur la valeur ajoutée. Ils doivent évoluer de simples moyens de paiement vers de véritables partenaires financiers digitaux pour les individus et les entreprises.

Cette transformation passe par une innovation centrée sur les besoins locaux, une recherche d’efficacité opérationnelle agressive et une collaboration constructive avec le régulateur pour créer un écosystème propice à la croissance.

Le grand frein reste, à notre avis, que ces établissements ne donnent pas accès aux financements. Les Tunisiens ouvrent des comptes bancaires pour pouvoir accéder à cet effet de levier. Leur proposer uniquement des services de paiement dans une économie où le cash est roi n’est pas suffisamment alléchant.

 

 

 

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Le e-paiement moyen s’élève à 70,3 Tnd fin septembre 2025

Alors que le nombre de cartes bancaires qui circulent en Tunisie a repris le chemin de la croissance en 2025, atteignant 5,843 millions fin septembre, il demeure encore en déclin par rapport aux 7,053 millions enregistrés fin 2023. L’infrastructure de paiement comprend 3 290 DAB/GAB et 42 800 terminaux de paiements électroniques.

L’activité monétique par le biais des cartes a progressé, totalisant 122,7 millions d’opérations (112,9 millions en septembre 2024) pour un montant de 21 983,7 Mtnd (19 708,4 Mtnd en septembre 2024). La taille de la transaction moyenne s’est élevée à 179,2 Tnd (174,6 Tnd fin septembre 2024 et 169,848 Tnd fin septembre 2023).

Les cartes continuent à être principalement utilisées pour le retrait en espèces à partir des GAB/DAB plutôt que pour des paiements digitaux. En effet, 60% des opérations monétiques et 75% de leur valeur revêtent le caractère de retrait. En moyenne, un paiement par carte, qu’il soit en ligne ou à proximité, est de 112 Tnd contre 108,5 Tnd une année auparavant.

Le paiement moyen de proximité est de 127,4 Tnd, un montant plus élevé que les 125,7 Tnd en septembre 2024 mais inférieur aux 130,1 Tnd de septembre 2023. Le e-paiement moyen est de 70,3 Tnd contre 64 Tnd à la même date de 2024. Il y a une utilisation plus importante mais toujours avec de petites valeurs. En revanche, le retrait moyen est de 224 Tnd à la fin des neuf premiers mois de l’année contre 213 Tnd une année auparavant, attestant d’un recours plus intensif à l’argent liquide.

Quant au paiement mobile, les 16 prestataires de services autorisés comptent 467 000 wallets, qui ont permis près de 6,3 millions de transactions pour une valeur de 1 345,7 Mtnd, soit un paiement moyen de 213,6 Tnd. Ces portefeuilles électroniques ne sont utilisés pour des cash-out que dans 13,1% des opérations et servent essentiellement pour les paiements.

Il y a encore une grande marge d’amélioration pour l’utilisation des moyens de paiement électroniques. Ce n’est pas uniquement lié au nombre des sites marchands, mais surtout à la réglementation fiscale. Nous réitérons notre opinion que seule une amnistie fiscale large, qui permet de remettre les comptes à zéro, donnera le vrai coup d’envoi d’une vague de digitalisation des pratiques financières des Tunisiens.

 

 

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Le phénomène des défauts de paiement se propage encore dans l’économie

L’idée centrale de la modification des règles régissant le chèque était de mettre fin à des dizaines de milliers d’incidents de paiements et leurs conséquences économiques sociales.

 

Néanmoins, le phénomène des impayés est toujours là et il s’est accentué au niveau des lettres de change. Les statistiques qui viennent d’être publiées par la Banque centrale de Tunisie montrent que la valeur des chèques retournés impayés s’est élevée à 1 608 MDT sur les neuf premiers mois de 2025 contre 2 323 MDT une année auparavant. Il y a donc une vraie réduction des incidents de paiement causés par le chèque, ce qui reflète une certaine réussite des mesures prises.

Quant aux lettes de change, la hausse des volumes d’échange de 58,6 % à 39 787 MDT est, naturellement, accompagnée par une amplification de la fréquence des défauts de paiement. Environ 347 000 effets ont été rejetés jusqu’à fin septembre 2025, contre près de 142 000 sur la même période en 2024. En volume, il y a eu une vraie hausse, de 2 034 MDT l’année dernière à 3 501 MDT cette année.

En tout, nous sommes en train de parler d’un total de défauts de paiement de 5 109 MDT entre les deux moyens de paiement, une hausse de 17,2 % en glissement annuel.

L’accroissement de ce phénomène n’est que le résultat d’un pouvoir d’achat sous pression, côté ménages, et d’un accès limité à la trésorerie pour les entreprises. Le vrai remède passe, bien évidemment, par des réglementations, mais pas uniquement. Il est recommandé d’agir sur les délais de paiement des fournisseurs et sur la disponibilité de financement à court terme.

In fine, cette situation ne peut résulter qu’en un renchérissement des prix que le consommateur final paiera et d’une marge où le marché parallèle peut encore se développer.

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