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Paris-Kiev-Washington : la fièvre diplomatique monte d’un cran

Le président français, Emmanuel Macron, accueillera, lundi 1er décembre à Paris son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Kiev est soumis à une forte pression militaire et politique. Tandis que Donald Trump se montre optimiste sur l’issue de la guerre.

Alors que Kiev est aux prises avec l’avancée militaire de Moscou dans l’est de l’Ukraine et secouée par un important scandale de corruption impliquant de hauts responsables, des délégations ukrainienne et américaine ont tenu des discussions de plusieurs heures en Floride dimanche. Les deux parties ont qualifié les négociations de « productives ».

Pendant ce temps, Zelensky est attendu au palais de l’Élysée ce lundi 1er décembre pour y rencontrer Macron… « Les deux dirigeants échangeront leurs points de vue sur la situation et les conditions d’une paix juste et durable. Et ce, à la suite des pourparlers de Genève et du plan américain, et en étroite consultation avec nos partenaires européens », a souligné la présidence française.

A rappeler que les États-Unis ont présenté il y a dix jours un plan en 28 points pour mettre fin à la guerre en Ukraine, élaboré sans la participation des Européens.

Le texte était jugé très favorable à Moscou et a été amendé après des consultations à Genève, à la demande des Européens; malgré un contenu non clarifié.

Parallèlement, les deux parties ont qualifié de « productives » les discussions américano-ukrainiennes en Floride. Bien que le secrétaire d’État américain Marco Rubio ait averti qu’« il reste encore du travail à faire » et qu’une source ukrainienne ait noté que les négociations « n’étaient pas faciles »…

Vitkoff à Moscou

L’envoyé spécial américain Steve Witkoff, critiqué pour son attitude positive envers les Russes, est attendu à Moscou où il rencontrera Poutine mardi 2 décembre. « Il est important que les discussions s’inscrivent dans une dynamique constructive et que toutes les questions soient abordées ouvertement, avec pour objectif clair de garantir la souveraineté et les intérêts nationaux de l’Ukraine », a-t-il ajouté après les négociations en Floride.

Le chef des négociateurs ukrainiens, Roustem Oumierov, a quant à lui évoqué des « progrès significatifs ».

Pour Paris, le président Zelensky « a toute la légitimité nécessaire pour mener l’Ukraine vers la paix ». Comme l’a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, au journal La Tribune Dimanche

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« Plans de paix » pour l’Ukraine et panique en Europe

Tout semble avoir été arrangé les 24, 25 et 26 octobre entre le représentant de Vladimir Poutine, Kiril Dmitriev, et le représentant de Donald Trump, Steve Witkof, à Miami, à proximité de la résidence du président américain Mar-a-Lago.

La réunion-marathon de Miami a abouti à une « feuille de route » en 28 points ayant pour base « les principes issus du sommet d’Alaska » du mois d’août dernier entre Poutine et Trump. Les principales idées de cette feuille de route sont : « La Russie gardera les territoires qu’elle a annexés en Crimée et au Donbass. L’Ukraine bénéficiera de garanties de sécurité américaines, mais renoncera à son intention de devenir membre de l’OTAN et se contentera d’une armée de 600.000 soldats. »

La confirmation de cette feuille de route par la Maison Blanche, acceptée par Poutine comme « base pour les négociations », a eu l’effet d’un désastre pour Zelensly et les dirigeants européens qui le soutiennent, principalement à Londres, Paris, Berlin, Varsovie et Bruxelles bien sûr, siège de l’Union européenne et de l’OTAN.

Mais ce n’est pas le seul « désastre » qui a secoué Zelensky et les dirigeants européens. Presque en même temps a été rendue publique une grosse affaire de corruption portant sur le détournement de centaines de millions de dollars d’argent des contribuables américains et européens par de hauts responsables ukrainiens dans l’entourage immédiat du président ukrainien. Deux ministres ont démissionné et un ami de longue date et partenaire d’affaires de Zelensky, un certain Timur Mindich, s’est enfui avec le magot en Israël, via Varsovie…

La découverte de ce « vaste réseau criminel de détournement massif d’argent » en Ukraine ne semble pas avoir perturbé outre mesure les dirigeants européens qui continuent de porter leurs regards vers une seule direction, celle du « plan de paix américain » qui semble les avoir mis au pied du mur.

Dans une tentative désespérée de contrer l’initiative américaine, les dirigeants européens ont organisé à la hâte une réunion à Genève à laquelle était convié le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, et qui a abouti à leur propre « plan de paix » en 24 points.

Les 24 points sont un condensé des idées que Bruxelles, Paris, Londres et Berlin ne cessent de répéter : souveraineté de l’Ukraine sur tous ses territoires; cessez-le-feu immédiat; liberté de Kiev d’adhérer ou non à l’OTAN; utilisation des avoirs russes gelés pour la reconstruction de l’Ukraine… En un mot, aucune référence aux causes réelles du conflit et aucune proposition de nature à aider à mettre fin au conflit.

Ce n’est guère étonnant, car tout le monde sait que les dirigeants européens, en dépit d’une dégradation du taux de popularité sans précédent, continuent de tout faire pour que la guerre continue. Leur maintien au pouvoir en dépend.

Voici ce qu’a dit il y a quelques jour le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius dans une interview accordée au Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Les experts et les sources de renseignements peuvent estimer approximativement quand la Russie aura reconstitué ses forces armées au point d’être capable de lancer une attaque contre un Etat membre de l’OTAN à l’Est.

Nous avons toujours affirmé que cela pourrait se produire en 2029. Certains estiment désormais que c’est envisageable dès 2028, et des historiens militaires pensent même que nous avons déjà connu notre dernier été de paix. » !!!

La France n’est pas en reste. Il y a deux ou trois jours, le chef d’état-major des armées françaises, le général Fabien Mandon a affirmé que« la France doit être prête à accepter de perdre ses enfants sur le champ de bataille pour faire face à la Russie ».

Avant lui, des ministres et des « spécialistes militaires » ont averti que « la France risquait d’être entraînée dans une guerre contre la Russie sur le sol européen d’ici trois ou quatre ans »…

En Grande Bretagne, le très impopulaire Premier ministre Keir Starmer (11 % d’opinions favorables), n’arrive pas à maitriser ses démangeaisons d’envoyer des « troupes au sol, des navires en mer et des avions dans les airs » contre la Russie…

Le monde se laissera-t-il entrainer dans une guerre apocalyptique au seul motif de mettre la première puissance nucléaire au monde à genoux ?

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