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Tunis | Enquête suite à l’explosion de gaz à El Mourouj 2

Une enquête a été ouverte sur ordre du Parquet du tribunal de première instance de Tunis suite à l’explosion d’une canalisation de gaz, samedi dernier, à El Mourouj 2.

Une femme et sa fille ont été blessées dans cette explosion et ont été admises au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous (sud de Tunis) , où leur état est dit stable

Des dégâts matériels dans trois maisons ont par ailleurs été enregistrés, selon les informations relayées par une source sécuritaire, citée par Mosaïque FM, suite aux premières constations révélées par l’enquête qui se poursuit.

Y. N.

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Explosion à El Mourouj : la STEG précise l’origine de la fuite de gaz

Explosion à El Mourouj : la STEG précise l’origine de la fuite de gaz

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a indiqué, à la suite des premières investigations menées après l’explosion survenue samedi soir à El Mourouj, que l’incident n’était pas lié à une défaillance du réseau externe ni aux compteurs, lesquels n’ont subi aucun dommage. Les résultats préliminaires montrent que la fuite de gaz s’est […]

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Explosion à El Mourouj : La STEG écarte toute défaillance de son réseau

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a apporté, ce dimanche, des précisions importantes à propos de l’explosion qui s’est produite la veille au soir dans la région du Mourouj (gouvernorat de Ben Arous). Contrairement aux informations relayées sur les réseaux sociaux, les premières investigations n’ont révélé aucune défaillance de la part du réseau externe.

Selon le communiqué de la société, les vérifications initiales confirment que ni les canalisations extérieures ni les compteurs de gaz n’ont été endommagés. Ces constats excluent la responsabilité du réseau de distribution. Les techniciens dépêchés sur place ont déterminé que la fuite à l’origine de l’explosion s’est produite à l’intérieur même de l’habitation sinistrée, au niveau de l’installation interne — et non sur un tuyau de gaz en domaine public, comme cela a été avancé en ligne.

La STEG précise que ses équipes techniques sont intervenues immédiatement après avoir été informées de l’incident, en coordination avec la protection civile et les forces de sécurité, afin de sécuriser la zone et maîtriser la situation.

Sensibilisation des usagers

L’entreprise annonce qu’un rapport technique détaillé sera publié ultérieurement, une fois l’ensemble des investigations finalisé et toutes les données vérifiées avec les différentes parties impliquées.

L’explosion relance, une fois encore, la question de la sécurité des installations domestiques et de la sensibilisation des usagers aux normes d’entretien des réseaux internes.

Lire aussi : Électricité en Tunisie : Un tarif moyen de 472 millimes/kWh, fortement dépendant du gaz naturel

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Urgent : forte explosion de gaz à El Mourouj 2

Urgent : forte explosion de gaz à El Mourouj 2

Un incident grave s’est produit ce soir à El Mourouj 2, où une explosion a été signalée dans une habitation située à proximité d’un café, suite à une fuite de gaz domestique. Selon les premières informations, le déflagration a provoqué un important dégagement de fumée et suscité un mouvement de panique dans le quartier. Les […]

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Approvisionnement hivernal : Les distributeurs assurent qu’aucune pénurie de gaz n’est à craindre

Le secteur affirme être pleinement préparé pour l’hiver et garantit la stabilité des prix

Mohamed Mnif, président de la Chambre nationale des distributeurs de bouteilles de gaz domestique, a assuré lundi 24 novembre 2025 que l’approvisionnement en gaz sera garanti durant toute la saison hivernale. Intervenant sur les ondes de Mosaique FM, il a évoqué un secteur « totalement mobilisé » et prêt à éviter les perturbations constatées l’année précédente.

Production renforcée

Selon Mnif, les centres de remplissage ont nettement amélioré leurs capacités, permettant une augmentation du rythme de production avant l’entrée dans la période de froid. Les entreprises ont également consolidé leurs dispositifs logistiques pour éviter toute rupture d’approvisionnement, un point qui avait fortement fragilisé la distribution l’hiver dernier.

Il affirme que toutes les mesures anticipatives ont été prises : coordination renforcée entre distributeurs, plan de rotation intensifié des camions et suivi quotidien des stocks. Le président de la Chambre insiste sur le fait que « l’ensemble du réseau est prêt à répondre à la demande, même en cas de vagues de froid successives ».

Stabilité des prix confirmée

Mnif a également annoncé que le prix de la bouteille de gaz domestique restera inchangé, fixé à 8 800 millimes, sans aucune augmentation prévue. Une décision qui intervient dans un contexte de pression inflationniste, mais que les autorités et les distributeurs affirment pouvoir maintenir grâce au contrôle des coûts de production et aux mécanismes de compensation existants.

Cette stabilité tarifaire vise à rassurer les ménages, alors que le gaz domestique demeure un produit de première nécessité durant l’hiver, en particulier dans les régions intérieures.

Le secteur affirme avoir tiré les leçons des difficultés rencontrées l’année précédente, marquées par des files d’attente prolongées, des retards de distribution et une tension accrue sur les bouteilles disponibles. Cette année, les distributeurs misent sur une coordination plus serrée et un suivi en temps réel des besoins régionaux.

Mnif se dit confiant :

« Nous sommes prêts pour l’hiver et pour toute hausse de la consommation. Toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir un approvisionnement continu. »

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Tunisie – La bouteille de gaz, symbole du contrat social

Après l’hiver 2024-2025 marqué par des perturbations d’approvisionnement dans plusieurs régions, la Tunisie consacre encore près de cinq milliards de dinars au soutien des hydrocarbures. Une stabilité précaire, financée à coups de subventions.

En janvier 2025, plusieurs gouvernorats du Nord-Ouest et du Centre ont connu de longues files d’attente devant les dépôts régionaux.
La forte hausse de la demande, combinée à des retards de livraison, a provoqué des ruptures temporaires.
Si les zones urbaines raccordées au réseau de gaz naturel ont été relativement épargnées, de nombreux foyers ruraux ont souffert de la rareté des bonbonnes, indispensables à la cuisson et au chauffage.

L’explication officielle évoquait « le retard d’un navire » et des « conditions climatiques ». Mais le malaise était plus profond : le pays ne parvenait plus à couvrir ses besoins quotidiens estimés entre 180 000 et 200 000 bouteilles, tombés à 150 000 au plus fort de la crise.
Un goulet d’étranglement logistique, plus qu’un problème financier, qui a mis en lumière la vulnérabilité d’un système de distribution aussi central que fragile.

Lire aussi:

«Tunisie : Manque de bonbonnes de gaz en dépit des préparatifs», 18 décembre 2024

Une subvention qui survit à tout

Le gouvernement a visiblement tiré la leçon. Dans le projet de loi de finances 2026, la subvention du gaz est maintenue, sanctuarisée même.
Selon les chiffres présentés par le ministère des Finances et diffusés par la Radio Nationale, le soutien global aux hydrocarbures atteindra 4 993 millions de dinars, soit 2,7 % du PIB et 7,9 % du budget de l’État.

Chaque bouteille de gaz coûte aujourd’hui 21,7 dinars à produire, dont 71 % sont pris en charge par le Trésor public.
En trois ans, cette proportion n’a pas bougé. L’État paie toujours environ 27 à 28 dinars de subvention par unité, dans un pays où le salaire minimum net dépasse à peine 460 dinars.
Le message est clair : le prix de la bonbonne est une ligne rouge.

Un effort budgétaire colossal

Les diapositives officielles du budget 2026 révèlent que les subventions totales atteindront 9 772 millions de dinars, soit 5,2 % du PIB et 15,4 % des dépenses de l’État.
Parmi elles, les hydrocarbures restent le premier poste (4 993 MD), devant les produits de base (4 079 MD) et le transport public (700 MD).

Autrement dit, la Tunisie dépense davantage pour le gaz et les carburants que pour la farine, l’huile ou le pain.
Une hiérarchie budgétaire qui en dit long : après la colère des ménages face aux pénuries de 2025, le gouvernement choisit de consolider le pilier énergétique plutôt que le panier alimentaire.
La bonbonne supplante le pain ; le feu prime sur la farine.

La stabilité à crédit

En apparence, la politique rassure. Mais elle maintient le pays dans une équation délicate : préserver la paix sociale par la subvention, assumer des pertes budgétaires récurrentes, tout en peinant à régler la question essentielle — celle de l’acheminement.

La crise de 2025 n’était pas une crise de budget, mais une crise de débit logistique.
Radès, Bizerte, Gabès : les trois centres de remplissage tournent à flux tendu, sans stock stratégique, avec une flotte de transport insuffisante et une dépendance totale aux importations de GPL.
Le PLF 2026 promet de “mieux contrôler la distribution”, mais aucun plan concret n’évoque le renforcement des capacités ou la création d’un stock tampon.

L’État paie donc pour que la bouteille reste pleine, pas pour qu’elle arrive à temps.
Et tant que cette équation perdurera, la stabilité restera une illusion budgétaire.

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Tunisie : Quand le gaz domestique s’arrête au bord de la route

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Tunisie : La paralysie du secteur énergétique fait chuter les exportations de 34%

Les exportations tunisiennes d’énergie ont reculé de 34% à fin septembre 2025, selon une note de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). L’organisation tire la sonnette d’alarme sur une crise énergétique structurelle, marquée par l’effondrement de la production nationale de pétrole et de gaz, et une dépendance croissante aux importations.

Un effondrement de la production nationale

La note intitulée « Importations : les dessous d’un trend contrasté » dresse un constat préoccupant : la production quotidienne de pétrole est passée de 77 000 barils en 2010 à seulement 27 000 barils en 2025. Cette chute drastique traduit, selon l’IACE, « une dégradation pluriannuelle et continue » du secteur.

L’institut souligne que même les espoirs placés dans le champ gazier de Nawara, longtemps présenté comme une bouffée d’oxygène pour l’économie tunisienne, se sont « bien volatilisés ». Les chiffres le confirment : la production de pétrole de Nawara a reculé de 47%, passant de 54,2 Ktep à fin août 2024 à 28,7 Ktep en août 2025. La production de gaz naturel a elle aussi chuté de 25%, pour s’établir à 169 Ktep.

Un déficit commercial énergétique toujours lourd

Cette paralysie du secteur continue de peser lourdement sur le déficit commercial, dont la part liée à l’énergie représente désormais 48%. Sans la baisse des cours mondiaux, la situation aurait été encore plus critique. En effet, le prix moyen du baril de pétrole a diminué de 84 dollars à 72 dollars entre juin 2024 et juin 2025, soit une baisse de 15%, atténuant partiellement la facture énergétique.

Grâce à cet essoufflement des prix, les importations de produits énergétiques ont légèrement reculé de 11,8% à fin septembre 2025, alors qu’elles avaient bondi de 14,5% sur la même période un an plus tôt.

Une alerte sur la dépendance énergétique du pays

Pour l’IACE, ces indicateurs traduisent une crise systémique : chute des capacités de production, sous-investissement dans la prospection, lenteur des réformes et désengagement progressif des investisseurs étrangers. L’institut estime qu’un nouveau modèle énergétique s’impose, fondé sur la diversification des sources et le développement des énergies renouvelables.

« Sans une refonte profonde de la gouvernance du secteur, la Tunisie continuera à importer la majorité de ses besoins énergétiques », avertit le rapport.

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