Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Femmes Fest: bien-être, inspiration et networking – Une 6e édition incontournable

“Le plus grand secret du bonheur, c’est d’être bien avec soi-même.” – Bernard Fontenelle. C’est justement dans cet esprit que Femmes Fest a été pensé et organisé.

Le samedi 29 novembre 2025, Femmes Fest, l’événement tant attendu par les femmes entrepreneures, a pris place dans un cadre exceptionnel et propice à la détente et à la réflexion : la Hacienda Morneg. Nichée au cœur d’un environnement apaisant, cette maison d’hôtes a été le lieu idéal pour respirer un air de fraîcheur et s’offrir une véritable parenthèse de bien-être. Organisé par Managers Magazine, ce rendez-vous phare a réuni des entrepreneures passionnées pour une journée unique de formation, de réflexion et de networking, où le bien-être a été au cœur de chaque moment.

Dès l’accueil, l’atmosphère conviviale et détendue a marqué le ton de la journée. Les participantes ont été invitées à partager un petit-déjeuner convivial, un instant privilégié pour échanger et nouer des liens dans une ambiance chaleureuse et informelle. Ce moment de partage a permis à chacune de se sentir à l’aise et ouverte aux rencontres.

Après le mot d’ouverture, c’est Maroua Ben Ali, fondatrice d’Herbeos et experte en Aromathérapie, qui a lancé la journée avec une intervention enrichissante. Ayant elle-même traversé une période de burn-out, Maroua a partagé son parcours de guérison à travers l’aromathérapie, en mettant en lumière l’impact des odeurs sur notre bien-être et notre santé mentale. Sa passion pour ce domaine est née de son expérience personnelle, et elle a souligné l’importance de se reconnecter à soi-même à travers les senteurs qui apaisent et guérissent l’esprit.

L’atelier suivant, animé par Myriam Besbes, formatrice consultante et coach professionnelle, et Nour Akrout, praticienne en PNL et formatrice en communication, a permis aux participantes de se libérer de la charge mentale qui pèse souvent sur les femmes entrepreneures. Ce moment de travail collectif a offert des outils concrets pour gérer le stress, clarifier ses objectifs, et trouver un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Une session appréciée de toutes, qui a renforcé la confiance en soi et l’alignement intérieur.

Un instant de méditation guidée dirigé par Haifa Haouami, biologiste, coach international et consultante en bien-être professionnel, a permis à chaque participante de se ressourcer, de se recentrer et de se reconnecter à ses émotions. Ce moment de pause a été l’occasion de lâcher prise, de respirer profondément et de se libérer des tensions accumulées, laissant les entrepreneures prêtes à aborder le reste de la journée avec une nouvelle énergie.

L’après-midi, Rahma Segni, fondatrice et CEO de Rama Wellness, a animé une session dynamique de Power Boost. Ce moment interactif a abordé la gestion du bien-être et des performances, offrant aux participantes des conseils précieux sur la manière d’allier efficacité professionnelle et épanouissement personnel. Rahma a partagé des stratégies concrètes pour maintenir un équilibre harmonieux entre travail et bien-être, permettant à chacune de repartir avec des outils adaptés à son quotidien.

La journée s’est clôturée par le pitch “Aligned Leader”, une séquence inspirante où les participantes ont répondu à trois questions fondamentales sur leur vision du leadership :

  1. “Je suis une leader alignée quand…”

  2. “Comment ces valeurs vivent dans mon projet?”

  3. “Ce que je veux créer comme énergie autour de moi?”

Les réponses étaient unanimes : un leadership basé sur le bien-être, la positivité, l’amour de ce que l’on fait, la bienveillance et la force de la communauté. Ces échanges ont non seulement permis à chaque participante de prendre conscience de ses propres valeurs, mais aussi d’affiner sa vision pour l’avenir de ses projets.

La 6e édition de Femmes Fest a été un véritable succès. Cette journée riche en partages, en découvertes et en inspiration a offert aux femmes entrepreneures un moment de ressourcement et de réflexion. Grâce à la beauté du cadre de Hacienda Morneg, soigneusement choisie pour son atmosphère apaisante, et à l’engagement des formatrices passionnées, l’événement a permis de nourrir l’esprit et le corps des participantes. Ces dernières ont quitté l’événement avec une énergie renouvelée, prêtes à entreprendre de nouveaux projets avec confiance et sérénité.

Femmes Fest 2025 a ainsi tenu sa promesse d’être un lieu de rencontre, de soutien et de développement, et ce n’est qu’une étape vers de nouveaux horizons d’inspiration et de bien-être pour les femmes entrepreneures de demain.

L’article Femmes Fest: bien-être, inspiration et networking – Une 6e édition incontournable est apparu en premier sur Managers.

L’Algérie augmente le salaire minimum pour améliorer le pouvoir d’achat

Le Conseil des ministres algérien, présidé par Abdelmadjid Tebboune, a annoncé dimanche une augmentation du salaire minimum national garanti (SNMG), qui passera de 20 000 à 24 000 dinars à partir de janvier 2026. Cette revalorisation, la première depuis 2020, vise à améliorer la capacité d’achat des citoyens dans un contexte économique difficile.

Le gouvernement a également décidé d’augmenter l’allocation chômage de 15 000 à 18 000 dinars par mois, pour plus de 2 millions de bénéficiaires. De plus, le renouvellement de cette aide sera désormais valable pour une année, renouvelable, offrant ainsi plus de stabilité aux demandeurs d’emploi.

Ces mesures interviennent alors que les recettes de l’Algérie en devises baissent, principalement en raison de la chute des prix du pétrole, la principale source de revenus du pays. Malgré cette conjoncture économique difficile, l’augmentation du SNMG et des allocations sociales reflète l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de vie des Algériens.

Reste à savoir si ces hausses seront suffisantes pour compenser la montée des prix et garantir un véritable pouvoir d’achat à long terme.

L’article L’Algérie augmente le salaire minimum pour améliorer le pouvoir d’achat est apparu en premier sur Managers.

Béchir Salem Belkhiria: l’homme qui a rêvé pour la Tunisie

Il y a des figures dont l’influence dépasse leur époque. Béchir Salem Belkhiria appartient à cette catégorie rare de bâtisseurs qui, par leur vision, leur audace et leur immense humanité, ont laissé une empreinte durable dans l’histoire économique et sociale de la Tunisie.
Sa disparition a été vécue comme un choc national. Des politiques, des syndicalistes, des entrepreneurs, des intellectuels et des jeunes ont afflué pour lui rendre hommage, car Béchir Salem Belkhiria n’était pas seulement un chef d’entreprise: il était une idée, un modèle, un esprit.

Un homme de valeurs avant tout

Pour ceux qui l’ont connu de près, comme Moez et Nacef Belkhiria, parler de Béchir Belkhiria, c’est d’abord évoquer un homme profondément humain.

Ils décrivent à l’occasion du 40ᵉ anniversaire du décès de Bechir Salem Belkhiria, tenue le vendredi 28 novembre, un personnage exceptionnel:                                
un homme modeste, patriote, entièrement dévoué à son pays, à sa famille et au progrès collectif. L’argent n’était jamais son moteur. Ses objectifs étaient ailleurs: les idées, la construction, le développement, l’impact.

Il croyait dans «l’utilité» de chacun et cherchait toujours à mettre son énergie au service de projets qui pouvaient faire avancer la Tunisie. Ceux qui l’ont côtoyé soulignent un trait constant: il pensait toujours à «ce qui peut être utile» plutôt qu’à «ce qui peut rapporter».

Un parcours exceptionnel aux quatre coins du monde

Peu savent à quel point le parcours académique de Béchir Belkhiria était singulier.
Il fait partie des premiers Maghrébins admis à l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), où il obtient sa licence en 1958.
Son excellence lui vaut même un accueil officiel par le président de la République française.

Il poursuit ensuite son chemin à New York, où il décroche un MBA en 1960, puis travaille à la Bourse américaine. Mais alors que la plupart des diplômés se tournaient vers des carrières confortables dans le privé, lui choisit le chemin le plus difficile: retourner en Tunisie pour construire.

L’entrepreneur qui voyait loin

De retour au pays, il fonde ses premières entreprises dans le chauffage et l’eau chaude, puis se tourne vers la publicité à une époque où le secteur était encore inexistant. 

Dans les années 1960 et 1970, il diversifie ses activités:

  • industrie,
  • logistique,
  • agriculture,
  • technologie,
  • communication,
  • presse.

Il introduit en Tunisie des innovations qui n’existaient nulle part dans la région:

  • les premiers panneaux solaires,
  • des méthodes modernes d’emballage et de logistique,
  • des modèles d’intégration entre agriculture, transformation et distribution,
  • des partenariats industriels structurants.

En 1980, il lance même le projet «Dar Chams», précurseur de l’industrie solaire tunisienne, bien avant que le monde n’en réalise l’importance.

Le visionnaire fasciné par l’Asie

Sa première visite au Japon, en 1970, est un tournant. Il y découvre une économie fondée sur la qualité, la rigueur, la patience et le collectif. Ces valeurs deviennent son credo. Il établit alors des liens industriels majeurs, notamment avec Toyota. La première voiture Toyota importée en Tunisie le fut grâce à lui, avant qu’un accord officiel ne soit signé, après sa disparition.

Pour lui, la Tunisie pouvait suivre la voie de la Corée du Sud ou de Singapour. Il répétait souvent que notre pays avait tout pour devenir un modèle économique en Méditerranée, si la culture du travail, de l’innovation et de l’organisation devenait centrale.

L’homme de culture, de sport et de presse

Contrairement à l’image classique de l’homme d’affaires froid et distant, Béchir Salem Belkhiria était un passionné d’art, de culture et de sport. Il contribua à moderniser le cinéma tunisien, investit dans le théâtre et soutint les jeunes réalisateurs. Il joua aussi un rôle déterminant dans le développement du judo tunisien, aidant le pays à atteindre des succès internationaux, notamment la victoire sur l’Espagne en 1985. Il était convaincu que la culture et le sport construisent l’humain autant que l’économie. Dans la presse, il soutint Dar Assabah, qu’il voulait indépendante, sociale, et utile à la compréhension de la société tunisienne.

Un éducateur dans l’âme

Pour lui, le savoir était la véritable richesse des nations. Il rêvait d’une université libre en Tunisie, fondée sur l’excellence, l’ouverture internationale et la rigueur. Il encourageait les jeunes à innover, à entreprendre, à oser.
Il lança même un concours national pour les inventeurs tunisiens, convaincu que l’avenir du pays passerait par sa jeunesse créative.

Un dernier message…

Avant sa disparition, Béchir Salem Belkhiria avait laissé un message simple à ses proches:
protéger l’entreprise, protéger l’esprit, protéger la vision.

Son héritage n’est pas seulement économique.
Il est moral, culturel, intellectuel, et profondément humain.
Sa vie raconte l’histoire d’un homme qui croyait que la Tunisie pouvait être grande, moderne, ouverte, prospère — si chacun faisait sa part, avec honnêteté et passion.

Aujourd’hui encore, des jeunes, des entrepreneurs, des penseurs et des dirigeants se réclament de son esprit.
Parce que les idées de Béchir Salem Belkhiria ne sont pas que des souvenirs: ce sont des directions.
Elles montrent la voie d’un pays qui croit en sa capacité à se transformer.

L’article Béchir Salem Belkhiria: l’homme qui a rêvé pour la Tunisie est apparu en premier sur Managers.

Décembre aux portes: 5 rendez-vous fiscaux incontournables avant la fin d’année

À la fin de l’année 2025, tandis que les rues se parent déjà des premières lumières des fêtes et que l’hiver s’installe doucement, un autre rendez-vous incontournable revient frapper à la porte des contribuables : les échéances fiscales de décembre.
Comme chaque année, la Direction Générale des Impôts dévoile son calendrier, rappelant à chacun ses obligations avant de tourner la page.

5 décembre : l’heure du bilan pour les salariés et les retraités

Le 5 décembre marque en effet la date limite pour déposer la déclaration annuelle des revenus réalisés par les salariés et les bénéficiaires de pensions, qu’elles soient tunisiennes ou étrangères. Premier jalon d’un mois dense.

15 décembre : les individus passent à la déclaration mensuelle

À peine le premier délai franchi que le 15 décembre s’impose déjà. Les personnes physiques soumises à la déclaration mensuelle doivent alors finaliser leurs dossiers, un rituel bien rodé pour nombre d’entre elles.

22 décembre : les entreprises connectées au système de télédéclaration

Les jours raccourcissent, et le rythme s’accélère pour les personnes morales adhérentes à la télédéclaration et au paiement à distance. Le 22 décembre leur est entièrement consacré : dernier rappel avant clôture électronique.

25 décembre : entre fête et obligations fiscales

Si la plupart préparent réveillons et retrouvailles, certains ont un autre impératif : le versement du troisième acompte provisionnel pour les personnes physiques. Une date qui tombe le jour même de Noël, donnant au mois un parfum particulier d’organisation minutieuse.

29 décembre : le dernier sprint des entreprises

Alors que l’année touche à sa fin, les personnes morales doivent encore franchir deux étapes :

  • le dépôt du troisième acompte provisionnel ;

  • et, pour celles non adhérentes à la télédéclaration, la déclaration mensuelle classique.

Un dernier effort avant que ne s’achèvent les obligations administratives de 2025.

Et si la date tombe un jour férié ?

La DGI, consciente des aléas du calendrier, rappelle qu’en cas de dimanche ou de jour férié, la déclaration peut être déposée le jour ouvrable suivant sans amende. Une souplesse bienvenue dans ce mois chargé.

L’article Décembre aux portes: 5 rendez-vous fiscaux incontournables avant la fin d’année est apparu en premier sur Managers.

La Tunisie attire l’industriel chinois GRITSIL, spécialiste mondial des composants en silicone pour l’e-mobilité

La Tunisie renforce son attractivité dans le secteur de l’automobile électrique : la Tunisia Investment Authority (TIA) a annoncé avoir accueilli une délégation de GRITSIL, l’un des principaux fabricants chinois de composants en silicone destinés aux harnais filaires, aux applications d’e-mobilité et aux systèmes avancés de batteries. Cette visite marque une nouvelle étape dans les démarches d’exploration de l’entreprise qui envisage la Tunisie comme possible destination d’investissement.

Dans le cadre de sa stratégie de promotion d’investissements à forte intensité technologique, la TIA a réuni autour d’une même table la délégation de GRITSIL et les représentants de la Tunisian Automotive Association (TAA). L’objectif : présenter les atouts de l’écosystème industriel tunisien et ouvrir des perspectives de collaboration avec un acteur international reconnu pour son innovation.

Les échanges ont notamment mis en avant le potentiel solide du secteur automobile tunisien, qui s’appuie sur un réseau d’entreprises exportatrices, une main-d’œuvre hautement qualifiée et un positionnement stratégique entre l’Europe et l’Afrique. Autant d’arguments qui renforcent la crédibilité de la Tunisie en tant que plateforme manufacturière compétitive.

GRITSIL, un acteur global en quête de proximité avec ses clients

Fondée en Chine, GRITSIL s’est imposée comme un leader dans la fabrication de composants en silicone destinés aux technologies de mobilité durable. L’entreprise est reconnue pour :

  • ses solutions avancées pour batteries et connectiques,

  • ses procédés de silicone de haute performance,

  • et son engagement en faveur de l’e-mobilité.

Dans le cadre de son expansion internationale, GRITSIL accélère une stratégie de “proximity manufacturing”, visant à rapprocher ses unités de production de ses marchés clés afin de renforcer la résilience de sa chaîne logistique mondiale. La Tunisie fait désormais partie des options sérieuses examinées par le groupe.

L’article La Tunisie attire l’industriel chinois GRITSIL, spécialiste mondial des composants en silicone pour l’e-mobilité est apparu en premier sur Managers.

En 2026, il n’y aura pas de taxe sur la pomme de terre?

Dans le tumulte habituel des discussions budgétaires, un article du projet de loi de finances 2026 a retenu l’attention: l’article 31. Adopté à une large majorité — 111 voix pour, 4 abstentions et seulement 3 voix contre —, il s’intéresse à un produit que l’on retrouve chaque jour dans les foyers tunisiens: la pomme de terre.

Depuis des années, ce tubercule pourtant banal est devenu un indicateur sensible de la situation alimentaire dans le pays. Ses prix fluctuent au gré des saisons, ses récoltes subissent les aléas du climat, et la moindre pénurie suffit à créer des tensions dans les marchés. Conscients de cette fragilité, les législateurs ont choisi de lui accorder une attention particulière.

Ainsi, l’article 31 introduit une exonération de certains droits et taxes lorsque les pommes de terre sont destinées à des fonds spéciaux. Ces fonds, qu’ils soutiennent la production, régulent le marché ou constituent des stocks stratégiques, ont un rôle essentiel: ils forment la première ligne de défense contre les déséquilibres alimentaires.

L’objectif est clair: réduire les coûts qui pèsent sur ces mécanismes de régulation, anticiper les pénuries qui surviennent lors des épisodes de sécheresse ou en période d’inflation, renforcer les capacités de stockage et, in fine, stabiliser le prix de vente au consommateur. Autrement dit, rendre la filière plus résiliente.

L’article En 2026, il n’y aura pas de taxe sur la pomme de terre? est apparu en premier sur Managers.

Bientôt, exonération de l’impôt sur le revenu pour le transport pris en charge par l’employeur

Lors de l’examen du projet de loi de finances 2026, l’Assemblée des représentants du peuple a fait un pas important en faveur des travailleurs. En effet, la majorité des députés ont voté pour une mesure destinée à alléger la charge fiscale: l’exonération de l’impôt sur le revenu pour les services de transport fournis ou financés par l’employeur. L’article 22, au cœur de cette décision, a été approuvé à une large majorité — 101 voix pour, 5 abstentions et seulement 4 voix contre.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à soutenir le pouvoir d’achat des citoyens. Le gouvernement sait que les trajets quotidiens entre le domicile et le travail pèsent lourdement sur le budget de nombreux ménages, surtout dans les zones éloignées des centres urbains, où les transports publics se font rares.

En supprimant l’impôt sur ce type d’avantage, l’État espère réduire les dépenses quotidiennes des salariés, encourager les employeurs à proposer des solutions de transport adaptées et, au passage, améliorer la ponctualité comme la productivité en facilitant les déplacements.

Mais la mesure ne s’adresse pas seulement aux travailleurs. Elle constitue aussi un signal envoyé aux entreprises: investir dans le transport n’est plus seulement un geste social, mais un choix soutenu par la loi. Navettes internes, partenariats avec des transporteurs privés, solutions collectives et écologiques… les possibilités sont nombreuses, et pourraient, à terme, désengorger les routes, diminuer les émissions de CO₂ et fluidifier l’accès au travail.

L’article Bientôt, exonération de l’impôt sur le revenu pour le transport pris en charge par l’employeur est apparu en premier sur Managers.

Le matériel médical importé pour les hôpitaux militaires devient fiscalement allégé en 2026

Dans le cadre de la loi de finances 2026, une mesure a particulièrement retenu l’attention: l’extension des avantages fiscaux pour l’importation d’équipements médicaux aux structures sanitaires militaires.

Jusqu’ici, les avantages fiscaux accordés aux hôpitaux publics et aux cliniques privées permettaient de faciliter l’acquisition d’équipements médicaux coûteux: scanners, appareils de radiologie, dispositifs chirurgicaux, matériel d’imagerie, etc.
L’intégration des hôpitaux militaires dans ce cercle d’exonérations marque une étape symbolique:
elle affirme que le système de santé militaire n’est plus seulement un outil destiné aux forces armées, mais une composante à part entière de la stratégie nationale de santé.

Car l’hôpital militaire, dans les faits, joue souvent un rôle qui dépasse largement sa mission initiale. On y soigne les soldats, certes, mais on y accueille aussi des civils dans certains contextes, on y réalise des opérations médicales complexes, et on y assure des interventions d’urgence lors des catastrophes ou crises sanitaires.
Lui offrir les mêmes facilités fiscales qu’aux autres structures, c’est donc renforcer une chaîne de soins complémentaire.

 

L’article Le matériel médical importé pour les hôpitaux militaires devient fiscalement allégé en 2026 est apparu en premier sur Managers.

Le Parlement approuve des hausses salariales pour 2026, 2027 et 2028

Le Parlement tunisien a validé, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour l’année 2026, une mesure majeure attendue par des millions de salariés : l’augmentation progressive des salaires dans les secteurs public et privé, ainsi que des pensions de retraite. Cette décision s’inscrit dans un axe prioritaire du projet de loi, consacré au renforcement du pouvoir d’achat et à la consolidation du rôle social de l’État.

La mesure adoptée prévoit une réévaluation des salaires et des rémunérations sur trois années, couvrant la période 2026, 2027 et 2028. Elle concernera :

  • les agents du secteur public,

  • les salariés du secteur privé,

  • les retraités bénéficiant de pensions versées par les caisses sociales.

Cette programmation étalée sur trois exercices budgétaires vise à permettre une montée graduelle des revenus tout en préservant l’équilibre des finances publiques.

L’augmentation des salaires a été retenue comme une réponse directe à l’érosion du pouvoir d’achat, conséquence de l’inflation et de la hausse générale du coût de la vie.

L’article Le Parlement approuve des hausses salariales pour 2026, 2027 et 2028 est apparu en premier sur Managers.

BH Bank: appel à candidatures pour un représentant des actionnaires minoritaires

La BH Bank annonce l’ouverture d’un appel à candidatures pour la désignation d’un administrateur représentant les actionnaires minoritaires au sein de son conseil d’administration pour la période 2026-2028. Cette procédure est menée conformément aux exigences du Conseil du marché financier (CMF), notamment la décision générale n°23 du 10 mars 2020, qui fixe les critères et modalités de sélection des membres indépendants et des représentants des actionnaires minoritaires.

Dans ce cadre, le CMF interviendra à deux niveaux:

  • Vérification de conformité des candidats: après le dépouillement des dossiers par la BH Bank, la liste préliminaire sera soumise au CMF, qui peut écarter tout candidat ne respectant pas les critères réglementaires.

  • Supervision de l’assemblée élective: l’avis de convocation et la liste finale des candidats seront publiés sur le Bulletin officiel du CMF, garantissant transparence et conformité du processus.

Les conditions d’éligibilité ainsi que les documents requis figurent dans le communiqué publié sur le site du CMF. Les candidatures doivent être envoyées sous pli fermé avant le 18 décembre 2025 à 16h00 au siège de la BH Bank.

L’article BH Bank: appel à candidatures pour un représentant des actionnaires minoritaires est apparu en premier sur Managers.

Voici ce que le ministère de l’Emploi a fait en 2025… et ce qu’il prépare pour 2026

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a enregistré plusieurs avancées notables cette année sous la direction de Riadh Chaoued. Lors de la séance conjointe du Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des gouvernorats, le mercredi 26 novembre 2025, le ministre a présenté le bilan de la mission “emploi et formation professionnelle” dans le cadre du projet de budget de l’État pour 2026. Le taux de chômage au troisième trimestre de 2025 a été annoncé à 15,4 % contre 16 % pour la même période de 2024, traduisant une amélioration dans un contexte économique national qualifié de « reprise ».

Du côté de l’intégration entre l’offre et la demande de travail, le ministère met en avant trois axes politiques : l’activation du marché du travail pour rapprocher offre et demande ; le développement de la formation professionnelle pour répondre aux besoins des entreprises ; et l’appui aux entreprises communautaires et à l’entrepreneuriat comme leviers d’insertion économique et sociale.

En matière d’entreprises communautaires, une étape législative a été franchie : le décret-loi n° 3 de 2025 du 2 octobre a diagnostiqué la situation de ces structures et introduit de nouvelles mesures : simplification des modalités de création, participation et gestion, numérisation des démarches, création d’un registre spécifique et attribution d’avantages aux porteurs de projet. À la date du 15 novembre 2025, 236 entreprises de type communautaires avaient été créées dont 60 sont réellement en activité. Parmi ces entreprises, 77,12 % sont d’initiative locale (vs 22,88 % régionales).

Pour le volet financier, un mécanisme de financement dédié a été lancé au sein du Fonds national de l’emploi, avec la signature de six conventions avec des établissements bancaires publics et privés et la perspective de sept autres conventions à venir.

Concernant l’emploi direct, le nombre d’opérations de recrutement direct a progressé de 6,7 % entre janvier-octobre 2024 (13 206 emplois) et la même période en 2025 (14 097 emplois). Parallèlement, les programmes d’emploi, la formation complémentaire et le soutien à la création de projets ont été mobilisés : octroi de prêts sans intérêt aux populations fragiles, crédits à moyen/long terme pour les petites et moyennes entreprises, et crédits à taux zéro pour les porteurs de startup, notamment ceux titulaires d’un doctorat et en recherche d’emploi.

Sur la formation professionnelle, les chiffres communiqués montrent qu’en secteur public 52 000 stagiaires ont été enregistrés via l’agence tunisienne de formation professionnelle, tandis que dans le secteur privé agréé ce sont 23 000 personnes. Le nombre d’unités de formation et de stagiaires a progressé, avec une hausse d’environ 7 % des sites et de 16,1 % du total des stagiaires.

Pour l’année prochaine, le ministère entend intensifier ses efforts afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de la formation. Parmi les objectifs : renforcer la politique de l’emploi pour accroître l’employabilité des chercheurs d’emploi et saisir davantage les opportunités dans les entreprises et les secteurs économiques, et déployer la vision pour la formation professionnelle dans le cadre du plan de développement 2026-2030. Cette vision est formulée comme suit : « formation professionnelle et technique en intégration avec les composantes du système de préparation des ressources humaines », ce qui vise à valoriser le travail, encourager l’autonomie, et répondre précisément aux besoins du marché du travail.

L’article Voici ce que le ministère de l’Emploi a fait en 2025… et ce qu’il prépare pour 2026 est apparu en premier sur Managers.

La ville de Kairouan se transforme: 110 000 dinars économisés par an…

Dans le cadre du projet “programme d’empreinte environnementale et de survie énergétique”, la municipalité de Kairouan a récemment achevé l’installation de 850 points d’éclairage public économes en énergie le long de 25 km de routes et ruelles, générant une économie annuelle d’environ 110 000 dinars pour la commune, tout en réduisant la consommation de 418 MWh par an.

Ce projet s’inscrit dans la dynamique plus large de transition énergétique de la Tunisie. Depuis 2013, les autorités tunisiennes ont engagé une politique nationale visant à réduire la consommation d’énergie primaire et à promouvoir les énergies renouvelables, dans le cadre de leurs engagements climatiques.
Le programme de Kairouan s’appuie également sur le cadre institutionnel de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) et sur le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en lien avec le Global Environment Facility (GEF), dans le cadre du Programme national des villes durables.

Ce type d’initiative — efficacité énergétique, éclairage LED, rénovation des bâtiments publics — fait partie des leviers privilégiés par la Tunisie pour atteindre les objectifs de réduction de l’intensité énergétique et de développement des énergies propres à l’horizon 2030.

Il convient de noter que ce projet a permis, en novembre 2025, de former plus de 100 personnes: agents d’éclairage, cadres municipaux, acteurs de la société civile, ainsi que des journalistes et communicants, une démarche visant à renforcer la sensibilisation au passage à l’énergie durable.

Par ailleurs, dans le cadre de l’année 2025, les opérations de gestion des déchets se sont renforcées: environ 200 000 m³ de déchets de construction ont été collectés sur l’ensemble du territoire national, dont 25 000 m³ dans le gouvernorat de Kairouan. Ce volet s’inscrit dans la logique d’une gestion urbaine plus durable.

Actuellement, la coordination s’étend à 16 gouvernorats pour généraliser le programme, notamment avec un volet de «réseau des écoles durables».

Pourquoi c’est important? Le passage à un éclairage public à LED contribue à réduire la consommation électrique et donc les coûts d’énergie pour les collectivités. Dans un pays comme la Tunisie, fortement dépendant des combustibles fossiles pour produire l’électricité, chaque kilowatt économisé compte.

L’article La ville de Kairouan se transforme: 110 000 dinars économisés par an… est apparu en premier sur Managers.

59% des entrepreneurs confirment que la fiscalité est le premier frein à l’innovation en Afrique francophone

En Afrique subsaharienne francophone, l’innovation avance… mais pas partout au même rythme. Selon l’Observatoire EY 2025, 59% des entrepreneurs estiment que la fiscalité reste le principal obstacle à la création et à la croissance des startups. Un chiffre qui en dit long sur les défis que doit encore relever la région.

Tout commence par le cadre légal. Et d’un pays à l’autre, l’écosystème qui entoure les startups peut ressembler à un tremplin… ou à un parcours d’obstacles.

Dans les pays les plus avancés — Sénégal, Djibouti, Bénin, Burkina Faso —, les réformes se multiplient pour soutenir l’innovation.
À Djibouti, par exemple, la création de la Djibouti International Free Trade Zone, financée à plus de 370 millions USD, illustre cette volonté d’attirer investisseurs et talents grâce à un environnement fiscal et réglementaire souple.

Ailleurs, la dynamique est plus nuancée.
Dans des pays comme la Côte d’Ivoire, le Gabon ou le Togo, le cadre légal progresse mais reste parfois difficile à appliquer. Les startups doivent composer avec des règles plus structurées… mais encore trop rigides pour innover vite.

Et puis il y a les pays en transition — Madagascar, Cameroun, Burundi, Mauritanie, Tchad — où les réformes avancent, mais lentement, freinées par une bureaucratie lourde.
Enfin, dans les environnements les plus fragiles — Niger, RDC, RCA, Congo, Comores —, les lenteurs administratives et les défis de gouvernance rendent l’écosystème très imprévisible pour les startups.

Trois obstacles majeurs pèsent sur l’innovation

L’étude identifie clairement les freins qui ralentissent la commercialisation des solutions innovantes:

  • 59%: un cadre fiscal défavorable
    Les jeunes entreprises sont souvent taxées comme les grandes. En RDC ou au Cameroun, l’impôt sur les sociétés dépasse encore 30%, un poids considérable pour des structures qui débutent.
  • 57%: la complexité administrative et la faible digitalisation
    Créer une société peut prendre plus de 20 jours, contre 5 jours en moyenne mondiale.
    Résultat: un lancement coûteux, des investisseurs qui hésitent, et des entrepreneurs qui perdent un temps précieux.
  • 42%: de fortes inégalités territoriales
    Dans plusieurs pays, plus de 70% des aides et programmes restent concentrés dans les capitales.
    Les entrepreneurs des zones rurales sont les grands oubliés de l’innovation.

Le Sénégal, un modèle avec son Startup Act

Parmi les success stories, le Sénégal fait figure de pionnier. Son Startup Act, adopté en 2019, a transformé l’écosystème en profondeur.

Quelques points clés:

  • Exonérations d’impôts et de charges pendant 3 ans pour les startups labellisées.
  • Régime douanier simplifié pour importer du matériel.
  • Accompagnement institutionnel structuré.
  • DER: 400+ startups financées pour plus de 60 milliards FCFA.
  • 36 M USD levés en 2024 par les startups sénégalaises.

Résultat: un pays classé 8ᵉ en Afrique en volume de levées de fonds, et un écosystème qui gagne en visibilité internationale.

L’article 59% des entrepreneurs confirment que la fiscalité est le premier frein à l’innovation en Afrique francophone est apparu en premier sur Managers.

L’entreprise chinoise Foxit Software songe à s’implanter en Tunisie

La société chinoise Foxit Software, un acteur mondial des technologies de gestion documentaire et de la signature électronique, a exprimé le 26 novembre 2025 son intérêt pour la Tunisie, ouvrant la voie à un possible projet d’implantation dans le pays.

La démarche a eu lieu lors d’une visite de Zhang Lu, directeur du développement international de Foxit, accueilli à Pékin par Adel Arabi, l’ambassadeur de Tunisie à Pékin, accompagné du conseiller économique et commercial de la mission diplomatique.
Zhang Lu a présenté l’entreprise comme l’une des plus importantes dans le domaine de la gestion documentaire numérique et de la signature électronique, avec des activités centrées dans la province côtière de Fujian. Il a expliqué que Foxit souhaite étendre ses activités à l’Afrique, et voit dans la Tunisie — de par ses compétences en technologie numérique et sa position géographique — un terreau favorable à la création d’une succursale locale.

Qui est Foxit — un aperçu de l’entreprise et de ses atouts

Foxit Software est une entreprise fondée en 2001, spécialisée dans les solutions logicielles PDF (lecture, édition, création, signature électronique, protection, etc.).

Ses principaux produits comprennent des éditeurs PDF, des outils de signature électronique (ex. Foxit eSign), des SDK pour développeurs, des services cloud, et des solutions d’automatisation documentaire.

Foxit est présente à l’international, avec des bureaux en Chine, aux États-Unis, en Europe, au Japon et en Australie. Elle revendique plusieurs centaines de millions d’utilisateurs dans le monde et des dizaines de milliers de clients professionnels.

L’article L’entreprise chinoise Foxit Software songe à s’implanter en Tunisie est apparu en premier sur Managers.

«La Tunisie vise à installer une puissance composée à 25% d’éolien et à 75% de solaire photovoltaïque»

Lors du Salon international de la transition énergétique, qui se tient les 26, 27 et 28 novembre au siège de l’Utica, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) a réaffirmé l’ambition nationale: porter la part des énergies renouvelables à 35% du mix énergétique à l’horizon 2030. Une cible qui s’appuie sur une montée en puissance accélérée du solaire et de l’éolien, comme l’a détaillé Mounir Hajjej, représentant de la Steg, lors de son intervention consacrée à l’état d’avancement des grands projets.

Hajjej a rappelé que la stratégie énergétique nationale repose sur trois piliers: la maîtrise de l’énergie, le développement des énergies renouvelables et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. «La Tunisie vise à installer une puissance composée à 25% d’éolien et à 75% de solaire photovoltaïque», a-t-il déclaré, soulignant la cohérence de cette vision avec les engagements climatiques du pays.

En tant qu’opérateur national, la Steg structure son action autour de trois axes prioritaires: efficacité énergétique, développement renouvelable et baisse de l’empreinte carbone.

Des mégaprojets en préparation

Plusieurs projets structurants sont en cours de développement, dont:

  • 300 MW de photovoltaïque, comprenant le projet dans le gouvernorat de Tataouine, avec une première tranche de 50 MW et 20 MW de stockage BESS. Un appel d’offres est prévu pour décembre 2025.
  • 100 MW supplémentaires en éolien.
  • 500 MW en projets IPP en phase de développement.
  • 1,7 GW en IPP dont les appels d’offres avaient été lancés en décembre 2022.

Le programme ProSol Elec, lancé en 2010, poursuit également sa progression avec 384 MW installés jusqu’en septembre 2025, la Steg fournissant soutien technique, financier et logistique. Ce programme concerne les clients dont la consommation annuelle se situe entre 1 200 et 1 800 kWh.

Modernisation du réseau

L’intégration massive des énergies renouvelables nécessite une transformation profonde du réseau électrique national. À court terme, la Steg cherche à renforcer la flexibilité de la production locale. À moyen terme, l’objectif est de mieux anticiper les fluctuations de production des énergies intermittentes.

Trois leviers structurent cette modernisation:

  1. Un système national de monitoring pour la supervision en temps réel.
  2. Le développement de solutions de flexibilité incluant turbines à gaz, stations de pompage-turbinage et stockage BESS.
  3. Le projet d’interconnexion Tunisie-Italie «ELMED», considéré comme une infrastructure clé pour l’avenir.

Smart Grid et interconnexions

Hajjej a également mis en avant les avancées du projet Smart Grid, destiné à équilibrer l’offre et la demande, intégrer la production décentralisée et optimiser les performances du réseau. À ce jour, 4 000 compteurs intelligents ont été installés sur le réseau moyenne tension, et 30 000 sur le réseau basse tension.

L’article «La Tunisie vise à installer une puissance composée à 25% d’éolien et à 75% de solaire photovoltaïque» est apparu en premier sur Managers.

Vantela, un géant turc du textile, veut investir en Tunisie

L’entreprise turque Vantela a formellement annoncé, le 24 novembre 2025, son projet d’implantation en Tunisie, dans le cadre d’un accord avec FIPA‑Tunisia visant à renforcer la coopération industrielle tuniso-turque dans le secteur textile.

La rencontre, accueillie par FIPA-Tunisia, a réuni Mahmut Vanlı, CEO de Vantela, et Jalel Tebib, directeur général de l’Agence, accompagnés de l’équipe en charge de la promotion des investissements. L’objectif: explorer les synergies possibles dans le textile, un pilier économique pour la Tunisie. Lors des discussions, les deux parties ont évoqué le climat d’investissement tunisien, les avantages compétitifs du pays ainsi que les perspectives d’une coopération durable et innovante.

À l’issue de l’entretien, Vantela a indiqué qu’elle entamait les démarches nécessaires pour s’installer en Tunisie, avec l’appui de FIPA. L’entreprise a mis en avant plusieurs atouts du pays: une main-d’œuvre qualifiée, la proximité géographique avec le marché européen, et des conditions attractives pour les investisseurs étrangers. De son côté, Jalel Tebib a rappelé que les réformes engagées visent à améliorer le climat des affaires, faisant de la Tunisie une plateforme industrielle et logistique compétitive en Méditerranée.

Un contexte favorable                                                      

Le choix de Vantela coïncide avec une dynamique positive du secteur textile tunisien. Selon les données de FIPA-Tunisia, les investissements directs étrangers (IDE) dans le textile ont augmenté de 27,9% lors des neuf premiers mois de 2025, passant de 135,9 millions de dinars en 2024 à 173,8 millions en 2025. Cette tendance s’inscrit dans un regain d’intérêt des investisseurs internationaux pour la Tunisie.

Le secteur textile et habillement représente un pilier de l’industrie manufacturière tunisienne, avec près de 1 800 entreprises, dont environ 90% sont orientées vers l’exportation. Il emploie plus de 150 000 personnes, contribuant à une part substantielle de la valeur ajoutée industrielle du pays.

Qui est Vantela et pourquoi cet intérêt pour la Tunisie?

Vantela est un acteur bien établi dans le secteur textile turc. Fondée en 1990 à Istanbul, l’entreprise, demeurée familiale, a su s’imposer grâce à une vaste gamme de produits, allant des tissus tissés et non tissés aux textiles sanitaires et aux matériaux de protection pour le bâtiment. Elle dispose d’unités de production à Istanbul, Kütahya, et Bursa.  

Spécialisée dans la fourniture de tissus pour l’habillement, le denim, les vêtements de travail, ou encore des textiles techniques, Vantela s’adresse à des marques de prêt-à-porter, des entreprises industrielles, et des distributeurs internationaux. En s’implantant en Tunisie, l’entreprise pourrait tirer parti de la main-d’œuvre qualifiée locale, des incitations offertes aux investisseurs dans le textile, et de la position géographique avantageuse du pays pour exporter vers l’Europe.  

L’article Vantela, un géant turc du textile, veut investir en Tunisie est apparu en premier sur Managers.

35 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 : la Tunisie accélère sa transition énergétique 

La Tunisie affiche un déficit énergétique structurel de près de 60 %, un déséquilibre qui menace la sécurité d’approvisionnement et alourdit les dépenses publiques, selon Abdelhamid Khalfallah, directeur de la transition énergétique au ministère de l’industrie. Lors du Salon international de la transition énergétique, tenu du 26 au 28 novembre à l’UTICA, il a présenté l’état des lieux et les ambitions nationales pour les années à venir. “Depuis 2010, ce déficit n’a cessé de croître”, a-t-il rappelé, soulignant que la production nationale de gaz ne couvre actuellement que moins de 30 % des besoins, le reste étant importé ou fourni par l’Algérie.

Pour répondre à cette situation, la stratégie nationale mise sur le développement des énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique. “Aujourd’hui, les énergies renouvelables représentent seulement 1 à 2 % de l’énergie primaire et 5 à 6 % du mix électrique”, a-t-il précisé.

La stratégie repose sur quatre piliers : les carburants, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies et l’électrification des usages, notamment la mobilité électrique. Elle intègre également la transition juste et la lutte contre la précarité énergétique. “Nous avons mis en place des programmes pour soutenir les consommateurs et l’économie locale”, a indiqué Khalfallah, insistant sur l’inclusion des petits consommateurs et l’égalité de genre dans la stratégie.

Les objectifs sont ambitieux : réduire la consommation énergétique de 30 % d’ici 2030 et de 37 % en 2035, atteindre 35 % d’énergies renouvelables en 2030 puis 50 % en 2035, et viser la neutralité carbone à l’horizon 2050. La Tunisie cherche aussi à accroître son indépendance énergétique, de 40 % actuellement à 67 % en 2035, tout en stimulant la création d’emplois, estimée à environ 70 000 postes dans le secteur.

Sur le plan des projets, Khalfallah a détaillé l’avancement des différentes initiatives : “Nous avons lancé plus d’une cinquantaine de projets pilotes et plusieurs concessions pour le solaire et l’éolien sont en cours de finalisation. Trois projets éoliens de grande envergure et un projet de stockage de 350 MW sont prêts à démarrer.” Il a également annoncé la publication prochaine du code des énergies renouvelables, qui devrait renforcer le cadre réglementaire et accélérer la mise en œuvre des projets.

L’article 35 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 : la Tunisie accélère sa transition énergétique  est apparu en premier sur Managers.

Ces deux secteurs soutiennent la croissance économique en Tunisie cette année

2,4%: telle est la croissance enregistrée par l’économie tunisienne durant les neuf premiers mois de 2025, selon le rapport «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité» de la Banque mondiale.

Le cadre de cette reprise est bien précis: après une faible croissance de seulement 0,2% en 2023 — freinée par une demande atone, une sécheresse sévère et des contraintes réglementaires —, le pays a progressé à 1,6% en 2024. Le produit intérieur brut (PIB) «réel» a ainsi recouvré son niveau de 2019 au dernier trimestre de 2024.

Les détails de cette trajectoire montrent une dynamique sectorielle contrastée. Le secteur agricole a fortement rebondi: +9,5% en glissement annuel en 2025, après une chute de 14% en 2023. Cette croissance a été tirée par une récolte exceptionnelle d’huile d’olive (+55%) et de céréales (+70%). Le secteur de la construction a également enregistré une nette amélioration (+5,7%), après quatre années de stagnation. Le tourisme a contribué à la reprise grâce à une augmentation du nombre d’arrivées. En revanche, les secteurs financier et des hydrocarbures pâtissent: le secteur financier a chuté de 8,8% suite notamment à un taux d’imposition des sociétés porté de 35 à 40% pour les institutions financières; le secteur des hydrocarbures s’est contracté de 10,5% du fait de la fermeture progressive de plusieurs champs et de l’absence de nouveaux investissements.

Sur le plan de l’emploi, la hausse de l’activité se traduit par une création nette de 94 100 emplois au troisième trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024. Parmi ceux-ci, 62% ont profité aux hommes. Le taux de chômage est revenu à 15,4% au troisième trimestre 2025, contre 16% un an plus tôt. Toutefois, une inégalité persistante subsiste entre les sexes: le taux de chômage pour les femmes atteint 22,4% (contre 12,1% pour les hommes), et leur taux d’activité n’est que de 28,2% (contre 64,9% pour les hommes). Depuis le quatrième trimestre 2019, la population active féminine a augmenté de 84 300 tandis que celle des hommes a diminué de 44 700, soulignant un changement structurel.

L’article Ces deux secteurs soutiennent la croissance économique en Tunisie cette année est apparu en premier sur Managers.

L’Afrique va multiplier par 5 sa demande en data centers d’ici 2030, selon McKinsey

3,5 à 5,5 fois. C’est l’ampleur de la hausse attendue de la demande en centres de données en Afrique d’ici 2030, selon le rapport «Building data centers for Africa’s unique market dynamics» publié par McKinsey & Company. Cette étude, rendue publique le 24 novembre 2025, décrit un continent encore très peu équipé — moins de 1% des capacités mondiales — mais doté d’un potentiel immense pour devenir un hub majeur du cloud et de l’intelligence artificielle.

Le rapport explique que les capacités actuelles des centres de données africains, estimées à environ 0,4 gigawatt, pourraient atteindre 1,5 à 2,2 GW à la fin de la décennie. Cette transformation nécessiterait 10 à 20 milliards USD d’investissements et pourrait générer entre 20 et 30 milliards USD de revenus sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur.

L’Afrique part toutefois d’une base extrêmement faible. Sur les marchés les plus avancés — Égypte, Kenya, Maroc, Nigeria et Afrique du Sud —, les capacités restent largement en dessous de celles d’un seul pays européen comme la France, qui disposait d’environ 0,8 GW en 2024. Cet écart souligne à la fois l’ampleur du défi et l’immensité du potentiel encore inexploité.

Plusieurs facteurs expliquent l’accélération de la demande. D’abord, l’adoption croissante de technologies gourmandes en données, notamment l’intelligence artificielle. Environ 40% des entreprises africaines expérimentent déjà l’IA, et un déploiement élargi pourrait créer entre 60 et 100 milliards USD de valeur dans des secteurs tels que la banque, les télécoms, la vente au détail ou les mines. À cela s’ajoutent les politiques nationales de numérisation: transformation des services publics, généralisation des identités numériques, digitalisation des procédures administratives. La Banque mondiale, via son initiative Digital Economy for Africa (DE4A), a lancé 70 projets dans 37 pays depuis 2019, renforçant la pression sur les besoins locaux en stockage et puissance de calcul.

La migration vers le cloud joue également un rôle clé. Les grandes entreprises africaines prévoient une augmentation notable de leurs charges de travail hébergées dans le cloud d’ici 2030. Dans les technologies, médias et télécommunications, 83% des workloads sont déjà dans le cloud, un chiffre en hausse constante. Le secteur financier progresse aussi, même si seulement 56% de ses charges de travail y sont actuellement migrées.

Face à une demande fragmentée entre pays et à des contraintes fortes, McKinsey souligne qu’un modèle adapté au contexte africain est indispensable. Les centres de données «petits, modulaires et progressifs» constitueront la norme. Alors qu’ailleurs dans le monde les deux tiers des nouveaux data centers auront des capacités comprises entre 50 et 500 MW, en Afrique, deux tiers seront de petite taille (1 à 20 MW) ou de capacité moyenne (20 à 50 MW). Cette approche progressive permet d’adapter les investissements aux réalités locales et de limiter les risques financiers.

L’article L’Afrique va multiplier par 5 sa demande en data centers d’ici 2030, selon McKinsey est apparu en premier sur Managers.

❌