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Gabon : simplification du visa avec l’e-Visa dès décembre 2025

À partir de décembre, le Gabon lancera la modernisation de son système d’e-Visa en intégrant un paiement électronique, en partenariat avec MaDigiPaie. Les voyageurs pourront désormais régler leurs frais de visa en ligne, mettant ainsi fin à l’obligation de payer en espèces à l’aéroport. Actuellement, bien que la demande de visa soit déjà disponible sur le portail evisa.dgdi.ga, le paiement se fait encore en liquide à l’arrivée. Cette initiative vise à simplifier le processus, réduire les files d’attente et aligner le Gabon sur les standards internationaux. Le ministère de l’Économie numérique a confirmé la collaboration avec des opérateurs de paiement mobile tels qu’Airtel Money, Moov Money et Clikpay Money. Ce projet fait partie d’une vaste réforme de modernisation des services publics, incluant l’identité numérique nationale et la promotion de la préférence nationale.

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 Source: Portail Officiel du Gouvernement Gabonais

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Huile d’olive bio tunisienne : nouvelles opportunités sur le marché de la Basse-Saxe

L’ambassadeur de Tunisie à Berlin s’est rendu le 26 novembre à Hanovre pour une visite de travail, afin de renforcer les relations économiques et de prospecter de nouveaux débouchés pour les produits tunisiens, notamment l’huile d’olive bio.

Lors de cette visite, l’ambassadeur a rencontré Tilmann Brunner et Beate Rausch, responsables des relations internationales à la Chambre de commerce et d’industrie de Hanovre (IHK Hannover). Les deux parties ont fait le point sur les résultats de la visite prometteuse d’une délégation d’entrepreneurs allemands en Tunisie en septembre 2025, qui avait permis d’établir de contacts avec plusieurs entreprises et startups tunisiennes dans l’innovation numérique et les industries médicales.

Elles ont convenu de programmer des activités conjointes entre l’ambassade et la Chambre, ciblant des secteurs à haute valeur ajoutée comme les technologies avancées, la sous-traitance automobile et les industries intelligentes.

Les échanges ont également porté sur les opportunités de développement des exportations d’huile d’olive tunisienne, en particulier biologique, sur le marché de la Basse-Saxe (Niedersachsen).

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Sommet UA-UE à Luanda : l’Afrique, clé oubliée de la sécurité internationale

L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) se sont réunies en sommet – le 7ème du genre – les 24 et 25 novembre 2025 à Luanda, en Angola.

Au menu de cette rencontre, la coopération tous azimuts, la paix, la migration, la réforme du multilatéralisme, etc., entre l’l’Afrique et l’Europe. Disons-le tout de suite, le bilan reste mitigé, car sans décision majeure. Mais des promesses importantes ont pu tout de même émerger.

A cette occasion, le chef de l’Etat du Togo, Faure Gnassingbé, a appelé à une coopération stratégique et structurée entre l’Afrique et l’Europe pour répondre aux défis sécuritaires, économiques et géopolitiques, rapporte la presse togolaise. Il a insisté sur l’urgence de bâtir un partenariat capable d’affronter la montée des tensions internationales, la fragmentation politique et les menaces hybrides.

A cet égard, tous les chefs d’Etat et de gouvernement présents n’ont pas manqué de rappeler que « la paix est désormais un enjeu global, menacé par l’instabilité, les conflits et la défiance entre les puissances ». En ce concernant les conflits sur le continent, il a été largement souligné que les États africains ont « la première responsabilité » de garantir la sécurité sur leur sol. Toutefois, cette stabilité est indissociable de celle du reste du monde. D’ailleurs, que l’avenir de l’Europe et celui de l’Afrique sont « mutuellement liés », ajoute le président Gnassingbé.

Le dirigeant togolais a également plaidé pour une réforme profonde du multilatéralisme. Tout en jugeant le système actuel insuffisamment représentatif et incapable d’anticiper les crises. Il faut donc un nouvel ordre international qui soit plus équitable, reposant sur la coopération plutôt que sur les rapports de force.

Appel à la création d’une structure de paix entre l’Afrique et l’Europe

Sur le plan opérationnel, il a été proposé la création d’une architecture de paix conjointe UA–UE, mieux adaptée aux menaces contemporaines. A savoir celles qui reposent sur : le terrorisme, la cybercriminalité, la désinformation ou l’insécurité maritime. Dans ce cadre, il est nécessaire d’intégrer et d’impliquer pleinement la jeunesse africaine dans cette dynamique, parce qu’aucune paix durable ne peut être imposée « sans transmission et apprentissage ».

En outre, notons que le sommet de Luanda a permis de consolider un partenariat renouvelé entre l’Union africaine et l’Union européenne. Et ce, en particulier autour de la stratégie d’investissement “Global Gateway“, dotée de 150 milliards d’euros pour l’Afrique. Les priorités communes incluent la transformation locale des ressources naturelles, le renforcement de la coopération sécuritaire, la gestion concertée des migrations et l’accélération de la transition durable face au changement climatique.

Ce 7ᵉ sommet marque ainsi une étape majeure dans la définition d’une vision géostratégique commune, où Africains et Européens entendent construire un avenir plus stable, plus équitable et davantage fondé sur des intérêts partagés.

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Sommet UA-UE 2025 : Vers une nouvelle ère de commerce, d’investissement et d’énergie propre

En novembre, l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) célèbrent 25 ans d’un partenariat “unique” et de liens économiques, politiques et sociaux “renforcés”.

Le 7e Sommet UA-UE, qui se déroule les lundi 24 et mardi 25 novembre, à Luanda, en Angola, marquera un quart de siècle d’une coopération “unique et fructueuse”. Il sera placé sur le thème “Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif”.

Ce Sommet, auquel prendra part le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, sera marqué par l’annonce d’une série de nouveaux projets dans des domaines clés tels que la transition énergétique et numérique.

“Une nouvelle ère de commerce et de coopération véritable et durable sera ouverte entre nos deux marchés continentaux”, a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une déclaration exclusive à l’agence Tunis-Afrique-Presse.

Dans ce sens, la présidente de la Commission européenne a tenu à relever que, dans le cadre de la stratégie “Global Gateway” Afrique-Europe, le plan d’investissement de l’Europe pour un monde mieux connecté, de nouveaux projets seront annoncés lors du Sommet de Luanda.

La transition énergétique est un enjeu crucial pour la Tunisie

Pour la Tunisie, la présidente de la Commission européenne a cité le projet d’interconnexion électrique sous-marine entre la Tunisie et l’Italie dans le cadre de la stratégie “Global Gateway” qui, a-t-elle assuré, contribue à construire un avenir marqué par une plus grande sécurité énergétique, durabilité et intégration des énergies renouvelables pour les deux pays.

Et d’ajouter que l’Union européenne soutient les projets et programmes ambitieux de la Tunisie en matière d’énergies renouvelables et ce, en contribuant à la diversification et à l’écologisation du mix énergétique national.

En développant l’énergie solaire et éolienne, la Tunisie sera en mesure de réduire le coût de l’approvisionnement énergétique local et d’accélérer une transition écologique, de créer des dizaines de milliers de nouveaux emplois, de renforcer l’économie et d’apporter des avantages à long terme à ses citoyens, a déclaré von der Leyen.

La transition énergétique est un enjeu crucial pour la Tunisie. En diversifiant ses sources d’énergie et en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles, le pays peut améliorer sa sécurité énergétique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Pour un avenir énergétique propre pour l’Afrique et sa population

L’Union européenne est soucieuse de maximiser les avantages d’une transition écologique génératrice d’emplois et de réduire au minimum les menaces pour l’environnement.

Nous œuvrerons également, a-t-elle souligné, à intensifier la coopération UE-UA dans le domaine des énergies renouvelables propres et des matières premières, qui, a-t-elle ajouté, créent de la valeur et des emplois en Afrique, pour les populations africaines.

L’Europe est le principal partenaire commercial de l’Afrique et son voisin le plus proche. “Elle établit des partenariats véritables et durables”, a souligné la présidente de la Commission européenne.

Au Sommet de Luanda, qui marquera le 25e anniversaire du partenariat UE-UA, nous porterons le partenariat unique entre l’Europe et l’Afrique à un niveau supérieur, a-t-elle soutenu.

Je voudrais rappeler, qu’il y a un an, l’Europe et l’Afrique du Sud ont lancé la campagne “Scaling Up Renewables in Africa” afin de mobiliser des investissements en faveur de l’énergie propre, de contribuer à fournir un accès à l’électricité aux 600 millions de personnes qui n’en ont toujours pas et d’attirer des investisseurs dans ce secteur en plein essor en Afrique.

La semaine dernière, a-t-elle ajouté, l’Union européenne a mobilisé 15,5 milliards d’euros à cette fin.

Au cours de ces deux journées, les dirigeants africains et européens examineront les moyens de renforcer la coopération dans les domaines clés, en particulier ceux de la paix, la sécurité, le multilatéralisme, la mobilité et les migrations.

Une déclaration conjointe devrait être publiée à l’issue de ce sommet.

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Diplomatie économique : les ambitions de Bill Bazzi pour les échanges tuniso-américains

Le nouvel ambassadeur des États-Unis en Tunisie, Bill Bazzi, a officiellement pris ses fonctions. Et ce, en présentant ses lettres de créance au président Kaïs Saïed, vendredi 21 novembre, au palais de Carthage. Représentant le président Donald J. Trump, il aura pour mission de renforcer les intérêts américains et les priorités communes des deux pays, notamment en matière de sécurité régionale et de prospérité économique. C’est ce qu’annonce l’ambassade des Etats-Unis en Tunisie, dans un communiqué rendu public le 24 novembre 2025.

À l’issue de la cérémonie, l’ambassadeur Bill Bazzi a déclaré : « C’est un honneur de représenter les États-Unis en Tunisie, et je suis très désireux de me mettre au travail. Ensemble, nous pouvons écrire le prochain chapitre de notre histoire commune, une histoire de collaboration, d’opportunités et d’amitié durable. »

Vétéran décoré des Marines et ancien maire de Dearborn Heights dans le Michigan, Bill Bazzi allie une solide expérience dans les secteurs public et privé. Il a notamment œuvré au sein de groupes de premier plan tels que Boeing et Ford Motor Company. Sa nomination souligne la volonté de l’administration Trump d’approfondir la coopération bilatérale, qu’il s’agisse de commerce, de sécurité ou d’innovation.

Rappelant les liens historiques entre les deux nations, forts de 228 ans de relations, l’ambassadeur a affirmé son intention de développer les exportations américaines. Mais aussi d’établir des échanges commerciaux équilibrés et de soutenir l’entrepreneuriat au bénéfice des peuples tunisien et américain. Une nouvelle étape s’ouvre ainsi pour cette alliance stratégique, marquée par des défis communs et des ambitions partagées.

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Tunisie-Allemagne : Un nouveau partenariat pour accélérer la modernisation industrielle

Le Centre Technique des Industries Mécaniques et Électriques (CETIME) et la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK) ont signé un accord stratégique pour accompagner les entreprises tunisiennes et allemandes vers une industrie plus innovante, plus durable et plus compétitive.

L’entente, conclue mardi, couvre la transition écologique, l’Industrie 4.0, les énergies renouvelables et la formation professionnelle, avec l’objectif affiché d’accélérer la modernisation du tissu industriel tunisien.

Un accord pour accélérer la transition écologique et numérique

Le partenariat CETIME–AHK s’articule autour de plusieurs axes : appui aux entreprises dans la réduction de leur empreinte énergétique, développement de projets dans l’Industrie 4.0, la mécatronique, la maintenance industrielle et la mobilité électrique, ainsi que renforcement de la formation aux normes et technologies industrielles avancées.

Selon le directeur général du CETIME, Noureddine Guizani, l’objectif est clair : mettre l’expertise technique tunisienne au service des entreprises allemandes implantées dans le pays, tout en consolidant les capacités des entreprises locales, rapporte l’Agence TAP. Il a souligné que cette coopération constitue un levier déterminant pour soutenir la montée en gamme des industries mécaniques et électriques.

Pour le directeur général de l’AHK, Jörn Bousselmi, l’accord permettra aux entreprises tunisiennes d’accéder plus facilement aux certifications européennes, aux standards technologiques allemands et aux solutions industrielles innovantes. Il a insisté sur l’importance de ce partenariat pour renforcer la compétitivité des filières et consolider les relations économiques bilatérales.

Nouveaux projets, partage d’expertise et montée en compétences

L’accord prévoit l’échange d’informations techniques, l’organisation de formations spécialisées, la conception de programmes communs et le lancement de projets pilotes dans les énergies renouvelables. Il met également l’accent sur la compréhension du cadre législatif tunisien, un volet souvent décisif pour les investisseurs étrangers.

Les deux institutions ambitionnent ainsi de faciliter l’intégration des technologies émergentes dans les entreprises tunisiennes, notamment l’automatisation, la digitalisation des processus et le développement de chaînes de valeur basées sur l’efficacité énergétique.

Une coopération qui vise l’attractivité et la compétitivité

Au-delà des aspects techniques, le partenariat entend renforcer l’attractivité de la Tunisie auprès des investisseurs allemands, déjà fortement présents dans les industries mécaniques et électriques.

L’amélioration du climat d’affaires et la mise en avant de projets innovants doivent permettre, selon les deux parties, d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration dans le cadre de la transition énergétique et numérique du pays.

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La Chine voit en la Tunisie une passerelle stratégique vers l’Afrique

L’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, a affirmé que la Tunisie occupe une position stratégique unique pour investir dans le continent africain. Il a salué le potentiel industriel et le capital humain du pays, considérés comme des atouts majeurs pour renforcer la coopération sino-africaine.

Dans une interview accordée à l’agence TAP, Wan Li est revenu sur la visite du président Kaïs Saïed à Pékin en mai 2024, un moment qu’il a décrit comme un tournant dans les relations bilatérales. Cette visite s’était conclue par la signature d’un partenariat stratégique entre les deux pays, marquant une volonté d’approfondir la coopération politique, économique et technologique, précisant que :

« Les deux parties ont haussé la confiance politique mutuelle à un niveau élevé et se sont engagées à accélérer la mise en œuvre des accords conclus ».

Vers une coopération trilatérale Tunisie–Chine–Afrique

L’ambassadeur a souligné que Pékin souhaite désormais aller plus loin en associant la Tunisie à ses initiatives africaines. « La Chine est prête à travailler avec la Tunisie pour développer des coopérations avec d’autres pays africains et explorer les perspectives d’une coopération trilatérale », a-t-il déclaré.

Cette approche s’inscrit dans la continuité du Forum Tunisie–Chine–Afrique sur le développement médical, prévu pour novembre prochain à Tunis. Cet événement se veut un modèle de collaboration entre la Chine et l’Afrique, s’appuyant sur l’expertise tunisienne dans le domaine de la santé et la volonté commune de promouvoir des partenariats durables dans les secteurs sociaux et technologiques.

Un avenir commun à construire

Pour Wan Li, la modernisation est un objectif partagé par la Chine et l’Afrique, représentant plus de 2,8 milliards de personnes aspirant à un avenir meilleur. Il a insisté sur le fait que « le développement de la Chine contribue à celui de l’Afrique », et qu’il s’agit d’un moteur de prospérité mutuelle fondé sur la solidarité et les bénéfices partagés.

« Le développement de la Chine a toujours été bien accueilli par les peuples africains, car il favorise une croissance commune et un partenariat équilibré », a-t-il ajouté.

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Coopération suisse en Tunisie : 7 000 bénéficiaires de formations et plus de 14 000 emplois créés

La coopération suisse en Tunisie continue de porter ses fruits. Selon Fabrizio Poretti, directeur de la coopération suisse à Tunis, près de 7 000 personnes ont bénéficié de programmes de formation financés par la Suisse, visant principalement à renforcer l’employabilité et à favoriser la création d’emplois.

Invité vendredi 26 septembre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, Buratti a rappelé que la Suisse compte 103 entreprises installées en Tunisie, opérant dans divers secteurs, notamment l’industrie manufacturière. Ces sociétés offrent à elles seules plus de 14 000 postes de travail.

Il a également souligné que le programme de développement et de coopération tuniso-suisse, lancé en 2014 pour une durée de dix ans, s’achève cette année. Un nouveau cycle couvrant la période 2025-2028 a été mis en place, axé sur le développement économique, tout en veillant à un équilibre entre dimensions économique et sociale.

Des investissements qui comptent

De son côté, Ahlem Haj Ammar, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse, a précisé que les entreprises helvétiques se classent au dixième rang en Tunisie en matière d’investissements directs étrangers, mais occupent la cinquième place en termes de création d’emplois.

Elle a cité l’exemple d’une société suisse installée de longue date en Tunisie dans le secteur des matériaux de construction, qui emploie à elle seule 3 000 travailleurs.

Avec de tels chiffres, la coopération économique tuniso-suisse confirme son rôle moteur, contribuant à la fois à l’attractivité du site tunisien et au renforcement du marché de l’emploi local.

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18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne: Signature de huit accords de coopération

Le jeudi 11 septembre 2025, à l’issue de la 18ᵉ session de la commission supérieure mixte tuniso-égyptienne, la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont supervisé à la nouvelle capitale administrative du Caire la signature de plusieurs mémorandums d’entente et programmes exécutifs dans différents domaines de coopération.

Coopération dans le sport et la jeunesse

Les deux gouvernements ont signé :

  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine sportif pour 2026-2027.
  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine de la jeunesse pour 2026-2027.

    Ces accords visent à renforcer les échanges, la formation et les initiatives conjointes entre les jeunes et les acteurs du sport des deux pays.

    Santé, protection sociale et consommateurs

    D’autres accords portent sur :

    • La coopération dans le domaine de la santé et des sciences médicales entre les ministères tunisiens et égyptiens de la Santé.
    • Un programme exécutif de coopération en matière de jeunesse et affaires sociales.
    • Un mémorandum sur la protection des consommateurs et la régulation des marchés, afin d’harmoniser les pratiques et renforcer la confiance des citoyens.

    Développement économique et commerce

    Les deux parties ont également signé :

    • Une mémorandum pour la promotion et le développement des exportations.
    • Un mémorandum sur l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) et microentreprises, visant à stimuler l’investissement et l’entrepreneuriat entre les deux pays.

    Diplomatie et formation

    Enfin, un accord a été signé entre l’Académie diplomatique tunisienne et l’Institut d’études diplomatiques égyptien, renforçant la coopération dans la formation et les échanges d’experts diplomatiques et consulaires.

    Clôture officielle

    La cérémonie s’est conclue par la signature par Mostafa Madbouly et Sara Zafrani Zenzri du procès-verbal de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne, officialisant ainsi tous les accords adoptés lors de cette rencontre.

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    Damien Cazé, Directeur général de l’Aviation civile (DGAC) française : « nous entendons signer un accord de coopération avec la Tunisie qui va permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives ».

    Rencontre avec Damien Cazé, DGAC française, en marge de la visite de travail qu’il a effectuée en Tunisie le 8 juillet 2025.

    Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?

    La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.

    Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.

    A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.

    Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.

    Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

    La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?

    Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.

    Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.

    Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.

    C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.

    On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?

    L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.

    C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.

    Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.

    Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.

    En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?

    La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.

    Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.

    Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.

    Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.

    Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.

    Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.

    En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.

    Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.

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