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Tunisair mobilise 100,8 Mtnd sur le marché obligataire

Tunisair avait lancé son deuxième emprunt obligataire au cours de ce mois de novembre 2025, avec l’objectif de collecter 124,8 Mtnd. L’opération a été clôturée le 20 novembre 2025 pour un montant de 100,8 Mtnd.

Les souscriptions étaient équitablement réparties sur quatre catégories:

– Catégorie A: 25,2 Mtnd, totalement libérés.

– Catégorie B: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 décembre 2025,

– Catégorie C: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 12 et le 20 janvier 2026,

– Catégorie D: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 février 2026.

La catégorie E, qui visait 4,8 Mtnd à libérer entre le 11 et le 20 mars 2026, n’avait pas attiré d’investisseurs.

Globalement, la compagnie aérienne a pu mobiliser, entre les deux opérations, 126 Mtnd permettant de stabiliser la trésorerie de la compagnie porte-drapeau, du moins à court terme. Cette émission constitue une étape positive dans le long chemin du redressement. L’État assume ainsi un double rôle, apportant un soutien financier crucial à sa compagnie porte-drapeau tout en tirant un rendement de son placement. Maintenant, il faut poursuivre la résolution des difficultés structurelles de Tunisair, essentiellement la ponctualité et la taille de la flotte.

Le choix d’un remboursement mensuel envoie un signal fort à la société et au marché. Les autorités exigent une performance tangible et immédiate de la part de la direction. Chaque échéance devient un rendez-vous de crédibilité. Ce mécanisme pourrait servir de modèle pour d’autres entités publiques. Le marché financier a les moyens de contribuer à la relance des sociétés publiques clés.

 

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Un nouveau mécanisme pour soutenir les startups marocaines en early stage

Le Maroc vient de lancer un mécanisme en faveur des startups. Il s’agit d’un nouveau mécanisme de financement dans le cadre de la stratégie «Digital Maroc 2030». Cette initiative regroupe toutes les parties prenantes publiques à l’écosystème des startups et est conçue pour combler un déficit de financement persistant sur le marché marocain des jeunes pousses, particulièrement pour les phases d’amorçage et de croissance.

Le programme cible les fonds d’investissement qui soutiennent les startups, de l’amorçage jusqu’à l’expansion, en offrant deux formes de soutien pour atténuer les risques: une couverture des premières pertes et des engagements directs de 400 millions de dirhams (environ 128 millions de dinars) à un fonds catalytique conçu pour réduire le risque pour les investisseurs en capital-risque.

L’ambition est de porter le nombre de startups dans le Royaume à 3 000, de mobiliser jusqu’à 7 milliards de dirhams (environ 2 230 millions de dinars) de nouveaux capitaux et de faire émerger une ou deux licornes d’ici la fin de la décennie.

Les startups marocaines ont levé près de 242 millions de dinars en 2024. Le marché marocain manque encore de capital pour les phases précoces et le nouveau mécanisme pourrait inciter les investisseurs dans l’écosystème à soutenir plus tôt les jeunes entreprises et avec des tickets d’investissement plus importants.

En Tunisie, un soutien supplémentaire est souhaité. Les startups ont besoin de moyens financiers additionnels pour se développer, notamment sur les marchés extérieurs. À l’instar des grandes entreprises, la petite taille du marché local est un handicap majeur pour le développement des affaires.

 

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Les comptes débiteurs atteignent un pic de 10 458 Mtnd en août 2025

Face à la hausse des prix, les Tunisiens peinent de plus en plus à faire face au coût de la vie, le niveau des salaires étant globalement déconnecté de la réalité. Pour boucler leurs fins de mois, beaucoup n’ont d’autre choix que de recourir au découvert bancaire, communément appelé le «rouge».

Fin 2024, les comptes débiteurs, qui sont une sous-catégorie des crédits à la consommation, ont totalisé 1 931 Mtnd, en hausse de 155 Mtnd sur une année. Concrètement, cette somme représente les augmentations salariales dont les ménages ont besoin pour compléter leurs revenus. Et ce n’est pas tout car seulement une partie de la population est bancarisée. De plus, l’accès au découvert n’est pas automatique: il faut justifier d’un revenu minimal et d’un emploi stable.

Pour cette année, il est certain que le seuil des 2 000 Mtnd sera dépassé. Nous disposons des chiffres des comptes débiteurs pour tous les agents économiques, y compris les entreprises. Fin août 2025, ils se sont établis à 10 458,045 Mtnd, une aggravation de 1 445,549 Mtnd en huit mois.

Pour les entreprises, ces montants servent pour financer leurs besoins en fonds de roulement et combler la sous-capitalisation, une caractéristique structurelle des sociétés tunisiennes.

Nous pouvons imaginer l’effet qu’aurait l’interruption de ce mécanisme sur la consommation. Il y aura une chute brutale des achats et de la demande de services, donc moins de revenus et moins de recettes fiscales pour l’État. Ces facilités de trésorerie, bien que coûteuses pour les titulaires de comptes, restent une bouffée d’oxygène, un mal nécessaire.

 

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Plus de 60 Mtnd pour améliorer le climat des affaires en 2026

Le climat des affaires est souvent critiqué en Tunisie, surtout avec le passage obligatoire par l’administration centrale. Il y a eu de nettes améliorations ces dernières années, avec une digitalisation accrue et de moindres exigences en paperasse. Le nombre d’autorisations est en train de baisser, en attendant la promulgation de nouveaux cahiers des charges.

Outre ces chantiers, le ministère de l’Économie et de la Planification a identifié son plan d’actions pour 2026. Il comprend, entre autres, la poursuite des démarches visant la simplification des procédures et des délais de décaissement des primes et des contributions prévues par la loi sur l’investissement. Cela passera par la digitalisation de toutes les étapes de décaissement des avantages, leur interconnexion avec les systèmes d’information des autres structures concernées par l’investissement privé, y compris le système de la Banque centrale de Tunisie.

Une enveloppe de 60,2 Mtnd sera allouée à cet effet l’année prochaine au profit du Fonds tunisien de l’investissement, dont:

– 50 Mtnd pour l’octroi d’incitations aux investissements ayant obtenu des décisions d’attribution d’avantages par les commissions compétentes,

– 10 Mtnd pour la souscription à des fonds d’investissement de capital-développement.

C’est une bonne nouvelle pour les entrepreneurs qui comptent énormément sur l’encaissement de cet argent, souvent la pierre angulaire dans les schémas de financement. Cela donnera davantage de crédibilité aux parties publiques en charge du dossier de la promotion de l’investissement privé. L’instauration d’un climat de confiance est une condition sine qua non pour une vraie dynamique de création et d’extension d’entreprises.

 

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Budget: les rémunérations coûteraient moins que les prévisions

L’une des questions largement traitées par les analystes est l’impact de la large campagne de recrutement par l’administration et les entreprises publiques sur la masse salariale. Rapportées au PIB, ces rémunérations pèsent lourd, représentant un fardeau pour les finances de l’État et un obstacle concret à l’amélioration de la notation souveraine.

Paradoxalement, dans son dernier rapport, Moody’s ne s’est pas inquiétée de cette politique et a avancé un scénario de stabilité de ce ratio dans les années à venir.

Pour mieux comprendre la situation, il suffit de jeter un coup d’œil sur les chiffres de l’exécution du budget fin septembre 2025 et ces dernières années.

Sur les neuf premiers mois de l’année, les rémunérations ont totalisé 17 416,6 MTND. Si on annualise ces dépenses, nous aurons une somme de 23 222,1 MTND. Maintenant, comme une grande partie des désignations entrent en vigueur durant les derniers mois de l’année, avec un effet rétroactif, ce chiffre pourrait atteindre 23 500 MTND. En d’autres termes, il y a une économie de près de 900 MTND par rapport à ce qui a été prévu par la loi de finances 2025.

Et ce n’est pas nouveau, car les rémunérations de 2024 ont totalisé 22 273,1 MTND contre des projections initiales de 23 711,1 MTND.

Ainsi, nous pensons que même si l’exécutif prévoit une enveloppe de 25 267 MTND pour 2026, les dépenses réelles seraient bien inférieures. L’approche de la construction du budget est très prudente, optant pour le pire des scénarios côté dépenses de sorte à éviter toute mauvaise surprise qui pourrait intervenir au cours de l’exercice. Cela permet de dégager une marge de manœuvre très précieuse pour affronter les imprévus.

 

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Flambée du cours de Tuninvest Sicar: les explications

Depuis le début de l’année, la meilleure performance boursière revient à Tuninvest Sicar, qui a vu son cours flamber de 318,59% jusqu’à la clôture de la séance d’hier. Le 10 octobre 2025, avant que les indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre ne soient publiés, le rendement annuel était de 36,0%. Les chiffres ont fait un bond dans les revenus de la société, provenant de dividendes distribués par les actifs de son portefeuille, à 2,547 MTND fin septembre 2025 contre 1,060 MTND à la même date en 2024.

À la suite de cette montée vertigineuse, le Conseil du marché financier a exigé de la société qu’elle fournisse des informations supplémentaires qui pourraient expliquer la hausse continue du cours de l’action.

Dans sa réponse, Tuninvest Sicar a précisé que ladite appréciation significative du cours du titre découlerait de la progression des revenus générés, soutenue principalement par les performances d’un des actifs, la société Nouvelair, dans laquelle Tuninvest Sicar détient 8,5% du capital. En 2025, Nouvelair a procédé, pour la première fois depuis l’entrée du gestionnaire de portefeuilles à son capital, à une distribution de dividendes d’un montant significatif, ayant eu un impact direct sur ses revenus.

La société a bien précisé qu’en dehors des informations déjà communiquées au marché, elle ne détient aucun autre élément qui serait de nature à influer sur le cours de l’action ou susceptible de générer une asymétrie d’information.

Quant aux actionnaires de Tuninvest Sicar, ils pourraient donc espérer un dividende généreux en 2026, après les 0,500 TND distribués au titre de 2024. Une belle récompense pour un placement à long terme.

 

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L’encours des dettes publiques à 136 624,8 MDT fin septembre 2025

Les chiffres de l’exécution du budget jusqu’à fin septembre 2025 sont là. Parmi les chiffres souvent attendus, ceux relatifs à l’endettement souverain.

Sur les neuf premiers mois de l’année, la Tunisie a pu mobiliser 15 467,4 MDT sur le marché local, dont 9 111 MDT de BTA et 2 306,4 MDT de BTCT. Les autres emprunts sont essentiellement le financement direct auprès de la Banque centrale qui s’est élevé à 4 050 MDT. La ligne n’a donc pas été consommée totalement. Ce qui est un bon point. Il serait souhaitable de limiter l’utilisation de ce financement monétaire si d’autres ressources sont disponibles.

Quant à l’endettement extérieur, il s’est limité à 3 045,1 MDT, répartis en : 1 799,8 MDT d’appui budgétaire; 1 048,1 MDT d’emprunts extérieurs affectés aux projets de l’Etat; et 197,2 MDT de prêts extérieurs rétrocédées aux entreprises publiques.

L’Afreximbank est le premier bailleur de fonds, avec 1 595,3 MDT. Il devance la BIRD (117,5 MDT), la Banque africaine de développement (75,3 MDT) et l’Agence française de développement (11,8 MDT).

Les institutions financières multilatérales sont les fournisseurs exclusifs de financements.

Quant au service de la dette, il s’est élevé à 19 532,5 MDT. Soit 79,1 % de ce qui est budgétisé, dont 10 807,7 MDT d’emprunts locaux et 8 724,8 MDT externes. Ainsi, il y a eu un désendettement extérieur net de 4 233 MDT, et un endettement net interne de 3 373,7 MDT.

En tout, l’encours de la dette s’élève à 136 624,8 MDT fin septembre 2025, dont 41,1 % libellés en devises. Le stock de prêts extérieurs a reculé de 10 763 MDT depuis décembre 2023. Il est clair que nous allons terminer l’exercice avec un niveau de dettes bien inférieur à ce qui a été budgétisé pour 2025, soit 147 402 MDT.

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Un excédent budgétaire de 655,5 Mtnd fin septembre 2025

À trois mois de la fin de l’exercice budgétaire 2025, l’exécution du budget de l’État affiche toujours un solde positif de 655,5 Mtnd. Les recettes ont totalisé 36 060,9 Mtnd, dont 33 439,4 Mtnd de recettes fiscales et 2 417,8 Mtnd non fiscales.

L’impôt sur le revenu et la TVA sont les deux piliers de ces recettes, générant respectivement 9 757,9 et 8 587,3 Mtnd, soit 54,8% des recettes fiscales. L’impôt sur les sociétés a drainé 4 913,5 Mtnd, en hausse de 19,8% en glissement annuel.

Côté dépenses, il y a une maîtrise, avec une augmentation limitée à 2,7%, pour s’établir à 35 201,6 Mtnd. Les dépenses de rémunération sont le premier centre de coûts, pesant 17 416,6 Mtnd. Les dépenses d’intervention ont augmenté de 10,8%, à 9 184,7 Mtnd, dont 4 826,8 Mtnd de compensation.

Le service de la dette a consommé 19 532,5 Mtnd, soit 79,1% de ce qui est budgétisé, dont 10 807,7 Mtnd d’emprunts locaux et 8 724,8 Mtnd externes. L’encours de la dette s’élève à 136 624,8 Mtnd fin septembre 2025, dont 41,1% libellés en devises.

Au cours de 2025, la Tunisie a pu mobiliser 15 467,4 Mtnd sur le marché local, dont 9 111 Mtnd de BTA et 2 306,4 Mtnd de BTCT. L’endettement extérieur est limité à 3 045,1 Mtnd, répartis en 1 799,8 Mtnd d’appui budgétaire, 1 048,1 Mtnd d’emprunts extérieurs affectés aux projets de l’État et 197,2 Mtnd de prêts extérieurs rétrocédés aux entreprises publiques.

Les équilibres sont maintenus et nous pensons que l’année pourrait être soldé par un déficit en ligne, ou même légèrement inférieur aux attentes.

 

 

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Puma entre les mains des Asiatiques?

Quelques mois auparavant, Puma était dans le viseur d’Adidas pour un éventuel rachat. Depuis, l’histoire ne s’est pas concrétisée. Toutefois, Puma attire d’autres équipementiers asiatiques, dont les deux chinois Anta Sports et Li Ning. Anta Sports est la troisième plus grande entreprise de vêtements de sport au monde en termes de revenus, derrière Nike et Adidas, et elle est bien connue pour ses innovations technologiques. Li Ning, qui porte le nom de son fondateur, l’ancien champion de gymnastique, développe, commercialise, distribue et vend divers produits sportifs qu’il possède ou qui sont sous licence, notamment Double Happiness (tennis de table), Aigle (sports de plein air) et Kason (badminton).

La liste des prétendants comporte également le japonais Asics Corporation selon la crédible source Bloomberg.

Le marché des articles de sport est de plus en plus concurrentiel et les tarifs douaniers imposés par le président américain ont affecté le business de Puma. Le plan de redressement de la marque sportive comporte des réductions d’effectifs, un resserrement de sa gamme de produits et une amélioration des opérations de marketing. L’objectif est de s’imposer dans le top 3 des marques sportives à l’échelle mondiale. Cela n’est pas une mission facile, dans le contexte actuel.

Une vente potentielle de Puma est un événement crucial, car elle représente la rare opportunité d’acquérir un actif d’une telle dimension. La transaction établirait un référentiel majeur de valorisation pour l’ensemble du secteur de la consommation et de la vente au détail, définissant ce que vaut réellement une marque sportive de premier plan dans le climat économique actuel. De plus, si elle est achetée par Anta, nous verrons la naissance d’un nouveau géant capable de rivaliser avec le duel de longue date entre Nike et Adidas. 

 

 

 

https://managers.tn/2025/09/18/puma-reprise-par-adidas/

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Le chiffre d’affaires des assureurs dépasse 3123 Mtnd fin septembre 2025

Le secteur de l’assurance poursuit sa forte dynamique. Selon les dernières statistiques publiées régulièrement par la CGA, les primes nettes des compagnies ont totalisé 3123,3 Mtnd fin septembre 2025, en hausse de 11,5% en rythme annuel.

Le segment assurance automobile demeure le principal contributeur à ce volume d’affaires avec des primes de 1 234,1 Mtnd, soit 39,5% du chiffre d’affaires du secteur. L’assurance vie et capitalisation a poursuivi son développement rapide, avec des primes de 888,3 Mtnd, en augmentation de 19,1% en glissement annuel. Il s’agit du rythme de croissance le plus rapide après celui de l’assurance grêle et mortalité de bétail, qui a vu son chiffre d’affaires progresser de 22,5%, à 9,2 MTND, 

Viennent ensuite la branche groupe maladie (493,9 Mtnd), l’incendie (219,5 Mtnd), les risques divers (200,5 Mtnd) et le transport (77,8 Mtnd). Ce dernier segment est le seul à avoir enregistré une baisse des primes, de -3,6% par rapport à fin septembre 2024.

Les primes acceptées par la Société tunisienne de réassurance se sont élevées à 179,3 Mtnd, une amélioration de 2,7%.

Côté indemnisation, les compagnies ont réglé 1 575,2 Mtnd, une augmentation de 3,4% par rapport à la même période en 2024. La part du lion revient à l’automobile (724,4 Mtnd), groupe maladie (375,3 Mtnd) et vie et capitalisation (235,1 Mtnd) et le groupe maladie (356,5 Mtnd). Les neuf premiers mois de l’année ont connu la déclaration de 1 428 568 sinistres, dont 253 414 en automobile.

Les actifs placés en représentation des provisions techniques ont atteint 10 901 Mtnd, offrant une forte assise financière au système. D’ailleurs, les produits de placement soutiennent la rentabilité des compagnies d’assurance.

 

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Les établissements de paiement affichent des pertes de 17,3 Mtnd en 2024

L’activité des établissements de paiement est certes en cours de monter en flèche; cependant, la rentabilité ne semble pas être au rendez-vous, du moins pour la majorité, comme le montrent les chiffres de l’année précédente. Le nombre de comptes de paiement clients ouverts s’est établi à 78 930, mais 23 830 seulement sont actifs.

Le produit net du paiement consolidé des établissements de paiement en activité s’est établi à 9,7 Mtnd au titre de l’exercice 2024, enregistrant ainsi une croissance d’environ 8,400 Mtnd par rapport à 2023, lequel niveau demeure insuffisant et ne permet pas de couvrir les importantes charges d’exploitation. Cela explique les pertes affichées par ces établissements, qui ont totalisé 17,3 Mtnd (12,4 Mtnd au titre de l’exercice 2023).

La clé pour améliorer la profitabilité des établissements de paiement en Tunisie réside dans la transition d’un modèle basé sur le volume de transactions vers un modèle basé sur la valeur ajoutée. Ils doivent évoluer de simples moyens de paiement vers de véritables partenaires financiers digitaux pour les individus et les entreprises.

Cette transformation passe par une innovation centrée sur les besoins locaux, une recherche d’efficacité opérationnelle agressive et une collaboration constructive avec le régulateur pour créer un écosystème propice à la croissance.

Le grand frein reste, à notre avis, que ces établissements ne donnent pas accès aux financements. Les Tunisiens ouvrent des comptes bancaires pour pouvoir accéder à cet effet de levier. Leur proposer uniquement des services de paiement dans une économie où le cash est roi n’est pas suffisamment alléchant.

 

 

 

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Le e-paiement moyen s’élève à 70,3 Tnd fin septembre 2025

Alors que le nombre de cartes bancaires qui circulent en Tunisie a repris le chemin de la croissance en 2025, atteignant 5,843 millions fin septembre, il demeure encore en déclin par rapport aux 7,053 millions enregistrés fin 2023. L’infrastructure de paiement comprend 3 290 DAB/GAB et 42 800 terminaux de paiements électroniques.

L’activité monétique par le biais des cartes a progressé, totalisant 122,7 millions d’opérations (112,9 millions en septembre 2024) pour un montant de 21 983,7 Mtnd (19 708,4 Mtnd en septembre 2024). La taille de la transaction moyenne s’est élevée à 179,2 Tnd (174,6 Tnd fin septembre 2024 et 169,848 Tnd fin septembre 2023).

Les cartes continuent à être principalement utilisées pour le retrait en espèces à partir des GAB/DAB plutôt que pour des paiements digitaux. En effet, 60% des opérations monétiques et 75% de leur valeur revêtent le caractère de retrait. En moyenne, un paiement par carte, qu’il soit en ligne ou à proximité, est de 112 Tnd contre 108,5 Tnd une année auparavant.

Le paiement moyen de proximité est de 127,4 Tnd, un montant plus élevé que les 125,7 Tnd en septembre 2024 mais inférieur aux 130,1 Tnd de septembre 2023. Le e-paiement moyen est de 70,3 Tnd contre 64 Tnd à la même date de 2024. Il y a une utilisation plus importante mais toujours avec de petites valeurs. En revanche, le retrait moyen est de 224 Tnd à la fin des neuf premiers mois de l’année contre 213 Tnd une année auparavant, attestant d’un recours plus intensif à l’argent liquide.

Quant au paiement mobile, les 16 prestataires de services autorisés comptent 467 000 wallets, qui ont permis près de 6,3 millions de transactions pour une valeur de 1 345,7 Mtnd, soit un paiement moyen de 213,6 Tnd. Ces portefeuilles électroniques ne sont utilisés pour des cash-out que dans 13,1% des opérations et servent essentiellement pour les paiements.

Il y a encore une grande marge d’amélioration pour l’utilisation des moyens de paiement électroniques. Ce n’est pas uniquement lié au nombre des sites marchands, mais surtout à la réglementation fiscale. Nous réitérons notre opinion que seule une amnistie fiscale large, qui permet de remettre les comptes à zéro, donnera le vrai coup d’envoi d’une vague de digitalisation des pratiques financières des Tunisiens.

 

 

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Le phénomène des défauts de paiement se propage encore dans l’économie

L’idée centrale de la modification des règles régissant le chèque était de mettre fin à des dizaines de milliers d’incidents de paiements et leurs conséquences économiques sociales.

 

Néanmoins, le phénomène des impayés est toujours là et il s’est accentué au niveau des lettres de change. Les statistiques qui viennent d’être publiées par la Banque centrale de Tunisie montrent que la valeur des chèques retournés impayés s’est élevée à 1 608 MDT sur les neuf premiers mois de 2025 contre 2 323 MDT une année auparavant. Il y a donc une vraie réduction des incidents de paiement causés par le chèque, ce qui reflète une certaine réussite des mesures prises.

Quant aux lettes de change, la hausse des volumes d’échange de 58,6 % à 39 787 MDT est, naturellement, accompagnée par une amplification de la fréquence des défauts de paiement. Environ 347 000 effets ont été rejetés jusqu’à fin septembre 2025, contre près de 142 000 sur la même période en 2024. En volume, il y a eu une vraie hausse, de 2 034 MDT l’année dernière à 3 501 MDT cette année.

En tout, nous sommes en train de parler d’un total de défauts de paiement de 5 109 MDT entre les deux moyens de paiement, une hausse de 17,2 % en glissement annuel.

L’accroissement de ce phénomène n’est que le résultat d’un pouvoir d’achat sous pression, côté ménages, et d’un accès limité à la trésorerie pour les entreprises. Le vrai remède passe, bien évidemment, par des réglementations, mais pas uniquement. Il est recommandé d’agir sur les délais de paiement des fournisseurs et sur la disponibilité de financement à court terme.

In fine, cette situation ne peut résulter qu’en un renchérissement des prix que le consommateur final paiera et d’une marge où le marché parallèle peut encore se développer.

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57 hectares de terrains inexploités récupérés par l’Agence foncière industrielle

Pour lutter contre la spéculation et soutenir l’investissement productif, l’Agence foncière industrielle a adopté une nouvelle stratégie: réattribuer les terrains inutilisés à de véritables porteurs de projets. Au cœur de cette démarche, le mécanisme de déchéance du droit sert d’outil juridique pour récupérer les friches industrielles et les réintégrer dans le circuit économique, en garantissant transparence et respect de l’État de droit.

Afin d’optimiser ce processus, l’agence s’est dotée d’un système d’information performant qui repose sur la digitalisation des constatations, la mise en place de tableaux de bord et la numérisation des archives. Grâce à cette modernisation, le nombre de constatations est passé de 200 par an (en version papier) à près de 18 000 en version numérique, permettant des interventions plus rapides et un suivi bien plus précis.

Les résultats sont tangibles. Près de 57 hectares de terrains inexploités ont ainsi été récupérés et réinsérés dans le cycle économique. Cette dynamique a également incité de nombreux porteurs de projets à finaliser leurs travaux pour passer en phase de production. L’agence continue son accompagnement personnalisé pour les aider à surmonter les obstacles, qu’il s’agisse d’accéder au financement, par l’inscription d’hypothèques, ou d’obtenir les autorisations nécessaires au lancement de leurs projets dans les meilleures conditions.

Pour rappel, l’Agence foncière industrielle a réalisé environ 115 zones industrielles, couvrant une superficie de plus de 3 000 hectares. Ces zones sont réparties entre les régions côtières et les zones de développement régional et abritent plus de 6 000 entreprises industrielles dans divers secteurs.

 

 

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Le portefeuille-titres des banques résidentes pèse 33 968 Mtnd

Alors que la structure du PNB du secteur bancaire a bien évolué au cours des dernières années, avec une plus grande contribution des salles de marchés (30,5% en 2024), il est crucial d’observer l’évolution des placements des banques.

Les chiffres montrent que le portefeuille-titres des établissements de crédit résidents ont progressé de 7 450 Mtnd en 2024 à 33 968 Mtnd, un record absolu. Par rapport à l’actif total du secteur, ce gisement pèse 15,8%.

Par classe d’actifs, les titres de propriété ne représentent que 4 627 Mtnd, soit 13,6% des investissements totaux. Les OPCVM sont de 105 Mtnd, offrant une poche de liquidité pour agir rapidement sur le marché.

L’essentiel est investi dans les titres de créance, qui combinent une rentabilité certaine et un risque minimum. Historiquement, le marché a enregistré peu d’incidents de paiement, tous par des émetteurs privés.

Les bons du Trésor et les autres titres émis par l’État (obligations nationales essentiellement) accaparent 26 118 Mtnd, soit 76,9% de l’ensemble du portefeuille. C’est une garantie pour un PNB solide durant les prochaines années, surtout que la majorité est assortie de rendements élevés. Les obligations corporate attirent 558 Mtnd, et les fonds gérés 2 560 Mtnd.

Cette structure pose des interrogations concernant le futur. L’État compte clairement faire moins appel à l’industrie financière dès l’année prochaine et nous nous attendons même à un désendettement sur le marché local. Est-ce que les banques vont prendre davantage de risques dans les actions? Cela est difficile surtout que le marché manque de profondeur et de liquidité des titres.

Elles sont donc théoriquement obligées de basculer à plus de crédits et de financements à l’économie. Mais est-ce qu’elles sont prêtes à prendre ce risque? Est-ce qu’il y a même suffisamment de nouveaux projets bancables? C’est le grand chantier que le secteur doit attaquer avant que la profitabilité soit mise en jeu.

 

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Absence des startups tunisiennes dans la finale du NBA Africa Triple-Double Accelerator

La NBA Africa a annoncé les 10 startups africaines sélectionnées pour la finale dans le cadre de la deuxième édition du «NBA Africa Triple-Double Accelerator», un programme que la ligue a lancé l’année dernière pour soutenir l’écosystème technologique du continent et la nouvelle génération d’entrepreneurs africains.

Les 10 startups, qui ont été sélectionnées parmi plus de 700 candidatures, présenteront leurs produits à un panel de leaders internationaux de l’industrie.

Voici les 10 startups qui concourront pour les cinq places récompensées:

1- Athlon Technology (Égypte): elle explore la technologie mobile accessible et l’IA pour fournir une analyse vidéo aux équipes sportives amateurs et à budget limité.

2- Atsur (Nigeria): elle utilise la blockchain pour promouvoir l’investissement dans l’art africain et soutenir les artistes et les communautés artistiques.

3- CoLab (Afrique du Sud): une plateforme qui rassemble des créatifs, des entrepreneurs et des professionnels de l’industrie, offrant un espace pour se connecter, gérer des projets et donner vie aux idées.

4- Contestify (Nigeria): une plateforme qui rationalise la gestion des concours, en offrant une cotation en temps réel, une notation transparente et des paiements instantanés.

5- Fitclan (Égypte): un centre de fitness numérique qui utilise un modèle d’abonnement flexible pour les particuliers et les clients corporate.

6- Novate (Maroc): elle offre une expérience de visionnage de football unique et immersive en réalité virtuelle avec des fonctionnalités telles que la sélection de sièges, le changement de caméra, le chat vocal social et les statistiques en direct.

7- ProPath Sports (Kenya): elle révolutionne la découverte des athlètes au Kenya grâce à une identification des talents basée sur les données.

8- Reborn (Maroc): elle propose des indicateurs de performance complets qui donnent aux athlètes un aperçu approfondi de leur condition physique et de leur performance sur le terrain.

9- Safia Health (Kenya): elle propose des programmes d’entraînement personnalisés qui intègrent le fitness, la récupération et le suivi du bien-être mental sur une plateforme unifiée, offrant ainsi de la valeur aux athlètes et aux entraîneurs.

10- Song Dis (Nigeria): elle fournit une distribution numérique et des services complets adaptés aux artistes indépendants et aux labels africains.

Malheureusement, il y a une absence des pépites tunisiennes, qui souffrent essentiellement d’une petite taille de marché qui pénalise leur développement, sans compter la rigidité de la réglementation de change. Espérons que nos startups connaîtront le succès lors de la prochaine édition.

 

 

 

 

 

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La Somocer sur tous les fronts pour retrouver l’équilibre financier

La Société Moderne de Céramique – Somocer – vient de publier ses états financiers relatifs au premier semestre 2025. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 29,153 MTND, en repli de 6,4% en glissement annuel, les importations illégales des matériaux de construction à bas prix, surtout en provenance de l’Inde, ayant entraîné une baisse significative des prix de vente sur le marché local.

Les charges d’exploitation ont reculé de 7,2%, à 36,991 MTND, essentiellement sous l’effet de la variation des stocks. Néanmoins, cette situation montre un déséquilibre, avec un résultat d’exploitation négatif à -7,494 MTND (-8,368 MTND fin juin 2024). Même l’EBITDA est négatif, à -2,506 MTND.

Le lourd endettement pénalise toujours la profitabilité de la société, avec des charges financières nettes de 9,613 MTND. Les emprunts totalisent 68,184 MTND au premier semestre 2025, et les concours bancaires 13,269 MTND. Pourtant, le BFR s’est établi à 23,660 MTND contre 32,938 MTND une année auparavant. La société a connu des difficultés opérationnelles et financières depuis 2022 qui ont impacté son niveau d’endettement. De plus, la hausse du taux de défaut des clients et des retards de paiement importants par rapport aux échéanciers contractuels a dopé ses besoins de trésorerie.

Ces facteurs, combinés avec d’autres, sont à l’origine des pertes cumulées totalisant 53,084 MTND fin juin 2025 en tenant compte de la perte enregistrée au cours du premier semestre 2025 s’élevant à 17,579 MTND.

Face à cette situation, la Somocer a entrepris un nombre d’actions afin de retrouver rapidement l’équilibre. Des réunions avec les autorités et les administrations ont été tenues afin de demander le renforcement du contrôle sur les importations illégales. Au niveau interne, la gamme des produits a été élargie, notamment avec des produits économiques, et les équipes commerciales dédiées à certains secteurs porteurs ont été renforcées.

Les impayés sont maintenant mieux gérés, moyennant la limitation de l’octroi des crédits de paiement aux clients ayant des incidents de paiement et le renforcement du dispositif de réalisation des garanties pour les clients défaillants.

Les derniers mois ont connu la reprise des importations des matières premières de l’Ukraine, et de nouveaux circuits d’approvisionnement (Espagne, Turquie, Algérie) ont été identifiés pour faire face aux problèmes de pénurie et de hausse des prix de matières premières en provenance des fournisseurs traditionnels.

Sur le volet financier, la société a diversifié ses relations bancaires pour assurer de nouvelles sources de financement avec un coût acceptable. Des négociations sont aussi en cours avec les autres institutions financières pour le rééchelonnement des autres dettes bancaires.

Enfin, des actions d’optimisation des charges d’exploitation sont menées, avec des plans de départs volontaires pour le personnel. Un accord a été trouvé avec la Steg pour un rééchelonnement des impayés sur 5 ans, pour un montant total de 15 MTND. Idem avec l’administration fiscale (pour 52,675 MTND) et la CNSS (1,893 MTND).

Sur la base de ces éléments, le management a établi un business plan pour la période 2025-2035 et sur lequel il estime que la société serait en mesure d’honorer ses engagements et de redresser sa situation financière.

Sur le marché, le titre affiche un rendement positif de 7,32% depuis le début de l’année et nous pensons que ces avancées pourraient donner un coup de pouce additionnel au cours, bien qu’il faille attendre de longues années pour effacer les pertes historiques.

 

 

 

 

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ARP: accord sur les importations de véhicules en franchise des taxes douanières

Les députés sont parvenus à un accord sur un article phare à ajouter au projet de loi de finances 2026: permettre aux Tunisiens d’acquérir une voiture en franchise des droits de douane. Cette mesure devrait rendre les véhicules accessibles à des prix proches de ceux pratiqués à l’étranger.

Si cette décision est accueillie favorablement par les ménages, elle n’est pas sans conséquences. En effet, les importations devraient transiter par les concessionnaires afin d’assurer un contrôle des transactions. Cette modalité soulève toutefois la question de l’impact sur la profitabilité des concessionnaires détenteurs de stocks importants. Mécaniquement, cette réforme risque de frapper immédiatement leurs ventes. Tout consommateur rationnel aura intérêt à attendre pour acquérir le même modèle à un prix bien inférieur, ou une voiture de meilleure gamme pour le même budget.

La demande proviendra donc principalement des professionnels, qui continueront à recourir au leasing, tandis que les particuliers éligibles pourraient se tourner massivement vers ce nouveau dispositif.

Parallèlement, le marché des pièces de rechange devrait bénéficier d’un coup de pouce significatif, dans un segment traditionnellement plus rentable.

À l’inverse, le marché de l’occasion subira un choc: les prix devront s’ajuster à la baisse et l’activité des intermédiaires, souvent opaque, pourrait perdre en pertinence dans les années à venir.

Enfin, cette mesure interroge la capacité des infrastructures à absorber un parc automobile croissant. Le Grand Tunis étouffe déjà sous les embouteillages, une généralisation de l’accès à la voiture nécessitera des investissements conséquents en matière de routes et de transports, dont le financement reste à déterminer.

Nous considérons que cette décision va dans le bon sens pour les Tunisiens. Reste que l’article doit être formulé de manière à encadrer clairement les importations, garantissant ainsi transparence et équité.

 

 

 

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De nouvelles avancées pour le port d’Enfidha en 2026

L’avancement du projet du port d’Enfidha se confirme, bien que des phases préliminaires essentielles précèdent le démarrage effectif du chantier. Considéré comme un investissement d’infrastructure capital pour la Tunisie, ce port en eau profonde et sa plateforme logistique associée sont destinés à révolutionner le secteur du transport maritime.

Au cours du mois de mars dernier, le ministère des Transports a examiné les mesures nécessaires pour accélérer le projet, tout en veillant au strict respect des standards internationaux en matière de sécurité, de qualité et de protection de l’environnement.

Le projet de loi de finances 2026 prévoit des dépenses de 24,200 Mtnd, notamment pour poursuivre:

– La réalisation des acquisitions foncières nécessaires à la zone logistique,

– La mission de mise à jour des études de marché, des études techniques, économiques et financières, et la préparation du dossier d’appel d’offres pour la réalisation du quai polyvalent dans le cadre d’un contrat de performance,

– Le lancement de la mission d’accompagnement pour l’élaboration du schéma directeur de la zone de services logistiques.

L’objectif stratégique de ce port moderne est d’ancrer la position de la Tunisie en tant que plaque tournante régionale et point d’accès privilégié au marché africain. Il agira comme un moteur essentiel pour la compétitivité économique, en complémentarité avec les ports existants. Le complexe portuaire à développer couvre une superficie de 3000 hectares et englobe le port avec ses composantes (1000 hectares) prévues être réalisées sur deux phases, et la zone économique et logistique (2000 ha).

 

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