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Anis Ben Said : « Sur une voiture, l’État perçoit parfois plus que le fabricant »

L’enseignant universitaire et conseiller fiscal Anis Ben Said a dressé un tableau sévère du secteur automobile, dénonçant l’impact de la fiscalité sur le coût des véhicules et remettant en question la cohérence des récentes initiatives législatives, notamment celles du projet de loi de finances (PLF 2026).

Il affirme que la fiscalité constitue la principale cause de la cherté des voitures en Tunisie, soulignant que l’État perçoit parfois davantage que le fabricant lui-même, entre droits de douane, TVA et autres taxes. Il met également en lumière les marges jugées excessives des concessionnaires.

Pour les voitures populaires, la marge est encadrée par le ministère du Commerce entre 500 000 et 1 000 000 de dinars, le prix étant également réglementé. En revanche, pour les autres véhicules, les prix sont libres, et l’intervenant estime que la marge ne descend jamais sous les 10% (soit 10 millions de dinars sur un véhicule à 100 millions de dinars).

Une initiative jugée insuffisante

À propos de l’initiative « voiture pour tous », ajoutée au PLF 2026 pour répondre à la dégradation du transport public, l’expert la juge insuffisante. Il critique notamment le seuil de revenu permettant de bénéficier de l’avantage fiscal : pour un célibataire, il est fixé à dix fois le SMIG brut (566 dinars), soit environ 4,5 millions de dinars par mois. Il considère ce seuil absurde et craint qu’il n’encourage les salariés à sous-déclarer leurs revenus pour devenir éligibles. Il propose plutôt un système progressif, où l’avantage fiscal diminuerait à mesure que le revenu augmente — par exemple, avantage réduit jusqu’à 20 fois le SMIG et nul au-delà de 50 fois le SMIG. Il relève aussi que certains concessionnaires redoutent que la mesure n’« inonde le marché » de voitures. Cependant, il rappelle que l’objectif de l’initiative est d’aider les citoyens à acquérir un véhicule, compte tenu de l’état du transport public.

Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) et régime FCR

Une mesure du PLF vise à modifier l’article 109 du Code des droits et procédures fiscaux, en dispensant les Tunisiens non résidents de présenter le reçu de leur déclaration annuelle lors du changement de carte grise. Anis considère cette évolution comme une correction logique, puisque le statut de non-résident découle déjà de la carte grise et non d’un avantage fiscal.

Concernant le régime FCR, rétabli par la loi de finances 2023 tous les dix ans pour les TRE, il rappelle que les concessionnaires craignaient un impact sur les transferts de devises, estimant que les TRE importeraient des voitures au lieu d’envoyer des fonds en Tunisie. Il conteste cette crainte, soulignant que les TRE paient de toute façon leurs véhicules en devises à l’étranger.

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Pesticides dangereux : Les Tunisiens échappent-ils au trafic européen ?

Selon RFI, une enquête des organisations Public Eye et Unearthed, basée sur des documents d’exportation officiels, révèle que les pays européens ont accru leurs exportations de pesticides interdits sur leur propre sol. Ces ventes ont plus que doublé en cinq ans, atteignant 122 000 tonnes en 2024. Les principaux exportateurs sont l’Allemagne, la Belgique et l’Espagne.

Les pays africains sont des destinations majeures pour ces produits, avec le Maroc et l’Afrique du Sud en tête des importateurs, suivis de près par le Kenya. Ce dernier importe annuellement près de 500 tonnes de pesticides dangereux, dont de l’Imidacloprid et de l’Iprodione, utilisés dans des cultures comme le café ou les haricots verts.

Les autorités de ces pays défendent l’usage de ces produits sous condition de mesures de protection strictes. Cependant, une étude kényane de 2020 a montré que seul un agriculteur sur six portait des équipements de protection adaptés, exposant la majorité à des risques sanitaires. Face à ce danger, des actions en justice ont été intentées au Kenya pour demander le retrait de ces pesticides du marché.

Compte tenu de cette pratique d’exportation massive vers d’autres pays africains, la question se pose : ces pesticides interdits en Europe circulent-ils également en Tunisie ?

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Anis Ben Said : « L’impôt sur la fortune immobilière pénalise l’économie organisée »

Dans une déclaration accordée à L’Economiste Maghrébin, l’enseignant universitaire et conseiller fiscal Anis Ben Said porte un jugement sans appel sur l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Cette taxe instaurée par l’article 23 de la Loi de finances 2023 génère à peine 20 millions de dinars par an; tout en soulevant de graves questions de constitutionnalité et en pénalisant l’économie organisée.

Notre invité explique que l’IFI cible les personnes physiques détenant un patrimoine immobilier supérieur à 3 millions de dinars. Et ce, en leur imposant une déclaration annuelle et un prélèvement de 0,5 % sur la valeur excédant ce seuil. Depuis sa mise en application pour les exercices 2023, 2024 et 2025, le ministère des Finances n’a jamais publié de statistiques officielles sur son rendement réel, ni sur le nombre exact de contribuables assujettis. Cette absence de transparence persiste dans tous les rapports budgétaires jusqu’en septembre 2025.

Il affirme que le chiffre de 20 millions de dinars de recettes annuelles n’a été évoqué qu’officieusement lors d’une émission radiophonique. Ce montant dérisoire contraste violemment avec les coûts administratifs engendrés par la création d’une plateforme informatique dédiée, l’élaboration de nouveaux formulaires et la mobilisation d’agents de la Direction générale des impôts qui devraient plutôt se concentrer sur la lutte contre l’économie parallèle et la fraude fiscale dans d’autres secteurs.

Une méthode d’évaluation arbitraire et une double imposition inconstitutionnelle

Dans le même sillage, la détermination de l’assiette fiscale souffre d’un « vice rédhibitoire ». En effet, aucune méthode scientifique n’encadre l’évaluation des biens immobiliers, conduisant les contrôleurs à recourir à des estimations que le fiscaliste qualifie d’arbitraires. Cette faiblesse méthodologique s’ajoute à un problème juridique beaucoup plus grave.

Ainsi, Anis Ben Said dénonce une situation de double imposition manifeste qui menace la constitutionnalité même de cette taxe. Les contribuables ont initialement déclaré leurs revenus et acquitté les impôts correspondants lors de la constitution de leur patrimoine. Ils doivent désormais payer un impôt annuel sur des biens immobiliers acquis avec une richesse déjà imposée. Même dans le cas d’un héritage, des droits d’enregistrement et de transfert de propriété ont été prélevés. Cette taxation successive du même patrimoine constitue une violation potentielle des principes constitutionnels.

Un élargissement envisagé qui menace l’épargne nationale

Le PLF 2026 devrait maintenir l’IFI. Mais des discussions parlementaires évoquent son extension vers une taxe générale sur la fortune. Cette transformation inclurait dans l’assiette taxable l’ensemble du patrimoine : dépôts bancaires, participations dans les entreprises et véhicules. Un député a même proposé de porter le taux d’imposition de 0,5 % à 1 %.

Le conseiller fiscal alerte sur les conséquences désastreuses d’une telle extension pour l’épargne nationale. Car, imposer les dépôts bancaires découragerait directement la constitution d’une épargne dans un pays où le taux d’épargne s’est effondré à 4 % du PIB contre plus de 20 % avant la révolution. L’État devrait au contraire encourager l’investissement et la constitution de réserves financières plutôt que de les pénaliser fiscalement.

Les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) qui possèdent des biens immobiliers en Tunisie se trouvent dans une situation particulièrement délicate. Ils doivent effectuer une déclaration d’IFI. Alors que les conventions internationales de non double imposition signées par la Tunisie ne couvrent généralement pas l’impôt sur la fortune. Ces contribuables risquent donc de payer cette taxe en Tunisie, tout en étant potentiellement imposés sur leur patrimoine dans leur pays de résidence, créant une véritable double imposition internationale.

Un populisme fiscal contraire aux principes économiques

Anis Ben Said rejette catégoriquement l’argument selon lequel l’IFI constituerait une mesure de justice fiscale. Il dénonce une « démarche populiste » au vrai sens du terme qui prétend redistribuer la richesse vers les plus démunis. Cette logique pourrait se défendre si les faibles recettes générées alimentaient un fonds spécial destiné au financement des catégories sociales vulnérables. Mais lorsque ces montants sont simplement absorbés par le budget général de l’État pour couvrir les dépenses de gestion courante, la mesure perd toute cohérence redistributive.

Le fiscaliste insiste sur le fait que cette taxe pénalise exclusivement les acteurs de l’économie organisée, ceux qui déclarent leurs revenus et respectent leurs obligations fiscales. Il appelle l’État tunisien à réaliser un benchmark international des pratiques fiscales et une étude d’impact approfondie avant d’adopter de telles mesures. Et ce, afin de garantir leur efficacité réelle et leur conformité avec les principes économiques fondamentaux qui devraient guider toute politique fiscale responsable.

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PLF 2026 : une dizaine d’articles retoqués par les députés

L’article 20 du PLF 2026, relatif à la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité, a été retiré. Le taux de prélèvement était de 1 % pour les personnes physiques et 1 % pour les personnes morales dans la loi de finances 2018, puis ramené à 0,5 % pour les personnes physiques et 4 % pour les personnes morales dans la loi de finances 2023, déclare Mohamed Zied Maher, membre de la Commission des finances de l’ARP, qui intervenait sur les ondes d’Express FM, jeudi 27 novembre 2025.

Le gouvernement avait demandé, dans le cadre du PLF 2026, la prolongation de l’application de ces taux. Zied Maher précise que le retrait constituait une forme de protestation contre l’absence d’une vision de réforme structurelle. Tout en ajoutant toutefois que l’article reste objet de discussion et sera de nouveau soumis en séance plénière.

En cas de maintien du retrait de cet article, les anciens taux reprendraient effet. Par conséquent, les députés devraient présenter une proposition soit pour les réduire, les supprimer ou prolonger l’application des taux de 0,5 % et 4 %.

Article 23 : transport des salariés

L’article 23 du PLF 2026, qui prévoit l’exonération de l’impôt sur le revenu au titre des services de transport pris en charge par l’employeur, a été modifié. De nombreuses entreprises ayant fait l’objet de contrôles pour avoir fourni un transport gratuit aux salariés, celui-ci a été considéré comme un avantage en nature devant entrer dans la base de calcul des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale. La modification étend cette disposition à toutes les entreprises, et non plus seulement aux établissements industriels.

Article 24 : financement des régions défavorisées

L’article 24 concernant le soutien au financement des entreprises économiques dans les régions les moins développées a subi une légère modification portant sur l’ouverture d’une ligne de financement de 15 millions de dinars sur les ressources du Fonds national pour l’emploi durant l’année 2026, au lieu de la période allant du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2027.

Article 30 : conditionnement de l’huile d’olive

L’article 30 relatif au soutien au conditionnement de l’huile d’olive, concernant le bénéfice de l’exonération des droits de douane et la suspension de la TVA pour les intrants nécessaires au conditionnement de l’huile d’olive produite localement, a fait l’objet de discussions. Un nouveau paragraphe a été ajouté à la fin de l’article stipulant que « pour bénéficier de l’avantage mentionné, le bénéficiaire doit obtenir un programme annuel visé par les services compétents du ministère chargé de l’Industrie ».

L’article 30 modifié a été approuvé par les membres de la Commission des finances et du budget des deux chambres (ARP et Cnrd).

Article 37 : allègement fiscal

L’article 37 concernant l’allègement de la fiscalité sur les autobus et véhicules automobiles au profit des « enfants de la lune » a été restreint aux associations œuvrant pour la réhabilitation et l’intégration des enfants autistes, et limité à l’année 2026 uniquement pour évaluation, avant de redéfinir les objectifs ultérieurement.

Article 39 : soutien à la contribution sociale

L’article 39 relatif au soutien à la contribution sociale pour les individus et les entreprises a vu le retrait de la mesure pour les associations s’occupant de l’enfance, des personnes âgées, de la famille, des personnes handicapées, de la culture et des petites associations sportives.

Article 45 : projets publics financés par l’étranger

L’article 45 concernant l’allègement du coût des projets publics financés par des prêts extérieurs mobilisés a intégré un point relatif aux groupements de maintenance et de gestion des zones industrielles pour les projets classés d’intérêt public, à réglementer par décret.

Article 47 : panneaux solaires

L’article 47 prévoit la révision des droits de douane exigibles au titre de l’importation de panneaux solaires. Les droits de douane, qui s’élevaient à 43 % accompagnés de 19 % de TVA, ont été réduits en 2018 à 10 % et 7 % respectivement, puis relevés en 2023 à 30 %.

La question a été rationalisée en maintenant le taux de 30 % pour les droits de douane, cette mesure intervenant dans le contexte du démarrage effectif de la production de l’usine 3 en 2026, selon notre interlocuteur.

Article 48 : batteries au lithium

L’article 48 concernant l’allègement de la fiscalité sur les intrants nécessaires à la fabrication de batteries au lithium a vu le ministère proposer l’exonération des droits de douane de certains intrants. Le Parlement a ajouté des intrants supplémentaires après coordination avec les services compétents.

Retrait de l’article 50

L’article 50 relatif à l’équité fiscale entre les individus, qui proposait l’augmentation d’autres taux, a été retiré. Il posait problème lors de l’application de l’impôt sur l’épargne ou l’investissement en actions. Une initiative de révision a été présentée, et l’article reviendra modifié par le Parlement et le gouvernement lors de la séance plénière.

Nouvelles dispositions ajoutées

Des articles supplémentaires ont été ajoutés, notamment l’octroi d’un avantage fiscal lors de l’acquisition d’un véhicule pour les familles résidentes sur le marché local. Les discussions avec le gouvernement ont été longues et l’initiative a été intégrée.

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Emploi des docteurs : 1350 nouveaux postes annoncés pour 2026

Le chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mourad Bel Assoued, affirme, ce jeudi 27 novembre 2025 lors de son passage dans l’émission « Midi Eco », qu’un effort national, sous l’égide du Président de la République, est déployé pour trouver une solution durable à la crise de l’emploi qui touche les docteurs. Il précise que cette situation est « héritée du passé » et s’est accentuée particulièrement depuis 2015, avec l’accumulation du nombre de docteurs.

Mourad Bel Assoued insiste sur la nécessité de solutions structurelles. Tout en soulignant que le système de recherche scientifique constitue l’une de ces solutions et doit absorber un maximum de docteurs. Mis qu’il faut aussi trouver d’autres débouchés au sein du tissu économique.

En outre, il annonce qu’une deuxième promotion de 1350 titulaires de doctorat sera intégrée en 2026 au grade de professeur assistant. A savoir, un nombre identique à celui intégré en 2025. Et de préciser que le ministère des Finances dédie des plans spécifiques pour couvrir les coûts de cette intégration.

Enfin, le chef de cabinet indique que les inscriptions débuteront sur la plateforme numérique du ministère le 9 décembre 2025. Suivra la publication des résultats et celle des dates des concours. Il souligne ainsi l’engagement du ministère à garantir un processus compétitif transparent et équitable. Lequel offrira des chances égales à tous les candidats.

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L’ancien ministre Samir Taïeb libéré

Samir Taïeb, ancien ministre de l’Agriculture, et directeur général des terres domaniales comptent parmi les neuf personnes remises en liberté ce jeudi. Et ce, sur décision du juge d’instruction du pôle judiciaire financier.

Cette mesure intervient dans le cadre de l’enquête portant sur des soupçons de corruption financière et administrative au domaine d’Henchir Chellal, dans le gouvernorat de Sfax. Au total, sept des personnes concernées ont été relâchées sous caution, pour des montants compris entre 10 000 et 50 000 dinars tunisiens. Tandis que deux autres ont obtenu leur liberté sans condition financière.

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L’OTIC exhorte les Tunisiens à une journée sans achats

À l’occasion de la Journée mondiale sans achat, célébrée chaque dernier samedi de novembre, l’Organisation tunisienne de l’information du consommateur (OTIC) appelle tous les citoyens à suspendre symboliquement leurs achats. L’objectif est d’inciter chacun à réévaluer ses habitudes de consommation et à reprendre la maîtrise de ses décisions économiques de manière responsable, loin des pressions publicitaires et commerciales.

Créée en 1992 comme mouvement de contestation contre la surconsommation, cette journée s’est transformée en initiative internationale visant à attirer l’attention sur les effets d’un comportement d’achat déséquilibré. En effet, les données mondiales montrent que l’humanité utilise des ressources qui dépassent la capacité de régénération de la planète et que les pays à revenu élevé en absorbent la plus grande part. Ce qui souligne, estime l’OTIC, la nécessité de modes de consommation plus durables.

En Tunisie, malgré un recul de l’inflation à 5,2 % en août 2025; les prix des produits alimentaires et des services continuent d’augmenter chaque mois. Cela exerce une pression constante sur le pouvoir d’achat. L’OTIC précise qu’une partie de ces tensions résulte d’importants déséquilibres structurels. Tandis qu’une autre est liée à des comportements d’achat impulsifs qui favorisent les pratiques commerciales déloyales.

En outre, l’organisation déclare que la Journée mondiale sans achat représente une occasion pour chaque citoyen de réfléchir à ses besoins réels, d’éviter les dépenses superflues. Tout en soutenant le produit tunisien et en adoptant une culture de consommation responsable. L’OTIC estime que le consommateur averti constitue la première ligne de défense contre les hausses injustifiées et qu’il contribue à réguler le marché, tout en protégeant l’économie nationale.

L’organisation recommande ainsi de s’abstenir d’acquérir des biens non essentiels durant cette journée. Tout en évaluant l’influence de la publicité et des promotions sur le comportement d’achat. Et d’établir un budget familial clair distinguant besoins et dépenses complémentaires. Mais aussi de privilégier les produits tunisiens afin de renforcer la souveraineté économique et de signaler toute infraction commerciale auprès des structures compétentes ou via les canaux de l’OTIC.

Elle rappelle enfin que la protection du pouvoir d’achat constitue une responsabilité collective impliquant consommateurs, producteurs, prestataires de services et autorités de contrôle. L’organisation réaffirme son engagement à sensibiliser le public, à surveiller les pratiques du marché et à défendre les droits des consommateurs. Et ce, pour faire de cette journée un rendez-vous annuel consacré à la promotion d’une consommation équilibrée et responsable.

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UGTT – PLF 2026 : tensions autour des augmentations salariales

Le samedi 22 novembre 2025, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a adressé une correspondance officielle à la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani, exigeant « l’ouverture immédiate de négociations  sociales», rapporte Al-Shaab News, média officiel de l’organisation syndicale, le 26 novembre 2025.

Dans ce courrier, l’UGTT exprime son « rejet total » de l’article 15 du projet de loi de finances pour 2026, qui prévoit de fixer par décret les augmentations salariales des travailleurs des secteurs public et privé. Le syndicat dénonce un « précédent historique » qui menace, selon lui, les fondements du modèle social tunisien.

Al-Shaab News souligne que cette démarche s’inscrit dans une série de plus de quinze lettres restées sans réponse de la part des gouvernements successifs de Bouden, Hachani et Madouri, témoignant d’un blocage persistant du dialogue social. Cette situation révèle « une rupture prolongée des canaux de communication au plus haut niveau de l’État », mettant en lumière une crise durable entre la centrale syndicale et l’exécutif.

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Mehdi Mahjoub : Il faut encadrer l’initiative « une voiture pour chaque citoyen »

Alors que les discussions autour du projet de loi de finances 2026 s’intensifient, l’initiative dite « une voiture pour chaque citoyen » revient au premier plan, ravivant les débats sur son impact économique et social.

Les commissions des finances des deux chambres législatives ont approuvé, hier soir à l’issue d’une réunion prolongée jusque tard dans la nuit, l’article additionnel du projet de loi de finances 2026 relatif à l’importation d’un véhicule exonéré de droits de douane.

Réagissant à cette adoption, le porte-parole de la Chambre nationale des concessionnaires et constructeurs automobiles, Mehdi Mahjoub, a déclaré ce mercredi 26 novembre 2025 que la baisse des prix des voitures demeure une revendication légitime. Il a réaffirmé le soutien de la Chambre à toute mesure visant à alléger la pression fiscale sur les véhicules importés.

Invité de l’émission « Midi Express » sur Express FM, Mahjoub a toutefois formulé plusieurs interrogations concernant les modalités d’application de ce dispositif. Il a notamment évoqué la méthode de fixation du prix des véhicules d’occasion âgés de sept ans, l’autorité chargée d’en déterminer la valeur réelle, ainsi que les mécanismes de transfert de fonds pour les opérations d’importation.

Encadrer le dispositif pour éviter une saturation du marché

Mahjoub s’est en outre interrogé sur le nombre potentiel de véhicules susceptibles d’entrer sur le marché en l’absence d’un plafond clairement défini, ainsi que sur leur conformité aux normes environnementales et aux exigences de sécurité. Il a estimé que ce type de véhicules ne s’inscrit pas dans l’orientation nationale en faveur de la mobilité électrique et pourrait générer une forte demande en pièces de rechange, tout en réduisant les recettes fiscales de l’État.

Il a également ajouté : « Nous sommes favorables à l’octroi d’un avantage permettant à chaque Tunisien d’acquérir un véhicule une fois tous les dix ans, et non une seule fois dans sa vie, à condition qu’il s’agisse d’une voiture neuve issue du marché tunisien ».

Mahjoub a appelé à encadrer l’initiative « une voiture pour chaque citoyen » selon des règles similaires à celles régissant les voitures économiques, avertissant qu’une application sans limite précise pourrait entraîner l’entrée d’environ deux millions de véhicules dans le pays en une seule année.

Il a insisté sur la nécessité de renforcer le transport public, qu’il a jugé en amélioration grâce à l’arrivée de nouvelles flottes de bus. Il a estimé que le développement de ce secteur représente une solution fondamentale pour réduire la congestion et alléger les charges financières pesant sur les citoyens.

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Voiture pour tous : l’ARP adopte un article clé pour les citoyens

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s’apprête à offrir un avantage fiscal inédit aux familles. En effet, chaque citoyen pourrait désormais bénéficier d’une voiture importée ou acquise localement à un taux réduit de taxes. Mercredi 26 novembre 2025, la députée Maha Aâmer a annoncé que les commissions des finances des deux chambres avaient approuvé un article supplémentaire du projet de loi de finances pour 2026. Connu sous le nom de « voiture pour chaque citoyen », il vise à alléger le coût fiscal des véhicules neufs ou d’occasion.

Lors de son intervention dans l’émission « Espresso », Maha Aamer a précisé que la proposition sur la voiture pour tous, soumise par plusieurs députés, répondait à une demande populaire croissante. Elle a ajouté que le texte pourrait encore être modifié lors de la séance plénière, où la décision finale sera prise. Et ce, que ce soit par des amendements des députés ou après consultation des réserves émises par le ministère des Finances. Lequel a insisté sur la coordination avec le ministère du Commerce et la Banque centrale pour définir les modalités pratiques.

Selon le projet, l’avantage fiscal consisterait en une réduction à 10 % de la taxe sur la consommation et de la TVA, applicable aux voitures particulières dont la cylindrée n’excède pas 1 900 cm³ et la puissance fiscale sept chevaux. Pour en bénéficier, le véhicule ne doit pas avoir plus de sept ans, et le revenu mensuel net du bénéficiaire ne doit pas dépasser dix fois le salaire minimum garanti.

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Tunisie : Kaïs Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE

Le président de la République , Kaïs Saïed, a convoqué l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, le 25 novembre 2025 au Palais de Carthage. C’est ce que révèle un communiqué officiel publié par la présidence dans la nuit de mardi à mercredi.

Lors de cette rencontre, Kaïs Saïed  a exprimé une protestation formelle concernant ce qu’il considère comme un « non-respect des règles du travail diplomatique et le recours à des démarches effectuées en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques internationaux ».

Le communiqué présidentiel souligne que M. Perrone est l’ambassadeur plénipotentiaire de l’Union européenne auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles, rappelant ainsi les protocoles diplomatiques qui régissent ses fonctions.

Le texte officiel ne précise toutefois pas la nature exacte des actions ou des contacts qui ont motivé cette convocation, et ni les circonstances spécifiques ayant conduit à cette protestation diplomatique. À l’heure actuelle, ni la présidence tunisienne, ni la délégation de l’Union européenne en Tunisie n’ont fourni de commentaires supplémentaires sur cette affaire.

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UIB Assurances : émission prévue de 50.000 titres participatifs

UIB Assurances convoque une Assemblée générale ordinaire le 5 décembre 2025, au siège de la société. Et ce, pour statuer sur deux points majeurs : la ratification de la nomination de la nouvelle présidente du Conseil d’Administration et l’émission de titres participatifs.

L’Assemblée examinera la ratification de la cooptation de Ilhem Bouaziz en tant que présidente du Conseil d’Administration. Elle a été cooptée lors du Conseil d’administration du 15 septembre 2025, en remplacement de  Kamel Neji, démissionnaire. Son mandat s’étendra jusqu’à l’issue de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2025.

Composition du Conseil d’Administration

Suite à cette nomination, le Conseil d’Administration est composé de :

  • Présidente : Mme Ilhem Bouaziz;
  • Union Internationale de Banques (UIB), représentée par Philippe Dubois;
  • Mme Molka Fakhfakh;
  • Mme Nadia Zouari;
  • Mme Fatma Louhichi
  • M. Mohamed Bessa.

Émission de titres participatifs

L’assemblée approuvera également l’émission de titres participatifs pour un montant total de 5 millions de dinars pour l’exercice 2025. L’émission sera divisée en 50.000 titres d’une valeur nominale de 100 dinars chacun. La période de souscription s’étendra sur 30 jours à compter de la publication de la notice au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

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Sauvegarde du patrimoine : le nouveau visage du développement culturel en Tunisie

Le bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb a officiellement lancé à Tunis un programme quinquennal intitulé « Soutenir le rôle de la culture dans le développement durable en Tunisie ». Karim Hentili, responsable du programme culturel, en a dévoilé les contours lors d’une interview accordée à l’émission « 120 minutes » sur Radio Tunis Chaîne Internationale.

Ce programme d’envergure nationale est entièrement financé par la fondation du docteur Sadok Besrour, médecin d’origine tunisienne établi au Canada. Originaire de Djerba, le philanthrope a été particulièrement touché par l’inscription du site djerbien sur la liste du patrimoine mondial en septembre 2023. L’accord de coopération a été signé le 15 septembre dernier au siège parisien de l’UNESCO. Il s’agit d’un cas rare de mécénat privé finançant l’action de l’organisation internationale.

Cinq axes stratégiques pour le développement

Le projet, qui s’étendra de 2025 à 2029, se décline en cinq composantes principales. L’année 2025 sera consacrée à l’élaboration du contenu et à la définition des priorités. En partenariat avec le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, le programme ambitionne de sauvegarder 28 métiers artisanaux en voie de disparition avec 84 apprentis bénéficiant d’une transmission de savoir-faire.

La préservation des systèmes oasiens constitue un autre axe majeur. L’UNESCO propose un changement de paradigme en considérant les oasis comme des territoires urbains plutôt que ruraux. Cette approche intègre également l’environnement, l’agriculture, le tourisme et l’urbanisme. Le programme soutiendra également le réseau des villes créatives de l’UNESCO avec pour objectif d’accompagner près de 50 villes tunisiennes.

Le poids économique de la culture

Karim Hentili rappelle le poids économique du secteur culturel à l’échelle mondiale. Avant la pandémie de COVID-19, il représentait 4 300 milliards de dollars, soit 6,1 % de l’économie mondiale. En France, la culture contribuait jusqu’à 10 % du PIB, dépassant l’industrie automobile, et constituait le premier employeur des jeunes de 15 à 29 ans.

Le projet soutient aussi la Route du patrimoine UNESCO, développée dans le cadre du programme de diversification touristique Tunjatuna. Cette initiative combine les sites du patrimoine mondial avec les éléments du patrimoine immatériel. Pour représenter des éléments immatériels comme la calligraphie arabe ou le couscous, des entreprises tunisiennes ont développé des mécanismes numériques innovants.

Calendrier de mise en œuvre

La phase opérationnelle débutera en 2026. Pour l’artisanat, sept métiers seront sélectionnés dès janvier pour lancer le programme de transmission avec les maîtres artisans. Le projet pilote sur les oasis fera l’objet de réunions de consultation préparatoires avant une grande rencontre début 2026.

Pour le programme des villes créatives, le ministère de l’Intérieur diffusera un appel à manifestation d’intérêt. Une première session d’information est prévue en mars 2026. La Route du patrimoine UNESCO sera promue lors du comité du patrimoine immatériel à New Delhi en décembre prochain, puis au comité du patrimoine mondial en Corée en 2026.

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PLF 2026 : Vers une exonération des pénalités de retard pour les jeunes fermiers

Deux députés viennent de déposer une proposition d’article qui vise à alléger les dettes des agriculteurs et des ouvriers agricoles.

Le député Saber Jlassi, du bloc Al Amanna wa Al Aâmal, a annoncé cette initiative, qu’il a soumise conjointement avec le député Hassan Ben Ali du bloc Sawt Al Joumhouriya, sous la forme d’une proposition d’article  pour la loi de finances de 2026. Ce texte prévoit des mesures d’exonération fiscale qui ciblent spécifiquement les techniciens diplômés des écoles de formation agricole, les jeunes agriculteurs, d’anciens coopérateurs de coopératives dissoutes et les ouvriers permanents.

Le député Jlassi a détaillé plusieurs volets principaux pour sa proposition. Celle-ci prévoit que le gouvernement exonère les arriérés de loyer concernant les redevances impayées pour les années de mise en jachère, et qu’il remette également les pénalités de retard associées. Pour en bénéficier, les intéressés devront présenter une demande écrite à l’administration fiscale avant le 31 décembre 2026.

Concernant le solde de la dette, les bénéficiaires pourraient signer un échéancier pour étaler le remboursement sur une période maximale de cinq ans, sans que cette durée ne puisse dépasser la date de fin de leur contrat. Ils devraient également effectuer un premier versement correspondant à 10% du solde restant avant cette même date limite. Par ailleurs, l’administration suspendrait les procédures judiciaires contre tout débiteur qui respecterait scrupuleusement son calendrier de remboursements.

Enfin, l’article  inclut une mesure d’exonération pour les personnes qui souhaiteraient prolonger leurs contrats de mise en valeur, qui sont liées par des contrats en cours, ou dont les contrats sont arrivés à expiration. La proposition impose à ces derniers de renouveler leurs contrats arrivés à terme dès la promulgation de la loi. Le gouvernement préciserait ultérieurement les modalités d’application de cette disposition par le biais d’un décret. Cette initiative législative cherche à apporter un soulagement financier à un secteur clé de l’économie, en ciblant les acteurs qui rencontrent souvent des difficultés de trésorerie et d’endettement.

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Tunisie : le cap des 10 millions de touristes franchi en 2025

Le secteur touristique affiche une santé robuste pour l’année 2025. Entre le 1er janvier et le 20 novembre, le pays a accueilli 10,033 millions de visiteurs, enregistrant une hausse de 10,3% par rapport à la même période de 2024. Selon le ministère du Tourisme, cette croissance s’accompagne d’une augmentation des recettes, qui ont atteint 7 milliards de dinars sur les neuf premiers mois, soit une progression de 8,3%.

Les marchés européens historiques confirment leur dynamisme. Le nombre de touristes français, premier marché de la Tunisie, a progressé de 6,4% pour atteindre 1,070 million. Les visiteurs britanniques affichent une croissance spectaculaire de 40,1%, avec 415 000 arrivées. Les marchés italien (+8,6%) et canadien (+11%) sont également en nette progression.

Les nouveaux marchés, un relais de croissance prometteur

La stratégie d’ouverture à de nouvelles destinations porte ses fruits. Une croissance significative est observée sur d’autres marchés, grâce aux efforts du ministère du Tourisme pour les conquérir. En illustration, l’afflux de touristes chinois a bondi de 18,6% pour s’établir à 24 268 personnes.

Une stratégie volontariste de diversification

Pour soutenir cette dynamique, le ministère du Tourisme mène une politique active. Il œuvre notamment au développement des marchés du Golfe via des stratégies promotionnelles ciblées. Un accent particulier est également mis sur la diversification de l’offre touristique afin de renforcer la compétitivité durable de la destination Tunisie.

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SOMOCER : Entre crise structurelle et espoirs de redressement

La Société Moderne de Céramique SOMOCER affiche un résultat net déficitaire de 17,6 millions de dinars pour le premier semestre 2025. Cette performance marque une détérioration significative par rapport au déficit de 14,7 millions de dinars enregistré à la même période de l’année précédente.

La société fait face à une situation financière particulièrement préoccupante, avec des pertes cumulées qui atteignent désormais 53,1 millions de dinars au 30 juin 2025, témoignant de difficultés structurelles profondes qui s’inscrivent dans la durée.

Des facteurs externes qui pèsent lourdement sur l’activité

Les difficultés rencontrées par SOMOCER s’expliquent en grande partie par un environnement économique défavorable. L’inflation galopante a considérablement alourdi les charges financières de l’entreprise, tandis que la hausse du taux de défaut des clients vient compromettre la trésorerie. Les répercussions de la crise sanitaire liée à la Covid-19 continuent de se faire sentir sur l’organisation de la production. La guerre en Ukraine a également bouleversé les chaînes d’approvisionnement internationales, provoquant une flambée des prix des matières premières dont dépend fortement l’industrie céramique. À ces contraintes s’ajoute une concurrence déloyale exercée par les importations illégales de matériaux de construction en provenance principalement de l’Inde, qui proposent des prix défiant toute concurrence et exercent une pression à la baisse sur les tarifs pratiqués sur le marché local.

Un plan de restructuration ambitieux pour redresser l’entreprise

Face à cette situation critique, SOMOCER a intensifié son programme de restructuration au cours de l’année 2025. La société a conclu un accord majeur avec l’administration fiscale portant sur un règlement de 52,7 millions de dinars, qui lui a permis d’obtenir l’abandon de pénalités représentant 31,1 millions de dinars au 31 décembre 2024. Un arrangement a également été trouvé avec la STEG pour un rééchelonnement de 15 millions de dinars étalé sur cinq années, allégeant ainsi la pression sur la trésorerie à court terme. Sur le plan bancaire, des avancées significatives ont été obtenues avec des accords de principe de la BH Bank pour un crédit de restructuration de 7,8 millions de dinars remboursable sur dix ans, ainsi qu’un engagement de la STB pour un crédit de consolidation à long terme de 16,7 millions de dinars. Ces arrangements financiers constituent une base solide pour stabiliser la structure du passif de l’entreprise.

Des indicateurs financiers qui reflètent les efforts d’adaptation

Au 30 juin 2025, le total des actifs de SOMOCER s’établit à 229,2 millions de dinars, tandis que les capitaux propres avant affectation du résultat atteignent 50,3 millions de dinars. Le résultat d’exploitation demeure négatif mais montre néanmoins une légère amélioration, passant d’une perte de 8,4 millions de dinars au premier semestre 2024 à 7,5 millions de dinars sur la même période en 2025. Cette évolution positive suggère que les mesures d’optimisation des charges d’exploitation commencent à produire leurs effets.

Toutefois, les charges financières nettes ont connu une forte progression pour atteindre 9,6 millions de dinars contre 4,8 millions de dinars l’année précédente, reflétant l’alourdissement du coût de la dette dans un contexte d’inflation élevée. Les revenus d’exploitation ont enregistré un léger recul à 29,2 millions de dinars comparativement à 31,1 millions de dinars au 30 juin 2024. Malgré ces difficultés, les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation sont restés positifs à hauteur de 1,3 million de dinars, démontrant la capacité de la société à maintenir une génération de liquidités opérationnelles. En parallèle, l’entreprise poursuit ses efforts stratégiques visant à élargir sa gamme de produits pour mieux répondre aux attentes du marché et à diversifier ses sources d’approvisionnement en matières premières afin de réduire sa vulnérabilité aux chocs externes.

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Dynamisme confirmé : le tourisme tunisien attire massivement les investisseurs

Le tourisme  séduit les investisseurs : 91 nouveaux projets, représentant 644 millions de dinars d’engagements, ont reçu le feu vert des autorités. Une dynamique confirmée par Ons Ben Ghorbel, du ministère du Tourisme, lors d’une interview à la Radio Nationale.

Cette dynamique d’investissement  reflète l’attractivité de la destination tunisienne et la vitalité de son secteur touristique. Le ministère porte une attention particulière au soutien de l’investissement dans les zones de développement régional, qui bénéficient d’importants avantages financiers. À cet égard, le gouvernement a alloué une enveloppe de 2,5 millions de dinars pour 2025 sous forme de subventions d’investissement pour les porteurs de projets dans ces zones.

Parallèlement, la communauté internationale salue la performance du secteur. Un rapport que le magazine de voyage mondial TTW (Travel and Tourism Worldwide) a publié place la Tunisie aux côtés de l’Égypte, de la Gambie et de la Tanzanie en tête de la croissance du secteur hôtelier en Afrique. Ce dynamisme, que de nouvelles créations et des offres de voyage de haute qualité portent, contribue à l’essor du tourisme continental. Le rapport met spécifiquement en lumière l’existence d’un produit désertique exceptionnel en Tunisie.

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Tunisie : TIS Circuits lance un projet d’extension 2025–2026

Le groupe français TIS Circuits a annoncé son intention d’étendre ses activités en Tunisie dans le domaine de l’industrie intelligente 5.0. Cette extension prévoit la création de nouveaux emplois, le développement des industries électroniques et l’augmentation des exportations tunisiennes. Le groupe a présenté cette orientation stratégique mardi 25 novembre 2025, lors d’une réunion avec la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

La ministre a exprimé la volonté du département de soutenir les projets technologiques à haute valeur ajoutée, d’accompagner les industriels dans leurs démarches et d’éliminer les obstacles administratifs afin d’attirer davantage d’investissements et de renforcer la position internationale de la Tunisie.

Le directeur général de TIS Circuits, Bruno Racault, a salué les compétences tunisiennes. Le directeur de la filiale tunisienne, Aymen Traroudi, a participé à la réunion. TIS Circuits, filiale du groupe mondial All Circuits Company, opère sur cinq continents. Le groupe emploie environ 2 000 personnes, dont 700 en Tunisie. Parallèlement, l’entreprise finalise une charte destinée à renforcer la compétitivité du secteur électronique à l’horizon 2030. Elle prévoit d’en présenter la version définitive au premier trimestre 2026.

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Tunisie : un fonds néerlandais de 4M€ pour faciliter l’accès au foncier et au crédit agricole

Les Pays-Bas allouent un financement de 4 millions d’euros sur trois ans pour soutenir l’accès des jeunes et des femmes aux terres agricoles et au financement. Ce programme cible cinq gouvernorats tunisiens : Bizerte, Nabeul, Mahdia, Tataouine et Siliana.

L’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas en Tunisie, Joséphine Frantzen, a annoncé cette mesure. Elle a déclaré, mardi 15 novembre 2025 sur Mosaïque FM, que ce soutien s’inscrit dans un ensemble de financements que les Pays-Bas ont annoncé pour promouvoir l’emploi, stimuler le secteur privé et encourager les projets agricoles. Elle a tenu ces propos en marge d’un atelier que l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) a organisé, à son siège, pour lancer officiellement le projet d’aménagement foncier et d’accès au financement.

Un partenariat réunissant l’UTAP, le ministère de l’Agriculture et l’organisation IDLO, qui agit comme opérateur, mettra en œuvre le programme. Celui-ci repose sur cinq piliers fondamentaux qui visent à obtenir des résultats positifs et efficaces dans le secteur agricole.

Le premier pilier concerne la régularisation des situations foncières et l’accès au financement. Le programme vise également à améliorer l’image du secteur agricole auprès des jeunes, qui délaissent actuellement ce domaine malgré sa rentabilité. Par conséquent, l’initiative cherche à transformer cette perception et à combler l’écart entre les connaissances et les capacités des jeunes en leur proposant des formations approfondies pour développer leurs compétences.

L’ambassadrice a précisé que le financement de 4 millions d’euros s’étale sur une période de trois ans, avec deux années encore à venir. L’organisation IDLO assurera l’accompagnement technique pour informer les femmes et les jeunes du secteur sur la manière de résoudre leurs problèmes de régularisation foncière et d’obtention de financements.

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