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Lutte contre le criquet pèlerin : le Maroc au secours de la Mauritanie

En vue de soutenir les efforts de la Mauritanie dans la lutte contre le fléau du criquet pèlerin qui menace les ressources agricoles et pastorales du pays, le Maroc a accordé un don en matériel au pays.

Selon l’agence de presse marocaine MAP, ce don est composé de 100 000 litres de pesticides. Cette initiative reflète la profondeur des relations de fraternité et de coopération unissant le Maroc à la Mauritanie dans divers domaines. Elle s’inscrit également dans la continuité d’une coopération étroite et permanente entre les centres nationaux spécialisés dans la lutte contre ce fléau au Maroc et en Mauritanie, se traduisant par un soutien technique et un échange d’expériences au niveau bilatéral ou en coordination avec la FAO par l’intermédiaire de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO).

A noter que les efforts de lutte contre le criquet pèlerin se concentrent, selon les responsables mauritaniens, dans les régions d’Inchiri (ouest), Dakhlet Nouadhibou (nord) et Trarza (sud-ouest).

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Sortir de la dépendance minière : la Mauritanie face au défi d’une croissance durable et inclusive

La Banque mondiale estime que la Mauritanie devra accélérer la diversification de son économie pour concrétiser son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2050. Dans son « Rapport sur la croissance et l’emploi », publié lundi 24 novembre, l’institution souligne que cette transformation est indispensable pour assurer une croissance plus inclusive, durable et résiliente, informe un communiqué de l’institution de Bretton Woods.

Ibou Diouf, représentant-résident de la Banque mondiale en Mauritanie, indiqué que le rapport fournit un cadre analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en ce sens.

Au cours des vingt dernières années, l’économie mauritanienne a enregistré une croissance moyenne de 3,5 %. Toutefois, maintenir et accélérer cette dynamique nécessitent un élargissement de la base productive et une amélioration de la participation au marché du travail. Laquelle reste inférieure à 50 %, explique la BM.

Pour ce faire, le rapport identifie plusieurs secteurs présentant un fort potentiel de développement complémentaire aux industries extractives traditionnelles (fer, or, cuivre, phosphate). A savoir : l’agriculture, la pêche, l’énergie renouvelable et le numérique.

Keiko Miwa, directrice de division pour plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, souligne que la Mauritanie possède les ressources nécessaires pour mener à bien cette transformation. Elle cite entre autres la possibilité de transformer le potentiel solaire en énergie compétitive, de moderniser les chaînes de valeur agroalimentaires et de faire du numérique une source croissante de services à forte valeur ajoutée.

 

Lire aussi : La Mauritanie va produire et exporter de l’hydrogène vert

 

Et quoi qu’il en soit, la Banque mondiale réaffirme son engagement à accompagner cette diversification de l’économie mauritanienne.

Associer le secteur privé

D’ailleurs, le secteur privé est présenté comme un acteur essentiel de cette mutation. En effet, Olivier Buyoya, directeur régional de l’IFC (branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé), souligne le dynamisme entrepreneurial du pays et l’importance de mobiliser davantage de capitaux privés pour soutenir l’émergence d’entreprises solides, encourager l’innovation et développer l’entrepreneuriat féminin. Un environnement plus favorable pourrait faire du secteur privé un moteur central de la prospérité nationale.

Le rapport met en avant trois leviers majeurs pour stimuler une croissance durable :

  • L’investissement dans le capital humain et les infrastructures;
  • L’amélioration du cadre réglementaire;
  • La promotion du secteur privé.

Il identifie également cinq priorités de réforme :

  • L’éducation de la petite enfance;
  • La gestion foncière;
  • La réforme du code du travail;
  • La politique de concurrence;
  • Le développement des compétences STEM.

L’analyse conclut que la position stratégique du pays, conjuguée à sa stabilité politique et son potentiel minier, gazier et agricole, constitue une base solide pour attirer davantage d’investissements et générer des emplois durables.

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Mauritanie 2050 : la BM appelle à une diversification économique accélérée pour une croissance durable

Le rapport du Groupe de la Banque mondiale en date du 24 novembre 2025 revient sur la situation de la Mauritanie. Il relève que pour que ce pays atteigne le statut de pays à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2050, il est nécessaire d’accélérer la diversification économique.  Cependant, malgré une croissance moyenne de 3,5 % au cours des 20 dernières années, le pays doit élargir sa base productive. De même qu’il lui faut accroître la participation au marché de l’emploi, actuellement inférieure à 50 %.

Le rapport de la BM met en avant un fort potentiel de la Mauritanie dans des secteurs complémentaires aux industries extractives, notamment l’agriculture, les pêches, l’énergie et le numérique. Il insiste aussi sur l’importance d’un secteur privé mauritanien dynamique et compétitif pour mener cette transformation. Avec un accent particulièrement mis sur le soutien à l’entrepreneuriat féminin.

Ainsi, trois leviers clés sont identifiés pour assurer une croissance inclusive et durable. A savoir :

  • Le renforcement du capital humain et des infrastructures;
  • L’amélioration du cadre réglementaire;
  • Et la promotion du secteur privé.

En outre, cinq réformes prioritaires sont recommandées, concernant l’éducation de la petite enfance, la gestion foncière, le code du travail, la politique de concurrence et le développement des compétences STEM.

Enfin, la stabilité politique du pays, son positionnement stratégique ainsi que ses richesses minière, gazière et agricole sont considérés comme des atouts majeurs pour attirer les investissements privés, diversifier l’économie et créer des emplois durables.​

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La Mauritanie va produire et exporter de l’hydrogène vert

Le ministre mauritanien de l’Énergie et du Pétrole, Mohamed Ould Khaled, et le directeur technique et fondateur du groupe allemand Möhring Energie, Sascha Möhring, ont signé un accord-cadre. Il concerne le développement d’un projet industriel à grande échelle visant à produire de l’hydrogène et de l’ammoniac en Mauritanie. C’est ce que rapporte le site web mauritanien Cridem.

La même source rappelle ce que stipule le code de l’hydrogène vert en Mauritanie, à savoir : « Après l’accord-cadre, et si toutes les obligations qui en découlent sont remplies, les parties commenceront à négocier l’accord global. »

Via cette coopération, le ministère du Pétrole et de l’Énergie assure que « Möring Energy se chargera du développement du projet “NAYRA“ par étapes, en commençant par une capacité électrique de 1 gigawatt ».

A souligner que NAYRA est la première initiative allemande mise en œuvre dans le contexte juridique mauritanien relatif à l’hydrogène vert.

Annuellement et à l’horizon 2029, le projet permettra de produire près de 140 000 tonnes d’hydrogène vert et 400 000 tonnes d’ammoniac vert, destinés aux marchés européens.

D’ailleurs, la loi sur l’hydrogène vert en Mauritanie consolide la position du pays en tant que pionnier de la transition vers les énergies propres en Afrique. Renforçant ainsi son statut de modèle potentiel pour l’Afrique dans la mise en place de cadres prêts à investir dans les technologies vertes, indiqueencore le Cridem.

Justement, le récent accord constitue une étape importante « vers le renforcement de la position de la Mauritanie en tant que centre régional de production d’énergie propre. En tirant parti de ses ressources éoliennes et solaires considérables et de sa capacité à fournir une énergie compétitive qui soutient les industries d’avenir et ouvre de nouvelles perspectives pour la diversification de l’économie nationale ».

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COP30: La Mauritanie rejoint la plateforme de sécurité climatique

A l’occasion de l’événement de la COP 30 qui se tient à Belém au Brésil,  des responsables du Groupe BAD et d’autres institutions ont souligné l’importance d’adapter et d’intensifier le financement climatique pour les populations les plus vulnérables, notamment celles vivant à l’intersection des crises sécuritaires et climatiques. 

Il convient de noter que le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) joue un rôle clé dans l’appui aux pays africains fragilisés par les conflits et confrontés aux dérèglements climatiques. 

Prenons l’exemple du Tchad, les investissements climatiques sont essentiels à la survie des communautés du Bassin du Lac Tchad.

Le Guichet d’action climatique, financé par plusieurs pays donateurs européens, cible principalement les pays à faible revenu, fragiles et vulnérables. Ce qui fait, toujours selon Ecofin,   75% de ses financements concernent l’adaptation, 15% l’atténuation, et 64% des financements d’adaptation sont sous forme de dons, en raison de la fragilité des bénéficiaires.

Alors que sur le plan politique, plusieurs pays africains progressent dans l’élaboration de politiques liant climat et sécurité, avec des cadres nationaux ou régionaux en préparation. 

La COP 30 a aussi vu des annonces importantes, notamment la Mauritanie rejoignant la plateforme de sécurité climatique, et plusieurs pays européens augmentant leurs contributions au Mécanisme des Nations unies pour la sécurité climatique.

Les objectifs sont clairs: améliorer l’accès, l’équité et l’efficacité du financement climatique dans les zones en crise, en insistant sur le rôle crucial des plateformes nationales pour la mise en œuvre des actions. 

 

Le CSM (Climate Security Mechanism) des Nations unies pilote la coordination et l’analyse des liens entre climat, paix et sécurité pour renforcer la réponse internationale.

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Tunisie–Mauritanie : Les Aigles de Carthage « contrariés » à Radès

La sélection tunisienne de football a été tenue en échec par la Mauritanie (1-1), mercredi soir, au stade Hammadi Agrebi de Radès, lors d’un match amical marqué par une domination stérile et un manque de réalisme offensif.

Dans un stade vide…

Dans un stade vide, les Aigles de Carthage ont pourtant pris les devants à la 38e minute, grâce à une frappe précise de Firas Chawat dans la surface mauritanienne. L’attaquant tunisois, déjà à l’origine de plusieurs occasions, avait auparavant réclamé un penalty à la 29e minute, non accordé par l’arbitre.

Mais au retour des vestiaires, les visiteurs ont su profiter d’un moment de flottement défensif tunisien : Mohamed Sarr, à la limite du hors-jeu, a égalisé à la 51e minute, ramenant les siens à hauteur.

Malgré plusieurs tentatives signées Mohamed Ali Ben Romdhane (70e et 72e) et deux retournées acrobatiques de Seifeddine Jaziri (78e et 90+5e), la Tunisie n’a pas réussi à faire la différence. L’équipe de Sami Trabelsi s’est montrée globalement supérieure mais a encore une fois péché par inefficacité devant le but.

Cap sur la Jordanie et le Brésil

Ce nul laisse des regrets avant les prochaines échéances : la Tunisie disputera un second test amical face à la Jordanie vendredi 14 novembre, toujours à Radès, puis affrontera le Brésil à Lille le 18 novembre.

Ces rencontres s’inscrivent dans la préparation des Aigles de Carthage à la Coupe Arabe des Nations au Qatar et à la CAN 2026 au Maroc, prévues entre décembre et janvier prochains.

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Tunisie – Mauritanie : Le Kaizen, nouvel outil de coopération industrielle

La Mauritanie veut du Kaizen. Oui, cette fameuse méthode japonaise d’amélioration continue, née dans les usines Toyota, qui débarque aujourd’hui à Nouakchott comme une caravane chargée d’excellence made in Tunisia.

Selon un communiqué publié par le ministère tunisien de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie sur sa page Facebook, une délégation mauritanienne de haut niveau a sillonné la Tunisie : centres techniques, ateliers, entreprises… Bref, un marathon industriel pour admirer comment, chez nous, on a réussi à faire passer la productivité de 43 à 57 % et la qualité de 40 à 60 %. Chiffres ronds, bien polis, qui feraient rougir même les statisticiens de l’ONU.

Le miracle tunisien en kit exportable

La Tunisie, forte de son partenariat avec la JICA (coopération japonaise, pas confondre avec Jenga), a donc formé une centaine d’experts, coaché 200 entreprises et produit un modèle tellement performant qu’on se demande encore pourquoi nos usines locales ressemblent à des ateliers de fortune. Mais ne chipotons pas : ce qui compte, c’est que le miracle tunisien est désormais disponible à l’export, emballé dans du papier “Sud-Sud”.

La Mauritanie, séduite, veut deux choses :

  • Du Kaizen pour ses usines : histoire que la productivité mauritanienne décolle plus vite qu’un Airbus de Nouakchott.
  • Du Kaizen pour sa jeunesse : parce qu’il n’y a rien de mieux que d’enseigner à des étudiants les secrets de l’amélioration continue, avant même qu’ils trouvent un premier emploi… qui, soit dit en passant, reste à créer.

Pendant ce temps, chez nous…

Alors que le Kaizen tunisien est désormais partagé avec d’autres pays, certaines entreprises locales continuent de relever des défis liés à l’énergie, aux marchés et au financement. Cela n’empêche pas la Tunisie de présenter son expérience comme un modèle d’efficacité et de performance industrielle à l’international.

Le post ministériel se termine en apothéose : la Tunisie veut partager son expérience avec toute l’Afrique. Rien que ça. À ce rythme, on devrait bientôt voir du Kaizen dans les salons de coiffure de Bamako, les stations-service de Dakar et, pourquoi pas, les échoppes de Nouadhibou.

Lire aussi: « Kaizen » : Comment le Japon apprend à la Tunisie l’amélioration de sa productivité

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