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Tunisie : la Banque mondiale alerte sur l’éviction du crédit privé par le financement de la dette publique

“Le recours soutenu au financement local pour financer la dette publique risque d’évincer le crédit au secteur privé”, indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Depuis 2019, la dette publique tunisienne est passée de 67,8 % du PIB à 84,6 % en 2023, où elle s’est depuis stabilisée, rappelle la note de la BM. En août 2025, l’encours total de la dette atteignait 135 milliards de dinars tunisiens (84,5 % du PIB). La combinaison d’un environnement de financement extérieur restreint et d’une dette publique croissante a conduit à un plus grand recours à l’égard du secteur bancaire national.

La part de la dette intérieure dans la dette publique totale est passée de 29,7 % en 2019 à 77 % en 2024. Cette évolution a nécessité un financement direct substantiel et une augmentation des opérations de refinancement par la Banque centrale de Tunisie (BCT) afin de soutenir le système bancaire local.

D’après le rapport “les injections de liquidités par le biais d’opérations de refinancement ont réorienté les ressources bancaires vers les prêts publics, limitant ainsi la disponibilité du crédit pour d’autres segments de l’économie”.

“Au cours des dernières années, la part du gouvernement dans le crédit bancaire total n’a cessé d’augmenter, atteignant un tiers en août 2025, contre 15 % en 2019. Dans un contexte de croissance globale limitée du crédit, cette part croissante des créances sur le gouvernement a supplanté le crédit au reste de l’économie, qui n’a augmenté que de 3 % en août 2025 par rapport à août 2024”.

En réponse, indique encore la même source, “le gouvernement a introduit des mesures dans diverses lois de finance afin de compenser partiellement les taux d’intérêt pour les PME. En outre, à la suite de la révision de la loi sur les chèques bancaires en août 2024, les banques sont tenues d’allouer au moins 8 % de leurs bénéfices de l’année précédente à des lignes de financement à court terme (jusqu’à deux ans) sans intérêt ni garantie pour les petites entreprises et les particuliers. En même temps, la diminution des créances sur le secteur privé suggère que les effets de ces mesures restent limités à ce stade”.

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Banque mondiale : les secteurs offshore compensent partiellement le lourd déficit onshore en Tunisie

Le déficit commercial de la Tunisie masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore, d’après la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Ce déficit s’est creusé au cours des neuf premiers mois de 2025 en raison de la stagnation des exportations et de la hausse des importations. Le déficit commercial a atteint 9 % du PIB, contre 8,5 % au cours des neuf premiers mois de 2024, selon le rapport de la BM. Les exportations ont stagné en termes nominaux (25 % du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 29,1% en 2024), tandis que les importations ont augmenté de 5 % (34% du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 37,5% en 2024).

Le déficit hors produits de l’énergie est tiré par l’agroalimentaire et les industries mécaniques et électriques. Le déficit des industries mécaniques a doublé, passant de –1,2 % du PIB à –2,2 % du PIB, en raison de l’augmentation des importations de véhicules automobiles (+1,4 milliard de dinars tunisiens). Le déficit énergétique, qui représente la moitié du déficit commercial, a diminué de 4 % grâce à la baisse des prix mondiaux de l’énergie (le prix du baril de pétrole a baissé de 16 dollars entre octobre 2024 et octobre 2025).

L’excédent agricole de 2024 (0,1 % du PIB) s’est transformé en déficit en 2025 (–0,6 % du PIB) en raison de la baisse des prix de l’huile d’olive.

Une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore

D’après l’analyse de la BM, le déficit commercial masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore.

En effet, le déficit du secteur onshore (30,5 milliards de dinars au cours des neuf premiers mois de 2025, soit 16,4 % du PIB) est partiellement compensé par un excédent de 1,38 milliard de dinars (7,4 % du PIB) dans le secteur offshore. Ce dernier est tiré par les industries mécaniques et électriques, dont l’excédent offshore a atteint 4,8 % du PIB au cours de la même période, contre un déficit d’environ 6,7 % pour la composante onshore. Le textile-habillement arrive en deuxième position, avec un excédent des entreprises offshore atteignant 1,3 % du PIB entre janvier et septembre 2025.

Les exportations de services et les transferts de fonds n’ont pas compensé le déficit commercial des biens, ce qui a entraîné une augmentation du déficit courant. Au 1er octobre 2025, les recettes touristiques ont augmenté de 8,2 % (sur une base annuelle), atteignant 6,3 milliards de dinars tunisiens, soit 3,6 % du PIB. Les recettes touristiques ont été légèrement inférieures aux envois de fonds (6,5 milliards de dinars tunisiens, soit 3,7 % du PIB), qui ont également enregistré une augmentation de 8 %, restant une source essentielle de devises étrangères pour le pays. La hausse des paiements d’intérêts (+9,4 %) combinée à l’aggravation du déficit commercial a entraîné un déficit courant de 2 % du PIB au premier semestre 2025, contre 1,2 % au cours de la même période en 2024.

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Tunisie : le déficit du compte courant attendu à 2,7 % du PIB en 2025, selon la Banque mondiale

Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait atteindre 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial, selon les prévisions récentes, lit-on dans la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

Cette détérioration serait toutefois partiellement, compensée par une progression modérée des recettes touristiques et la baisse des prix du pétrole.

À moyen terme, le déficit extérieur poursuivrait sa hausse pour s’établir à 3,1 % du PIB en 2027.

Les investissements directs étrangers devraient rester globalement stables, tandis que les entrées de capitaux de portefeuille demeureraient très faibles.

Dans ce contexte, les pressions sur le financement extérieur devraient rester fortes. Face à des options limitées, les autorités pourraient être amenées à recourir davantage à des emprunts en devises auprès de la Banque centrale.

Parallèlement, les finances publiques devraient afficher une relative stabilisation. Le déficit budgétaire est attendu à  5,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’une hausse contenue des subventions et de la masse salariale, et d’une augmentation modérée des recettes fiscales.

À l’horizon 2027, il devrait légèrement reculer pour atteindre 4,4 % du PIB, grâce aux efforts engagés pour maîtriser les dépenses de subventions et de rémunération.

La dette publique connaîtrait une baisse marginale, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027. Mais les besoins globaux de financement resteraient très élevés, portés par une hausse des remboursements de la dette. Ils atteindraient 28 milliards de dinars en 2026 et 27 milliards en 2027.

Dans un contexte de limitation de l’endettement extérieur, la couverture du déficit budgétaire demeure un défi, faute de sources alternatives de financement. Les prêts souverains devraient ainsi couvrir une large partie des besoins, réduisant la nécessité de recourir aux réserves pour financer le budget.

Toutefois, le recours au financement monétaire comporte plusieurs risques, notamment, l’éviction du crédit au secteur privé, les pressions inflationnistes et les vulnérabilités accrues pour le système bancaire, même si les risques externes venaient à s’atténuer.

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Croissance, inflation, dette : la Banque mondiale dresse un bilan nuancé de la conjoncture tunisienne

La note de la Banque mondiale a rappelé que “l’économie tunisienne montre des signes de reprise, soutenue par une production agricole plus robuste, un regain d’activité dans le secteur de la construction, et une amélioration du tourisme. Le PIB réel a progressé de 2,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025, après des années de croissance modérée et les effets persistants de la crise de COVID-19”.

“La croissance devrait atteindre 2,6 % en 2025, et se stabiliser autour de 2,4 % en 2026-2027. Si des conditions météorologiques favorables et un regain d’activité dans les secteurs clés devraient soutenir la reprise, des contraintes structurelles — notamment des financements extérieurs limités, une croissance de la productivité atone et un niveau d’investissement insuffisant — continuent de peser sur les perspectives à moyen terme” a encore indiqué le rapport.

S’agissant des autres indicateurs macroéconomiques, l’inflation a poursuivi sa baisse pour le septième mois consécutif, atteignant 4,9 % en octobre, après un pic de 10,4 % en février 2023.

Cette baisse est principalement liée au recul des prix mondiaux de l’énergie et des céréales, l’inflation alimentaire s’étant repliée à 5,6 %. Le déficit du compte courant s’est accentué pour atteindre 2 % du PIB au premier semestre, sous l’effet d’une hausse des importations et d’exportations stagnantes.

Toutefois, la solidité des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger auront contribué à atténuer les pressions extérieures. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 41 % au cours des sept premiers mois, tirés par les projets dans les énergies renouvelables, soutenant ainsi la stabilité extérieure malgré un accès limité aux marchés internationaux. Sur le plan budgétaire, le déficit public s’est réduit à 6,3 % du PIB en 2024, tandis que la dette publique s’établit autour de 84,5 % du PIB.

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AMEN Social : couverture triplée en dix ans mais des améliorations nécessaires, selon la Banque mondiale

“Continuer de préserver la stabilité macroéconomique et de renforcer la viabilité budgétaire, tout en étendant une protection sociale bien ciblée, sera essentiel pour assurer une prospérité partagée à l’ensemble de la population tunisienne” indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée mercredi.

D’après cette note, il est tout aussi crucial de poursuivre les initiatives visant à améliorer la performance des entreprises publiques et à améliorer la concurrence et le climat d’investissement.

Le chapitre spécial du rapport examine le système tunisien de protection sociale, en mettant l’accent sur les programmes d’assistance sociale. L’analyse montre que le programme de transferts monétaires AMEN a joué un rôle central dans la réduction de la pauvreté et des inégalités, sa couverture ayant triplé au cours de la dernière décennie pour atteindre environ 10 % de la population.

Le rapport suggère de poursuivre les efforts pour améliorer le ciblage et l’équité, tout en développant davantage les outils numériques, soulignant également l’importance de renforcer l’inclusion économique et d’étendre progressivement l’assurance aux travailleurs informels, afin de tendre vers un système plus efficace et équitable.

” La Tunisie a réalisé d’importants progrès en matière de couverture en faveur des plus pauvres.

Conformément à l’accent que notre partenariat avec la Tunisie met sur le capital humain et la résilience, améliorer l’efficacité et l’équité des filets de protection sociale pourrait réduire les inégalités et stimuler l’inclusion économique des ménages vulnérables”, souligne Alexandre Arrobbio, le représentant-résident de la Banque mondiale pour la Tunisie.

 

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Tunisie : le projet TANIT met en avant patrimoine, tourisme durable et innovation au Kef

Construire ensemble des partenariats pour un développement territorial durable est au cœur de l’événement “Les Rencontres du Kef”, qui se tiendra le 2 décembre 2025 au centre Elife au Kef.

Organisées dans le cadre du projet TANIT, ces rencontres proposent des séances de dialogue et de mise en réseau autour du patrimoine, du tourisme durable et du développement local.

Le programme prévoit un workshop consacré aux dispositifs numériques au service de la valorisation du patrimoine, un partage d’expériences ainsi qu’une réflexion sur des perspectives communes pour bâtir des dynamiques durables entre territoire, culture et innovation, en plus de la signature de conventions de partenariat.

Lancé en 2024, le projet TANIT est une initiative destinée à renforcer le développement du tourisme durable en Tunisie. Il vise à consolider les capacités des organisations de la société civile (OSC) actives dans ce domaine, en promouvant une approche inclusive qui valorise le riche patrimoine naturel et culturel du pays. Le projet ambitionne également de stimuler le développement économique, en particulier dans les régions intérieures, en diversifiant l’offre touristique au-delà des zones côtières.

Le Kef, comme les sept autres gouvernorats concernés -Jendouba, Siliana, Béja, Zaghouan, Médenine, Gabès et Tataouine- se trouve au cœur des initiatives du projet, avec l’objectif de dynamiser leur potentiel touristique et d’en renforcer l’attractivité.

Cofinancé par l’Union européenne en Tunisie et soutenu par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, le projet est mis en œuvre par Leaders International en partenariat avec Museum Lab, un laboratoire de maquettage et d’expérimentation dédié à la médiation dans le secteur du patrimoine culturel en Tunisie.

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Programme “Sila” : Cawtar soutient chercheurs et associations contre les violences basées sur le genre

Le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche “Cawtar” a organisé, mardi, à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’université Tunis El Manar, une 3ème conférence dans le cadre du programme sur les méthodologies de la recherche sur les violences basées sur le genre.

Cette conférence, qui a été animée par des chercheurs tunisiens et étrangers, a porté sur  “l’exploitation des données pour la compréhension et la prévention des formes de violence basées sur le genre”.  Les chercheurs font face souvent à des difficultés liées à l’utilisation des données qui nécessitent des analyse appropriées, en raison de la vulnérabilité des personnes concernées par la recherche et l’engagement à respecter les normes éthiques de la recherche scientifique.

La coordinatrice du programme de lutte contre la violence basée sur le genre au Centre “Cawtar” Hédia Belhaj Youssef, a indiqué que ce programme est organisé en collaboration avec l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement, l’agence belge de coopération internationale et plusieurs organisations internationales et structures  gouvernementales dans le cadre du programme “Sila”.

Ce programme vise à renforcer les capacités des chercheurs sur les questions liées à la violence basée sur le genre, a précisé Belhaj Youssef, relevant qu’un certain nombre de chercheurs ont été soutenus dans cinq régions de Tunisie (Tunis, Sfax, Sousse, Kef, Gabès) afin que les recherches ne se limitent pas à la capitale.

Le centre “Cawtar” est parvenu à identifier plusieurs universités qui proposent des diplômes de master ou de doctorat sur les violences basées sur le genre en particulier contre les femmes, mise à part le recensement des recherches sur les nouvelles formes de violence (violence économique liée aux changements climatiques et violence cybernétique).

Ce programme comprend trois axes principaux.  Le premier axe porte sur la recherche académique et la sélection d’environ 7 étudiants en master pour les accompagner dans plusieurs régions et 5 étudiants pour rédiger des articles scientifiques moyennant un financement.

Le deuxième axe du programme est destiné aux associations et comprend la sélection de 5 associations pour renforcer leurs capacités à mener des recherches selon des méthodologies scientifiques.

Les bénéficiaires de ce programme participeront à plusieurs séminaires et ateliers d’écriture sur les méthodes de travail, outre un accompagnement par des chercheurs étrangers provenant d’universités prestigieuses.

Le troisième axe porte sur la mise en réseau des étudiants en master, des encadrants et des acteurs de terrain dans les régions concernées afin de favoriser les synergies et le partage des ressources.

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Tunisie : l’ITCEQ veut devenir un hub régional de recherche économique et d’analyse des politiques publiques

L’importance de renforcer l’ouverture entre les institutions de recherche économique à l’échelle nationale, régionale et internationale afin de créer des réseaux académiques et appliqués de recherche permettant d’accéder aux meilleures approches, de faciliter l’échange d’expériences et de valoriser les travaux de recherche a été soulevée, mardi, par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Dans son discours d’ouverture du 1er congrès international de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ), le ministre a également mis l’accent sur la nécessité de travailler au renforcement continu des capacités au sein des institutions de recherche afin de produire des analyses plus précises et approfondies.

Il, en outre, appelé à mettre davantage l’accent sur les études d’impact et l’évaluation des politiques publiques afin de réduire autant que possible les risques et le coût des décisions dans un contexte marqué par l’incertitude et la complexité. “Dans ce cadre, nous apprécions l’orientation prise par l’ITCEQ visant à développer des méthodologies d’évaluation des politiques publiques” a-t-il déclaré.

Reconnaissant le rôle joué par l’ITCEQ qui fête cette année, 50 ans de recherche économique appliquée au service de l’économie nationale, le ministre a considéré que l’ampleur et la rapidité des changements que connaît le monde aux niveaux technologique, social, démographique, environnemental et politique imposent aux gouvernements et aux acteurs économiques de tous les pays, sans exception, des pressions et des défis considérables en termes de capacité à faire face, à anticiper et à s’adapter.

“Les choix en matière de politiques économiques et de développement sont donc devenus plus difficiles et plus complexes, d’où l’importance du rôle confié aux différents instituts de recherche”, a-t-il enchaîné.

De son côté, le directeur général de l’ITCEQ, Alaya Becheikh a indiqué que le 1er congrès international de l’ITCEQ vise à renforcer le positionnement de l’Institut, comme centre de réflexion incontournable et à accroître sa visibilité à l’échelle nationale, régionale et internationale.

Ce congrès vise, par ailleurs, à mettre en valeur un héritage scientifique de 50 ans de l’ITCEQ, créer un espace de dialogue régulier autour des questions d’intérêt commun entre chercheurs, décideurs et acteurs économiques et sociaux et à renforcer les liens de coopération avec les institutions de recherche partenaires et think-tanks au niveau national, régional et international.

Créé en 1973, l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Études Quantitatives (ITCEQ) (anciennement Institut d’Economie Quantitative IEQ) constitue un acteur de référence dans la recherche appliquée en économie du développement en Tunisie. Depuis lors, I’ITCEQ a toujours accompagné la décision publique par des analyses rigoureuses, en s’érigeant en partenaire stratégique pour les décideurs et la communauté académique.

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2e Congrès international AIDDM sur la migration régulière se tient à Tunis

Le deuxième Congrès scientifique international de l’Association internationale de défense des droits de l’homme et des médias (AIDDM) se tiendra le 4 décembre prochain à Tunis sur le thème : « Les approches juridiques et humanitaires visant à promouvoir une migration régulière ».

Organisé en collaboration avec l’Institut des hautes études (IHE) de Tunis, cet événement réunira un panel d’experts tunisiens et internationaux en droit et en sciences sociales, ainsi que des représentants d’institutions nationales, pour débattre des défis actuels liés à la migration irrégulière, à la mobilité des compétences et aux cadres juridiques encadrant ces flux migratoires.

Sur sa page Facebook, l’association précise que le programme prévoit plusieurs communications axées sur plusieurs thèmes tels que « Les lois et législations en matière de migration et d’asile », « La migration des compétences et la législation italienne en matière de migration et d’asile », « Le cadre juridique de la régulation des migrations selon le traité de Barcelone », « Le lien entre migration irrégulière, crime organisé et terrorisme », ainsi que « L’approche sécuritaire et son rôle dans la lutte contre ce phénomène ».

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Tozeur : Colloque sur l’autonomisation économique des femmes

Un colloque sur l’autonomisation économique des femmes a été organisé, lundi, à Tozeur par la section régionale de l’Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT) et l’Office National de la Femme et la Population (ONFP).

La présidente de la section régionale de l’UNFT, Halima Chihaoui a indiqué à l’Agence TAP que ce rendez-vous vise à faire connaître les programmes d’autonomisation économique destinés aux femmes victimes de violences ainsi que les formations professionnelles qui leur sont proposées par l’UNFT.

Elle a ajouté que l’objectif est de soutenir les femmes à acquérir les moyens qui garantissent leur indépendance financière.

Par ailleurs, une séance de sensibilisation sur la prévention et la lutte contre les différents types de violences a été menée à cette occasion par des spécialistes en psychologie, selon la même source.

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Monastir : Attribution d’un appel d’offres pour 3,3 MD pour l’aménagement de la voirie urbaine

La municipalité de Monastir a annoncé, lundi, l’attribution d’un appel d’offres portant sur des travaux de revêtement et d’aménagement de la voirie urbaine pour les programmes 2022 et 2023, pour un montant global de 3,368 millions de dinars.

Les interventions prévues au titre du programme 2022 concernent plusieurs rues et axes au sein des différentes circonscriptions municipales, situées dans les districts de Skanes, El Helya et Médina-2.

S’agissant du programme 2023, les travaux prévoient la réhabilitation au quartiers El-Mechref, Erriadh, El Helia, Médina-1 et 2 et certaines localisations dans le district de Skanes.

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Tunisie-Budget affaires sociales 2026 : Nouvelles mesures pour les enfants, personnes handicapées et familles nécessiteuses

“Contrairement aux autres départements, 92 % du budget du ministère sont dédiés aux interventions sociales”, a fait savoir, samedi soir, le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar.

Dans sa réponse aux députés lors de la séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à la discussion du budget du ministère des affaires sociales au titre de 2026, Lahmar a précisé que les salaires ne représentent que 2,6 % du budget, tandis que les dépenses de gestion ne dépassent pas 0,6 %.

Dans ce contexte, il a estimé que les moyens alloués à la gestion du ministère sont très faibles comparés à d’autres départements.

Il a, en outre, indiqué que le budget du ministère des affaires sociales ne représente que 5,3 % du budget général de l’État, malgré le poids des responsabilités qui lui incombent.

Issam Lahmar a indiqué que dans le cadre du programme de promotion sociale, le nombre d’enfants, âgés de 6 à 18 ans, bénéficiaires de bourse a été augmenté et un budget de 163 millions de dinars lui a été consacré, sans compter les allocations destinées aux enfants de 0 à 5 ans.

“En effet, ces mesures aident les familles pauvres et à faible revenu à couvrir les frais de scolarité de leurs enfants”, a-t-il souligné.

Il a, par ailleurs, rappelé que aides sociales destinées aux familles nécessiteuses ont aussi enregistré une évolution, passant dans un premier temps de 180 à 240 dinars, pour atteindre ultérieurement 280 dinars en 2026.

“L’augmentation de 20 dinars peut sembler modeste, mais elle devient significative lorsqu’elle concerne près de 400 mille familles”, a-t-il dit.

Le ministre a également signalé qu’une révision de la liste des bénéficiaires du carnet de soins gratuit a été effectuée à travers des enquêtes sociales réalisées en coordination avec d’autres structures afin de vérifier toutes les données et faire parvenir les aides à leurs véritables bénéficiaires, précisant que les recours restent ouverts pour les personnes estimant avoir été exclues à tort.

S’agissant des aides scolaires (livres, cahiers, fournitures…), Lahmar a affirmé qu’elles ont atteint 64 millions de dinars cette année, sans compter les aides financières sachant que près de 600 mille élèves en ont bénéficié.

Le ministre a annoncé une nouvelle mesure d’accompagnement pour les personnes atteintes d’intolérance au gluten (maladie cœliaque), consistant en une allocation mensuelle de 30 dinars par personne pour contribuer aux dépenses alimentaires spécifiques.

Il a également indiqué que le ministère a prévu une allocation de 130 dinars pour les enfants de la lune, dans le cadre du projet de loi de finances 2026, afin de couvrir une partie du coût des équipements de protection, devenus particulièrement coûteux.

Il a également évoqué la création d’un “Fonds pour la promotion des personnes handicapées” dans le projet de loi de finances 2026, visant à assurer l’inclusion économique et sociale des personnes en situation de handicap, à financer la formation, l’emploi, la création de projets, et à soutenir leur intégration sociale, économique, sportive et culturelle.

Il a précisé qu’une révision de la loi d’orientation relative à la promotion et à la protection des personnes handicapées est envisagée afin de renforcer l’accompagnement de cette catégorie sur tous les plans.

Le ministre a également annoncé la prochaine distribution de 40 mille cartes de handicap dotées d’un QR code, permettant d’identifier rapidement leurs titulaires, leurs dossiers et leurs lieux de résidence, afin de faciliter leur orientation vers les services adaptés et améliorer le suivi et la qualité de leur prise en charge.

Il a aussi indiqué que le ministère envisage une réforme des systèmes de sécurité sociale, soulignant que la prolongation de deux ans supplémentaires des prélèvements au titre de la contribution sociale de solidarité permettra de stabiliser les régimes pour engager des réformes visant à élargir le nombre des affiliés, renforcer la protection sociale et mieux maîtriser leurs équilibres financiers.

Concernant le retard dans l’entrée en service du Fonds d’assurance contre la perte d’emploi, le ministre a affirmé que plusieurs scénarios et estimations ont été élaborés quant au coût des interventions potentielles du fonds, notamment dans un marché de travail en mutation et face à l’introduction de l’intelligence artificielle dans certains secteurs au détriment de la main-d’œuvre, afin d’éviter que le fonds ne tombe en déficit et ne puisse remplir ses missions.

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