Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

COP30 : un accord mi-figue, mi-raisin

La 30e Conférence des Nations unies sur le climat “COP30“, organisée au Brésil du 10 au 21 novembre (mais prolongée d’un jour) a pris fin samedi 22 novembre. Avec un accord “minimaliste“, comme le rapportent la plupart des médias.

 

Minimaliste, parce que l’accord adopté par consensus par les 194 pays participants est « sans engagement explicite de sortie des énergies fossiles ». Pourtant, l’Union européenne appuyée par 80 pays a pesé de tout son poids pour parvenir à un calendrier de sortie des hydrocarbures. En vain.  Pire encore : le mot “fossiles“ ne figure même dans l’accord.

Ainsi, on parle d’“un accord affaibli sur les fossiles“. En effet, le texte final se contente de rappeler de manière indirecte la formulation de la COP28 sur la “transition” énergétique. Ensuite, les appels à accélérer l’action climatique restent volontaires, et aucune « feuille de route » n’a été retenue. Enfin, l’UE, d’abord prête à refuser le texte, l’a finalement accepté pour ne pas paraître responsable d’un échec diplomatique.

 

Tensions et positions divergentes

Il faut dire que cette 30e COP a été traversée tout au long de son déroulement par des tensions et des positions divergentes, au nombre de trois. Primo, les pays producteurs ou dépendants des fossiles (Russie, Arabie saoudite, Inde, etc.) ont bloqué toute mention plus ambitieuse.

Secundo, une partie du monde en développement privilégiait les financements climatiques plutôt que la bataille sur les fossiles.

Tertio, la Chine, de son côté, a salué un succès “dans une situation très difficile”. Un propos quelque peu paradoxal, en ce sens que, dans l’état actuel des choses, toute sortie des énergies fossiles est à l’avantage de l’Empire du Milieu qui possède les technologies les plus avancées de lutte contre le réchauffement climatique.

Mais tout n’est pas perdu, parce qu’un compromis sur les financements a été trouvé, avec une promesse d’un triplement des financements pour l’adaptation des pays en développement d’ici 2035, et ce même si ces pays estiment que cet engagement reste insuffisant pour répondre leurs besoins.

L’article COP30 : un accord mi-figue, mi-raisin est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les jeunes médecins en grève le 19 novembre : Bras de fer avec le ministère de la Santé

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a annoncé une grève générale nationale pour le 19 novembre, dénonçant le « laxisme et le mépris » du ministère de la Santé face à leurs revendications restées sans suite. Ce mouvement, décidé à l’issue d’assemblées générales dans les facultés de médecine, marque une nouvelle escalade dans un conflit social qui couve depuis plusieurs mois.

Un mouvement de protestation coordonné dans tout le pays

La grève concernera toutes les facultés de médecine et les structures sanitaires et universitaires du pays. Selon le communiqué de l’organisation, les services d’urgences resteront ouverts, mais les autres services fonctionneront au ralenti, se limitant aux gardes essentielles.

En parallèle, les jeunes praticiens prévoient une manifestation devant l’Assemblée des représentants du peuple, le jour même de la séance plénière consacrée au budget du ministère de la Santé, afin de faire entendre leurs revendications au cœur du débat parlementaire.

Un accord toujours pas respecté depuis juillet

Le mouvement s’inscrit dans la contestation du non-respect de l’accord signé le 3 juillet 2025 entre le ministère de la Santé, l’Ordre des médecins et les représentants des jeunes praticiens.

Cet accord, présenté à l’époque comme un « compromis historique », prévoyait notamment le versement des indemnités de garde avant la fin du mois d’août 2025 ; la mise en œuvre en septembre des mesures d’exemption, de report ou de maintien du lieu d’affectation dans le cadre du service civil ; et la publication d’un décret revalorisant le salaire mensuel à partir du 1ᵉʳ janvier 2026.

Aucune de ces promesses n’a, selon l’OTJM, été respectée à ce jour. Les jeunes médecins dénoncent un blocage administratif persistant et accusent le ministère de la Santé de ne pas tenir ses engagements, malgré plusieurs relances et réunions techniques.

Une colère qui enfle dans les hôpitaux

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins met en garde contre « les perturbations inévitables » dans les hôpitaux publics et tient le ministère de la Santé et l’Ordre des médecins pour responsables des tensions grandissantes.

Elle affirme rester ouverte à un dialogue sérieux et efficace, mais prévient qu’elle poursuivra ses actions « jusqu’à l’application intégrale de l’accord et la restauration de la confiance dans la réforme du système de santé publique ».

Cette grève du 19 novembre s’annonce comme un test de rapport de force entre le corps médical en formation et les autorités, à un moment où le système de santé tunisien souffre déjà d’un manque criant de personnel et de moyens.

Lire aussi

L’article Les jeunes médecins en grève le 19 novembre : Bras de fer avec le ministère de la Santé est apparu en premier sur webdo.

Trump annonce le lancement de la « deuxième phase » de l’accord sur Gaza

Le président américain Donald Trump a annoncé, ce mardi, sur la plateforme Truth Social, le début de ce qu’il appelle la « deuxième phase de l’accord sur Gaza ». Cette déclaration intervient dans un contexte d’incertitude totale autour d’un éventuel accord de cessez-le-feu, alors que les restrictions israéliennes sur l’aide humanitaire suscitent de vives inquiétudes.

Selon une note interne consultée par Reuters et confirmée par les Nations unies, Israël a informé l’organisation qu’elle n’autorisera l’entrée que de 300 camions d’aide humanitaire à Gaza à partir de ce mercredi — soit la moitié du nombre initialement convenu.

L’État hébreu a également précisé qu’aucun carburant ni gaz ne sera autorisé à entrer dans le territoire, sauf pour des besoins strictement liés aux infrastructures humanitaires essentielles.

Cette décision risque d’aggraver davantage la situation humanitaire déjà critique dans la bande de Gaza, où les organisations internationales alertent sur le manque de nourriture, d’eau, de soins et d’énergie.

Alors que Donald Trump évoque une nouvelle phase supposée d’accord, aucun détail concret n’a été communiqué ni par Washington ni par Tel-Aviv, laissant les observateurs perplexes quant à la réalité d’un processus politique ou humanitaire en cours.

Lire aussi : Gaza : Le cessez-le-feu entre en vigueur après deux ans de guerre

L’article Trump annonce le lancement de la « deuxième phase » de l’accord sur Gaza est apparu en premier sur webdo.

Accord sur Gaza : L’UNRWA prête à nourrir la population pendant trois mois

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a salué l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le qualifiant de « grand soulagement ». Elle a également annoncé être prête à fournir une aide alimentaire suffisante pour nourrir la population de Gaza pendant les trois prochains mois.

Philippe Lazzarini, directeur général de l’UNRWA, a déclaré sur le réseau social X :

« L’UNRWA dispose de nourriture, de médicaments et d’autres produits de première nécessité pour Gaza. Nous avons de quoi nourrir l’ensemble de la population pendant les trois prochains mois. »

L’agence a précisé que ses entrepôts en Égypte et en Jordanie contiennent des stocks suffisants pour couvrir les besoins de la population gazaouie pendant cette période. Cependant, l’acheminement de cette aide reste entravé par des restrictions d’accès et des conditions de sécurité difficiles sur le terrain.

Une situation nutritionnelle alarmante

Une étude menée par l’UNRWA estime que près de 55.000 enfants de moins de six ans à Gaza sont gravement mal nourris, avec environ 12.800 cas sévères. Cette situation est le résultat de mois de blocus, de destructions d’infrastructures et de restrictions d’aide humanitaire. Les taux de malnutrition ont atteint 16% à la mi-2025, avant une légère amélioration temporaire lors d’une trêve provisoire.

Malgré la disponibilité des stocks, l’acheminement de l’aide reste un défi majeur. Les autorités israéliennes ont imposé des restrictions strictes sur les points d’entrée, limitant le nombre de camions humanitaires autorisés à pénétrer dans Gaza. De plus, les infrastructures locales, telles que les routes et les centres de distribution, ont été endommagés, compliquant davantage la tâche des équipes humanitaires.

Appels à une action internationale renforcée

L’UNRWA appelle la communauté internationale à intensifier ses efforts pour lever les restrictions d’accès et permettre une distribution efficace de l’aide. Philippe Lazzarini a souligné que l’inaction face à la crise humanitaire pourrait être perçue comme une complicité tacite dans les souffrances infligées à la population gazaouie.

L’accord de cessez-le-feu offre une lueur d’espoir pour la population de Gaza. Si les conditions de sécurité et d’accès sont améliorées, l’UNRWA et d’autres agences humanitaires pourraient intensifier leurs efforts pour répondre aux besoins urgents en nourriture, en soins médicaux et en services essentiels. Cependant, la situation demeure fragile, et une vigilance continue est nécessaire pour assurer la mise en œuvre effective de l’aide.

Lire aussi :

L’article Accord sur Gaza : L’UNRWA prête à nourrir la population pendant trois mois est apparu en premier sur webdo.

Tunisie–Algérie : Un accord d’envergure pour renforcer la coopération en matière de défense

Un tournant stratégique dans les relations tuniso-algériennes. Ce mardi 7 octobre, le ministre tunisien de la Défense nationale, Khalil Shili et le général d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire et ministre délégué auprès du ministre algérien de la Défense, ont signé à Alger un accord gouvernemental conjoint de coopération dans le domaine de la défense.

Selon un communiqué du ministère algérien de la Défense nationale, cet accord constitue « une étape marquante dans l’histoire des relations entre la Tunisie et l’Algérie », soulignant qu’il ouvre la voie à une coopération militaire accrue, à l’échange d’expertises et à la coordination dans les domaines de la formation, de la sécurité frontalière et de la lutte contre le terrorisme.

Cette signature intervient dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires communs, notamment à la frontière tuniso-algérienne, où les deux armées mènent régulièrement des opérations conjointes contre les groupes armés retranchés dans les zones montagneuses.

Pour Tunis comme pour Alger, cet accord vient institutionnaliser une coopération déjà active et renforcer la confiance stratégique entre les deux pays voisins, unis par des liens historiques, politiques et sécuritaires.

Le ministre tunisien de la Défense effectue à cette occasion une visite de travail à Alger à la tête d’une délégation militaire de haut niveau, destinée à approfondir le dialogue sur les questions de défense et à tracer les perspectives d’un partenariat durable au service de la stabilité régionale.

Lire aussi : Entretien Kaïs Saïed – Abdelmadjid Tebboune à Alger

L’article Tunisie–Algérie : Un accord d’envergure pour renforcer la coopération en matière de défense est apparu en premier sur webdo.

❌