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Service militaire : Ruée remarquable des jeunes tunisiens en 2025

Le service militaire retrouve de l’intérêt chez les jeunes Tunisiens. Selon Mokhtar Zekraoui, représentant de la direction du recrutement et de la mobilisation au ministère de la Défense nationale, le nombre de candidats à la conscription a doublé en 2025 par rapport aux années 2022, 2023 et 2024.

Cette hausse, explique-t-il, résulte d’une prise de conscience grandissante chez les parents quant à l’importance de régulariser la situation de leurs enfants afin d’éviter les poursuites judiciaires, mais aussi du tournant communicationnel engagé par le ministère depuis 2024 pour sensibiliser le public à l’importance du devoir national.

Depuis le début de l’année, 40 000 jeunes ont déposé des dossiers de régularisation, un indicateur qualifié de très positif par le ministère.

Pour toucher les catégories les plus concernées, notamment les étudiants, la Défense a mené une campagne inédite : 1 200 affiches ont été placardées dans les universités pour informer sur les conditions de la conscription et les modalités de dépôt des dossiers.

Trois voies pour régulariser sa situation

Zekraoui rappelle que trois possibilités existent pour être en règle avec le service national :

  • Le report,
  • L’exemption,
  • La double nationalité (dans le cadre des accords conclus avec l’Algérie, la Turquie et la France).

Concernant le report, il est accordé notamment aux étudiants poursuivant leurs études sans interruption supérieure à un an, sans changement d’orientation et sans inscription en cours du soir. Il s’applique aussi en cas de frère actuellement en service militaire, pour des raisons de santé temporaire ou de situations de prise en charge familiale.

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Plan Trump pour l’Ukraine : ce que Washington veut imposer à Kyiv

Pour la première fois depuis le début de l’invasion russe de 2022, Washington met sur la table un document complet visant à arrêter la guerre par une reconfiguration des rapports de force plutôt que par une victoire militaire. Présenté à Volodymyr Zelensky par l’émissaire Dan Driscoll, ce plan en 28 points place Kyiv devant un choix existentiel : accepter des concessions douloureuses ou poursuivre une guerre dont l’issue militaire reste incertaine, après près de cinq ans d’attrition.

Des concessions territoriales majeures : une paix qui valide les gains russes

Le projet prévoit la reconnaissance de facto de trois oblasts – Crimée, Donetsk et Louhansk – comme territoires sous contrôle russe. Pire pour Kyiv, certaines zones de Donetsk encore sous souveraineté ukrainienne deviendraient une zone tampon neutre, sans présence militaire russe mais hors du contrôle effectif de l’Ukraine. Le front serait également gelé dans le sud, permettant à Moscou de conserver Marioupol, une partie de Kherson, et l’ensemble du corridor terrestre reliant la Russie à la Crimée. Un scénario qui entérinerait l’un des objectifs stratégiques centraux de Vladimir Poutine.

Neutralisation politique : une Ukraine sans OTAN mais arrimée à l’Europe

Au cœur du texte, une exigence majeure : Kyiv renonce définitivement à l’OTAN. L’Ukraine devrait modifier sa Constitution pour acter cette neutralité, tandis que l’Alliance s’engagerait à ne pas déployer de troupes sur son territoire. En contrepartie, Washington confirme explicitement le droit de Kyiv à rejoindre l’Union européenne, un équilibre voulu pour garantir une insertion économique sans garantie militaire directe.

Une armée plafonnée et une sécurité américaine conditionnelle

Le plan prévoit une réduction drastique des forces ukrainiennes à 600 000 soldats – un recul notable pour une armée qui en compte aujourd’hui près de 880 000. En échange, les États-Unis offrent une garantie de sécurité : si la Russie attaque de nouveau, Washington promet une “réponse militaire coordonnée” et le rétablissement immédiat des sanctions. Mais cette garantie s’éteint si l’Ukraine frappe le territoire russe, notamment Moscou ou Saint-Pétersbourg.

Une élection en 100 jours : accélérer la normalisation intérieure

Le document exige la tenue d’élections générales dans un délai de 100 jours. Une demande sensible, alors que Kyiv justifiait depuis deux ans leur report par l’état d’urgence militaire.

Reconstruction massive : 200 milliards pour rebâtir l’Ukraine

Le plan économique prévoit un investissement colossal : 100 milliards de dollars d’avoirs russes gelés dirigés vers la reconstruction ; 100 milliards supplémentaires européens ; un soutien au secteur technologique, minier et énergétique ukrainien. Le texte prévoit aussi un allègement progressif des sanctions contre Moscou, ainsi qu’un fonds d’investissement commun USA–Russie une fois la paix stabilisée.

Amnistie, enfants, Dnipro : la dimension humanitaire et symbolique

Le plan exige le retour de tous les civils détenus, y compris les enfants ukrainiens transférés en Russie. Il prévoit aussi une amnistie générale pour les combattants des deux camps, un accès garanti à la navigation ukrainienne sur le Dnipro, et un rôle central des États-Unis dans un Conseil de Paix présidé par Donald Trump.

Une Russie réhabilitée ? Le retour au G8 dans le texte

Dernier point lourd de sens : la réintégration de la Russie au G8, dont elle avait été exclue après l’annexion de la Crimée en 2014. Ce retour serait conditionné au respect de l’accord, mais marquerait symboliquement une normalisation internationale du régime de Vladimir Poutine.

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En Tunisie, “deux fois punies” : quand la maladie conduit à l’abandon conjugal

En Tunisie, près de 12 % des femmes atteintes d’un cancer ont été confrontées au divorce en 2024, selon les données récentes de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT).
Ce chiffre, apparu publiquement fin octobre 2025, a été confirmé par Radhia Jerbi, présidente de l’UNFT, qui dénonce une « mentalité machiste » réduisant la femme à son corps et ignorant sa dignité humaine.

Dans une déclaration diffusée ce week-end par l’agence TAP, Radhia Jerbi a dénoncé la persistance d’une « mentalité machiste » qui réduit la femme à son apparence physique et nie sa dignité.
Elle a alerté sur la multiplication des divorces pour préjudice déposés par des maris contre leurs épouses atteintes d’un cancer, parlant d’une société où la maladie féminine reste perçue comme une faiblesse coupable.

« Ces femmes subissent une double peine : celle de la maladie et celle de l’abandon conjugal », a-t-elle déploré.

Le cancer n’est pas un motif légal de séparation

Sur le plan juridique, Jerbi rappelle que le divorce pour préjudice lié à une maladie grave reste soumis à l’appréciation du juge.
Mais selon un revirement de la Cour de cassation, si l’épouse ignorait sa maladie avant le mariage, le cancer ne peut être considéré comme un motif de divorce.
« Le mari est tenu d’assister et de soutenir son épouse malade, conformément aux devoirs conjugaux prévus par l’article 23 du Code du statut personnel », précise-t-elle.
Autrement dit, le cancer ne saurait être assimilé à une faute, ni légale ni morale.

Les témoignages recueillis par l’UNFT illustrent cette dérive.
Lors d’une table ronde intitulée « Les répercussions du cancer sur les relations conjugales », Arbia Lahmar, spécialiste sociale du centre d’écoute de l’Union, a raconté le parcours de plusieurs femmes confrontées à la fuite ou au rejet de leur mari :
refus de la mastectomie, départ du domicile conjugal, pressions pour signer un divorce à l’amiable, voire accusations d’incapacité conjugale.

Beaucoup de patientes, ébranlées par la perte de cheveux ou l’ablation d’un sein, finissent par accepter la rupture sous pression, convaincues à tort d’avoir failli.

Appel à la solidarité et à la réforme

Face à ce constat, Radhia Jerbi plaide pour un encadrement juridique renforcé et une sensibilisation nationale sur le devoir de solidarité conjugale.
Elle appelle les magistrats, médecins et associations à travailler ensemble pour protéger les femmes malades contre les abus du divorce.

« Le cancer peut frapper tout être humain. Il ne doit jamais servir de prétexte pour détruire une famille »,
a insisté la présidente de l’UNFT.

Une campagne nationale de sensibilisation est en préparation, visant à rappeler que l’amour et la responsabilité ne s’arrêtent pas au seuil de la maladie.

Un phénomène universel, mais des femmes toujours plus seules

Cette réalité ne se limite pas à la Tunisie.
Partout dans le monde, les femmes atteintes d’un cancer sont plus exposées à l’abandon conjugal que les hommes.
Les associations tunisiennes, tout comme les études menées en Europe et aux États-Unis, montrent que les maris quittent quatre fois plus souvent leurs épouses malades que l’inverse.
Une recherche publiée dans la revue Cancer a révélé que 21 % des femmes diagnostiquées ont été laissées par leur conjoint, contre 3 % seulement des hommes.
En Tunisie, les témoignages recueillis par les centres d’écoute de l’UNFT et de l’Institut Salah Azaïz confirment cette tendance : les femmes malades sont abandonnées là où les hommes sont soutenus.

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