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Sommet Afrique–Europe : la Tunisie plaide pour une approche globale et solidaire de la migration

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé la position de la Tunisie appelant à aborder la question migratoire selon une approche globale et multidimensionnelle -humaine, économique, sociale et culturelle- fondée sur la responsabilité commune et différenciée ainsi que sur le partage équitable des charges, notamment au regard des disparités de développement et de l’inégalité des chances entre le Nord et le Sud.

Le ministre prononçait l’allocution de la Tunisie lors de la deuxième session consacrée à la formulation d’un “avenir prospère et durable pour l’Afrique et l’Europe” et au “partenariat pour la migration et la mobilité”, dans le cadre du 7e sommet Afrique-Europe, organisé les 24 et 25 novembre, à Luanda, en Angola.

Cité dans un communiqué du département des Affaires étrangères, Nafti a, dans ce sens, appelé à accélérer les programmes de mobilité humaine légale et circulaire entre l’Afrique et l’Europe, ainsi qu’à créer un mécanisme conjoint UA–UE destiné à encourager l’investissement dans les pays d’origine.

Le ministre a souligné que l’avenir des deux continents reste tributaire de leur capacité commune à adopter des voies de mobilité régulières, transparentes et attractives, sans pour autant affaiblir les capacités nationales des pays exportateurs de compétences.

Il a insisté sur la nécessité de limiter les effets négatifs de l’exode des cerveaux en mettant en place des partenariats solidaires et de nouveaux mécanismes visant à faciliter le retour des experts, tout en soutenant les systèmes nationaux d’enseignement supérieur, de formation professionnelle et d’apprentissage.

Pour Nafti, la migration peut devenir un levier de développement et de prospérité lorsqu’elle est organisée, sûre et légale de manière qu’elle respecte la dignité humaine.

Par ailleurs, le ministre a évoqué les défis posés par la migration irrégulière, soulignant que ces fléaux sont alimentés par les réseaux de trafic et de traite des personnes, saluant les programmes de coopération existants avec l’Organisation internationale pour les migrations visant à créer de nouvelles opportunités et de mobilisation des ressources humaines en faveur de l’investissement dans les pays d’origine des migrants.

Le ministre a, en outre, rappelé l’engagement ferme de la Tunisie en faveur des principes du multilatéralisme et de la nécessité de renouveler l’action collective dans un monde en profonde mutation, marqué par des crises sécuritaires, économiques, environnementales et humanitaires, qui exigent une mise à jour des fondements de l’action multilatérale et une restauration de la confiance dans ses différents cadres.

Il a ajouté que ces transformations exigent une réflexion collective et du courage pour réhabiliter les valeurs fondatrices des Nations unies et des différents partenariats internationaux, notamment le partenariat Afrique–Europe, reposant sur le dialogue constructif, le respect mutuel et la responsabilité commune dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales.

Le ministre a estimé que le moment est venu de concevoir de nouveaux systèmes plus équitables et d’engager un processus de réforme des politiques, ce qui nécessite de renforcer et d’unifier les efforts afin de relever les défis actuels en adoptant des approches globales plaçant l’être humain au centre du développement, au service des générations présentes et futures.

Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, le sommet s’est soldé par l’adoption d’une déclaration conjointe définissant les principales orientations et priorités du partenariat Afrique–Europe pour la période à venir, ainsi que l’engagement des deux parties à renforcer leur coopération dans les domaines de la paix, de la sécurité, de la migration, du développement et du multilatéralisme, et à revoir ses mécanismes afin d’assurer une représentation équitable de l’Afrique et de répondre aux défis auxquels sont confrontés les deux continents.

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Afrique-Europe : la Tunisie appelle à une mobilité légale et responsable

Lors de la septième Sommet Afrique-Europe, qui s’est tenu les 24 et 25 novembre en Angola, le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé la position de son pays en faveur d’une approche globale et multidimensionnelle de la migration. Selon lui, cette approche doit conjuguer les dimensions humanitaires, économiques, sociales et culturelles, tout en reposant sur la responsabilité partagée et l’équité, notamment face aux disparités de développement et aux inégalités entre le Nord et le Sud.

Dans son intervention lors de la session consacrée à « un avenir prospère et durable pour l’Afrique et l’Europe et le partenariat pour la migration et la mobilité », le ministre tunisien a appelé à accélérer la mise en œuvre de programmes de mobilité légale et circulaire entre les deux continents. Il a également proposé la création d’une plateforme commune entre l’Union africaine et l’Union européenne pour encourager l’investissement conjoint dans les pays d’origine des migrants.

Mohamed Ali Nafti a insisté sur le fait que l’avenir de l’Afrique et de l’Europe dépend de la capacité à établir des parcours de migration réguliers, transparents et attractifs, sans compromettre les ressources humaines des pays exportateurs de compétences. Il a souligné la nécessité de prévenir la fuite des cerveaux en mettant en place des partenariats solidaires et des mécanismes favorisant le retour des experts, tout en soutenant les systèmes nationaux d’enseignement supérieur, de formation professionnelle et d’apprentissage tout au long de la vie. Pour lui, « la migration peut devenir un moteur de développement et de richesse lorsque son organisation est sûre, légale et respectueuse de la dignité humaine ».

Co-travail avec l’Organisation internationale pour les migrations

Le ministre a également évoqué les défis posés par la migration irrégulière, soulignant que ce phénomène est alimenté par les réseaux de trafic et d’exploitation des êtres humains. Il a salué le co-travail avec l’Organisation internationale pour les migrations visant à créer de nouvelles opportunités et à mobiliser les ressources humaines pour investir au profit des migrants dans leurs pays d’origine.

Enfin, Mohamed Ali Nafti a rappelé l’engagement de la Tunisie envers le multilatéralisme et la nécessité de renouveler la coopération internationale dans un monde en profonde mutation, où les crises économiques, sécuritaires, environnementales et humanitaires se croisent. Il a plaidé pour la construction de systèmes plus justes et pour un changement de politique fondé sur l’humain comme moteur réel du développement, au service des générations présentes et futures.

La réunion a conduit à l’adoption d’une déclaration conjointe Afrique-Europe, qui fixe les grandes orientations et priorités de la coopération entre les deux continents pour les années à venir. Les engagements portent sur le renforcement du partenariat dans les domaines de la paix, de la sécurité, de la migration et du développement, ainsi que sur le soutien au multilatéralisme et à sa réforme pour assurer une représentation équitable de l’Afrique face aux défis communs des deux continents.

Lire aussi : Tunisie : Possible hausse de l’aide européenne pour la gestion migratoire

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2e Congrès international AIDDM sur la migration régulière se tient à Tunis

Le deuxième Congrès scientifique international de l’Association internationale de défense des droits de l’homme et des médias (AIDDM) se tiendra le 4 décembre prochain à Tunis sur le thème : « Les approches juridiques et humanitaires visant à promouvoir une migration régulière ».

Organisé en collaboration avec l’Institut des hautes études (IHE) de Tunis, cet événement réunira un panel d’experts tunisiens et internationaux en droit et en sciences sociales, ainsi que des représentants d’institutions nationales, pour débattre des défis actuels liés à la migration irrégulière, à la mobilité des compétences et aux cadres juridiques encadrant ces flux migratoires.

Sur sa page Facebook, l’association précise que le programme prévoit plusieurs communications axées sur plusieurs thèmes tels que « Les lois et législations en matière de migration et d’asile », « La migration des compétences et la législation italienne en matière de migration et d’asile », « Le cadre juridique de la régulation des migrations selon le traité de Barcelone », « Le lien entre migration irrégulière, crime organisé et terrorisme », ainsi que « L’approche sécuritaire et son rôle dans la lutte contre ce phénomène ».

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Les Tunisiens à l’étranger : une diaspora qui évolue et qui change

IDH PopulationAvec près de deux millions de ressortissants à l’étranger. Les Tunisiens à l’étranger ne sont pas un bloc homogène, ils sont différents selon les appartenances socioprofessionnelles, les raisons qui les ont incités à s’installer ailleurs et les niveaux d’intégrations dans les pays d’accueil.

Ce qui les unit est un attachement commun à la Tunisie. L’OTE veut transformer cette richesse en un levier de développement et ambitionne de dépasser le simple lien affectif ou saisonnier pour bâtir une relation pérenne, utile, et respectueuse

La communauté tunisienne souvent dispersée est en constante évolution. Sa présence est concentrée en Europe, mais le nombre des Tunisiens qui choisit d’autres destinations augmente de plus en plus.   Selon les données existantes, la population sise à l’étranger s’élève vraisemblablement à environ 1,85 million de personnes. Ce chiffre ne prend en compte que les citoyens immatriculés dans les consulats, et donc ne reflète pas essentiellement l’ensemble des Tunisiens vivant à l’extérieur du pays.

La France demeure de loin la première destination de la diaspora tunisienne, concentrée à elle seule près de 54 % des ressortissants. Elle est suivie par l’Italie, qui accueille environ 270 000 Tunisiens, puis de l’Allemagne avec près de 140 000. Ces trois pays forment le socle historique de l’émigration tunisienne, initiée dès les années 1960 dans le cadre de la migration de main-d’œuvre.

« Les Tunisiens à l’étranger doivent être considérés comme une partie intégrante du développement national, même s’ils vivent hors du territoire. Leur rôle dépasse largement le cadre du lien affectif. »

Des destinations émergentes sur tous les continents

Au-delà de cette géographie traditionnelle, la présence tunisienne dans le monde s’est considérablement élargie. Des Tunisiens vivent aujourd’hui en Chine, au Japon, ou encore dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Une communauté significative s’est également formée au Canada, où le nombre de Tunisiens est passé de 15 000 en 2013 à plus de 45 000 aujourd’hui.

Le profil sociologique de ces communautés évolue lui aussi. Si, dans le passé, le Canada attirait surtout des étudiants et des cadres, on y trouve désormais une main-d’œuvre plus diversifiée et l’apparition de vulnérabilités sociales qui nécessitent une attention accrue.

Golfe, Amériques, Afrique : différents profils, différents pays d’accueil et de résidence

Les pays du Golfe restent également des pôles d’attraction. L’Arabie saoudite a longtemps été en tête, mais aujourd’hui, la concurrence est vive avec le Qatar et les Émirats arabes unis, qui séduisent de plus en plus de compétences tunisiennes, notamment dans les services et le BTP.

Aux États-Unis, la communauté tunisienne s’agrandit, attirée par les opportunités économiques et académiques. Et plus récemment, des Tunisiens commencent à s’implanter en Amérique latine, notamment au Mexique, en Argentine et au Brésil. Ce phénomène témoigne d’une mobilité globale et d’une capacité d’adaptation remarquable.

« Il y a eu des moments où la confiance a été ébranlée. Notre volonté est aujourd’hui claire : rétablir cette confiance et devenir un véritable relais de service et de solidarité. »

La diaspora, une composante nationale qui doit garder des liens étroits avec le pays d’origine

Cette dispersion constitue une ressource stratégique pour la Tunisie. « Les Tunisiens à l’étranger doivent être considérés comme une partie intégrante du développement national, même s’ils vivent hors du territoire », insiste Helmi Tlili, directeur général par intérim de l’Office des Tunisiens à l’étranger (OTE).

Pour cela, il plaide pour un changement de paradigme : repenser la relation avec la diaspora, multiplier les canaux de communication directs et numériques, et surtout, parler leur langue. L’objectif n’est plus seulement de leur enseigner l’arabe, mais de mieux comprendre leurs codes, leurs besoins, leurs habitudes et leurs attentes dans leur pays d’accueil. Un accompagnement à moderniser et à renforcer L’OTE s’attelle à transformer son approche.

Helmi Tlili reconnaît aussi les failles du passé : « Il y a eu des moments où la confiance entre la communauté tunisienne et certaines institutions, dont l’OTE, a été ébranlée. Aujourd’hui, notre volonté est claire : rétablir cette confiance, et devenir un véritable relais de service et de solidarité ».

« La diaspora demeure une ressource stratégique pour la Tunisie, capable de contribuer au développement et au rayonnement international du pays. »

Des priorités : claires protection, proximité et participation

L’une des priorités est la protection des droits sociaux et économiques des Tunisiens dans leur pays de résidence. “Nous observons certaines vulnérabilités sociales de Tunisiens installés au Canada et au Qatar”.

Cela passe par un travail diplomatique, social et juridique constant. Mais aussi par des dispositifs d’urgence, de médiation et d’intégration, notamment dans les pays où des situations de précarité ou de discrimination ont été relevées.

L’autre axe majeur, c’est la participation des Tunisiens de l’étranger au développement du pays. Cela suppose une reconnaissance pleine de leur rôle, de leur expertise, de leurs apports financiers (transferts, investissements, envois de fonds), mais aussi de leur capacité à faire rayonner la Tunisie à l’international.

A.B.A

EN BREF

  • La diaspora tunisienne compte environ 1,85 million de personnes, majoritairement en Europe.
  • De nouvelles destinations émergent : Canada, Golfe, États-Unis, Asie et Amérique latine.
  • L’OTE veut refonder la relation avec les expatriés et moderniser ses outils.
  • Priorités : protection sociale, proximité institutionnelle et participation au développement national.
  • Des vulnérabilités apparaissent, notamment au Canada et au Qatar, nécessitant un accompagnement renforcé.

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L’affaire Luca Zidane au regard des anxiétés européennes

La polémique qui a éclaté autour de Luca Zidane après la publication de sa photo en tenue d’ihram à La Mecque dépasse de loin la figure du footballeur. Ce n’est pas seulement l’histoire d’un jeune homme accomplissant la ômra ou petit pèlerinage. C’est surtout l’histoire d’une Europe troublée, où les questions de religion, d’origine et d’identité agissent comme des révélateurs des tensions profondes qui traversent ses sociétés.

Djamal Guettala

À première vue, le geste de Luca Zidane est très simple : une démarche spirituelle personnelle, dans la continuité d’un héritage familial où l’islam a toujours été vécu sans excès de visibilité ni prosélytisme. Mais dans le climat européen actuel, la spiritualité musulmane, dès qu’elle devient visible, se politise instantanément. Il suffit d’un cliché posté sur les réseaux pour que s’enflamment les discours anxieux, les récupérations idéologiques et les commentaires venimeux.

En France, la réaction de l’extrême droite était prévisible. Des militants identitaires y ont vu une «rupture avec l’Occident», une «dé-assimilation», ou encore un choix «incompatible avec les valeurs européennes».

Ce qui frappe, ce n’est pas tant la violence de ces propos que leur mécanique répétitive : dès qu’une figure publique ayant un lien avec l’islam accomplit un geste religieux, elle devient le symbole d’un affront imaginaire à l’identité nationale. Luca Zidane n’a rien revendiqué, mais on lui prête une intention politique qu’il n’a jamais exprimée.

Crispations autour de la mémoire

Cette polémique s’inscrit dans un contexte plus large : celui d’une Europe où l’expression musulmane est souvent lue à travers un prisme de suspicion. L’histoire coloniale, les débats sur l’intégration, les crispations autour de la laïcité ou de la mémoire font du rapport à l’islam un champ de bataille identitaire. Dans ce champ miné, les enfants de l’immigration — surtout lorsqu’ils sont visibles, célèbres, ou porteurs de réussites — deviennent des sujets de projections contradictoires.

En Espagne, le discours a pris un détour presque historique. Certaines réactions ont évoqué les «Morisques», rappelant cette vieille blessure de la péninsule ibérique, marquée par l’expulsion des musulmans au XVIᵉ siècle. Ce glissement lexical n’est pas un simple hasard : il révèle que la présence de l’islam est encore lue, dans certains milieux, comme un élément étranger, presque inconciliable, avec une certaine vision réductrice de l’identité espagnole.

Au-delà de la religion, c’est le parcours sportif de Luca Zidane qui nourrit les interprétations hostiles. Son choix d’opter pour la nationalité sportive algérienne dérange plus qu’il ne devrait. Non parce qu’il est inédit — des centaines de joueurs ont fait ce choix — mais parce que le footballeur représente une symbolique particulière : celle d’un nom qui appartient à la mémoire sportive française, mais dont la racine algérienne est incontestable. Le football, qui est souvent un terrain de fiertés nationales, devient ici un terrain de revendications identitaires.

Double polémique et cohérence intime

Cette double polémique — religieuse et sportive — montre à quel point certains milieux européens supportent mal les identités multiples. Dans leur imaginaire, un citoyen européen d’origine maghrébine ne peut naviguer librement entre plusieurs héritages. Il doit choisir, se «ranger», se définir selon leurs catégories étroites. Luca Zidane, par un geste spirituel et un choix sportif, refuse sans discours le cadre qu’on voudrait lui imposer. C’est précisément ce refus, silencieux mais ferme, qui dérange.

La réaction algérienne, elle, raconte autre chose. Les messages de soutien, la fierté exprimée par les supporters, l’accueil chaleureux de son engagement avec les «Verts», tout cela montre une lecture plus simple, plus naturelle de son geste. Beaucoup y voient un jeune homme fidèle à son histoire, respectueux de ses racines et assumant ses choix sans ambiguïté. Là où certains projettent des craintes, d’autres voient une cohérence intime.

L’affaire Luca Zidane révèle finalement le fossé entre deux Europe : l’une figée, inquiète, obsédée par la pureté identitaire ; l’autre ouverte, consciente que les trajectoires d’aujourd’hui sont multiples, fluides, enrichies par la pluralité. La première cherche à enfermer, la seconde accepte de voir évoluer.

Luca Zidane, sans discours, incarne cette Europe qui change. Une Europe où l’héritage ne se nie pas, où la foi ne se cache pas, et où l’identité n’est plus une case figée, mais une trajectoire vivante.

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Durcissement du système d’asile britannique : voici ce qui change

Les annonces officielles du ministère britannique de l’Intérieur concernant le changement de politique d’immigration seront faites demain. Mais depuis plusieurs semaines, la ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmo0d, s’efforce de promouvoir les réformes, rapporte le magazine Capital.

L’immigration est au cœur des préoccupations actuelles. Les manifestations anti-immigration se sont multipliées au Royaume-Uni, et ont visé des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile.

Les chiffres officiels, révélés par le média, permettent de mieux comprendre la situation. Selon le ministère de l’Intérieur, près de 40 000 personnes ont traversé la Manche cette année. En 75 jours environ, depuis que Shabana Mahmood est à la tête du ministère, plus de 10 000 migrants sont entrés en Grande-Bretagne, dont 1 069 au cours des sept derniers jours.

De ce fait, le parti populiste Reform UK de Nigel Farage domine largement les sondages depuis mai dernier. M. Farage recueillant 38 % des intentions de vote; tandis que le Premier ministre, Keir Starmer oscille autour de 27 %.

En quoi consistent ces mesures plus strictes sur l’immigration ?

Les déclarations faites dimanche 16 novembre par la ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmood, à la BBC, sont révélatrices. Car elles montrent à quel point elle et le parti au pouvoir souhaitent la réussite du nouveau plan d’immigration. « Le système actuel divise et polarise notre pays […] exerçant une pression énorme sur les communautés […] Nous devons reprendre le contrôle », a-t-elle insisté à plusieurs reprises.

Ces changements suscitent déjà la controverse. Selon le projet du ministère compétent, les demandeurs d’asile devront attendre 20 ans avant de pouvoir solliciter un titre de séjour permanent. Tandis que la durée du statut d’asile sera réduite de 5 à 2,5 ans. À l’issue de cette période, le demandeur sera soumis à un suivi continu.

La ministre a également affirmé que « la générosité du système britannique est présentée comme la fourniture d’un hébergement à l’hôtel et de repas », qualifiant cette pratique d' »élément du problème »…

Les réactions

De son côté, le ministre de l’Intérieur du cabinet fantôme et conservateur, Chris Philp, a clairement indiqué que « nous les soutiendrons car nous sommes une opposition responsable ». Tout en insistant toutefois sur le fait que « les plans ne sont pas suffisamment radicaux ». Et réitérant la nécessité pour le Royaume-Uni de se retirer de la Convention européenne des droits de l’Homme.

Le directeur général du Conseil pour les réfugiés, Enver Solomon, s’est également exprimé sur la BBC, pour dire que ces plans n’aboutiront pas. Car « la Grande-Bretagne a des liens partout dans le monde, avec de nombreux pays en guerre. Ce qui pousse davantage de personnes à demander l’asile ici », souligne-t-il.

Parallèlement, le Premier ministre Keir Starmer est lui aussi confronté à des problèmes internes au sein de son parti. Certaines informations tendraient à montrer qu’il serait remplacé par des dissidents qui le considèrent comme le principal responsable des troubles.

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Bizerte : deux adolescents secourus en mer après une tentative de migration en kayak

Deux adolescents de moins de 17 ans ont été secourus par les unités mixtes de la Garde maritime de Bizerte, avec le soutien de la Marine nationale, après avoir tenté de rejoindre les côtes italiennes en kayak, selon une source sécuritaire responsable. Disparus samedi soir, les deux adolescents originaires d’un quartier populaire du nord de […]

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