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Le turc VANTELA compte investir en Tunisie

Le directeur général de la société turque « VANTELA », spécialisée dans l’industrie textile, a annoncé son intention d’investir en Tunisie. Ainsi, Mahmut VANLI, qui a récemment rencontré à Tunis le DG de l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA), Jalel Tebib, a ajouté que la société a déjà entamé les procédures nécessaires, accompagnés par les services de la FIPA.

Les responsables de la société turque ont souligné, à cette occasion, leur intérêt pour les atouts du site tunisien, notamment une main-d’œuvre qualifiée, la proximité géographique avec l’Europe et les conditions favorables offertes aux investisseurs étrangers.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans la dynamique de renforcement des partenariats tuniso-turcs, vise à explorer les opportunités de collaboration industrielle dans le secteur textile. Un domaine stratégique pour l’économie tunisienne, a fait savoir, mercredi, 26 novembre 2025, la FIPA.

De son côté, M. Tebib a présenté les réformes engagées pour améliorer le climat des affaires et faciliter l’implantation des entreprises étrangères. Tout enrappelant que la Tunisie demeure une plateforme industrielle et logistique compétitive en Méditerranée.

Il a réaffirmé l’engagement de la FIPA à accompagner les investisseurs internationaux dans toutes les étapes de leurs projets et s’est félicité de l’intérêt croissant des entreprises turques pour la destination Tunisie.

A noter que le secteur du textile et de l’habillement connaît actuellement une forte croissance.

Ainsi, les IDE du secteur ont enregistré, à fin septembre 2025, une hausse de 27,9 %, passant de 135,9 millions de dinars(MDT) en 2024 à 173,8 MDT, au cours de la même période en 2025.

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Mehdi Mahjoub : Il faut encadrer l’initiative « une voiture pour chaque citoyen »

Alors que les discussions autour du projet de loi de finances 2026 s’intensifient, l’initiative dite « une voiture pour chaque citoyen » revient au premier plan, ravivant les débats sur son impact économique et social.

Les commissions des finances des deux chambres législatives ont approuvé, hier soir à l’issue d’une réunion prolongée jusque tard dans la nuit, l’article additionnel du projet de loi de finances 2026 relatif à l’importation d’un véhicule exonéré de droits de douane.

Réagissant à cette adoption, le porte-parole de la Chambre nationale des concessionnaires et constructeurs automobiles, Mehdi Mahjoub, a déclaré ce mercredi 26 novembre 2025 que la baisse des prix des voitures demeure une revendication légitime. Il a réaffirmé le soutien de la Chambre à toute mesure visant à alléger la pression fiscale sur les véhicules importés.

Invité de l’émission « Midi Express » sur Express FM, Mahjoub a toutefois formulé plusieurs interrogations concernant les modalités d’application de ce dispositif. Il a notamment évoqué la méthode de fixation du prix des véhicules d’occasion âgés de sept ans, l’autorité chargée d’en déterminer la valeur réelle, ainsi que les mécanismes de transfert de fonds pour les opérations d’importation.

Encadrer le dispositif pour éviter une saturation du marché

Mahjoub s’est en outre interrogé sur le nombre potentiel de véhicules susceptibles d’entrer sur le marché en l’absence d’un plafond clairement défini, ainsi que sur leur conformité aux normes environnementales et aux exigences de sécurité. Il a estimé que ce type de véhicules ne s’inscrit pas dans l’orientation nationale en faveur de la mobilité électrique et pourrait générer une forte demande en pièces de rechange, tout en réduisant les recettes fiscales de l’État.

Il a également ajouté : « Nous sommes favorables à l’octroi d’un avantage permettant à chaque Tunisien d’acquérir un véhicule une fois tous les dix ans, et non une seule fois dans sa vie, à condition qu’il s’agisse d’une voiture neuve issue du marché tunisien ».

Mahjoub a appelé à encadrer l’initiative « une voiture pour chaque citoyen » selon des règles similaires à celles régissant les voitures économiques, avertissant qu’une application sans limite précise pourrait entraîner l’entrée d’environ deux millions de véhicules dans le pays en une seule année.

Il a insisté sur la nécessité de renforcer le transport public, qu’il a jugé en amélioration grâce à l’arrivée de nouvelles flottes de bus. Il a estimé que le développement de ce secteur représente une solution fondamentale pour réduire la congestion et alléger les charges financières pesant sur les citoyens.

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Journées Packaging 2025 à Tunis : innover pour un emballage circulaire et durable

« Innover pour un emballage circulaire et durable » est le thème des Journées Packaging 2025, qui se tiendront les 27 et 28 novembre 2025 à Tunis.

Organisée par le Centre Technique de l’Emballage et du Conditionnement (PACKTEC), cette manifestation constituera une occasion privilégiée pour les acteurs économiques des secteurs de l’emballage et de l’impression.

Elle vise à informer les industriels et les divers opérateurs économiques des évolutions en matière d’emballage et d’impression et de présenter les stratégies et les perspectives de développement écologique et responsables, selon un communiqué de presse publié, mardi, par PACKTEC.

Ce conclave permettra, également, de mieux appréhender les enjeux réglementaires et environnementaux qui encadrent les différents marchés.

Les Journées Packaging s’articuleront autour de trois sessions thématiques. Des axes importants seront abordés, au cours de cette manifestation, à savoir l’intégration des principes de l’économie circulaire dans la chaîne de valeur du couple produit / emballage, les exigences réglementaires internationales, les bonnes pratiques industrielles, ainsi, que les pistes d’innovation pour concilier rentabilité, performance et respect de l’environnement.

Les participants auront, également, l’opportunité de découvrir les dernières avancées technologiques dans le domaine de l’emballage alimentaire et pharmaceutique, ainsi que la réglementation européenne et les systèmes de conditionnement associés.

Des interventions dédiées aux solutions intégrées pour l’emballage et l’impression complèteront le programme, incluant notamment les nouveaux procédés d’impression, la gestion des couleurs et les développements récents dans l’impression d’emballages cosmétique de luxe.

D’imminents experts nationaux et internationaux participeront à cet événement, ainsi que des représentants des entreprises, apporteront leurs analyses et témoignages pour enrichir les échanges.

Les Journées Packaging 2025 seront, ainsi, un espace unique pour repenser les pratiques industrielles, anticiper les mutations du marché et construire ensemble les solutions circulaires de demain. Un espace networking permettra de favoriser les rencontres, le partage d’idées et la co-construction de projets innovants.

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Le groupe français TIS Circuits investit en Tunisie pour développer l’industrie électronique 5.0

Le groupe français «TIS Circuits », spécialisé dans la fabrication de cartes électroniques, prévoit de lancer un projet d’extension en Tunisie, et ce, dans le cadre du développement de l’industrie intelligente 5.0.

Le groupe français a présenté lors d’une rencontre tenue, mardi, entre la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub et le Directeur exécutif du groupe « TIS Circuits », Bruno Racault, son programme d’investissement pour la prochaine période.

Et de préciser que le projet d’extension  prévu en Tunisie dans le secteur de l’industrie intelligente 5.0 va permettre de créer de nouveaux emplois, de développer davantage le secteur des industries électroniques et de booster ses exportations.

Inaugurée en 2012, l’entreprise « TIS Circuits » est implantée dans la zone industrielle de Borj Ghorbel (Gouvernorat de Ben Arous). Elle est une filiale du groupe mondial All Circuits Company,  leader dans l’industrie électronique présent sur 5 continents. L’entreprise emploie environ 2000 personnes dans le monde, dont 700 employés et cadres en Tunisie.

La ministre de l’Industrie a souligné, à cette occasion, la volonté des services de son département de développer davantage le secteur des industries électroniques, de soutenir les projets à haut contenu technologique et à forte valeur ajoutée, et d’accompagner les industriels pour surmonter tous les obstacles et réduire les difficultés. L’objectif est d’attirer davantage d’investissements dans ce secteur promoteur et de renforcer la position de la Tunisie à l’échelle internationale.

De son côté, Racault a salué les compétences tunisiennes et la qualité du climat d’affaires offert par le ministère de l’industrie et ses structures pour faciliter l’implantation de nouveaux projets.

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Un géant français de l’électronique mise sur la Tunisie

Le secteur des industries électroniques en Tunisie s’apprête à franchir un nouveau palier. Le groupe français spécialisé dans la fabrication de cartes électroniques, installé à Borj El Ghazel (gouvernorat de Ben Arous), prévoit d’élargir ses activités pour intégrer pleinement l’industrie intelligente 5.0.

Ce projet d’envergure, qui devrait générer de nouveaux emplois et stimuler les exportations, a été au centre d’une réunion tenue mardi au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, entre la ministre Fatma Thabet Chiboub, le directeur général du groupe, Bruno Raco, et le directeur de la filiale tunisienne, Aymen Troudi.

La société implantée en Tunisie est une filiale du groupe international All Circuits, leader mondial du secteur électronique, présent sur cinq continents. Le groupe emploie près de 2 000 personnes dans le monde, dont 700 en Tunisie, un effectif appelé à augmenter avec le lancement du nouveau projet de développement.

L’industrie tunisienne face au défi 5.0

Pour le ministère, ce projet confirme l’attractivité croissante de la Tunisie pour les investissements à haute valeur technologique. Fatma Thabet Chiboub a réaffirmé la volonté de l’État de renforcer le secteur électronique, de soutenir les entreprises innovantes et de lever les obstacles susceptibles de freiner les investisseurs.

Elle a également souligné que ce type de projets contribue directement à la montée en gamme de l’industrie tunisienne, en orientant le pays vers des activités à forte intensité de technologie et de savoir-faire.

Le ministère finalise par ailleurs un pacte pour la compétitivité du secteur des industries électroniques, attendu pour adoption durant le premier trimestre 2026. Ce document stratégique fixe les grandes orientations du secteur à l’horizon 2030, avec comme objectifs : attirer davantage d’investissements, renforcer l’innovation, améliorer la qualité de la production et intégrer profondément la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales.

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Tunisie : TIS Circuits lance un projet d’extension 2025–2026

Le groupe français TIS Circuits a annoncé son intention d’étendre ses activités en Tunisie dans le domaine de l’industrie intelligente 5.0. Cette extension prévoit la création de nouveaux emplois, le développement des industries électroniques et l’augmentation des exportations tunisiennes. Le groupe a présenté cette orientation stratégique mardi 25 novembre 2025, lors d’une réunion avec la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

La ministre a exprimé la volonté du département de soutenir les projets technologiques à haute valeur ajoutée, d’accompagner les industriels dans leurs démarches et d’éliminer les obstacles administratifs afin d’attirer davantage d’investissements et de renforcer la position internationale de la Tunisie.

Le directeur général de TIS Circuits, Bruno Racault, a salué les compétences tunisiennes. Le directeur de la filiale tunisienne, Aymen Traroudi, a participé à la réunion. TIS Circuits, filiale du groupe mondial All Circuits Company, opère sur cinq continents. Le groupe emploie environ 2 000 personnes, dont 700 en Tunisie. Parallèlement, l’entreprise finalise une charte destinée à renforcer la compétitivité du secteur électronique à l’horizon 2030. Elle prévoit d’en présenter la version définitive au premier trimestre 2026.

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Riyad 2025 : La Tunisie renforce sa coopération avec l’ONUDI pour un modèle industriel durable

Le ministre de l’Économie et de la planification, Samir Abdelhafidh et le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Jared Mollard ont convenu de finaliser le « Programme de partenariat pays » pour le signer en 2026.

Lors de la 21eme session de la Conférence générale de l’ONUDI, qui se tient, du 23 au 27 novembre 2025, à Riyad (Arabie saoudite), les deux responsables ont examiné les perspectives de renforcement de la coopération entre la Tunisie et l’Organisation Onusienne et d’élargissement de son champ d’action dans le secteur industriel, selon un communiqué publié lundi par le ministère.

La Tunisie a officiellement déposé sa candidature pour adhérer au Programme de partenariat pays avec l’ONUDI à la fin de 2024.

Cette démarche témoigne de la confiance mutuelle entre les deux parties et constitue une avancée significative depuis la signature, en 1994, de l’accord de partenariat et l’ouverture du bureau de représentation de l’organisation à Tunis.

Le représentant de l’ONUDI en Tunisie, avait indiqué dans un entretien avec l’Agence TAP, que ce programme vise à soutenir un développement industriel durable à travers la création d’emploi, le développement de l’innovation et des infrastructures industrielles et la promotion de l’investissement.

Une approche globale axée sur la concertation entre le gouvernement, le secteur privé, les institutions financières et le système des Nations Unies sera adoptée, a-t-il indiqué.

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La Chine a réorienté son système productif vers des activités à haute valeur ajoutée

À l’approche de la fin du 14ᵉ plan quinquennal (2021-2025) et d’une décennie écoulée depuis le lancement de la stratégie industrielle phare « Made in China 2025 », le moment se prête à un examen attentif des résultats obtenus. Dix ans après l’annonce de son ambition de passer du statut d’« usine du monde » à celui de « leader mondial des industries de pointe », la Chine voit converger la maturité de son plan et de sa stratégie.

Le 14ᵉ plan quinquennal et Made in China 2025 visaient à améliorer les indicateurs économiques du pays en développant ce que les responsables publics désignent désormais comme de « nouvelles forces productives de qualité », expression qui marque la transition d’un modèle fondé sur l’accumulation des intrants vers une croissance tirée par la technologie et l’efficacité. Cette transformation ciblait dix secteurs prioritaires censés ancrer la compétitivité future : la robotique, l’aérospatiale, l’ingénierie maritime, les équipements ferroviaires avancés, les technologies de l’information de nouvelle génération, les véhicules électriques (VE), les matériaux avancés, la biomédecine, les équipements énergétiques et les équipements agricoles.

Les données montrent que la stratégie produit ses effets. Selon le Critical Technology Tracker de l’Australian Strategic Policy Institute (ASPI), la performance de la Chine dans les domaines technologiques stratégiques a évolué de manière spectaculaire. En 2007, le pays était en tête dans seulement 3 technologies critiques sur 64 ; en 2023, il dominait 57 d’entre elles, dépassant les autres économies avancées dans la course à la frontière de la recherche et du développement à usage stratégique.

Cette progression se constate clairement dans plusieurs segments clés, notamment la robotique, les véhicules électriques et l’énergie verte.

La robotique illustre peut-être le mieux le leadership technologique chinois. D’après la Fédération internationale de la robotique, plus de 295 000 robots industriels ont été installés en 2024, soit plus de la moitié des déploiements mondiaux. Il s’agit de robots définis strictement comme « un mécanisme actionné programmé doté d’un degré d’autonomie lui permettant d’assurer des fonctions de locomotion, de manipulation ou de positionnement », c’est-à-dire un système devant suivre des instructions, disposer d’un matériel physique pour se mouvoir ou appliquer une force, et exécuter des tâches physiques avec un niveau défini d’autonomie vis-à-vis d’un contrôle humain continu. Le parc installé dépasse désormais 2 millions d’unités, de loin le plus important au monde. Même en densité robotique, la Chine est en tête avec 470 robots pour 10 000 employés dans l’industrie manufacturière, devant l’Allemagne, le Japon et les États-Unis. Cette vague d’automatisation marque la mutation du paysage industriel chinois : de l’assemblage à forte intensité de main-d’œuvre vers une production intelligente et pilotée par la donnée. Elle place la Chine parmi les pays les plus avancés en matière d’automatisation, derrière la Corée du Sud et Singapour.

La même dynamique est visible dans d’autres secteurs stratégiques. La Chine a produit environ 12,4 millions de véhicules électriques en 2024, soit plus de 70 % de la production mondiale, et ses fabricants de batteries représentaient 56 % de la capacité globale. Dans le solaire, le pays contrôle plus de 80 % de la capacité de fabrication mondiale sur l’ensemble de la chaîne de valeur, du polysilicium aux modules finis.

L’ampleur de la transformation verte est encore plus frappante sous l’angle énergétique. En 2024, la production d’énergie propre (hydroélectrique, nucléaire, éolienne, solaire) a progressé d’environ 16 % sur un an. Selon l’Agence internationale de l’énergie, la Chine a représenté près de la moitié des nouvelles capacités renouvelables installées dans le monde cette année-là. Dans le solaire, elle a déployé davantage de capacité photovoltaïque que le reste du monde réuni ; dans l’éolien, ses installations équivalent au total cumulé des États-Unis et de l’Union européenne. Ces chiffres montrent que la décarbonation de la Chine n’est pas un effet secondaire d’un ralentissement économique, mais un projet industriel structuré : produire davantage d’énergie, d’origine plus propre, à une échelle et avec une efficacité inégalées.

L’élément distinctif de cette transformation réside dans la convergence entre industrie, énergie et technologie. Le développement de la fabrication avancée alimente la transition verte grâce aux matériaux innovants, aux batteries et aux technologies de réseaux, tandis que l’expansion des énergies propres réduit les coûts pour une nouvelle montée en gamme industrielle. Ces synergies apparaissent désormais dans les exportations : les « trois nouveaux » secteurs (VE, batteries lithium, modules solaires) constituent l’une des principales catégories exportées, rivalisant avec l’électronique traditionnelle.

Au total, ce passage de la « quantité » à la « qualité », et de l’exportation de biens de consommation courante à l’exportation de systèmes productifs, montre que la Chine est parvenue à se positionner sur le haut des chaînes de valeur mondiales. Dans les prochains mois, les discussions sur un nouveau cycle de plan quinquennal et de politique industrielle devraient s’intensifier, avec un accent attendu sur l’intelligence artificielle et les semi-conducteurs.

(Source : QNB Economics)

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Riyad abrite le Sommet mondial de l’industrie pour nourrir le monde

À l’occasion de l’ouverture, dimanche 23 novembre à Riyad (Arabie saoudite), du Sommet mondial de l’industrie, des dirigeants du monde entier ont discuté d’un sujet clé. A savoir : comment le développement industriel peut contribuer à relever certains des défis les plus urgents de la planète. Et notamment le changement climatique, la sécurité alimentaire et la création de chaînes d’approvisionnement plus équitables.

Lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet mondial de l’industrie, Mohammed Al-Zarqaani, coordonnateur résident des Nations unies en Arabie saoudite, a lu un message du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, adressé au sommet. Dans ce message, Guterres a déclaré : « Le développement industriel est essentiel pour renforcer les économies, éradiquer la pauvreté et créer des emplois et de la prospérité. »

Éliminer le fardeau de la pauvreté

Des représentants des gouvernements, du secteur privé et de la société civile sont arrivés dans la capitale saoudienne pour une conférence d’une semaine. Actuellement, certaines économies sont confrontées à un problème épineux : plusieurs pays riches ont réduit leurs dépenses d’aide au développement.

La conférence sur le changement climatique au Brésil, qui s’est achevée samedi 22 novembre, a mis en lumière la gravité de la crise climatique, qui représente une menace existentielle pour certains pays, notamment les petits États insulaires en développement.

À cette fin, Guterres a exhorté les gouvernements et les entreprises à unir leurs efforts pour éliminer les obstacles en développant une industrialisation durable. Parmi les mesures concrètes préconisées figurent l’adoption de technologies plus propres et plus économes en ressources, la modernisation des infrastructures et la garantie que le développement industriel n’entraîne pas de coûts sociaux ou environnementaux excessifs.

Il s’agit également d’une recommandation clé du Pacte pour l’avenir des Nations unies, adopté à l’unanimité en 2024 et qui constitue un nouveau cadre de référence pour l’ONU en matière de coopération internationale, de paix et de développement.

Conférence de l’ONUDI

Ce sommet marque également la 21ème session de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Cette organisation œuvre à la promotion d’un développement industriel inclusif et durable afin d’aider les pays en développement à réduire la pauvreté, à renforcer leur compétitivité économique et à soutenir la durabilité environnementale.

En tant qu’organe décisionnel suprême de l’ONUDI, la 21ème Conférence générale se concentrera sur trois thèmes :

  • Comment réduire les émissions et soutenir les énergies renouvelables;
  • Comment améliorer la sécurité alimentaire grâce à l’innovation industrielle dans l’agriculture pour mettre fin à la faim;
  • Et comment construire des chaînes d’approvisionnement durables pour garantir que le commerce profite aux travailleurs, aux communautés et à l’environnement.

« Un nouveau pacte mondial équitable »

Le directeur général de l’ONUDI, Gerd Müller, réélu lors de la conférence, s’est adressé aux délégués et a exhorté les pays développés à redoubler d’efforts pour éliminer les inégalités. « Pays riches, pays industrialisés et pays producteurs de pétrole, vous devez assumer vos responsabilités mondiales », a-t-il souligné. Il a également demandé avec insistance pourquoi, trente ans après s’être engagés à consacrer 0,7 % de leur budget annuel à l’aide publique au développement, ces pays n’avaient toujours pas atteint cet objectif…

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Innovation industrielle : Les Rencontres Sectorielles 2025 du CETIME réunissent les acteurs de la mécanique et de la métallurgie

Le CETIME annonce dimanche, l’organisation de la 3ᵉ édition des Rencontres Sectorielles, dédiée au secteur mécanique et métallurgique, le mercredi 26 novembre courant, à Sfax.

Organisé par le Centre Technique des Industries Mécaniques et Électriques, en collaboration avec TAA, MECATRONIC, MECADEV, UTICA et l’APII, cet événement est destiné aux industriels, experts, chercheurs, universitaires ou startupeurs dans les domaines de la mécanique et de la métallurgie, pour le développement de leur réseau professionnel et la mise en valeur des savoir-faire et innovations.

Selon le CETIME, ce “rendez-vous de l’innovation industrielle”, vise à favoriser les synergies entre acteurs industriels des secteurs mécanique et métallurgique, échanger autour de tables thématiques sur les défis, les tendances et les opportunités du secteur, initier des projets collaboratifs à fort impact et valoriser les expertises locales et encourager le co-développement industriel.

L’ambition du Centre, est de faire de ces rencontres “une véritable plateforme de dialogue stratégique et métier, pour identifier les besoins du secteur, formuler des recommandations concrètes et renforcer les partenariats et l’innovation industrielle”.

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Tunisie : Airbus s’associe à TAI pour former les futurs pilotes de ligne

Selon des informations publiées par AFM.aero ,une plateforme de veille et de conseil spécialisée dans l’industrie mondiale de la formation des pilotes,  Airbus Flight Academy (AFA) et The Aviator Institute (TAI) ont signé lors du Dubai Airshow 2025 un nouveau partenariat. Grâce à cet accord, Airbus va introduire son programme de formation ab initio en Tunisie, marquant ainsi sa première implantation de ce type en Afrique et au Moyen-Orient.

Airbus prévoit d’aligner les normes opérationnelles, la formation des instructeurs et les infrastructures de TAI sur son cadre pédagogique propre. Les premiers cadets débuteront leur formation en mars 2026, avec une montée en puissance progressive qui devrait permettre de former plus de 80 élèves chaque année. Basée à Tunis et Monastir, TAI s’appuie sur quinze ans d’expérience et bénéficie d’un climat favorable toute l’année, ce qui lui permet d’exploiter pleinement ses ressources.

L’école dispose d’une flotte composée de Diamond DA40 et DA42, associée à des simulateurs de pointe et des installations modernes. Cette infrastructure est parfaitement adaptée au modèle ab initio d’Airbus, conçu pour produire des pilotes immédiatement opérationnels pour des compagnies aériennes.

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Les exportations textiles dépasseront 9 milliards de dinars

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, s’attend à ce que les exportations tunisiennes de produits textiles dépassent cette année 9 milliards de dinars.

 Lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la célébration du 19ème anniversaire du pôle de développement, Monastir-Fajja dans la capitale, la ministre a souligné que le secteur textile a connu un changement qualitatif qui a fait de la Tunisie l’un des plus grands fournisseurs de vêtements professionnels à l’Union européenne, avec plus de 9,7 millions de pièces professionnelles exportées.

Elle a relevé que la Tunisie vient au quatrième rang des pays fournissant à l’Union européenne des produits de jeans avec une part dépassant 8%, soulignant que ces indicateurs ont aidé à faire de l’industrie nationale un moteur vital pour l’économie nationale.

Il est à noter que le pôle de développement « Monastir-Fajja » a contribué, depuis sa création, à attirer les investissements dans divers secteurs industriels et à fournir un soutien technique aux industriels, aux chefs d’entreprise et aux initiateurs de projets, ainsi qu’à développer des services intégrés, surtout dans le secteur textile, selon la responsable.

 Le pôle se compose d’un incubateur d’entreprises, d’un centre pour l’industrie intelligente 4.0, d’un centre de ressources technologiques, de laboratoires ouverts, de laboratoires d’analyse dans le secteur textile, et de quatre zones industrielles.

Le pôle a également permis de soutenir 60 entreprises émergentes, dont 90% ont pu poursuivre leurs activités.

D’autre part, le pôle a soutenu environ 50 institutions industrielles dans la transition vers l’industrie intelligente 4.0 et a joué un rôle important dans l’information des institutions industrielles pour les accompagner dans le domaine de l’environnement, la transition énergétique et la transition vers une économie verte.

A cette même occasion, une convention de partenariat a été signée entre l’Université Tunisienne du Textile et de l’Habillement, le Pôle de Développement de Monastir et Fajja, et le Centre Technique du Textile, dans le but d’augmenter la compétitivité du secteur, attirer davantage d’investissements, et informer les industriels et les institutions.

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Exportations textiles : la Tunisie vise plus de 9 milliards de dinars en 2025

D’ici la fin de l’année 2025, les exportations tunisiennes en produits textiles devraient dépasser les 9 milliards de dinars, a affirmé la ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie, Fatma Thabet Chiboub, rappelant que depuis 2010, les exportations annuelles du pays ont atteint près de 7 millions de dinars.

Elle a souligné, jeudi, lors de la célébration du 19 éme anniversaire de la création du Pôle de compétitivité Monastir-El Fejja, que le secteur du textile avait connu un saut qualitatif qui avait fait de la Tunisie le grand fournisseur de l’Union européenne (UE) en vêtements professionnels, avec plus de 9,7 millions d’ articles exportés.

Et d’ajouter que la Tunisie occupe la quatrième place dans la liste des pays fournisseurs de l’UE, en matière d’exportation des produits denim , avec une part supérieure à 8 %, faisant remarquer que ces indicateurs ont contribué à faire de l’industrie nationale un moteur vital de l’économie nationale et de la transition environnementale, en plus de renforcer la position de la Tunisie sur les marchés extérieurs, selon les données publiées par le ministère.

Depuis sa création, le Pôle de compétitivité Monastir-El Fejja a contribué à attirer des investissements dans divers secteurs industriels, à fournir l’appui technique aux industriels, aux chefs d’entreprises et aux promoteurs de projets, et à développer des services intégrés, notamment dans le secteur du textile, a-t-elle précisé.

Le pôle comprend une pépinière d’entreprises, un centre de l’industrie intelligente 4. 0, un centre de ressources technologiques, des laboratoires ouverts, des laboratoires d’analyse et d’expérimentation dans le secteur du textile, ainsi que quatre zones industrielles d’appui qui regroupent environ 56 entreprises implantées, assurant environ 11 mille emplois, 203 entreprises ayant acquis des parcelles et 28 autres entreprises qui projettent la création de nouveaux projets.

Le pôle a également permis de soutenir 60 startups , dont 90 % ont pu poursuivre leur activité.

Par ailleurs, le pôle a accompagné 50 entreprises industrielles dans leur transition vers l’industrie intelligente 4.0 et il a joué un rôle important dans l’encadrement des entreprises industrielles pour les accompagner dans le domaine de l’environnement, de la transition énergétique, de la transition vers une économie verte et de la propriété industrielle.

Un accord de partenariat a été signé entre la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH) ,le Pôle de compétitivité Monastir-El Fejja et le Centre technique du textile (CETTEX) aux fins de renforcer la compétitivité du secteur, d’attirer davantage d’investissements, et de soutenir les industriels et les entreprises.-

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Tunisie 2035 : l’administration se prépare à sa mue industrielle grâce au partenariat ONUDI-ENA

L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et l’École Nationale d’Administration (ENA) ont organisé une journée de formation dédiée aux futurs cadres de l’administration publique tunisienne sur les enjeux de l’industrialisation durable. Cette initiative, qui coïncide avec la célébration de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique, vise à préparer la relève administrative à accompagner la transformation économique du pays.

L’événement a réuni des experts de l’ONUDI, des représentants institutionnels et les élèves du Cycle Supérieur de l’ENA autour de conférences thématiques et d’ateliers collaboratifs. Les travaux ont porté sur trois axes prioritaires : l’autonomisation économique des femmes comme levier d’industrialisation inclusive; le rôle stratégique de la jeunesse dans la transformation du modèle productif; et la transition vers une industrialisation durable fondée sur l’innovation verte et l’efficacité énergétique.

Un partenariat stratégique pour moderniser l’administration

Mme Khaoula Labidi, Directrice de l’ENA, a souligné l’importance de cette collaboration : « La formation de nos élèves doit s’appuyer sur une compréhension fine des transformations industrielles en cours. Ce partenariat permet d’intégrer ces enjeux au cœur de notre mission et de préparer des cadres capables d’accompagner la modernisation de l’État et du tissu productif tunisien. »

Cette célébration s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Afrique 2023-2025 de l’ONUDI, qui soutient l’intégration industrielle du continent et le développement de chaînes de valeur régionales compétitives. Elle intervient alors que la Tunisie a marqué en 2024 trente ans de coopération avec l’ONUDI et a formulé une demande officielle d’adhésion au Programme de Partenariat Pays (PCP) pour soutenir sa Vision Industrielle Tunisie 2035.

Une vision commune pour l’avenir industriel

Pour sa part, M. Lassaad Ben Hassine, Représentant de l’ONUDI en Tunisie, a confirmé cet engagement.« Préparer la relève administrative est essentiel pour réussir la transformation industrielle de la Tunisie. L’ONUDI reste pleinement engagée aux côtés du pays pour accompagner une industrialisation compétitive, innovante et durable », souligne-t-il.

Cette journée de formation s’inscrit également dans le cadre de l’initiative nationale déclarant 2025 comme année dédiée au renforcement de l’action multilatérale. Et ce, conformément aux orientations du Ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

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En Tunisie, le joyau caché de la fabrication des yachts plébiscités par les célébrités internationales

Qui aurait cru que le yacht de la star internationale du football Cristiano Ronaldo serait fabriqué en Tunisie ? Montassar Dhiaf, président du Groupement professionnel des industries nautiques de la CONECT, a fait savoir  que plusieurs célébrités, dont Cristiano Ronaldo, ont choisi la Tunisie pour la fabrication de leurs yachts, notamment à Menzel Jemil, dans le gouvernorat de Bizerte. Et ce lors de son intervention sur  les ondes de Mosaïque fm.

Tout comme il a ajouté que le secteur maritime a bel et bien évolué. D’ailleurs, la production de bateaux a augmenté. A l’instar des bateaux de plaisance, de navires militaires et de bateaux de pêche. 

Il a  en outre critiqué que le projet de loi de finances pour 2026 ne prévoit aucune mesure fiscale ni incitative pour soutenir le secteur des industries maritimes. Alors qu’il faut rappeler  que la Tunisie est le leader africain dans la fabrication de yachts et de navires de pêche au thon. 

Notons que depuis 2015, la Tunisie produit des navires militaires 100% tunisiens et a innové dans la construction de navires intelligents télécommandés pour la protection des côtes.

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PLF 2026 : les professionnels de l’automobile tirent la sonnette d’alarme

Des constructeurs automobiles tirent la sonnette d’alarme. Lors d’une réunion parlementaire consacrée au projet de loi de finances 2026, vendredi 14 novembre, ils ont pointé du doigt un système fiscal qu’ils jugent discriminatoire envers l’industrie locale.

Au cœur de leurs revendications : une distorsion de concurrence flagrante. Tandis que l’État impose des droits de douane et des droits de consommation sur les véhicules assemblés en Tunisie et leurs composants, les concessionnaires importent les voitures sans payer de droits de douane. Plus encore, l’administration fiscale calcule les droits de consommation sur ces véhicules importés uniquement sur la base du prix d’arrivée au port, ce qui leur confère un avantage considérable.

Face aux Commissions des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts, les industriels ont formulé trois demandes : l’exonération totale des composants automobiles des droits de douane et de consommation, et la réduction de la TVA que l’État applique à ces pièces de 19% à 7%.

Les députés présents ont accueilli favorablement ces doléances. Ils ont souligné que le pays doit nécessairement soutenir l’industrie nationale pour renforcer son autonomie économique. Les parlementaires ont soulevé des questions concernant la capacité d’emploi du secteur, son chiffre d’affaires, son volume de production et surtout le taux d’intégration locale des composants. Ils estiment qu’encourager l’industrie automobile locale représente une étape progressive mais essentielle vers la création d’une véritable filière automobile tunisienne.

Avec TAP

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Tunisie : l’industrie, premier employeur du pays avec près de 720 000 postes

Tunisie : l’industrie, premier employeur du pays avec près de 720 000 postes

Lors d’une séance plénière consacrée au budget 2026, la ministre de l’Industrie Fatma Thabet Chiboub a mis en avant le rôle central du secteur industriel tunisien, premier créateur d’emplois dans le pays. Elle a rappelé que près de 5 000 entreprises employant plus de dix salariés, dont plus de 2 000 entièrement orientées vers l’exportation, […]

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Tunisie : L’industrie emploie près de 720.000 personnes

Lors d’une séance plénière commune au palais du Bardo consacrée au budget 2026 du ministère de l’Industrie, la ministre Fatma Thabet Chiboub a affirmé que le secteur industriel tunisien est le premier pourvoyeur d’emplois dans le pays. Elle a détaillé la structure du tissu industriel, les secteurs dominants et l’importance des entreprises exportatrices dans l’absorption de la main-d’œuvre nationale.

Selon les chiffres présentés par la ministre, 5000 entreprises industrielles emploient plus de dix salariés, dont 2066 entièrement exportatrices. Ces dernières représentent 45% du total des entreprises industrielles et concentrent 70% des postes d’emploi, un indicateur clair de leur poids dans l’économie tunisienne.

Les statistiques de l’Institut national de la statistique (INS) pour le deuxième trimestre 2025 indiquent que les industries manufacturières fournissent 20% de l’emploi national, soit près de 720.000 emplois, plaçant le secteur au cœur de la création d’emplois en Tunisie.

Une cartographie sectorielle détaillée

La ministre a précisé la répartition sectorielle du tissu industriel :

  • Textile, habillement, cuir et chaussures : un tiers du tissu industriel et 34% des emplois.
  • Industrie agroalimentaire : 22% des entreprises industrielles, représentant 15% des emplois.
  • Industries mécaniques et électriques : 906 entreprises (20% du total) et 30% des postes.

Cette cartographie montre à la fois l’importance historique des secteurs traditionnels et l’émergence de secteurs modernes offrant des emplois qualifiés et diversifiés.

Renforcer la compétitivité

Fatma Thabet Chiboub a souligné que le programme industriel de son ministère vise à booster la compétitivité des entreprises tunisiennes sur les marchés internationaux ; préserver le tissu industriel existant, garant de stabilité et d’emploi ; et développer les services industriels pour accompagner la modernisation et la diversification économique.

L’accent est mis sur la consolidation du secteur industriel comme levier central de l’économie et sur son rôle stratégique dans la création d’emplois durables.

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Lutte anticorruption au ministère de l’Industrie : 24 dossiers envoyés à la justice

Lors d’une séance plénière conjointe ARP–CNRD consacrée au budget 2026 de son département, la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a révélé que les missions de contrôle menées en 2024-2025 ont mis au jour de nombreuses infractions aux réglementations. Vingt dossiers ont été transmis à la justice judiciaire et quatre à la Cour des comptes. Le ministère affirme renforcer sa politique de lutte contre la corruption.

Une série de contrôles qui mettent en lumière des infractions graves

Devant les deux chambres, la ministre a détaillé les résultats des missions d’inspection menées par l’Inspection générale entre 2024 et 2025. Trente opérations ont été effectuées : contrôles approfondis, inspections partielles et enquêtes administratives. La majorité est désormais finalisée.

Ces contrôles ont débouché sur deux types de renvois :

  • 20 dossiers transmis à la justice judiciaire pour des infractions susceptibles de poursuites pénales ;
  • 4 dossiers adressés à la justice financière, notamment à la Cour des comptes, pour fautes de gestion et irrégularités administratives.

Pour Fatma Thabet Chiboub, ces résultats témoignent d’une vigilance accrue contre les dépassements dans les établissements sous tutelle du ministère.

Inspections, actions conjointes et procédures clarifiées

La ministre a expliqué que ces missions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption. Outre les inspections internes, le ministère a conduit des opérations coordonnées avec le Haut comité de Contrôle administratif et financier, ainsi que des missions inopinées déclenchées en cas d’indices sérieux de dépassement.

Le département a également assuré un suivi des rapports émanant de l’Inspection générale et des structures de contrôle externes, en collaboration avec l’organe de contrôle de la présidence de la République.

Pour prévenir de nouvelles infractions, des circulaires ont été adressées aux institutions sous tutelle afin de clarifier les procédures et combler les lacunes administratives.

En conclusion de son intervention, Fatma Thabet Chiboub a invité les députés à transmettre au ministère tout dossier ou document lié à la corruption. Cet appel vise à renforcer la réactivité du département et à élargir les sources d’alerte pour des missions de contrôle futures.

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