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Article 15 de la Loi de finances : La grève générale évoquée par l’UGTT

L’inclusion de l’article 15 dans le projet de Loi de finances 2026, prévoyant le gel ou la fixation par décret des augmentations salariales dans les secteurs public et privé, suscite une vive réaction de l’UGTT. La centrale syndicale y voit une ingérence directe de l’État dans la négociation collective et menace de recourir à une grève générale si le texte est maintenu sans concertation.

Lors d’une interview accordée à Express FM, Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, a dénoncé l’article 15 comme un recul inédit des droits syndicaux. Pour lui, il s’agit d’une attaque directe contre le principe même de négociation entre partenaires sociaux : « Ce n’est pas seulement une première — c’est un message clair : l’État ne veut plus des syndicats », a-t-il affirmé.

Convocation du Conseil national

L’article 15 ne concerne pas uniquement le secteur public : il inclut également les salaires du secteur privé, ce que l’UGTT considère comme inacceptable. Selon Sami Tahri, il s’agit d’un mécanisme destiné à neutraliser les syndicats et à confier au pouvoir exécutif ou législatif le contrôle exclusif des décisions salariales, sans concertation avec les représentants des travailleurs.

Cette approche, poursuit le syndicaliste, traduit un recul du droit constitutionnel et conventionnel au dialogue social, mis en œuvre par un texte financier plutôt que par des négociations collectives, mettant ainsi en péril des décennies de dialogue social tunisien.

Grève générale envisagée

Face à ce qu’il qualifie de fermeture définitive du dialogue, Sami Tahri annonce que l’UGTT envisage de convoquer son Conseil national dès début décembre, et que la grève générale n’est pas exclue si l’article 15 est maintenu sans modifications.

« Nous n’avons plus d’autre choix que de défendre les droits constitutionnels des travailleurs », a-t-il affirmé, rappelant que la porte du dialogue reste fermée depuis plusieurs mois malgré les démarches répétées de la centrale syndicale.

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Tunisie–UE : Bruxelles rappelle les règles diplomatiques après la mise au point de Carthage

La Commission européenne a réagi à la convocation de l’ambassadeur de l’UE en Tunisie par le président Kaïs Saïed, suite à sa rencontre avec le secrétaire général de l’UGTT.

Bruxelles insiste sur les usages diplomatiques et rappelle que le dialogue avec des acteurs de la société civile ou du monde syndical fait partie intégrante du rôle des diplomates.

Une convocation au palais de Carthage qui fait réagir Bruxelles

Le 25 novembre 2025, le président Kaïs Saïed a convoqué Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier une protestation officielle. La présidence a estimé que la rencontre entre le diplomate et Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, constituait une violation des usages diplomatiques, menée en dehors des canaux officiels de l’État tunisien.

Selon le communiqué de Carthage, l’ambassadeur est tenu, en tant que représentant plénipotentiaire, de respecter strictement les normes encadrant ses relations avec les institutions tunisiennes.

Cette mise au point survient après plusieurs rencontres de Giuseppe Perrone avec des acteurs sociaux et économiques, dont Samir Majoul, président de l’Utica, visant à renforcer le dialogue entre la société civile et l’Union européenne.

La réponse de Bruxelles : le rôle naturel des diplomates

Mercredi 26 novembre 2025, lors du point de presse quotidien, le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni, a souligné que les diplomates dialoguent naturellement avec un large éventail d’interlocuteurs, y compris les syndicats et les organisations de la société civile, qui contribuent au renforcement de la coopération bilatérale.

Il a rappelé le rôle historique de l’UGTT, membre du Quartet du dialogue national honoré par le prix Nobel de la paix 2015, pour sa contribution à l’instauration de la démocratie en Tunisie. Pour Bruxelles, ces contacts font partie intégrante de la mission diplomatique, même s’ils ne remplacent pas les canaux officiels.

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L’Union européenne répond au président Kaïs Saïed

En réaction aux protestations exprimées par le président Kaïs Saïed à l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) Giuseppe Perrone, le porte-parole de l’UE, Anouar El Anouni, a fait la déclaration suivante, lors de la conférence de presse du mercredi 26 novembre 2025, à Bruxelles…

«L’Union européenne prend note des messages transmis par le président Saïed lors de sa rencontre hier avec notre ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie.

L’Union européenne rappelle qu’il est courant et cela fait partie de leurs fonctions, que les diplomates, où qu’ils se trouvent dans le monde, dialoguent avec un large éventail d’interlocuteurs dans leur pays d’accueil.

Cela inclut également les contacts avec les organisations de la société civile qui peuvent grandement contribuer à renforcer la coopération bilatérale et à améliorer la qualité du dialogue.

Je vais également rappeler ici qu’il me semble que le Prix Nobel de la Paix en 2015 a été décerné au Quartette du Dialogue National Tunisien, dont faisait partie l’Union générale tunisienne du travail, pour , je cite : ‘‘sa contribution décisive à l’instauration d’une démocratie pluraliste en Tunisie’’, selon le comité Nobel de la Paix.»

Le porte-parole de l’UE fait ici allusion à la récente rencontre de M. Perrone avec Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, rencontre qui semble avoir été reprochée par le président Saïed à l’ambassadeur européen, y voyant une ingérence dans les affaires intérieures et une atteinte à la souveraineté tunisiennes.

On sait que les relations entre le Palais de Carthage et la centrale syndicale tunisienne ne sont pas au beau fixe (c’est un euphémisme) – elle ne l’ont d’ailleurs presque jamais été, bien avant l’accession de Kaïs Saïed à la présidence -, mais on n’ose pas penser que le chef de l’Etat tienne autant rigueur à Taboubi, au point de risquer de provoquer, à cause de lui, un malentendu avec son principal partenaire et soutien sur le plan international, l’UE en l’occurrence. A moins que le reproche fait à M. Perrone ne porte sur un autre sujet… Les éclaircissements du Palais de Carthage seraient donc les bienvenues.

I. B.  

 

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Tunisie : L’UGTT réagit à la convocation de l’ambassadeur de l’UE

Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, est revenu mercredi 26 novembre 2025 sur la polémique née de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Union européenne et la centrale syndicale. Il a exprimé son étonnement face à la réaction jugée “impulsive” de la présidence de la République, qui s’est montrée irritée après l’entretien tenu au siège de l’UGTT.

Sami Tahri rappelle qu’il s’agit d’une pratique courante dans les usages diplomatiques. L’UGTT reçoit régulièrement des délégations étrangères, des ambassadeurs et des missions internationales souhaitant entendre la position de l’organisation sur la situation économique et sociale en Tunisie. Il précise que ces réunions sont systématiquement annoncées et transparentes.

Selon lui, la visite du diplomate européen s’inscrivait dans un cadre strictement économique et social. Elle visait à échanger sur les difficultés que traverse le pays, à défendre les intérêts de la Tunisie et à explorer les possibilités de soutien, sans jamais aborder le champ politique. Il souligne que l’ambassadeur de l’Union européenne a auparavant rencontré d’autres organisations nationales dans le même esprit.

Pour Sami Tahri, la réaction de la présidence trahit une volonté de restreindre l’espace de dialogue autour de l’UGTT. Il y voit une tentative de mettre sous pression une organisation qui, dit-il, travaille à la défense des droits économiques et sociaux des Tunisiens.

Cette crispation intervient dans un contexte de tensions entre la centrale syndciale et le gouvernement, marqué par l’absence de réponse gouvernementale aux dix-sept correspondances adressées depuis 2022 pour relancer le dialogue. L’UGTT attend la réunion de son instance administrative le 5 décembre pour fixer la date d’une grève nationale.

Ferme rappel à l’ordre

Le président de la République, Kaïs Saïed, a convoqué le 25 novembre au palais de Carthage Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier un vif mécontentement.

Selon la présidence, cette convocation intervient en réaction à ce qu’elle considère comme un non-respect des règles diplomatiques et un dépassement des cadres de coopération institutionnelle.

Le chef de l’État a adressé à son interlocuteur une protestation jugée particulièrement ferme, dénonçant des initiatives ou des prises de contact effectuées en dehors des voies officielles. Pour Carthage, un ambassadeur accrédité auprès de l’État tunisien et de ses institutions est tenu de s’inscrire dans les usages diplomatiques établis, sans déroger aux canaux formels ni aux protocoles en vigueur.

Lire aussi : Kais Saïed convoque et recadre fermement l’ambassadeur de l’UE

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Tunisie : UGTT, avocats et LTDH se concertent pour un dialogue sur la situation nationale

Une rencontre a eu lieu ce mercredi 26 novembre entre Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, Boubaker Ben Thabet, bâtonnier de l’Ordre des avocats, et Bassem Trifi, président de la LTDH. L’objectif : échanger sur les derniers développements nationaux et préparer un dialogue commun pour résoudre les problèmes persistants dans plusieurs secteurs.

Renforcer le dialogue social et démocratique

Selon la LTDH, la réunion a porté sur la mise en place d’initiatives concertées pour traiter les questions sociales, économiques et relatives aux droits humains. Les participants ont insisté sur la nécessité d’un dialogue constructif afin de préserver les acquis de l’État social et démocratique et de consolider l’unité nationale.

Renforcement de l’action collective

L’UGTT a indiqué sur sa page Facebook que cette rencontre a permis de réaffirmer la volonté des trois parties de renforcer l’action commune. L’objectif est de coordonner leurs efforts pour trouver des solutions efficaces aux défis actuels et améliorer la situation dans différents secteurs clés du pays.

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Tunisie: L’UGTT, les avocats et la LTDH unissent leurs forces

Tunisie: L’UGTT, les avocats et la LTDH unissent leurs forces

La concertation autour de la situation sur la scène nationale et de ses derniers développements a été au centre d’une rencontre tenue ce mercredi entre Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Boubaker Ben Thabet, bâtonnier de l’Ordre national des avocats, et Bassem Trifi, président de la Ligue tunisienne des droits […]

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Marche syndicale à Tunis le 4 décembre pour honorer Farhat Hached

À l’occasion du 73e anniversaire de l’assassinat de Farhat Hached, figure emblématique du syndicalisme tunisien, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) appelle à une grande marche commémorative dans le Grand-Tunis le 4 décembre prochain.

La mobilisation vise à rendre hommage au fondateur de la centrale syndicale et à rappeler son rôle dans la lutte anticoloniale et pour les droits des travailleurs.

Un parcours symbolique au cœur de la capitale

Selon un communiqué de l’UGTT, le rassemblement commencera à 11 heures place Mohamed Ali Hammi, avant de parcourir successivement l’avenue Mongi Slim, Bab Souika et l’avenue Bab Bnet, pour se terminer au mausolée de Farhat Hached à la Kasbah.

Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, prononcera un discours en hommage au leader syndical, mettant en lumière son engagement pour la justice sociale et son rôle historique dans la construction du syndicalisme moderne en Tunisie.

Farhat Hached : un symbole du syndicalisme et de l’indépendance

Fondateur de l’UGTT en 1946, première organisation syndicale en Afrique et dans le monde arabe, Farhat Hached s’est imposé comme une figure centrale de la lutte contre le colonialisme français.

Son assassinat, le 5 décembre 1952, attribué à l’organisation coloniale « La Main Rouge », a marqué l’histoire du mouvement ouvrier tunisien et demeure un symbole fort de résistance et de courage.

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UGTT : les enseignants du secondaire boycotteront les évaluations dès le 2ᵉ trimestre

UGTT : les enseignants du secondaire boycotteront les évaluations dès le 2ᵉ trimestre

La Fédération générale de l’enseignement secondaire, réunie le 16 novembre 2025 au siège de l’UGTT, a tiré la sonnette d’alarme quant à la dégradation profonde du secteur éducatif et annoncé une série d’actions protestataires. Dans son communiqué du 23 novembre, elle dénonce l’effritement du pouvoir d’achat des enseignants, la remise en cause des droits syndicaux […]

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Tunisie : Préavis de grève dans treize secteurs pour le 10 décembre

La Fédération générale des industries alimentaires, du tourisme, du commerce et de l’artisanat a annoncé une grève générale sectorielle pour le 10 décembre 2025, après l’échec des négociations salariales pour l’année en cours.

En coordination avec le département du secteur privé de l’UGTT, elle a transmis des préavis couvrant treize secteurs stratégiques, estimant que la situation sociale « ne permet plus ni retard ni tergiversation ».

Un appel à la grève face à l’enlisement des discussions

Dans son communiqué, la Fédération affirme mettre en œuvre les résolutions de son instance administrative réunie le 13 novembre. Le blocage des discussions sur les majorations salariales pour 2025 est présenté comme la cause principale du mouvement.

Pour la Centrale syndicale, le pouvoir d’achat des travailleurs continue de s’éroder, tandis que les engagements patronaux tardent à se concrétiser. D’où la décision d’une action coordonnée dans l’ensemble des branches relevant de la Fédération, avec un objectif clair : obtenir un accord salarial avant la fin de l’année.

Treize secteurs mobilisés le 10 décembre

La grève annoncée aura un impact large, touchant toute une chaîne de production, de transformation et de distribution. Les secteurs concernés sont les minoteries ; les boulangeries ; la fabrication et le commerce des boissons alcoolisées ; les pâtes alimentaires et couscous ; les conserves, semi-conserves et emballage des huiles ; la torréfaction du café ; la production du lait et ses dérivés ; la confiserie, biscuit, chocolat et pâtisserie ; le commerce de gros, semi-gros et détail ; les grandes, moyennes et petites surfaces commerciales ; les boissons gazeuses non alcoolisées, jus et eaux minérales ; les restaurants, cafés et établissements similaires ; les salines tunisiennes.

L’ampleur des secteurs concernés laisse présager une journée de perturbation notable dans l’approvisionnement alimentaire et les services de restauration.

La Fédération explique que ce mouvement est un message adressé aux employeurs et aux fédérations patronales : elles doivent « respecter leurs engagements » et débloquer les négociations en cours.

Dans un contexte de hausse continue des prix et d’inquiétude croissante parmi les salariés, l’UGTT durcit progressivement son discours et laisse entendre qu’elle pourrait étendre la mobilisation si aucun progrès n’est enregistré d’ici décembre.

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Tunisie : Grève générale du secteur privé à Sfax

Sfax a observé ce mardi une grève générale du secteur privé, déclenchée par l’absence des négociations salariales et l’impasse du dialogue social. Une grève initiée par l’UGTT.

La journée du 18 novembre a marqué un nouvel épisode de tension sociale : à Sfax, l’Union régionale de l’UGTT a maintenu une grève générale dans les entreprises privées, dénonçant l’arrêt des négociations salariales pour 2025-2027, la Centrale syndicale accusant le gouvernement d’avoir bloqué les discussions malgré des engagements antérieurs..

Dialogue social à l’arrêt

Cette grève a concerné les entreprises du secteur privé, dont les salariés se sont rassemblés à la maison de l’UGTT avant de se diriger vers le gouvernorat.

Un mouvement s’inscrit dans la démarche de l’UGTT, celle-ci dénonçant que l’État ait mis fin unilatéralement au cycle de négociations pourtant obligatoire et l’accusant de vouloir imposer des augmentations salariales sans discussions tripartites, une démarche qualifiée « d’inédite depuis 1973 ».

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UGTT : Appel à relancer le dialogue sur les majorations salariales 2026-2028

UGTT : Appel à relancer le dialogue sur les majorations salariales 2026-2028

“Plus besoin de rappeler que l’UGTT, principale organisation syndicale du pays, est un acteur essentiel dans le dialogue et les négociations sur les détails des majorations salariales 2026-2028, a souligné le secrétaire général de l’union régionale du travail de Béjà, Hafedh Rabii. S’exprimant lors d’une conférence des cadres syndicalistes de l’union générale tunisienne du travail […]

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L’UGTT maintient la grève générale du 18 novembre à Sfax après l’annonce d’un décret sur les salaires

La centrale syndicale régionale de Sfax confirme la tenue d’une grève générale le 18 novembre. Une décision qui intervient dans un climat social tendu, après l’annonce gouvernementale d’un décret fixant les augmentations salariales pour les trois prochaines années sans passer par les négociations habituelles.

La réaction syndicale à un tournant social majeur

L’Union régionale de l’UGTT à Sfax ne fera pas marche arrière. Son secrétaire général adjoint, Mohamed Abbas, a confirmé vendredi 14 novembre, sur Jawhara FM, que la grève générale prévue le 18 novembre sera maintenue.

Cette annonce intervient dans un contexte de crispation nationale autour du projet du ministère des Affaires sociales de fixer par décret les augmentations salariales pour les secteurs public et privé, ainsi que les pensions de retraite, sur une période de trois ans.

En optant pour un texte réglementaire, le gouvernement entend établir les montants et pourcentages sectoriels sans passer systématiquement par la voie traditionnelle du dialogue social. Seuls certains secteurs couverts par des conventions collectives pourraient continuer à négocier.

Les négociations salariales de 2025 à l’arrêt

Pour l’UGTT de Sfax, cette démarche marque un recul du cadre institutionnel de concertation. Mohamed Abbas a rappelé que les discussions engagées pour les augmentations de 2025 ont été interrompues, accusant le ministère des Affaires sociales d’être à l’origine de cette suspension.

La centrale syndicale estime que la décision gouvernementale contourne les mécanismes de négociation jugés essentiels à l’équilibre social.

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Augmentations salariales : L’UGTT répond au ministre des Affaires sociales

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réagi fermement aux récentes déclarations du ministre des Affaires sociales, qui affirmait que l’augmentation des salaires prévue dans le projet de loi de finances 2026 avait été effectuée conformément aux procédures légales.

Dans un communiqué publié aujourd’hui sur le site Chaâb News, affilié à l’organisation syndicale, l’UGTT a insisté sur le fait que toute modification des grilles salariales doit se faire exclusivement dans le cadre de la négociation collective et en accord avec les partenaires sociaux.

L’organisation a ajouté que l’émission de décrets gouvernementaux affectant les barèmes salariaux dans les secteurs régis par des conventions collectives constitue une démarche illégale, susceptible de recours devant le tribunal administratif.

L’UGTT a souligné que le dialogue social constitue le véritable garant de la paix sociale et de l’équité salariale. Elle a appelé le gouvernement à respecter le principe de la négociation sociale et à réviser l’article 15 du projet de loi de finances 2026 afin de le conformer aux dispositions de la Constitution et du Code du travail, tout en protégeant l’autorité de l’État contre les violations de ses propres lois.

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, avait affirmé ce mardi que l’augmentation des salaires prévue dans le projet de loi de finances 2026 a été réalisée dans le respect des procédures légales.

Le ministre a expliqué que le projet de loi de finances aborde les augmentations salariales et des pensions pour les années 2026, 2027 et 2028, sans passer par de nouvelles négociations sociales avec les partenaires syndicaux.

Lire aussi : Marche syndicale à Tunis : L’UGTT dénonce « une situation au bord de l’explosion »

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Grève des banques et assurances : Taboubi réclame un dialogue

En plein mouvement de grève du secteur bancaire et des assurances, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a appelé ce lundi à l’ouverture d’un dialogue « sérieux, responsable et transparent » afin d’aboutir à des résultats concrets et équitables pour toutes les parties.

S’exprimant devant des centaines de travailleurs rassemblés à la place Mohamed Ali à Tunis, Taboubi a dénoncé la dégradation du pouvoir d’achat qui touche, selon lui, l’ensemble des catégories sociales, et fustigé le refus des autorités de négocier avec les représentants syndicaux.

Il a réaffirmé que la centrale syndicale poursuivra son combat pour la défense des droits des travailleurs, tout en réitérant son attachement aux libertés publiques et individuelles, à la liberté d’expression et de la presse, ainsi qu’à l’indépendance de la justice.

Le leader syndical a par ailleurs mis en garde contre les restrictions grandissantes sur le droit syndical, qu’il juge « incompatibles avec la démocratie et le respect des droits fondamentaux ».

Des négociations suspendues depuis août

De son côté, Ahmed Jaziri, secrétaire général de la Fédération générale des banques, des institutions financières et des compagnies d’assurance (relevant de l’UGTT), a confirmé que la grève a été suivie massivement dans toutes les régions du pays.

Il a rappelé que la dernière séance de négociation entre la Fédération, le Conseil bancaire et financier et la Fédération tunisienne des sociétés d’assurance remonte à août 2025.

Cette réunion, censée aboutir à un accord sur les augmentations salariales pour trois ans (2025-2027) et sur la création d’un comité consultatif, n’a jamais été suivie de signature, conduisant à la rupture du dialogue.

La Fédération avait ensuite adressé un préavis de grève en date du 20 octobre 2025, resté sans réponse des autorités de tutelle.

Les employeurs dénoncent une grève « injustifiée »

Dans un communiqué publié la semaine dernière, le Conseil bancaire et financier a qualifié l’appel à la grève d’“injustifié et inacceptable”, estimant qu’il porte atteinte aux intérêts des clients et des institutions financières.

Le Conseil affirme s’engager à appliquer les augmentations salariales prévues dans le projet de loi de finances 2026, actuellement en discussion au Parlement, tout en appelant à privilégier le dialogue et la solidarité nationale en cette période économique difficile.

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Institut Hédi Raïs : l’intelligence artificielle au service de la vue, la colère en ligne de mire

À Tunis, l’Institut Hédi Raïs, référence nationale en ophtalmologie, devient le théâtre d’un double récit : celui de la modernisation technologique et du malaise social.

La lumière et l’ombre

Le 1er novembre 2025, le ministère de la Santé a célébré la 11ᵉ journée scientifique de l’Institut Hédi Raïs d’ophtalmologie.
Devant un parterre de praticiens, le ministre Mustapha Ferjani s’est félicité de « l’alliance entre science et humanité », annonçant le lancement d’un programme d’intelligence artificielle pour la photographie de la rétine, destiné à rapprocher les services médicaux des régions intérieures.

« Nous travaillons à mettre la technologie au service de la santé et de l’équité territoriale », a-t-il déclaré.
« L’Institut Hédi Raïs reste une école de la science et de l’espoir, où les yeux s’éclairent et les cœurs battent pour une meilleure santé. »

Une communication limpide, presque poétique.
Mais, à quelques jours d’intervalle, un autre message — bien moins apaisé — a jailli des mêmes murs.

L’autre visage de l’Institut

Le 28 octobre, la Fédération générale de la santé, relevant de l’UGTT, publie un communiqué alarmant.
Elle y dénonce une « détérioration grave du climat social » et un « resserrement systématique du travail syndical ».
En cause : la fermeture du siège du syndicat de base de l’Institut Hédi Raïs et la mutation de son secrétaire général, Noufel Rahim, vers la direction régionale de la santé de Tunis — une décision signée par le ministre, justifiée par la « nécessité de service ».

Pour la centrale syndicale, il s’agit d’une « mesure arbitraire et d’une attaque frontale contre le droit syndical ».
Le communiqué avertit :

« Ces pratiques constituent un précédent dangereux et un ciblage méthodique des syndicalistes. »
« Nous appelons à la réouverture immédiate du siège syndical et à l’annulation de la mutation, faute de quoi la mobilisation pourrait s’élargir jusqu’à la grève générale. »

Ainsi, le même institut cité comme modèle de modernité devient, dans le même temps, symbole d’un malaise social profond.

Le paradoxe du progrès

D’un côté, le ministère érige l’innovation technologique en remède aux fractures territoriales.
De l’autre, les soignants dénoncent une fracture plus intime : celle du dialogue rompu.
Ce contraste illustre une tendance plus large dans le système de santé tunisien :
la modernisation des infrastructures avance plus vite que l’amélioration des conditions humaines.

À Hédi Raïs, on expérimente l’intelligence artificielle pour mieux voir.
Mais, pour beaucoup de personnels, c’est le regard sur le travail qui s’aveugle.

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L’UGTT dénonce des agressions répétées contre ses structures syndicales

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UGTT : Noureddine Taboubi dénonce la rupture du dialogue social avec le gouvernement

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a tiré la sonnette d’alarme sur la rupture persistante du dialogue entre la centrale syndicale et le gouvernement.

Intervenant sur les ondes de Diwan FM, il a affirmé que « tous les canaux de concertation avec le pouvoir exécutif sont fermés depuis un certain temps », déplorant une situation « indigne de la Tunisie du XXIᵉ siècle ».

Un dialogue social à l’arrêt

Taboubi a rappelé que la Tunisie avait longtemps été citée en exemple pour son modèle de dialogue tripartite entre l’État, les syndicats et le patronat. « Aujourd’hui, ce modèle est en panne », a-t-il regretté, estimant que seul un dialogue ouvert et constructif peut garantir « un climat social apaisé et des résultats bénéfiques pour tous ».

Le dirigeant syndical a insisté sur la nécessité d’éviter toute escalade, affirmant : « Nous n’avons pas besoin de tensions. »

« Les travailleurs nous ont élus pour agir »

Interrogé sur la possibilité d’une grève nationale, Taboubi a précisé que « seules les structures internes de l’UGTT sont habilitées à en décider ».

Le secrétaire général a conclu sur un ton ferme : « Les gens nous ont élus pour améliorer leur situation sociale, pas pour rester les bras croisés. »

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L’UGTT dénonce des agressions répétées contre ses structures syndicales

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a dénoncé, mercredi 29 octobre 2025, les « attaques systématiques » visant ses structures et ses responsables syndicaux, les qualifiant de « plan organisé pour affaiblir l’organisation et diviser les travailleurs ».

Dans un communiqué signé par son secrétaire général, Noureddine Taboubi, le Bureau exécutif national a exprimé son « rejet total » de ces agressions et mis en garde contre « les tentatives d’instrumentalisation de la justice ou des appareils sécuritaires pour intimider les syndicalistes ».

« Nous ne resterons pas silencieux face à la répétition de ces attaques », prévient le syndicat, ajoutant qu’il « prendra toutes les mesures nécessaires pour défendre son droit d’existence, son indépendance et la liberté syndicale ».

Campagnes hostiles et appels à la responsabilité

L’organisation ouvrière dit rejeter les « campagnes de dénigrement médiatiques et numériques » visant à ternir son image, affirmant que ces pratiques « ne feront que renforcer sa détermination à défendre les droits des travailleurs ».

Le Bureau exécutif a par ailleurs appelé les autorités à assumer leurs responsabilités dans la protection des institutions nationales et du mouvement syndical, rappelant que « la liberté syndicale est garantie par la Constitution et les conventions internationales ».

L’UGTT a annoncé la tenue d’une réunion d’urgence le 5 novembre 2025, consacrée à l’examen de la situation et à la définition des prochaines étapes de mobilisation.

Le communiqué appelle enfin toutes les structures régionales et sectorielles à se réunir et à débattre d’un plan d’action national.

« L’Union ne se taira pas et continuera d’agir dans le cadre légal et pacifique pour préserver son rôle historique », conclut le texte.

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Snapshot : La mosquée Sidi Ameur et le siège historique de l’UGTT

Notre photo montre la petite mosquée Sidi Ameur qui se trouve dans le quartier de la Khirba. Édifiée au quinzième siècle, cette mosquée est dédiée à Sidi Ameur Bettach et se caractérise par la couleur bleue de ses boiseries.

Cette mosquée se trouve à l’entrée de l’impasse Sidi Ameur où l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a eu son premier siège.

À proximité de la mosquée se trouve l’ancienne caserne ottomane de la rue Sidi Ali Azouz.

Cette ancienne caserne est aujourd’hui désaffectée. Dans le passé, elle a servi d’hôpital et aussi de siège social pour la Société française d’entraide et de bienfaisance.

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Tunisie : Arrestation de Lassaad Yacoubi dans une affaire de spéculation

Le parquet près le tribunal de première instance de Ben Arous a ordonné la mise en garde à vue de Lassad Yacoubi, figure emblématique de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et ancien secrétaire général de la Fédération de l’enseignement secondaire. Il est visé dans une affaire liée à l’accaparement et la spéculation, après la découverte d’environ 13 tonnes de pommes de terre dans un entrepôt clandestin qui lui serait attribué, selon la radio nationale.

Une affaire qui dépasse le simple délit économique

Selon les premières informations, la décision est intervenue à la suite d’une opération de contrôle ayant conduit à la saisie d’une importante quantité de pommes de terre stockée illégalement. Les autorités suspectent une intention de spéculation, dans un contexte national marqué par la lutte contre les pratiques qui alimentent la hausse des prix et les pénuries.

Un choc dans le paysage syndical ?

L’implication présumée d’un dirigeant syndical de premier plan dans une affaire de ce type crée une onde de choc. Lassad Yacoubi, connu pour ses prises de position fermes et ses batailles sociales, se retrouve aujourd’hui au cœur d’un dossier à forte sensibilité politique et morale.
L’UGTT, organisation au poids historique, est placée face à un dilemme : défendre l’un de ses cadres ou préserver son image dans la lutte contre toute forme de corruption ou d’enrichissement illégal.

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