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Kaïs Saïed sermonne les responsables et promet une gouvernance sans indulgence

Lors d’une réunion tenue lundi 24 novembre avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, le Président Kaïs Saïed a recentré l’action exécutive autour de l’exemplarité, de la responsabilité et du respect strict de la Constitution.

Le chef de l’État a exigé que chaque responsable public soit à la hauteur de sa mission et conscient des attentes populaires. Il a également averti que l’État interviendra contre les abus, les privilèges injustifiés et ceux qu’il accuse d’avoir compromis le pays.

Gouverner comme un devoir, pas comme un privilège

Selon un communiqué de la Présidence de la République, Kaïs Saïed a rappelé que l’exercice du pouvoir n’est pas un statut mais une charge pesante. Il a mis en garde les responsables qui, selon lui, perçoivent leurs positions comme un aboutissement personnel plutôt qu’un engagement envers la nation.

Pour le Président, l’essentiel ne réside pas uniquement dans les textes de loi mais dans la rigueur et l’intégrité de ceux chargés de les appliquer. Il a insisté sur la nécessité de répondre aux défis économiques, sociaux et institutionnels dans l’esprit de la Constitution du 25 juillet 2022.

Mise en garde contre les abus et les anciennes connivences

Le chef de l’État a également dénoncé ceux qu’il accuse d’avoir « bradé » les intérêts du pays et tenté de le diviser, évoquant anciens adversaires devenus alliés, réunis selon lui par l’opportunisme politique.

Il a fait référence à des pratiques assimilées au « partage du butin », en allusion à certaines législations pénales, tout en affirmant que l’Histoire aurait déjà condamné ceux qu’il qualifie de traîtres. Kaïs Saïed a affirmé que l’État ne tolérera aucun abus contre les citoyens, ni aucune tentative de manœuvrer contre la cohésion nationale.

Le Président a rappelé que les responsables doivent agir en gardant à l’esprit les attentes populaires, qu’il décrit comme « légitimes » et exigeant des résultats concrets. Ce recentrage, selon lui, doit guider l’action gouvernementale au quotidien et à tous les niveaux hiérarchiques. Le message vise autant l’administration que les institutions politiques, dans un contexte où le pouvoir exécutif cherche à renforcer son contrôle décisionnel.

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Réforme des marchés publics : Le gouvernement accélère la refonte du système

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a réuni samedi un Conseil ministériel consacré à la refonte du système des marchés publics. Au cœur des échanges : moderniser un dispositif jugé obsolète, relancer les projets bloqués et renforcer la transparence dans l’utilisation des ressources publiques.

Une réforme présentée comme un levier de croissance

Dès l’ouverture de la réunion, Sarra Zaafrani Zenzri a souligné que la révision du système des marchés publics constitue l’une des priorités de l’État. Elle a présenté cette réforme comme un outil direct pour stimuler l’investissement, favoriser la concurrence et accélérer le rythme de réalisation des projets publics.

Le gouvernement veut revoir en profondeur le décret encadrant les procédures d’appel d’offres afin d’assurer égalité des chances, liberté de participation, transparence et intégrité des transactions. L’objectif est clair : rendre l’appareil administratif plus efficace et renforcer la confiance des opérateurs économiques.

Gouvernance, transparence et relance des projets

La Cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de rompre avec les anciens mécanismes, accusés d’avoir ralenti voire paralysé de nombreux chantiers publics. Elle a rappelé que plusieurs secteurs vitaux – santé, transport, éducation – sont directement dépendants d’une gestion fluide et rigoureuse des marchés publics.

La réforme envisagée vise à simplifier les procédures, soutenir les projets à forte valeur ajoutée, encourager l’investissement local et étranger et permettre un développement équilibré entre les régions.

Selon Zenzri, cette nouvelle vision doit également accompagner les priorités du Président de la République, Kaïs Saïed, notamment en matière de lutte contre les lenteurs administratives et de rationalisation de la dépense publique.

Un nouveau décret en préparation

Un projet de décret a déjà été élaboré après une évaluation détaillée de l’ancien système, fondée sur les lacunes constatées dans l’application du décret n°1039 de 2014. Les constats portent autant sur la conclusion des contrats que sur leur mise en œuvre.

Ce nouveau texte doit permettre d’assurer une meilleure performance dans la gestion des contrats publics et de renforcer le rôle économique et social de l’État.

À l’issue de la réunion, la Cheffe du gouvernement a indiqué que les propositions débattues seront intégrées et que l’accélération de la rédaction finale du décret constitue désormais une priorité gouvernementale.

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Tunisie–Égypte : une 18ᵉ Commission mixte pour sceller de nouveaux accords

La cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zenzeri, effectue une visite officielle en Égypte les 10 et 11 septembre 2025. Mandatée par le président Kaïs Saïed, elle coprésidera avec son homologue égyptien, Mostafa Madbouly, la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne. Cette rencontre doit aboutir à de nouveaux accords de coopération dans divers secteurs, dans un contexte de volonté commune de renforcer les relations bilatérales.

Sarra Zafrani Zenzeri a entamé mercredi 10 septembre une visite de deux jours au Caire. Elle y représente officiellement le président Kaïs Saïed pour coprésider avec le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne. Cette instance constitue un cadre stratégique de dialogue et de coopération entre les deux pays.

Des accords attendus dans plusieurs domaines

Les travaux de cette session doivent aboutir à la signature d’accords de coopération, de mémorandums d’entente et de programmes exécutifs couvrant des secteurs variés : économie, commerce, énergie, agriculture, santé, éducation, technologies, culture et jeunesse. L’objectif affiché est d’intensifier les échanges et de donner un nouvel élan au partenariat tuniso-égyptien.

Un forum économique pour rapprocher les investisseurs

En parallèle de la Commission mixte, l’Égypte accueille un forum économique tuniso-égyptien. Ce rendez-vous réunit des entrepreneurs et investisseurs des deux pays afin d’explorer de nouvelles opportunités de coopération dans les domaines économiques et sociaux.

Une délégation tunisienne étoffée

La cheffe du gouvernement est accompagnée d’une importante délégation ministérielle comprenant notamment le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ainsi qu’une importante délégation composée de responsables de la Présidence du gouvernement et de représentants des ministères de l’Intérieur ; des Affaires étrangères ; des Finances ; de l’Industrie ; de la Santé ; de l’Économie ; des Affaires sociales ; du Commerce ; de l’Agriculture ; de l’Éducation ; de l’Enseignement supérieur ; de la Jeunesse et des Sports ; des Technologies de l’information et de la communication ; des Transports ; du Tourisme ; de la Famille ; des Affaires culturelles ; et de l’Emploi.

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