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Tunisie | La LTDH appelle à la libération des prisonniers politiques

Au terme de sa réunion Tunis, le Conseil national de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH) a publié le communiqué suivant, dimanche 23 novembre 2025, où il appelle, entre autres revendications, à «mettre un terme aux poursuites et libérer immédiatement toutes les prisonnières et tous les prisonniers d’opinion, ainsi que les détenu·e·s politiques et associatifs, tout en garantissant les conditions d’un procès équitable.»

Nous, membres du Conseil national de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme, réunis à Tunis les 21, 22 et 23 novembre 2025, dans une conjoncture nationale extrêmement sensible marquée par une escalade systématique visant les droits et libertés, un rétrécissement grave de l’espace civique et associatif, l’intensification des procès politiques et des procès d’opinion dépourvus des conditions minimales d’un procès équitable, ainsi qu’une dégradation générale des conditions sociales, économiques, sanitaires et environnementales ; et dans un contexte international lui aussi tendu, caractérisé par la poursuite des agressions de l’entité sioniste et de ses alliés ;

Après avoir examiné ces évolutions nationales et internationales, le Conseil national dénonce :

– l’emprise croissante du pouvoir exécutif, alors que la Présidence de la République accapare la totalité des leviers de décision, subordonne les autres pouvoirs législatif et judiciaire, et procède à une marginalisation délibérée des principales institutions de l’État, au premier rang desquelles la Cour constitutionnelle et le Conseil supérieur de la magistrature;

– l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire, à travers l’obtention par l’exécutif de décisions judiciaires ordonnant la suspension des activités d’un nombre d’associations œuvrant pour les droits des femmes, des enfants, et pour les droits économiques et sociaux. Le Conseil national dénonce également l’intensification récente des procès politiques et des procès d’opinion dénués des garanties essentielles d’un procès équitable, affirmant que ces décisions, poursuites et jugements sont fondamentalement politiques et s’inscrivent dans une démarche globale visant à restreindre l’action civile et politique, harceler les militantes et militants, éliminer les corps intermédiaires et réduire au silence toute voix libre ou dissidente;

– les graves attaques croissantes contre la liberté d’expression, ainsi que la mise au pas du secteur de la presse et des médias à travers des violations systématiques qui portent atteinte au droit à l’expression et à l’indépendance des institutions médiatiques, alors que se poursuivent les poursuites et le harcèlement visant journalistes et professionnel·le·s des médias;

– la détérioration dramatique de la situation environnementale à Gabès, et les conséquences sanitaires graves pour les habitant·e·s malgré la clarté de la revendication principale, à savoir le démantèlement des unités polluantes. La crise écologique touche également d’autres régions menacées, comme Kélibia, Gafsa, Sfax, Mahdia ou Menzel Bourguiba, confirmant l’urgence d’une politique environnementale nationale globale et immédiate;

– la consolidation d’une centralisation excessive, avec le recul des dispositions du Code des collectivités locales et la nomination de secrétaires généraux pour diriger les municipalités en l’absence de conseils municipaux élus, ce qui constitue une atteinte au principe de libre administration et ouvre la voie au clientélisme politique et à la corruption;

– les méthodes employées pour faire face aux mobilisations sociales et aux revendications sectorielles, comme celles des habitant·e·s de Gabès, la grève des salarié·e·s du secteur privé à Sfax, ou encore les mouvements des journalistes, jeunes médecins, docteurs, chômeurs et étudiant·e·s, ainsi que le non-respect des accords conclus et la fermeture du dialogue social, couplés à des tentatives de contournement des conventions signées entre les syndicats et le ministère concerné;

– les déclarations graves et irresponsables de la ministre de la Justice, notamment celles déniant la dignité des grévistes de la faim en remettant en cause leur lutte et leur droit à la protestation pacifique, ainsi que celles affirmant que l’installation du Conseil supérieur de la magistrature serait «inutile», ce qui constitue un déni explicite du principe d’indépendance de la justice et une violation flagrante du texte constitutionnel et des lois régissant le pouvoir judiciaire;

– les crimes racistes commis à l’encontre des migrant·e·s d’Afrique subsaharienne, et l’incarcération de militantes et militants œuvrant dans le domaine des droits des personnes migrantes, justifiées par des discours complotistes et des accusations de «projet de peuplement».

Face à cette situation, le Conseil national appelle à :

– déclarer Gabès zone sinistrée et prendre des mesures urgentes pour garantir le droit à la vie des habitant·e·s;

– mettre fin à l’état d’urgence, devenu une mesure permanente permettant de restreindre droits et libertés;

– mettre un terme aux poursuites et libérer immédiatement toutes les prisonnières et tous les prisonniers d’opinion, ainsi que les détenu·e·s politiques et associatifs, tout en garantissant les conditions d’un procès équitable;

– accélérer l’installation de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature, afin de protéger les droits et libertés et garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire;

– abroger immédiatement le décret 54 et l’ensemble des textes juridiques qui portent atteinte aux droits et aux libertés;

– cesser l’usage de décisions judiciaires motivées politiquement, notamment celles suspendant les activités associatives et visant les médias indépendants ou alternatifs dans le but d’étouffer l’espace civil;

– adopter une loi criminalisant la normalisation avec l’entité sioniste, et ne pas en faire un simple slogan électoral.

Le Conseil national réaffirme :

– la détermination de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme à poursuivre la défense des droits et libertés avec responsabilité, dans un esprit d’attachement à la dignité, à la liberté et à la justice sociale, conformément au principe : «Tous les droits pour toutes et tous, sans exclusion ni discrimination» ;

– son engagement ferme à assumer son rôle historique, quelles que soient les pressions et quel qu’en soit le prix, en défense de l’État de droit et d’une société libre et plurielle;

– la nécessité de renforcer l’action commune avec toutes les forces attachées à la civilité et à la démocratie, pour défendre les valeurs de liberté, de dignité, de justice sociale et d’égalité;

– sa solidarité totale avec le peuple soudanais, confronté à des massacres, à la violence et au déplacement forcé dans le cadre de projets soutenus par des forces colonialistes dans la région;

– son soutien renouvelé aux droits historiques du peuple palestinien, son rejet de la dernière décision du Conseil de sécurité qui constitue une étape supplémentaire dans le processus de liquidation de la cause palestinienne, et son appui à la résistance palestinienne dans sa lutte pour le droit à l’autodétermination et la libération complète de la Palestine.

Pour le Conseil national de la Ligue, le président Bassem Trifi

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L’ATB inaugure sa nouvelle agence au Mall of Sfax : un nouvel espace au service de la proximité et de l’innovation

L’Arab Tunisian Bank (ATB) renforce sa présence dans le Sud avec l’inauguration officielle de sa nouvelle agence au Mall of Sfax, un emplacement stratégique au cœur du plus grand centre commercial de la région.

Cette ouverture s’inscrit dans la stratégie de développement du réseau ATB, qui vise à offrir à sa clientèle des espaces modernes et adaptés à leurs nouveaux besoins. Pour rappel, cette nouvelle implantation fait suite au transfert de l’ agence Sakiet Ezzit vers un emplacement plus moderne et amélioré, doté d’un espace Libre-service dans le but de mieux servir ses clients.

L’agence du Mall of Sfax reflète cette ambition : un environnement accueillant, un design contemporain et des services alliant proximité humaine et innovation digitale.

Lors de la cérémonie d’inauguration, M. Hajjej, Directeur Général de l’ATB, a déclaré: « Cette nouvelle agence incarne notre volonté d’être toujours plus proches de nos clients, tout en leur offrant une expérience bancaire moderne et fluide. Cette relocalisation stratégique vise à offrir un cadre plus confortable et un service optimisé à notre clientèle de la région. Le Mall of Sfax est un lieu de vie et de rencontre, et nous souhaitons que notre agence y devienne un espace de confiance, de conseil et de service. »

Avec cette ouverture, l’ATB poursuit le déploiement de son plan de modernisation du réseau, conjuguant digitalisation et ancrage territorial.

L’agence Mall of Sfax permettra d’accompagner nos clients particuliers, professionnels et entreprises de la région, en mettant à leur disposition l’ensemble des solutions bancaires ATB.

Site web : ATB

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Sfax : le textile mise sur la formation pour relancer l’emploi régional

Le forum régional sur la formation professionnelle et l’emploi dans le secteur du textile a clôturé ses travaux, vendredi 21 novembre, à Sfax, à travers des visites de terrain au Centre sectoriel de formation en habillement « Mohamed-Ali » et à deux entreprises de textile de la région.

L’objectif de ce forum est d’encourager les jeunes à se former dans le secteur du textile, un secteur porteur, employeur et fortement demandeur de main-d’œuvre, a souligné la directrice régionale de l’emploi et de la formation professionnelle, Noura Zaïdi, citée par la TAP.

Dans le cadre de ce partenariat entre le ministère et l’AICS (Agence italienne pour la coopération au développement), les jeunes pourront bénéficier d’une formation professionnelle de qualité, suivie d’un recrutement et d’une intégration au sein des entreprises du textile. a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que plus de 300 entreprises du textile sont implantées dans le gouvernorat de Sfax, mais 20 d’entre elles ont adhéré à ce programme.

Parmi ces entreprises, huit grandes structures seront appuyées sur le plan technique, tandis que les unités de plus petite taille bénéficieront d’un dispositif d’accompagnement combinant appui technique et soutien financier.

Ce forum régional a attiré prés de 300 jeunes, issus de niveaux d’enseignement variés, demandeurs d’emploi ou déjà formés dans la formation professionnelle.

Il s’est déroulé sur deux jours en partenariat avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, l’Agence italienne pour la coopération au développement, les espaces d’exposition représentés par ledit centre sectoriel, des centres privés de formation professionnelle, des entreprises économiques et des structures d’appui.

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Cardiologie | Les lauréats des Prix Ali Bousnina 2025

Les Prix Ali Bousnina de recherche en cardiologie et chirurgie cardiovasculaire 2025, initiés des Laboratoires Saiph, ont été décernés dans la soirée du 20 novembre 2025, à Tunis, par le Professeur Mustapha Ferjani, ministre de la Santé, en marge de la cérémonie d’ouverture du 45e Congrès national de cardiologie et de chirurgie cardio-vasculaire.

Le 1er prix a été attribué à l’équipe du service de cardiologie de l’Hôpital de Menzel Bourguiba, pour son travail intitulé «Multifactorial cardioprotective effects OG Grape seed flour in post-ACS : a randomized controlled» (Effets cardioprotecteurs multifactoriels de la farine de pépins de raisin après un syndrome coronarien aigu).

Le 2e prix a été attribué l’équipe du service de cardiologie de l’Hôpital Hédi Chaker de Sfax, pour son travail intitulé : «Effectiveness on an impedance cardiography guided treatment strategy to improve blood pressure control» (Efficacité d’une stratégie thérapeutique guidée par la cardiographie d’impédance (ICG) pour améliorer le contrôle de la pression artérielle).

La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence d’un grand nombre de cardiologues et chirurgiens cardiovasculaires tunisiens et étrangers et du Professeur Souad Bousnina épouse de feu Ali Bousnina.

Le Prix Ali Bousnina a été initié en 2006 par le ministère de la Santé, la Société tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardio vasculaire (STCCCV) et les Laboratoires pharmaceutiques Saiph, pour encourager la recherche nationale en matière de prévention et de prise en charge des pathologies cardiaques.

En 19 ans ce prix a permis d’enrichir la recherche médicale tunisienne de centaines d’études qui ont contribué à une meilleure prise en charge des pathologies cardiovasculaires, premières causes de mortalité en Tunisie.

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Sfax : les travailleurs du secteur privé en grève

Sfax : les travailleurs du secteur privé en grève

Les travailleurs du secteur privé de la région de Sfax ont observé, ce mardi, une grève de travail pour protester contre “l’atteinte au droit syndical, le blocage des négociations sociales et leur privation de l’augmentation salariale au titre de l’année 2025”. Dans une déclaration à l’agence TAP lors d’un rassemblement ouvrier devant le siège de […]

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Tunisie : Grève générale du secteur privé à Sfax

Sfax a observé ce mardi une grève générale du secteur privé, déclenchée par l’absence des négociations salariales et l’impasse du dialogue social. Une grève initiée par l’UGTT.

La journée du 18 novembre a marqué un nouvel épisode de tension sociale : à Sfax, l’Union régionale de l’UGTT a maintenu une grève générale dans les entreprises privées, dénonçant l’arrêt des négociations salariales pour 2025-2027, la Centrale syndicale accusant le gouvernement d’avoir bloqué les discussions malgré des engagements antérieurs..

Dialogue social à l’arrêt

Cette grève a concerné les entreprises du secteur privé, dont les salariés se sont rassemblés à la maison de l’UGTT avant de se diriger vers le gouvernorat.

Un mouvement s’inscrit dans la démarche de l’UGTT, celle-ci dénonçant que l’État ait mis fin unilatéralement au cycle de négociations pourtant obligatoire et l’accusant de vouloir imposer des augmentations salariales sans discussions tripartites, une démarche qualifiée « d’inédite depuis 1973 ».

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Sfax : bras de fer autour des négociations salariales, les syndicats maintiennent la grève

Sfax : bras de fer autour des négociations salariales, les syndicats maintiennent la grève

Les cadres syndicaux du secteur privé à Sfax ont affirmé dimanche que la grève prévue le 18 novembre dans 68 entreprises de la région est « légale et légitime » en réponse à ce qu’ils qualifient de « campagnes malveillantes » de l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (URICA) de Sfax. Dans […]

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Mustapha Mezghani : « L’État se désengage, le secteur privé doit prendre le relais grâce à une exonération fiscale »

Dans une interview exclusive accordée à L’Économiste Maghrébin, Mustapha Mezghani, directeur général de la Société de gestion de la technopole de Sfax et vice-président de l’Association tunisienne des technopoles, plaide pour une exonération fiscale en faveur des investisseurs privés dans le capital des technopoles tunisiennes.

Mustapha Mezghani a accordé cette interview après avoir participé avec les membres de l’Association des technopoles de Tunisie, jeudi 13 novembre 2025, devant la commission des finances, à une proposition d’article de loi visant à exonérer fiscalement la participation du secteur privé dans le capital des technopoles.

Cette initiative a pour objectif principal d’encourager le secteur privé à investir dans le capital des structures des sociétés de gestion des technopoles.

Cet encouragement est justifié, explique M. Mezghani, par deux raisons fondamentales. La première est dictée par le désengagement progressif de l’État de l’investissement dans les technopoles depuis 2011, son rôle ayant été repris par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Cependant, la CDC est soumise à des plafonds de risque qui limitent sa participation au capital des entreprises à un taux ne dépassant pas 20 %, en général, ou 40 % dans des cas spécifiques.

 

« La seconde raison est liée à la nature de la rentabilité des technopoles. Leur rentabilité est principalement socioéconomique. La rentabilité financière est sur le long terme, de 20 à 25 ans, tandis que la rentabilité financière des projets conventionnels est d’environ 3-5 ans ».

 

La seconde raison est liée à la nature de la rentabilité des technopoles. Leur rentabilité est principalement socioéconomique. La rentabilité financière est sur le long terme, de 20 à 25 ans, tandis que la rentabilité financière des projets conventionnels est d’environ 3-5 ans.

Face à ce choix, l’investisseur privé se tourne naturellement vers les opportunités à rentabilité rapide, d’où la difficulté à les attirer, et, par conséquent, la nécessité de la mesure fiscale proposée par les technopoles pour améliorer la rentabilité d’un tel investissement. Cependant, cette exonération fiscale a une rentabilité certaine pour l’Etat grâce aux emplois créés et aux impôts et taxes générés. Elle se fera sur 3 à 5 ans avec des revenus qui se poursuivront dans le temps.

Un rôle de service public ancré dans la loi

Le cadre légal des technopoles, défini par la loi n°50 de 2001, stipule qu’elles sont des espaces intégrant trois composantes : la formation et l’enseignement, la recherche scientifique et technologique, et l’industrie – ce dernier terme étant entendu au sens large pour inclure les activités de service comme le développement logiciel ou autres activités industrielles.

L’objectif premier de ces pôles technologiques est de promouvoir la capacité concurrentielle de l’économie tunisienne et de développer ses composantes technologiques. Cet objectif est atteint en encourageant l’innovation technologique et en soutenant la complémentarité et l’intégration entre l’enseignement, la formation, la recherche et l’industrie, dans le cadre des priorités nationales.

De ce fait, les technopoles, qu’elles soient publiques ou privées, ont un rôle de service public, qui est de contribuer au renforcement de la part des services à haute valeur ajoutée dans le PIB à travers l’innovation technologique. C’est pour lui permettre de remplir cette mission que l’Association des technopoles demande cet encouragement fiscal au secteur privé.

 

L’objectif premier de ces pôles technologiques est de promouvoir la capacité concurrentielle de l’économie tunisienne et de développer ses composantes technologiques. Cet objectif est atteint en encourageant l’innovation technologique et en soutenant la complémentarité et l’intégration entre l’enseignement, la formation, la recherche et l’industrie, dans le cadre des priorités nationales.

 

Un bilan économique probant qui justifie le soutien

Un bilan réalisé en 2021 à la demande du ministère de l’Industrie et portant sur les dix premières années d’activité de neuf parcs technologiques, incluant leur phase de démarrage, a mis en valeur l’efficacité du système. Ce bilan démontre un impact important avec la création d’environ 46 000 emplois, dont 9 800 pour les diplômés du supérieur, ce qui représente un taux d’encadrement de 38 %, souligne M. Mezghani.

L’indicateur le plus marquant est l’effet de levier sur l’investissement privé. En effet, pour chaque dinar public investi, 23 dinars ont été investis par le secteur privé. Ce ratio de 1 à 23 représente un investissement global du secteur privé d’environ 3 milliards de dinars, soit environ 1 milliard de dinars d’investissement privé pour 130 millions de dinars investis par l’État, ajoute le DG de la de la Technopole de Sfax.

Durant cette période, 14 clusters et réseaux ont été créés, et près de 900 hectares ont été aménagés entre zones industrielles et technologiques.

 

L’indicateur le plus marquant est l’effet de levier sur l’investissement privé. En effet, pour chaque dinar public investi, 23 dinars ont été investis par le secteur privé. Ce ratio de 1 à 23 représente un investissement global du secteur privé d’environ 3 milliards de dinars, soit environ 1 milliard de dinars d’investissement privé pour 130 millions de dinars investis par l’État, ajoute le DG de la de la Technopole de Sfax.

 

Mais ce n’est pas tout, précise M. Mezghani, puisque les technopoles ont également construit 220 000 m² de bâtiments industriels et professionnels, ayant facilité l’attrait d’investissements directs étrangers et le démarrage rapide d’activités grâce à la mise à disposition de bâtiments prêts à l’emploi (plug & play) qui répondent aux besoins des investisseurs.

En termes de dynamique entrepreneuriale, 666 entreprises se sont installées dans les technopoles, dont 82 entreprises étrangères, représentant 12 % du total.

Le réseau a aussi encadré 580 start-up, dont 95 ont été labellisées, et a permis la levée de fonds de 14 millions de dinars à travers 686 programmes d’encadrement.

Par ailleurs, 81 brevets ont été créés à travers les technopoles. Et pour soutenir cette dynamique, l’Association tunisienne des technopoles a mis en place un programme visant à former une génération de compétences des technopoles pour accompagner les entreprises dans tout le processus inhérent au dépôt de brevets.

La présentation de ce bilan et celle de la proposition législative ont donc été très bien reçues par les députés de la Commission des finances, affirme Mustapha Mezghani. Ces derniers ont apprécié le bilan, ont été agréablement surpris et ont partagé les préoccupations concernant la difficulté à attirer le secteur privé. Ils ont exprimé leur volonté d’appuyer la proposition dans le bon sens.

 

Il faut également noter que 81 brevets ont été créés à travers les technopoles tunisiennes. Et pour soutenir cette dynamique, l’Association tunisienne des technopoles a mis en place un programme visant à former une génération de compétences des technopoles pour accompagner les entreprises dans tout le processus inhérent au dépôt de brevets.

 

Quid de la Technopole de Sfax ?

Mustapha Mezghani a précisé que Technopole de Sfax – qu’il dirige depuis peu – est spécialisée dans les technologies de l’information, la communication et le multimédia.

Créée officiellement en 2008, elle a démarré ses activités effectives vers 2011. S’étendant sur 60 hectares, elle dispose de 20 hectares dédiés au ministère de l’Enseignement supérieur pour la formation et la recherche, le reste étant destiné à l’industrie.

Actuellement, un espace limité de 3 700 m² héberge six entreprises, avec une spécialisation marquée dans le numérique pour l’automobile et l’intelligence artificielle.

A cet égard, M. Mezghani relève qu’à l’horizon 2030, 50 % du coût d’une voiture sera lié au numérique, une tendance qui ouvre des perspectives importantes pour ce secteur. En termes d’emploi, la technopole compte actuellement entre 300 et 350 emplois, un chiffre limité par la surface disponible, ce qui a contraint plusieurs entreprises et multinationales à quitter le site après y avoir été incubées et/ou après être entrées à Sfax via la technopole.

 

M. Mezghani est convaincu qu’à l’horizon 2030, 50 % du coût d’une voiture sera lié au numérique, une tendance qui ouvre des perspectives importantes pour ce secteur. En termes d’emploi, la technopole compte actuellement entre 300 et 350 emplois, un chiffre limité par la surface disponible, ce qui a contraint plusieurs entreprises et multinationales à quitter le site après y avoir été incubées et/ou après être entrées à Sfax via la technopole.

 

Pour y remédier, un projet de développement de 15 000 m² est planifié, avec un démarrage prévu en 2026 pour une mise en service en 2028, afin d’augmenter significativement la capacité d’accueil et la création d’emplois.

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Cinéma | EnviroFest à la Cité de la culture de Tunis

Après des étapes à La Marsa, au village de Dar Fatma dans les montagnes d’Aïn Draham, et à Sfax, EnviroFest Tunisie se déroulera du 15 au 17 novembre 2025 à la Cité de la Culture de Tunis. Trois jours consacrés au cinéma environnemental, aux débats et à l’éducation à l’environnement. Et au programme un «éco-village» les 15 et 16.

Selon les organisateurs, ce festival est une plateforme itinérante où les arts et la culture rencontrent le public pour expliquer et promouvoir les enjeux environnementaux.

Né comme un festival de cinéma et d’arts dédié au développement durable EnviroFest se tient chaque année dans plusieurs villes, proposant des projections, des rencontres et des activités pour les enfants.

Parmi les partenaires de longue date figurent le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), la Cinémathèque tunisienne, l’Institut français de Tunisie et l’Union européenne.

À Tunis, le programme comprend des projections, des conférences et des ateliers pratiques sur le recyclage, l’écoconception, la biodiversité et l’économie circulaire.

Le «Village éco-responsable» proposera des stands associatifs, des start-ups proposant des solutions vertes, de l’artisanat à partir de matériaux recyclés et des dégustations de produits biologiques et locaux.

Les organisateurs ont également annoncé des activités pour les enfants.

La sélection 2025 inclut des documentaires et des films de fiction sur des thèmes environnementaux, notamment ‘‘Le dernier touriste’’, ‘‘La magnitude de toutes choses’’, ‘‘Océan avec David Attenborough’’, ‘‘Mars Express’’, ‘‘Miyazaki, l’esprit de la nature’’, ‘‘Sparschwein’’ et ‘‘La rivière’’. Cette édition s’inscrit dans le cadre d’une tournée nationale qui, de septembre à décembre, visitera six villes, avec des étapes précédentes notamment à La Marsa et Ain Draham, confirmant ainsi la vocation itinérante du projet et son ancrage local.

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L’UGTT maintient la grève générale du 18 novembre à Sfax après l’annonce d’un décret sur les salaires

La centrale syndicale régionale de Sfax confirme la tenue d’une grève générale le 18 novembre. Une décision qui intervient dans un climat social tendu, après l’annonce gouvernementale d’un décret fixant les augmentations salariales pour les trois prochaines années sans passer par les négociations habituelles.

La réaction syndicale à un tournant social majeur

L’Union régionale de l’UGTT à Sfax ne fera pas marche arrière. Son secrétaire général adjoint, Mohamed Abbas, a confirmé vendredi 14 novembre, sur Jawhara FM, que la grève générale prévue le 18 novembre sera maintenue.

Cette annonce intervient dans un contexte de crispation nationale autour du projet du ministère des Affaires sociales de fixer par décret les augmentations salariales pour les secteurs public et privé, ainsi que les pensions de retraite, sur une période de trois ans.

En optant pour un texte réglementaire, le gouvernement entend établir les montants et pourcentages sectoriels sans passer systématiquement par la voie traditionnelle du dialogue social. Seuls certains secteurs couverts par des conventions collectives pourraient continuer à négocier.

Les négociations salariales de 2025 à l’arrêt

Pour l’UGTT de Sfax, cette démarche marque un recul du cadre institutionnel de concertation. Mohamed Abbas a rappelé que les discussions engagées pour les augmentations de 2025 ont été interrompues, accusant le ministère des Affaires sociales d’être à l’origine de cette suspension.

La centrale syndicale estime que la décision gouvernementale contourne les mécanismes de négociation jugés essentiels à l’équilibre social.

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Sfax accueille le premier Championnat mondial de MMA en Tunisie et en Afrique du Nord

La ville de Sfax s’apprête à entrer dans l’histoire des sports de combat en accueillant, à partir du 20 décembre prochain, le tout premier Championnat mondial d’Arts Martiaux Mixtes (MMA) jamais organisé en Tunisie et en Afrique du Nord.

Une première historique pour la Tunisie et la région

L’événement, piloté par l’Organisation internationale de MMA HFC (Hybrid Fighting Championship), verra la participation de plus de 32 athlètes professionnels classés internationalement, représentant plus de 20 pays, a révélé ce mercredi 5 novembre 2025 le président de l’organisation, Aymen Belhajd.

Invité sur les ondes de la Radio Nationale, Aymen Belhajd – éducateur, ancien judoka du Club Sportif Sfaxien et résidant à l’étranger – a souligné la portée symbolique de cet événement.

« Organiser ce championnat dans mon pays natal est un moindre devoir. C’est une façon de rendre la pareille à la Tunisie qui m’a formé, et de donner une opportunité à nos jeunes. »

Un rendez-vous sportif, culturel et touristique

Le président du HFC a insisté sur la dimension multifacette de ce rendez-vous :

« Cet événement n’est pas seulement de nature sportive, il revêt également un caractère touristique et culturel. »

L’objectif affiché est clair : faire rayonner l’image de la Tunisie à travers le sport. De nombreux athlètes et invités internationaux, impatients de découvrir « la Tunisie, bien-aimée et verte », ont déjà exprimé leur enthousiasme sur la page Instagram officielle de l’organisation (HFC International).

L’événement sera supervisé par la Fédération Tunisienne de Wushu Kung-Fu, présidée par Riadh Belhajd, qui a salué l’initiative et apporté son soutien à l’organisation.

Une vitrine internationale pour Sfax et la Tunisie

Après avoir organisé des tournois à Burj Khalifa (Dubaï) et au Liban en partenariat avec Tiger Muay Thai, le HFC pose ses valises à Sfax pour une édition à la fois sportive, touristique et symbolique.

« À travers ce championnat, nous voulons maintenir l’image de la Tunisie au sommet et toujours éclatante », a conclu Aymen Belhajd.

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45 ingénieurs tunisiens licenciés : le cas STRATIS Worldwide soulève des questions éthiques

Le 22 septembre 2025, 45 ingénieurs tunisiens ont été licenciés par e-mail, sans préavis ni versement des salaires en retard. STRATIS Worldwide, filiale française installée à Sfax, reste injoignable, tandis que les victimes dénoncent un traitement brutal et soulèvent des questions sur l’éthique des pratiques en entreprise.

Le 22 septembre 2025 restera une date noire pour 45 ingénieurs tunisiens de Sfax. Ces professionnels ont appris, par un simple e-mail, que leur employeur, STRATIS Worldwide, filiale française récemment implantée dans la ville, mettait fin à leurs contrats. Aucun préavis, aucun versement des salaires impayés depuis août, et aucune explication accompagnant cette décision brutale.

Les victimes ont relayé leur désarroi sur les réseaux sociaux sous le hashtag #صرخة_من_صفاقس : “45 rêves se sont effondrés en une nuit… Nous avons donné notre temps, notre santé et notre engagement, et ce que nous avons récolté fut un abandon total.” Selon elles, leurs compétences ont été exploitées comme des « mains d’œuvre bon marché » et leurs droits fondamentaux bafoués.

Amin Khcharem, l’un des ingénieurs licenciés, est intervenu sur les ondes de Diwan FM pour détailler la situation : “Le lendemain du licenciement, l’entreprise a été fermée. Nos salaires n’ont pas été versés. Lors de la confrontation avec l’avocat de STRATIS et le bureau d’emploi de Sfax, l’avocat a déclaré qu’ils ne pouvaient rien faire contre STRATIS.” Ces propos renforcent le sentiment d’impunité et d’abandon auquel les salariés ont été confrontés.

À ce jour, STRATIS Worldwide reste injoignable, ce qui accentue les interrogations sur la responsabilité de la filiale française. L’affaire a été reprise par Diwan FM, donnant la parole aux victimes et exposant l’impact sur leurs familles.

Cette situation illustre un paradoxe pour la Tunisie : le pays cherche à attirer l’investissement étranger et à développer le secteur technologique, mais ses professionnels restent parfois vulnérables face à des pratiques jugées abusives. Elle soulève également la question de la responsabilité sociale des entreprises étrangères et de la protection juridique des salariés locaux.

Les ingénieurs appellent désormais à la mobilisation des médias, des organisations de défense des droits et des autorités tunisiennes pour obtenir justice et garantir le respect de leurs droits.

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Snapshot – Sfax : La mosquée des Cent mètres et son écrin de béton

Notre photo montre l’une des mosquées les plus surprenantes et inattendues de Tunisie. Elle se trouve non loin de Bab Diwan, en haut d’un immeuble de style Reconstruction, édifié après les bombardements britanniques sur Sfax, durant la Campagne de Tunisie en 1942 et 1943.

Ce style architectural se caractérise par l’emploi du béton, la symétrie des décors et leur rapport étriqué à la lumière.

À Sfax, cette mosquée se trouve sur la fameuse allée des Cent mètres, une partie de la ville, totalement reconstruite après-guerre et qui relie la médina aux quartiers européens.

Sa situation en haut d’un immeuble, sa silhouette intégrée et le style de son minaret font de cette mosquée un exemple unique en Tunisie.

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Tunisie : Djerba opte pour le biométhane comme moteur d’une économie durable

Djerba s’apprête à accueillir une unité pilote de valorisation des déchets organiques. Porté par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) et l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED), ce projet bénéficie d’un financement du Japon et du Fonds italien pour le climat. L’ambition est claire : transformer les biodéchets issus de l’activité hôtelière en énergie renouvelable, dans une logique d’économie circulaire.

Le projet en chiffres et en étapes

Le lancement officiel a eu lieu en avril 2025, suivi par un accord de mise en œuvre signé fin mai. L’usine de biométhane est présentée comme un démonstrateur destiné à prouver la viabilité technique, économique et environnementale de la méthanisation des déchets organiques. Des sources médiatiques évoquent une capacité annuelle de 6 000 tonnes, mais ce chiffre n’apparaît pas encore dans les documents officiels et nécessite confirmation.

Pourquoi Djerba ?

Le choix de l’île n’est pas anodin. Destination touristique majeure inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle concentre une production importante de déchets organiques liés à l’hôtellerie et à la restauration. Ce gisement offre un terrain propice pour tester la méthanisation à l’échelle locale. Le projet veut faire de Djerba une vitrine écologique et économique, démontrant qu’une gestion innovante des déchets peut aussi créer des emplois et renforcer la résilience environnementale.

Une dynamique nationale en marche

L’usine de Djerba ne s’inscrit pas dans un vide. En février 2025, Sousse a déjà mis en service la première unité pilote de production d’électricité à partir de biométhane issu de sa décharge d’Oued Laya. Ce projet, soutenu par l’ANGED et des partenaires internationaux, prouve que la valorisation énergétique des déchets n’est plus un simple concept en Tunisie.

À Sfax, un projet à plus grande échelle est en cours de préparation. Il prévoit de traiter environ 50 000 tonnes de déchets par an, pour produire près de 1,9 million de mètres cubes de gaz synthétique, principalement destiné à alimenter une flotte de taxis.

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Retombées attendues

Les bénéfices escomptés vont au-delà de la simple production d’énergie. Le projet devrait réduire les volumes de déchets mis en décharge, limiter les émissions de gaz à effet de serre, favoriser la création d’emplois verts et stimuler une filière locale de collecte et de maintenance.

Pour la Tunisie, l’enjeu est également stratégique : diversifier son mix énergétique, réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et avancer vers les objectifs de transition énergétique.

Les défis à relever

Certaines questions restent ouvertes. La capacité réelle de l’unité de Djerba doit être confirmée. La réussite du projet dépendra aussi de la mise en place d’une logistique de collecte adaptée, en particulier auprès des hôtels et restaurants, et d’un cadre contractuel clair avec la Société tunisienne d’électricité et de gaz pour l’achat ou l’injection de l’énergie produite. Enfin, l’extension de ce modèle à d’autres régions exigera des financements stables, une gouvernance claire et des incitations adaptées.

Vers une stratégie nationale de valorisation

Avec Djerba, Sousse et Sfax, la Tunisie pose les jalons d’une stratégie nationale de valorisation énergétique des déchets. Ces initiatives complémentaires traduisent une volonté politique et institutionnelle de passer d’une gestion classique des déchets à une approche circulaire et durable. Si elles aboutissent, elles pourraient positionner le pays comme un acteur pionnier de l’économie circulaire en Afrique du Nord.

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Tunisie : Fatma Mseddi dénonce un sabotage organisé à la gare de Sfax

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, la députée Fatma Mseddi a affirmé que les incidents survenus à l’aube d’aujourd’hui à la gare ferroviaire de Sfax ne relèvent « ni d’une bagarre, ni du hasard », mais d’« un acte de sabotage planifié visant une infrastructure publique stratégique ». Elle appelle à des mesures urgentes face à ce qu’elle décrit comme une menace pour la sécurité nationale.

Fatma Mseddi accuse

Selon Mseddi, la gare centrale de Sfax a été dévastée sous les yeux des citoyens sans intervention immédiate des forces de l’ordre comme l’attestent certaines vidéos, selon elle. Des employés de la gare auraient même été alertés, une heure avant l’arrivée de la foule, de l’existence d’un plan de sabotage. La députée estime que laisser un site aussi vital sans protection constitue « une grave faille ».

Dans sa déclaration, Fatma Mseddi dénonce une négligence lorsque des infrastructures vitales sont « laissées à l’abandon ».

Elle affirme que la violence observée n’était pas spontanée mais « partie intégrante d’un plan plus vaste de déstabilisation de Sfax », visant à transformer la région en « foyer de pressions sociales et sécuritaires ».

Aujourd’hui, il faut dire la vérité…

La députée Fatma Mseddi demande l’ouverture d’une enquête sérieuse sur les causes du sabotage et la sanction de toute personne ayant failli ou couvert ces faits ; l’installation d’unités permanentes de sécurité pour le transport ferroviaire et la généralisation des caméras de surveillance.

Elle demande également l’information de l’opinion publique sur les véritables plans qui visent Sfax, et plus largement le pays, à travers la « stratégie du chaos organisé ».

Sfax a toujours été le cœur de l’économie nationale. Aujourd’hui, toute tentative de la transformer en zone de chaos ou en point de passage pour une installation illégale doit se briser contre la solidité de l’État et la détermination de ses habitants.

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Sfax : Plusieurs arrestations après le saccage de la gare ferroviaire

La gare ferroviaire de Sfax a été le théâtre, à l’aube de ce jeudi 21 août 2025, de graves actes de vandalisme ayant causé d’importants dégâts matériels. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des vitres brisées, un hall dévasté et des équipements publics détruits, plongeant la station dans un état de désolation.

Arrestations et ouverture d’enquête

Le gouverneur de Sfax, Mohamed Hajri, a confirmé le déclenchement d’investigations sécuritaires et annoncé l’arrestation de plusieurs individus impliqués dans ces actes.
« Ces personnes sont descendues du train et ont pénétré dans la gare avec l’intention manifeste de saccager », a-t-il déclaré à Diwan FM, précisant qu’elles seront traduites devant la justice.

De son côté, Hichem Mnif, directeur de la région sud-est de la SNCFT, a indiqué à Mosaïque FM que les forces de l’ordre avaient rapidement maîtrisé la situation et interpellé plusieurs suspects, qualifiés de « fauteurs de troubles ».

Témoignages et dégâts constatés

Selon la SNCFT, l’attaque a visé le hall principal, des guichets ainsi qu’un kiosque dont le contenu a été pillé. Malgré ces violences, le trafic ferroviaire a repris avec un départ assuré dès 6h du matin.

La société nationale a par ailleurs annoncé qu’elle se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs, dénonçant des « actes de vandalisme prémédités ».

Le gouverneur de Sfax a insisté sur la nécessité de mettre fin à ce type de comportements qui se sont déjà reproduits lors d’événements similaires :

« Les occasions sportives ou festives ne doivent pas se transformer en scènes de chaos et de destruction », a-t-il martelé.

Une délégation technique et administrative du ministère des Transports a été dépêchée sur place pour évaluer l’ampleur des dégâts et superviser l’ouverture d’une enquête officielle.

Lire aussi: Sfax : Attaque contre la gare ferroviaire, de lourds dégâts constatés

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