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PLF 2026 : Fin de la baisse des droits de douane sur les panneaux solaires

Les commissions des finances et du budget relevant des chambres législatives ont annulé l’article 47, relatif à l’examen des droits de douane imposés au titre des importations des panneaux solaires.

L’article 47 du projet de loi de finances pour l’exercice 2026 stipule de réduire de 15% le taux des tarifs douaniers imposés au titre des importations des panneaux solaires.

Le gouvernement a proposé cet article dans le but d’encourager l’utilisation des énergies alternatives, de maîtriser davantage le coût de la production d’électricité à partir de l’énergie solaire et d’installer des stations de production de l’électricité à partir de l’énergie photovoltaïque, comme il a proposé de réduire le taux des tarifs douaniers  de 30 % à 15 %.

Selon les déclarations du secrétaire d’Etat chargé de la Transition énergétique lors de la réunion des deux commissions, cette mesure permettra de réduire le coût de la production d’électricité et contribuera ainsi à l’augmentation de la compétitivité du produit industriel tunisien et à la réduction du déficit énergétique.

Il a également expliqué que l’industrie locale bénéficie de plusieurs avantages douaniers et que la qualité du produit local est régulièrement contrôlé, soulignant la nécessité de trouver un équilibre entre la protection de l’industrie nationale, la garantie de la qualité des produits et la réduction des coûts d’investissement.

Il a, à ce propos présenté  des données indiquant qu’il y a 300 entreprises qui installent des systèmes solaires contre trois seulement investies dans la fabrication, ce qui reflète la faible capacité d’industrialisation actuellement dans le pays.

Le secrétaire d’État a déclaré qu’au cours des huit premiers mois de l’année 2025, le coût de l’importation des panneaux solaires s’est élevé à 75 millions de dinars, la réduction de 15 % réduira le coût d’environ 13 millions de dinars, ce qui permettra de soutenir l’investissement et de s’adapter aux objectifs de la Stratégie nationale de transition énergétique.

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Colloque : “Bâtir des passerelles entre la Tunisie et la Suède”

La Chambre de commerce tuniso-suédoise, en collaboration avec l’ambassade de Suède et la South Mediterranean University (SMU), a organisé un colloque intitulé “Bâtir des passerelles entre la Tunisie et la Suède”.

Cet événement a rassemblé des dirigeants d’entreprises, des chercheurs, des universitaires, des étudiants et des représentants institutionnels engagés dans le développement des relations entre la Tunisie et la Suède.

L’objectif est de renforcer les synergies entre les milieux académique, scientifique et économique, tout en valorisant les opportunités offertes aux jeunes talents tunisiens souhaitant poursuivre leurs études ou leurs carrières en Suède.

Le colloque a visé cinq objectifs principaux :

  • Renforcer les collaborations académiques et scientifiques entre la Tunisie et la Suède.
  • Promouvoir des partenariats innovants entre universités et entreprises.
  • Mettre en lumière les perspectives d’études et de carrière en Suède pour les étudiants tunisiens.
  • Favoriser le dialogue et le réseautage entre acteurs académiques, institutions publiques et secteur privé.
  • Affirmer le rôle stratégique de la Chambre de commerce tuniso-suédoise comme passerelle institutionnelle entre les deux pays.

A noter que le point d’orgue du colloque a été la signature d’un accord de coopération, entre la Chambre de commerce tuniso-suédoise en novembre 2024, la South Mediterranean University (MedTech & MSB) et la Mälardalen University (Suède), couvrant les cycles de la licence et du master. Ladite coopération évoluera dans quelques mois vers un accord de double-diplomation.

Les intervenants, qui comptent par eux des Tunisiens et des Suédois de haut niveau, dont des chefs d’entreprise, chercheurs, enseignants, institutionnels et diplomates partageront leurs visions pour une coopération durable et innovante.

Pour ce faire, trois panels thématiques, à savoir créer des ponts entre les chercheurs et les entreprises suédoises ; tisser des ponts entre le monde académique et les entreprises suédoises ; et établir des ponts entre la Suède et les étudiants ambitieux.

Par ailleurs, un espace dédié a été mis à disposition pour encourager les échanges directs entre universités publiques et privées, entreprises et étudiants autour de projets futurs.

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Festival International du Sahara : Comment révéler au monde les trésors de Douz ?

Le Sahara de Douz, avec ses dunes dorées et ses traditions nomades, possède un luxe naturel que peu de lieux au monde peuvent offrir. Pourtant, le Festival International du Sahara n’a pas encore pleinement transformé ce potentiel en expérience haut de gamme. L’authenticité y est, le décor aussi… mais le voyageur exigeant attend toujours que […]

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Ils ont dit

Tawfik Jelassi, sous-directeur général à l’Unesco La Presse — « L’Unesco cherche à structurer un dialogue inclusif sur les principes éthiques, la transparence et la protection des utilisateurs de l’IA. Cette position vise à renforcer la confiance dans une technologie qui influence déjà les modèles productifs et les interactions sociales. La Tunisie souhaite prendre part aux […]

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L’huile d’olive tunisienne séduit le leader turc TÜRKAL

Une délégation du groupe turc TÜRKAL, conduite par son président du conseil d’administration Murat TürkAL, a été reçue jeudi 27 novembre par Jalel Tebib, directeur général de FIPA-Tunisia, en présence de l’ambassadeur de Turquie à Tunis. Leader mondial dans le secteur de l’huile d’olive, actif sur l’ensemble de la chaîne de valeur et engagé dans […]

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Production d’emballage : « la Tunisie peut devenir un hub régional »

« En Tunisie, le secteur de l’emballage dispose d’un fort potentiel lui permettant de se positionner comme un acteur régional majeur en Afrique et au Moyen-Orient, ouvrant la voie à une dynamique d’innovation technologique », a déclaré, jeudi, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub. Avec près de 250 entreprises et plus […]

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Emballage : et si la Tunisie prenait le leadership régional ?

« En Tunisie, le secteur de l’emballage dispose d’un fort potentiel lui permettant de se positionner comme un acteur régional majeur en Afrique et au Moyen-Orient, ouvrant la voie à une dynamique d’innovation technologique ». C’est ce qu’a déclaré, jeudi 27 novembre, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Avec près de 250 entreprises et plus de 25 000 emplois directs, ce secteur est aujourd’hui capable de créer davantage de valeur ajoutée et de conquérir de nouveaux marchés. Tout en offrant aux jeunes des opportunités d’emploi qualifié, a-t-elle souligné. Elle s’exprimait ainsi lors des journées « Packaging 2025 : Afrique et Moyen-Orient », organisées les 27 et 28 novembre à Tunis. Elles avaient pour thème : « Innover pour un emballage circulaire et durable ». Et ce, à l’initiative du Centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC).

Pour accompagner cette croissance, la ministre a mis en avant les nouvelles orientations de son département. Lesquelles visent à accélérer l’innovation dans les systèmes d’emballage, les technologies d’impression et les matériaux durables.

Soutien à l’initiative privée

Elle a également insisté sur le soutien apporté aux start-up, aux PME et à l’initiative privée, afin de faire de l’innovation un pilier essentiel du secteur.

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, s’attèle, a-t-elle ajouté, à renforcer la qualité et la conformité des produits aux normes internationales. Il s’agit d’une condition indispensable pour accéder aux marchés les plus exigeants et rivaliser avec les grandes marques mondiales en matière de sécurité, de durabilité et de performance.

Cadre juridique lié aux matériaux plastiques

Parallèlement, des efforts sont engagés pour moderniser le cadre juridique lié aux matériaux plastiques et à l’emballage. Tout en favorisant l’investissement dans les matériaux recyclables et les solutions écoresponsables.

Selon Mme Chiboub, la consolidation du positionnement de la Tunisie aux côtés de l’Afrique et du Moyen-Orient dans le domaine du développement durable demeure une priorité, qui doit passer notamment par la mise en place de partenariats efficaces et de plateformes régionales dédiées à la recherche, à l’expérimentation, à la formation et à l’échange d’expertise entre acteurs publics et privés.

La Tunisie peut devenir un hub régional en matière d’emballage

De son côté, le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Samir Majoul, a affirmé que la Tunisie possède les atouts nécessaires pour devenir un véritable hub régional de l’emballage.

« Nous disposons d’une industrie créative et résiliente, qui a démontré à plusieurs reprises sa capacité à évoluer et à s’adapter. Nous pouvons également compter sur des ingénieurs de talent, des techniciens compétents, des entrepreneurs ambitieux, ainsi que sur des centres techniques performants.

À cela s’ajoute notre position géographique stratégique qui fait de la Tunisie un pont naturel entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe », a-t-il mentionné.

Pour M. Majoul, ce potentiel doit désormais être pleinement exploité. D’ailleurs, il appelle à une vision claire et partagée, à une collaboration renforcée entre institutions publiques et secteur privé; ainsi qu’à un investissement accru dans la recherche, la technologie, la formation et l’innovation.

De son côté, la directrice générale du Centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC), Narjes Maslah El Hammar, a souligné que cette nouvelle édition des Journées de l’emballage marque le retour d’une manifestation majeure, après six années d’absence.

Elle a fait savoir que le programme de cette édition s’articule autour de thématiques en phase avec les priorités actuelles du secteur. Et ce, avec notamment l’économie circulaire et les matériaux d’emballage; ainsi qu’un accent particulier sur les solutions recyclables, biodégradables et les approches d’éco-conception responsables.

La deuxième thématique portera sur l’impression et l’emballage de luxe. Seront mises en avant la créativité, la différenciation et la montée en gamme, appuyées par une haute précision technique. Quant à la troisième thématique elle consacrera à la sécurité alimentaire, en abordant l’emballage pharmaceutique, les exigences de sûreté et les systèmes de traçabilité.

Au final, la directrice générale souligne que cette manifestation constitue une occasion privilégiée pour les acteurs économiques des secteurs de l’emballage et de l’impression. Elle leur offre un espace d’échanges et une vision globale des tendances, innovations et technologies liées aux matériaux et aux systèmes d’emballage.

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À Paris, l’Afrique affiche sa résilience et son ambition économique

Au Forum Ambition Africa 2025, qui se tenait à Paris-Bercy les 18 et 19 novembre 2025, dirigeants africains, responsables français et autres acteurs économiques ont affiché une ambition commune. A savoir, comme l’indique le nom du forum, “Ambition Africa“ : faire de l’Afrique l’un des futurs moteurs de la croissance mondiale. En dépit des turbulences géopolitiques, le continent montre une résilience remarquable et attire des investisseurs prêts à miser sur l’industrialisation, l’innovation et l’énergie verte. Entre partenariats renforcés, financements structurants et nouveaux accords, l’Afrique affirme plus que jamais son potentiel stratégique.

À Paris-Bercy, le Forum Ambition Africa 2025 a confirmé une dynamique claire : l’Afrique avance, résiste aux crises et attire les investisseurs. Pendant deux jours, les 18 et 19 novembre, Business France a réuni 1 900 participants – dont 1 200 venus d’Afrique – autour d’un message central porté par la Banque africaine de développement : « Avec des investissements massifs et structurés, l’Afrique peut devenir l’un des moteurs de la croissance mondiale. » C’est ce que rapporte africapresse.paris, agence de l’actualité économique africaine à Paris, sous la direction de notre confrère Alfred Mignot.

L’Afrique, partenaire stratégique et résilient

Dès l’ouverture, Business France a rappelé que, en dépit des turbulences politiques et sécuritaires – notamment au Sahel –, la France maintient une stratégie d’ouverture économique; et ce, loin des tendances protectionnistes observées ailleurs.

Pour confirmer ses dires, l’agence gouvernementale française souligne qu’environ «… 40 délégations africaines étaient présentes pour consolider des courants d’affaires déjà stimulés par 60 missions collectives menées cette année dans 26 pays africains ».

Abondant dans le sens, le ministre du Commerce extérieur français, Nicolas Forissier, a insisté sur une relation « transformée par la coopération et l’innovation ». D’ailleurs, la France reste le 4ᵉ investisseur en Afrique, avec des financements structurants. Soit : 60 % des prêts du Trésor destinés au continent depuis 2019; 20 000 microentreprises soutenues par Choose Africa; et 3,5 milliards d’euros mobilisés par l’AFD (Agence française de développement) en 2024.

Un partenariat « gagnant-gagnant » tourné vers l’avenir

Les accords signés à Paris – notamment entre le Sénégal et Bpifrance – illustrent une volonté commune de développer l’industrialisation, les industries vertes, la cybersécurité, l’agroalimentaire et les énergies renouvelables. Les préparatifs du prochain Sommet Afrique-France de Nairobi (mai 2026) confirment cette orientation, avec un agenda centré sur l’IA, l’économie bleue, la santé et l’agriculture durable.

Pour sa part, Francine Inarukundo (Burundi) a rappelé la capacité de résilience du continent, tirée entre autres par l’essor d’une agriculture numérisée (IA, 5G), la valorisation des minerais critiques, transformés de plus en plus localement et la montée en puissance des infrastructures régionales, comme la ligne ferroviaire Burundi–RDC–Tanzanie.

Cette stratégie vise à renforcer la souveraineté économique et à augmenter les recettes fiscales.

La BAD appelle à des investissements massifs pour changer d’échelle

De son côté, Marie-Laure Akin-Olugbade, vice-présidente principale de la BAD, a délivré le message le plus marquant du forum : « Le continent peut devenir un moteur de la croissance mondiale si les investissements suivent. »

Elle estime ainsi que la BAD finance massivement l’électricité pour 300 millions d’Africains (Mission 300, avec la Banque mondiale), la sécurité alimentaire via des agro-industries locales, l’industrialisation (hubs technologiques), l’innovation et les technologies de rupture.

L’occasion pour la vice-présidente de l’institution financière panafricaine de plaider aussi pour « une nouvelle architecture financière africaine », soutenue par l’AFD et alignée sur la ZLECAf (Zone de libre-échange commerciale africaine), appelée à devenir un marché de 1,3 milliard de consommateurs.

D’ailleurs, elle n’a pas caché son optimisme. Tout en estimant que « l’Afrique peut financer elle-même ses projets », Mme Akin-Olugbade appelle toutefois les investisseurs français à être « plus audacieux et plus présents sur le terrain » africain.

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Débris de construction : face à un volume colossal de 15 millions de mètres cubes, comment attirer les investissements?

L’expert en développement durable, Iheb Ben Salem, a déclaré que le volume des débris de démolition et de construction avait atteint environ 15 millions de mètres cubes en 2019, avec une augmentation annuelle s’élevant à 1,3 million de mètres cubes par an. Dans une déclaration à « Jawhara FM » lors d’un séminaire sur les perspectives et […]

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Un “FCR pour tous” : une bonne idée ou un risque pour l’économie ?

Alors que les commissions des finances des deux chambres législatives ont validé un article additionnel du projet de loi de finances 2026 accordant à chaque famille tunisienne la possibilité d’importer une voiture exonérée de droits de douane, le débat s’enflamme et les critiques fusent. En effet, l’initiative, défendue comme une réponse à la montée des […]

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Trump prolonge les exemptions tarifaires sur certains produits chinois

Les États-Unis accordent une prolongation d’un an des exemptions tarifaires pour certaines importations chinoises industrielles et médicales. Et notamment des équipements pour la fabrication de produits d’énergie solaire, dans le cadre d’une trêve commerciale conclue entre Pékin et Washington.

Donald Trump avait imposé les droits de douane de la « Section 301 » durant son premier mandat. Et ce, en raison des pratiques de la Chine en matière de propriété intellectuelle.

Les exemptions, qui avaient été progressivement prolongées depuis plus d’un an, devaient expirer le 29 novembre. « Leur prolongation fait suite à l’accord commercial et économique historique conclu entre le président Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping. Lequel a été annoncé par la Maison Blanche le 1er novembre 2025 », rapporte Reuters, citant un communiqué.

Ces mesures concernent 14 catégories de produits liés aux équipements de fabrication de produits solaires et 164 catégories de produits pour une large gamme de produits industriels et médicaux. On cite notamment les moteurs électriques, les équipements de surveillance de la pression artérielle, les composants de pompes, les compresseurs d’air automobiles et les cartes de circuits imprimés.

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Tunisie | Le déficit budgétaire atteindrait 5,7% en 2025

Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait atteindre 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial, selon les prévisions récentes, lit-on dans la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité». Cette détérioration serait toutefois partiellement, compensée par une progression modérée des recettes touristiques et la baisse des prix du pétrole.

À moyen terme, le déficit extérieur poursuivrait sa hausse pour s’établir à 3,1 % du PIB en 2027.

Les investissements directs étrangers devraient rester globalement stables, tandis que les entrées de capitaux de portefeuille demeureraient très faibles.

Dans ce contexte, les pressions sur le financement extérieur devraient rester fortes. Face à des options limitées, les autorités pourraient être amenées à recourir davantage à des emprunts en devises auprès de la Banque centrale.

Parallèlement, les finances publiques devraient afficher une relative stabilisation. Le déficit budgétaire est attendu à 5,7% du PIB en 2025, sous l’effet d’une hausse contenue des subventions et de la masse salariale, et d’une augmentation modérée des recettes fiscales. À l’horizon 2027, il devrait légèrement reculer pour atteindre 4,4 % du PIB, grâce aux efforts engagés pour maîtriser les dépenses de subventions et de rémunération.

La dette publique connaîtrait une baisse marginale, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027. Mais les besoins globaux de financement resteraient très élevés, portés par une hausse des remboursements de la dette. Ils atteindraient 28 milliards de dinars en 2026 et 27 milliards en 2027.

Dans un contexte de limitation de l’endettement extérieur, la couverture du déficit budgétaire demeure un défi, faute de sources alternatives de financement. Les prêts souverains devraient ainsi couvrir une large partie des besoins, réduisant la nécessité de recourir aux réserves pour financer le budget.

Toutefois, le recours au financement monétaire comporte plusieurs risques, notamment, l’éviction du crédit au secteur privé, les pressions inflationnistes et les vulnérabilités accrues pour le système bancaire, même si les risques externes venaient à s’atténuer.

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Africa Investment Forum 2025 : la BEI appelle à une nouvelle ère de financement structurant pour l’Afrique

Lors des Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum (AIF), organisés par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) a réaffirmé sa stratégie “Africa First” et mis en lumière la nécessité de transformer les outils de financement pour accompagner le développement du continent. Organisés par […]

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Sousse : Séminaire régional sur les perspectives d’exportation de l’huile d’olive le 3 décembre prochain

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Centre (CCIC), à l’initiative du Ministère du Commerce et du Développement des Exportations, organise un séminaire régional sur les « Perspectives d’exportation de l’huile d’olive » (Région III), le mercredi 3 décembre prochain à Sousse. Ce séminaire régional sera présidé par Monsieur Samir Abid, Ministre du Commerce et du Développement […]

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Les prix du pétrole chutent dans l’attente de négociations russo-américaines sur l’Ukraine

Les prix du pétrole ont chuté alors que les investisseurs suivaient de près les efforts menés par les États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Et ce, dans l’attente de la réunion de l’OPEP+ prévue prochainement.

Le prix du Brent a chuté à environ 62 dollars le baril de pétrole; après avoir progressé de 1 % mercredi. Tandis que celui du West Texas Intermediate s’établissait aux alentours de 58 dollars.

Alors que l’envoyé présidentiel américain Steve Witkopf s’apprête à conduire une délégation en Russie la semaine prochaine pour des pourparlers; les opérateurs évaluent la possibilité d’un accord pour mettre fin à la guerre et ses conséquences sur les flux de pétrole brut.

A rappeler par ailleurs que l’OPEP+, qui doit tenir une réunion le 30 novembre, a décidé de geler toute nouvelle augmentation de la production au cours du premier trimestre de l’année 2026; après une augmentation rapide de l’offre en 2025.

Le pétrole brut se dirige vers sa plus longue période de baisse depuis 2023

Par ailleurs, le pétrole brut est en voie de connaître son quatrième mois de baisse en novembre, sa plus longue série de pertes depuis 2023. Les prix ont chuté en raison des anticipations d’une surabondance de l’offre, les stocks dépassant la demande; et plus récemment, des développements diplomatiques liés à l’Ukraine.

Cependant, près de 20 négociants et investisseurs pétroliers interrogés par Bloomberg ont déclaré n’attendre aucun accord de paix. Ou que si un tel accord était conclu, il faudrait du temps avant que l’augmentation des flux de barils russes vers le marché ne se concrétise.

De son côté, Haris Khurshid, directeur des investissements chez Carobar Capital LP, a déclaré : « L’accord de paix entre l’Ukraine et la Russie ne vaut rien s’il ne se traduit pas par des livraisons concrètes de pétrole. Le marché a besoin d’oléoducs, de navires et de contrats. Une simple poignée de mains ne suffira pas. »

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Tunisie–Afrique : la BCT renforce son partenariat avec Afreximbank

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fathi Zouheir Ennouri, a rencontré mardi 25 novembre 2025 le nouveau président de l’African Export-Import Bank (Afreximbank), George Elombi, pour discuter des moyens de renforcer le partenariat stratégique entre les deux institutions. Selon un communiqué publié jeudi par la Banque centrale, cette rencontre s’inscrit dans le cadre […]

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Tunisie : lancement imminent de grands projets photovoltaïques dans trois régions

Le Secrétaire d’État à la Transition énergétique, Wael Chouchane, a annoncé le démarrage imminent de grands projets de production d’énergie photovoltaïque dans le pays : 100 MW à Kairouan, 50 MW à Sidi Bouzid et 50 MW à Tozeur. Lors de l’ouverture de la troisième édition du Salon international de la transition énergétique à Tunis, […]

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L’OTIC exhorte les Tunisiens à une journée sans achats

À l’occasion de la Journée mondiale sans achat, célébrée chaque dernier samedi de novembre, l’Organisation tunisienne de l’information du consommateur (OTIC) appelle tous les citoyens à suspendre symboliquement leurs achats. L’objectif est d’inciter chacun à réévaluer ses habitudes de consommation et à reprendre la maîtrise de ses décisions économiques de manière responsable, loin des pressions publicitaires et commerciales.

Créée en 1992 comme mouvement de contestation contre la surconsommation, cette journée s’est transformée en initiative internationale visant à attirer l’attention sur les effets d’un comportement d’achat déséquilibré. En effet, les données mondiales montrent que l’humanité utilise des ressources qui dépassent la capacité de régénération de la planète et que les pays à revenu élevé en absorbent la plus grande part. Ce qui souligne, estime l’OTIC, la nécessité de modes de consommation plus durables.

En Tunisie, malgré un recul de l’inflation à 5,2 % en août 2025; les prix des produits alimentaires et des services continuent d’augmenter chaque mois. Cela exerce une pression constante sur le pouvoir d’achat. L’OTIC précise qu’une partie de ces tensions résulte d’importants déséquilibres structurels. Tandis qu’une autre est liée à des comportements d’achat impulsifs qui favorisent les pratiques commerciales déloyales.

En outre, l’organisation déclare que la Journée mondiale sans achat représente une occasion pour chaque citoyen de réfléchir à ses besoins réels, d’éviter les dépenses superflues. Tout en soutenant le produit tunisien et en adoptant une culture de consommation responsable. L’OTIC estime que le consommateur averti constitue la première ligne de défense contre les hausses injustifiées et qu’il contribue à réguler le marché, tout en protégeant l’économie nationale.

L’organisation recommande ainsi de s’abstenir d’acquérir des biens non essentiels durant cette journée. Tout en évaluant l’influence de la publicité et des promotions sur le comportement d’achat. Et d’établir un budget familial clair distinguant besoins et dépenses complémentaires. Mais aussi de privilégier les produits tunisiens afin de renforcer la souveraineté économique et de signaler toute infraction commerciale auprès des structures compétentes ou via les canaux de l’OTIC.

Elle rappelle enfin que la protection du pouvoir d’achat constitue une responsabilité collective impliquant consommateurs, producteurs, prestataires de services et autorités de contrôle. L’organisation réaffirme son engagement à sensibiliser le public, à surveiller les pratiques du marché et à défendre les droits des consommateurs. Et ce, pour faire de cette journée un rendez-vous annuel consacré à la promotion d’une consommation équilibrée et responsable.

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Combien vaut la vie d’un(e) Tunisien(ne) ?

Réduire la vie humaine à une valeur monétaire peut sembler inacceptable, voire choquant, mais cette évaluation est indispensable pour les politiques publiques fondées sur des choix rationnels. Cette approche permet d’éclairer les choix collectifs relatifs à la sécurité routière, à la santé publique, à la pollution atmosphérique ou encore à la gestion des risques industriels comme celui du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gabès (photo).

Dr Sadok Zerelli *

On dit tous que «la vie n’a pas de prix» ,  ce qui est vrai, mais cela n’empêche pas les sociétés d’assurance, les économistes de transport et les pouvoirs publics de lui en attribuer un, explicitement ou implicitement, lors du calcul des primes d’assurance-vie, la détermination de la rentabilité économique d’un projet d’infrastructure de transport qui pourrait sauver des vies humaines (telle que la construction d’une autoroute ou l’aménagement d’un échangeur…) ou l’établissement du bilan coûts-avantages d’un projet public qui pourrait réduire la mortalité de la population.

Dans le contexte politique et social actuel dominé par les manifestations quotidiennes à Gabès et le débat sur l’opportunité de démanteler les unités du GCT en vue de réduire la grave pollution atmosphérique dont souffre la population de cette ville, une telle question pourrait être intéressante à analyser, en vue d’éclairer les pouvoirs et l’opinion publics sur les enjeux en vies humaines et l’approche des économicités pour résoudre une problématique, telle que les unités du GCT à Gabès, Taparoura à Sfax, etc.

L’article se termine par une comparaison internationale utilisant la même méthodologie et les mêmes paramètres de calcul pour d’autres nationalités, en vue de contribuer à l’enrichissement de la culture générale des lecteurs et lectrices.

Au préalable, il est nécessaire de présenter un aperçu même rapide des différentes méthodologies de calcul du prix de la vie humaine, afin que les lecteurs puissent avoir une idée précise sur les limites de signification de chacune.

La valeur de la vie statistique (VVS)

La VVS représente le montant que la collectivité nationale (tous les agents économiques, y compris l’Etat) est prête à payer pour réduire le risque de décès d’une personne parmi un grand nombre d’individus.

Exemple : Si 1 million de personnes sont prêtes à payer chacune 50 dinars pour réduire leur risque de décès de 1 sur 1 000 000, la VVS = 50 × 1 000 000 = 50 millions de dinars.

Il faut noter que la VVS n’est pas la valeur d’un individu particulier, mais une valeur moyenne associée à une réduction marginale du risque de mortalité.

Méthode des «préférences révélées» ou «revealed preferences»

Elle est due à l’économiste américain Friedman et basée sur l’observation des comportements réels des individus face au risque de mortalité :

  • Différences de salaires entre métiers risqués et non risqués (valeur implicite du risque de mort au travail). Exemple : si un travailleur accepte 1 000 dinars de plus par an pour un risque de décès supplémentaire de 1/10 000, alors sa VVS = 1 000 / (1/10 000) = 10 millions de dinars.
  • Choix de produits alimentaires plus chers mais plus sains tels que les aliments bio ou de transports plus sûrs mais plus chers.  

En pratique, cette méthodologie pour l’évaluation du prix de la vie humaine revient à organiser de larges enquêtes où l’on demande aux individus combien ils seraient prêts à payer pour réduire un risque de mort (par pollution, accident, etc.). Elle permet d’évaluer des risques non observables dans le marché (santé publique, environnement), mais ses résultats sont très sensibles à la formulation du questionnaire et à la perception du risque.

Méthode du capital humain (ou productivité perdue)

Selon cette méthodologie, la valeur de la vie humaine est égale à «la valeur de la production future perdue suite à la mort d’un individu moins sa consommation s’il avait survécu».

Certains trouveront probablement que cette approche est cynique dans le sens où elle réduit l’être humain à sa fonction économique de producteur/consommateur et néglige sa dimension culturelle, morale et intellectuelle.

Ils n’ont certainement pas tort, mais c’est la méthodologie la plus courante et recommandée par la Banque Mondiale, que j’ai personnellement appliquée à plusieurs reprises en tant qu’économiste de transport lors de l’établissement des bilan coûts-avantages et le calcul de la rentabilité économique d’un grand nombre de projets d’infrastructures de transport tant en Tunisie que dans plusieurs pays subsahariens.

Le concept de préférence pour le présent

Selon la théorie économique du bien-être (Welfare Theory) qui est à la base de cette méthodologie de calcul du prix de la vie humaine, une même consommation ou production a une valeur d’autant plus faible qu’elle est éloignée dans le temps.

Par exemple, si on demande à un individu s’il préfère manger un sandwich au thon aujourd’hui ou exactement le même sandwich le lendemain, il préfèrera sans doute aujourd’hui parce sa fonction d’utilité pourrait changer d’ici demain et il n’est pas sûr d’être encore en vie le lendemain.

C’est ce que les économistes appellent la valeur actualisée d’une production ou d’une consommation future qui est d’autant plus élevée qu’elle est proche dans le temps

Selon ce raisonnement, le taux d’actualisation dans une économie, qui est un concept totalement diffèrent du taux d’inflation, doit être positif même si l’inflation anticipée sera nulle.

En pratique, sa détermination dépend de la distribution des âges dans une population : plus la population est vieille et la moyenne des âges est élevée, plus la préférence pour le présent est élevée, afin que les personnes âgées aient le plus de temps pour bénéficier et tirer profit des projets d’investissements à réaliser.

En Tunisie où, selon les résultats des recensements généraux de la population organisés par l’INS en 2014 et 2024, on assite à un vieillissement progressif de la population, avec un âge moyen qui est passé de 34,2 ans en 2014 à 36,8 ans en 2024 (voir mon article publié dans Kapitalis : Le crépuscule des vieux), un taux d’actualisation minimum de 2% a été retenu pour la présente estimation du prix de la vie humaine.

L’âge moyen des morts

Selon l’INS, l’espérance de vie en Tunisie en 2024 s’élève à 76,9 ans, à raison de 74,7 ans pour les hommes et 79,3 ans pour les femmes.

En revanche, il n’existe aucune statistique indiquant l’âge moyen des morts. Les seules qui existent en la matière sont relatives à l’âge des morts par accident de la route qui sont publiées régulièrement par l’Office national de la sécurité routière (ONSR). Selon ces statistiques officielles, l’âge moyen des morts par un accident de la route s’élève en moyenne à 27 ans.

Sachant que l’âge légal de la retraite est de 62 ans, secteur public et privé confondus, cela voudrait dire que si ces personnes ne sont pas mortes par un accident de la route, elles auraient continué à produire et à consommer pendant 35 ans supplémentaires.

Le PIB par habitant

Les personnes qui seront sauvées par un une nouvelle infrastructure de transport ou un investissement public ne sont pas connues à l’avance. Il pourrait s’agir de personnes actives et productives, comme il pourrait s’agir de personnes actives mais en chômage ou d’enfants ou de vieillards.

C’est pour cela que la méthodologie préconisée par la BM recommande d’évaluer leur contribution à la production nationale par le PIB par habitant, qui est un indicateur de la contribution d’un citoyen moyen à la création de richesses, quels que soient son âge ou son genre.

Pour la Tunisie, le tableau suivant indique l’évolution du PIB par habitant en USD durant les 35 dernières années de 1990 à 2024 (source : World Bank).

On y lit que le PIB/hab s’élève en 2024 à 4350 USD, soit au taux de change actuel de 1USD= 2,916 Dinars, 12 685 Dinars.

On y remarque également que le PIB/hab a fortement augmenté de 1990 à 2010, mais qu’il n’a cessé de chuter depuis pour ne retrouver son niveau de 2010 que 15 ans plus tard !

Le taux de croissance géométrique moyen qui en résulte est de +3,1% par an, qui sera appliqué pour la prévision du PIB/hab durant les 35 prochaines années, ce qui constitue une hypothèse favorable et optimiste, compte tenu de l’absence de vision et des lourdes incertitudes qui pèsent actuellement sur l’avenir de l’économie tunisienne.

Le prix de la vie humaine

Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant, tant pour la Tunisie que pour un certain nombre de pays développés ou subsahariens choisis au hasard et sur la base de la même méthodologie et des mêmes paramètres de calcul.

On y découvre que le prix de la vie d’un Tunisien(ne) ne dépasse pas 74 316 USD, soit au taux de change actuel, 216 705 Dinars.

Certains lecteurs relèveront qu’aux prix du marché de l’immobilier actuels, ce montant représente à peine le prix d’un appartement S+2 dans les quartiers soi-disant chics de la capitale, tels que les Jardins d’El Menzah ou les Jardins de Carthage, qui, soit dit en passant, n’ont de jardin que le nom puisqu’il n’y a aucun arbre dans la rue ou parc public…

En termes de comparaison internationale et sur la baser du PIB/hab de chaque pays, le prix de la vie d’un Américain s’avère être environ 20 fois supérieur à celui de la vie d’un Tunisien, celui d’un Suédois 13 fois, celui d’un Français 9 fois, celui d’un Espagnol ou un Italien 8 fois… Même le prix de la vie d’un Chinois est trois fois supérieur à celui de la nôtre.

On pourrait se consoler en pensant que le prix de notre vie est supérieur à celui de la plupart des ressortissants des pays subsahariens, sauf celui des Africains du Sud et des Nigérians…

Conclusion

Réduire la vie humaine à une valeur monétaire peut sembler inacceptable, voire choquant, mais cette évaluation est indispensable pour les politiques publiques fondées sur des choix rationnels. Cette approche permet d’éclairer les choix collectifs relatifs à la sécurité routière, à la santé publique, à la pollution atmosphérique ou encore à la gestion des risques industriels.

Ainsi, si les économistes et les responsables politiques qui avaient décidé dans les années 1970 d’implanter les industries chimiques à Gabès n’avaient pas raisonné exclusivement en termes de rentabilité financière basée sur le critère du de Taux de rentabilité interne (TRI) (taux qui annule  les cashflow d’exploitation prévisionnels par rapport au coût des investissements), mais avaient élaboré le bilan coûts-avantages du projet en y intégrant la dimension environnementale et en attribuant une valeur monétaire au coût de la pollution atmosphérique et des morts qu’elle pourrait engendrer, la population de Gabès ne serait pas aujourd’hui en train de suffoquer et de manifester tous les jours.

C’est encore une erreur de décision commise par ma génération d’économistes, d’ingénieurs et de politiciens, dont les générations Z et Alpha suivantes sont en train de payer le prix et que j’aurais dû mentionner dans le mea-culpa que j’avais présenté au nom ma génération dans mon dernier article (Voir : La génération Z est-elle moins chanceuse que celle des Baby-boomers).

Dans tous les cas, il ne fait pas de doutes à mon avis qu’en Tunisie, où les ressources publiques sont limitées et les arbitrages budgétaires nombreux, une telle méthodologie peut aider l’État à hiérarchiser les priorités d’investissement en matière de prévention, en comparant les coûts des mesures de sécurité et de protection de l’environnement aux bénéfices attendus y compris en termes de vies humaines sauvées.

* Economiste universitaire et consultant international.

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