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Tunisie–UE : Bruxelles rappelle les règles diplomatiques après la mise au point de Carthage

La Commission européenne a réagi à la convocation de l’ambassadeur de l’UE en Tunisie par le président Kaïs Saïed, suite à sa rencontre avec le secrétaire général de l’UGTT.

Bruxelles insiste sur les usages diplomatiques et rappelle que le dialogue avec des acteurs de la société civile ou du monde syndical fait partie intégrante du rôle des diplomates.

Une convocation au palais de Carthage qui fait réagir Bruxelles

Le 25 novembre 2025, le président Kaïs Saïed a convoqué Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier une protestation officielle. La présidence a estimé que la rencontre entre le diplomate et Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, constituait une violation des usages diplomatiques, menée en dehors des canaux officiels de l’État tunisien.

Selon le communiqué de Carthage, l’ambassadeur est tenu, en tant que représentant plénipotentiaire, de respecter strictement les normes encadrant ses relations avec les institutions tunisiennes.

Cette mise au point survient après plusieurs rencontres de Giuseppe Perrone avec des acteurs sociaux et économiques, dont Samir Majoul, président de l’Utica, visant à renforcer le dialogue entre la société civile et l’Union européenne.

La réponse de Bruxelles : le rôle naturel des diplomates

Mercredi 26 novembre 2025, lors du point de presse quotidien, le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni, a souligné que les diplomates dialoguent naturellement avec un large éventail d’interlocuteurs, y compris les syndicats et les organisations de la société civile, qui contribuent au renforcement de la coopération bilatérale.

Il a rappelé le rôle historique de l’UGTT, membre du Quartet du dialogue national honoré par le prix Nobel de la paix 2015, pour sa contribution à l’instauration de la démocratie en Tunisie. Pour Bruxelles, ces contacts font partie intégrante de la mission diplomatique, même s’ils ne remplacent pas les canaux officiels.

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L’Union européenne répond au président Kaïs Saïed

En réaction aux protestations exprimées par le président Kaïs Saïed à l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) Giuseppe Perrone, le porte-parole de l’UE, Anouar El Anouni, a fait la déclaration suivante, lors de la conférence de presse du mercredi 26 novembre 2025, à Bruxelles…

«L’Union européenne prend note des messages transmis par le président Saïed lors de sa rencontre hier avec notre ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie.

L’Union européenne rappelle qu’il est courant et cela fait partie de leurs fonctions, que les diplomates, où qu’ils se trouvent dans le monde, dialoguent avec un large éventail d’interlocuteurs dans leur pays d’accueil.

Cela inclut également les contacts avec les organisations de la société civile qui peuvent grandement contribuer à renforcer la coopération bilatérale et à améliorer la qualité du dialogue.

Je vais également rappeler ici qu’il me semble que le Prix Nobel de la Paix en 2015 a été décerné au Quartette du Dialogue National Tunisien, dont faisait partie l’Union générale tunisienne du travail, pour , je cite : ‘‘sa contribution décisive à l’instauration d’une démocratie pluraliste en Tunisie’’, selon le comité Nobel de la Paix.»

Le porte-parole de l’UE fait ici allusion à la récente rencontre de M. Perrone avec Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, rencontre qui semble avoir été reprochée par le président Saïed à l’ambassadeur européen, y voyant une ingérence dans les affaires intérieures et une atteinte à la souveraineté tunisiennes.

On sait que les relations entre le Palais de Carthage et la centrale syndicale tunisienne ne sont pas au beau fixe (c’est un euphémisme) – elle ne l’ont d’ailleurs presque jamais été, bien avant l’accession de Kaïs Saïed à la présidence -, mais on n’ose pas penser que le chef de l’Etat tienne autant rigueur à Taboubi, au point de risquer de provoquer, à cause de lui, un malentendu avec son principal partenaire et soutien sur le plan international, l’UE en l’occurrence. A moins que le reproche fait à M. Perrone ne porte sur un autre sujet… Les éclaircissements du Palais de Carthage seraient donc les bienvenues.

I. B.  

 

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Kais Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE et dénonce une violation des usages diplomatiques

Le président de la République, Kais Saïed, a convoqué, mardi, 25 novembre courant, au palais de Carthage, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone.

En cause, cite un communiqué, exprimer “la vive protestation” contre “la violation des règles du travail diplomatique” et pour avoir agi en “dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques en sa qualité d’ambassadeur plénipotentiaire de l’UE auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles.”

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Kaïs Saïed, les ordures, les lobbys et nous

Pour le président Kais Saïed, les ordures jonchant les rues un peu partout dans le pays, qu’il s’agisse des déchets ménagers ou des débris de construction, sont le fait de lobbys qui cherchent exacerber la situation dans le pays. Et il menace de sévir contre les responsables de cette défaillance.

Cette situation «n’est pas normale ni anodine», a souligné le président de la république, lors de son entretien, mardi 25 novembre 2025, au palais de Carthage, avec le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri.

Déplorant le non ramassage des ordures, malgré la mise à disposition des moyens et capacités nécessaires à cette opération, il a laissé entendre l’existence d’actes de sabotage délibéré ou même d’un complot, tout en promettant de mettre fin à cette situation.

Le président de la République ne comprend pas pourquoi les choses ont-elles changé depuis 2019. Au lendemain des élections de 2019, qui l’ont porté à la tête de l’Etat, les Tunisiens ont mené de leur propre gré une campagne de nettoyage, a-t-il rappelé. «Les Tunisiens s’étaient alors réconciliés avec l’espace public», a-t-il souligné, alors qu’aujourd’hui les ordures jonchent partout les rues. Donc, pour lui, il y aurait nécessairement des lobbys qui ont délibérément saboté cette «campagne historique», laquelle, on s’en souvient, n’a duré qu’une journée ou deux.

Saïed, qui ne semble pas admettre le changement survenu dans le pays au cours des six dernières années, les gens étant passés de l’espoir en 2019 à l’abattement six ans après, en raison de la non amélioration de leur situation socio-économique, a appelé à ce que la loi soit vigoureusement appliquée à l’encontre des responsables défaillants.

Il convient de rappeler, à ce propos, que le ramassage des ordures est du ressort des municipalités, que les conseils municipaux élus en 2018 ont tous été dissous en 2022 et que les communes sont gérées par des secrétaires généraux, soit des agents administratifs qui ne sont pas tenus par des contrats de performances ou d’obligations de résultats. A chaque fois que les citoyens les interpellent à propos de la mauvaise tenue de l’espace public, ils justifient leurs manquements par le manque de moyens dont ils disposent.

I. B.

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Extension de l’aéroport, port en eaux profondes, CPG, GCT : Afreximbank annonce une importante enveloppe pour la Tunisie

Le président de la république, Kais Saïed, a reçu, mardi, 25 novembre courant, au palais de Carthage, le nouveau président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et président de son conseil d’administration, George Elombi , en visite de travail en Tunisie de deux jours, les 25 et 26 novembre courant.

Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a salué le niveau de partenariat stratégique instauré entre la Tunisie et Afreximbank, mettant l’accent sur la contribution majeure de la banque à la mobilisation des ressources financières nécessaires avec des conditions avantageuses pour soutenir le budget de l’État et financer plusieurs projets économiques vitaux.

Il a également passé en revue le rôle de la banque au niveau du continent africain dans le soutien et le développement du commerce intra-africain, en particulier à l’intérieur d continent.

Lors de cette réunion, le président Saïed a, par ailleurs, souligné qu’Afreximbank est un « partenaire essentiel » de la Tunisie dans les secteurs public et privé pour relever les différents défis économiques et financiers, saluant à ce propos l’engagement de la banque à épauler les efforts déployés par la Tunisie dans le soutien des méga-projets d’infrastructure et autres projets dans des secteurs vitaux clés.

Il s’est également félicité de la décision de cette institution financière africaine d’ouvrir un centre régional en Tunisie, ce qui ne manquera pas de conférer une nouvelle dynamique à l’échiquier financier national à travers le développement du volume des financements devant être accordés aux institutions tunisiennes.

A l’issue de son entretien avec le chef de l’Etat, le nouveau président d’Afreximbank a déclaré avoir eu « un entretien assez long » avec le chef d’État portant sur plusieurs aspects exclusivement économiques liés aux secteurs secteur public et privé.

Il a, dans ce contexte, cité l’extension de l’aéroport de Tunis-Carthage et l’appui financier qu’Afreximbank pourrait apporter à la construction du projet du port en eaux profondes.

Il a également annoncé la mobilisation d’une importante enveloppe financière pour l’appui des projets de la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG) et celle du groupe chimique Tunisien (GCT).

George Elombi a, en outre, déclaré avoir examiné avec le président Saïed l’appui financier de la banque africaine aux projets de la Société tunisienne d’électricité et du Gaz (STEG) et de la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR) ainsi qu’au projet d’interconnexion de la ligne de transmission entre la Libye, l’Algérie, la Tunisie.

Dans le cadre de ce projet, le 1e responsable d’Afrixembank, a annoncé qu’il y a « un petit tronçon de 70 kilomètres à l’intérieur de la Tunisie qui n’est pas encore complété », réaffirmant la pleine et entière disposition de la banque à apporter son appui financier à ce projet afin qu’il soit réalisé « très rapidement ».

« Ce projet devra apporter 400 kilowatts », a-t-il encore révélé, formulant le souhait « qu’il soit plus ambitieux mais que les études ont plutôt démontré qu’il faut plutôt 400 kilowatts. »

Cette rencontre s’est déroulée en présence de gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri.

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Kais Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE pour « violation des règles diplomatiques

Kais Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE pour « violation des règles diplomatiques

Le président de la République, Kais Saïed, a convoqué, mardi, 25 novembre courant, au palais de Carthage, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone. En cause, cite un communiqué, exprimer “la vive protestation” contre “la violation des règles du travail diplomatique” et pour avoir agi en “dehors des cadres officiels reconnus par les […]

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Tunesien – Präsident Saied bestellt EU-Botschafter wegen „Nichteinhaltung diplomatischer Regeln“ ein

TunesienPräsident Kais Saied übermittelte einen scharfen Protest an EU-Botschafter Giuseppe Perrone. Hintergrund ist dessen Treffen mit dem mächtigen UGTT-Gewerkschaftschef Noureddine Taboubi. Tunis – Am 26. November 2025 bestellte der tunesische Präsident Kais Saied den EU-Botschafter in Tunesien, Giuseppe Perrone, in den Palast von Karthago ein. Laut einer Pressemitteilung des Präsidialamtes übermittelte Saied dem Botschafter einen […]

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La Tunisie proteste contre l’ambassadeur de l’Union Européenne  

Le président de la République, Kais Saïed, a convoqué, mardi 25 novembre 2025, au palais de Carthage, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone pour lui exprimer «une vive protestation» contre «la violation des règles du travail diplomatique».   

Selon un communiqué de la présidence de la république, il est reproché à M. Perrone d’avoir «agi en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques en sa qualité d’ambassadeur plénipotentiaire de l’UE auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles.»

Le communiqué ne donne pas plus de précision, mais il s’agit là d’une première dans les relations diplomatiques entre Tunis et Bruxelles, voire même dans les annales de la diplomatie tunisienne.

Que le chef de l’Etat ressente la nécessité de convoquer l’ambassadeur de l’UE et de lui transmettre lui-même sa «vive protestation», alors qu’il est d’usage qu’une pareille mission soit confiée au ministre des Affaires étrangères ou à l’un de ses collaborateurs, cela laisse penser que M. Perrone a gravement outrepassé les limites de sa mission ou qu’il s’était ingéré de façon inacceptable dans les affaires intérieures du pays où il est accrédité.

Dans ce cas, il est peu probable que les choses s’arrêtent là, car il devient difficile pour M. Perrone de poursuivre sa mission dans notre pays comme si de rien n’était.

I. B.

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Tunisie : Kaïs Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE

Le président de la République , Kaïs Saïed, a convoqué l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, le 25 novembre 2025 au Palais de Carthage. C’est ce que révèle un communiqué officiel publié par la présidence dans la nuit de mardi à mercredi.

Lors de cette rencontre, Kaïs Saïed  a exprimé une protestation formelle concernant ce qu’il considère comme un « non-respect des règles du travail diplomatique et le recours à des démarches effectuées en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques internationaux ».

Le communiqué présidentiel souligne que M. Perrone est l’ambassadeur plénipotentiaire de l’Union européenne auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles, rappelant ainsi les protocoles diplomatiques qui régissent ses fonctions.

Le texte officiel ne précise toutefois pas la nature exacte des actions ou des contacts qui ont motivé cette convocation, et ni les circonstances spécifiques ayant conduit à cette protestation diplomatique. À l’heure actuelle, ni la présidence tunisienne, ni la délégation de l’Union européenne en Tunisie n’ont fourni de commentaires supplémentaires sur cette affaire.

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Kais Saïed appelle à un sursaut national pour l’élimination des déchets accumulés

Kais Saïed appelle à un sursaut national pour l’élimination des déchets accumulés

Le président de la République, Kais Saïed, s’est entretenu, mardi, 25 novembre courant, au palais de Carthage, avec le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri. Lors de cette réunion, cite un communiqué, le chef de l’Etat a appelé à la nécessité de redoubler d’efforts en vue de ramasser les déchets amoncelés dans les différentes régions du […]

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Tunisie | Kaïs Saïed menace : «Pas de répit pour les traîtres !»

«Le tribunal de l’Histoire a rendu son verdict définitif. Il n’y aura pas de répit pour les traîtres ni de retour en arrière», a déclaré le président Saïed, droit dans ses bottes, lors de sa rencontre avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzeri, lundi 24 novembre 2025, au Palais de Carthage.

Le président de la République s’est une nouvelle fois attaqué à ceux qui, au sein de l’administration publique «considèrent leur poste comme une fin en soi et ne cherchent que les privilèges». «Ils n’ont aucune place auprès du peuple tunisien. Le pouvoir est une responsabilité et un lourd fardeau», a-t-il dit.

Kaïs Saïed a également insisté sur le fait que «l’État ne restera pas les bras croisés face à ceux qui maltraitent les citoyens, sous quelque forme que ce soit.» Cet avertissement s’adresse à «ceux qui ont hypothéqué le pays, cherché à le diviser ou à brader ses ressources, [et qui] seront poursuivis», a-t-il menacé.

«Chaque responsable œuvre actuellement dans le cadre de la Constitution du 25 juillet 2022 et il doit toujours garder à l’esprit les attentes légitimes du peuple», a aussi affirmé le locataire du Palais de Carthage, selon  le même communiqué, laissant ainsi entendre que certains hauts responsables œuvrent encore en dehors du système politique qu’il avait mis en place au lendemain de la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021, et des réformes institutionnelles initiées dans la foulée.

I. B. (avec Tap).

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Kaïs Saïed rappelle les responsabilités du pouvoir et met en garde contre les dérives

Kaïs Saïed rappelle les responsabilités du pouvoir et met en garde contre les dérives

Le président de la République, Kaïs Saïed, a évoqué, lors de sa rencontre, lundi, au Palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, le fonctionnement général de l’action gouvernementale. Il a, à ce propos, souligné la nécessité de relever tous les défis, rappelant que chaque responsable œuvre actuellement dans le cadre de […]

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« Le pouvoir n’est pas un fauteuil, mais une charge à assumer », dixit Kaïs Saïed

Lors d’une réunion tenue lundi 24 novembre au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, le président de la République, Kaïs Saïed, a rappelé que l’exercice du pouvoir doit servir exclusivement l’intérêt du peuple et s’inscrire dans le respect de la Constitution du 25 juillet 2022.

Le chef de l’État a insisté sur le fait que toute responsabilité publique est un devoir avant d’être un privilège. « Ceux qui voient leur poste comme une fin en soi n’ont aucune utilité pour le peuple tunisien », a-t-il déclaré, ajoutant que le pouvoir « est un poids et une responsabilité, et non un fauteuil ».

Selon lui, l’enjeu ne réside pas seulement dans les lois, mais dans leur application par des responsables intègres et engagés.

Par conséquent, le président Saïed a averti que l’État ne tolérera aucune forme d’abus ou de maltraitance envers les citoyens. Il a dénoncé ceux qu’il accuse d’avoir « hypothéqué le pays » en le divisant ou en bradant ses richesses, estimant qu’ils relèvent d’une logique de « partage du butin ».

Pour finir, il décrète : « Le jugement de l’Histoire est déjà rendu : pas de consolation pour les traîtres, et aucun retour en arrière ».

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Kaïs Saïed sermonne les responsables et promet une gouvernance sans indulgence

Lors d’une réunion tenue lundi 24 novembre avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, le Président Kaïs Saïed a recentré l’action exécutive autour de l’exemplarité, de la responsabilité et du respect strict de la Constitution.

Le chef de l’État a exigé que chaque responsable public soit à la hauteur de sa mission et conscient des attentes populaires. Il a également averti que l’État interviendra contre les abus, les privilèges injustifiés et ceux qu’il accuse d’avoir compromis le pays.

Gouverner comme un devoir, pas comme un privilège

Selon un communiqué de la Présidence de la République, Kaïs Saïed a rappelé que l’exercice du pouvoir n’est pas un statut mais une charge pesante. Il a mis en garde les responsables qui, selon lui, perçoivent leurs positions comme un aboutissement personnel plutôt qu’un engagement envers la nation.

Pour le Président, l’essentiel ne réside pas uniquement dans les textes de loi mais dans la rigueur et l’intégrité de ceux chargés de les appliquer. Il a insisté sur la nécessité de répondre aux défis économiques, sociaux et institutionnels dans l’esprit de la Constitution du 25 juillet 2022.

Mise en garde contre les abus et les anciennes connivences

Le chef de l’État a également dénoncé ceux qu’il accuse d’avoir « bradé » les intérêts du pays et tenté de le diviser, évoquant anciens adversaires devenus alliés, réunis selon lui par l’opportunisme politique.

Il a fait référence à des pratiques assimilées au « partage du butin », en allusion à certaines législations pénales, tout en affirmant que l’Histoire aurait déjà condamné ceux qu’il qualifie de traîtres. Kaïs Saïed a affirmé que l’État ne tolérera aucun abus contre les citoyens, ni aucune tentative de manœuvrer contre la cohésion nationale.

Le Président a rappelé que les responsables doivent agir en gardant à l’esprit les attentes populaires, qu’il décrit comme « légitimes » et exigeant des résultats concrets. Ce recentrage, selon lui, doit guider l’action gouvernementale au quotidien et à tous les niveaux hiérarchiques. Le message vise autant l’administration que les institutions politiques, dans un contexte où le pouvoir exécutif cherche à renforcer son contrôle décisionnel.

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Etats-Unis – Tunisie | Bazzi va œuvrer pour des «relations commerciales justes et équilibrées»

Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis Bill Bazzi a présenté ses lettres de créance au président Kaïs Saïed au palais de Carthage le vendredi 21 novembre 2025. «Il sera le représentant du président Donald J. Trump en Tunisie et œuvrera à la promotion des intérêts américains et au renforcement des priorités communes américano-tunisiennes en matière de sécurité régionale et de prospérité économique», a noté l’ambassade américaine à Tunis sur son site web.

À l’issue de la cérémonie de présentation de ses lettres de créance, l’ambassadeur Bazzi a déclaré : «C’est un honneur pour moi de représenter les États-Unis en Tunisie et je suis impatient de me mettre au travail. Ensemble, nous pouvons écrire le prochain chapitre de notre histoire commune : une histoire de collaboration, d’opportunités et d’amitié durable.»

Ancien combattant décoré du corps des Marines des États-Unis et ancien maire de Dearborn Heights (Michigan), l’ambassadeur Bazzi apporte à ses nouvelles fonctions une riche expérience des secteurs public et privé, acquise notamment chez Boeing et Ford Motor Company, deux entreprises américaines emblématiques figurant au classement Fortune 500.

«La nomination de l’ambassadeur Bazzi témoigne de l’engagement du président Trump à travailler avec la Tunisie pour favoriser la coopération commerciale, éliminer les menaces et promouvoir la stabilité dans la région. Depuis les premiers jours de l’indépendance des États-Unis, les relations entre les États-Unis et la Tunisie ont apporté des avantages durables aux peuples des deux pays, notamment dans les domaines de la sécurité nationale et de la lutte contre le terrorisme, des liens commerciaux et d’investissement, et de l’innovation», note encore l’ambassade américaine.

Évoquant ses priorités pour ce nouveau chapitre des relations américano-tunisiennes, l’ambassadeur Bazzi a déclaré : «Sous la direction du président Trump, je m’attacherai à développer les exportations américaines, à instaurer des relations commerciales justes et équilibrées, à soutenir les entreprises américaines leaders à l’étranger, à renforcer notre coopération en matière de défense et de sécurité, et à encourager l’entrepreneuriat afin de créer des opportunités pour les Américains comme pour les Tunisiens.»

Rappelons que les Etats-Unis ont imposé récemment un droit de douane de 25 % aux exportations tunisiennes, ce qui va se traduire, pour commencer, par une baisse de nos exportations vers les Etats-Unis. Merci M. Trump !

Cela n’est pas, on s’en doute, un bon départ pour M. Bazzi dont l’origine libanaise et la connaissance de la langue arabe pourraient être d’un bon secours dans ses nouvelles fonctions.

Souhaitons-lui bonne chance dans son nouveau poste, tout en sachant que certaines positions américaines, notamment en ce qui concerne la crise au Proche-Orient, sont incomprises – c’est un euphémisme – en Tunisie et dans toute la région.       

I. B.

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Monia Ben Jemia | «Il n’y a plus de dialogue aujourd’hui en Tunisie»

Lors des Nouvelles Rencontres d’Averroès, vendredi 21 novembre 2025, au théâtre de La Criée, à Marseille, Monia Ben Jemia, juriste et militante tunisienne emblématique, a livré un témoignage sans concession sur la situation politique et sociale de son pays.

Djamal Guettala 

Ancienne présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD, 2016‑2018), dont les activités viennent d’être suspendues pour un mois par les autorités, et présidente de EuroMed Droits, l’activiste a souligné le rôle vital des réseaux de défenseurs des droits humains en Méditerranée pour contrer les dérives autoritaires et protéger les populations vulnérables.

Revenant sur l’histoire du féminisme en Tunisie, elle a rappelé que les avancées des femmes ont été le fruit de luttes acharnées et non d’un cadeau de l’État. Le mouvement, né dans les années 1970, s’est structuré autour d’associations autonomes et a trouvé un nouvel élan après la révolution de 2011, lorsque la société civile a pu peser sur le débat public et promouvoir des réformes législatives et sociales majeures. «Ces acquis sont le résultat de décennies de mobilisation et de courage, mais ils restent fragiles», a-t-elle souligné.

Fermeture totale de l’espace politique

Aujourd’hui, selon Monia Ben Jemia, le tableau est préoccupant. «Sous Ben Ali, il existait encore des moyens d’approcher certains ministres, de dialoguer et de trouver des solutions à des problèmes majeurs. Aujourd’hui, aucun dialogue n’est possible.»

Le pouvoir centralisé autour de Kaïs Saïed impose une fermeture totale de l’espace politique et institutionnel, plus sévère encore que sous le régime précédent. Pour elle, la rue reste désormais le seul espace de dialogue : manifester et se mobiliser collectivement sont les seules façons pour les citoyen·ne·s de se faire entendre.

Elle a également confié qu’elle ne peut plus retourner en Tunisie, risquant «le même sort» que d’autres militants, juristes ou défenseurs des droits humains ciblés par le régime.

À Marseille, Monia Ben Jemia a conclu sa masterclasse en dédicaçant son dernier ouvrage, ‘‘Dominer et humilier. Les violences sexistes et sexuelles en Tunisie’’ (Éditions Cérès). Un geste simple mais symbolique, qui illustre sa conviction : la lutte pour les droits et la démocratie est avant tout une question de parole, de visibilité et de courage.

La démocratie reste un combat quotidien

Son intervention rappelle, dans un contexte méditerranéen fragilisé, que défendre la démocratie reste un combat quotidien. Les mots, lorsqu’ils sont portés par l’expérience et l’engagement, deviennent une arme contre les injustices et les dérives autoritaires, et un appel à la mobilisation collective.

«La décennie que Kaïs Saïed qualifie aujourd’hui de décennie noire a été la plus belle de ma vie. Nous avons obtenu de nombreuses avancées pour les droits des femmes et la lutte contre les violences, qui ont soulevé beaucoup d’espoirs pour les femmes du monde arabe. Aujourd’hui la plupart des associations de défense des droits humains en Tunisie sont suspendues ou menacées de dissolution. Les femmes victimes de violence n’ont plus de recours, plus de secours. C’est grave !», explique l’activiste.

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Tunisie | Un pays à bout de souffle

La forte mobilisation populaire observée samedi 22 novembre 2025, lors de la marche de protestation organisée à Tunis pour dénoncer la montée de l’autoritarisme du président Kaïs Saïed, les limitations de la liberté d’expression et l’emprisonnement des opposants est un signe supplémentaire de l’aggravation de la crise en Tunisie. (Ph. Yassine Gaidi).

Latif Belhedi

Ajoutée aux marches de protestation quasi-quotidiennes qui se poursuivent à Gabès depuis fin septembre pour dénoncer la pollution industrielle et exiger le démantèlement des unités du Groupe chimique tunisien (GCT)… Ajoutée aux critiques adressées au pouvoir exécutif par de nombreux députés que l’on croyait alliés au régime mis en place par Saïed au lendemain de la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021… Ajoutée aux revendications des journalistes, qui ont manifesté deux jours auparavant contre la répression croissante de la liberté de la presse… Ajoutée à la crise économique larvée, marquée par la baisse du pouvoir d’achat et la hausse du chômage, du déficit budgétaire et de l’endettement, la mobilisation d’hier marque sans doute un tournant et préfigure un durcissement du côté du pouvoir et de son opposition et fait craindre des heurts à venir. Les slogans scandés par les manifestants sont significatifs à cet égard : «Le peuple veut la chute du régime»; «Ni peur ni terreur, la rue appartient au peuple» ou encore «Assez de répression».

Verrouillage politique par un régime aux aguets

Jusque-là, les deux parties en présence sont restées sobres, évitant le recours à la violence, mais en l’absence de solutions aux problèmes économiques et sociaux du pays et avec la poursuite du verrouillage politique par un régime aux aguets, on peut sérieusement craindre que bientôt les lignes rouges seraient dépassées, d’un côté comme de l’autre.

En emprisonnant des dizaines de figures de l’opposition, de journalistes, d’avocats et d’hommes d’affaires, accusés de «complot contre la sûreté de l’État», sur la base de faits très contestables et d’ailleurs fortement contestés par les prévenus et leurs avocats, on ne décrispe pas la situation; au contraire, on alimente le sentiment d’injustice, un mot qui était sur toutes les bouches hier.

Nul ne peut gouverner au gré de ses caprices

Par conséquent, les autorités seraient bien inspirées de desserrer l’étau sur la société civile, de jeter des passerelles de dialogue et d’ouvrir le champ de l’expression politique. Car le verrouillage actuel ne présage rien de bon et risque de crisper davantage une atmosphère déjà irrespirable, au propre et au figuré, dans un pays quasiment bloqué et où l’absence de perspectives alimente le désespoir ambiant, jette les compétences sur les routes de l’exil et fait fuir les investisseurs, nationaux et étrangers.   

«Tous les progrès de ces 14 dernières années ont été anéantis», a déclaré Ayoub Amara, l’un des organisateurs de la manifestation de samedi, cité par l’Associated Presse. Et d’ajouter : «La Tunisie est assez grande pour tous les Tunisiens, et nul ne peut la gouverner au gré de ses caprices.»

Malheureusement, au palais de Carthage comme à celui de la Kasbah, on ne donne pas l’impression de prêter l’oreille à ces voix de sagesse qui revendiquent seulement le minimum requis de libertés et de droits, garantis par la constitution promulguée en 2022 par Saïed.     

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Le CRLDHT dénonce «la répression contre les journalistes» en Tunisie

Le Centre pour le respect des libertés et les droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) a fermement condamné «les restrictions et les atteintes systématiques à la liberté de la presse perpétrées par le régime autoritaire de Kaïs Saïed, ainsi que les poursuites judiciaires illégitimes et illégales engagées contre les journalistes.»

Dans un communiqué intitulé «Une profession en danger : la répression contre les journalistes», publié le 21 novembre 2025, au lendemain du mouvement national de protestation lancé sur l’esplanade gouvernementale de la Kasbah, par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), pour dénoncer «l’intensification des atteintes à la liberté de la presse» dans le pays, l’Ong tunisienne basée en France a rappelé les slogans scandés par les journalistes, «venus en nombre malgré les pressions, en brandissant la carte professionnelle 2024, devenue symbole de leur exclusion administrative, et en levant le bandeau rouge, signe de résistance collective.»

Ces slogans étaient «Liberté pour la presse tunisienne», «Non au décret 54» sur la base duquel beaucoup de journalistes et d’activistes ont été condamnés à des peines de prison pour des délits d’opinion, ou encore «Le journalisme n’est pas un crime».

Tout en exprimant sa pleine solidarité avec les journalistes tunisiens et leur syndicat, le CRLDHT a appelé, dans le même communiqué, à «la libération immédiate de tous les journalistes emprisonnés pour l’exercice de leur profession — à commencer par Sonia Dahmani, symbole national et international de résistance — ainsi qu’à la levée de toutes les restrictions administratives» au travail des journalistes.

Des dizaines de journalistes ont été ou sont poursuivis pour l’exercice de leur profession, rappelle l’ONG. Qui ajoute : «Les bases légales invoquées varient : des crimes terroristes jusqu’au funeste article 24 du décret-loi 54/2022, en passant par des incriminations du code pénal telles que l’outrage au président de la République. Mais le décret-loi 54 reste l’outil de répression le plus utilisé — alors même qu’il n’est pas applicable aux journalistes, qui sont pénalement régis par le décret-loi 115/2011, un texte plus spécifique mais totalement ignoré par le ministère public et, plus grave encore, par les tribunaux.»

I. B.

 

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Kaïs Saïed reçoit les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, au cours d’une cérémonie officielle, vendredi, au Palais de Carthage, les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs accrédités en Tunisie. Il s’agit de MM.: Appolinaire Sawadogo, ambassadeur du Burkina Faso Milad Nammour, ambassadeur du Liban . Bill Bazzi, ambassadeur des États-Unis d’Amérique La cérémonie s’est […]

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