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« Métiers vivants, patrimoine durable » : exposition à Dar El Bey pour valoriser les artisans de la médina de Sousse

La médina de Sousse vient d’accueillir la cérémonie de clôture de la première phase du projet d’intégration des stratégies de conservation, du tourisme et des moyens de subsistance locaux sur les sites du patrimoine mondial, dans le cadre du programme de l’UNESCO “Gestion des sites du patrimoine mondial post-Covid-19”. Financé par le Fonds japonais de développement et mis en œuvre depuis 2023 par l’Institut National du Patrimoine (INP), en partenariat avec le Bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb et plusieurs institutions tunisiennes, ce projet vise à renforcer les métiers d’art comme levier essentiel de revitalisation économique, culturelle et patrimoniale de la médina de Sousse, classée patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1988. Une exposition dédiée aux artisans, à leurs créations et aux résultats de cette première phase se tient à Dar El Bey du 24 novembre au 24 décembre 2025.

A cette occasion, le directeur général de l’INP et l’ambassadeur du Japon en Tunisie ont présidé la cérémonie de clôture dans la médina de Sousse, en présence notamment des représentants du Bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb, du secrétaire général chargé de la gestion de la municipalité de Sousse, de la directrice générale de l’Office national de l’artisanat, ainsi que de nombreux cadres de l’INP, des institutions partenaires et de représentants de la société civile.

L’INP, à travers la division de la Sauvegarde des Monuments et Sites et l’Inspection régionale du Sahel, a commencé à mettre en œuvre ce projet en 2023. L’objectif est d’intégrer les stratégies de préservation, de promotion touristique et de développement des moyens de subsistance locaux dans la gestion de la médina de Sousse avec l’ambition de contribuer à la préservation du caractère vivant de la médina, en soutenant des activités artisanales et en ouvrant de nouvelles perspectives économiques pour les communautés locales.

L’idée du projet repose sur une approche intégrée qui dépasse la simple restauration physique du tissu historique, favorisant la durabilité des pratiques culturelles et économiques qui animent la médina. En renforçant les compétences des artisans participants, le projet valorise leurs savoir-faire, stimule leur créativité tout en maintenant des activités en harmonie avec le caractère patrimonial du site.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la dynamisation de la médina de Sousse, témoignage exceptionnel de l’urbanisme arabo-musulman en Méditerranée. Cependant, la valeur patrimoniale de la médina ne réside pas seulement dans la monumentalité de ses édifices, mais également dans la vitalité de ses activités, où l’artisanat, mêlant traditions ancestrales et innovations modernes, constitue un moteur social et économique.

Dans le contexte de cette clôture, une exposition artistique “Métiers vivants, patrimoine durable” inaugurée au centre culturel de Dar El Bey, a offert l’occasion de rencontrer les artisans participants et de découvrir les résultats de la première phase, mettant en lumière leurs créations dans des domaines variés tels que les bijoux, le cuir, la résine, le design, l’artisanat lapidaire, la céramique, la tapisserie, le moulage, le macramé, l’artisanat de poupées…une exposition qui a donné à admirer des œuvres, où chaque pièce est un témoignage vivant d’un lieu qui respire, qui inspire et qui vit, invitant le visiteur à re/découvrir cette médina autrement.

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JTC 2025 : Yehia El-Fakharani ouvre les Journées théâtrales de Carthage avec un Roi Lear magistral

Le Théâtre de l’Opéra de Tunis a inauguré samedi soir la 26ᵉ édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) avec la première tunisienne de « Le roi Lear », marquant le retour de l’acteur égyptien Yehia El-Fakharani, qui incarne un souverain de son âge dans l’une des plus grandes tragédies de Shakespeare.

À 80 ans, le comédien reprend l’un de ses rôles les plus emblématiques vingt ans après sa dernière incarnation sur scène. Sous la direction de Shady Sorour, la mise en scène mêle puissance visuelle et finesse psychologique.

Placé sous le slogan « Le théâtre, une conscience et un changement. Le théâtre, le cœur battant de la rue », le festival a choisi d’ouvrir sur ce monument shakespearien, réunissant artistes égyptiens et tunisiens dans un spectacle inédit.

■ Un retour chargé d’histoire et d’émotion

À la sortie de scène, Yehia El-Fakharani s’est adressé au public tunisien avec émotion : « Je suis heureux de me présenter en Tunisie… Qui dit culture dit Tunisie. ».

El-Fakharani a rappelé qu’en en 1984, il avait été sacré au Tanit d’argent lors des Journées cinématographiques de Carthage pour son rôle dans « Porté disparu » de Mohamed Khan.

Accueilli par une longue ovation, le retour de cette légende du théâtre arabe a résonné comme un hommage réciproque. Le festival a décerné à El-Fakharani le Tanit d’or honorifique qui lui a été remis des mains du directeur artistique et homme de théâtre, Mounir Ergui.

La pièce est interprétée en arabe littéraire, avec un accent égyptien familier aux spectateurs tunisiens, nourri de décennies de séries et de films égyptiens. Cette sonorité apporte à la langue une musicalité et une élégance particulières, renforçant la profondeur des personnages et l’intensité des émotions.

■ Une mise en scène collective entre Égypte et Tunisie

Shady Sorour propose un spectacle où projections, fresques visuelles et scènes chorégraphiées structurent la chute de Lear. La production bénéficie d’une contribution tunisienne de seize chorégraphes, danseurs et danceuses, qui ont été sélectionnés en milieu de semaine. Parmi eux, Rayen Fatnassi et Ahmed Grindi, habitués du Théâtre de l’Opéra, qui ont déclaré à l’agence TAP avoir tous participé à des répétitions quotidiennes pour incarner soldats, princes et princesses, dans des scènes de foule et de combat.

Au centre de la scène, El-Fakharani incarne un Lear d’une profonde humanité, dont la majesté se fissure face aux trahisons et aux erreurs, révélant toute la fragilité du pouvoir et de l’existence. Il est entouré d’un casting prestigieux : Tarek Desouki, Hassan Youssef, Ahmed Othman, Tamer El-Kachef, Amal Abdallah, Iman Ragai, Basma Douidar, Tarek Sharaf, Mohamed Azaizi, Adel Khalaf et Mohamed Hassan.

■ Lear, une tragédie universelle revisitée

Écrit entre 1603 et 1606, Le Roi Lear explore la chute d’un monarque qui divise son royaume selon l’expression d’amour de ses filles. L’aveuglement, l’ingratitude et la vérité refoulée — « une chienne que l’on doit laisser au chenil », selon le Fou — façonnent la tragédie.

Dans le monde arabe, Lear a été adapté au théâtre, au cinéma et à la télévision. El-Fakharani lui-même a marqué toute une génération avec sa version télévisuelle. L’œuvre continue d’inspirer les créateurs à travers des transpositions contemporaines sur scène, des films dramatiques, des opéras, de la musique symphonique ou encore des versions pour enfants et jeunes lecteurs. En Tunisie, la pièce avait été revisitée notamment par feu Hichem Rostom dans “Le comédien King Lear”, méditation sur la solitude d’un artiste vieillissant.

Longuement applaudie, la représentation a rappelé que cette tragédie demeure d’une grande actualité. L’arabe littéraire, sublimé par la musicalité de l’accent égyptien, a rendu Shakespeare plus vivant que jamais.

Cette première tunisienne de Lear interprété par un acteur légendaire, s’impose comme un temps fort des JTC 2025 et une démonstration de la vitalité du théâtre arabe contemporain.

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Patrimoine de Sousse : L’UNESCO lance une exposition sur les métiers vivants et le développement durable

La Première exposition sur les “Métiers vivants, patrimoine durable” qui fait partie d’un projet de l’UNESCO visant l’intégration des stratégies de conservation, de tourisme et des moyens de subsistance locaux sur les sites du patrimoine mondial après la pandémie de COVID-19″ aura lieu 24 novembre au 24 décembre 2025 à Dar El Bey à Sousse.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’Institut national du patrimoine (INP), depuis novembre 2023, en collaboration avec Le bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb et avec le soutien de la municipalité de Sousse et de l’Office national de l’artisanat, de la mise en œuvre d’un projet financé par le Fonds japonais pour le développement visant à intégrer les stratégies de conservation, de tourisme et de moyens de subsistance locaux dans la gestion du site du patrimoine mondial « la Médina de Sousse », à travers le soutien du secteur de l’artisanat, considéré comme un pilier essentiel pour la revitalisation de la médina et le renforcement des fondements de son développement durable.

Le projet œuvre à appuyer une sélection de métiers artisanaux locaux et à les revaloriser de manière créative et attractive, afin d’en assurer la pérennité et de contribuer à créer une dynamique économique et culturelle au cœur du centre historique, en attirant les visiteurs à le découvrir et en renforçant sa valeur patrimoniale.

La première phase du projet, constituée de l’organisation d’une série d’ateliers théoriques et pratiques, étant désormais achevée, les travaux se poursuivent actuellement, en coordination entre les différents partenaires, pour valoriser les résultats de cette étape à travers l’organisation d’une série d’expositions présentant le projet et les artisans participants qui démarre par celle organisée au Centre culturel Dar El Bey à Sousse dont le but est aussi de dynamiser culturellement le site et à mettre en lumière l’importance de préserver les activités économiques et sociales existantes pour garantir la durabilité de sa valeur patrimoniale.

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Quand un marathon fait germer une forêt : la compensation carbone expliquée

COMAR MARATHONDepuis 2021, le Marathon COMAR s’est engagé dans une stratégie ambitieuse : devenir l’un des premiers événements sportifs tunisiens totalement neutres en carbone. Pour y parvenir, l’organisation mise sur un programme de reboisement de grande ampleur, conçu pour absorber progressivement les émissions émises par l’événement.

En quatre ans, ce sont déjà plus de 154 000 arbres qui ont été plantés sur différents sites du pays. L’effort s’est fortement accéléré en 2024, avec plus de 61 000 arbres mis en terre rien que cette année-là. Cette montée en puissance n’est pas anodine : la capacité de séquestration du CO₂ augmente avec l’âge des arbres.

Les premiers effets sont modestes — 8 tonnes de CO₂ absorbées en 2022, 33 tonnes en 2023 — mais la courbe s’infléchit très vite. En 2025, les arbres plantés devraient déjà capter 162 tonnes, puis 384 tonnes en 2026 et 590 tonnes en 2027.

Lire aussi : Marathon COMAR 2025 : du bitume aux forêts, la stratégie verte gagnante

Face à cela, l’empreinte carbone du marathon reste relativement stable : environ 281 tonnes de CO₂ équivalent par édition. En prenant comme référence l’année 2024 et en supposant des émissions équivalentes jusqu’en 2027, le total à fournir s’élève à 1 124 tonnes.

C’est précisément ce volume que les plantations sont censées absorber à partir de 2027. En clair, le Marathon COMAR ne réduit pas drastiquement ses émissions, mais il développe suffisamment de « puits de carbone » pour compléter intégralement l’impact de ses quatre neuf éditions. Un pari sur le long terme, qui illustre une approche de plus en plus répandue dans les grands événements sportifs.

Une stratégie repose sur deux conditions : que les émissions restent effectivement stables, et surtout que les arbres plantés survivent et atteignent leur maturité. Autrement dit, la neutralité carbone annoncée dépendra autant de la rigueur du suivi environnemental que de l’effort de plantation. (Voir tableau)

A.B.A

CHIFFRES CLÉS

  • 154 000 — Arbres plantés depuis 2021.
  • 61 000 — Arbres mis en terre en 2024.
  • 281 tonnes — Émissions annuelles du marathon.
  • 1 124 tonnes — Volume total à compenser d’ici 2027.
  • 590 tonnes — Séquestration attendue en 2027.

COMAR MARATHON

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Marathon COMAR 2025 : du bitume aux forêts, la stratégie verte gagnante

COMAR MARATHONLe 30 novembre prochain, Tunis et Carthage s’apprêtent à vibrer au rythme des foulées. Près de 10 000 participants sont attendus pour cette 38ᵉ édition du Marathon COMAR, qui portera haut son slogan : « Courons pour une Tunisie verte ».

Derrière les chiffres impressionnants et l’ambiance festive, une réalité mérite d’être soulignée : ce marathon sera organisé de bout en bout par les propres troupes de COMAR et de Hayet, mobilisées avec passion et détermination.

Record de participation

Au 20 novembre, 6 072 coureurs étaient déjà inscrits, dont 1 301 étrangers représentant 50 nationalités. Le jour de la manifestation, les organisateurs s’attendent à près de 10 000 participants, confirmant l’ampleur internationale et populaire de l’événement.

Les chiffres annoncés par les organisateurs sont plus qu’éloquents :

  • 847 marathoniens sur les 42,195 km mythiques
  • 3 107 semi-marathoniens
  • 1 880 coureurs populaires sur la course pour tous
  • 238 enfants au Kids Marathon

Ces chiffres traduisent une dynamique sociale et culturelle unique : des athlètes venus d’Italie, de Chine, des États-Unis, du Cameroun ou encore du Japon partageront la même ligne de départ que des amateurs tunisiens, unis par la passion de la course.

Les équipes COMAR et Hayet au cœur de l’organisation

Ce qui rend cette édition exceptionnelle, c’est la mobilisation interne. L’organisation repose avant tout sur les moyens propres de COMAR et Hayet. Les collaborateurs ne se sont pas contenté d’être des spectateurs ou des soutiens logistiques : ils sont les véritables artisans de l’événement.

Ils ont assuré de bout en bout depuis la planification et la logistique jusqu’à l’accueil et la communication passant par la sécurité et l’animation. Leur implication est la plus grande preuve que l’entreprise ne délègue pas son identité : elle la vit et la porte à travers ses employés. Cette autonomie sera un gage de sincérité : le marathon ne sera pas une vitrine artificielle, mais une œuvre collective portée par des femmes et des hommes convaincus de son importance.

Les partenaires institutionnels – fédérations sportives, municipalités, ministères n’ont pas été du reste. Ils ont apporté leur appui et leur assistance et en prime les ministères de l’Intérieur et du Tourisme

Une course éco responsable

Sous le slogan « Courons pour une Tunisie verte », l’édition 2025 s’inscrit dans une démarche durable :

  • Nettoyage du parcours pour préserver l’environnement.
  • T shirts écoresponsables et emballages recyclables pour réduire l’empreinte écologique.
  • Accessoires durables pensés pour la longévité.
  • Nearshoring et recours aux fournisseurs locaux pour soutenir l’économie tunisienne.
  • L’initiative « Tounes Clean » se poursuit avec la plantation de 154 652 arbres, inscrivant l’événement dans une dynamique citoyenne et responsable.

Lire aussi : Quand un marathon fait germer une forêt : la compensation carbone expliquée

Une fête populaire et inclusive

Le Marathon COMAR est ouvert à tous, sans distinction de genre, d’âge ou de niveau. Il impliquera les grandes fédérations tunisiennes : Athlétisme, Sport pour Handicapés, Sport Scolaire et Universitaire, Sport Pour Tous. Les avenues de Tunis se transformeront, dimanche 30 novembre, en un immense terrain de fête, où musique, animations et encouragements des spectateurs accompagneront les coureurs.

Le sport, une école de société

Au-delà de la performance, le Marathon COMAR rappelle que le sport est une école de vie et de citoyenneté :

  • il enseigne la discipline, l’effort et le respect des règles ;
  • il montre que la compétition peut être synonyme de solidarité et d’inclusion ;
  • il valorise l’engagement écologique comme une responsabilité collective ;
  • il offre aux enfants et aux jeunes une expérience éducative grandeur nature, où l’on apprend que l’effort partagé construit des valeurs communes ;

Dans une société en quête de repères, le sport deviendra un vecteur d’éducation, de cohésion et de transmission. Chaque faute sera une leçon : celle de la persévérance, de l’égalité et de l’espérance.

Le 30 novembre, Tunis ne se contentera pas de courir. Elle montrera que l’on peut organiser un événement d’envergure internationale par ses propres moyens, en mobilisant ses employés et en s’appuyant sur une conviction partagée. Le Marathon COMAR 2025 est une course pour la planète, pour l’inclusion et pour l’avenir, une démonstration que chaque foulée pourra contribuer à bâtir une Tunisie plus verte, plus solidaire et plus forte.

Pierre de Coubertin disait : « Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre »

Rien à ajouter

A.B.A

EN BREF

  • Le Marathon COMAR 2025 accueillera près de 10 000 coureurs à Tunis et Carthage.
  • L’organisation est entièrement assurée par les équipes de COMAR et Hayet.
  • L’édition adopte une approche durable : nettoyage, t-shirts écoresponsables, recyclage, fournisseurs locaux.
  • Les fédérations tunisiennes seront mobilisées pour un événement accessible à tous.
  • Le marathon réaffirme le rôle du sport comme outil de cohésion et d’éducation.

 

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