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PLF 2026 : Fin de la baisse des droits de douane sur les panneaux solaires

Les commissions des finances et du budget relevant des chambres législatives ont annulé l’article 47, relatif à l’examen des droits de douane imposés au titre des importations des panneaux solaires.

L’article 47 du projet de loi de finances pour l’exercice 2026 stipule de réduire de 15% le taux des tarifs douaniers imposés au titre des importations des panneaux solaires.

Le gouvernement a proposé cet article dans le but d’encourager l’utilisation des énergies alternatives, de maîtriser davantage le coût de la production d’électricité à partir de l’énergie solaire et d’installer des stations de production de l’électricité à partir de l’énergie photovoltaïque, comme il a proposé de réduire le taux des tarifs douaniers  de 30 % à 15 %.

Selon les déclarations du secrétaire d’Etat chargé de la Transition énergétique lors de la réunion des deux commissions, cette mesure permettra de réduire le coût de la production d’électricité et contribuera ainsi à l’augmentation de la compétitivité du produit industriel tunisien et à la réduction du déficit énergétique.

Il a également expliqué que l’industrie locale bénéficie de plusieurs avantages douaniers et que la qualité du produit local est régulièrement contrôlé, soulignant la nécessité de trouver un équilibre entre la protection de l’industrie nationale, la garantie de la qualité des produits et la réduction des coûts d’investissement.

Il a, à ce propos présenté  des données indiquant qu’il y a 300 entreprises qui installent des systèmes solaires contre trois seulement investies dans la fabrication, ce qui reflète la faible capacité d’industrialisation actuellement dans le pays.

Le secrétaire d’État a déclaré qu’au cours des huit premiers mois de l’année 2025, le coût de l’importation des panneaux solaires s’est élevé à 75 millions de dinars, la réduction de 15 % réduira le coût d’environ 13 millions de dinars, ce qui permettra de soutenir l’investissement et de s’adapter aux objectifs de la Stratégie nationale de transition énergétique.

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Colloque : “Bâtir des passerelles entre la Tunisie et la Suède”

La Chambre de commerce tuniso-suédoise, en collaboration avec l’ambassade de Suède et la South Mediterranean University (SMU), a organisé un colloque intitulé “Bâtir des passerelles entre la Tunisie et la Suède”.

Cet événement a rassemblé des dirigeants d’entreprises, des chercheurs, des universitaires, des étudiants et des représentants institutionnels engagés dans le développement des relations entre la Tunisie et la Suède.

L’objectif est de renforcer les synergies entre les milieux académique, scientifique et économique, tout en valorisant les opportunités offertes aux jeunes talents tunisiens souhaitant poursuivre leurs études ou leurs carrières en Suède.

Le colloque a visé cinq objectifs principaux :

  • Renforcer les collaborations académiques et scientifiques entre la Tunisie et la Suède.
  • Promouvoir des partenariats innovants entre universités et entreprises.
  • Mettre en lumière les perspectives d’études et de carrière en Suède pour les étudiants tunisiens.
  • Favoriser le dialogue et le réseautage entre acteurs académiques, institutions publiques et secteur privé.
  • Affirmer le rôle stratégique de la Chambre de commerce tuniso-suédoise comme passerelle institutionnelle entre les deux pays.

A noter que le point d’orgue du colloque a été la signature d’un accord de coopération, entre la Chambre de commerce tuniso-suédoise en novembre 2024, la South Mediterranean University (MedTech & MSB) et la Mälardalen University (Suède), couvrant les cycles de la licence et du master. Ladite coopération évoluera dans quelques mois vers un accord de double-diplomation.

Les intervenants, qui comptent par eux des Tunisiens et des Suédois de haut niveau, dont des chefs d’entreprise, chercheurs, enseignants, institutionnels et diplomates partageront leurs visions pour une coopération durable et innovante.

Pour ce faire, trois panels thématiques, à savoir créer des ponts entre les chercheurs et les entreprises suédoises ; tisser des ponts entre le monde académique et les entreprises suédoises ; et établir des ponts entre la Suède et les étudiants ambitieux.

Par ailleurs, un espace dédié a été mis à disposition pour encourager les échanges directs entre universités publiques et privées, entreprises et étudiants autour de projets futurs.

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Le Pacte de la Méditerranée, un nouvel accord pour relancer le partenariat

Trente ans après la signature de la Déclaration de Barcelone, l’Union européenne et ses partenaires méditerranéens, dont la Tunisie, célèbrent, vendredi 28 novembre à Barcelone, un anniversaire historique qui coïncide avec l’adoption et le lancement officiel d’un nouveau Pacte pour la Méditerranée, visant à revitaliser une coopération euro-méditerranéenne confrontée à des défis sans précédent.

Le Pacte pour la Méditerranée a été présenté le 16 octobre 2025 par la Commission européenne et la haute représentante de l’UE. Ce pacte confirme que la région méditerranéenne constitue une priorité stratégique pour l’Europe et établit un cadre de coopération articulé autour de trois piliers thématiques : les personnes comme vecteur de changements et d’innovation, le renforcement de l’intégration économique, et la sécurité associée à la gestion des migrations, rapporte l’agence TAP.

« Une mer, un pacte, un avenir », c’est la vision portée par ce nouveau cadre qui ambitionne de créer un espace méditerranéen commun, renforçant les liens entre l’UE et dix pays du sud de la Méditerranée, dont la Tunisie.

Le Pacte pour la Méditerranée reflète cette ambition stratégique. « Nous souhaitons consolider cette relation et parvenir à une intégration plus poussée au sein de l’espace méditerranéen commun », a indiqué, jeudi, le Directeur général du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du Golfe au sein de la Commission européenne Stefano Sannino.

Le Pacte pour la Méditerranée est un Pacte pour l’Intégration, a-t-il insisté. Son objectif est d’opérer un changement de paradigme, nécessaire pour réaliser pleinement le potentiel de notre partenariat et travailler ensemble sur la base des principes de copropriété, de cocréation et de responsabilité partagée.

Pour sa part, la Commissaire européenne pour la Méditerranée, Dubravca Suica, a déclaré que ce nouveau Pacte repose sur un nouveau partenariat d’égal à égal et de coresponsabilité (…), il s’appuie sur nos liens historiques et culturels et vise à se concentrer sur les domaines stratégiques d’intérêt commun, où nous partageons défis et aspirations.

La Tunisie tirera pleinement profit des dispositions de ce nouveau Pacte, a-t-elle ajouté. Il est de nature à accroître l’attractivité de la Tunisie auprès des investisseurs étrangers, en particulier dans les secteurs verts et technologiques, tout en favorisant la progression des exportations tunisiennes grâce à l’allègement de certaines entraves commerciales, ouvrant ainsi l’accès à de nouvelles opportunités sur le marché européen, a-t-elle relevé dans une déclaration à l’agence TAP.

La Tunisie, partenaire clé du processus euro-méditerranéen

Pour la Tunisie, l’année 2025 revêt une double signification historique. Outre le trentième anniversaire de la Déclaration de Barcelone, le pays célèbre également trois décennies d’Accord d’association avec l’Union européenne, signé en 1995. Ce partenariat privilégié fait de la Tunisie un acteur majeur de la coopération euro-méditerranéenne.

Le partenariat entre la Tunisie et l’Union européenne a connu une évolution constante et un approfondissement progressif au cours des trente dernières années, s’articulant autour d’objectifs communs stratégiques : le développement durable, la solidarité et l’ambition d’une prospérité partagée entre les deux rives de la Méditerranée.

La solidité de cette relation bilatérale se traduit par des indicateurs économiques éloquents. L’Union européenne s’est imposée comme le partenaire commercial incontournable de la Tunisie, absorbant 70 % de ses exportations.

Sur le plan des investissements, la présence européenne est encore plus marquée : l’UE représente le premier investisseur étranger en Tunisie, avec une part de 88 % du nombre total d’investissements directs étrangers (IDE) implantés dans le pays.

L’impact sur l’emploi est tout aussi significatif : les entreprises européennes génèrent à elles seules 90 % des emplois créés par l’ensemble des IDE en Tunisie, confirmant ainsi le rôle central de ce partenariat dans le développement socio-économique de la Tunisie.

Ces données illustrent la profondeur et l’interdépendance croissante entre les économies tunisienne et européenne, faisant de ce partenariat trentenaire bien plus qu’un simple accord commercial, mais une véritable intégration économique régionale.

Depuis 2023, l’UE a mobilisé plus de 600 millions d’euros de subventions pour la Tunisie, générant environ 5 milliards d’euros d’investissements globaux.

L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a souligné, la semaine dernière, lors de sa rencontre avec le président du patronat tunisien,  la volonté de soutenir une véritable « intégration » des entreprises tunisiennes dans le système européen, plaçant le commerce, l’énergie et la jeunesse au cœur des priorités bilatérales.

Il a exprimé l’ouverture de l’UE à une refonte du cadre de coopération, tout en insistant sur un dialogue permanent pour construire un partenariat modernisé et mutuellement bénéfique.

En octobre 2025, la Banque européenne d’investissement (BEI) a, pour sa part, concrétisé son engagement aux côtés de la Tunisie en renforçant le partenariat énergétique avec un appui de 12 millions d’euros accordé à la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG), illustrant la dimension tangible de cette coopération.

Cette contribution s’inscrit dans le cadre du soutien européen à la transition énergétique de la Tunisie et vise à moderniser les infrastructures énergétiques du pays, tout en renforçant la sécurité d’approvisionnement et la durabilité du secteur.

L’Union européenne a également fait état de projets concrets touchant plusieurs secteurs, en particulier la santé, l’éducation, l’emploi, la transition numérique, l’énergie et les infrastructures.

Parmi ces initiatives, figurent un soutien financier de 123 millions d’euros, soit l’équivalent de 416 millions de dinars alloués par la BEI à la réalisation du nouveau pont de Bizerte et à plusieurs projets conjoints dans le domaine de l’énergie.

À l’aube de ce nouveau cycle de coopération euro-méditerranéenne, qu’est le Pacte pour la Méditerranée, la Tunisie se trouve ainsi au cœur d’un partenariat appelé à se réinventer face aux mutations économiques, climatiques et géopolitiques.

Le défi majeur consistera, désormais, à traduire les engagements de ce Pacte en actions concrètes, mesurables et durables, à même d’améliorer tangiblement le quotidien des citoyens des deux rives et de faire de la Méditerranée non plus une frontière de tensions, mais un véritable espace de prospérité partagée.

Avec TAP

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Le chef du Groupe d’amitié Chine-Afrique reçu aux Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, jeudi 27 novembre, le vice-président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et chef du Groupe d’amitié Chine-Afrique, Mu Hong, qui effectue une visite de travail en Tunisie, du 26 au 28 novembre 2025.

Lors de cette rencontre, le ministre s’est félicité des liens d’amitié et du partenariat historique unissant la Tunisie et la Chine, mettant en avant la nouvelle dynamique que connaissent récemment ces relations, notamment à la suite de la visite d’État effectuée, le 31 mai 2024, par le président de la République en Chine, une visite couronnée par l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.

 Il a souligné, dans ce contexte, l’importance de poursuivre la mise en œuvre des piliers de ce partenariat, en particulier concernant les projets de développement servant les intérêts communs des deux peuples, tunisien et chinois amis, dans divers secteurs clés.

Nafti a mis l’accent, à cette occasion, sur le rôle de la Chine dans le développement de la coopération sino-arabe et sino-africaine, estimant qu’il s’agit de plateformes de dialogue auxquelles la Tunisie participe activement.

De son côté, le responsable chinois a souligné que sa visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des les accords conclus  entre les dirigeants des deux pays, faisant part de la volonté de la Chine de consolider davantage les relations d’amitié, de coopération et de partenariat privilégié qui unissent les deux pays.

Il a, en outre, exprimé la disposition de son pays à œuvrer pour renforcer les liens de coopération avec la Tunisie, notamment en contribuant à la mise en œuvre de projets de développement prioritaires en Tunisie.

Le Comité national de la CCPPC est l’organe consultatif politique suprême de la Chine, chargé de la consultation politique, du contrôle démocratique et de l’orientation des différents partis, organisations et personnalités participant au Comité en matière de participation et de débat sur les affaires politiques publiques en Chine.

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Emballage : et si la Tunisie prenait le leadership régional ?

« En Tunisie, le secteur de l’emballage dispose d’un fort potentiel lui permettant de se positionner comme un acteur régional majeur en Afrique et au Moyen-Orient, ouvrant la voie à une dynamique d’innovation technologique ». C’est ce qu’a déclaré, jeudi 27 novembre, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Avec près de 250 entreprises et plus de 25 000 emplois directs, ce secteur est aujourd’hui capable de créer davantage de valeur ajoutée et de conquérir de nouveaux marchés. Tout en offrant aux jeunes des opportunités d’emploi qualifié, a-t-elle souligné. Elle s’exprimait ainsi lors des journées « Packaging 2025 : Afrique et Moyen-Orient », organisées les 27 et 28 novembre à Tunis. Elles avaient pour thème : « Innover pour un emballage circulaire et durable ». Et ce, à l’initiative du Centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC).

Pour accompagner cette croissance, la ministre a mis en avant les nouvelles orientations de son département. Lesquelles visent à accélérer l’innovation dans les systèmes d’emballage, les technologies d’impression et les matériaux durables.

Soutien à l’initiative privée

Elle a également insisté sur le soutien apporté aux start-up, aux PME et à l’initiative privée, afin de faire de l’innovation un pilier essentiel du secteur.

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, s’attèle, a-t-elle ajouté, à renforcer la qualité et la conformité des produits aux normes internationales. Il s’agit d’une condition indispensable pour accéder aux marchés les plus exigeants et rivaliser avec les grandes marques mondiales en matière de sécurité, de durabilité et de performance.

Cadre juridique lié aux matériaux plastiques

Parallèlement, des efforts sont engagés pour moderniser le cadre juridique lié aux matériaux plastiques et à l’emballage. Tout en favorisant l’investissement dans les matériaux recyclables et les solutions écoresponsables.

Selon Mme Chiboub, la consolidation du positionnement de la Tunisie aux côtés de l’Afrique et du Moyen-Orient dans le domaine du développement durable demeure une priorité, qui doit passer notamment par la mise en place de partenariats efficaces et de plateformes régionales dédiées à la recherche, à l’expérimentation, à la formation et à l’échange d’expertise entre acteurs publics et privés.

La Tunisie peut devenir un hub régional en matière d’emballage

De son côté, le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Samir Majoul, a affirmé que la Tunisie possède les atouts nécessaires pour devenir un véritable hub régional de l’emballage.

« Nous disposons d’une industrie créative et résiliente, qui a démontré à plusieurs reprises sa capacité à évoluer et à s’adapter. Nous pouvons également compter sur des ingénieurs de talent, des techniciens compétents, des entrepreneurs ambitieux, ainsi que sur des centres techniques performants.

À cela s’ajoute notre position géographique stratégique qui fait de la Tunisie un pont naturel entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe », a-t-il mentionné.

Pour M. Majoul, ce potentiel doit désormais être pleinement exploité. D’ailleurs, il appelle à une vision claire et partagée, à une collaboration renforcée entre institutions publiques et secteur privé; ainsi qu’à un investissement accru dans la recherche, la technologie, la formation et l’innovation.

De son côté, la directrice générale du Centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC), Narjes Maslah El Hammar, a souligné que cette nouvelle édition des Journées de l’emballage marque le retour d’une manifestation majeure, après six années d’absence.

Elle a fait savoir que le programme de cette édition s’articule autour de thématiques en phase avec les priorités actuelles du secteur. Et ce, avec notamment l’économie circulaire et les matériaux d’emballage; ainsi qu’un accent particulier sur les solutions recyclables, biodégradables et les approches d’éco-conception responsables.

La deuxième thématique portera sur l’impression et l’emballage de luxe. Seront mises en avant la créativité, la différenciation et la montée en gamme, appuyées par une haute précision technique. Quant à la troisième thématique elle consacrera à la sécurité alimentaire, en abordant l’emballage pharmaceutique, les exigences de sûreté et les systèmes de traçabilité.

Au final, la directrice générale souligne que cette manifestation constitue une occasion privilégiée pour les acteurs économiques des secteurs de l’emballage et de l’impression. Elle leur offre un espace d’échanges et une vision globale des tendances, innovations et technologies liées aux matériaux et aux systèmes d’emballage.

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La multinationale chinoise Foxit choisit la Tunisie comme base de production pour l’Afrique

La société chinoise « Foxit », l’un des leaders mondiaux de la gestion de documents numériques et des signatures électroniques, devrait prochainement créer une filiale en Tunisie.

L’annonce a été faite par l’ambassadeur de Tunisie à Pékin, Adel Arbi, mercredi 26 novembre. Et ce, suite à une rencontre avec le directeur du développement international de la société chinoise Foxit, Zhang Lu. Rencontre au cours de laquelle il a été question de la possibilité de faire de la Tunisie une base de production de la société pour le continent africain.

Lors de cette rencontre, à laquelle a assisté le conseiller économique et commercial près l’ambassade de Tunisie, Abdelkhalek Dhakkar, M. Lu aurait exprimé le vif intérêt de sa société pour les compétences tunisiennes dans le numérique ainsi que pour la position géographique stratégique de la Tunisie, qui en font un centre régional idéal pour y établir une filiale.

A souligner au passage que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la diplomatie économique menée par l’ambassade tunisienne à Pékin pour renforcer les flux d’investissements  chinois vers la Tunisie.

En réponse, le diplomate tunisien a justement mis en avant les incitations et avantages offerts par la Tunisie aux investisseurs étrangers, rappelant que le pays figure parmi les plus avancés d’Afrique en matière de technologies de la communication et de développement de  logiciels.

Fondée dans la province côtière du Fujian, Foxit est l’une des entreprises les plus importantes dans le domaine de la gestion des documents numériques et des signatures électroniques à l’échelle internationale. Elle dispose déjà de filiales dans plusieurs régions du monde, notamment en Amérique, en Australie et en Europe.

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Le turc VANTELA compte investir en Tunisie

Le directeur général de la société turque « VANTELA », spécialisée dans l’industrie textile, a annoncé son intention d’investir en Tunisie. Ainsi, Mahmut VANLI, qui a récemment rencontré à Tunis le DG de l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA), Jalel Tebib, a ajouté que la société a déjà entamé les procédures nécessaires, accompagnés par les services de la FIPA.

Les responsables de la société turque ont souligné, à cette occasion, leur intérêt pour les atouts du site tunisien, notamment une main-d’œuvre qualifiée, la proximité géographique avec l’Europe et les conditions favorables offertes aux investisseurs étrangers.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans la dynamique de renforcement des partenariats tuniso-turcs, vise à explorer les opportunités de collaboration industrielle dans le secteur textile. Un domaine stratégique pour l’économie tunisienne, a fait savoir, mercredi, 26 novembre 2025, la FIPA.

De son côté, M. Tebib a présenté les réformes engagées pour améliorer le climat des affaires et faciliter l’implantation des entreprises étrangères. Tout enrappelant que la Tunisie demeure une plateforme industrielle et logistique compétitive en Méditerranée.

Il a réaffirmé l’engagement de la FIPA à accompagner les investisseurs internationaux dans toutes les étapes de leurs projets et s’est félicité de l’intérêt croissant des entreprises turques pour la destination Tunisie.

A noter que le secteur du textile et de l’habillement connaît actuellement une forte croissance.

Ainsi, les IDE du secteur ont enregistré, à fin septembre 2025, une hausse de 27,9 %, passant de 135,9 millions de dinars(MDT) en 2024 à 173,8 MDT, au cours de la même période en 2025.

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Ensemble contre la violence: « Ghalia », une voix d’espoir et de résistance

Le coup d’envoi des 16 jours d’activisme a été donné avec force et détermination. Des voix s’unissent pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles, un combat urgent et nécessaire. C’est dans ce cadre que la chanson et le clip « Ghalia » ont été créés, portés par la campagne onusienne “16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles”, qui se déroule chaque année du 25 novembre au 10 décembre.

Cette campagne annuelle sensibilise le grand public en condamnant toutes les formes de violences que subissent les femmes : physiques, psychologiques, économiques… Elle met aussi en lumière des violences spécifiques qui touchent particulièrement les jeunes filles, comme le cyber-harcèlement. Trop souvent minimisé, ce phénomène est en réalité alarmant. Près d’une femme sur trois dans le monde subit au moins une fois des violences conjugales ou sexuelles. En Tunisie, les féminicides continuent de semer l’angoisse : en 2025, 22 femmes ont été tuées en raison de leur genre.

La Délégation de l’Union européenne en Tunisie a financé et soutenu la production de cette chanson et de ce clip. Par ce geste, elle confirme son engagement ferme en faveur de l’égalité et de la lutte contre toutes les violences basées sur le genre.

La chanson met en scène une jeune fille nommée “Ghalia”, qui, malgré les violences subies, tient bon et aspire à la réalisation de ses rêves. Le texte est un appel puissant non seulement à condamner ces violences, mais aussi à agir, à briser le silence complice et à construire un avenir plus safe et égalitaire pour toutes.

Avec communiqué

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IA vs déontologie : le nouveau dilemme des salles de rédaction

Des experts, journalistes et autres membres de la société civile se sont réunis, mercredi 26 novembre, dans un hôtel situé aux Berges du Lac de Tunis autour d’un atelier pour l’élaboration d’une charte nationale sur la déontologie journalistique face à l’intelligence artificielle.

Cette rencontre sur l’IA et la déontologie journalistique, organisée par le Conseil de presse avec l’appui du programme d’appui aux médias tunisiens (PAMT 2), a pour objectif de jeter les bases d’une charte généraliste suivie de chartes spécifiques pour les différentes composantes du secteur, a indiqué Mannoubi Marrouki, président du Conseil de presse.

Selon Marrouki, les risques déontologiques et éthiques sont de nos jours grands tout comme l’est l’inquiétude des uns et des autres quant à l’utilisation de l’IA.

Cette journée vise, par ailleurs, à rassembler journalistes, responsables de rédaction, syndicats, universitaires, experts juridiques et partenaires institutionnels pour dresser un état des lieux de l’usage de l’IA, analyser les risques déontologiques et formuler, à travers des ateliers thématiques, les premiers principes d’une charte éthique.

« Une telle charte généraliste s’impose particulièrement à la lumière de l’usage  des nouvelles technologies de la transition numérique et dont les dérives ne sont plus à démontrer », avertit le président du Conseil.

Marrouki estime que les discussions qui ont eu lieu tout au long de cette journée d’étude permettront de poser les jalons de la première charte nationale d’éthique sur l’intelligence artificielle.

Des chercheurs locaux et internationaux ont alimenté les différents ateliers organisés dans le cadre de cette journée.

Laurence Dierickx, docteure à l’Université libre de Bruxelles, spécialisée dans l’information numérique et l’IA, a présenté les outils de l’intelligence artificielle mis à la disposition des journalistes par les médias.

Ils permettent, si besoin est, de collecter, traiter, analyser, diffuser l’information et interagir avec le public.

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Banque mondiale : renforcer les filets sociaux peut soutenir la reprise économique de la Tunisie

L’économie tunisienne montre des signes de reprise, soutenue par une production agricole plus robuste, un regain d’activité dans le secteur de la construction, et une amélioration du tourisme. C’est ce qu’il ressort de la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

Le PIB réel a progressé de 2,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025. Et ce, après des années de croissance modérée et les effets persistants de la crise de COVID-19. La croissance devrait atteindre 2,6 % en 2025 et se stabiliser autour de 2,4 % en 2026-2027. C’est encore ce qu’on peut lire dans le rapport de la BM sur les filets sociaux.

Si des conditions météorologiques favorables et un regain d’activité dans les secteurs clés devraient soutenir la reprise, des contraintes structurelles— notamment des financements extérieurs limités, une croissance de la productivité atone et un niveau d’investissement insuffisant— continuent de peser sur les perspectives à moyen terme.

Poursuite de la baisse de l’inflation

S’agissant des autres indicateurs macroéconomiques, l’inflation a poursuivi sa baisse pour le septième mois consécutif. Elle atteint 4,9 % en octobre, après un pic de 10,4 % en février 2023. Cette baisse est principalement liée au recul des prix mondiaux de l’énergie et des céréales, l’inflation alimentaire s’étant repliée à 5,6 %. Le déficit du compte courant s’est accentué pour atteindre 2 % du PIB au premier semestre, sous l’effet d’une hausse des importations et d’exportations stagnantes.

Toutefois, la solidité des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger auront contribué à atténuer les pressions extérieures. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 41 % au cours des sept premiers mois. Ils sont tirés par les projets dans les énergies renouvelables. Soutenant ainsi la stabilité extérieure; malgré un accès limité aux marchés internationaux.

Réduction du déficit public

Sur le plan budgétaire, le déficit public s’est réduit à 6,3 % du PIB en 2024. Tandis que la dette publique s’établit autour de 84,5 % du PIB.

Le chapitre spécial du rapport examine le système tunisien de protection sociale, en mettant l’accent sur les programmes d’assistance sociale.

L’analyse montre que le programme de transferts monétaires AMEN a joué un rôle central dans la réduction de la pauvreté et des inégalités. Sa couverture ayant triplé au cours de la dernière décennie pour atteindre environ 10 % de la population.

 

Lire aussi: 81 % Tunisiens disposent d’une couverture maladie, mais…

 

Le rapport suggère de poursuivre les efforts pour améliorer le ciblage et l’équité, tout en développant davantage les outils numériques. En outre, il souligne l’importance de renforcer l’inclusion économique et d’étendre progressivement l’assurance aux travailleurs informels, afin de tendre vers un système plus efficace et équitable.

« La Tunisie a réalisé d’importants progrès en matière de couverture en faveur des plus pauvres », souligne Alexandre Arrobbio, le représentant-résident de la Banque mondiale pour la Tunisie. « Conformément à l’accent que notre partenariat avec la Tunisie met sur le capital humain et la résilience, améliorer l’efficacité et l’équité des filets de protection sociale pourrait réduire les inégalités et stimuler l’inclusion économique des ménages vulnérables ».

Continuer de préserver la stabilité macroéconomique et de renforcer la viabilité budgétaire, tout en étendant une protection sociale bien ciblée, sera essentiel pour assurer une prospérité partagée à l’ensemble de la population tunisienne. Il est tout aussi crucial de poursuivre les initiatives visant à améliorer la performance des entreprises publiques et à améliorer la concurrence et le climat d’investissement.

Avec communiqué

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La BT consacre l’excellence littéraire lors de la 31ᵉ édition du Prix Chebbi

Le rideau est tombé, samedi soir 22 novembre 2025, au Centre de la Culture, des Arts et des Lettres « Ksar Saïd », sur les activités de la 31ᵉ édition du Prix Abou el-Kacem Chebbi de la Banque de Tunisie (BT). Cette édition a couronné l’écrivaine égyptienne, la docteure Kamilia Abdelfattah, qui a remporté le prix dédié cette année au roman pour son œuvre Que tu oscilles. Le prix d’honneur est revenu au sociologue tunisien, le docteur Tahar Labib, en reconnaissance de ses contributions pionnières à la pensée humaniste et de ses recherches approfondies en sociologie.

La cérémonie a réuni un grand nombre de cadres de la BT, conduits par M. Hichem Rebai, directeur général de la banque, ainsi qu’un ensemble de figures de la culture, de la pensée et de la création. Étaient également présents les ambassadeurs de l’État du Qatar et de l’État de Palestine en Tunisie.

Le poète, docteur Moncef Ouhaïbi, président du jury, a annoncé les lauréats de ce prestigieux prix arabe, rappelant que plus de quarante romans, provenant de Tunisie comme d’autres pays arabes, avaient été soumis. Dans une première sélection, vingt romans ont été retenus pour la liste longue, avant que quatre œuvres ne soient choisies pour la liste courte. Certains romans ont été écartés lorsqu’il est apparu qu’ils avaient déjà participé à d’autres concours, en contradiction avec les conditions de candidature au Prix Abou el-Kacem Chebbi.

Pour sa part, la lauréate égyptienne, docteure Kamilia Abdelfattah, a exprimé sa fierté de recevoir ce prix, saluant son ouverture à tous les genres de l’expression créative, sans privilégier un genre littéraire particulier, plutôt que de se limiter à la poésie malgré la filiation au grand poète tunisien. Elle a souligné que cette ouverture témoigne de l’ampleur du talent de Chebbi et de la capacité de son nom à incarner la création dans toute sa diversité.

Le sociologue Tahar Labib a, quant à lui, rendu hommage à la BT, voyant dans cette distinction une victoire de la pensée libre et résistante. Il a déclaré partager ce prix avec les enfants de Gaza. La cérémonie de clôture a également offert de nombreux moments artistiques alternant poésie et roman, notamment à travers des poèmes de Mahmoud Darwich interprétés par l’actrice Wahida Dridi et des extraits du roman primé lus par Jamal Sassi.

La présence des deux sœurs Bissan et Bilssan Kouka, lauréates du Championnat du Défi de la lecture arabe de Dubaï 2025, a marqué l’événement. Elles ont été honorées par le directeur général de la BT, aux côtés de plusieurs figures de la culture, de la création et des médias. La cérémonie a aussi célébré l’invité d’honneur de cette édition : le poète et auteur dramatique qatari Khaled Al-Jaber.

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Toyota: inauguration de la nouvelle agence RUBIS AUTOPRO

RUBIS AUTOPRO a  inauguré officiellement sa nouvelle agence située dans la Zone Industrielle Ksar Saïd à Manouba. Cet événement marque une étape importante dans la stratégie de développement et de consolidation de la marque Toyota en Tunisie.

Dans une déclaration exclusive accordée à leconomistemaghrébin.com, Moez Belkhiria, PDG de BSB Toyota a insisté sur la portée stratégique de cette ouverture : “ Il s’agit d’une étape importante visant à renforcer notre proximité avec notre clientèle”.

Il a également souligné la position affirmée de Toyota sur le marché tunisien, en précisant que “ le modèle hybride connaît une demande croissante auprès de nos clients”.

 En outre, il a annoncé que l’année 2026 marquera le lancement du modèle électrique, conçu pour offrir un équilibre optimal entre esthétisme et performance, tout en demeurant accessible à une large clientèle : “Ce modèle sera raisonnable tant au niveau du design qu’au-delà”.

 

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Marche du 4 décembre : l’UGTT rend hommage à Farhat Hached

L’Union générale tunisienne du travail ( UGTT) mobilise l’ensemble de ses structures syndicales et les travailleurs du Grand-Tunis pour une marche commémorative prévue le 4 décembre prochain. Cette manifestation marquera le 73e anniversaire de l’assassinat de Farhat Hached, figure tutélaire du syndicalisme tunisien.

Le cortège s’élancera à 11 heures de la place Mohamed Ali Hammi pour rejoindre le mausolée du leader syndical à la Kasbah, selon un communiqué de la Centrale syndicale. Le parcours empruntera successivement l’avenue Mongi Slim, Bab Souika et l’avenue Bab Bnet. Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, prononcera un discours d’hommage au martyr syndical.

Farhat Hached demeure une figure emblématique de la lutte anticoloniale en Tunisie. Fondateur en 1946 de l’UGTT, première organisation syndicale d’Afrique et du monde arabe, il a été assassiné le 5 décembre 1952 par l’organisation terroriste coloniale française « La Main Rouge ».

Avec TAP

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Le budget 2026 des Affaires religieuses estimé à plus de 202 MDT

Le budget de la mission des Affaires religieuses pour l’année 2026 est estimé à 202,400 millions de dinars (MDT), contre 195,580 (MDT) dans le budget de 2025, soit une progression de 3,49 %.

Les dépenses se répartissent comme suit : 161 millions de dinars pour les dépenses de rémunération, 24,25 (MDT) pour les dépenses de gestion, 14,85 (MDT) pour les dépenses d’intervention publique, et 2,3 (MDT) pour les dépenses d’investissement.

S’agissant des priorités, le rapport indique qu’elles consistent notamment à faciliter l’accomplissement des rites religieux, à former les cadres des mosquées, à intensifier les actions de sensibilisation, à soutenir la recherche scientifique et les études dans les sciences islamiques et à  construire, restaurer, entretenir et éclairer les édifices religieux.

Le ministère emploie 20 784 cadres religieux et supervise 6 737 édifices religieux, dont 1 477 mosquées et 5 260 grandes mosquées.

 Il est prévu que le ministère procède l’année prochaine à la classification de 259 nouvelles grandes mosquées, en plus de son encadrement de 76 zaouïas officiellement enregistrées.

Le ministère supervise également, en coopération avec le ministère des Affaires culturelles, certaines zaouïas ayant des activités culturelles et sociales, ainsi que 13 synagogues juives et 20 églises chrétiennes.

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L’AMT exige un CSM aligné sur les normes internationales

Le bureau exécutif de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a insisté, lundi 24 novembre, sur la nécessité d’instaurer un Conseil supérieur de la magistrature conforme aux standards internationaux. Lequel garantit l’indépendance de la justice, protège les magistrats contre l’ingérence de l’exécutif dans leur parcours professionnel et apporte un équilibre entre les pouvoirs.

Dans une déclaration publiée à l’issue d’une réunion de concertation tenue durant le week-end, les participants, au nombre desquels on retrouve des juges de l’ordre administratif, financier et judiciaire, ont souligné la nécessité de scruter et de documenter tous les « dysfonctionnements » causés par « l’intervention directe du pouvoir exécutif dans la gestion du parcours professionnel des magistrats à travers les notes de travail. Au passage, le bureau de l’AMT estime important de suivre le dossier des juges révoqués. Il évoque l’état de paralysie que connaît le Conseil supérieur provisoire de la magistrature. Et ce, en raison de la vacance dans plusieurs postes de responsabilité. Citons par exemple les postes de : procureur général; premier président de la Cour de cassation; président du tribunal immobilier; directeur des services judiciaires…

Par ailleurs, soixante juges du Tribunal administratif, issus de la promotion de novembre 2017, et onze autres de la promotion de septembre 2018, n’ont pas bénéficié d’avancement; et ce, malgré l’approbation du Conseil de la magistrature administrative.

L’AMT rappelle également la non création de deux chambres de première instance et le non-comblement de nombreux postes vacants dans les chambres de première instance, d’appel et de cassation. Une  situation qui a nui aux droits des juges administratifs, entravé leur parcours professionnel et porté atteinte aux intérêts des justiciables. Cette situation retardant l’examen et le règlement de leurs affaires dans des délais raisonnables, souligne le texte de la déclaration.

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Wifak Bank, première institution bancaire tunisienne pleinement alignée sur le standard international ISO 20022

Wifak Bank annonce la finalisation de sa migration complète vers le standard international ISO 20022, devenant ainsi la première banque en Tunisie à atteindre un niveau de conformité totale avec ce référentiel global.

Cette transition marque une étape structurante dans la stratégie de modernisation de Wifak Bank et confirme sa volonté d’aligner ses infrastructures financières avec les meilleures pratiques internationales.

La banque affirme ainsi sa capacité à conduire des projets technologiques d’envergure, en synergie avec les régulateurs, les institutions nationales et les partenaires internationaux.

Cette transition renforce aussi la capacité de la banque à assurer des échanges plus harmonisés, plus sécurisés et parfaitement interopérables avec l’écosystème financier international.

D’après communiqué

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« Le pouvoir n’est pas un fauteuil, mais une charge à assumer », dixit Kaïs Saïed

Lors d’une réunion tenue lundi 24 novembre au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, le président de la République, Kaïs Saïed, a rappelé que l’exercice du pouvoir doit servir exclusivement l’intérêt du peuple et s’inscrire dans le respect de la Constitution du 25 juillet 2022.

Le chef de l’État a insisté sur le fait que toute responsabilité publique est un devoir avant d’être un privilège. « Ceux qui voient leur poste comme une fin en soi n’ont aucune utilité pour le peuple tunisien », a-t-il déclaré, ajoutant que le pouvoir « est un poids et une responsabilité, et non un fauteuil ».

Selon lui, l’enjeu ne réside pas seulement dans les lois, mais dans leur application par des responsables intègres et engagés.

Par conséquent, le président Saïed a averti que l’État ne tolérera aucune forme d’abus ou de maltraitance envers les citoyens. Il a dénoncé ceux qu’il accuse d’avoir « hypothéqué le pays » en le divisant ou en bradant ses richesses, estimant qu’ils relèvent d’une logique de « partage du butin ».

Pour finir, il décrète : « Le jugement de l’Histoire est déjà rendu : pas de consolation pour les traîtres, et aucun retour en arrière ».

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Affaire CTR : Jammali et Krimi libérés

Le Tribunal de première instance de Tunis a condamné, dans la soirée de lundi 24 novembre, le président du Conseil tunisien pour les réfugiés (CRT), Mustapha Jammali, et le directeur des projets, Abderrazek Krimi, à deux ans de prison avec sursis pour la peine restante. Ce qui entraîne leur libération, indique une source judiciaire.

La chambre criminelle dudit tribunal s’est penchée sur l’affaire en présence des deux accusés détenus et de quatre autres prévenus laissés en liberté, tous employés du CRT et renvoyés devant la justice par la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis, toujours selon la même source.

Ils étaient poursuivis pour constitution d’une entente en vue d’orienter, faciliter, aider ou intercéder, par quelque moyen que ce soit, l’entrée irrégulière de personnes sur le territoire tunisien, ainsi que leur hébergement.

La cour a finalement prononcé deux ans de prison contre Jammali et Krimi pour les faits qui leur sont reprochés. Tout en ordonnant le sursis de la peine résiduelle, la confiscation du montant saisi au profit du Trésor public, ainsi qu’une amende de 10 mille dinars pour chacun.

Il a en revanche été décidé de ne pas retenir les charges à l’encontre des quatre autres accusés jugés en liberté, a fait savoir la même source.

Mustapha Jammali et Abderrazek Krimi avaient été arrêtés en mai 2024 et inculpés pour constitution d’un réseau, médiation et assistance à l’entrée clandestine de personnes sur le sol tunisien et leur hébergement.

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7ᵉ Sommet UA–UE : Nafti rencontre des responsables européens et africains

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, qui participe au 7e Sommet Afrique-Europe à Luanda en Angola (24-25 novembre), a eu plusieurs rencontres avec des chefs de délégations et autres responsables d’organisations internationales, africaines et européennes.

Citées dans un communiqué du département, ces réunions ont été l’occasion de mettre l’accent sur la nécessité de promouvoir la coopération multilatérale et bilatérale dans le cadre d’une approche novatrice.

Lors de ses rencontres avec ses homologues africains et responsables européens, M. Nafti a évoqué les préparatifs en prévision des prochaines échéances bilatérales. Et ce, en soulignant que ces réunions offrent un cadre idoine pour booster les relations bilatérales de coopération et de partenariat.

La première séance du 7e Sommet Afrique-Europe, dont les travaux ont démarré lundi 24, a été consacrée à l’examen des questions liées à la promotion de la paix et de la sécurité, dans le cadre d’une coopération multilatérale efficace et fructueuse.

Ce sommet, qui coïncide avec le 25e anniversaire du lancement du partenariat Afrique-Europe, se veut une opportunité pour évaluer la coopération entre les deux parties et discuter des moyens de mettre en place une nouvelle approche de ce partenariat.

C’est aussi une occasion de soutenir la solidarité mutuelle, relever les défis communs et identifier des solutions appropriées permettant de réaliser un développement durable commun, cite encore le même communiqué.

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