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Emploi des docteurs : 1350 nouveaux postes annoncés pour 2026

Le chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mourad Bel Assoued, affirme, ce jeudi 27 novembre 2025 lors de son passage dans l’émission « Midi Eco », qu’un effort national, sous l’égide du Président de la République, est déployé pour trouver une solution durable à la crise de l’emploi qui touche les docteurs. Il précise que cette situation est « héritée du passé » et s’est accentuée particulièrement depuis 2015, avec l’accumulation du nombre de docteurs.

Mourad Bel Assoued insiste sur la nécessité de solutions structurelles. Tout en soulignant que le système de recherche scientifique constitue l’une de ces solutions et doit absorber un maximum de docteurs. Mis qu’il faut aussi trouver d’autres débouchés au sein du tissu économique.

En outre, il annonce qu’une deuxième promotion de 1350 titulaires de doctorat sera intégrée en 2026 au grade de professeur assistant. A savoir, un nombre identique à celui intégré en 2025. Et de préciser que le ministère des Finances dédie des plans spécifiques pour couvrir les coûts de cette intégration.

Enfin, le chef de cabinet indique que les inscriptions débuteront sur la plateforme numérique du ministère le 9 décembre 2025. Suivra la publication des résultats et celle des dates des concours. Il souligne ainsi l’engagement du ministère à garantir un processus compétitif transparent et équitable. Lequel offrira des chances égales à tous les candidats.

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Voici ce que le ministère de l’Emploi a fait en 2025… et ce qu’il prépare pour 2026

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a enregistré plusieurs avancées notables cette année sous la direction de Riadh Chaoued. Lors de la séance conjointe du Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des gouvernorats, le mercredi 26 novembre 2025, le ministre a présenté le bilan de la mission “emploi et formation professionnelle” dans le cadre du projet de budget de l’État pour 2026. Le taux de chômage au troisième trimestre de 2025 a été annoncé à 15,4 % contre 16 % pour la même période de 2024, traduisant une amélioration dans un contexte économique national qualifié de « reprise ».

Du côté de l’intégration entre l’offre et la demande de travail, le ministère met en avant trois axes politiques : l’activation du marché du travail pour rapprocher offre et demande ; le développement de la formation professionnelle pour répondre aux besoins des entreprises ; et l’appui aux entreprises communautaires et à l’entrepreneuriat comme leviers d’insertion économique et sociale.

En matière d’entreprises communautaires, une étape législative a été franchie : le décret-loi n° 3 de 2025 du 2 octobre a diagnostiqué la situation de ces structures et introduit de nouvelles mesures : simplification des modalités de création, participation et gestion, numérisation des démarches, création d’un registre spécifique et attribution d’avantages aux porteurs de projet. À la date du 15 novembre 2025, 236 entreprises de type communautaires avaient été créées dont 60 sont réellement en activité. Parmi ces entreprises, 77,12 % sont d’initiative locale (vs 22,88 % régionales).

Pour le volet financier, un mécanisme de financement dédié a été lancé au sein du Fonds national de l’emploi, avec la signature de six conventions avec des établissements bancaires publics et privés et la perspective de sept autres conventions à venir.

Concernant l’emploi direct, le nombre d’opérations de recrutement direct a progressé de 6,7 % entre janvier-octobre 2024 (13 206 emplois) et la même période en 2025 (14 097 emplois). Parallèlement, les programmes d’emploi, la formation complémentaire et le soutien à la création de projets ont été mobilisés : octroi de prêts sans intérêt aux populations fragiles, crédits à moyen/long terme pour les petites et moyennes entreprises, et crédits à taux zéro pour les porteurs de startup, notamment ceux titulaires d’un doctorat et en recherche d’emploi.

Sur la formation professionnelle, les chiffres communiqués montrent qu’en secteur public 52 000 stagiaires ont été enregistrés via l’agence tunisienne de formation professionnelle, tandis que dans le secteur privé agréé ce sont 23 000 personnes. Le nombre d’unités de formation et de stagiaires a progressé, avec une hausse d’environ 7 % des sites et de 16,1 % du total des stagiaires.

Pour l’année prochaine, le ministère entend intensifier ses efforts afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de la formation. Parmi les objectifs : renforcer la politique de l’emploi pour accroître l’employabilité des chercheurs d’emploi et saisir davantage les opportunités dans les entreprises et les secteurs économiques, et déployer la vision pour la formation professionnelle dans le cadre du plan de développement 2026-2030. Cette vision est formulée comme suit : « formation professionnelle et technique en intégration avec les composantes du système de préparation des ressources humaines », ce qui vise à valoriser le travail, encourager l’autonomie, et répondre précisément aux besoins du marché du travail.

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Rencontre à Paris sur le PLF 2026 de la Tunisie

Le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme enTunisie (CRLDHT) organisé, dans le cadre de Liqaaet Eco, une rencontre d’analyse du Projet de loi de finances 2026 (PLF2026) sous le thème «PLF 2026 : l’exercice solitaire du pouvoir budgétaire», le 26 novembre 2026 à 19h au CICP (21ter Rue Voltaire, 75011 Paris).

La rencontre, animée par Karim Belkhiria, verra les interventions de Ali Kooli, ancien ministre de l’Économie et des Finances (2020–2021), expert des questions macroéconomiques, de la dette et du système bancaire; Mohamed Trabelsi, ancien ministre des Affaires sociales, spécialiste du dialogue social, de la protection sociale et des politiques d’emploi ; et Hédi Kammoun, représentant de l’association Alert, engagé sur les enjeux de gouvernance économique, de concurrence et de lutte contre l’économie de rente.

Cette rencontre est organisée «à un moment où la Tunisie traverse l’une des crises économiques, sociales, politiques et institutionnelles les plus graves de son histoire récente» et «à l’heure où les droits reculent et où la pauvreté s’étend, le débat sur le budget n’est pas un exercice technique : c’est un enjeu de justice, de dignité et de démocratie», écrit le CRLDHT dans sa note de présentation, dont nous reproduisons ci-dessous l’essentiel…

«Le budget 2026 est construit dans un contexte de tensions financières explosives : une dette publique qui atteint 147,4 milliards de dinars, soit 80,5 % du PIB, des besoins de financement colossaux de 27 milliards de dinars, et un déficit de près de 11 milliards que le gouvernement veut combler en puisant directement dans la Banque centrale, en émettant des sukuk et en pressurant encore davantage un système bancaire déjà exsangue. Ce choix n’est pas neutre : il engage l’avenir, il hypothèque les droits, et il place le pays dans une spirale dangereuse de dépendance et de fragilisation institutionnelle.

«Le PLF 2026 se présente comme un budget opaque, déséquilibré et construit hors des règles démocratiques. Il contourne les dispositifs de contrôle prévus par la Loi organique du budget, siphonne les ressources vitales de la santé, de l’éducation et de la protection sociale, tout en gonflant les budgets sécuritaires.

«Au lieu d’investir dans le soin, le savoir, l’emploi ou l’inclusion, l’État choisit la force, l’opacité et le repli. La disparition du débat public, la marginalisation du Parlement et le recul de la transparence financière ne sont pas des accidents : ils traduisent une volonté assumée de gouverner sans contrôle et sans comptes à rendre.

«En rupture totale avec les engagements internationaux et constitutionnels de la Tunisie, les arbitrages du PLF 2026 représentent une menace directe contre les droits économiques et sociaux. Ce projet budgétaire promet plus d’inégalités, une aggravation de l’effondrement des services publics, et une désindustrialisation qui nourrit un chômage massif, l’exclusion sociale et le désespoir — terreau fertile des dérives autoritaires et des colères collectives.

«Face à cette situation, cette rencontre ambitionne de décortiquer le PLF 2026, d’en dévoiler les implicites politiques et les conséquences humaines, et de construire, avec les participants, des alternatives crédibles. Parce qu’un budget n’est pas seulement une affaire de chiffres : c’est un choix de société. Nous défendons un budget fondé sur la justice sociale, la transparence, et la protection effective des droits fondamentaux — un budget au service du peuple, et non un instrument de consolidation autoritaire.»

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Tunisie | Un pays à bout de souffle

La forte mobilisation populaire observée samedi 22 novembre 2025, lors de la marche de protestation organisée à Tunis pour dénoncer la montée de l’autoritarisme du président Kaïs Saïed, les limitations de la liberté d’expression et l’emprisonnement des opposants est un signe supplémentaire de l’aggravation de la crise en Tunisie. (Ph. Yassine Gaidi).

Latif Belhedi

Ajoutée aux marches de protestation quasi-quotidiennes qui se poursuivent à Gabès depuis fin septembre pour dénoncer la pollution industrielle et exiger le démantèlement des unités du Groupe chimique tunisien (GCT)… Ajoutée aux critiques adressées au pouvoir exécutif par de nombreux députés que l’on croyait alliés au régime mis en place par Saïed au lendemain de la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021… Ajoutée aux revendications des journalistes, qui ont manifesté deux jours auparavant contre la répression croissante de la liberté de la presse… Ajoutée à la crise économique larvée, marquée par la baisse du pouvoir d’achat et la hausse du chômage, du déficit budgétaire et de l’endettement, la mobilisation d’hier marque sans doute un tournant et préfigure un durcissement du côté du pouvoir et de son opposition et fait craindre des heurts à venir. Les slogans scandés par les manifestants sont significatifs à cet égard : «Le peuple veut la chute du régime»; «Ni peur ni terreur, la rue appartient au peuple» ou encore «Assez de répression».

Verrouillage politique par un régime aux aguets

Jusque-là, les deux parties en présence sont restées sobres, évitant le recours à la violence, mais en l’absence de solutions aux problèmes économiques et sociaux du pays et avec la poursuite du verrouillage politique par un régime aux aguets, on peut sérieusement craindre que bientôt les lignes rouges seraient dépassées, d’un côté comme de l’autre.

En emprisonnant des dizaines de figures de l’opposition, de journalistes, d’avocats et d’hommes d’affaires, accusés de «complot contre la sûreté de l’État», sur la base de faits très contestables et d’ailleurs fortement contestés par les prévenus et leurs avocats, on ne décrispe pas la situation; au contraire, on alimente le sentiment d’injustice, un mot qui était sur toutes les bouches hier.

Nul ne peut gouverner au gré de ses caprices

Par conséquent, les autorités seraient bien inspirées de desserrer l’étau sur la société civile, de jeter des passerelles de dialogue et d’ouvrir le champ de l’expression politique. Car le verrouillage actuel ne présage rien de bon et risque de crisper davantage une atmosphère déjà irrespirable, au propre et au figuré, dans un pays quasiment bloqué et où l’absence de perspectives alimente le désespoir ambiant, jette les compétences sur les routes de l’exil et fait fuir les investisseurs, nationaux et étrangers.   

«Tous les progrès de ces 14 dernières années ont été anéantis», a déclaré Ayoub Amara, l’un des organisateurs de la manifestation de samedi, cité par l’Associated Presse. Et d’ajouter : «La Tunisie est assez grande pour tous les Tunisiens, et nul ne peut la gouverner au gré de ses caprices.»

Malheureusement, au palais de Carthage comme à celui de la Kasbah, on ne donne pas l’impression de prêter l’oreille à ces voix de sagesse qui revendiquent seulement le minimum requis de libertés et de droits, garantis par la constitution promulguée en 2022 par Saïed.     

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États-Unis : forte croissance des salaires, mais 4,4 % de chômage en septembre

L’économie américaine a enregistré une hausse impressionnante des créations d’emplois en septembre, plus du double des estimations, mais dans le même temps, le taux de chômage a légèrement augmenté, alors qu’il était prévu qu’il reste inchangé.

En particulier, le rapport américain sur l’emploi de septembre, qui n’a pas été publié en raison de la fermeture des administrations, a montré un rythme d’embauche extrêmement soutenu avec 119 000 nouveaux emplois non agricoles.

Ce chiffre représente plus du double de l’estimation moyenne des analystes, qui tablait sur 50 000 nouvelles embauches, et contraste fortement avec la baisse de 4 000 embauches enregistrée avant le mois d’août, selon les données révisées. Il est à noter que le chiffre de juillet a également été revu à la baisse, à 72 000 nouvelles embauches (soit 7 000 de moins que le chiffre initialement annoncé).

Malgré la forte croissance des salaires, le taux de chômage aux États-Unis a légèrement augmenté pour atteindre 4,4%, alors que les estimations moyennes du marché prévoyaient qu’il resterait inchangé à 4,3%.

Autrement, les salaires horaires moyens ont augmenté de 0,2% sur une base mensuelle et de 3,8% sur une base annuelle, contre des prévisions de 0,3 et 3,7% respectivement.

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Tunisie : le chômage atteint 15,4 % au troisième trimestre 2025, selon l’INS

Tunisie : le chômage atteint 15,4 % au troisième trimestre 2025, selon l’INS

Le taux de chômage en Tunisie a légèrement augmenté au troisième trimestre 2025 pour atteindre 15,4 %, contre 15,3 % au trimestre précédent, selon les statistiques publiées par l’INS. Le pays compte désormais 653,7 mille chômeurs, soit 2 600 de plus qu’au deuxième trimestre. Les données révèlent des évolutions contrastées selon le genre : le […]

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Kaïs Saïed aux docteurs sans emploi : « Le concours, unique issue »

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier après-midi, 1er septembre, un groupe de titulaires de doctorat, dans le cadre d’une rencontre consacrée à la problématique de l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur.

Dès l’ouverture de la réunion, le chef de l’État a rappelé que le concours reste le mécanisme fondamental du recrutement dans la fonction publique, insistant sur la nécessité de garantir toutes les conditions de transparence afin d’assurer l’égalité des chances entre les candidats.

Kaïs Saïed a ensuite évoqué la situation des diplômés, qu’ils soient titulaires de doctorat ou d’autres diplômes, dont le chômage s’est prolongé. Selon lui, ces compétences disposent d’un potentiel et d’un sens de responsabilité qui doivent être mis à profit dans les structures publiques, en remplacement de ceux qui ont failli à leurs missions ou qui se sont retrouvés liés à des intérêts de lobbys.

« L’expérience se construit avec le temps. Ce dont la Tunisie n’a pas besoin, ce sont de ceux qui attisent les tensions, manquent de patriotisme et maltraitent leurs collègues. Ceux-là sont en réalité des ennemis du pays », a martelé le président.

Pour conclure, Kaïs Saïed a réaffirmé que la Tunisie se trouve à un tournant décisif de construction et de reconstruction. Il a appelé à mobiliser les compétences nationales, hommes et femmes, animées par l’ardeur et la volonté de contribuer au progrès du pays, afin de franchir définitivement ce cap.

Lire aussi : Tunisie : Les docteurs chercheurs manifestent pour leur intégration à l’université

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