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Riyad 2025 : La Tunisie renforce sa coopération avec l’ONUDI pour un modèle industriel durable

Le ministre de l’Économie et de la planification, Samir Abdelhafidh et le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Jared Mollard ont convenu de finaliser le « Programme de partenariat pays » pour le signer en 2026.

Lors de la 21eme session de la Conférence générale de l’ONUDI, qui se tient, du 23 au 27 novembre 2025, à Riyad (Arabie saoudite), les deux responsables ont examiné les perspectives de renforcement de la coopération entre la Tunisie et l’Organisation Onusienne et d’élargissement de son champ d’action dans le secteur industriel, selon un communiqué publié lundi par le ministère.

La Tunisie a officiellement déposé sa candidature pour adhérer au Programme de partenariat pays avec l’ONUDI à la fin de 2024.

Cette démarche témoigne de la confiance mutuelle entre les deux parties et constitue une avancée significative depuis la signature, en 1994, de l’accord de partenariat et l’ouverture du bureau de représentation de l’organisation à Tunis.

Le représentant de l’ONUDI en Tunisie, avait indiqué dans un entretien avec l’Agence TAP, que ce programme vise à soutenir un développement industriel durable à travers la création d’emploi, le développement de l’innovation et des infrastructures industrielles et la promotion de l’investissement.

Une approche globale axée sur la concertation entre le gouvernement, le secteur privé, les institutions financières et le système des Nations Unies sera adoptée, a-t-il indiqué.

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Riyad abrite le Sommet mondial de l’industrie pour nourrir le monde

À l’occasion de l’ouverture, dimanche 23 novembre à Riyad (Arabie saoudite), du Sommet mondial de l’industrie, des dirigeants du monde entier ont discuté d’un sujet clé. A savoir : comment le développement industriel peut contribuer à relever certains des défis les plus urgents de la planète. Et notamment le changement climatique, la sécurité alimentaire et la création de chaînes d’approvisionnement plus équitables.

Lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet mondial de l’industrie, Mohammed Al-Zarqaani, coordonnateur résident des Nations unies en Arabie saoudite, a lu un message du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, adressé au sommet. Dans ce message, Guterres a déclaré : « Le développement industriel est essentiel pour renforcer les économies, éradiquer la pauvreté et créer des emplois et de la prospérité. »

Éliminer le fardeau de la pauvreté

Des représentants des gouvernements, du secteur privé et de la société civile sont arrivés dans la capitale saoudienne pour une conférence d’une semaine. Actuellement, certaines économies sont confrontées à un problème épineux : plusieurs pays riches ont réduit leurs dépenses d’aide au développement.

La conférence sur le changement climatique au Brésil, qui s’est achevée samedi 22 novembre, a mis en lumière la gravité de la crise climatique, qui représente une menace existentielle pour certains pays, notamment les petits États insulaires en développement.

À cette fin, Guterres a exhorté les gouvernements et les entreprises à unir leurs efforts pour éliminer les obstacles en développant une industrialisation durable. Parmi les mesures concrètes préconisées figurent l’adoption de technologies plus propres et plus économes en ressources, la modernisation des infrastructures et la garantie que le développement industriel n’entraîne pas de coûts sociaux ou environnementaux excessifs.

Il s’agit également d’une recommandation clé du Pacte pour l’avenir des Nations unies, adopté à l’unanimité en 2024 et qui constitue un nouveau cadre de référence pour l’ONU en matière de coopération internationale, de paix et de développement.

Conférence de l’ONUDI

Ce sommet marque également la 21ème session de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Cette organisation œuvre à la promotion d’un développement industriel inclusif et durable afin d’aider les pays en développement à réduire la pauvreté, à renforcer leur compétitivité économique et à soutenir la durabilité environnementale.

En tant qu’organe décisionnel suprême de l’ONUDI, la 21ème Conférence générale se concentrera sur trois thèmes :

  • Comment réduire les émissions et soutenir les énergies renouvelables;
  • Comment améliorer la sécurité alimentaire grâce à l’innovation industrielle dans l’agriculture pour mettre fin à la faim;
  • Et comment construire des chaînes d’approvisionnement durables pour garantir que le commerce profite aux travailleurs, aux communautés et à l’environnement.

« Un nouveau pacte mondial équitable »

Le directeur général de l’ONUDI, Gerd Müller, réélu lors de la conférence, s’est adressé aux délégués et a exhorté les pays développés à redoubler d’efforts pour éliminer les inégalités. « Pays riches, pays industrialisés et pays producteurs de pétrole, vous devez assumer vos responsabilités mondiales », a-t-il souligné. Il a également demandé avec insistance pourquoi, trente ans après s’être engagés à consacrer 0,7 % de leur budget annuel à l’aide publique au développement, ces pays n’avaient toujours pas atteint cet objectif…

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Tunisie 2035 : l’administration se prépare à sa mue industrielle grâce au partenariat ONUDI-ENA

L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et l’École Nationale d’Administration (ENA) ont organisé une journée de formation dédiée aux futurs cadres de l’administration publique tunisienne sur les enjeux de l’industrialisation durable. Cette initiative, qui coïncide avec la célébration de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique, vise à préparer la relève administrative à accompagner la transformation économique du pays.

L’événement a réuni des experts de l’ONUDI, des représentants institutionnels et les élèves du Cycle Supérieur de l’ENA autour de conférences thématiques et d’ateliers collaboratifs. Les travaux ont porté sur trois axes prioritaires : l’autonomisation économique des femmes comme levier d’industrialisation inclusive; le rôle stratégique de la jeunesse dans la transformation du modèle productif; et la transition vers une industrialisation durable fondée sur l’innovation verte et l’efficacité énergétique.

Un partenariat stratégique pour moderniser l’administration

Mme Khaoula Labidi, Directrice de l’ENA, a souligné l’importance de cette collaboration : « La formation de nos élèves doit s’appuyer sur une compréhension fine des transformations industrielles en cours. Ce partenariat permet d’intégrer ces enjeux au cœur de notre mission et de préparer des cadres capables d’accompagner la modernisation de l’État et du tissu productif tunisien. »

Cette célébration s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Afrique 2023-2025 de l’ONUDI, qui soutient l’intégration industrielle du continent et le développement de chaînes de valeur régionales compétitives. Elle intervient alors que la Tunisie a marqué en 2024 trente ans de coopération avec l’ONUDI et a formulé une demande officielle d’adhésion au Programme de Partenariat Pays (PCP) pour soutenir sa Vision Industrielle Tunisie 2035.

Une vision commune pour l’avenir industriel

Pour sa part, M. Lassaad Ben Hassine, Représentant de l’ONUDI en Tunisie, a confirmé cet engagement.« Préparer la relève administrative est essentiel pour réussir la transformation industrielle de la Tunisie. L’ONUDI reste pleinement engagée aux côtés du pays pour accompagner une industrialisation compétitive, innovante et durable », souligne-t-il.

Cette journée de formation s’inscrit également dans le cadre de l’initiative nationale déclarant 2025 comme année dédiée au renforcement de l’action multilatérale. Et ce, conformément aux orientations du Ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

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La filière tunisienne des dérivés de dattes se diversifie

Le projet Pampat2 (Seco/Onudi) vient de diffuser une nouvelle vidéo intitulée «Les dérivés des dattes, entre héritage et innovation», disponible sur sa chaine YouTube officielle. Cette vidéo promotionnelle vise à valoriser l’offre tunisienne de dérivés de dattes, soulignant la diversité de ces produits qui vont des produits alimentaires comme la poudre, les pâtes à tartiner, le sirop et le vinaigre, jusqu’aux applications cosmétiques.

La filière tunisienne des dérivés de dattes est un secteur reconnu pour sa forte valeur ajoutée, positionnant la Tunisie comme un exportateur majeur de ce produit de plus en plus recherché sur les marchés internationaux pour ses bienfaits pour la santé. 

Soutenue par une norme technique, la poudre de dattes tunisienne, perçue comme un substitut sain au sucre, connaît un succès croissant sur les marchés étrangers, en particulier aux États-Unis, en Allemagne et en France. 

Produits à forte valeur ajoutée

La participation aux salons internationaux comme Sial, Anuga et FIE ainsi que les missions BtoB organisées en collaboration avec le Cepex non seulement en marge des salons mais également en collaboration avec les ambassades de Tunisie à l’étranger, en Norvège, en Suède et en Italie, ont permis de positionner les produits dérivés de dattes comme des produits à forte valeur ajoutée dans l’industrie agro-alimentaire grâce notamment à leurs bienfaits pour la santé.

Plusieurs expos-ventes et événements gastronomiques ont également été organisés en Tunisie pour promouvoir davantage cette gamme de produits qui ne cesse de se développer auprès du consommateur tunisien.

La filière a généré plus de 2 300 emplois, avec une proportion élevée de 80 % pour les femmes, ce qui souligne l’impact social de ce secteur.

Riche d’un savoir-faire ancestral, la Tunisie ambitionne aujourd’hui de se positionner comme le leader dans la production des produits dérivés de dattes, un produit innovant qui répond à une demande croissante des marchés internationaux.

La vidéo, d’une durée de 4 minutes 34’ permet de mettre en lumière les différentes phases de développement des produits dérivés de dattes, les multiples utilisations ainsi que leurs impacts économiques. Elle met également en avant les actions menées pour promouvoir la diversité et la qualité de la gamme. La vidéo est accessible via ce lien.

Depuis 2020, la filière reçoit l’appui du Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (projet Pampat2), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) avec le financement du Secrétariat d’État à l’Économie Suisse (Seco) en étroite collaboration avec le Groupement interprofessionnel des dattes (Gidattes), la Direction générale des industries alimentaires au ministère de l’Industrie et le Centre de promotion des exportations (Cepex).

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