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Débris de construction : face à un volume colossal de 15 millions de mètres cubes, comment attirer les investissements?

L’expert en développement durable, Iheb Ben Salem, a déclaré que le volume des débris de démolition et de construction avait atteint environ 15 millions de mètres cubes en 2019, avec une augmentation annuelle s’élevant à 1,3 million de mètres cubes par an. Dans une déclaration à « Jawhara FM » lors d’un séminaire sur les perspectives et […]

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Un “FCR pour tous” : une bonne idée ou un risque pour l’économie ?

Alors que les commissions des finances des deux chambres législatives ont validé un article additionnel du projet de loi de finances 2026 accordant à chaque famille tunisienne la possibilité d’importer une voiture exonérée de droits de douane, le débat s’enflamme et les critiques fusent. En effet, l’initiative, défendue comme une réponse à la montée des […]

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Trump prolonge les exemptions tarifaires sur certains produits chinois

Les États-Unis accordent une prolongation d’un an des exemptions tarifaires pour certaines importations chinoises industrielles et médicales. Et notamment des équipements pour la fabrication de produits d’énergie solaire, dans le cadre d’une trêve commerciale conclue entre Pékin et Washington.

Donald Trump avait imposé les droits de douane de la « Section 301 » durant son premier mandat. Et ce, en raison des pratiques de la Chine en matière de propriété intellectuelle.

Les exemptions, qui avaient été progressivement prolongées depuis plus d’un an, devaient expirer le 29 novembre. « Leur prolongation fait suite à l’accord commercial et économique historique conclu entre le président Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping. Lequel a été annoncé par la Maison Blanche le 1er novembre 2025 », rapporte Reuters, citant un communiqué.

Ces mesures concernent 14 catégories de produits liés aux équipements de fabrication de produits solaires et 164 catégories de produits pour une large gamme de produits industriels et médicaux. On cite notamment les moteurs électriques, les équipements de surveillance de la pression artérielle, les composants de pompes, les compresseurs d’air automobiles et les cartes de circuits imprimés.

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Tunisie | Le déficit budgétaire atteindrait 5,7% en 2025

Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait atteindre 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial, selon les prévisions récentes, lit-on dans la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité». Cette détérioration serait toutefois partiellement, compensée par une progression modérée des recettes touristiques et la baisse des prix du pétrole.

À moyen terme, le déficit extérieur poursuivrait sa hausse pour s’établir à 3,1 % du PIB en 2027.

Les investissements directs étrangers devraient rester globalement stables, tandis que les entrées de capitaux de portefeuille demeureraient très faibles.

Dans ce contexte, les pressions sur le financement extérieur devraient rester fortes. Face à des options limitées, les autorités pourraient être amenées à recourir davantage à des emprunts en devises auprès de la Banque centrale.

Parallèlement, les finances publiques devraient afficher une relative stabilisation. Le déficit budgétaire est attendu à 5,7% du PIB en 2025, sous l’effet d’une hausse contenue des subventions et de la masse salariale, et d’une augmentation modérée des recettes fiscales. À l’horizon 2027, il devrait légèrement reculer pour atteindre 4,4 % du PIB, grâce aux efforts engagés pour maîtriser les dépenses de subventions et de rémunération.

La dette publique connaîtrait une baisse marginale, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027. Mais les besoins globaux de financement resteraient très élevés, portés par une hausse des remboursements de la dette. Ils atteindraient 28 milliards de dinars en 2026 et 27 milliards en 2027.

Dans un contexte de limitation de l’endettement extérieur, la couverture du déficit budgétaire demeure un défi, faute de sources alternatives de financement. Les prêts souverains devraient ainsi couvrir une large partie des besoins, réduisant la nécessité de recourir aux réserves pour financer le budget.

Toutefois, le recours au financement monétaire comporte plusieurs risques, notamment, l’éviction du crédit au secteur privé, les pressions inflationnistes et les vulnérabilités accrues pour le système bancaire, même si les risques externes venaient à s’atténuer.

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Africa Investment Forum 2025 : la BEI appelle à une nouvelle ère de financement structurant pour l’Afrique

Lors des Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum (AIF), organisés par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) a réaffirmé sa stratégie “Africa First” et mis en lumière la nécessité de transformer les outils de financement pour accompagner le développement du continent. Organisés par […]

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Sousse : Séminaire régional sur les perspectives d’exportation de l’huile d’olive le 3 décembre prochain

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Centre (CCIC), à l’initiative du Ministère du Commerce et du Développement des Exportations, organise un séminaire régional sur les « Perspectives d’exportation de l’huile d’olive » (Région III), le mercredi 3 décembre prochain à Sousse. Ce séminaire régional sera présidé par Monsieur Samir Abid, Ministre du Commerce et du Développement […]

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Les prix du pétrole chutent dans l’attente de négociations russo-américaines sur l’Ukraine

Les prix du pétrole ont chuté alors que les investisseurs suivaient de près les efforts menés par les États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Et ce, dans l’attente de la réunion de l’OPEP+ prévue prochainement.

Le prix du Brent a chuté à environ 62 dollars le baril de pétrole; après avoir progressé de 1 % mercredi. Tandis que celui du West Texas Intermediate s’établissait aux alentours de 58 dollars.

Alors que l’envoyé présidentiel américain Steve Witkopf s’apprête à conduire une délégation en Russie la semaine prochaine pour des pourparlers; les opérateurs évaluent la possibilité d’un accord pour mettre fin à la guerre et ses conséquences sur les flux de pétrole brut.

A rappeler par ailleurs que l’OPEP+, qui doit tenir une réunion le 30 novembre, a décidé de geler toute nouvelle augmentation de la production au cours du premier trimestre de l’année 2026; après une augmentation rapide de l’offre en 2025.

Le pétrole brut se dirige vers sa plus longue période de baisse depuis 2023

Par ailleurs, le pétrole brut est en voie de connaître son quatrième mois de baisse en novembre, sa plus longue série de pertes depuis 2023. Les prix ont chuté en raison des anticipations d’une surabondance de l’offre, les stocks dépassant la demande; et plus récemment, des développements diplomatiques liés à l’Ukraine.

Cependant, près de 20 négociants et investisseurs pétroliers interrogés par Bloomberg ont déclaré n’attendre aucun accord de paix. Ou que si un tel accord était conclu, il faudrait du temps avant que l’augmentation des flux de barils russes vers le marché ne se concrétise.

De son côté, Haris Khurshid, directeur des investissements chez Carobar Capital LP, a déclaré : « L’accord de paix entre l’Ukraine et la Russie ne vaut rien s’il ne se traduit pas par des livraisons concrètes de pétrole. Le marché a besoin d’oléoducs, de navires et de contrats. Une simple poignée de mains ne suffira pas. »

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Tunisie–Afrique : la BCT renforce son partenariat avec Afreximbank

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fathi Zouheir Ennouri, a rencontré mardi 25 novembre 2025 le nouveau président de l’African Export-Import Bank (Afreximbank), George Elombi, pour discuter des moyens de renforcer le partenariat stratégique entre les deux institutions. Selon un communiqué publié jeudi par la Banque centrale, cette rencontre s’inscrit dans le cadre […]

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Tunisie : lancement imminent de grands projets photovoltaïques dans trois régions

Le Secrétaire d’État à la Transition énergétique, Wael Chouchane, a annoncé le démarrage imminent de grands projets de production d’énergie photovoltaïque dans le pays : 100 MW à Kairouan, 50 MW à Sidi Bouzid et 50 MW à Tozeur. Lors de l’ouverture de la troisième édition du Salon international de la transition énergétique à Tunis, […]

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L’OTIC exhorte les Tunisiens à une journée sans achats

À l’occasion de la Journée mondiale sans achat, célébrée chaque dernier samedi de novembre, l’Organisation tunisienne de l’information du consommateur (OTIC) appelle tous les citoyens à suspendre symboliquement leurs achats. L’objectif est d’inciter chacun à réévaluer ses habitudes de consommation et à reprendre la maîtrise de ses décisions économiques de manière responsable, loin des pressions publicitaires et commerciales.

Créée en 1992 comme mouvement de contestation contre la surconsommation, cette journée s’est transformée en initiative internationale visant à attirer l’attention sur les effets d’un comportement d’achat déséquilibré. En effet, les données mondiales montrent que l’humanité utilise des ressources qui dépassent la capacité de régénération de la planète et que les pays à revenu élevé en absorbent la plus grande part. Ce qui souligne, estime l’OTIC, la nécessité de modes de consommation plus durables.

En Tunisie, malgré un recul de l’inflation à 5,2 % en août 2025; les prix des produits alimentaires et des services continuent d’augmenter chaque mois. Cela exerce une pression constante sur le pouvoir d’achat. L’OTIC précise qu’une partie de ces tensions résulte d’importants déséquilibres structurels. Tandis qu’une autre est liée à des comportements d’achat impulsifs qui favorisent les pratiques commerciales déloyales.

En outre, l’organisation déclare que la Journée mondiale sans achat représente une occasion pour chaque citoyen de réfléchir à ses besoins réels, d’éviter les dépenses superflues. Tout en soutenant le produit tunisien et en adoptant une culture de consommation responsable. L’OTIC estime que le consommateur averti constitue la première ligne de défense contre les hausses injustifiées et qu’il contribue à réguler le marché, tout en protégeant l’économie nationale.

L’organisation recommande ainsi de s’abstenir d’acquérir des biens non essentiels durant cette journée. Tout en évaluant l’influence de la publicité et des promotions sur le comportement d’achat. Et d’établir un budget familial clair distinguant besoins et dépenses complémentaires. Mais aussi de privilégier les produits tunisiens afin de renforcer la souveraineté économique et de signaler toute infraction commerciale auprès des structures compétentes ou via les canaux de l’OTIC.

Elle rappelle enfin que la protection du pouvoir d’achat constitue une responsabilité collective impliquant consommateurs, producteurs, prestataires de services et autorités de contrôle. L’organisation réaffirme son engagement à sensibiliser le public, à surveiller les pratiques du marché et à défendre les droits des consommateurs. Et ce, pour faire de cette journée un rendez-vous annuel consacré à la promotion d’une consommation équilibrée et responsable.

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Combien vaut la vie d’un(e) Tunisien(ne) ?

Réduire la vie humaine à une valeur monétaire peut sembler inacceptable, voire choquant, mais cette évaluation est indispensable pour les politiques publiques fondées sur des choix rationnels. Cette approche permet d’éclairer les choix collectifs relatifs à la sécurité routière, à la santé publique, à la pollution atmosphérique ou encore à la gestion des risques industriels comme celui du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gabès (photo).

Dr Sadok Zerelli *

On dit tous que «la vie n’a pas de prix» ,  ce qui est vrai, mais cela n’empêche pas les sociétés d’assurance, les économistes de transport et les pouvoirs publics de lui en attribuer un, explicitement ou implicitement, lors du calcul des primes d’assurance-vie, la détermination de la rentabilité économique d’un projet d’infrastructure de transport qui pourrait sauver des vies humaines (telle que la construction d’une autoroute ou l’aménagement d’un échangeur…) ou l’établissement du bilan coûts-avantages d’un projet public qui pourrait réduire la mortalité de la population.

Dans le contexte politique et social actuel dominé par les manifestations quotidiennes à Gabès et le débat sur l’opportunité de démanteler les unités du GCT en vue de réduire la grave pollution atmosphérique dont souffre la population de cette ville, une telle question pourrait être intéressante à analyser, en vue d’éclairer les pouvoirs et l’opinion publics sur les enjeux en vies humaines et l’approche des économicités pour résoudre une problématique, telle que les unités du GCT à Gabès, Taparoura à Sfax, etc.

L’article se termine par une comparaison internationale utilisant la même méthodologie et les mêmes paramètres de calcul pour d’autres nationalités, en vue de contribuer à l’enrichissement de la culture générale des lecteurs et lectrices.

Au préalable, il est nécessaire de présenter un aperçu même rapide des différentes méthodologies de calcul du prix de la vie humaine, afin que les lecteurs puissent avoir une idée précise sur les limites de signification de chacune.

La valeur de la vie statistique (VVS)

La VVS représente le montant que la collectivité nationale (tous les agents économiques, y compris l’Etat) est prête à payer pour réduire le risque de décès d’une personne parmi un grand nombre d’individus.

Exemple : Si 1 million de personnes sont prêtes à payer chacune 50 dinars pour réduire leur risque de décès de 1 sur 1 000 000, la VVS = 50 × 1 000 000 = 50 millions de dinars.

Il faut noter que la VVS n’est pas la valeur d’un individu particulier, mais une valeur moyenne associée à une réduction marginale du risque de mortalité.

Méthode des «préférences révélées» ou «revealed preferences»

Elle est due à l’économiste américain Friedman et basée sur l’observation des comportements réels des individus face au risque de mortalité :

  • Différences de salaires entre métiers risqués et non risqués (valeur implicite du risque de mort au travail). Exemple : si un travailleur accepte 1 000 dinars de plus par an pour un risque de décès supplémentaire de 1/10 000, alors sa VVS = 1 000 / (1/10 000) = 10 millions de dinars.
  • Choix de produits alimentaires plus chers mais plus sains tels que les aliments bio ou de transports plus sûrs mais plus chers.  

En pratique, cette méthodologie pour l’évaluation du prix de la vie humaine revient à organiser de larges enquêtes où l’on demande aux individus combien ils seraient prêts à payer pour réduire un risque de mort (par pollution, accident, etc.). Elle permet d’évaluer des risques non observables dans le marché (santé publique, environnement), mais ses résultats sont très sensibles à la formulation du questionnaire et à la perception du risque.

Méthode du capital humain (ou productivité perdue)

Selon cette méthodologie, la valeur de la vie humaine est égale à «la valeur de la production future perdue suite à la mort d’un individu moins sa consommation s’il avait survécu».

Certains trouveront probablement que cette approche est cynique dans le sens où elle réduit l’être humain à sa fonction économique de producteur/consommateur et néglige sa dimension culturelle, morale et intellectuelle.

Ils n’ont certainement pas tort, mais c’est la méthodologie la plus courante et recommandée par la Banque Mondiale, que j’ai personnellement appliquée à plusieurs reprises en tant qu’économiste de transport lors de l’établissement des bilan coûts-avantages et le calcul de la rentabilité économique d’un grand nombre de projets d’infrastructures de transport tant en Tunisie que dans plusieurs pays subsahariens.

Le concept de préférence pour le présent

Selon la théorie économique du bien-être (Welfare Theory) qui est à la base de cette méthodologie de calcul du prix de la vie humaine, une même consommation ou production a une valeur d’autant plus faible qu’elle est éloignée dans le temps.

Par exemple, si on demande à un individu s’il préfère manger un sandwich au thon aujourd’hui ou exactement le même sandwich le lendemain, il préfèrera sans doute aujourd’hui parce sa fonction d’utilité pourrait changer d’ici demain et il n’est pas sûr d’être encore en vie le lendemain.

C’est ce que les économistes appellent la valeur actualisée d’une production ou d’une consommation future qui est d’autant plus élevée qu’elle est proche dans le temps

Selon ce raisonnement, le taux d’actualisation dans une économie, qui est un concept totalement diffèrent du taux d’inflation, doit être positif même si l’inflation anticipée sera nulle.

En pratique, sa détermination dépend de la distribution des âges dans une population : plus la population est vieille et la moyenne des âges est élevée, plus la préférence pour le présent est élevée, afin que les personnes âgées aient le plus de temps pour bénéficier et tirer profit des projets d’investissements à réaliser.

En Tunisie où, selon les résultats des recensements généraux de la population organisés par l’INS en 2014 et 2024, on assite à un vieillissement progressif de la population, avec un âge moyen qui est passé de 34,2 ans en 2014 à 36,8 ans en 2024 (voir mon article publié dans Kapitalis : Le crépuscule des vieux), un taux d’actualisation minimum de 2% a été retenu pour la présente estimation du prix de la vie humaine.

L’âge moyen des morts

Selon l’INS, l’espérance de vie en Tunisie en 2024 s’élève à 76,9 ans, à raison de 74,7 ans pour les hommes et 79,3 ans pour les femmes.

En revanche, il n’existe aucune statistique indiquant l’âge moyen des morts. Les seules qui existent en la matière sont relatives à l’âge des morts par accident de la route qui sont publiées régulièrement par l’Office national de la sécurité routière (ONSR). Selon ces statistiques officielles, l’âge moyen des morts par un accident de la route s’élève en moyenne à 27 ans.

Sachant que l’âge légal de la retraite est de 62 ans, secteur public et privé confondus, cela voudrait dire que si ces personnes ne sont pas mortes par un accident de la route, elles auraient continué à produire et à consommer pendant 35 ans supplémentaires.

Le PIB par habitant

Les personnes qui seront sauvées par un une nouvelle infrastructure de transport ou un investissement public ne sont pas connues à l’avance. Il pourrait s’agir de personnes actives et productives, comme il pourrait s’agir de personnes actives mais en chômage ou d’enfants ou de vieillards.

C’est pour cela que la méthodologie préconisée par la BM recommande d’évaluer leur contribution à la production nationale par le PIB par habitant, qui est un indicateur de la contribution d’un citoyen moyen à la création de richesses, quels que soient son âge ou son genre.

Pour la Tunisie, le tableau suivant indique l’évolution du PIB par habitant en USD durant les 35 dernières années de 1990 à 2024 (source : World Bank).

On y lit que le PIB/hab s’élève en 2024 à 4350 USD, soit au taux de change actuel de 1USD= 2,916 Dinars, 12 685 Dinars.

On y remarque également que le PIB/hab a fortement augmenté de 1990 à 2010, mais qu’il n’a cessé de chuter depuis pour ne retrouver son niveau de 2010 que 15 ans plus tard !

Le taux de croissance géométrique moyen qui en résulte est de +3,1% par an, qui sera appliqué pour la prévision du PIB/hab durant les 35 prochaines années, ce qui constitue une hypothèse favorable et optimiste, compte tenu de l’absence de vision et des lourdes incertitudes qui pèsent actuellement sur l’avenir de l’économie tunisienne.

Le prix de la vie humaine

Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant, tant pour la Tunisie que pour un certain nombre de pays développés ou subsahariens choisis au hasard et sur la base de la même méthodologie et des mêmes paramètres de calcul.

On y découvre que le prix de la vie d’un Tunisien(ne) ne dépasse pas 74 316 USD, soit au taux de change actuel, 216 705 Dinars.

Certains lecteurs relèveront qu’aux prix du marché de l’immobilier actuels, ce montant représente à peine le prix d’un appartement S+2 dans les quartiers soi-disant chics de la capitale, tels que les Jardins d’El Menzah ou les Jardins de Carthage, qui, soit dit en passant, n’ont de jardin que le nom puisqu’il n’y a aucun arbre dans la rue ou parc public…

En termes de comparaison internationale et sur la baser du PIB/hab de chaque pays, le prix de la vie d’un Américain s’avère être environ 20 fois supérieur à celui de la vie d’un Tunisien, celui d’un Suédois 13 fois, celui d’un Français 9 fois, celui d’un Espagnol ou un Italien 8 fois… Même le prix de la vie d’un Chinois est trois fois supérieur à celui de la nôtre.

On pourrait se consoler en pensant que le prix de notre vie est supérieur à celui de la plupart des ressortissants des pays subsahariens, sauf celui des Africains du Sud et des Nigérians…

Conclusion

Réduire la vie humaine à une valeur monétaire peut sembler inacceptable, voire choquant, mais cette évaluation est indispensable pour les politiques publiques fondées sur des choix rationnels. Cette approche permet d’éclairer les choix collectifs relatifs à la sécurité routière, à la santé publique, à la pollution atmosphérique ou encore à la gestion des risques industriels.

Ainsi, si les économistes et les responsables politiques qui avaient décidé dans les années 1970 d’implanter les industries chimiques à Gabès n’avaient pas raisonné exclusivement en termes de rentabilité financière basée sur le critère du de Taux de rentabilité interne (TRI) (taux qui annule  les cashflow d’exploitation prévisionnels par rapport au coût des investissements), mais avaient élaboré le bilan coûts-avantages du projet en y intégrant la dimension environnementale et en attribuant une valeur monétaire au coût de la pollution atmosphérique et des morts qu’elle pourrait engendrer, la population de Gabès ne serait pas aujourd’hui en train de suffoquer et de manifester tous les jours.

C’est encore une erreur de décision commise par ma génération d’économistes, d’ingénieurs et de politiciens, dont les générations Z et Alpha suivantes sont en train de payer le prix et que j’aurais dû mentionner dans le mea-culpa que j’avais présenté au nom ma génération dans mon dernier article (Voir : La génération Z est-elle moins chanceuse que celle des Baby-boomers).

Dans tous les cas, il ne fait pas de doutes à mon avis qu’en Tunisie, où les ressources publiques sont limitées et les arbitrages budgétaires nombreux, une telle méthodologie peut aider l’État à hiérarchiser les priorités d’investissement en matière de prévention, en comparant les coûts des mesures de sécurité et de protection de l’environnement aux bénéfices attendus y compris en termes de vies humaines sauvées.

* Economiste universitaire et consultant international.

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Économie tunisienne : rebond confirmé en 2025 selon la Banque mondiale, portée par l’huile d’olive et la construction

La Banque mondiale (BM) prévoit un taux de croissance de l’économie tunisienne de 2,6% en 2025, soutenue par les secteurs de l’agriculture, de la construction, du tourisme, et du transport, a indiqué l’économiste pays pour la Tunisie à la Banque mondiale, Lodewijk Smets, lors d’une table ronde tenue mercredi, 26 novembre 2025, pour présenter le Bulletin de Conjoncture économique pour la Tunisie intitulé «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité Automne 2025»

Selon le rapport de la BM, les estimations de croissance pour 2025 ont été révisées à la hausse par rapport aux 1,9 % prévus au printemps 2025, à la suite des bons résultats enregistrés au deuxième trimestre, avec une croissance trimestrielle atteignant 3,2 % en glissement annuel.

Après une croissance limitée en 2023–2024, l’économie tunisienne devrait progresser de 2,6 % en 2025, soutenue par un rebond de la production agricole, en particulier de l’huile d’olive et des céréales, et par une augmentation de l’activité dans le secteur de la construction.

Des conditions climatiques favorables ont permis au secteur agricole de se remettre des pertes subies en 2023, tandis que le secteur de la construction rebondit également après quatre années de stagnation.

Le secteur du tourisme devrait contribuer positivement à la croissance en 2025. Néanmoins, l’incertitude accrue qui pèse sur le commerce mondial pourrait peser sur l’économie en freinant la demande extérieure, en particulier celle de l’UE, principal marché d’exportation de la Tunisie.

En outre, la baisse de 14 % de la valeur ajoutée des activités financières au premier semestre 2025 exerce une pression à la baisse sur la croissance économique globale.

Redressement de l’économie tunisienne durant les neuf premiers mois de 2025, grâce à une reprise sectorielle

Selon l’économiste pays à la BM, l’économie tunisienne s’est redressée, durant les neuf premiers mois de 2025, grâce à une reprise sectorielle, atteignant ainsi un taux de 2,4 %, grâce à la reprise du secteur agricole et à l’augmentation de l’activité dans les secteurs de la construction et du tourisme.

Des conditions climatiques favorables ont soutenu la croissance du secteur agricole en 2025 (croissance de 9,5 % en glissement annuel), compensant ainsi les pertes enregistrées en 2023, (lorsque le PIB sectoriel avait chuté de 14 %).

La croissance de l’agriculture a été tirée par l’huile d’olive (+55 %) et les céréales (+70 %) pendant la récolte 2024–2025.

Le secteur de la construction a connu, également, une croissance positive en 2025 (5,7 %) après quatre années de stagnation. Bien qu’il soit resté en deçà de son niveau d’avant la pandémie, le secteur du tourisme a contribué à la croissance, comme en témoigne l’augmentation du nombre d’arrivées de touristes.

Le secteur financier a connu une forte baisse (–8,8 %) en raison de modifications du cadre réglementaire, notamment une augmentation de 35 % à 40 % du taux d’imposition des sociétés pour les institutions financières. Le secteur des hydrocarbures s’est contracté de 10,5 %, reflétant ainsi la fermeture progressive de divers champs et l’absence de nouveaux investissements.

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Tunisie : la zone de Borj Cedria attire un géant chinois de l’automotive

Le vice-président du Conseil national consultatif politique chinois et président du Groupe d’amitié sino-africaine, Mo Hong, a effectué mercredi soir 26 novembre 2025 une visite à l’unité industrielle de Jetty Automotive Technology, spécialisée dans la fabrication de câbles automobiles et de technologies associées, implantée dans la zone industrielle de Borj Cedria, dans le gouvernorat de […]

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La multinationale chinoise Foxit choisit la Tunisie comme base de production pour l’Afrique

La société chinoise « Foxit », l’un des leaders mondiaux de la gestion de documents numériques et des signatures électroniques, devrait prochainement créer une filiale en Tunisie.

L’annonce a été faite par l’ambassadeur de Tunisie à Pékin, Adel Arbi, mercredi 26 novembre. Et ce, suite à une rencontre avec le directeur du développement international de la société chinoise Foxit, Zhang Lu. Rencontre au cours de laquelle il a été question de la possibilité de faire de la Tunisie une base de production de la société pour le continent africain.

Lors de cette rencontre, à laquelle a assisté le conseiller économique et commercial près l’ambassade de Tunisie, Abdelkhalek Dhakkar, M. Lu aurait exprimé le vif intérêt de sa société pour les compétences tunisiennes dans le numérique ainsi que pour la position géographique stratégique de la Tunisie, qui en font un centre régional idéal pour y établir une filiale.

A souligner au passage que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la diplomatie économique menée par l’ambassade tunisienne à Pékin pour renforcer les flux d’investissements  chinois vers la Tunisie.

En réponse, le diplomate tunisien a justement mis en avant les incitations et avantages offerts par la Tunisie aux investisseurs étrangers, rappelant que le pays figure parmi les plus avancés d’Afrique en matière de technologies de la communication et de développement de  logiciels.

Fondée dans la province côtière du Fujian, Foxit est l’une des entreprises les plus importantes dans le domaine de la gestion des documents numériques et des signatures électroniques à l’échelle internationale. Elle dispose déjà de filiales dans plusieurs régions du monde, notamment en Amérique, en Australie et en Europe.

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Game Art Park à Gammarth | Un espace animé pour toute la famille 

La soirée de lancement de Rest’Art, le 1er resto-théâtre de la Tunisie, au cœur du nouveau complexe culturel et écologique inclusif, Game Art Park, au village de Gammarth, au nord de Tunis, est prévue pour samedi 29 novembre 2025. innove encore et ouvre un nouvel espace animé pour toute la famille 

Après plus de trois ans de réhabilitation, d’aménagement et de construction d’espaces récréatifs, d’animation, de jeux, de sport et de détente, le nouveau complexe Game Art Park propose des activités multiples destinées à une cible variée : enfants, jeunes et adultes.

Sur un hectare de verdure luxuriante, un village d’éco-dômes, un amphithéâtre symphonique de 400 places en plein air et un parc de jeux ont été construits. Divers clubs culturels et sportifs et des ateliers artistiques pour les enfants et les adultes commencent à animer les lieux tout au long de la semaine.

Dans des espaces intérieurs et extérieurs en pleine nature, un salon de thé culturel, lieu de gastronomie, de détente et de ressourcement, a été ouvert alors qu’un restaurant artistique d’un tout nouveau genre, Rest’Art, proposant des concerts privés, spectacles et animations variées vient d’être créé.

Selon l’initiateur du projet, Mourad Chabchoub, il s’agit d’un restaurant artistique qui lie la gastronomie au spectacle vivant et à la musique live.

Lancé avec un concept intimiste, original et festif, le Rest’Art propose une expérience inédite : pendant que les spectateurs dégustent des tapas et mezzés raffinés, une scène s’anime, la troupe de stand-uppers et artistes présentent des performances artistiques et des spectacles inédits ponctués de musique live. Le but est d’offrir un véritable dîner spectacle interactif, local, accessible et immersif.

La scène devient ainsi le cœur du dîner et les spectateurs deviennent acteurs de l’ambiance. Rest’Art offre ainsi l’opportunité à de jeunes artistes mais aussi à artistes confirmés d’exprimer leur art et leur talent sur scène, tous les samedis.

I. B. (avec communiqué).

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Conférence à Tunis | Impacts de la disruption mondiale sur l’entreprise

Le Laboratoire interdisciplinaire de gestion université-entreprise (Ligue – Iscae – Université de la Manouba) organise la neuvième édition de sa conférence internationale portant sur les enjeux de la disruption mondiale et leurs impacts sur les entreprises, les administrations et les organisations. La conférence se tiendra les 28 et 29 novembre 2025 à l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), à Tunis.

Plus de 250 chercheurs, professionnels et représentants de la société civile sont attendus, mais également des éditeurs de revues internationales et d’ouvrages collectifs scientifiques…

Dans la continuité de sa réflexion sur les paradigmes de transition organisationnelle, le comité scientifique de la 9e édition invite les chercheurs et experts en sciences de gestion à débattre des tensions entre durabilité, gouvernance, exigences géopolitiques et mutation des modèles organisationnels.

Stratégies unilatérales et disruption globale

Depuis le Protocole de Kyoto (1997) jusqu’à l’Agenda 2030, les entreprises font face à une pression croissante pour intégrer la RSE dans leurs stratégies. Mais la durabilité dépasse la seule sphère économique : elle repose sur une responsabilité partagée entre acteurs, institutions et citoyens. Cette dynamique mondiale est toutefois fragilisée par un contexte géopolitique instable, marqué par un retour du protectionnisme et des stratégies unilatérales qualifiées de «doctrine de disruption globale». Ces ruptures remettent en cause les équilibres multilatéraux et accentuent l’incertitude.

Face à ces défis, les organisations doivent faire preuve d’innovation et de résilience pour concilier performance, responsabilité et adaptation. C’est dans cet esprit que la 9ᵉ édition de la conférence annuelle du Ligue (LIC’25) ouvre un espace de dialogue autour des mutations économiques, sociales et environnementales contemporaines.

Outre les interventions d’éminents conférenciers internationaux comme Pr Sabri Boubaker, EM- Normandie Business School (Paris) et Swansea University-Royaume-Uni, Pr Wafa Khlif, Business School-Barcelone, Espagne, Pr Sadok Hammami, IPSI, Université de Manouba, Tunisie, Pr Nathalie Clavijo, Business School, Toulouse, France ou encore Pr Charles H. Cho, Schulich School of Business (Université York)… la conférence du Ligue est un espace pour discuter des recherches qui analysent la manière dont les politiques et pratiques de transformation en faveur de la durabilité, de l’inclusivité et de la circularité sont mises en œuvre au sein des organisations.

Cette 9e édition est co-organisée en collaboration avec la Chaire Unesco sur l’Enseignement supérieur pour le développement durable en Afrique de l’Université de la Manouba (UMA), le Centre de recherche Business to Business de l’Académie de Marketing, l’Université de Bournemouth (Royaume Uni), TBS Education (Barcelone) et l’Association pour la promotion de l’innovation et de la qualité (Apiq).

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ComDev Africa, moteur de l’économie sociale pour la jeunesse africaine

Mamba Souaré, entrepreneur social d’origine sénégalaise, dirige plusieurs entreprises, dont ComDev Africa, une structure active en Tunisie.

Dans une interview accordée à leconomistemaghrebin.com,  il explique la vision et les projets phares de son organisation destinée à renforcer l’économie sociale et solidaire sur plusieurs continents. Notons que Comdev Africa a été créée il y a une dizaine d’années au Sénégal.

En 2022, l’entreprise a développé  ses activités en Tunisie grâce à un programme soutenu par l’Institut de Recherche et de Développement de la France, notamment dans le secteur des agrosystèmes. Cette implantation révèle, selon M. Souaré, un potentiel important mais aussi des défis à relever.

Il part du constat que la mission de ComDev repose sur la résolution de problématiques sociales et environnementales par l’engagement citoyen, le soutien technique et financier aux entrepreneurs à impact, la formation, et la transformation des écosystèmes économiques. A savoir, la création de cinq hubs régionaux à l’horizon 2034.

Actuellement, le Sénégal sert de hub pour l’Afrique de l’Ouest, couvrant des pays comme la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, et le Ghana. La Tunisie est désignée comme hub pour le Maghreb, incluant également l’Algérie et le Maroc. Nairobi (Kenya) pilote l’Afrique de l’Est, tandis que Yaoundé (Cameroun) est le centre pour l’Afrique centrale. Un dernier hub est dédié à la diaspora africaine, afin de mobiliser ces talents transnationaux.

Interrogé sur les attentes face à ces enjeux, particulièrement concernant la jeunesse, M. Souaré souligne que plus de 50% de la population africaine est jeune, avec en Tunisie une proportion de 55% qui va continuer à croître. Cette démographie impose d’inclure massivement les jeunes dans les dynamiques économiques. Il précise que Comdev accompagne toutes les structures de l’économie sociale et solidaire : entreprises sociales, associations, coopératives, mutuelles, micro-finance…

Il cite aussi un programme phare, « Youth Voices Lab », financé par l’Union africaine et l’Union européenne, qui vise à favoriser l’inclusion socio-économique des jeunes hommes et femmes à travers des politiques publiques adaptées. À travers ce projet, Comdev développe notamment des normes « youth-friendly » pour mieux intégrer les jeunes dans les opportunités économiques.

En somme, le travail de Comdev Africa ambitionne de catalyser une économie sociale et solidaire inclusive. L’objectif est clair : écouter, soutenir et mobiliser la jeunesse et les femmes, mais aussi impliquer toutes les générations, pour bâtir un avenir durable et équitable.

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Le géant chinois Foxit s’apprête à ouvrir une filiale en Tunisie

La société chinoise Foxit, l’un des leaders mondiaux de la gestion de documents numériques et des solutions de signature électronique, envisage d’ouvrir prochainement une filiale en Tunisie, a annoncé l’ambassade de Tunisie à Pékin. Selon un communiqué publié mercredi, cette intention a été exprimée lors d’une rencontre entre l’ambassadeur de Tunisie à Pékin, Adel Arbi, […]

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Le géant textile turc VANTELA annonce un nouvel investissement en Tunisie

La société turque « VANTELA », spécialisée dans l’industrie textile a annoncé son intention d’investir en Tunisie. Le Directeur Général de « VANTELA », Mahmut VANLI, a ajouté lors d’une rencontre tenue, récemment, à Tunis, avec le Directeur Général de l’Agence de Promotion des investissements extérieurs (FIPA), Jalel Tebib que la société a déjà entamé les procédures nécessaires, accompagnés […]

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