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Le phénomène des défauts de paiement se propage encore dans l’économie

L’idée centrale de la modification des règles régissant le chèque était de mettre fin à des dizaines de milliers d’incidents de paiements et leurs conséquences économiques sociales.

 

Néanmoins, le phénomène des impayés est toujours là et il s’est accentué au niveau des lettres de change. Les statistiques qui viennent d’être publiées par la Banque centrale de Tunisie montrent que la valeur des chèques retournés impayés s’est élevée à 1 608 MDT sur les neuf premiers mois de 2025 contre 2 323 MDT une année auparavant. Il y a donc une vraie réduction des incidents de paiement causés par le chèque, ce qui reflète une certaine réussite des mesures prises.

Quant aux lettes de change, la hausse des volumes d’échange de 58,6 % à 39 787 MDT est, naturellement, accompagnée par une amplification de la fréquence des défauts de paiement. Environ 347 000 effets ont été rejetés jusqu’à fin septembre 2025, contre près de 142 000 sur la même période en 2024. En volume, il y a eu une vraie hausse, de 2 034 MDT l’année dernière à 3 501 MDT cette année.

En tout, nous sommes en train de parler d’un total de défauts de paiement de 5 109 MDT entre les deux moyens de paiement, une hausse de 17,2 % en glissement annuel.

L’accroissement de ce phénomène n’est que le résultat d’un pouvoir d’achat sous pression, côté ménages, et d’un accès limité à la trésorerie pour les entreprises. Le vrai remède passe, bien évidemment, par des réglementations, mais pas uniquement. Il est recommandé d’agir sur les délais de paiement des fournisseurs et sur la disponibilité de financement à court terme.

In fine, cette situation ne peut résulter qu’en un renchérissement des prix que le consommateur final paiera et d’une marge où le marché parallèle peut encore se développer.

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Paiements en Tunisie : forte hausse des lettres de change, recul marqué des chèques

En matière de télécompensation, le nombre des opérations menées par lettres de change a enregistré, à fin septembre 2025, une hausse remarquable (+160%) par rapport à la même période de l’année écoulée pour atteindre 3,4 millions lettres, représentant une enveloppe globale de 39,78 milliards de dinars, selon le bulletin « Paiements en chiffres », publié vendredi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Par contre, le nombre des opérations effectuées par chèques a régressé de (-67,9% ) à 5,9 millions chèques, soit un montant total de 40,212 milliards de dinars.

A noter, le taux de rejet des lettres de change et des chèques s’élève respectivement à 10,2 % et 2,2%.

Selon les données de la BCT, les virements sont en hausse (+10,2%) à 28,1 millions opérations, mobilisant une enveloppe à hauteur de 58 milliards de dinars.

La BCT a fait état, ainsi, de l’accroissement du nombre de cartes bancaires octroyées aux Tunisiens de 6,4 %, à 5843 mille cartes. Quant au nombre de distributeurs automatiques (DAB/GAB), il a régressé de 0,5%, à 3 290 appareils.

Pour ce qui est des opérations d’E-paiement et de paiement de proximité (TPE), elles ont enregistré une hausse en nombre respectivement de 19% (à 14,1 millions opérations) et de 16,3% (à 34,8 millions opérations), à fin septembre 2025.

S’agissant des sites marchands actifs, ils ont enregistré une hausse de 2% à 1148 sites, par rapport au 31 décembre 2024. Le nombre de TPE (terminal de paiement électronique) installés a progressé, quant à lui, de 9,2%, à 42,8 mille appareils.

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Septembre 2025 : les lettres de change dopent l’activité financière (BCT)

En matière de télécompensation, le nombre des opérations menées par lettres de change a enregistré, à fin septembre 2025, une hausse remarquable de 160% par rapport à la même période de l’année écoulée pour atteindre 3,4 millions de lettres, représentant une enveloppe globale de 39,78 milliards de dinars, selon le bulletin « Paiements en chiffres », publié vendredi 21 novembre par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Par contre, le nombre des opérations effectuées par chèques a régressé de 67,9 % à 5,9 millions de chèques, soit un montant total de 40,212 milliards de dinars.

A noter que le taux de rejet des lettres de change et des chèques s’élève respectivement à 10,2 % et 2,2 %.

Selon les données de la BCT, les virements sont en hausse de 10,2 % à 28,1 millions d’opérations, mobilisant une enveloppe de 58 milliards de dinars.

 La BCT fait état, ainsi, de l’accroissement du nombre de cartes bancaires octroyées aux Tunisiens de 6,4 %, à 5:843 millions cartes.

Quant au nombre de distributeurs automatiques (DAB/GAB), il a régressé de 0,5 %, à 3 290 appareils.

Pour ce qui est des opérations d’E-paiement et de paiement de proximité (TPE), elles ont enregistré une hausse en nombre respectivement de 19 % (à 14,1 millions d’opérations) et de 16,3 % (à 34,8 millions d’opérations), à fin septembre 2025.

S’agissant des sites marchands actifs, ils ont enregistré une hausse de 2 % à 1 148 sites par rapport au 31 décembre 2024. Le nombre de TPE (terminal de paiement électronique) installés a progressé, quant à lui, de 9,2 %, à 42,8 mille appareils.

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Paiements en Tunisie : Les lettres de change explosent, les chèques s’effondrent

La Banque centrale de Tunisie (BCT) constate un basculement majeur dans les moyens de paiement : les opérations par lettres de change ont bondi de 160% à fin septembre 2025, tandis que les transactions par chèques ont fortement reculé. Ces évolutions, publiées dans le bulletin « Paiements en chiffres », témoignent d’un changement profond dans les habitudes des usagers et des entreprises.

Les lettres de change en plein essor

Selon la BCT, les lettres de change ont atteint 3,4 millions d’opérations sur les neuf premiers mois de l’année, totalisant 39,78 milliards de dinars. Cette progression spectaculaire (+160%) contraste fortement avec le recul des chèques, confirmant une adoption accrue des supports numériques sécurisés.

Le taux de rejet de ces instruments reste notable : 10,2% pour les lettres de change.

Chute massive des paiements par chèques

Les chèques enregistrent une baisse nette de 67,9%, ne totalisant que 5,9 millions d’opérations pour un volume de 40,212 milliards de dinars. Leur taux de rejet, plus faible que celui des lettres de change, s’établit à 2,2%.

Cette tendance confirme un déclin structurel du chèque comme instrument privilégié.

Virements, cartes, DAB et paiements électroniques : les autres chiffres clés

La BCT fait état d’une hausse des virements, atteignant 28,1 millions d’opérations (+10,2%) pour un volume de 58 milliards de dinars.

Le parc de cartes bancaires a progressé de 6,4%, dépassant les 5,8 millions de cartes.

En revanche, le nombre de DAB/GAB a légèrement reculé à 3290 appareils (-0,5%).

Côté paiements électroniques :

  • E-paiement : +19% → 14,1 millions d’opérations
  • Paiement de proximité via TPE : +16,3% → 34,8 millions d’opérations
  • Sites marchands actifs : +2% → 1 148 sites
  • TPE installés : +9,2% → 42,8 mille appareils

Ces chiffres confirment une transition accélérée vers les moyens de paiement dématérialisés, portée par la transformation numérique, l’extension de l’e-commerce et les efforts des banques pour moderniser les outils de transaction. Le chèque glisse désormais en arrière-plan, tandis que les lettres de change et les paiements électroniques prennent une place prépondérante.

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ECLAIRAGE –Tunisie – Dinar vs EUR/USD : un mouvement suspendu …

L’évolution récente des marchés des changes offre un paradoxe qui n’est pas sans conséquence pour la Tunisie. Alors que les écarts de taux d’intérêt entre les États-Unis et la zone euro se resserrent nettement — ce qui aurait dû favoriser un redressement de l’euro — la paire EUR/USD demeure étonnamment stable*. Cette inertie, loin d’être anecdotique, traduit l’attentisme d’investisseurs tournés vers deux événements susceptibles de modifier la perception du risque et les anticipations de politique monétaire.

 

Depuis fin octobre, le différentiel de rendement entre les obligations américaines et allemandes à deux ans a reculé à son plus bas niveau pendant plusieurs semaines. De même, les marchés anticipent un rapprochement des trajectoires de taux terminaux de la Fed et de la BCE. Ordinairement, un tel mouvement réduit l’attrait du dollar et soutient l’euro. Mais la paire reste figée, comme si le marché n’osait pas s’engager avant d’obtenir des signaux plus déterminants.

 

Les investisseurs attendent d’abord les chiffres de l’emploi américain de septembre ainsi que les demandes hebdomadaires d’allocations chômage. Ce sont les véritables baromètres de la vigueur économique des États-Unis et de l’orientation future de la Fed. Ils scrutent également les résultats trimestriels de Nvidia**, dont le poids psychologique dépasse la seule sphère technologique. Une publication décevante pourrait dégrader l’appétit pour le risque au niveau mondial, pesant sur les marchés et influençant indirectement les attentes en matière de taux d’intérêt.

Toutefois, un scénario haussier pour l’euro reste toutefois plausible. Si les statistiques américaines révèlent un ralentissement marqué du marché du travail et si Nvidia publie des résultats en retrait, les rendements américains pourraient s’orienter à la baisse. Le dollar perdrait alors de sa force relative, permettant à l’euro de progresser en direction de 1,1730 avec un potentiel d’extension vers 1,1820*.

Pour la Tunisie, un tel mouvement offrirait un certain répit. Le renforcement de l’euro contribuerait à alléger le coût des importations européennes, atténuant les pressions inflationnistes sur les biens manufacturés, pharmaceutiques et alimentaires. Il améliorerait aussi la capacité de couverture en devises des entreprises tunisiennes, notamment celles dépendant d’intrants européens. Dans ce contexte, la Banque centrale de Tunisie (BCT) bénéficierait d’un environnement légèrement plus favorable, avec des tensions moindres sur les réserves et une moindre volatilité du dinar.

 

Le scénario inverse demeure cependant tout aussi crédible. Si le marché du travail américain surprend par sa résilience et si Nvidia confirme la solidité de la dynamique technologique, les rendements américains conserveront un niveau élevé. Le dollar resterait ainsi attractif. La Tunisie évoluerait alors dans un environnement plus contraignant, marqué par un renchérissement des matières premières libellées en dollar, une facture énergétique plus lourde, des pressions accrues sur les réserves et un resserrement implicite des conditions financières internes.

 

La Tunisie observe donc un marché des devises figé, mais prêt à se déplacer brusquement au gré des annonces américaines. L’inertie actuelle ne doit pas être interprétée comme un signe de stabilité durable. Elle traduit au contraire une phase de tension latente, dont les effets potentiels pourraient influencer les prix importés, les équilibres extérieurs et les marges de manœuvre de la politique monétaire tunisienne. Dans un environnement mondial où un rapport sur l’emploi ou les résultats d’un champion de l’intelligence artificielle peuvent reconfigurer les flux financiers, la vigilance demeure le maître mot pour l’économie tunisienne.

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Références :

(*) : selon les estimations de l’IAEF-Salle des Marchés au 20/11/2025

(**) : Nvidia est une entreprise technologique américaine spécialisée dans la conception de processeurs graphiques (GPU) et de puces électroniques. Fondée en 1993, elle est surtout connue pour ses cartes graphiques destinées au jeu vidéo, mais ses puces sont également devenues essentielles pour l’intelligence artificielle, les centres de données, les véhicules autonomes et d’autres applications de calcul intensif. 

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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La liquidité bancaire s’est bien améliorée en 2025

Le suivi de la liquidité bancaire et du volume de refinancement est important. Il s’agit d’indicateurs clé pour la stabilité du système finance et fonctionnement de l’économie réelle. Les chiffres nous fournissent bien des enseignements.

 

Au cours du troisième trimestre de 2025, le déficit moyen de liquidité sur le marché monétaire a affiché une diminution de 12 MDT, pour s’établir à 53 MDT. Cette évolution s’est traduite par une contraction des besoins des banques en liquidité de 466 MDT, d’une part; et des interventions de la Banque centrale sur le marché monétaire de 454 MDT, d’autre part.

 

Toujours pour la même période, les besoins moyens en liquidité du système bancaire ont fléchi grâce à une baisse significative du solde des facteurs autonomes de liquidité de 483 MDT. A ce niveau, les billets et monnaies en circulation (BMC) et les avoirs nets en devises.

Près de 1 826 MDT du cash ont été versés aux comptes courants bancaires contribuant ainsi à améliorer les conditions de liquidité. Cette évolution s’est concentrée à hauteur de 71 % durant le mois de septembre, en lien avec le reflux saisonnier des BMC à la suite de la période estivale.

 

Les opérations de ventes nettes de devises contre dinars effectuées entre les banques et la Banque centrale ont généré un apport additionnel en liquidité d’environ 1 803 MDT au secteur bancaire.

 

Contrairement à cet effet expansif, le Compte courant du trésor a continué d’exercer un effet restrictif sur la liquidité bancaire au cours du troisième trimestre de 2025. Et ce, principalement à travers le recours accru à l’endettement intérieur. Les souscriptions des banques aux émissions de Bons du Trésor ont atteint une valeur nette de 3 060 MDT au troisième trimestre.

 

Moindre intervention de la Banque centrale

Compte tenu de l’atténuation des tensions sur la liquidité bancaire au cours du troisième trimestre de 2025, les interventions de la BCT sur le marché monétaire ont enregistré un repli, s’établissant à 13 021 MDT contre 13 475 MDT au trimestre précédent.

 

Cette évolution résulte principalement d’une contraction significative des opérations fermes, dont l’enveloppe moyenne a diminué de 1 504 MDT pour s’établir à 3 449 MDT. Par ailleurs, une baisse supplémentaire de 221 MDT est imputable à la cessation des opérations de refinancement à un mois, décidée en juin 2025.

 

En revanche, les opérations principales de refinancement et les opérations de refinancement à six mois ont affiché des hausses respectives de 704 MDT et 567 MDT, pour atteindre des niveaux moyens de 6 564 MDT et 3 008 MDT.

 

Quant aux facilités permanentes, qui sont des instruments utilisés à l’initiative des banques pour gérer leur liquidité à 24 heures, leur valeur nette a connu une diminution de 20 MDT en glissement séquentiel, revenant à 88 MDT fin septembre 2025.

 

Ainsi, le volume global moyen de refinancement s’est contracté de 474 MDT pendant le troisième quart de l’exercice, pour ressortir à 13 109 MDT contre 13 583 MDT le trimestre précédent.

 

Nous pensons que cette amélioration va se poursuivre durant les mois à venir, surtout que la demande de crédits demeure modeste. C’est un autre argument pour une révision, même de petite ampleur, du taux directeur à la baisse.

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Chronique analytique au 14 novembre 2025 – Une accalmie fragile dans un monde sous tension

La semaine s’achève sur une tonalité contrastée au niveau international. Les marchés financiers ont retrouvé un peu de sérénité, portés par l’espoir d’un atterrissage en douceur des économies développées. Tandis que les crises géopolitiques continuent de maintenir un niveau d’incertitude élevé. Dans ce contexte, la Tunisie évolue dans un environnement marqué par des chocs externes persistants, une liquidité bancaire tendue et une trajectoire macroéconomique qui oscille entre signaux de résilience et fragilités structurelles.

Sur le plan politique, les tensions au Moyen-Orient et la réorganisation des blocs stratégiques entre États-Unis, Europe, Chine et BRICS continuent de peser sur les anticipations globales. L’aversion au risque demeure élevée, même si les marchés obligataires ont retrouvé une dynamique plus stable après plusieurs mois de volatilité. La baisse progressive des taux longs américains et européens a apporté un peu d’oxygène aux économies émergentes, réduisant temporairement la pression sur leurs devises et leur financement externe.

Du côté des matières premières, les cours du pétrole évoluent dans une fourchette relativement contenue, reflétant la combinaison entre une demande mondiale modérée et des ajustements de production coordonnés par l’OPEP+. Cette stabilité offre une fenêtre d’opportunité aux importateurs nets comme la Tunisie, même si la volatilité reste un risque permanent.

Sur le plan financier, les marchés actions internationaux affichent une performance hésitante, tiraillée entre les perspectives de détente monétaire en 2026 et les inquiétudes géopolitiques.

L’environnement global demeure donc moins stressant que durant l’été, mais il reste insécurisant pour les économies vulnérables, dont la Tunisie fait partie, surtout face à des besoins de financement en devises toujours importants.

Tunisie : une conjoncture marquée par des tensions de liquidité et une érosion progressive des avoirs extérieurs

Les données quotidiennes du 14 novembre 2025 confirment que la liquidité bancaire reste sous tension. Le solde du compte courant du Trésor se contracte fortement, passant à 996 MDT contre 1 113 MDT la veille, traduisant une mobilisation plus importante des ressources publiques. Les banques ne sont pas en reste : leur compte courant ordinaire tombe à 269 MDT, une nette dégradation qui reflète une demande élevée en refinancement et une pression persistante sur la liquidité du système.

Le volume global du refinancement auprès de la Banque centrale demeure élevé, à 11,5 milliards de dinars, mais légèrement en retrait par rapport à la veille. La BCT maintient son taux directeur à 7,5 %, tandis que le taux du marché monétaire suit la même tendance, confirmant un environnement monétaire toujours restrictif. Les opérations de réglage fin restent nulles, signe que l’autorité monétaire souhaite éviter tout signal de relâchement prématuré.

 

La BCT maintient son taux directeur à 7,5 %, tandis que le taux du marché monétaire suit la même tendance, confirmant un environnement monétaire toujours restrictif.

 

Les avoirs en devises poursuivent leur érosion graduelle : 24,9 milliards de dinars, soit 106 jours d’importation, contre 107 jours la veille et 113 jours un an plus tôt. La tendance baissière souligne une tension structurelle sur les réserves, en dépit de performances solides du tourisme et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger.

Les recettes touristiques atteignent désormais 7,14 milliards de dinars, en hausse de près de 477 MDT par rapport à l’année précédente.

Les revenus du travail continuent également de progresser, dépassant 7,5 milliards de dinars. Ces postes demeurent les principaux amortisseurs externes du pays.

 

Les avoirs en devises poursuivent leur érosion graduelle : 24,9 milliards de dinars, soit 106 jours d’importation, contre 107 jours la veille et 113 jours un an plus tôt. La tendance baissière souligne une tension structurelle sur les réserves, en dépit de performances solides du tourisme et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger.

 

Le dinar évolue de manière contrastée. Il se renforce légèrement face à l’euro mais continue de se déprécier face au dollar, reflétant l’évolution des grandes parités internationales. Cette dynamique contribue à maintenir une pression sur les prix des produits importés libellés en dollar, notamment les céréales et certains biens énergétiques.

Du côté des Bons du Trésor, la structure des encours montre une nette réduction des titres à court terme, traduisant la volonté de lisser les risques de refinancement, mais aussi l’accès plus coûteux au marché monétaire domestique. La dette extérieure continue d’être servie régulièrement, avec un cumul de 11 milliards de dinars au 10 novembre.

Un marché boursier prudent dans un environnement financier complexe

Le marché boursier tunisien reste dans une logique de prudence, en attente de signaux plus clairs sur la trajectoire macroéconomique et la politique monétaire. Les volumes interbancaires, en forte remontée, témoignent d’une activité financière dynamique mais sous contrainte. La stabilisation des taux courts permet néanmoins d’éviter une surchauffe du coût du crédit, même si les marges de manœuvre des banques demeurent limitées.

Quelles perspectives pour les prochains mois ?

À court terme, la Tunisie restera confrontée à une conjoncture marquée par une liquidité bancaire étroite, une pression sur les réserves extérieures et une forte dépendance aux recettes en devises non structurelles. La maîtrise de l’inflation, qui poursuit son repli progressif depuis les niveaux élevés de 2023–2024, est une bonne nouvelle, mais elle ne suffit pas à compenser les tensions sur les finances publiques et les besoins de financement externe.

À moyen terme, la dynamique dépendra principalement de la capacité du pays à sécuriser ses financements extérieurs, à accélérer les réformes structurelles et à stabiliser les fondamentaux budgétaires. Une éventuelle détente des conditions financières internationales en 2026 constituerait un appui important, mais elle ne saurait remplacer les ajustements domestiques nécessaires.

La période actuelle offre ainsi un moment charnière : une gouvernance tunisoise résiliente mais contrainte, insérée dans un environnement international moins volatil qu’il y a quelques mois, mais toujours incertain. La trajectoire des prochains trimestres dépendra de la capacité à consolider les acquis tout en engageant les réformes indispensables pour sécuriser la croissance et renforcer la souveraineté financière du pays.

 

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Références :

(1) Sources principales consultées pour le contexte international : World Bank MENAAP (14 nov. 2025), données prix Brent / marché pétrolier (14 nov. 2025), minutes Fed / prises de position récentes, analyses Reuters sur la réaction des marchés aux tensions régionales. (Banque Mondiale)

(2) (*) https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/indicateurs.jsp

(**) https://www.ins.tn/

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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BCT : Les crédits à l’économie ont atteint 118,6 milliards de dinars en 2024

Le financement de l’économie tunisienne a connu une croissance contenue en 2024. Selon le rapport annuel sur la supervision bancaire publié samedi par la Banque centrale de Tunisie (BCT), l’encours total des crédits a atteint 118,6 milliards de dinars, soit une progression de 2,8 %, un rythme identique à celui observé en 2023.

Des crédits davantage orientés vers le secteur public

L’analyse de la BCT montre une hausse marquée des crédits accordés aux entreprises publiques, dont la part est passée de 8,3% à 9,5% du total en une année. En revanche, le financement des entreprises privées est resté stable, avec une progression limitée à 1,5%, confirmant la prudence du secteur bancaire face à un environnement économique encore fragile.

Cette tendance témoigne d’un recentrage du crédit sur les acteurs institutionnels, souvent perçus comme moins risqués, dans un contexte de ralentissement de l’investissement privé et de pression sur la liquidité bancaire.

Sur le plan sectoriel, la répartition des crédits aux professionnels montre une évolution favorable aux secteurs des services et de l’agriculture, au détriment de l’industrie. Cette réorientation traduit les mutations structurelles de l’économie tunisienne, marquée par une tertiarisation croissante et des difficultés persistantes dans le tissu industriel.

L’endettement des particuliers continue de ralentir

Les crédits aux particuliers ont totalisé 29,4 milliards de dinars en 2024, contre 28,8 milliards un an plus tôt, soit une hausse de 2,3% (contre 3,1% en 2023 et 4,8% en 2022). Cette décélération s’explique principalement par le net ralentissement des crédits à l’habitat, dont la croissance s’est limitée à 0,8%.

La part des crédits aux ménages reste stable à 24,8% du total des crédits, tandis que leur poids dans le PIB recule légèrement, passant de 19,3% en 2023 à 18,5% en 2024.

Comprendre l’encours des crédits

Pour les non-spécialistes, le terme « encours des crédits » désigne le montant total des prêts accordés par les banques et qui n’ont pas encore été remboursés. Autrement dit, il s’agit de la somme globale des dettes encore en cours auprès du système bancaire, qu’il s’agisse de prêts aux entreprises ou aux particuliers.

Cet indicateur est essentiel pour mesurer le niveau de financement de l’économie et évaluer la dynamique du crédit : une hausse de l’encours traduit une augmentation du volume de prêts accordés, tandis qu’une stagnation peut signaler un ralentissement de l’activité économique ou une politique monétaire plus stricte.

En dépit d’une croissance économique modérée et de tensions persistantes sur les prix, le système bancaire tunisien affiche une certaine résilience. La stabilité du rythme d’expansion des crédits témoigne d’une politique monétaire prudente de la BCT, visant à contenir les risques liés à la dette et à maintenir l’équilibre entre soutien à l’économie et préservation de la stabilité financière.

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Entreprises publiques : Un « lourd fardeau » pour l’État, selon le ministre de l’Économie

Lors de la séance plénière consacrée au budget de l’État et au budget économique pour 2026, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation des entreprises publiques, jugeant leur réforme « urgente et incontournable », rapporte l’agence TAP.

Un appel à la réforme des géants publics

Le ministre a estimé que plusieurs entreprises nationales, autrefois symboles de réussite, sont aujourd’hui devenues « un lourd fardeau pour l’État ». Parmi elles, la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et l’Office des céréales, toutes confrontées à des difficultés structurelles et à une productivité en déclin.

Selon Samir Abdelhafidh, la situation de ces établissements ne peut plus être ignorée : « Leur poids sur les finances publiques est devenu insoutenable. Leur redressement exige une refonte complète des modes de gestion, fondée sur la transparence, la performance et la responsabilité ».

Financement national et indépendance souveraine

Tout en défendant la décision du gouvernement de recourir à la Banque centrale de Tunisie pour financer partiellement le budget national, le ministre a expliqué que cette orientation vise à mobiliser les ressources internes et à préserver l’indépendance de la décision souveraine.

« Le choix du financement est avant tout politique : il s’agit de garantir à la Tunisie sa liberté de décision économique », a-t-il insisté.

Samir Abdelhafidh a par ailleurs mis en avant plusieurs signaux positifs, notamment une hausse de plus de 20% des investissements étrangers, la maîtrise du déficit budgétaire et la baisse du taux d’inflation à 4,9%. Autant d’éléments qui, selon lui, traduisent « une amélioration progressive de la situation économique ».

Concernant le marché du travail, le ministre a annoncé des mesures incitatives pour encourager le recrutement de diplômés du supérieur dans le secteur privé. Il a aussi rappelé que plusieurs réformes législatives sont en préparation – notamment les codes des changes, des forêts et de l’investissement – afin d’offrir un cadre juridique plus propice à la relance et à la modernisation de l’économie.

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Tunisie : Le TMM se stabilise à 7,49% en octobre 2025

Le Taux moyen du marché monétaire (TMM) s’est maintenu à 7,49% en octobre 2025, selon les données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT). C’est le deuxième mois consécutif que cet indicateur clé de la politique monétaire reste inchangé, confirmant la stabilité des conditions financières.

Une stabilité prolongée

Après cinq mois de stagnation à 7,50% entre avril et août 2025, le TMM a légèrement reculé en septembre pour se fixer à 7,49%, niveau qu’il conserve depuis. Cette évolution s’inscrit dans une tendance baissière amorcée en début d’année, lorsque le taux atteignait encore 7,99% en janvier et février.

Un signal de stabilité monétaire

En glissement annuel, le TMM affiche un recul notable, puisqu’il s’élevait à 7,99% en octobre 2024 et 8,00% en octobre 2023. Cette stabilité actuelle témoigne d’un léger assouplissement des conditions de financement sur le marché interbancaire, dans un contexte où la Banque centrale cherche à concilier contrôle de l’inflation et soutien à l’activité économique.

La baisse du TMM a un impact direct sur le coût du crédit, notamment pour les entreprises et les ménages. Une baisse durable de ce taux peut rendre l’accès au financement plus abordable, dynamiser le secteur privé, et soutenir les projets d’investissement. Cependant, cet assouplissement reste mesuré, la BCT veillant à ne pas alimenter de nouvelles pressions inflationnistes.

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Exportations tunisiennes : La BCT allonge les délais et assouplit les règles de paiement

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a annoncé de nouvelles mesures destinées à faciliter les exportations tunisiennes, à travers la circulaire n°2025-13 publiée le 27 octobre 2025. Ce texte introduit des ajustements majeurs aux règles encadrant le règlement financier des importations et exportations, avec pour objectif de simplifier les transactions internationales et d’améliorer la compétitivité des entreprises tunisiennes.

Des délais de paiement prolongés à 120 jours

La principale évolution concerne les délais de règlement à l’export. Les exportateurs disposent désormais d’un délai de 120 jours pour recevoir le paiement de leurs ventes, contre 60 jours auparavant. Cette mesure offre davantage de souplesse financière aux entreprises, notamment celles opérant sur des marchés où les cycles de paiement sont plus longs.

Des moyens de paiement plus flexibles

La circulaire introduit aussi une libéralisation des moyens de règlement : les prix des ventes à l’export peuvent désormais être payés par tout moyen de règlement, sans restriction particulière. Cette ouverture permet aux opérateurs économiques de s’adapter aux pratiques commerciales internationales et de négocier des conditions plus avantageuses avec leurs partenaires étrangers.

Une mise à jour des textes de 1994

Ces ajustements modifient les dispositions de l’article 10 de la circulaire n°94-14 du 14 septembre 1994, qui régissait jusqu’ici les transactions commerciales internationales. En actualisant ce cadre réglementaire, la BCT cherche à moderniser les procédures de commerce extérieur et à accompagner la dynamique d’exportation dans un contexte économique mondial en mutation rapide.

Les nouvelles règles, saluées par plusieurs acteurs du secteur, devraient contribuer à fluidifier les opérations d’exportation, à réduire les contraintes administratives et à renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes sur les marchés extérieurs.

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La Tunisie connait une phase de reprise économique, selon le gouverneur de la BCT

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, a affirmé que la Tunisie traverse une phase de reprise économique tangible, soutenue par les résultats positifs enregistrés au cours de l’année 2025.

Intervenant lors d’une rencontre avec un groupe d’investisseurs internationaux en obligations tunisiennes, en marge des réunions annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se tiennent à Washington du 14 au 18 octobre 2025, il a souligné que la Banque centrale poursuivra sa coordination étroite avec les autorités gouvernementales. Objectif : renforcer la confiance des investisseurs et garantir l’accès de la Tunisie aux marchés financiers internationaux lorsque cela sera nécessaire, selon un communiqué de l’institution d’émission.

Lors d’une réunion de travail avec des représentants de plusieurs banques et institutions financières internationales, le gouverneur a salué la capacité de l’économie tunisienne à absorber les chocs et à générer une croissance durable. Il a insisté sur le rôle crucial de ces institutions, notamment celles disposant de filiales en Tunisie, dans la promotion des performances économiques du pays sur les marchés internationaux, tout en explorant de nouvelles perspectives de coopération.

Dans son entretien avec les responsables de l’agence de notation Moody’s, Nouri a mis en lumière l’importance des politiques adoptées récemment en Tunisie, lesquelles ont contribué à renforcer la stabilité économique et financière. Il a rappelé que ces efforts ont permis l’amélioration de la notation souveraine de la Tunisie par l’agence Fitch, passée de CCC+ à B- avec une perspective stable.

Le gouverneur a également présenté les dernières évolutions économiques et financières depuis le précédent rapport de l’agence de notation, mettant en avant les indicateurs positifs réalisés en 2025. Selon lui, cette dynamique traduit les efforts soutenus visant à placer la Tunisie sur une trajectoire de croissance durable.

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Tunisie – PLF 2026 : L’Etat sollicitera de nouveau un financement direct auprès de la BCT

Le projet de budget de l’État pour l’exercice 2026 révèle que la Tunisie envisage de recourir à nouveau au financement direct de la Banque centrale afin de couvrir une partie de ses besoins financiers, estimés à environ 27 milliards de dinars pour l’année à venir, un montant similaire à celui de 2025.

Selon l’article 12 du projet de loi, la Banque centrale de Tunisie (BCT) serait autorisée à accorder des facilités de trésorerie à l’État dans la limite de 11 milliards de dinars. Ces fonds seraient octroyés sans intérêts, remboursables sur 15 ans, dont 3 années de grâce, et destinés à soutenir la trésorerie générale du pays.

Cette mesure, exceptionnelle dans la politique monétaire tunisienne, intervient dans un contexte de forte contrainte budgétaire et de difficultés d’accès aux financements extérieurs.

Emissions de sukuk

Parallèlement, l’article 11 du projet de budget prévoit la possibilité pour le ministre des Finances d’émettre ou de garantir jusqu’à 7 milliards de dinars en sukuk (obligations islamiques), conformément à la législation en vigueur.

Ces instruments financiers visent à diversifier les sources de financement et à attirer de nouveaux investisseurs, notamment des fonds issus des marchés islamiques.

Un recours croissant au soutien monétaire

C’est en février 2024, que l’Assemblée des Représentants du Peuple a adopté une loi autorisant le financement direct du budget de l’État par la BCT à hauteur de 7 milliards de dinars. Cette mesure a été qualifiée d’« exceptionnelle », pour faire face aux urgences de trésorerie et rembourser un emprunt extérieur.

Au cours de l’année 2024, le Trésor a puisé dans cette enveloppe, et à fin 2024 l’encours des facilités directes et avances de la BCT s’élevait à environ 6,7 milliards de dinars sur un total autorisé de 7 milliards autorisée)

Pour 2025, une nouvelle enveloppe similaire de 7 milliards de dinars a été inscrite dans la loi de finances, prolongeant ainsi ce mécanisme exceptionnel.

Selon les données publiées à août 2025, l’encours total des facilités directes de la BCT accordées à l’État aurait dépassé 11,65 milliards de dinars, ce qui confirme l’intensification du recours au financement monétaire pour combler le déficit budgétaire.

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Blanchiment d’argent : La BCT appelle les banques à renforcer leurs dispositifs de vigilance

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a adressé, ce vendredi, de nouvelles instructions aux banques et établissements financiers pour intensifier leurs efforts dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cette démarche intervient à la suite de la publication des résultats actualisés de l’évaluation nationale des risques pour la période 2022-2024.

Dans son communiqué, l’Institut d’Émission a appelé les institutions financières à redoubler de vigilance et à appliquer rigoureusement les diligences en matière de conformité. La BCT insiste notamment sur la nécessité de consolider les dispositifs internes de prévention, de renforcer les contrôles et de mettre à jour les programmes de formation dédiés à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

L’objectif est de maintenir un haut niveau de compétence des cadres et agents bancaires, afin de mieux détecter et prévenir les opérations suspectes.

Un contexte de surveillance accrue

Cet appel intervient alors que le président de la République, Kaïs Saïed, a récemment dénoncé l’existence de transferts d’argent clandestins en provenance de l’étranger, évoquant des flux financiers opaques susceptibles d’alimenter des activités illégales.

La BCT semble ainsi vouloir resserrer les mailles du filet autour des circuits financiers suspects, dans un contexte régional marqué par une vigilance accrue des organismes internationaux.

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Kaïs Saïed dénonce des transferts d’argent clandestins venus de l’étranger

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier, au Palais de Carthage le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhaier Nouri. L’entretien a porté sur le rôle du Comité tunisien des analyses financières dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le transfert illicite de fonds.

Des flux d’argent suspects venus de l’étranger

Le chef de l’État a mis en garde contre d’importantes sommes transférées clandestinement depuis l’étranger, ainsi que contre des opérations de blanchiment et de détournement d’argent profitant à des personnes physiques ou morales, qu’elles soient bancaires ou non bancaires, « sans contrôle ni vérification ».

Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de mettre fin à ces pratiques, qui violent non seulement les lois nationales mais aussi les conventions et traités internationaux. Il a également appelé à une responsabilité accrue des acteurs chargés du contrôle et de l’application de la loi, estimant que les défaillances observées « doivent cesser immédiatement », rapporte un communiqué de la Présidence de la République publié sur sa page Facebook.

Le rôle du secteur financier dans la relance économique

Abordant la conjoncture économique, le président de la République a réaffirmé que la Banque centrale de Tunisie est une institution publique dotée d’autonomie, mais non d’indépendance absolue.

Il a salué les résultats enregistrés dans la maîtrise de l’inflation, la stabilité du taux de change et la consolidation des réserves en devises, estimant qu’ils témoignent du succès de la Tunisie face à plusieurs défis.

Toutefois, Kaïs Saïed a souligné qu’au-delà des chiffres, ces progrès doivent se traduire concrètement dans la vie quotidienne des citoyens et dans l’ensemble des secteurs.

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