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Le chiffre d’affaires des assureurs dépasse 2 802 Mtnd fin septembre 2025

Le secteur de l’assurance poursuit sa forte dynamique. Selon les dernières statistiques publiées régulièrement par la CGA, les primes nettes des compagnies ont totalisé 2 802,3 Mtnd fin septembre 2025, en hausse de 11,5% en rythme annuel.

Le segment assurance automobile demeure le principal contributeur à ce volume d’affaires avec des primes de 1 234,1 Mtnd, soit 39,5% du chiffre d’affaires du secteur. L’assurance vie et capitalisation a poursuivi son développement rapide, avec des primes de 888,3 Mtnd, en augmentation de 19,1% en glissement annuel. Il s’agit du rythme de croissance le plus rapide après celui de l’assurance grêle et mortalité de bétail, qui a vu son chiffre d’affaires progresser de 22,5%, à 9,2 MTND, 

Viennent ensuite la branche groupe maladie (493,9 Mtnd), l’incendie (219,5 Mtnd), les risques divers (200,5 Mtnd) et le transport (77,8 Mtnd). Ce dernier segment est le seul à avoir enregistré une baisse des primes, de -3,6% par rapport à fin septembre 2024.

Les primes acceptées par la Société tunisienne de réassurance se sont élevées à 179,3 Mtnd, une amélioration de 2,7%.

Côté indemnisation, les compagnies ont réglé 1 575,2 Mtnd, une augmentation de 3,4% par rapport à la même période en 2024. La part du lion revient à l’automobile (724,4 Mtnd), groupe maladie (375,3 Mtnd) et vie et capitalisation (235,1 Mtnd) et le groupe maladie (356,5 Mtnd). Les neuf premiers mois de l’année ont connu la déclaration de 1 428 568 sinistres, dont 253 414 en automobile.

Les actifs placés en représentation des provisions techniques ont atteint 10 901 Mtnd, offrant une forte assise financière au système. D’ailleurs, les produits de placement soutiennent la rentabilité des compagnies d’assurance.

 

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Les établissements de paiement affichent des pertes de 17,3 Mtnd en 2024

L’activité des établissements de paiement est certes en cours de monter en flèche; cependant, la rentabilité ne semble pas être au rendez-vous, du moins pour la majorité, comme le montrent les chiffres de l’année précédente. Le nombre de comptes de paiement clients ouverts s’est établi à 78 930, mais 23 830 seulement sont actifs.

Le produit net du paiement consolidé des établissements de paiement en activité s’est établi à 9,7 Mtnd au titre de l’exercice 2024, enregistrant ainsi une croissance d’environ 8,400 Mtnd par rapport à 2023, lequel niveau demeure insuffisant et ne permet pas de couvrir les importantes charges d’exploitation. Cela explique les pertes affichées par ces établissements, qui ont totalisé 17,3 Mtnd (12,4 Mtnd au titre de l’exercice 2023).

La clé pour améliorer la profitabilité des établissements de paiement en Tunisie réside dans la transition d’un modèle basé sur le volume de transactions vers un modèle basé sur la valeur ajoutée. Ils doivent évoluer de simples moyens de paiement vers de véritables partenaires financiers digitaux pour les individus et les entreprises.

Cette transformation passe par une innovation centrée sur les besoins locaux, une recherche d’efficacité opérationnelle agressive et une collaboration constructive avec le régulateur pour créer un écosystème propice à la croissance.

Le grand frein reste, à notre avis, que ces établissements ne donnent pas accès aux financements. Les Tunisiens ouvrent des comptes bancaires pour pouvoir accéder à cet effet de levier. Leur proposer uniquement des services de paiement dans une économie où le cash est roi n’est pas suffisamment alléchant.

 

 

 

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Le e-paiement moyen s’élève à 70,3 Tnd fin septembre 2025

Alors que le nombre de cartes bancaires qui circulent en Tunisie a repris le chemin de la croissance en 2025, atteignant 5,843 millions fin septembre, il demeure encore en déclin par rapport aux 7,053 millions enregistrés fin 2023. L’infrastructure de paiement comprend 3 290 DAB/GAB et 42 800 terminaux de paiements électroniques.

L’activité monétique par le biais des cartes a progressé, totalisant 122,7 millions d’opérations (112,9 millions en septembre 2024) pour un montant de 21 983,7 Mtnd (19 708,4 Mtnd en septembre 2024). La taille de la transaction moyenne s’est élevée à 179,2 Tnd (174,6 Tnd fin septembre 2024 et 169,848 Tnd fin septembre 2023).

Les cartes continuent à être principalement utilisées pour le retrait en espèces à partir des GAB/DAB plutôt que pour des paiements digitaux. En effet, 60% des opérations monétiques et 75% de leur valeur revêtent le caractère de retrait. En moyenne, un paiement par carte, qu’il soit en ligne ou à proximité, est de 112 Tnd contre 108,5 Tnd une année auparavant.

Le paiement moyen de proximité est de 127,4 Tnd, un montant plus élevé que les 125,7 Tnd en septembre 2024 mais inférieur aux 130,1 Tnd de septembre 2023. Le e-paiement moyen est de 70,3 Tnd contre 64 Tnd à la même date de 2024. Il y a une utilisation plus importante mais toujours avec de petites valeurs. En revanche, le retrait moyen est de 224 Tnd à la fin des neuf premiers mois de l’année contre 213 Tnd une année auparavant, attestant d’un recours plus intensif à l’argent liquide.

Quant au paiement mobile, les 16 prestataires de services autorisés comptent 467 000 wallets, qui ont permis près de 6,3 millions de transactions pour une valeur de 1 345,7 Mtnd, soit un paiement moyen de 213,6 Tnd. Ces portefeuilles électroniques ne sont utilisés pour des cash-out que dans 13,1% des opérations et servent essentiellement pour les paiements.

Il y a encore une grande marge d’amélioration pour l’utilisation des moyens de paiement électroniques. Ce n’est pas uniquement lié au nombre des sites marchands, mais surtout à la réglementation fiscale. Nous réitérons notre opinion que seule une amnistie fiscale large, qui permet de remettre les comptes à zéro, donnera le vrai coup d’envoi d’une vague de digitalisation des pratiques financières des Tunisiens.

 

 

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Le phénomène des défauts de paiement se propage encore dans l’économie

L’idée centrale de la modification des règles régissant le chèque était de mettre fin à des dizaines de milliers d’incidents de paiements et leurs conséquences économiques sociales.

 

Néanmoins, le phénomène des impayés est toujours là et il s’est accentué au niveau des lettres de change. Les statistiques qui viennent d’être publiées par la Banque centrale de Tunisie montrent que la valeur des chèques retournés impayés s’est élevée à 1 608 MDT sur les neuf premiers mois de 2025 contre 2 323 MDT une année auparavant. Il y a donc une vraie réduction des incidents de paiement causés par le chèque, ce qui reflète une certaine réussite des mesures prises.

Quant aux lettes de change, la hausse des volumes d’échange de 58,6 % à 39 787 MDT est, naturellement, accompagnée par une amplification de la fréquence des défauts de paiement. Environ 347 000 effets ont été rejetés jusqu’à fin septembre 2025, contre près de 142 000 sur la même période en 2024. En volume, il y a eu une vraie hausse, de 2 034 MDT l’année dernière à 3 501 MDT cette année.

En tout, nous sommes en train de parler d’un total de défauts de paiement de 5 109 MDT entre les deux moyens de paiement, une hausse de 17,2 % en glissement annuel.

L’accroissement de ce phénomène n’est que le résultat d’un pouvoir d’achat sous pression, côté ménages, et d’un accès limité à la trésorerie pour les entreprises. Le vrai remède passe, bien évidemment, par des réglementations, mais pas uniquement. Il est recommandé d’agir sur les délais de paiement des fournisseurs et sur la disponibilité de financement à court terme.

In fine, cette situation ne peut résulter qu’en un renchérissement des prix que le consommateur final paiera et d’une marge où le marché parallèle peut encore se développer.

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57 hectares de terrains inexploités récupérés par l’Agence foncière industrielle

Pour lutter contre la spéculation et soutenir l’investissement productif, l’Agence foncière industrielle a adopté une nouvelle stratégie: réattribuer les terrains inutilisés à de véritables porteurs de projets. Au cœur de cette démarche, le mécanisme de déchéance du droit sert d’outil juridique pour récupérer les friches industrielles et les réintégrer dans le circuit économique, en garantissant transparence et respect de l’État de droit.

Afin d’optimiser ce processus, l’agence s’est dotée d’un système d’information performant qui repose sur la digitalisation des constatations, la mise en place de tableaux de bord et la numérisation des archives. Grâce à cette modernisation, le nombre de constatations est passé de 200 par an (en version papier) à près de 18 000 en version numérique, permettant des interventions plus rapides et un suivi bien plus précis.

Les résultats sont tangibles. Près de 57 hectares de terrains inexploités ont ainsi été récupérés et réinsérés dans le cycle économique. Cette dynamique a également incité de nombreux porteurs de projets à finaliser leurs travaux pour passer en phase de production. L’agence continue son accompagnement personnalisé pour les aider à surmonter les obstacles, qu’il s’agisse d’accéder au financement, par l’inscription d’hypothèques, ou d’obtenir les autorisations nécessaires au lancement de leurs projets dans les meilleures conditions.

Pour rappel, l’Agence foncière industrielle a réalisé environ 115 zones industrielles, couvrant une superficie de plus de 3 000 hectares. Ces zones sont réparties entre les régions côtières et les zones de développement régional et abritent plus de 6 000 entreprises industrielles dans divers secteurs.

 

 

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Le portefeuille-titres des banques résidentes pèse 33 968 Mtnd

Alors que la structure du PNB du secteur bancaire a bien évolué au cours des dernières années, avec une plus grande contribution des salles de marchés (30,5% en 2024), il est crucial d’observer l’évolution des placements des banques.

Les chiffres montrent que le portefeuille-titres des établissements de crédit résidents ont progressé de 7 450 Mtnd en 2024 à 33 968 Mtnd, un record absolu. Par rapport à l’actif total du secteur, ce gisement pèse 15,8%.

Par classe d’actifs, les titres de propriété ne représentent que 4 627 Mtnd, soit 13,6% des investissements totaux. Les OPCVM sont de 105 Mtnd, offrant une poche de liquidité pour agir rapidement sur le marché.

L’essentiel est investi dans les titres de créance, qui combinent une rentabilité certaine et un risque minimum. Historiquement, le marché a enregistré peu d’incidents de paiement, tous par des émetteurs privés.

Les bons du Trésor et les autres titres émis par l’État (obligations nationales essentiellement) accaparent 26 118 Mtnd, soit 76,9% de l’ensemble du portefeuille. C’est une garantie pour un PNB solide durant les prochaines années, surtout que la majorité est assortie de rendements élevés. Les obligations corporate attirent 558 Mtnd, et les fonds gérés 2 560 Mtnd.

Cette structure pose des interrogations concernant le futur. L’État compte clairement faire moins appel à l’industrie financière dès l’année prochaine et nous nous attendons même à un désendettement sur le marché local. Est-ce que les banques vont prendre davantage de risques dans les actions? Cela est difficile surtout que le marché manque de profondeur et de liquidité des titres.

Elles sont donc théoriquement obligées de basculer à plus de crédits et de financements à l’économie. Mais est-ce qu’elles sont prêtes à prendre ce risque? Est-ce qu’il y a même suffisamment de nouveaux projets bancables? C’est le grand chantier que le secteur doit attaquer avant que la profitabilité soit mise en jeu.

 

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Absence des startups tunisiennes dans la finale du NBA Africa Triple-Double Accelerator

La NBA Africa a annoncé les 10 startups africaines sélectionnées pour la finale dans le cadre de la deuxième édition du «NBA Africa Triple-Double Accelerator», un programme que la ligue a lancé l’année dernière pour soutenir l’écosystème technologique du continent et la nouvelle génération d’entrepreneurs africains.

Les 10 startups, qui ont été sélectionnées parmi plus de 700 candidatures, présenteront leurs produits à un panel de leaders internationaux de l’industrie.

Voici les 10 startups qui concourront pour les cinq places récompensées:

1- Athlon Technology (Égypte): elle explore la technologie mobile accessible et l’IA pour fournir une analyse vidéo aux équipes sportives amateurs et à budget limité.

2- Atsur (Nigeria): elle utilise la blockchain pour promouvoir l’investissement dans l’art africain et soutenir les artistes et les communautés artistiques.

3- CoLab (Afrique du Sud): une plateforme qui rassemble des créatifs, des entrepreneurs et des professionnels de l’industrie, offrant un espace pour se connecter, gérer des projets et donner vie aux idées.

4- Contestify (Nigeria): une plateforme qui rationalise la gestion des concours, en offrant une cotation en temps réel, une notation transparente et des paiements instantanés.

5- Fitclan (Égypte): un centre de fitness numérique qui utilise un modèle d’abonnement flexible pour les particuliers et les clients corporate.

6- Novate (Maroc): elle offre une expérience de visionnage de football unique et immersive en réalité virtuelle avec des fonctionnalités telles que la sélection de sièges, le changement de caméra, le chat vocal social et les statistiques en direct.

7- ProPath Sports (Kenya): elle révolutionne la découverte des athlètes au Kenya grâce à une identification des talents basée sur les données.

8- Reborn (Maroc): elle propose des indicateurs de performance complets qui donnent aux athlètes un aperçu approfondi de leur condition physique et de leur performance sur le terrain.

9- Safia Health (Kenya): elle propose des programmes d’entraînement personnalisés qui intègrent le fitness, la récupération et le suivi du bien-être mental sur une plateforme unifiée, offrant ainsi de la valeur aux athlètes et aux entraîneurs.

10- Song Dis (Nigeria): elle fournit une distribution numérique et des services complets adaptés aux artistes indépendants et aux labels africains.

Malheureusement, il y a une absence des pépites tunisiennes, qui souffrent essentiellement d’une petite taille de marché qui pénalise leur développement, sans compter la rigidité de la réglementation de change. Espérons que nos startups connaîtront le succès lors de la prochaine édition.

 

 

 

 

 

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La Somocer sur tous les fronts pour retrouver l’équilibre financier

La Société Moderne de Céramique – Somocer – vient de publier ses états financiers relatifs au premier semestre 2025. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 29,153 MTND, en repli de 6,4% en glissement annuel, les importations illégales des matériaux de construction à bas prix, surtout en provenance de l’Inde, ayant entraîné une baisse significative des prix de vente sur le marché local.

Les charges d’exploitation ont reculé de 7,2%, à 36,991 MTND, essentiellement sous l’effet de la variation des stocks. Néanmoins, cette situation montre un déséquilibre, avec un résultat d’exploitation négatif à -7,494 MTND (-8,368 MTND fin juin 2024). Même l’EBITDA est négatif, à -2,506 MTND.

Le lourd endettement pénalise toujours la profitabilité de la société, avec des charges financières nettes de 9,613 MTND. Les emprunts totalisent 68,184 MTND au premier semestre 2025, et les concours bancaires 13,269 MTND. Pourtant, le BFR s’est établi à 23,660 MTND contre 32,938 MTND une année auparavant. La société a connu des difficultés opérationnelles et financières depuis 2022 qui ont impacté son niveau d’endettement. De plus, la hausse du taux de défaut des clients et des retards de paiement importants par rapport aux échéanciers contractuels a dopé ses besoins de trésorerie.

Ces facteurs, combinés avec d’autres, sont à l’origine des pertes cumulées totalisant 53,084 MTND fin juin 2025 en tenant compte de la perte enregistrée au cours du premier semestre 2025 s’élevant à 17,579 MTND.

Face à cette situation, la Somocer a entrepris un nombre d’actions afin de retrouver rapidement l’équilibre. Des réunions avec les autorités et les administrations ont été tenues afin de demander le renforcement du contrôle sur les importations illégales. Au niveau interne, la gamme des produits a été élargie, notamment avec des produits économiques, et les équipes commerciales dédiées à certains secteurs porteurs ont été renforcées.

Les impayés sont maintenant mieux gérés, moyennant la limitation de l’octroi des crédits de paiement aux clients ayant des incidents de paiement et le renforcement du dispositif de réalisation des garanties pour les clients défaillants.

Les derniers mois ont connu la reprise des importations des matières premières de l’Ukraine, et de nouveaux circuits d’approvisionnement (Espagne, Turquie, Algérie) ont été identifiés pour faire face aux problèmes de pénurie et de hausse des prix de matières premières en provenance des fournisseurs traditionnels.

Sur le volet financier, la société a diversifié ses relations bancaires pour assurer de nouvelles sources de financement avec un coût acceptable. Des négociations sont aussi en cours avec les autres institutions financières pour le rééchelonnement des autres dettes bancaires.

Enfin, des actions d’optimisation des charges d’exploitation sont menées, avec des plans de départs volontaires pour le personnel. Un accord a été trouvé avec la Steg pour un rééchelonnement des impayés sur 5 ans, pour un montant total de 15 MTND. Idem avec l’administration fiscale (pour 52,675 MTND) et la CNSS (1,893 MTND).

Sur la base de ces éléments, le management a établi un business plan pour la période 2025-2035 et sur lequel il estime que la société serait en mesure d’honorer ses engagements et de redresser sa situation financière.

Sur le marché, le titre affiche un rendement positif de 7,32% depuis le début de l’année et nous pensons que ces avancées pourraient donner un coup de pouce additionnel au cours, bien qu’il faille attendre de longues années pour effacer les pertes historiques.

 

 

 

 

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ARP: accord sur les importations de véhicules en franchise des taxes douanières

Les députés sont parvenus à un accord sur un article phare à ajouter au projet de loi de finances 2026: permettre aux Tunisiens d’acquérir une voiture en franchise des droits de douane. Cette mesure devrait rendre les véhicules accessibles à des prix proches de ceux pratiqués à l’étranger.

Si cette décision est accueillie favorablement par les ménages, elle n’est pas sans conséquences. En effet, les importations devraient transiter par les concessionnaires afin d’assurer un contrôle des transactions. Cette modalité soulève toutefois la question de l’impact sur la profitabilité des concessionnaires détenteurs de stocks importants. Mécaniquement, cette réforme risque de frapper immédiatement leurs ventes. Tout consommateur rationnel aura intérêt à attendre pour acquérir le même modèle à un prix bien inférieur, ou une voiture de meilleure gamme pour le même budget.

La demande proviendra donc principalement des professionnels, qui continueront à recourir au leasing, tandis que les particuliers éligibles pourraient se tourner massivement vers ce nouveau dispositif.

Parallèlement, le marché des pièces de rechange devrait bénéficier d’un coup de pouce significatif, dans un segment traditionnellement plus rentable.

À l’inverse, le marché de l’occasion subira un choc: les prix devront s’ajuster à la baisse et l’activité des intermédiaires, souvent opaque, pourrait perdre en pertinence dans les années à venir.

Enfin, cette mesure interroge la capacité des infrastructures à absorber un parc automobile croissant. Le Grand Tunis étouffe déjà sous les embouteillages, une généralisation de l’accès à la voiture nécessitera des investissements conséquents en matière de routes et de transports, dont le financement reste à déterminer.

Nous considérons que cette décision va dans le bon sens pour les Tunisiens. Reste que l’article doit être formulé de manière à encadrer clairement les importations, garantissant ainsi transparence et équité.

 

 

 

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De nouvelles avancées pour le port d’Enfidha en 2026

L’avancement du projet du port d’Enfidha se confirme, bien que des phases préliminaires essentielles précèdent le démarrage effectif du chantier. Considéré comme un investissement d’infrastructure capital pour la Tunisie, ce port en eau profonde et sa plateforme logistique associée sont destinés à révolutionner le secteur du transport maritime.

Au cours du mois de mars dernier, le ministère des Transports a examiné les mesures nécessaires pour accélérer le projet, tout en veillant au strict respect des standards internationaux en matière de sécurité, de qualité et de protection de l’environnement.

Le projet de loi de finances 2026 prévoit des dépenses de 24,200 Mtnd, notamment pour poursuivre:

– La réalisation des acquisitions foncières nécessaires à la zone logistique,

– La mission de mise à jour des études de marché, des études techniques, économiques et financières, et la préparation du dossier d’appel d’offres pour la réalisation du quai polyvalent dans le cadre d’un contrat de performance,

– Le lancement de la mission d’accompagnement pour l’élaboration du schéma directeur de la zone de services logistiques.

L’objectif stratégique de ce port moderne est d’ancrer la position de la Tunisie en tant que plaque tournante régionale et point d’accès privilégié au marché africain. Il agira comme un moteur essentiel pour la compétitivité économique, en complémentarité avec les ports existants. Le complexe portuaire à développer couvre une superficie de 3000 hectares et englobe le port avec ses composantes (1000 hectares) prévues être réalisées sur deux phases, et la zone économique et logistique (2000 ha).

 

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De gros chantiers de logements sociaux en 2026

Le projet de loi de finances 2026 a consacré des montants conséquents pour poursuivre le programme spécifique de logement social, qui vise à répondre aux besoins en logements décents des catégories sociales à faibles revenus.

Les principaux axes pour l’année prochaine en la matière sont les suivants:

– L’éradication des habitations précaires et leur remplacement par de nouveaux logements pour la somme de 246,5 Mtnd. L’intervention est programmée au profit de 11 770 bénéficiaires.

– La réalisation de logements sociaux individuels et collectifs, ainsi que l’aménagement de parcelles sociales destinées à certaines catégories sociales. Environ 13 400 unités sur 20 000 programmées sont attendues, pour un coût global actualisé de 1 093,5 Mtnd.

La première phase comporte le lancement de la réalisation de 8 400 logements et parcelles sociales. La seconde concerne la préparation des études, l’assainissement foncier, et les études topographiques et urbaines nécessaires à la réalisation d’environ 5 000 logements sociaux, pour un coût avoisinant 505,5 Mtnd, programmé dans le cadre d’un financement du Fonds saoudien pour le développement.

Si cette offre est réalisée à temps, elle aidera à absorber partiellement la grande demande sur ce type de construction. Avec les prix exorbitants appliqués par les promoteurs immobiliers, ou même les particuliers, le social est un abri pour un nombre de croissant de ménages. 

De plus, il y aura la création d’emplois dans les secteurs de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien des logements, générant une activité importante pour les entreprises du BTP, les architectes, les artisans et les fournisseurs de matériaux. In fine, quand le bâtiment va, tout va.

 

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Les problèmes de dettes africaines à l’épreuve de la présidence américaine du G20

L’Afrique du Sud a cédé la présidence du G20 aux États-Unis, mettant fin à une série de quatre grandes économies émergentes, incluant l’Indonésie, l’Inde et le Brésil, à la tête du groupe. Ces années ont vu la question de la viabilité de la dette des pays en développement devenir une priorité de plus en plus pressante.

La direction du G20 s’éloigne ainsi du Sud au moment même où les problèmes d’endettement dans les pays plus pauvres menacent de se rallumer, mettant à l’épreuve la capacité de ses ambitions en matière d’allègement de la dette à se concrétiser sous une présidence américaine.

 

Plusieurs bombes à retardement

La dette des économies émergentes a atteint un niveau record, dépassant les 100 000 milliards de dollars. En Afrique, le sujet est particulièrement aigu. Le Fonds monétaire international (FMI) avertit qu’une vingtaine de pays africains sont en situation de surendettement ou présentent un risque élevé de l’être.

Le Sénégal est devenu un point de tension après que des emprunts non déclarés de milliards de dollars ont incité le FMI à geler un programme de 1,8 milliard de dollars et ont provoqué une forte dégradation de la notation souveraine.

Le Gabon a eu recours à des opérations de gestion du passif pour alléger la pression du remboursement, notamment par des échanges d’obligations régionales d’une valeur d’environ un milliard de dollars. Le Mozambique a recherché des conseillers pour une restructuration; tandis que le niveau d’endettement du Malawi approche les 90 % du PIB.

Bien que le G20 ait lancé en 2020 le “Cadre commun“, conçu pour ouvrir la voie à des réaménagements rapides de la dette pour les pays plus pauvres après la pandémie de COVID, les progrès dans la refonte de l’architecture financière internationale ont été lents.

 

Quelle attitude pour les Etats-Unis?  

Depuis son lancement, le Cadre commun a permis de traiter la dette de quatre pays : le Tchad, la Zambie, le Ghana et l’Éthiopie.

L’Afrique du Sud a tenté de relancer les efforts durant son année à la présidence du G20. Les ministres des Finances du groupe ont publié une Déclaration ministérielle distincte sur la viabilité de la dette, une première depuis la pandémie, et se sont engagés à renforcer le Cadre commun.

Le programme des États-Unis, qui dirigera le G20 jusqu’à fin 2026, inclut la résolution des défis liés à la dette, la stimulation de la croissance économique et l’expansion de la création d’emplois, ce qui offre une certaine continuité.

L’Afrique pense qu’il est nécessaire de réviser le cadre de viabilité de la dette, en particulier pour améliorer les conditions de financement des pays plus pauvres. Le G20 a montré par le passé qu’il pouvait faire la différence mais il a des limites. Est-ce que la politique de Trump permettra de faciliter de tels progrès?

L’approche actuelle de la Maison Blanche est caractérisée par un nationalisme économique et un bilatéralisme strict, s’éloignant radicalement des approches multilatérales comme celles du G20. Trump considère que le développement de l’Afrique doit passer par le commerce et les investissements privés, et non par l’aide publique. La présidence américaine marquerait un changement radical par rapport aux efforts actuels de coordination internationale.

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153 700 personnes bénéficieront d’actions de formation continue en 2026

Bien plus qu’une simple obligation, la formation continue représente aujourd’hui un pilier stratégique pour les entreprises.

Face aux mutations technologiques, les sociétés y trouvent le moyen décisif d’adapter leurs compétences, de maintenir leur compétitivité et d’anticiper les transformations des métiers. C’est également un levier puissant de fidélisation et de motivation des talents, qui se sentent valorisés et voient leurs perspectives d’évolution se concrétiser.

Pour les salariés, elle constitue la clé pour sécuriser leur parcours professionnel, renforcer leur employabilité et s’épanouir dans leur travail par l’acquisition de nouvelles connaissances.

Ainsi, et dans le cadre du projet de loi de finances 2026, le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a consacré des financements de 9,7 Mtnd aux activités de formation continue, dont 8,3 Mtnd sont financés par les ressources du Fonds de promotion de la formation professionnelle et de l’apprentissage, alimenté par la TFP.

Les objectifs quantitatifs fixés pour 2026 consistent à financer des opérations de formation au profit d’environ 3 030 entreprises et 153 700 participants, grâce à une enveloppe de 46,5 Mtnd. Ce montant se compose de 42 Mtnd provenant du mécanisme du crédit d’impôt (avance sur la TFP) et de 4,5 Mtnd provenant du mécanisme des droits de tirage.

Bien que ces montants soient importants, un effort additionnel des entreprises est requis car le coût moyen d’une formation est de 302 Tnd par personne, ce qui ne correspond pas à la réalité de ce qui est observé. Est-ce que les sociétés ont aujourd’hui les moyens pour mettre le paquet? Ce n’est pas toujours le cas.

 

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UIB Assurances émet des titres participatifs de 5 Mtnd

UIB Assurances a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire pour le 5 décembre 2025. Elle aura pour objet la ratification de la cooptation d’une nouvelle présidente du conseil d’administration, Ilhem Bouaziz, et ce, à la suite à la démission du président du conseil d’administration, Kamel Neji.

L’autre point important est l’émission de titres participatifs d’une valeur de 5 Mtnd. Elle portera sur 50 000 titres d’une valeur nominale de 100 Tnd chacun. La souscription à cette émission pourra être réalisée durant un délai de 30 jours, commençant à courir à compter de la date de parution de la notice au Journal officiel de la République tunisienne. Ce délai pourrait être clôturé par anticipation dès la souscription de la totalité des titres.

Les titres sont souscrits en numéraire et seront payables en totalité à la souscription et porteront jouissance à la date de clôture de souscription.

Les titres participatifs émis seront remboursés à la fin du 7e anniversaire de la date de clôture des souscriptions. La société ne rembourse ces titres par anticipation qu’en cas de liquidation, et ce, après désintéressement de tous les autres créanciers privilégiés ou chirographaires à l’exclusion des titulaires des titres participatifs.

Les titres participatifs seront rémunérés comme suit:

– Partie fixe: 8% annuel calculée sur la valeur nominale payable le 31 décembre de chaque année;

– Partie variable: 0,5% des primes émises nettes d’annulations et de ristournes et en excluant les primes d’épargne vie, et ce, dans la limite de 0,5% du montant de la levée. La partie variable est payable dans les 15 jours qui suivent l’Assemblée générale ayant approuvé les comptes.

Pour rappel, les titres participatifs sont des valeurs mobilières négociables. Leur rémunération comporte obligatoirement une partie fixe et une partie variable calculée par référence à des éléments relatifs à l’activité ou aux résultats de la société, et liée au nominal du titre. Ils sont assimilés, lors de l’appréciation de la situation financière des entreprises qui en bénéficient, à des fonds propres.

 

 

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15 Mtnd pour les abonnements aux revues scientifiques en 2026

Les abonnements aux revues scientifiques sont indispensables au travail des chercheurs. Ils permettent d’assurer une veille active sur les dernières avancées dans chaque domaine, garantissant que les recherches s’appuient sur les connaissances les plus récentes et évitent les redondances.

Au-delà de l’accès à l’information, ces abonnements offrent un gage de rigueur méthodologique en donnant accès à des protocoles validés et amplifient la portée des travaux en les publiant dans des revues de référence, reconnues internationalement. En centralisant des ressources fiables, ces bases optimisent le temps des chercheurs, soutiennent la formation des jeunes doctorants et renforcent in fine la crédibilité et l’impact de la production scientifique.

Le budget de la Mission de l’enseignement supérieur a prévu une enveloppe de 15 Mtnd en 2026 pour l’acquisition d’abonnements électroniques à des revues et périodiques scientifiques et leur mise en ligne à la disposition de l’ensemble des chercheurs au niveau national.

Les articles scientifiques jouent un rôle central dans le classement et la réputation des universités. C’est l’un des principaux indicateurs de leur excellence académique. Les publications dans des revues prestigieuses, leur nombre et leur impact mesuré par les citations constituent le fondement des classements internationaux comme celui de Shanghai. Si les universités de Tunis El Manar et de Sfax sont souvent présentes dans ces classements, c’est grâce à leurs facultés des sciences et, surtout, de médecine connues pour le rythme élevé de production de papiers dans des revues bien classées. C’est au tour des autres universités de suivre le pas.

 

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IA: 1 milliard de dollars d’investissements émiratis en Afrique

Les Émirats arabes unis ont annoncé qu’ils investiraient un milliard de dollars pour développer l’infrastructure d’intelligence artificielle (IA) et les services qui en sont basés à travers l’Afrique, dans le but d’aider les pays à répondre à leurs priorités nationales de développement.

Ce programme, baptisé “Initiative pour l’IA au service du développement”, a été annoncé lors du sommet des dirigeants du G20 à Johannesburg. Il apportera la technologie de l’IA dans des domaines tels que l’éducation, la santé et l’adaptation au changement climatique.

L’initiative sera mise en œuvre par le Bureau d’exportation d’Abou Dhabi, qui fait partie du Fonds d’Abou Dhabi pour le développement, en partenariat avec l’Agence émiratie d’aide étrangère. 

Les Émirats arabes unis ne sont pas membres du Groupe des 20, qui rassemble les plus grandes économies mondiales, mais ont été invités à la réunion par le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui accueille pour la première fois le sommet des dirigeants du G20 en Afrique.

Considérant l’IA comme une pierre angulaire de l’avenir de l’humanité, les Émirats accélèrent activement l’innovation pour améliorer la productivité et stimuler des progrès significatifs dans l’économie mondiale.

En même temps, il s’agit d’une continuité de leur présence dans le continent. Les Émirats arabes unis sont l’un des plus grands investisseurs en Afrique. Leur commerce bilatéral en 2024 a atteint environ 107 milliards de dollars, soit une augmentation de 28% par rapport à l’année précédente, et leurs investissements totaux en Afrique entre 2020 et 2024 ont dépassé 118 milliards de dollars.

L’engagement des Émirats dans le développement de l’IA en Afrique s’inscrit dans une stratégie géoéconomique et géopolitique multidimensionnelle, bien au-delà d’une simple initiative de coopération. Pilier central de leur vision post-pétrole, cette démarche vise à consolider leur leadership technologique en exportant leur modèle et leurs standards vers un continent en forte croissance, qui sert de terrain d’expérimentation et de futur marché de consommation.

Sur le plan géopolitique, les EAU utilisent l’IA comme un levier de soft power pour accroître leur influence diplomatique en Afrique, un espace de compétition stratégique. En se présentant comme un partenaire technologique moderne et responsable, ils construisent une image positive, gagnent un accès privilégié aux décideurs et se différencient d’autres acteurs comme la Chine.

 

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Le Japon sort l’artillerie lourde pour redynamiser son économie

L’équipe gouvernementale japonaise a approuvé un plan de relance d’une valeur équivalente à 21 300 milliards de yens. Ce trésor de guerre servira à relancer l’économie en ralentissement et à apporter un soutien à des consommateurs irrités par l’inflation.

 

Le plan s’articule autour de trois piliers : lutter contre la hausse des prix, parvenir à une économie solide et renforcer les capacités de défense. Il s’agir plan de relance le plus important depuis la pandémie de Covid-19.

 

Le cabinet a également annoncé qu’il augmenterait les subventions aux collectivités locales et fournirait des aides pour les factures d’électricité et de gaz. Ces mesures de soutien entreront en vigueur en janvier et représenteront environ 7 000 yens pour un ménage standard sur une période de trois mois. Les taxes sur l’essence seront également supprimées.

 

Le Japon prévoit en outre de créer un fonds décennal pour améliorer ses capacités de construction navale et de prendre des mesures pour porter les dépenses de défense à 2 % de son produit intérieur brut d’ici l’exercice 2027.

 

Inquiétudes économiques

Le plan de relance du gouvernement Sanae Takaichi intervient alors que l’inflation au Japon dépasse constamment l’objectif de la Bank of Japan, les déclarations des hauts responsables sur la croissance des prix attisant de nouvelles inquiétudes.

 

Le taux d’inflation global pour octobre est passé à 3 % contre 2,9 % auparavant, restant au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque du Japon (BOJ) pour le 43ème mois consécutif, tandis que l’inflation sous-jacente s’est établie à 3 %.

 

Le gouverneur de la BOJ a déclaré au Parlement japonais que la Banque centrale devait être consciente qu’un yen faible pourrait affecter l’inflation sous-jacente en renchérissant les coûts d’importation et les prix en général.

 

Chiffres contrastés

Les inquiétudes inflationnistes sont aggravées par l’affaiblissement de la croissance économique du Japon, le PIB des trois mois jusqu’à septembre ayant enregistré son premier recul en six trimestres. Les données gouvernementales publiées lundi ont montré que l’économie s’était contractée de 0,4 % par rapport au trimestre précédent et de 1,8 % en base annualisée.

 

Les données commerciales d’octobre ont, toutefois, apporté un soulagement bienvenu au pays. Les exportations ont augmenté de 3,6 % en glissement annuel, dépassant les attentes, car les expéditions vers l’Asie et l’Europe ont compensé le recul des biens envoyés aux États-Unis.

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Le PLF 2026 soutient le projet de construction de la Route transsaharienne

La Tunisie est bien engagée dans le projet de construction de la Route transsaharienne qui correspond à un corridor économique reliant les capitales de la Tunisie, de l’Algérie, du Niger, du Mali, du Tchad et du Nigeria, sur une longueur totale de 9 768 km, dont 8 222 km sont déjà achevés. Ce programme a pour objectifs de réduire le coût du transport des personnes et des marchandises, d’intensifier les échanges commerciaux entre les pays africains susmentionnés et les autres pays du continent. Il vise également à développer les interactions économiques et sociales entre les régions, à contribuer à désenclaver des populations entières et à réaliser l’intégration économique régionale et nationale.

Le projet de loi de finances 2026 comporte une enveloppe pour les travaux de doublement de la Route nationale n°13, qui relie les villes intérieures de Sidi Bouzid (Fatenna et Ouled Haffouz) et Kasserine (Sbeïtla et Foussana) à l’autoroute A1 au niveau du gouvernorat de Sfax (Menzel Chaker). À cette fin, l’emprise de ladite Route nationale sera libérée pour son doublement sur une distance de 182 km, incluant un embranchement de liaison avec la Route régionale n°82 sur une longueur de 3 km.

Le financement est assuré par les conventions de prêts avec la Banque internationale pour la reconstruction et le développement et la Banque européenne d’investissement qui permettant de financer 80% du coût global estimé à 1 470 MTND.

C’est effectivement le type de projet qu’il faut soutenir, porteur d’espoir pour le développement des régions de l’intérieur de la Tunisie et pour l’intégration économique du continent. Cependant, son succès ne dépend pas seulement de sa construction, mais aussi de la gestion des impacts sociaux, de la soutenabilité financière, de la maintenance future et de la stabilité régionale. C’est un pari sur l’avenir qui, s’il est bien mené, pourrait considérablement transformer le paysage économique de la Tunisie centrale et de ses voisins.

 

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L’encours des crédits aux particuliers dépasse le cap des 30 milliards de dinars

L’encours des crédits bancaires aux particuliers a progressé de 368,138 MTND jusqu’à fin septembre 2025 pour totaliser 30 404,574 MTND. Pour la deuxième fois, le seuil des 30 milliards de dinars a été dépassé.

Par catégorie, nous constatons que l’encours des crédits à la consommation s’est établi à 5 312,891 MTND, son plus haut niveau historique. En neuf mois, il évolué de 203,633 MTND. La demande sur ce type de financement est soutenue. La facilité d’accéder à ce type de prêts pour les employeurs titulaires d’une part, et les besoins financiers croissants des ménages tunisiens d’autre part ont dopé la demande.

Les crédits d’aménagement de logement ont totalisé 11 317,930 MTND, une hausse de 364,615 MTND depuis le début de l’année. Il y a eu une accélération par rapport aux neuf premiers mois de 2024. Il ne s’agit pas nécessairement d’un indicateur pour la reprise des travaux de petits chantiers. Ces crédits servent à la consommation, surtout pour les petits montants.

Quant aux prêts destinés au logement, ils ont enregistré un net repli de l’encours, confirmant la profonde crise de l’immobilier. À titre de comparaison, sur les trois premiers trimestres 2023, lorsque les taux étaient légèrement meilleurs, la progression s’élevait à 254,896 MTND.

Pour les prêts véhicules, l’encours a repris timidement le chemin de la croissance, totalisant 430,392 MTND. Enfin, les crédits universitaires sont de 14,955 MTND seulement. C’est une niche qui se développe mais elle est loin d’influencer ou de refléter la tendance globale.

Globalement, les chiffres reflètent la morosité économique actuelle et l’effet d’un environnement de taux élevés. La consommation perd un moteur de taille, au profit de la maîtrise de l’inflation.

 

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