Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Économie tunisienne : rebond confirmé en 2025 selon la Banque mondiale, portée par l’huile d’olive et la construction

La Banque mondiale (BM) prévoit un taux de croissance de l’économie tunisienne de 2,6% en 2025, soutenue par les secteurs de l’agriculture, de la construction, du tourisme, et du transport, a indiqué l’économiste pays pour la Tunisie à la Banque mondiale, Lodewijk Smets, lors d’une table ronde tenue mercredi, 26 novembre 2025, pour présenter le Bulletin de Conjoncture économique pour la Tunisie intitulé «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité Automne 2025»

Selon le rapport de la BM, les estimations de croissance pour 2025 ont été révisées à la hausse par rapport aux 1,9 % prévus au printemps 2025, à la suite des bons résultats enregistrés au deuxième trimestre, avec une croissance trimestrielle atteignant 3,2 % en glissement annuel.

Après une croissance limitée en 2023–2024, l’économie tunisienne devrait progresser de 2,6 % en 2025, soutenue par un rebond de la production agricole, en particulier de l’huile d’olive et des céréales, et par une augmentation de l’activité dans le secteur de la construction.

Des conditions climatiques favorables ont permis au secteur agricole de se remettre des pertes subies en 2023, tandis que le secteur de la construction rebondit également après quatre années de stagnation.

Le secteur du tourisme devrait contribuer positivement à la croissance en 2025. Néanmoins, l’incertitude accrue qui pèse sur le commerce mondial pourrait peser sur l’économie en freinant la demande extérieure, en particulier celle de l’UE, principal marché d’exportation de la Tunisie.

En outre, la baisse de 14 % de la valeur ajoutée des activités financières au premier semestre 2025 exerce une pression à la baisse sur la croissance économique globale.

Redressement de l’économie tunisienne durant les neuf premiers mois de 2025, grâce à une reprise sectorielle

Selon l’économiste pays à la BM, l’économie tunisienne s’est redressée, durant les neuf premiers mois de 2025, grâce à une reprise sectorielle, atteignant ainsi un taux de 2,4 %, grâce à la reprise du secteur agricole et à l’augmentation de l’activité dans les secteurs de la construction et du tourisme.

Des conditions climatiques favorables ont soutenu la croissance du secteur agricole en 2025 (croissance de 9,5 % en glissement annuel), compensant ainsi les pertes enregistrées en 2023, (lorsque le PIB sectoriel avait chuté de 14 %).

La croissance de l’agriculture a été tirée par l’huile d’olive (+55 %) et les céréales (+70 %) pendant la récolte 2024–2025.

Le secteur de la construction a connu, également, une croissance positive en 2025 (5,7 %) après quatre années de stagnation. Bien qu’il soit resté en deçà de son niveau d’avant la pandémie, le secteur du tourisme a contribué à la croissance, comme en témoigne l’augmentation du nombre d’arrivées de touristes.

Le secteur financier a connu une forte baisse (–8,8 %) en raison de modifications du cadre réglementaire, notamment une augmentation de 35 % à 40 % du taux d’imposition des sociétés pour les institutions financières. Le secteur des hydrocarbures s’est contracté de 10,5 %, reflétant ainsi la fermeture progressive de divers champs et l’absence de nouveaux investissements.

L’article Économie tunisienne : rebond confirmé en 2025 selon la Banque mondiale, portée par l’huile d’olive et la construction est apparu en premier sur WMC.

La peine du syndicaliste Sanki Assoudi réduite en appel à six ans de prison

La Cour d’appel de Tunis a confirmé la culpabilité du syndicaliste Sanki Assoudi, ancien secrétaire général régional de l’UGTT à Kasserine, tout en révisant à la baisse sa peine de prison de dix à six ans.

La juridiction a également maintenu un jugement par contumace condamnant un ancien PDG de la Société nationale de cellulose et de papier Alfa (SNCPA) à vingt-quatre ans d’emprisonnement dans la même affaire de faux certificats professionnels et académiques, rapporte Mosaique fm.

Falsification de documents

La décision est tombée ce jeudi : la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé la responsabilité pénale de Sanki Assoudi dans une affaire qui remonte à son passage à la SNCPA. Il était poursuivi pour des accusations liées à la falsification de certificats professionnels et académiques en lien avec ses fonctions antérieures.

Si la juridiction a maintenu sa condamnation, elle a toutefois revu la sanction à la baisse : six ans de prison au lieu des dix ans infligés en première instance. Une réduction notable, mais qui ne remet pas en cause la reconnaissance de sa participation à l’affaire.

Un coaccusé lourdement condamné par contumace

Dans le même dossier, la Cour a confirmé le jugement rendu contre l’ancien président-directeur général de la société. Le verdict, émis par contumace, reste inchangé : vingt-quatre ans de prison, une peine particulièrement lourde qui reflète la gravité des accusations de falsification et d’usage de faux au sein de l’entreprise publique.

Lire aussi

L’article La peine du syndicaliste Sanki Assoudi réduite en appel à six ans de prison est apparu en premier sur webdo.

Vague de froid et premières neiges en Tunisie

Un flux d’air froid venu du nord-ouest apporte ce jeudi un net rafraîchissement sur la Tunisie, accompagné de pluies éparses, d’orages locaux et de chutes de neige attendues sur les hauteurs de l’ouest. Le vent se renforce sur les zones côtières et les températures poursuivent leur baisse, annonçant l’un des épisodes les plus froids de la saison.

Un front froid actif qui s’abat sur le nord et les hauteurs

La journée de jeudi s’ouvre sous un temps sensiblement froid, marqué par des pluies éparses sur l’ensemble du nord et des cellules orageuses qui touchent ponctuellement les régions côtières. L’extrême nord-ouest reste la zone la plus exposée, avec des précipitations plus soutenues et un risque réel d’averses intenses.

Dans l’intérieur du pays, les pluies deviennent passagères, mais la masse d’air froide favorise des chutes de neige sur les hauteurs ouest, notamment au-dessus de 800–900 mètres.

Ce basculement hivernal s’accompagne d’un vent de nord-ouest qui se renforce au nord et au centre, en particulier près des côtes, où les rafales deviennent parfois fortes.

Un épisode hivernal précoce

Les températures poursuivent leur chute : 12 à 16°C seulement dans la majorité des régions et 8°C sur les hauteurs de l’ouest, où le ressenti deviendra plus rigoureux sous l’effet du vent.

Cet épisode froid s’inscrit dans une succession de perturbations qui ont touché le pays depuis le début du mois. Les régions du Nord-Ouest, déjà éprouvées par des averses répétées, voient à présent l’arrivée de la neige, un phénomène relativement précoce mais pas exceptionnel pour la fin novembre.

Les services de surveillance climatologique rappellent que ces incursions froides sont typiques des flux d’air polaire maritime en Méditerranée occidentale.

Lire aussi

L’article Vague de froid et premières neiges en Tunisie est apparu en premier sur webdo.

«Ghalia», une chanson contre les violences faites aux femmes

La chanson et le clip «Ghalia» sont produits dans le cadre de la campagne onusienne des «16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles» qui a lieu tous les ans du 25 novembre au 10 décembre.

C’est une campagne annuelle de sensibilisation du grand public qui condamne tous les types de violences subies par les femmes, physique, psychologique, économique… et notamment des violences qui touchent davantage les jeunes filles comme le cyber-harcèlement.

Il y a une tendance à minimiser ce phénomène alors que les chiffres sont effarants. Près d’1 femme sur 3 dans le monde subit au moins une fois des violences conjugales ou sexuelles. Les féminicides continuent aussi à inquiéter, ainsi en 2025, 22 femmes ont été tuées sur la base de leur genre en Tunisie.

La chanson et le clip ont été financés et soutenus par la Délégation de l’Union Européenne en Tunisie qui réaffirme ainsi son engagement pour l’égalité et contre toutes les formes de violences basées sur le genre.

Interprétée par Asma Ben Ahmed, Chaïma Mahmoud et le rappeur 4LPHA, la chanson a été écrite et mise en mélodie par Bayrem Kilani, produite par Selim Saïed, réalisée par Zied Litaiem

La chanson met en scène une fille, Ghalia, qui survit aux violences et aspire à l’accomplissement. Le texte invite à condamner ces violences, mais aussi à agir et à dépasser le silence complice.

Hashtags : #ماعادش_نسكت

L’article «Ghalia», une chanson contre les violences faites aux femmes est apparu en premier sur Kapitalis.

Game Art Park à Gammarth | Un espace animé pour toute la famille 

La soirée de lancement de Rest’Art, le 1er resto-théâtre de la Tunisie, au cœur du nouveau complexe culturel et écologique inclusif, Game Art Park, au village de Gammarth, au nord de Tunis, est prévue pour samedi 29 novembre 2025. innove encore et ouvre un nouvel espace animé pour toute la famille 

Après plus de trois ans de réhabilitation, d’aménagement et de construction d’espaces récréatifs, d’animation, de jeux, de sport et de détente, le nouveau complexe Game Art Park propose des activités multiples destinées à une cible variée : enfants, jeunes et adultes.

Sur un hectare de verdure luxuriante, un village d’éco-dômes, un amphithéâtre symphonique de 400 places en plein air et un parc de jeux ont été construits. Divers clubs culturels et sportifs et des ateliers artistiques pour les enfants et les adultes commencent à animer les lieux tout au long de la semaine.

Dans des espaces intérieurs et extérieurs en pleine nature, un salon de thé culturel, lieu de gastronomie, de détente et de ressourcement, a été ouvert alors qu’un restaurant artistique d’un tout nouveau genre, Rest’Art, proposant des concerts privés, spectacles et animations variées vient d’être créé.

Selon l’initiateur du projet, Mourad Chabchoub, il s’agit d’un restaurant artistique qui lie la gastronomie au spectacle vivant et à la musique live.

Lancé avec un concept intimiste, original et festif, le Rest’Art propose une expérience inédite : pendant que les spectateurs dégustent des tapas et mezzés raffinés, une scène s’anime, la troupe de stand-uppers et artistes présentent des performances artistiques et des spectacles inédits ponctués de musique live. Le but est d’offrir un véritable dîner spectacle interactif, local, accessible et immersif.

La scène devient ainsi le cœur du dîner et les spectateurs deviennent acteurs de l’ambiance. Rest’Art offre ainsi l’opportunité à de jeunes artistes mais aussi à artistes confirmés d’exprimer leur art et leur talent sur scène, tous les samedis.

I. B. (avec communiqué).

L’article Game Art Park à Gammarth | Un espace animé pour toute la famille  est apparu en premier sur Kapitalis.

Paiements en cash : un recul stratégique pour la transparence financière en Tunisie

Adopté en 2018 dans le cadre de la loi de finances 2019, l’article 45 imposait que tout contrat de vente de biens immobiliers, de fonds de commerce ou de véhicules mentionne le mode de paiement et les références des instruments utilisés (chèque, virement, mandat postal).

Les paiements en cash étaient limités à 5.000 dinars, le reste devant obligatoirement passer par des moyens traçables. L’objectif de la promulgation de l’article 45 était de répondre aux recommandations du Groupe d’action financière (GAFI) et renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent, la contrebande et le financement du terrorisme. Cette disposition marquait une étape importante dans l’instauration d’une culture de traçabilité et de modernisation des pratiques financières.

Une abrogation qui sonne le glas de la transparence financière

Lors de l’examen de la loi de finances 2025, la commission des finances a adopté l’article 57 qui abroge l’article 45.

Effet immédiat : à partir du 1er janvier 2026, les transactions pourront être réglées intégralement en espèces, sans obligation de traçabilité.

Conséquence : un achat immobilier ou automobile de plusieurs centaines de milliers de dinars pourra être payé en cash, comme avant 2018, soit du pain béni pour les contrebandiers et les maîtres d’œuvre de l’économie informelle.

Les enjeux et les risques majeurs sont une perte de transparence : la suppression de l’article 45 ouvre la voie à des transactions opaques, rendant plus difficile la détection des flux suspects.

À l’international, la Tunisie, encore sous surveillance du GAFI, risque de fragiliser sa notation et de compromettre sa sortie définitive de la liste grise. Pire, c’est un encouragement clair au marché parallèle, à la contrebande et au blanchiment, en contradiction avec les efforts de “decashing” menés depuis 2019.

« L’abrogation de l’article 45 ouvre la voie à des transactions opaques. Elle complique la détection des flux suspects et fragilise l’un des outils essentiels de lutte contre l’économie informelle. »

Un signal politique et économique

Cette décision peut être perçue comme un recul dans la modernisation financière et la conformité internationale. L’abrogation de l’article 45 n’est pas une simple mesure technique. Elle remet en cause les efforts entrepris pour instaurer une culture de traçabilité et de conformité en contradiction, à titre d’exemple, à l’obligation pour les commerces de s’équiper de caisses enregistreuses afin de limiter l’usage du cash. Cette décision semble aller à contre-courant des engagements pris auprès des instances internationales et fragilise la crédibilité du pays.

Les questions qui se posent sont :

    • qu’est-ce qui a poussé les autorités publiques qui déploient des efforts gigantesques pour lutter contre le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale à abroger l’article garde-fous aux pratiques douteuses ?
    • Comment peut-on parler du “laxisme” de la CTAF, qui n’épargne pas d’efforts pour juguler le phénomène des transactions financières illicites poussées parfois jusqu’à l’exagération, et lutter contre l’ampleur des flux occultes, tout en supprimant un dispositif qui impose la traçabilité des transactions ?
    • Comment prétendre protéger l’économie nationale et la souveraineté financière, si l’on ouvre la voie à des paiements massifs en espèces, hors de tout contrôle ?
    • Comment espérer endiguer les pratiques héritées de la décennie noire et des réseaux de l’ancien régime, si l’on désarme volontairement l’État de ses outils de surveillance ?
    • Comment concilier l’exigence de vigilance exprimée par les plus hautes autorités avec une mesure qui fragilise la lutte contre le blanchiment et la contrebande ?
    • Enfin, comment convaincre les partenaires internationaux de la crédibilité de la Tunisie, si l’on renonce à l’un des instruments clés de conformité aux standards du GAFI ?
    • L’article 45 doit être maintenu pour des raisons de conformité internationale à savoir respecter les exigences du GAFI et renforcer la crédibilité de la Tunisie auprès des bailleurs de fonds. Devons-nous reparler de l’importance de la limitation du cash dans la réduction des flux opaques et la protection de l’économie formelle ?
    • La traçabilité, alors que tout le monde dénonce l’évasion fiscale, élargit l’assiette fiscale et réduit l’évasion et enfin, il y a un signe politique et social important : en préservant l’article 45, on envoie un message de rigueur et de modernisation, renforçant la confiance des citoyens et des investisseurs.
« Un achat de plusieurs centaines de milliers de dinars pourra de nouveau être réglé entièrement en espèces, comme avant 2018, au détriment de la transparence des flux. »

Adapter plutôt qu’abroger

D’autres solutions existent. Il s’agit de relever le seuil de paiement en espèces et en simplifiant les procédures administratives, tout en maintenant la traçabilité des transactions importantes.

L’abrogation de l’article 45 constitue un recul stratégique qui menace la transparence, la crédibilité internationale et la lutte contre l’économie informelle. Au moment où la Tunisie cherche à renforcer la confiance des investisseurs et des citoyens, elle ne peut se permettre de fragiliser ses engagements. Le débat en plénière sera décisif : il mettra en balance la souplesse recherchée par certains acteurs économiques et la rigueur exigée par les partenaires internationaux.

À bon entendeur… Même si nous doutons fort du fait que nos voix puissent être entendues par ceux censés décider du destin de notre pays.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • L’article 45, instauré en 2018 pour limiter les paiements en espèces et renforcer la traçabilité, sera abrogé en 2026.
  • Les transactions, même pour l’immobilier ou l’automobile, pourront de nouveau être réglées entièrement en cash.
  • Cette mesure fragilise la lutte contre le blanchiment, l’économie informelle et les engagements vis-à-vis du GAFI.
  • Elle intervient malgré les efforts de “decashing” engagés depuis 2019.
  • Le débat en plénière décidera si la Tunisie choisit l’adaptation ou un recul durable.

L’article Paiements en cash : un recul stratégique pour la transparence financière en Tunisie est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : L’UGTT réagit à la convocation de l’ambassadeur de l’UE

Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, est revenu mercredi 26 novembre 2025 sur la polémique née de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Union européenne et la centrale syndicale. Il a exprimé son étonnement face à la réaction jugée “impulsive” de la présidence de la République, qui s’est montrée irritée après l’entretien tenu au siège de l’UGTT.

Sami Tahri rappelle qu’il s’agit d’une pratique courante dans les usages diplomatiques. L’UGTT reçoit régulièrement des délégations étrangères, des ambassadeurs et des missions internationales souhaitant entendre la position de l’organisation sur la situation économique et sociale en Tunisie. Il précise que ces réunions sont systématiquement annoncées et transparentes.

Selon lui, la visite du diplomate européen s’inscrivait dans un cadre strictement économique et social. Elle visait à échanger sur les difficultés que traverse le pays, à défendre les intérêts de la Tunisie et à explorer les possibilités de soutien, sans jamais aborder le champ politique. Il souligne que l’ambassadeur de l’Union européenne a auparavant rencontré d’autres organisations nationales dans le même esprit.

Pour Sami Tahri, la réaction de la présidence trahit une volonté de restreindre l’espace de dialogue autour de l’UGTT. Il y voit une tentative de mettre sous pression une organisation qui, dit-il, travaille à la défense des droits économiques et sociaux des Tunisiens.

Cette crispation intervient dans un contexte de tensions entre la centrale syndciale et le gouvernement, marqué par l’absence de réponse gouvernementale aux dix-sept correspondances adressées depuis 2022 pour relancer le dialogue. L’UGTT attend la réunion de son instance administrative le 5 décembre pour fixer la date d’une grève nationale.

Ferme rappel à l’ordre

Le président de la République, Kaïs Saïed, a convoqué le 25 novembre au palais de Carthage Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier un vif mécontentement.

Selon la présidence, cette convocation intervient en réaction à ce qu’elle considère comme un non-respect des règles diplomatiques et un dépassement des cadres de coopération institutionnelle.

Le chef de l’État a adressé à son interlocuteur une protestation jugée particulièrement ferme, dénonçant des initiatives ou des prises de contact effectuées en dehors des voies officielles. Pour Carthage, un ambassadeur accrédité auprès de l’État tunisien et de ses institutions est tenu de s’inscrire dans les usages diplomatiques établis, sans déroger aux canaux formels ni aux protocoles en vigueur.

Lire aussi : Kais Saïed convoque et recadre fermement l’ambassadeur de l’UE

L’article Tunisie : L’UGTT réagit à la convocation de l’ambassadeur de l’UE est apparu en premier sur webdo.

La justice française réclame de nouvelles données à Tunis dans l’affaire Halima Ben Ali

La justice française a demandé mercredi des informations complémentaires aux autorités tunisiennes dans le cadre de l’affaire visant Halima Ben Ali, la fille cadette de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali. Une première audience s’est tenue à Paris pour examiner la possibilité de son extradition vers la Tunisie.

Selon des informations concordantes relayées par l’AFP, le procureur général auprès de la chambre d’instruction spécialisée dans les affaires de remise a sollicité officiellement des précisions de la part de Tunis. Cette demande intervient avant une nouvelle audience fixée au 10 décembre.

Les accusations portées contre Halima Ben Ali concernent des crimes financiers, notamment des soupçons de blanchiment d’argent. Le magistrat français a également réclamé des éléments relatifs à la prescription de certains faits reprochés, un point crucial qui pourrait influencer la recevabilité de la demande d’extradition.

Retour sur les faits

Halima Ben Ali avait été interpellée il y a quelques semaines dans un aéroport français alors qu’elle s’apprêtait à embarquer pour Dubaï, où elle résidait et travaillait.

Cette nouvelle étape judiciaire place désormais la Tunisie face à l’obligation de fournir des données précises et complètes si elle souhaite voir aboutir sa requête de remise. L’issue dépendra en grande partie de la capacité des autorités tunisiennes à répondre rapidement et de manière détaillée aux demandes du parquet français.

Lire aussi : Halima Ben Ali arrêtée à Paris : une extradition demandée par Tunis

L’article La justice française réclame de nouvelles données à Tunis dans l’affaire Halima Ben Ali est apparu en premier sur webdo.

Les mystérieux vols sans retour des Palestiniens de Gaza

La semaine dernière, un avion atterrit en Afrique du Sud au bord duquel il n’y avait que des Palestiniens avec des passeports non tamponnés à la sortie et un billet aller sans retour. Stupéfaction des autorités sud-africaines qui retardent leur entrée sur leur territoire. Ils craignent que ce soit une opération de transfert de Palestiniens en dehors de leur pays. L’affaire est médiatisée et les craintes de l’Afrique du Sud s’avèrent justes. C’est une entité floue répondant au nom d’Al Majd-Europe propriété d’un Israélo-Estonien qui s’avère être à l’origine de ce vol et d’autres vers d’autres destinations. Cet homme pourrait être une couverture derrière laquelle se cachent les services secrets israéliens. 

Imed Bahri

Dans une enquête de Heba Saleh, Malaika Kanaaneh et James Shotter sur des intermédiaires qui proposent de faire sortir clandestinement des Palestiniens de Gaza contre des importantes sommes d’argent, le Financial Times indique que l’homme d’affaires palestinien Wissam Bashir et sa famille n’ont appris leur destination, l’Afrique du Sud, qu’après l’atterrissage de leur avion lors du transit au Kenya et la remise de leurs cartes d’embarquement pour la suite de leur voyage.

Bashir, sa femme et leurs deux jeunes enfants figuraient parmi les quelque 180 personnes évacuées de Gaza par bus fin octobre par un groupe appelé Al-Majd Europe, qui organise depuis des mois le départ de Palestiniens de ce territoire dévasté via l’aéroport Ramon d’Israël.

Bien que les passagers ignoraient initialement leur destination, Bashir a décrit l’atmosphère à bord comme joyeuse. «Nous étions heureux car l’inconnu vaut mieux que Gaza», a déclaré Bashir, qui a payé 12 000 dollars en cryptomonnaie à Al-Majd pour acheter les billets avant d’ajouter : «Ma responsabilité est de protéger mes enfants. Je devais trouver un moyen de les sortir de cette situation catastrophique».

Le journal souligne que le groupe organisateur du voyage entretient manifestement des liens suffisamment étroits avec Israël pour faciliter le passage de ses clients à travers la ligne de front, leur entrée en territoire israélien et enfin leur voyage.

Départ sans espoir de retour

Si cela a suscité un examen minutieux des origines et des intentions du groupe, cela a également révélé une douloureuse réalité pour les Gazaouis. Malgré le cessez-le-feu soutenu par les États-Unis, beaucoup n’entrevoient guère d’espoir de rester, même si cela signifie partir sans connaître leur destination ni savoir s’ils reviendront un jour.

Le FT cite Mohammed Abu Seif, qui avait quitté Gaza avec sa famille sur le même vol que Bashir : «À Gaza, nous étions tous comme des morts-vivants. Comme tous les Gazaouis, je cherchais un moyen d’échapper à cet enfer»

Bien que le cessez-le-feu de six semaines ait mis fin au pire du conflit, la plupart des 2,1 millions d’habitants de Gaza se retrouvent sans abri suite aux bombardements israéliens continus, qui ont réduit le territoire en ruines. La reconstruction, qui devrait prendre des années et coûter des dizaines de milliards de dollars, ne devrait pas commencer tant qu’une force de sécurité internationale ne sera pas déployée, que le Hamas n’acceptera pas d’être désarmé et que les forces israéliennes ne se seront pas retirées. Un processus qui reste flou. Sans revenus ni économies, beaucoup ignorent comment ils pourront reconstruire leur vie, même si le cessez-le-feu est respecté.

Ali (un pseudonyme), graphiste, marié et père de deux enfants, explique s’être inscrit auprès d’Al-Majd il y a cinq mois et attendre toujours la confirmation de son autorisation de départ. Il a déclaré : «Si vous disiez à n’importe qui à Gaza en ce moment ‘‘Venez, je vous emmènerai sans vous dire où’’, je suis sûr qu’il accepterait. Sur mille personnes interrogées, une seule refuserait peut-être».

De nombreux Palestiniens affirment avoir tenté par tous les moyens de quitter Gaza, en vain. Il existe certes des voies officielles, comme les évacuations sanitaires organisées par l’Organisation mondiale de la Santé et les voyages organisés par les ambassades pour quelques privilégiés. Face à cette situation, la plupart se tournent vers des passeurs qui proposent de les aider à quitter Gaza moyennant des sommes importantes, en faisant la promotion de divers stratagèmes en ligne.

Des escroqueries en ligne

Des habitants de Gaza ont déclaré que le site web d’Al-Majd circulait sur les réseaux sociaux depuis des mois et que le groupe avait même mis en garde contre la création de fausses pages usurpant son identité. «De nombreux liens étaient promus à Gaza, et nous nous sommes tous inscrits», a déclaré Abou Seif, ajoutant qu’un groupe lui avait demandé 3 000 dollars par personne avant qu’il ne réalise qu’il s’agissait d’une arnaque. Abou Seif a finalement opté pour Al-Majd après avoir conclu que les autres étaient des escroqueries en ligne.

Le groupe affirme sur son site web avoir été fondé en Allemagne en 2010 pour venir en aide aux communautés musulmanes. L’affaire a attiré l’attention internationale ce mois-ci lorsque 153 Gazaouis ont passé 12 heures dans un avion à Johannesburg, les autorités sud-africaines leur ayant refusé le débarquement au motif que leurs passeports ne comportaient pas de tampon de sortie. Le site web d’Al-Majd ne précise pas le nombre de Gazaouis transportés.

Une enquête du journal israélien Haaretz a conclu qu’Al-Majd est lié à Talent Globes, une société estonienne fondée par Tomer Gunnar Lind, un Israélo-Estonien possédant la double nationalité. Ce dernier a refusé tout commentaire. L’opération d’Al-Majd aurait été menée en coordination avec un département du ministère israélien de la Défense, créé plus tôt cette année pour faciliter «la migration volontaire» des Palestiniens.

Cette opération a été lancée suite à la proposition à la proposition de Donald Trump, désormais abandonnée, de reloger tous les habitants de Gaza. Les organisations de défense des droits humains ont condamné cette idée, accueillie avec enthousiasme par l’extrême droite du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, la qualifiant d’acte de nettoyage ethnique.

Trafic d’êtres humains

Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, fervent défenseur de la cause palestinienne, a décrit les vols récents comme s’inscrivant dans un «projet plus vaste de déplacement des Palestiniens de Palestine». L’Autorité palestinienne a exhorté les habitants de Gaza à ne pas tomber dans le piège «des trafiquants d’êtres humains et des agents des déplacements forcés». Al-Majd n’a pas répondu à la demande de commentaires du FT

Cependant, dans une récente déclaration sur son site web, le groupe a affirmé avoir été diffamé par les médias internationaux. Al-Majd prétend avoir été fondé «par des réfugiés ayant fui des régimes dictatoriaux, notamment des réfugiés du Hamas à Gaza», sans toutefois nommer ses fondateurs ni ses dirigeants. Le groupe a nié tout lien avec le gouvernement israélien ou les services de renseignement, déclarant que les critiques voulaient «priver les Gazaouis de leur liberté de choix, de leur droit de choisir où vivre et les contraindre à vivre sous la menace constante et dans la souffrance quotidienne»

En Afrique du Sud, où des visas de 90 jours ont été accordés aux Palestiniens, Bashir a indiqué que des organisations caritatives leur fournissaient actuellement gratuitement nourriture et hébergement. Il a ajouté que certains Gazaouis avaient déjà rejoint d’autres destinations. «J’ai maintenant le choix entre rester ici ou aller en Égypte. Mais nous resterons en Afrique du Sud pendant les trois prochains mois pour dormir, manger et recevoir des soins psychologiques et physiques».

Abu Ahmed, qui vit sous une tente dans le centre de Gaza avec sa femme et ses enfants, attend toujours son tour pour partir. Abu Ahmed, également un pseudonyme, s’est enregistré auprès d’Al-Majd il y a six mois, expliquant avoir perdu tous ses moyens de subsistance après la destruction de sa maison et de deux commerces. Il a déclaré : «Si le cessez-le-feu est respecté et que la reconstruction commence, j’envisagerai de rester. J’ai seulement inscrit les enfants pour qu’ils puissent aller à l’école. Mais les plus âgés insistent pour partir, ils iront n’importe où dès que les points de passage rouvriront. Je veux que ma famille reste unie».

L’article Les mystérieux vols sans retour des Palestiniens de Gaza est apparu en premier sur Kapitalis.

Nacer Boudiaf | Disparition d’une voix obstinée pour la vérité

Nacer Boudiaf, fils de l’ancien président algérien Mohamed Boudiaf, assassiné en 1992, est décédé dans la nuit du 25 au 26 novembre 2025 à Bruxelles, des suites d’un cancer foudroyant. Il avait 62 ans. L’information a été confirmée par son frère, Tayeb Boudiaf, et relayée par plusieurs médias algériens. Avec lui s’éteint une voix rare et persistante dans la quête de vérité autour de l’un des épisodes les plus sensibles de l’histoire politique récente de l’Algérie.

Depuis plus de trois décennies, Nacer Boudiaf a cherché à faire éclater la vérité sur l’assassinat de son père le 29 juin 1992, lors d’une conférence à Annaba. Contestant la version officielle qui attribuait le meurtre à un acte isolé du lieutenant M’Barek Boumaarafi du GIS, il estimait que le complot réel n’avait jamais été identifié et dénonçait une loi du silence qui étouffait la justice. En 2017, il confiait à TSA avoir compris que «le plus important n’était pas de découvrir la vérité mais, avec l’aide du peuple, de mettre le système qui l’a assassiné hors d’État de nuire». Son engagement n’était pas motivé par la vengeance mais par la recherche de justice et de transparence.

La constance de Nacer Boudiaf a marqué ses contemporains. Son combat, parfois isolé et critiqué, symbolisait une exigence morale : celle de ne pas laisser tomber la mémoire d’un père assassiné ni l’histoire de son pays dans l’oubli. Au-delà de sa démarche judiciaire, il représentait l’indignation face à l’injustice et la volonté de défendre la vérité historique, même quand elle dérange.

La mémoire d’un père assassiné

La disparition de Nacer a suscité de nombreuses réactions et hommages qui rappellent l’impact humain de Nacer, au-delà de son engagement politique, et témoignent de l’estime et de l’affection qu’il suscitait.

Pour comprendre l’ampleur symbolique de sa vie, il faut revenir sur l’histoire de son père. Mohamed Boudiaf, figure emblématique de la lutte pour l’indépendance, avait été président du Haut Comité d’État en 1992 après un long exil au Maroc. En quelques mois, il s’était imposé comme un dirigeant courageux, luttant contre la corruption et les réseaux mafieux. Son assassinat, criblé de balles lors d’un discours diffusé en direct, a plongé le pays dans une profonde incompréhension et laissé des questions sans réponse.

Avec le décès de Nacer, le combat pour la vérité semble en suspens. Il laisse derrière lui un héritage moral et symbolique : la persistance à chercher la justice et à refuser le silence.

La famille n’a pas encore communiqué sur les funérailles. Mais le souvenir de Nacer Boudiaf reste vivant, et son engagement continuera d’inspirer ceux qui refusent de laisser l’histoire et la mémoire s’effacer.

D. G.

L’article Nacer Boudiaf | Disparition d’une voix obstinée pour la vérité est apparu en premier sur Kapitalis.

Conférence à Tunis | Impacts de la disruption mondiale sur l’entreprise

Le Laboratoire interdisciplinaire de gestion université-entreprise (Ligue – Iscae – Université de la Manouba) organise la neuvième édition de sa conférence internationale portant sur les enjeux de la disruption mondiale et leurs impacts sur les entreprises, les administrations et les organisations. La conférence se tiendra les 28 et 29 novembre 2025 à l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), à Tunis.

Plus de 250 chercheurs, professionnels et représentants de la société civile sont attendus, mais également des éditeurs de revues internationales et d’ouvrages collectifs scientifiques…

Dans la continuité de sa réflexion sur les paradigmes de transition organisationnelle, le comité scientifique de la 9e édition invite les chercheurs et experts en sciences de gestion à débattre des tensions entre durabilité, gouvernance, exigences géopolitiques et mutation des modèles organisationnels.

Stratégies unilatérales et disruption globale

Depuis le Protocole de Kyoto (1997) jusqu’à l’Agenda 2030, les entreprises font face à une pression croissante pour intégrer la RSE dans leurs stratégies. Mais la durabilité dépasse la seule sphère économique : elle repose sur une responsabilité partagée entre acteurs, institutions et citoyens. Cette dynamique mondiale est toutefois fragilisée par un contexte géopolitique instable, marqué par un retour du protectionnisme et des stratégies unilatérales qualifiées de «doctrine de disruption globale». Ces ruptures remettent en cause les équilibres multilatéraux et accentuent l’incertitude.

Face à ces défis, les organisations doivent faire preuve d’innovation et de résilience pour concilier performance, responsabilité et adaptation. C’est dans cet esprit que la 9ᵉ édition de la conférence annuelle du Ligue (LIC’25) ouvre un espace de dialogue autour des mutations économiques, sociales et environnementales contemporaines.

Outre les interventions d’éminents conférenciers internationaux comme Pr Sabri Boubaker, EM- Normandie Business School (Paris) et Swansea University-Royaume-Uni, Pr Wafa Khlif, Business School-Barcelone, Espagne, Pr Sadok Hammami, IPSI, Université de Manouba, Tunisie, Pr Nathalie Clavijo, Business School, Toulouse, France ou encore Pr Charles H. Cho, Schulich School of Business (Université York)… la conférence du Ligue est un espace pour discuter des recherches qui analysent la manière dont les politiques et pratiques de transformation en faveur de la durabilité, de l’inclusivité et de la circularité sont mises en œuvre au sein des organisations.

Cette 9e édition est co-organisée en collaboration avec la Chaire Unesco sur l’Enseignement supérieur pour le développement durable en Afrique de l’Université de la Manouba (UMA), le Centre de recherche Business to Business de l’Académie de Marketing, l’Université de Bournemouth (Royaume Uni), TBS Education (Barcelone) et l’Association pour la promotion de l’innovation et de la qualité (Apiq).

L’article Conférence à Tunis | Impacts de la disruption mondiale sur l’entreprise est apparu en premier sur Kapitalis.

L’Allemagne lorgne ses territoires annexés par la Pologne

Face aux tensions internationales croissantes, Berlin amorce un virage stratégique majeur. En 2026, Elle investira plus de 108 milliards d’euros dans sa défense, devenant ainsi la première puissance militaire conventionnelle d’Europe. Cette annonce fait trembler les Polonais qui craignent que les intentions de l’Allemagne seraient de récupérer les territoires perdus après la Seconde guerre mondiale et récupérés par la Pologne. 

Habib Glenza

Aujourd’hui les débats tournent autour des déclarations accordées par le gouverneur de la Banque centrale polonaise, Adam Glapinski, le 17 août 2022 au journal polonais Gazeta Polska au sujet de la possible récupération des territoires allemands perdus au profit de la Pologne. Un scénario qui rappelle l’envahissement de la Pologne en 1939 par l’armée allemande. 

Glapinski a déclaré que «Berlin veut subjuguer l’Europe de l’Est et regagner les terres qu’elle a perdues», ajoutant que son pays «se dresse comme un rempart contre ces ambitions.»

Les parties cédées à la Pologne sont en jaune et en oranger.

Depuis la réunification de l’Allemagne en 1990, l’objectif stratégique de Berlin est de «récupérer sous une forme ou une autre leurs anciennes terres, qui se trouvent désormais à l’intérieur des frontières polonaises, et de subordonner toute la ceinture de pays entre l’Allemagne et la Russie», a déclaré le responsable polonais. La vision de l’Allemagne pour l’avenir de l’Europe est «la coopération de deux empires : russe et allemand, avec des pays du milieu tombant dans les sphères d’influence des deux puissances», a ajouté Glapinski, estimant que le Brexit britannique a ouvert une fenêtre d’opportunité pour cela.

Varsovie a acquis la souveraineté sur certaines terres allemandes à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Surnommés «Territoires récupérés» en Pologne, ils comprennent des provinces de l’est de l’Allemagne qui faisaient autrefois partie de la Pologne à diverses périodes de son histoire et le territoire de la ville libre de Dantzig (Gdansk).

Une alliance russo-allemande ?  

Les échanges de terres étaient en partie considérés comme des réparations de guerre pour la Pologne et en partie comme une compensation pour les territoires polonais que l’Union soviétique a incorporés comme siens après la guerre et qui font maintenant partie de la Biélorussie et de l’Ukraine. Les Allemands de souche ont été expulsés des territoires récupérés tandis que des colons polonais ont été amenés.

Glapinski a suggéré que les intérêts nationaux fondamentaux de l’Allemagne l’obligent à soutenir secrètement la Russie contre l’Ukraine tout en soutenant publiquement Kiev avec une aide militaire. Une Ukraine forte et indépendante alliée aux États-Unis «ne rentre pas» dans le scénario de l’alliance russo-allemande.

La Pologne, avec sa politique intérieure indépendante et son refus de rejoindre la zone euro, est un autre obstacle, a ajouté Glapinski. «Avoir une banque centrale souveraine, notre propre argent – le zloty – et notre croissance économique dynamique sont ce qui leur fait le plus mal», a-t-il souligné, faisant référence au leadership de l’Union européenne (UE). Comme d’autres hauts responsables polonais, le chef de la Banque centrale perçoit l’UE comme un véhicule des intérêts allemands.

Alliances et contre-alliances

Glapinski a accusé l’ancien Premier ministre polonais Donald Tusk d’être l’homme de main de l’Allemagne pour la Pologne. Le politicien de l’opposition, qui a également été président du Conseil européen, a été «chargé» de renverser le gouvernement conservateur polonais et de faire adopter l’euro au pays, a déclaré Glapinski. Et de prévoir que Tusk se verra proposer de «devenir le chef de la Commission européenne».

Projections, conjectures, supputations, prédications ou plans sur la comète ? Ce genre de déclarations, bien qu’elles remontent à trois ans, prouvent, s’il en est besoin, la précarité de la situation géopolitique en Europe de l’Est où même le tracé des frontières hérité de la Seconde guerre mondiale pourrait constituer un objet de litiges voire de conflits. Ce qui ne serait pas pour déplaire à la Russie de Vladimir Poutine, qui se ferait un devoir de les attiser, d’autant qu’il n’a jamais digéré l’éclatement de l’Union soviétique.

L’article L’Allemagne lorgne ses territoires annexés par la Pologne est apparu en premier sur Kapitalis.

L’ONFP renforce ses efforts pour lutter contre la violence faites aux femmes et aux filles

À l’occasion de la campagne internationale «16 Jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles», l’ONFP annonce le lancement d’un programme complet de sensibilisation et de prévention, mis en œuvre par ses délégations régionales dans toutes les régions de la République tunisienne.

Ce programme mobilise des équipes pluridisciplinaires comprenant des médecins, des sages-femmes, des psychologues et des spécialistes de la sensibilisation, et se poursuivra jusqu’au 10 décembre, Journée internationale des droits de l’Homme.

Il est également annoncé que neuf (09) campagnes régionales seront mises en œuvre en partenariat avec le projet Sila, réalisé par l’Agence belge de développement (Enabel) et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), avec le financement de l’Union européenne.

Ces campagnes viennent compléter d’autres initiatives régionales et comprennent plusieurs activités, parmi lesquelles :

  • Des ateliers de sensibilisation, des matchs pour l’égalité, des projections-débats, un hackathon, ainsi que des activités artistiques, touchant un large public, jeunes, adultes et personnes plus âgées, femmes comme hommes ;
  • Des actions de sensibilisation ciblant prioritairement les femmes et filles en situation de vulnérabilité ;
  • Des consultations de dépistage et d’orientation pour les survivantes de violence au sein des services de santé sexuelle et reproductive ;
  • Des séances d’accompagnement psychologique et de soutien juridique.

Enfin, l’ONFP réaffirme que la lutte contre la violence faites aux femmes et aux filles ne se limite pas à la période de la campagne internationale, mais que les activités de sensibilisation, d’accompagnement et d’orientation se poursuivent tout au long de l’année dans toutes les régions du pays.

Communiqué

L’article L’ONFP renforce ses efforts pour lutter contre la violence faites aux femmes et aux filles est apparu en premier sur Kapitalis.

Un chauffard en fuite après avoir fauché une femme à Zarzis

Une femme âgée d’une quarantaine d’années a été violemment heurtée, au centre-ville de Zarzis , par un véhicule dont le conducteur a immédiatement pris la fuite.

Selon les premières informations relayées par Jawhara FM, les Unités de la Protection civile sont rapidement intervenues sur les lieux et la femme grièvement blessée a été transportée d’urgence à l’hôpital régional, où son état a été jugé critique, nécessitant une prise en charge immédiate et une intervention chirurgicale.

Le chauffard a pris la fuite et fait l’objet d’un avis de recherche, sachant que le Parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête.

Y. N.

L’article Un chauffard en fuite après avoir fauché une femme à Zarzis est apparu en premier sur Kapitalis.

Bourse de Tunis : recul du Tunindex, DELICE HOLDING domine les transactions

Le marché boursier a clôturé la séance sur une note négative. L’indice de référence a dévissé de –0,5 % à 13141,6 points, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse “Tunisie Valeurs”.

Les volumes ont été relativement soutenus sur la séance, atteignant une enveloppe de 8,3 MD. Ce montant tient compte de la réalisation d’une transaction de bloc de 2,2 MD sur le titre DELICE HOLDING ainsi que d’une transaction de bloc de 1,5 MD portant sur le titre SFBT.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre STIP s’est placé en haut du podium. L’action du spécialiste en pneu a signé une avancée de 4,4 % à 2,130 D.

Le titre ASSAD a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. Dans un volume relativement soutenu de 515 mille dinars, l’action du producteur de batteries automobiles a inscrit une hausse de 4 % à 3,370 D.

Le titre SOTUMAG s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action a reculé de –5 % à 8,800 D. La valeur a été transigée à hauteur de 54 mille dinars sur la séance.

Le titre ICF a également été mal orienté sur la séance. L’action de la société a régressé de –3,9 % à 89,400 D. La valeur a amassé un volume soutenu de 1,3 MD.

Le titre DELICE HOLDING a chapeauté le palmarès des échanges de la séance. Terminant sur une note négative (-0,7 % à 12,000 D), l’action du champion national des produits laitiers a alimenté le marché avec des capitaux bien garnis de 2,2 MD.

L’article Bourse de Tunis : recul du Tunindex, DELICE HOLDING domine les transactions est apparu en premier sur WMC.

Cité de la Culture | « Vengo Jondo », une immersion dans le cœur du flamenco vivant

La Cité de la Culture de Tunis accueille le spectacle « Vengo Jondo » de Marco Flores samedi 6 décembre 2025 et invite à une immersion dans le cœur du flamenco vivant.

Cet évènement est organisé par le Théâtre de l’Opéra de Tunis et l’Ambassade d’Espagne en Tunisie ,avec le soutien du Ministère des Affaires Culturelles.

Vibrant, profondément ancré dans la mémoire et tendu vers l’avenir, JONDO a la puissance d’un tourbillon –- artistiquement contrôlé – qui vous précipite dans l’univers du flamenco, un art de la vérité, de la rage de vivre et de l’émotion pure.

Pour réaliser un tel exploit, pas de machinerie imposante ni d’artifices spectaculaires, juste une scène nue accueillant un trio face au public. Avec la voix qui berce le chant avant de le propulser comme une flèche enflammée vers les sommets, avec le son tour à tour caressant et rageur de la guitare, avec le corps en majesté saisi par les vertiges de la danse, ces trois artistes contemporains réinventent, devant nos yeux éblouis, les formes classiques du genre pour en révéler toute la force intemporelle.

Sur l’espace de la scène, une étrange métamorphose opère. Le corps en mouvement écrit toute une histoire, une mémoire partagée. Entre complainte mélancolique et cri rauque de douleur, le chant, la musique deviennent souffle vital. Du bout des doigts au claquement sec des pieds sur le sol, chaque geste porte la charge d’un héritage transmis de génération en génération. Le rythme bat comme un cœur géant, la beauté du corps en mouvement traduit la passion, l’énergie originelle intacte, la fierté, mais aussi la fragilité toute humaine de l’âme flamenca.

Danseur et chorégraphe d’exception, Marco Flores, guide ce voyage intérieur avec une intensité rare. Son art conjugue énergie brute et maîtrise technique, entre tradition et audace, entre silence et explosion. Il transforme la scène en un espace de communion où s’entrelacent en une guirlande enchantée, mémoire, puissance, élégance, virtuosité, rythme et émotion.

Au delà d’un spectacle d’art vivant, Vengo Jondo s’élève au niveau d’un rituel enfiévré où chaque pas, chaque souffle, chaque silence raconte la beauté du flamenco, cet art toujours en mouvement, toujours brûlant.

Communiqué

L’article Cité de la Culture | « Vengo Jondo », une immersion dans le cœur du flamenco vivant est apparu en premier sur Kapitalis.

Ensemble contre la violence: « Ghalia », une voix d’espoir et de résistance

Le coup d’envoi des 16 jours d’activisme a été donné avec force et détermination. Des voix s’unissent pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles, un combat urgent et nécessaire. C’est dans ce cadre que la chanson et le clip « Ghalia » ont été créés, portés par la campagne onusienne “16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles”, qui se déroule chaque année du 25 novembre au 10 décembre.

Cette campagne annuelle sensibilise le grand public en condamnant toutes les formes de violences que subissent les femmes : physiques, psychologiques, économiques… Elle met aussi en lumière des violences spécifiques qui touchent particulièrement les jeunes filles, comme le cyber-harcèlement. Trop souvent minimisé, ce phénomène est en réalité alarmant. Près d’une femme sur trois dans le monde subit au moins une fois des violences conjugales ou sexuelles. En Tunisie, les féminicides continuent de semer l’angoisse : en 2025, 22 femmes ont été tuées en raison de leur genre.

La Délégation de l’Union européenne en Tunisie a financé et soutenu la production de cette chanson et de ce clip. Par ce geste, elle confirme son engagement ferme en faveur de l’égalité et de la lutte contre toutes les violences basées sur le genre.

La chanson met en scène une jeune fille nommée “Ghalia”, qui, malgré les violences subies, tient bon et aspire à la réalisation de ses rêves. Le texte est un appel puissant non seulement à condamner ces violences, mais aussi à agir, à briser le silence complice et à construire un avenir plus safe et égalitaire pour toutes.

Avec communiqué

L’article Ensemble contre la violence: « Ghalia », une voix d’espoir et de résistance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : Le projet de loi de finances 2026 soumis au vote final d’ici le 10 décembre

Le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple a arrêté mercredi le calendrier de la deuxième partie de la séance plénière commune consacrée à l’examen du projet de loi de finances 2026.

La présentation du rapport et le débat général débuteront le 28 novembre au matin, avant le passage aux votes successifs. L’adoption définitive devra intervenir avant le 10 décembre, conformément aux délais constitutionnels.

Déroulé du calendrier et organisation des travaux

Présidé par le président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, le Bureau du Parlement a validé la programmation de la séance commune rassemblant les députés et les membres du Conseil national des régions et des districts. Le vendredi 28 novembre à 9h30, sera consacré à la présentation du rapport conjoint des commissions des finances et du budget des deux chambres, suivie d’un débat général autour du texte.

Les jours suivants seront dédiés aux votes par étapes : les députés se prononceront d’abord sur les dispositions du projet, y compris les crédits des missions et missions spéciales ainsi que les articles, puis sur l’ensemble du texte. Ensuite, le Conseil national des régions et des districts procèdera à son tour au vote sur la version adoptée par la Chambre des députés.

Le Parlement rappelle que l’adoption définitive doit intervenir au plus tard le 10 décembre 2025, délai imposé par le troisième paragraphe de l’article 78 de la Constitution.

Autres décisions du Bureau et suites procédurales

En marge de la planification budgétaire, le Bureau a examiné les questions écrites adressées par les députés aux membres du gouvernement, et a décidé de transmettre 135 questions aux ministres concernés.

Les discussions ont également porté sur le renouvellement des structures parlementaires avant la fin de l’année. Il a été décidé de retenir le 10 décembre comme date de référence pour le calcul des effectifs des blocs et du groupe des non-inscrits. Les candidatures pour siéger au Bureau et dans les commissions permanentes pourront être déposées du 11 au 16 décembre 2025.

Le processus d’adoption du budget 2026 se tient dans un cadre institutionnel renouvelé depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle architecture bicamérale. La coordination entre les deux niveaux parlementaires – territorial et national – constitue un test de fonctionnement pour la mécanique législative.

Lire aussi

L’article Tunisie : Le projet de loi de finances 2026 soumis au vote final d’ici le 10 décembre est apparu en premier sur webdo.

Suspension de la grève des jeunes médecins | Communiqué de l’OTJM

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a annoncé ce soir la suspension du mouvement de protestation prévu pour le 8 décembre, et ce, suite à une session de négociations jugée constructive avec le ministère de la Santé.

Une réunion officielle s’est tenue ce mercredi 26 novembre 2025, regroupant le ministre de la Santé, des responsables ministériels, ainsi que les doyens des facultés de médecine et la doyenne des médecins, en vue de discuter de la mise en œuvre des clauses de l’accord du 3 juillet 2025.

Suite à cette rencontre, l’OTJM a évoqué des avancées, citant notamment le paiement des heures d’astreinte (continuité) et en affirmant que le ministère s’est engagé à réviser les décrets réglementant ces paiements dans un délai de deux mois maximum.

La même source a également ajouté que la liste officielle des maladies permettant l’exonération de l’année de service civil a été officiellement publiée le 17 novembre 2025 et qu’un accord a été trouvé pour organiser une réunion cette semaine avec les responsables du ministère.

Le ministère de la Santé s’est par ailleurs engagé à augmenter l’indemnité mensuelle des médecins résidents et internes à partir de janvier 2026, indique la même source, en ajoutant que cette augmentation s’ajoutera aux mesures d’ajustement salarial de la Fonction Publique dont bénéficieront les jeunes médecins, au même titre que les autres fonctionnaires.

Une prochaine réunion sera fixée pour détailler les modalités de cette augmentation spécifique et à l’issue de la session de négociation les jeunes médecins ont voté à la majorité absolue la suspension du mouvement de protestation prévu à partir du 8 décembre prochain, lit-on encore dans le communiqué de l’OTJM, qui a cependant tenu à souligner que la vigilance est de mise.

« Le Bureau National de l’organisation continuera de siéger et d’assurer le suivi rigoureux de l’exécution de tous les engagements pris lors de cet accord…. Vive les luttes des jeunes médecins. » a conclu le communiqué.

Y. N.

L’article Suspension de la grève des jeunes médecins | Communiqué de l’OTJM est apparu en premier sur Kapitalis.

❌