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PLF 2026 : l’UTICA dit non à l’impôt sur la fortune

Après un silence de trois ans, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a réagi cette fois au PLF 2026. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la centrale patronale rejette fermement la création d’un impôt sur la fortune prévu dans l’article 50 du PLF. 

Qui dit impôt sur la fortune dit taxer les patrimoines élevés, incluant biens immobiliers, mobiliers, dépôts bancaires et fonds de commerce. Cet impôt, progressif entre 0,5 % et 1 % selon l’importance du patrimoine, entrerait en vigueur dès le 1er janvier 2026.

Dans son communiqué, le patronat considère cette mesure comme un risque majeur pour l’investissement. Avec un gros risque de fuite des capitaux et un affaiblissement des garanties bancaires liées aux biens immobiliers, essentiels au financement des entreprises.

Plus encore, indique toujours le communiqué, l’UTICA craint que cette mesure décourage les Tunisiens résidant à l’étranger d’investir dans le pays. 

A cet égard, les membres de l’UTICA appellent en conséquence au retrait total de l’article 50. Tout en estimant que taxer les plus riches ne garantit pas forcément la justice fiscale. En ce sens que cela porte préjudice à l’économie privée. Des experts recommandent plutôt une meilleure répartition fiscale, via le renforcement du contrôle et la digitalisation administrative.

De son côté, le gouvernement défend cette taxe comme un moyen de renforcer le rôle social de l’État par une fiscalité plus progressive, destinée à financer les dépenses sociales (chômage, santé, éducation) et moderniser l’administration fiscale.

Ce débat a suscité quelques tensions entre préservation d’un climat favorable à l’investissement privé et le choix d’agir sans se projeter dans le court terme. Une chose est sûre : l’UTICA pose un défi politique fort au gouvernement. A savoir : concilier redistribution sociale symbolique et soutien à l’entrepreneuriat.

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Terrorisme : Report de l’audience dans l’affaire du “complot contre la sûreté de l’État”

Terrorisme : Report de l’audience dans l’affaire du “complot contre la sûreté de l’État”

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près de la Cour d’appel de Tunis a décidé, lundi, le renvoi de l’audience relative à l’affaire dite du “complot contre la sûreté de l’Etat” au 27 novembre 2025, et ce, afin de permettre l’examen des requêtes présentées par la défense. C’est ce qu’a indiqué, à […]

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Tunisie | Le procès de complot contre l’Etat vu par HRW  

Les 37 personnes condamnées à de lourdes peines de prison dans l’affaire de «complot contre l’Etat» ont «comparu» devant la Cour d’appel de Tunis, lundi 17 novembre 2025. L’organisation Human Rights Watch (HRW) est revenue sur l’affaire dans un communiqué où elle rappelle que 4 des détenus sont en grève de la faim, dont un, Jawher Ben Mbarek, a subi des violences physiques en prison le 11 novembre, selon ses avocats. (Photos de 10 des 37 accusés dans le procès de complot contre l’Etat. De gauche à droite : Noureddine Bhiri, Khayam Turki, Abdelhamid Jelassi, Ghazi Chaouachi, Lazhar Akremi, Ridha Belhaj, Issam Chebbi, Chaima Issa, Jaouhar Ben Mbarek et Said Ferjani).

Les accusés ont été inculpés en vertu de nombreux articles du Code pénal tunisien et de la loi antiterroriste de 2015 pour complot visant à déstabiliser le pays. HRW affirme avoir examiné les documents judiciaires et en a conclu que les accusations étaient «infondées et non étayées par des preuves crédibles.»

Par conséquent, a-t-elle estimé, «le tribunal devrait immédiatement casser ces condamnations abusives et libérer tous les détenus

Absence de garanties d’un procès équitable

    «Toute cette affaire n’est qu’une mascarade, des accusations sans fondement à un processus judiciaire dépourvu de garanties d’un procès équitable», a déclaré Bassam Khawaja, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW. Qui a ajouté : «Les autorités devraient mettre fin à cette farce judiciaire, qui s’inscrit dans une répression plus large de toute forme de critique ou de dissidence.»

    Le 19 avril, le tribunal de première instance de Tunis a condamné 37 personnes, parmi lesquelles des opposants au président Kaïs Saïed, des militants, des avocats et des chercheurs, à des peines de prison allant de 4 à 66 ans pour «complot contre la sûreté de l’État» et infractions terroristes. «Ils ont été condamnés après seulement trois audiences, sans respect des garanties procédurales. Trois autres accusés n’ont pas encore été jugés et leur dossier est en instance de cassation», souligne l’Ong.

    Le 24 octobre, les avocats de la défense ont appris que la première audience d’appel se tiendrait à distance par visioconférence le 27 octobre. Les accusés détenus n’ont été informés que le jour même de l’audience, et les autres accusés n’ont reçu aucune convocation, a déclaré un avocat cité par HRW. Le 27 octobre, l’audience a été ajournée au 17 novembre.

    Jaouhar Ben Mbarek, militant politique condamné en avril à 18 ans de prison, a entamé une grève de la faim le 29 octobre pour protester contre sa détention qu’il juge «arbitraire». Il n’a pas bénéficié de soins médicaux adéquats en détention, a déclaré son avocate et sœur, Dalila Msaddek. La Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH) et plusieurs avocats ont fait part de leurs inquiétudes concernant son état de santé, inquiétudes que les autorités pénitentiaires ont rejetées, ainsi que la ministre de la Justice Leila Jaffel devant l’Assemblée.

    Des audiences en l’absence des accusés

    Dans une vidéo publiée sur Facebook, Me Msaddek a déclaré que le 11 novembre, son frère avait été emmené dans une zone de la prison de Belli dépourvue de caméras de surveillance et violemment agressé par six autres détenus et cinq gardiens, ajoutant qu’il présente des contusions et une côte cassée, a-t-elle précisé.

    Issam Chebbi et Ridha Belhaj, condamnés à la même peine que Ben Mbarek, ont entamé une grève de la faim respectivement les 7 et 8 novembre. Le militant politique Abdelhamid Jelassi, condamné à 13 ans de prison, a également commencé une grève de la faim le 10 novembre.

    Le procès d’avril s’est tenu sans la présence des principaux accusés, les privant ainsi de la possibilité de présenter leur défense. Le tribunal de première instance de Tunis et le parquet ont invoqué un «danger réel» et ont jugé certains accusés par visioconférence. La plupart des détenus ont refusé de participer à leur procès à distance et sans la possibilité réelle de se défendre.

    Les autorités judiciaires ont tenu a tenir l’audience d’appel aujourd’hui par visioconférence, ce que les prévenus et leurs avocats ont formellement dénoncé. «La pratique des audiences à distance est intrinsèquement abusive, car elle viole le droit des détenus d’être physiquement présents devant un juge capable d’évaluer la légalité et les conditions de leur détention ainsi que leur état de santé», note HRW. Elle rappelle, à ce propos, que «le droit international des droits de l’homme, tel que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, stipule que toute personne a le droit d’être présente à son procès.»

    Douze accusés sont en détention. Certains restent en liberté en Tunisie, tandis que d’autres, à l’étranger, ont été condamnés par contumace. Nombre d’entre eux avaient été arrêtés en février 2023 et maintenus en détention provisoire pendant plus de deux ans, bien au-delà des 14 mois maximum autorisés par la loi tunisienne. La plupart n’ont comparu qu’une seule fois devant un juge d’instruction durant cette période.

    Représailles contre les avocats de la défense

    «Le gouvernement a exercé des représailles contre les avocats de la défense, portant ainsi une atteinte supplémentaire aux droits des accusés à une procédure régulière», a estimé HRW.

    Le 21 avril, Ahmed Souad, avocat de la défense de certains accusés, a été arrêté et inculpé de terrorisme et de «diffusion de fausses informations» en vertu des lois antiterroristes et de cybercriminalité, pour avoir mis en doute l’indépendance de la justice après le procès. Son procès s’est tenu en son absence, a duré quelques minutes seulement, et le juge a délibéré sans entendre les plaidoiries de ses avocats. Le 31 octobre, il a été condamné à 5 ans de prison et à 3 ans de surveillance administrative.

    Mme Msaddek comparaîtra devant un tribunal de Tunis le 25 novembre pour avoir pris la parole lors d’une interview radio en 2023 afin de défendre ses clients. Elle est accusée de diffusion de «fausses informations» et de traitement de données personnelles en vertu des lois sur la cybercriminalité et la protection des données personnelles.

    En mai 2023, Ayachi Hammami, initialement avocate de la défense dans cette affaire, a été ajoutée comme accusée et condamnée en avril à 8 ans de prison.

    HRW affirme dans son communiqué que les autorités tunisiennes ont «considérablement intensifié la répression de la dissidence», en multipliant «les arrestations et détentions arbitraires de personnes de tous bords politiques perçues comme critiques envers le gouvernement.»

    «Les attaques répétées des autorités contre le pouvoir judiciaire, notamment la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature, ont gravement porté atteinte à son indépendance et mis en péril le droit des Tunisiens à un procès équitable», souligne encore l’Ong, qui rappelle, au passage, que la Tunisie est un État partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, qui garantissent le droit à la liberté d’expression et de réunion, le droit à un procès équitable et le droit de ne pas être soumis à une arrestation ou une détention arbitraire.

    «Les partenaires internationaux de la Tunisie doivent dénoncer cette injustice flagrante et cette atteinte à l’État de droit», a déclaré Khawaja. Et d’ajouter : «Ils doivent exhorter les autorités tunisiennes à mettre fin à leur répression, à annuler ces condamnations et à garantir des procès équitables.»

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    Affaire du « complot contre la sûreté de l’État » : L’audience en appel repoussée au 27 novembre

    La chambre criminelle spécialisée de la Cour d’appel de Tunis a finalement décidé de reporter la deuxième audience du procès dit du « complot contre la sûreté de l’État 1 » à la séance du 27 novembre, au lieu du déroulement prévu ce lundi 17 novembre.

    Ce report vise à laisser davantage de temps aux avocats pour préparer leurs moyens de défense et pour examiner les nombreuses demandes déjà déposées.

    Lors d’une précédente audience en première instance, en avril 2025, 37 personnes avaient été condamnées à des peines allant de 4 à 66 ans de prison, pour des accusations graves telles que complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État, formation et adhésion à une entente terroriste, ou encore actes de nature terroriste.

    La défense avait insisté pour que les accusés laissés en liberté soient convoqués en personne, et contestait le maintien du procès à distance pour les prévenus détenus.

    Lors du report initial fin octobre, ces arguments avaient été reconnus, justifiant la nouvelle convocation.

    Pourquoi ce report ?

    Selon des sources judiciaires, la défense a demandé un délai supplémentaire pour préparer ses plaidoiries, examiner en détail les pièces du dossier, présenter des requêtes de remise en liberté, plaider contre la tenue du procès par visioconférence.

    La Cour d’appel a accepté ces demandes afin de garantir un meilleur respect des droits de la défense, permettant ainsi à tous les prévenus, y compris ceux en état de liberté, d’être entendus.

    Ce dossier est particulièrement sensible : il concerne des accusations de terrorisme et de conspiration d’État, avec des peines très lourdes prononcées lors de la première instance.

    La défense dénonce depuis le début une série d’irrégularités, notamment dans la procédure d’audience à distance, ce qu’elle considère comme un affaiblissement de la transparence judiciaire et des garanties fondamentales des accusés.

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    Location-vente : un appel d’offres pour 1 000 logements

    En 2026, le gouvernement lancera la construction de 1 000 nouveaux logements dans le cadre du programme de location-vente destiné aux salariés à revenu limité. Le gouvernement a déjà livré près de 4 800 logements sociaux et il est en train d’achever 2 000 autres logements. Il remettra une partie de ces derniers avant la fin de l’année et le reste au premier trimestre 2026.

    Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari, a annoncé ces chiffres lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des Représentants du Peuple et le Conseil national des régions et des districts. Une séance consacrée à l’examen du budget 2026 de la mission « Équipement et Habitat ». Il a précisé que les services concernés publieront un appel d’offres pour les 1 000 logements en location-vente au premier trimestre 2026. Les entreprises sélectionnées démarreront effectivement les travaux au second semestre. Il s’agit d’une mesure pour booster les logements sociaux.

    Pour la deuxième phase du programme de logement social, les autorités engageront environ 5 000 nouvelles unités pour un coût global de 300 millions de dinars. Elles ont déjà finalisé les appels d’offres relatifs à 3 100 de ces unités et prévoient de les lancer dès janvier 2026. Soit 1 800 au premier trimestre et 1 900 au second semestre. Parallèlement, les autorités ont construit 919 logements destinés au remplacement des habitations rudimentaires à travers le pays.

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    Deuxième audience dans le procès en appel du dossier du « complot contre la sûreté de l’État »

    La chambre criminelle spécialisée de la Cour d’appel de Tunis reprend, ce lundi 17 novembre, l’examen de l’affaire du « complot contre la sûreté de l’État ». Après une première audience reportée fin octobre, la défense revient avec une série de demandes, notamment contre le recours au procès à distance.

    La juridiction doit également entendre les accusés laissés en liberté et statuer sur plusieurs requêtes de mise en liberté. Ce procès en appel fait suite à des condamnations lourdes prononcées en avril 2025, allant de 4 à 66 ans de prison.

    Une reprise d’audience sous haute tension procédurale

    La première apparition du dossier devant la Cour d’appel, le 27 octobre, avait tourné court. Les avocats avaient dénoncé des « irrégularités » liées notamment à la convocation incomplète de certains prévenus laissés en liberté et à la décision d’imposer la visioconférence pour les détenus.

    Le report au 17 novembre avait été décidé pour permettre la comparution physique des accusés concernés et pour examiner les requêtes en contestation de la procédure.

    Aujourd’hui, la Cour devra répondre à plusieurs demandes de la défense, qui insiste sur la nécessité d’un procès en présence de tous les prévenus et conteste l’usage de la visioconférence, jugé attentatoire aux droits de la défense. Les demandes de mise en liberté devraient également être réexaminées.

    Un dossier hérité du premier jugement d’avril 2025

    En première instance, la justice avait condamné 37 personnes à des peines allant de quatre à soixante-six ans de prison, pour des accusations particulièrement lourdes : complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État, formation ou adhésion à une entente à caractère terroriste, actes qualifiés de terroristes.

    Pour les accusés en fuite, les jugements restent exécutoires immédiatement. Trois autres prévenus n’ont pas encore été jugés, leurs dossiers étant toujours entre les mains de la Cour de cassation, qui examine des procédures parallèles.

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    Biens publics : 4000 propriétés d’étrangers régularisées et une carte foncière numérique en préparation

    La séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts s’est tenue jeudi 13 novembre 2025 sous la présidence d’Ibrahim Bouderbala, en présence du ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières Wajdi Hedhili, pour l’examen du budget de son ministère au titre de l’année 2026.

    Cette séance a mis en lumière le rôle stratégique du département dans la gestion du patrimoine foncier public et privé de l’État, ainsi que les défis liés à la régularisation des situations foncières et à la modernisation du cadre juridique.

    Un vaste chantier de mise en conformité juridique

    Wajdi Hedhili, a annoncé que plus de 4000 biens immobiliers relevant des « biens des étrangers » ont été régularisés sur un total de 7200 dossiers.

    Selon le ministre, ces biens – issus des accords conclus entre la Tunisie et la France après l’indépendance – font partie d’un vaste chantier de mise en conformité juridique mené par le ministère. Hedhili a ajouté qu’un nouveau cadre légal est en cours de révision pour simplifier les procédures de cession et surmonter les obstacles qui ont freiné la régularisation du reste des dossiers.

    Le ministre a également révélé la préparation d’un projet de loi visant à unifier les commissions de confiscation et à améliorer la gestion des biens saisis depuis 2011, en coordination avec la présidence du gouvernement et les institutions concernées.

    Enregistrement et numérisation du patrimoine foncier

    Concernant la protection du domaine privé de l’État, Hedhili a insisté sur l’importance du registre foncier comme garantie essentielle contre les agressions. Il a annoncé le lancement d’un projet d’enregistrement prioritaire des biens publics, doté d’un budget initial de 900.000 dinars.

    Par ailleurs, le ministère a achevé la numérisation de plus de 10.000 biens immobiliers dans une base de données unifiée, en collaboration avec l’Office de la topographie et du cadastre ainsi que le Centre national de télédétection, dans une optique de transparence et de lutte contre la corruption.

    Hedhili a également plaidé pour une révision en profondeur du Code des domaines de l’État, afin de le moderniser et d’y introduire des dispositions plus dissuasives contre les atteintes au domaine public, jugeant la législation actuelle insuffisante pour endiguer les violations récurrentes.

    Des terrains publics au service des grands projets

    Le ministre a souligné que son ministère met les terrains de l’État à la disposition des projets publics pour un dinar symbolique. Parmi les opérations récentes figurent 400 hectares pour des zones industrielles, 4500 hectares pour la STEG afin de développer les énergies renouvelables à Sidi Bouzid, Tataouine, Gafsa et Kairouan, 18 hectares pour l’hôpital Roi Salman, et 550 hectares pour la Cité médicale de Kairouan.

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    Tunisie : Issam Chebbi entame une grève de la faim

    Le Parti républicain a annoncé, vendredi 7 novembre 2025, que son secrétaire général Issam Chebbi a entamé une grève de la faim ouverte depuis sa cellule, pour protester contre « l’injustice et l’atteinte à la liberté d’opinion ».

    Message depuis sa cellule

    Dans une lettre transmise par son parti, le prisonnier politique écrit :

    « Je ne hais pas la vie et je n’aime pas la mort, mais je préfère mourir debout pour mon droit et celui de mon peuple à la liberté et à la dignité, plutôt que de vivre dans les tranchées. »

    Issam Chebbi précise qu’il a décidé de résister “jusqu’à son dernier souffle”, en défense de l’indépendance de la justice et pour la libération de tous les prisonniers d’opinion.

    Détention depuis février 2023

    Issam Chebbi, arrêté le 22 février 2023, est détenu dans le cadre de l’affaire dite du “complot contre la sûreté de l’État”, qui concerne plus d’une vingtaine de figures politiques, dont une douzaine toujours en détention.
    Parmi elles figurent Jaouhar Ben Mbarek, Ghazi Chaouachi, Khayam Turki, Abdelhamid Jelassi et Ridha Belhaj.
    Tous sont poursuivis pour atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, des accusations que leurs proches et plusieurs ONG qualifient de politiquement motivées.

    État de santé alarmant de Jaouhar Ben Mbarek

    L’avocat Karim Marzouki a déclaré, jeudi 6 novembre, après une visite à la prison de Belli (Nabeul), que Jaouhar Ben Mbarek se trouve dans un état « très affaibli ».
    Il observe depuis le 29 octobre une grève de la faim sauvage, sans eau ni médicaments.

    « Ma décision est définitive, il n’y aura pas de retour en arrière. J’aime la vie, mais j’aime la vie qui a un sens, pas une vie absurde », aurait-il confié selon son avocat.

    La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a exprimé sa profonde inquiétude face à la dégradation de sa santé, appelant les autorités à intervenir rapidement.

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    Ridha Charfeddine : la Cour d’appel confirme la peine de trois ans de prison et une amende de 72 millions de dinars

    La 36ᵉ Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunis a confirmé, ce dimanche 2 novembre 2025, le jugement rendu en première instance à l’encontre de l’homme d’affaires et ancien député Ridha Charfeddine, rapporte Mosaique FM.

    La cour a ainsi entériné la condamnation de trois ans de prison et une amende estimée à 72 millions de dinars pour des faits liés à la constitution d’avoirs à l’étranger sans l’autorisation de la Banque centrale de Tunisie.
    La décision intervient dans le cadre d’un dossier instruit par le pôle judiciaire économique et financier, qui avait auparavant émis un mandat de dépôt à l’encontre de l’homme d’affaires.

    Un dossier emblématique de blanchiment et de biens à l’étranger

    L’affaire concerne la détention de fonds et de biens à l’extérieur du pays sans déclaration préalable à la BCT, une infraction passible de peines de prison et d’amendes lourdes selon la législation tunisienne.
    Ridha Charfeddine, également fondateur du groupe pharmaceutique UNICIA et ancien président de l’Étoile sportive du Sahel, avait nié les accusations, affirmant que ses opérations relevaient d’activités commerciales légales.

    D’autres affaires en cours

    Parallèlement, une autre affaire de blanchiment d’argent, d’infractions fiscales et bancaires impliquant Ridha Charfeddine, son frère et d’autres prévenus, a été examinée le 29 septembre 2025 par la chambre criminelle spécialisée du tribunal de première instance de Tunis.
    Lors de cette audience, le prévenu avait demandé le report du procès pour pouvoir désigner un avocat. La chambre avait accédé à cette demande et fixé la prochaine audience à novembre 2025.

    Ridha Charfeddine, figure controversée du monde économique et sportif tunisien, est déjà condamné à 16 ans de prison dans le cadre du dossier dit de la conspiration contre la sûreté de l’État.
    Il fait aujourd’hui face à plusieurs procédures pour corruption financière, blanchiment d’argent et infractions bancaires, marquant l’un des volets les plus lourds de la lutte actuelle contre la délinquance économique en Tunisie.

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    Budget de l’État 2026 : L’ARP entamera l’examen du projet les 5 et 6 novembre

    Le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a fixé les 5 et 6 novembre 2025 comme dates d’ouverture des séances plénières consacrées à l’examen du projet de budget de l’État et de la balance économique pour l’exercice 2026.

    Les discussions sur les missions ministérielles et les budgets sectoriels se poursuivront du 7 au 22 novembre. Ce calendrier s’inscrit dans le cadre du processus d’adoption de la loi de finances 2026, qui devra être votée au plus tard le 10 décembre conformément à l’article 78 de la Constitution. Une séance plénière conjointe réunira également les membres de l’ARP et ceux du Conseil national des régions et des districts pour débattre du projet de loi de finances.

    Gestion des débats et autres dossiers

    Le Bureau du Parlement a examiné l’organisation des débats, le temps de parole des députés et les modalités de réponse des ministres. Il a aussi approuvé le procès-verbal de la Conférence des présidents du 24 octobre et pris connaissance du rapport de la visite de la Commission de la défense et de la sécurité aux postes frontaliers de Ras Jedir et Dhehiba.

    Projets de loi et questions parlementaires

    Au total, 145 questions écrites seront transmises aux membres du gouvernement. Trois rapports législatifs — relatifs à l’artiste et aux professions artistiques, à la régularisation des infractions de change et au règlement des dettes agricoles — seront adressés à l’Académie parlementaire pour étude approfondie. Par ailleurs, des séances consacrées aux questions orales auront lieu dès le début de 2026, à raison de deux par semaine.

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    Tunisie : Jaouhar Ben Mbarek entame une grève de la faim sauvage

    Jaouhar Ben Mbarek, détenu dans le cadre de l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État », a entamé depuis minuit une grève de la faim sauvage, refusant de s’alimenter, de boire et de prendre ses médicaments.

    Selon le comité de défense, ce geste extrême constitue un acte de protestation contre un procès jugé inéquitable et dénué de fondement, qualifié par le détenu de « procès impossible ». Déjà atteint d’hypertension et présentant les premiers signes de diabète, Jaouhar Ben Mbarek expose ainsi sa santé à un risque vital.

    Ses avocats dénoncent une stratégie d’usure et une lente élimination des opposants politiques, rendue possible par des détentions prolongées et des conditions de détention jugées dégradantes.

    L’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État » remonte à février 2023, lorsque plusieurs figures politiques, avocats et militants – dont Jaouhar Ben Mbarek, condamné à 18 ans de prison – ont été arrêtés et accusés de complot contre le pouvoir.

    Les autorités les soupçonnent d’avoir tenté de renverser le régime ou de porter atteinte à la sécurité nationale, des accusations que la défense juge infondées et politiquement motivées.

    Le prochain renvoi de l’affaire est fixé au 17 novembre 2025.

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    Affaire du « complot contre l’État » : Maintien de la détention et rejet des demandes de la défense

    La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a rejeté, ce lundi 27 octobre 2025, les principales demandes de la défense dans le cadre de l’affaire dite du “complot contre la sûreté de l’État 1”.

    Rejet des demandes et maintien de la procédure à distance

    Selon une source judiciaire citée par l’agence TAP, la Cour a refusé la demande de retrait du dispositif de visioconférence, estimant qu’elle n’était pas compétente pour annuler la procédure de comparution à distance. Elle a également rejeté les demandes de mise en liberté déposées par la défense et ordonné la convocation des accusés en état de liberté pour la prochaine audience.

    L’audience s’est déroulée en présence du bâtonnier Boubaker Bethabet, dont la présence a été perçue comme un signal fort de suivi institutionnel d’un dossier sensible. S’exprimant à cette occasion, le bâtonnier a affirmé : « Il s’agit de la position officielle du barreau et de l’ensemble des avocats »,
    en référence à la contestation du recours à la visioconférence et à la défense du droit à un procès équitable.
    Les avocats de la défense ont, pour leur part, dénoncé une procédure « injuste » et une atteinte aux droits fondamentaux des prévenus, estimant que le recours à la visioconférence compromet le droit à un procès équitable.

    Audience reportée au 17 novembre

    Plus tôt dans la journée, la Cour avait décidé de reporter l’examen du dossier au 17 novembre 2025, afin d’entendre les accusés en liberté et de statuer sur les requêtes procédurales encore pendantes.

    Pour rappel, le tribunal de première instance de Tunis avait, le 18 avril 2025, condamné quarante personnes — parmi lesquelles des personnalités politiques et des hommes d’affaires — à des peines allant de 4 à 66 ans de prison, pour atteinte à la sûreté de l’État et appartenance à une entente criminelle.

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    Affaire du complot contre l’État : L’audience d’appel reportée au 17 novembre

    Nouveau rebondissement dans l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ». La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la cour d’appel de Tunis a décidé, ce lundi 27 octobre, de reporter l’audience d’appel au 17 novembre 2025.

    Prévue initialement pour se tenir ce lundi, l’audience s’est déroulée à distance, sans la présence physique des accusés. Après une brève séance, la cour a finalement décidé de renvoyer l’examen du dossier n°1 au 17 novembre, sans préciser les motifs du report.

    Le comité de défense, qui dénonce depuis plusieurs semaines des « atteintes aux droits de la défense », a réitéré ses critiques contre une procédure qu’il juge « opaque » et « politiquement motivée ».

    L’affaire du complot contre l’État implique plusieurs personnalités politiques et figures de l’opposition, poursuivies pour des accusations graves : complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État, appartenance à un groupe terroriste, financement du terrorisme, blanchiment d’argent, incitation à la violence via les réseaux sociaux.

    Les avocats de la défense affirment que le dossier repose sur des éléments « fabriqués » et dénoncent une instrumentalisation judiciaire destinée à neutraliser l’opposition.

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    « Complot contre la sûreté de l’État » : L’audience d’appel se tient aujourd’hui… à distance

    Le tribunal de première instance de Tunis organise ce lundi l’audience d’appel dans l’affaire médiatisée dite du « complot contre la sûreté de l’État ». À noter : les accusés ne seront pas physiquement présents dans la salle d’audience, une modalité qualifiée de « violation des droits de la défense » par le comité de leurs avocats.

    Présence virtuelle et visibilité restreinte

    L’audience d’appel, prévue dès ce lundi 27 octobre, se déroulera entièrement à distance. Le comité de défense dénonce une « décision précipitée et opaque » : selon lui, la date de l’audience a été inscrite dans le registre tardivement – à 14h le jour de l’audience – empêchant d’informer dûment les détenus.

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    En outre, l’absence physique des accusés dans la salle est dénoncée comme une « mise à l’écart délibérée » par le comité, qui estime que cette modalité limite sévèrement l’accès des familles, journalistes et observateurs au procès.

    Les charges à l’encontre des prévenus

    Les personnes mises en cause sont poursuivies pour des infractions graves : constitution d’un groupe terroriste, complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État, financement du terrorisme, blanchiment d’argent, tentative de renversement du régime, et incitation à la violence via les réseaux sociaux.

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    Le comité de défense affirme que la procédure en appel « suit les mêmes manœuvres procédurales » que le premier procès, qu’il juge également entaché de défauts de transparence.

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    • Complot contre la sûreté de l’Etat : L’audience d’appel fixée au 27 octobre

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    Complot contre la sûreté de l’Etat : L’audience d’appel fixée au 27 octobre

    Le comité de défense des dirigeants politiques détenus dans le cadre de l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État » a annoncé que l’audience d’appel aura lieu lundi 27 octobre, à distance et sans la présence physique des accusés.

    Selon le communiqué publié vendredi, les avocats dénoncent une décision « précipitée et opaque » : la date de l’audience n’aurait été inscrite au registre qu’à 14 heures le jour même, empêchant la défense d’en informer les détenus lors de leurs visites en prison. Le comité y voit la continuité de « manœuvres procédurales » déjà constatées lors du procès en première instance.

    Les charges retenues contre les accusés portent notamment sur l’attentat à la sécurité intérieure et extérieure de l’État, la constitution d’une entente terroriste, l’acte prémédité visant à changer la forme du gouvernement ou incitation à la violence entre citoyens.

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    Tunisie : Kaïs Saïed accuse « l’ancien système » de saboter l’État

    Lors d’un conseil des ministres tenu jeudi 18 septembre 2025, le président Kaïs Saïed a mis en garde contre un « ancien système » et des lobbies accusés de saboter les institutions tunisiennes. Il a dénoncé une « guerre acharnée » contre l’État, des crises « fabriquées » dans des secteurs vitaux et réaffirmé la primauté de la nouvelle Constitution, appelant à une application ferme de la loi.

    Un État sous « attaques organisées »

    Dans une allocution diffusée par la page officielle de la présidence de la République, Kaïs Saïed a décrit une Tunisie « assiégée » par des réseaux d’intérêts sans doctrine, cherchant à déstabiliser le pays. Santé, éducation, transport, énergie : autant de domaines touchés, selon lui, par des sabotages et des crises artificielles, malgré l’adoption de réformes.

    Les lobbies dans le viseur

    Le président a accusé des « visages connus » d’orchestrer des manifestations sous couvert de revendications sociales. Il a dénoncé le gaspillage des fonds publics et des coupures d’eau et d’électricité « souvent délibérées », qu’il qualifie d’actes de sabotage contre les citoyens.

    La primauté de la nouvelle Constitution

    Martelant que la Tunisie n’est plus régie par la Constitution de 2014 ni par les textes d’avant 2011, Kaïs Saïed a exigé l’application stricte de la nouvelle Loi fondamentale issue du référendum. Il a appelé à une justice équitable, non pas pour régler des comptes, mais pour défendre l’unité et l’intégrité de l’État.

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