La peine du syndicaliste Sanki Assoudi réduite en appel à six ans de prison
La Cour d’appel de Tunis a confirmé la culpabilité du syndicaliste Sanki Assoudi, ancien secrétaire général régional de l’UGTT à Kasserine, tout en révisant à la baisse sa peine de prison de dix à six ans.
La juridiction a également maintenu un jugement par contumace condamnant un ancien PDG de la Société nationale de cellulose et de papier Alfa (SNCPA) à vingt-quatre ans d’emprisonnement dans la même affaire de faux certificats professionnels et académiques, rapporte Mosaique fm.
Falsification de documents
La décision est tombée ce jeudi : la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé la responsabilité pénale de Sanki Assoudi dans une affaire qui remonte à son passage à la SNCPA. Il était poursuivi pour des accusations liées à la falsification de certificats professionnels et académiques en lien avec ses fonctions antérieures.
Si la juridiction a maintenu sa condamnation, elle a toutefois revu la sanction à la baisse : six ans de prison au lieu des dix ans infligés en première instance. Une réduction notable, mais qui ne remet pas en cause la reconnaissance de sa participation à l’affaire.
Un coaccusé lourdement condamné par contumace
Dans le même dossier, la Cour a confirmé le jugement rendu contre l’ancien président-directeur général de la société. Le verdict, émis par contumace, reste inchangé : vingt-quatre ans de prison, une peine particulièrement lourde qui reflète la gravité des accusations de falsification et d’usage de faux au sein de l’entreprise publique.
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