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Hommage | Mongi Slim, grand diplomate et fin négociateur

Feu Mongi Slim était un des rares diplomates tunisiens de calibre international, dont le nom est resté gravé en lettre d’or dans les annales de la diplomatie tunisienne et lié étroitement à son histoire, une diplomatie sage, mais efficace, qui a fait d’un petit pays, comme la Tunisie, un pays hautement respecté et attentivement écoutée et de sa capitale, Tunis, une ville incontournable, lorsqu’il s’agit des questions qui intéressent, de près ou loin, le monde arabe, africain, musulman et méditerranéen et que ses analyses pertinentes étaient hautement appréciées.

Kamel Ayari

Mongi Slim était un militant authentique pour l’indépendance de la Tunisie, comme ministre de l’Intérieur, déjà, dans le gouvernement Tahar Ben Ammar sous le Bey, en 1956, avant d’embrasser, au lendemain de l’indépendance, une carrière diplomatique fort réussie et reconnue par tout un chacun.

En effet, eu égard à ses grandes qualités d’habile négociateur et de fin tacticien, Bourguiba lui confia, en toute assurance, le poste, fort convoité, d’ambassadeur à Washington (photo : avec le président John F. Kennedy) et en même temps représentant permanent de la Tunisie aux Nations Unies à New York, et également encore, chose rarissime, ambassadeur à Ottawa, au Canada : trois importantes et délicates missions, dont il s’acquittait à merveille, d’ailleurs, notamment du côté de l’Onu, où il a réussi, par son sérieux et son savoir-faire, à gravir les échelons jusqu’à être élu président de son Assemblée générale, (Bouteflika a occupé lui aussi ce poste, mais bien après), cette qualité très importante lui permettant de contribuer, avec d’autres, bien sûr, à l’indépendance de certains pays africains et lui a procuré beaucoup d’estime et de considération de la part de la majorité des pays membres de l’époque.

A cette époque, Mongi Slim faisait la fierté des pays africains et arabes, entre-autres, qui constituaient la majorité au sein de cette haute instance internationale, qui s’activait inlassablement pour apaiser les tensions frappant certaines régions dans le monde et essayait d’instaurer l’ordre et le calme, là où ils sont indispensables.

Dag Hammarskjold, le secrétaire général de l’Onu d’alors, qui était en mission en Afrique, en vue de mettre terme au conflit qui déchirait les deux Congo (Kinshasa et Brazzaville), mourut dans son hélicoptère abattu en plein vol par des parties qui cherchaient à saboter ses efforts et saper la réconciliation entre les deux pays frères. Celui qui devait le remplacer normalement, c’était donc, Mongi Slim, selon tous les sondages et les observateurs internationaux qui s’accordaient à le qualifier de «grand favori», et le plaçaient, de loin, devant un certain U Thant, un Asiatique (Birman plus précisément) pour lui succéder.

Il suffisait, alors, seulement, comme stipule le règlement en vigueur, que le gouvernement tunisien déposât le dossier de sa candidature et tour était joué et Mongi Slim serait certainement élu secrétaire général avec une majorité écrasante, mais comme Habib Bourguiba n’aimait pas que quelqu’un d’autre que lui soit connu sur la scène internationale, en décida autrement, en le rappelant à Tunis, en 1962, et en lui confiant le portefeuille des Affaires étrangères, permettant ainsi, à cet inconnu U Thant de devenir le nouveau secrétaire Général des Nations Unies. Dommage, c’était pourtant à portée de main. Quel gâchis !  

Mongi Slim sera nommé par la suite représentant personnel du président Habib Bourguiba, avec rang de ministre, en 1964 puis ministre de la Justice en 1966. Il meurt le 23 octobre 1969 et est inhumé au carré des martyrs du cimetière du Djellaz.

Source : Page Facebook de l’auteur.

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Les Nations Unies continueront à soutenir la Tunisie dans ses priorités de développement

En visite à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha, a réaffirmé jeudi l’engagement constant de l’ONU à accompagner la Tunisie dans ses projets de développement et à renforcer les partenariats en cours avec les institutions nationales.

Trois axes pour la coopération jusqu’en 2030

Selon la responsable onusienne, la stratégie d’action de l’ONU en Tunisie à l’horizon 2030 repose sur trois piliers essentiels :

  • Investir dans le capital humain, à travers des programmes touchant à l’éducation, la santé et la formation.
  • Promouvoir une économie inclusive, génératrice d’opportunités pour tous, tout en consolidant la justice sociale, un domaine dans lequel « la Tunisie est pionnière », a-t-elle souligné.
  • Faire face aux changements climatiques, en favorisant une vision de développement durable intégrant la conscience des risques environnementaux et la protection de la société.

Rana Taha a également insisté sur la nécessité d’une meilleure coordination avec le Parlement tunisien, saluant les progrès enregistrés en matière d’action parlementaire. Elle a exprimé la volonté des agences onusiennes de mobiliser davantage de partenaires et de bailleurs de fonds pour concrétiser les projets engagés.

L’Assemblée prône la continuité du partenariat

De son côté, le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, a réaffirmé l’importance que la Tunisie accorde à sa coopération avec les institutions onusiennes. Il a mis en avant la volonté du pays de poursuivre les programmes conjoints, notamment dans les domaines économique, social et environnemental, et d’ancrer cette coopération dans les principes de bonne gouvernance et de transparence.

Bouderbala a également évoqué la coopération déjà établie entre le Parlement et plusieurs agences de l’ONU, telles que le PNUD, ONU Femmes et ONU-Habitat, qu’il souhaite renforcer pour soutenir le développement du travail parlementaire et la modernisation institutionnelle.

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A New York, la Tunisie réaffirme son engagement multilatéral

En marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a enchaîné les activités diplomatiques majeures. Lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, il a souligné l’attachement constant de la Tunisie au multilatéralisme.

Rencontre avec António Guterres : soutien à la cause palestinienne

Lors de son entretien avec António Guterres, Mohamed Ali Nafti a salué les positions de principe du secrétaire général en faveur de la cause palestinienne. Le ministre a souligné l’attachement constant de la Tunisie au multilatéralisme et au rôle central de l’ONU, malgré ses insuffisances structurelles. Il a rappelé l’implication historique de la Tunisie dans les missions de maintien de la paix et l’initiative présidentielle proclamant 2025 comme l’année du renforcement de l’action multilatérale.

En réponse, António Guterres a qualifié la Tunisie de « voix de la sagesse en Méditerranée », louant ses positions équilibrées et son soutien constant aux missions onusiennes, notamment en Libye.

Plaidoyer pour une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient

Dans son discours prononcé lors de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, Mohamed Ali Nafti a plaidé pour la création urgente d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.

Il a insisté sur la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne et de garantir les droits inaliénables du peuple palestinien, conditions qu’il juge « fondamentales » pour parvenir à une paix juste et globale.

Le ministre a exhorté les puissances nucléaires à abandonner leurs politiques de dissuasion et à assumer leurs responsabilités historiques, tout en saluant les efforts de la Tunisie pour développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et en appelant à la création d’une instance nationale spécialisée.

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Veto US au Conseil de sécurité : Un projet de cessez-le-feu à Gaza rejeté malgré 14 voix favorables

Jeudi 18 septembre 2025, les États-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza, ainsi que la levée des restrictions israéliennes sur l’aide humanitaire. Le texte, soutenu par 14 des 15 membres du Conseil, prévoyait aussi la libération des otages retenus par le Hamas.

Un soutien quasi unanime, bloqué par Washington

Le projet, rédigé par les dix membres non permanents du Conseil, a obtenu un large consensus, avec 14 votes favorables. Mais le veto américain a suffi à bloquer son adoption. C’est la sixième fois que Washington utilise ce droit depuis le déclenchement du conflit à Gaza, il y a près de deux ans, pour protéger son allié israélien.

Une urgence humanitaire dénoncée

Avant le vote, plusieurs ambassadeurs ont tiré la sonnette d’alarme. L’ambassadrice du Danemark, Christina Markus Lassen, a rappelé que « la famine a été confirmée à Gaza », dénonçant une situation « catastrophique » aggravée par l’intensification de l’offensive militaire israélienne dans la ville de Gaza.

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