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Kairouan: Inauguration du premier marché de voitures d’occasion

Kairouan: Inauguration du premier marché de voitures d’occasion

Le premier marché hebdomadaire, dédié à la vente de voitures d’occasion à Kairouan, a été inauguré, samedi. Installé sur une superficie de 10 000 m², au marché de gros de la ville, il constitue, selon le secrétaire général de la municipalité de Kairouan, Hamadi Abdallah, un nouvel espace clé pour la région. Ce marché contribuera […]

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Tunisie | Gros plan sur la centrale solaire de Sbikha

La centrale solaire photovoltaïque de Sbikha (Kairouan), la plus grande de Tunisie, dont les travaux de réalisation ont été officiellement lancés le 8 mai 2024, doit entrer en service avant la fin de ce mois. Elle produira 230 GWh par an, soit 1,3 % de la consommation d’électricité nationale.

Ce projet a été mis en œuvre par Kairouan Solar Plant, une société de projet enregistrée en Tunisie et détenue à 100 % par Amea Power. Il est réalisé selon un modèle de type BOO (Construction-Exploitation-Propriété). D’un montant de 86 millions de dollars américains, il est financé par la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe Banque mondiale, et la Banque africaine de développement (BAD). Le projet a initialement été attribué à Amea Power à l’issue d’un appel d’offres international.

D’après Sahbi Amara, PDG d’Amea Power, la centrale injectera son électricité dans le réseau de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), unique acheteur de l’énergie produite.

La centrale, qui couvre environ 200 hectares et dont la construction a débuté à l’automne 2024, est aujourd’hui achevée à 95 %.

Ce projet, dont le coût total est estimé à 260 millions de dinars, représente une étape importante dans la transition énergétique de notre pays qui importe encore près des deux tiers de ses besoins énergétiques.

Selon l’agence de presse Tap, cette production permettrait à la Tunisie de réduire ses importations de gaz naturel de près de 25 millions de dollars par an, tout en diminuant son déficit commercial énergétique.

La centrale électrique de Sbikha contribuera à réduire les coupures de courant lors des pics de consommation estivaux, tout en diminuant les émissions de dioxyde de carbone d’environ 120 000 tonnes par an. Mais l’impact du projet dépasse le seul aspect énergétique. D’un point de vue environnemental, la centrale représente un modèle de réaménagement durable. Deux cents hectares de terres marginales et salines ont été transformés en espaces productifs grâce à l’installation de 210 000 panneaux photovoltaïques, et 10 000 autres sont prévus.

Le site ne génère ni bruit ni émissions polluantes, et les panneaux seront entièrement recyclés à la fin de leur durée de vie estimée à 20 ans. De plus, des réflecteurs, également appelés pare-oiseaux, ont été ajoutés à la ligne de transport à haute tension afin de protéger les oiseaux et de préserver la biodiversité locale.

Sur le plan social, le projet employait environ 900 personnes en septembre 2025, dont 26 femmes, dont plus de la moitié étaient originaires du gouvernorat de Kairouan.

Selon Donia Mejri, responsable des affaires environnementales et sociales chez Amea Power, l’entreprise se prépare à la finalisation de la phase de construction et propose des formations certifiées sur les systèmes solaires à certains utilisateurs répondant aux critères du ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi. Elle a également apporté son soutien à plusieurs écoles et dispensaires de la région par des dons de matériel.

Ce projet, d’une capacité installée de 120 MWc, équivalente à 100 MWc, illustre le potentiel important de la Tunisie en matière d’énergie solaire.

Forte de son expérience à Kairouan, l’entreprise souhaite renforcer son partenariat public-privé et étendre ses activités à d’autres régions du pays. Cette expansion est d’autant plus nécessaire que le gouvernement tunisien ambitionne de porter la part des énergies renouvelables à 35 % d’ici 2030. Les experts estiment que la réalisation de cette ambition dépendra de la mise en œuvre de garanties publiques afin d’attirer davantage d’investisseurs locaux et étrangers.

I. B.

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Kairouan : La plus grande centrale solaire de Tunisie entrera en service fin novembre

Étalée sur 200 hectares, la centrale photovoltaïque de Sbikha injectera bientôt 230 MW dans le réseau national, marquant une étape clé vers la transition énergétique du pays.

La Tunisie s’apprête à franchir un cap majeur dans sa politique énergétique. À Sbikha, dans le gouvernorat de Kairouan, la plus grande centrale solaire du pays sera mise en service à la fin du mois de novembre 2025, selon Sofien Amara, directeur général de la société privée détentrice du projet.

La centrale, achevée à 95 %, commencera à injecter dans le réseau national de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) ses premiers mégawatts d’énergie solaire. L’entreprise publique en sera l’unique acheteur.

Un chantier colossal pour une production record

Implantée sur 200 hectares de terres salinisées, la centrale produira 230 mégawatts par an, soit 1,3 % de la consommation nationale d’électricité. Avec un investissement total de 260 millions de dinars, ce projet symbolise la montée en puissance du solaire tunisien dans un pays où près des deux tiers des besoins énergétiques sont encore importés.

Les retombées économiques sont notables : la production permettra de réduire les importations de gaz naturel d’environ 25 millions de dollars par an, tout en allégeant le déficit énergétique national. Sur le plan environnemental, le site devrait éviter l’émission de 120 000 tonnes de CO₂ chaque année et stabiliser l’approvisionnement électrique lors des pics estivaux.

Un modèle de durabilité et d’inclusion locale

Au-delà de sa performance énergétique, le projet s’impose comme un modèle de reconversion écologique. Environ 210 000 panneaux photovoltaïques ont déjà été installés, avec 10 000 unités supplémentaires en cours de montage.

Fait inédit en Tunisie : des systèmes silencieux intégrés aux câbles à haute tension ont été mis en place pour protéger les oiseaux et préserver la biodiversité. La centrale ne produit ni bruit ni pollution, et prévoit le recyclage intégral des panneaux après vingt ans d’exploitation.

Sur le plan social, 897 emplois ont été créés, dont 26 occupés par des femmes, avec plus de la moitié des recrutements effectués localement à Kairouan. Selon Donia Mejri, ingénieure en charge du volet environnemental et social, l’entreprise a formé les ouvriers aux métiers du solaire et encouragé la création de microentreprises locales.

Des dons matériels ont également été versés à des écoles, dispensaires et éleveurs de la région impactés par le chantier, consolidant l’ancrage territorial du projet.

Une ambition nationale à concrétiser

Ce projet pilote témoigne du potentiel solaire considérable de la Tunisie. Les promoteurs espèrent désormais étendre cette expérience à d’autres régions à travers un partenariat public-privé renforcé.

L’État ambitionne de porter la part des énergies renouvelables à 35 % d’ici 2030. Mais, préviennent les experts, cette trajectoire dépendra de garanties publiques claires et d’un environnement d’investissement plus attractif pour les acteurs privés nationaux et étrangers.

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Kairouan : Début des travaux du King Salman Hospital ce mois-ci

Lors de la présentation, mardi matin, du projet de loi de finances et du budget économique 2026, la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri a annoncé le lancement, dès ce mois de novembre, des travaux du nouvel hôpital universitaire King Salman bin Abdelaziz à Kairouan.

Ce chantier, financé par le Fonds saoudien de développement, représente l’un des projets hospitaliers les plus structurants de la décennie dans le centre tunisien. « Ce projet constituera, avec la Cité médicale des Aghlabides, une plateforme intégrée pour le développement des services de santé dans le centre-ouest, et un pilier du droit à la santé et de la justice sociale », a déclaré Mme Zenzeri devant les députés.

Une synergie avec la Cité médicale des Aghlabides

Le King Salman Hospital est conçu comme le premier pilier concret de la Cité médicale des Aghlabides, vaste complexe médico-universitaire prévu sur plus de 550 hectares à Menzel Mehiri.
Selon les premières études, la Cité regroupera 14 centres de soins spécialisés, une clinique militaire, ainsi que des structures de formation et de recherche, pour un investissement global estimé à 3 milliards de dinars.

D’après les projections initiales, le projet global devrait générer près de 200 000 emplois directs et indirects, entre la phase de construction et l’exploitation future des établissements de santé.

Le gouvernement a précisé que les études techniques de la Cité médicale se poursuivent, tandis que la construction de l’hôpital universitaire démarre effectivement, ouvrant la voie à un écosystème médical régional intégré.

Accélération du plan santé 2026

Mme Zenzeri a également indiqué que plusieurs chantiers hospitaliers régionaux de type B verront une accélération en 2026, citant notamment :
Sbitla, El Jem, Ghardimaou, Jelma, Makthar, Hafouz, Dahmani et Talla.

Cette dynamique s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de réduction des disparités régionales, avec une répartition plus équilibrée des infrastructures sanitaires sur le territoire.

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Kairouan : La future Cité médicale « Les Aghlabides » créera 200.000 emplois

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Kairouan : La future Cité médicale « Les Aghlabides » créera 200.000 emplois

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a confirmé que les études techniques et financières relatives à la future Cité médicale les Aghlabides à Kairouan touchent à leur fin. Ce projet colossal, estimé à 3 milliards de dinars, sera lancé dans le cadre d’un partenariat tuniso-chinois et devrait générer près de 200.000 emplois, transformant la région du centre en véritable pôle sanitaire et économique.

Un projet d’envergure pour le centre du pays

Selon le ministre, cette cité sera érigée sur 553 hectares à Menzel Mehiri, et comprendra un complexe hospitalier de 14 pôles de soins, une clinique militaire pluridisciplinaire, ainsi que plusieurs centres médicaux privés.

Un complexe universitaire abritera notamment une académie militaire de médecine, un institut supérieur des sciences médicales et une école nationale d’ingénierie biotechnologique. Le projet inclura aussi un pôle industriel dédié au secteur de la santé, un espace résidentiel et touristique, et des zones culturelles, sportives et récréatives.

Ferjani a souligné que cette initiative vise à stimuler le développement régional, à renforcer l’investissement privé dans le centre du pays et à créer un écosystème médical intégré favorisant la formation, la recherche et l’innovation. Il a ajouté que le projet repose sur un modèle d’investissement public-privé, financé en majorité par des capitaux étrangers et partiellement par des dons.

Réformes et modernisation du système de santé

Lors de la séance d’audition devant la Commission des finances et du budget, le ministre a également évoqué deux projets de loi relatifs à des avenants d’accords de prêt avec l’Agence française de développement (AFD). Le premier concerne la modernisation des infrastructures sanitaires à Sidi Bouzid, notamment la construction d’un hôpital universitaire de 427 lits, tandis que le second vise à accélérer la mise en œuvre du programme de santé électronique, incluant la télémédecine et la numérisation des hôpitaux.

Ferjani a insisté sur la nécessité d’adapter les procédures administratives pour accélérer la réalisation des projets et a défendu l’ambition d’édifier une souveraineté numérique nationale dans le domaine médical, soulignant que la Tunisie est actuellement le seul pays africain doté d’un hôpital entièrement numérique.

Réactions parlementaires et enjeux nationaux

Les députés ont salué les efforts du gouvernement pour renforcer les infrastructures sanitaires et attirer les investissements, tout en soulignant les graves disparités régionales en matière d’accès aux soins.

Ils ont aussi dénoncé la fuite des compétences médicales, la pénurie de personnel spécialisé et la détérioration des équipements hospitaliers. Plusieurs élus ont exhorté l’État à réviser les priorités de développement, à réduire la dépendance aux prêts extérieurs et à accélérer la création de structures universitaires et hospitalières dans les régions intérieures.

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La Cité Médicale « Les Aghlabides » entre dans sa phase d’étude opérationnelle

Le projet de la Cité Médicale Les Aghlabides, prévu à Kairouan, franchit une nouvelle étape avec le lancement de la première phase de l’étude de faisabilité, présentée mercredi lors d’une séance de travail présidée par le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari.

La réunion, tenue au siège du ministère, a permis de détailler la première phase technique du projet, centrée sur la définition du plan d’action stratégique. Cette étape doit permettre de chiffrer les besoins financiers, d’identifier les exigences techniques et juridiques et de poser les bases d’une planification cohérente avant le lancement des travaux.

L’étude vise également à structurer les composantes médicales, universitaires et logistiques de cette future infrastructure d’envergure, censée renforcer l’offre de soins et la formation médicale dans la région du Centre.

Coordination intersectorielle et respect des délais

Le ministre Salah Zouari a appelé à une mobilisation coordonnée entre toutes les parties prenantes, soulignant la nécessité de respecter les délais contractuels pour finaliser les études dans les temps.

Il a insisté sur la complémentarité entre les institutions impliquées, notamment le ministère de l’Équipement et le ministère de la Santé, qui co-pilotent le projet et assureront ensemble le suivi des plans d’aménagement relatifs aux infrastructures et aux différents pôles de la cité médicale.

Un projet stratégique pour la région du Centre

Conçue comme un pôle hospitalo-universitaire moderne, la Cité Médicale Les Aghlabides ambitionne de désengorger les grands hôpitaux du littoral et de faire de Kairouan un centre régional de santé de référence.

Le projet, inscrit dans le plan national d’aménagement du territoire, prévoit des unités hospitalières spécialisées, un centre de recherche biomédicale et des infrastructures de formation, destinées à favoriser la coopération médicale et universitaire entre la Tunisie et ses partenaires étrangers.

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Enfin un marché central à Kairouan : Le chantier est lancé

Les travaux de construction du marché central de fruits et légumes dans la zone de Sidi Arfa ont été officiellement lancés ce mercredi. Le projet, d’un coût global de 10,9 millions de dinars, s’étend sur une superficie d’environ 11.100 m², dont 5000 m² couverts.

La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de Kairouan, du secrétaire général chargé de la gestion municipale, ainsi que de plusieurs responsables régionaux et représentants des services techniques.

La construction de ce marché avait été approuvée il y a plus de cinq ans, avec un financement initial de 5,8 millions de dinars inscrit dans le budget de développement intégré pour le nord et le sud de Kairouan. Le projet a été réadapté, notamment avec des modifications sur la parcelle destinée à sa construction.

Sa mise en œuvre a toutefois été retardée par plusieurs obstacles, notamment un manque de financement, avant d’être relancée dans sa forme actuelle.

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Kairouan : 263 activités religieuses programmées pour le Mouled

Le directeur régional des affaires religieuses à Kairouan, Salah Dhouibi, a annoncé mercredi 3 septembre 2025 la programmation de 263 activités religieuses à l’occasion de la célébration du Mouled, la naissance du Prophète.

Dans une déclaration à la radio nationale, il a précisé que ce programme s’étend sur les 13 délégations du gouvernorat et comprend des cours, des lectures et clôtures religieuses et coraniques, ainsi que des concours.

Salah Dhouibi a également souligné que la région de Kairouan se distingue par la préservation de ce patrimoine spirituel, compte tenu de son statut particulier dans le monde islamique, notamment en Afrique du Nord.

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Lifting pour le Mouled : Kairouan, capitale spirituelle et touristique de Tunisie

Les travaux d’aménagement et d’embellissement vont bon train à Kairouan qui s’apprête à accueillir des milliers de touristes à l’occasion de la fête du Mouled.

Les remparts de la ville viennent d’être l’objet d’un lifting spectaculaire et une restauration en profondeur est en cours au bassins des Aghlabides. De plus, tous les accès de la ville ont fait l’objet d’une campagne de nettoyage.

Selon la tradition, la ville de Kairouan, capitale spirituelle de la Tunisie, accueille pèlerins et voyageurs lors des festivités du Mouled qui cette année, aura lieu le 4 septembre. De quoi transformer une semaine durant, la cité d’Okba en capitale touristique du pays.

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Les produits du terroir de Nabeul et Kairouan: des saveurs authentiques au menu

Faire découvrir la diversité gastronomique des régions de Nabeul et de Kairouan lors d’un Iftar de Ramadan. C’est l’objectif de l’événement organisé récemment dans le cadre des activités de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir, qui a été lancé en 2022 par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec plusieurs autres ministères et a compté l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) et l’agence DOWIT.

C’est un événement qui, à travers ses différentes composantes, a permis d’une part de découvrir les plats typiques des deux régions de Nabeul et de Kairouan et, d’autre part, de mettre en avant la fleur d’oranger de Nabeul, l’harissa du Cap Bon et la figue de barbarie de Bouargoub ainsi que la rose de Kairouan, l’huile d’olive Oueslati et la figue de barbarie d’El Ala. Ces trésors du terroir ont été proposés sous différentes déclinaisons, offrant une expérience sensorielle unique.

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Tout commence par l’accueil

L’accueil des invités a été fait sous les effluves envoûtants de l’eau de fleur d’oranger de Nabeul et l’eau de rose de Kairouan, annonçant une immersion dans l’univers des savoir-faire traditionnels. Par ailleurs, une productrice de Nabeul, a animé un atelier immersif de distillation de l’eau de fleur d’oranger durant lequel les participants ont pu découvrir les étapes traditionnelles de la distillation, apprenant comment les fleurs sont transformées en une eau précieuse, prisée tant pour ses usages culinaires que dans les rituels traditionnels.

La distillation de l’eau de fleur d’oranger à la manière traditionnelle génère des revenus à environ 3000 familles dans la région selon les estimations.

Un atelier de dégustation d’huile d’olive Oueslati, a par ailleurs permis aux invités de découvrir cette huile d’exception, cultivée dans les terres fertiles de Kairouan. Kaouther Ben Hassine, experte auprès du Conseil Oléicole International : «Avec ses arômes herbacés et son équilibre subtil entre amertume et piquant, l’huile d’olive Oueslati illustre la richesse du terroir kairouanais».

Le dîner, un Iftar traditionnel, était composé par des plats typiques, tels que le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger et le Kafteji kairouanais sublimé par l’huile d’olive Oueslati. Les invités ont ainsi eu l’occasion de goûter à l’authenticité des saveurs locales, préparées avec soin par des femmes originaires de Nabeul et de Kairouan pour refléter les traditions gastronomiques des deux régions.

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Le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger.

Pour clore cette expérience culinaire, des desserts et pâtisseries traditionnelles comme «l’Akid» kairouanais et l’incontournable « Makroudh » parfumé à l’eau de rose ont été dégustés par les invités qui ont apprécié les saveurs subtiles des pâtissières locales aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création ou qui ont rendu hommage aux traditions pâtissières locales et aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création.

«Terroirs de nos régions»

Depuis le lancement de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir sous le logo « Terroirs de nos Régions » les événements autour des six produits de terroir emblématiques de Nabeul et Kairouan se suivent et ne se rassemblement pas. Avec l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) dans les deux régions s’est créée une nouvelle dynamique de valorisation et de réseautage entre le secteur agricole, agroindustriel, gastronomique, touristique, culturel et de l’artisanat.

Hafedh Barghouthi, de direction générale de la Production agricole  au ministère de l’Agriculture a souligné à l’occasion : «A travers tous ces événements, ce sont nos régions et leurs produits du terroir phares qui sont à l’honneur mettant en avant tout le potentiel de développement et de valorisation dont elles disposent».

Aujourd’hui les entreprises et petits entrepreneurs des deux régions mettent en valeur la rose de Kairouan, la fleur d’oranger de Nabeul, la harissa du Cap Bon, l’huile d’olive Oueslati, la figue de barbarie d’El Ala et la figue de barbarie de Bouargoub sous toutes ses formes.

Des produits et leurs déclinaisons

Les opérateurs produisent des sirops, confitures, glaces, gâteaux, épices ainsi que des produits cosmétiques comme les savons, shampoings, crèmes et lotions. Les hôtels et maisons d’hôtes proposent aux touristes des ateliers de préparation de recettes traditionnelles, les restaurants proposent des buffets thématiques, les entreprises cosmétiques offrent des ateliers de confection de parfums et de bougies parfumées, les artisans utilisent les produits emblématiques comme la rose, les fleurs d’oranger et les piments comme thème de travail et les associations culturelles contribuent à l’organisation de festivals autour des produits phares.

Ces nouvelles initiatives ont déjà permis d’attirer davantage de visiteurs à Nabeul et Kairouan à la recherche d’expériences inédites. Les prochains rendez-vous incontournables dans les deux régions seront le Festival de la Rose à Kairouan et le Festival de l’Eau de Fleur d’Oranger à Nabeul, prévus au courant du mois d’avril.

L’évènement a été une occasion renouvelée de fêter les traditions nabeuliennes et kairouanaises et en même temps une invitation à partir à la découverte des richesses culturelles et gastronomiques des deux régions pleines d’histoire, véritables trésors du patrimoine tunisien. Ainsi l’authenticité et l’ancrage historique des produits de terroir représentent aujourd’hui un axe privilégié pour la promotion de la destination Tunisie.

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