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ComDev Africa, moteur de l’économie sociale pour la jeunesse africaine

Mamba Souaré, entrepreneur social d’origine sénégalaise, dirige plusieurs entreprises, dont ComDev Africa, une structure active en Tunisie.

Dans une interview accordée à leconomistemaghrebin.com,  il explique la vision et les projets phares de son organisation destinée à renforcer l’économie sociale et solidaire sur plusieurs continents. Notons que Comdev Africa a été créée il y a une dizaine d’années au Sénégal.

En 2022, l’entreprise a développé  ses activités en Tunisie grâce à un programme soutenu par l’Institut de Recherche et de Développement de la France, notamment dans le secteur des agrosystèmes. Cette implantation révèle, selon M. Souaré, un potentiel important mais aussi des défis à relever.

Il part du constat que la mission de ComDev repose sur la résolution de problématiques sociales et environnementales par l’engagement citoyen, le soutien technique et financier aux entrepreneurs à impact, la formation, et la transformation des écosystèmes économiques. A savoir, la création de cinq hubs régionaux à l’horizon 2034.

Actuellement, le Sénégal sert de hub pour l’Afrique de l’Ouest, couvrant des pays comme la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, et le Ghana. La Tunisie est désignée comme hub pour le Maghreb, incluant également l’Algérie et le Maroc. Nairobi (Kenya) pilote l’Afrique de l’Est, tandis que Yaoundé (Cameroun) est le centre pour l’Afrique centrale. Un dernier hub est dédié à la diaspora africaine, afin de mobiliser ces talents transnationaux.

Interrogé sur les attentes face à ces enjeux, particulièrement concernant la jeunesse, M. Souaré souligne que plus de 50% de la population africaine est jeune, avec en Tunisie une proportion de 55% qui va continuer à croître. Cette démographie impose d’inclure massivement les jeunes dans les dynamiques économiques. Il précise que Comdev accompagne toutes les structures de l’économie sociale et solidaire : entreprises sociales, associations, coopératives, mutuelles, micro-finance…

Il cite aussi un programme phare, « Youth Voices Lab », financé par l’Union africaine et l’Union européenne, qui vise à favoriser l’inclusion socio-économique des jeunes hommes et femmes à travers des politiques publiques adaptées. À travers ce projet, Comdev développe notamment des normes « youth-friendly » pour mieux intégrer les jeunes dans les opportunités économiques.

En somme, le travail de Comdev Africa ambitionne de catalyser une économie sociale et solidaire inclusive. L’objectif est clair : écouter, soutenir et mobiliser la jeunesse et les femmes, mais aussi impliquer toutes les générations, pour bâtir un avenir durable et équitable.

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Le géant chinois Foxit s’apprête à ouvrir une filiale en Tunisie

La société chinoise Foxit, l’un des leaders mondiaux de la gestion de documents numériques et des solutions de signature électronique, envisage d’ouvrir prochainement une filiale en Tunisie, a annoncé l’ambassade de Tunisie à Pékin. Selon un communiqué publié mercredi, cette intention a été exprimée lors d’une rencontre entre l’ambassadeur de Tunisie à Pékin, Adel Arbi, […]

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Le géant textile turc VANTELA annonce un nouvel investissement en Tunisie

La société turque « VANTELA », spécialisée dans l’industrie textile a annoncé son intention d’investir en Tunisie. Le Directeur Général de « VANTELA », Mahmut VANLI, a ajouté lors d’une rencontre tenue, récemment, à Tunis, avec le Directeur Général de l’Agence de Promotion des investissements extérieurs (FIPA), Jalel Tebib que la société a déjà entamé les procédures nécessaires, accompagnés […]

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Cinquantenaire de l’ITCEQ : La recherche économique, éclaireur des politiques publiques

Éclairer la décision publique, accompagner la réflexion stratégique de l’Etat et mettre la connaissance à la disposition des chercheurs, des acteurs économiques et de la société civile, étaient la vocation principale de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (Itceq) depuis sa création La Presse — A contexte international en mutation et une […]

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Banque mondiale: vers une meilleure équité sociale grâce au programme AMEN

L’économie tunisienne enregistre une reprise modérée, soutenue par une forte progression production agricole, un regain d’activité dans la construction, et une amélioration du tourisme. C’est ce qu’a révélé la Banque mondiale, mercredi 26 novembre 2025, à Tunis, lors d’un point de presse.

Présent lors de ce point de presse, Loewijk Smets, économiste pays pour la Tunisie auprès de la Banque mondiale a fait savoir que les facteurs de croissance économique en Tunisie reposent principalement sur l’agriculture, la construction et le tourisme, selon les dernières analyses économiques de la Banque mondiale.

Le secteur mécanique et électronique, mis en avant dans un récent rapport de la Banque mondiale, a également joué un rôle clé dans la croissance à long terme grâce à la politique industrielle du gouvernement, qui envisage d’étendre son action à d’autres secteurs comme l’aéronautique.

La relance de l’investissement public constitue un levier essentiel pour soutenir l’économie, notamment par des projets rentables tant sur le plan économique que social.

De gauche à droite: Alexandre Arrobbio, Mohamed El Aziz Ben Ghachem et Loewijk Smets

Par ailleurs,  Alexandre Arrobbio, représentant résident de la Banque mondiale pour la Tunisie met l’accent sur l’importance de la transition énergétique qui reste un levier clé pour la Tunisie.  Tout en ajoutant: « Elle permet de réduire significativement les coûts de l’énergie, ce qui améliore la compétitivité des entreprises et allège le déficit commercial en diminuant les importations d’hydrocarbures. En favorisant l’autonomie énergétique grâce aux énergies renouvelables, cette dynamique attire également des investissements privés importants via des concessions, contribuant ainsi à limiter l’endettement public. »

Sur le plan social, Mohamed El Aziz Ben Ghacem, spécialiste Senior Protection sociale et Travail auprès de la Banque mondiale a fait savoir que les transferts monétaires actuels répondent partiellement au seuil officiel de pauvreté, avec un effort gouvernemental pour élargir ces aides, notamment via le programme AMEN qui offre des allocations, la gratuité des transports et des soins.

Et de préciser: « Cependant, pour être véritablement efficaces, ces transferts doivent s’accompagner d’une revalorisation du salaire minimum et d’un renforcement des services publics. Une approche multidimensionnelle intégrant formation et accompagnement est nécessaire pour lutter durablement contre la pauvreté. »

Enfin,  il conclut: « la réforme de la sécurité sociale reste un enjeu majeur pour prendre en compte les besoins des travailleurs à faibles revenus, qui représentent une grande partie de l’économie informelle. Une révision des régimes de prestations, ajustée aux capacités contributives, est essentielle pour assurer la viabilité du système ».

Les choix politiques en matière de réformes sociales demeurent la prérogative du gouvernement, qui s’appuie sur des analyses et travaux experts pour orienter ses décisions.

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Tunisie : la Banque mondiale alerte sur l’éviction du crédit privé par le financement de la dette publique

“Le recours soutenu au financement local pour financer la dette publique risque d’évincer le crédit au secteur privé”, indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Depuis 2019, la dette publique tunisienne est passée de 67,8 % du PIB à 84,6 % en 2023, où elle s’est depuis stabilisée, rappelle la note de la BM. En août 2025, l’encours total de la dette atteignait 135 milliards de dinars tunisiens (84,5 % du PIB). La combinaison d’un environnement de financement extérieur restreint et d’une dette publique croissante a conduit à un plus grand recours à l’égard du secteur bancaire national.

La part de la dette intérieure dans la dette publique totale est passée de 29,7 % en 2019 à 77 % en 2024. Cette évolution a nécessité un financement direct substantiel et une augmentation des opérations de refinancement par la Banque centrale de Tunisie (BCT) afin de soutenir le système bancaire local.

D’après le rapport “les injections de liquidités par le biais d’opérations de refinancement ont réorienté les ressources bancaires vers les prêts publics, limitant ainsi la disponibilité du crédit pour d’autres segments de l’économie”.

“Au cours des dernières années, la part du gouvernement dans le crédit bancaire total n’a cessé d’augmenter, atteignant un tiers en août 2025, contre 15 % en 2019. Dans un contexte de croissance globale limitée du crédit, cette part croissante des créances sur le gouvernement a supplanté le crédit au reste de l’économie, qui n’a augmenté que de 3 % en août 2025 par rapport à août 2024”.

En réponse, indique encore la même source, “le gouvernement a introduit des mesures dans diverses lois de finance afin de compenser partiellement les taux d’intérêt pour les PME. En outre, à la suite de la révision de la loi sur les chèques bancaires en août 2024, les banques sont tenues d’allouer au moins 8 % de leurs bénéfices de l’année précédente à des lignes de financement à court terme (jusqu’à deux ans) sans intérêt ni garantie pour les petites entreprises et les particuliers. En même temps, la diminution des créances sur le secteur privé suggère que les effets de ces mesures restent limités à ce stade”.

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Banque mondiale : les secteurs offshore compensent partiellement le lourd déficit onshore en Tunisie

Le déficit commercial de la Tunisie masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore, d’après la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Ce déficit s’est creusé au cours des neuf premiers mois de 2025 en raison de la stagnation des exportations et de la hausse des importations. Le déficit commercial a atteint 9 % du PIB, contre 8,5 % au cours des neuf premiers mois de 2024, selon le rapport de la BM. Les exportations ont stagné en termes nominaux (25 % du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 29,1% en 2024), tandis que les importations ont augmenté de 5 % (34% du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 37,5% en 2024).

Le déficit hors produits de l’énergie est tiré par l’agroalimentaire et les industries mécaniques et électriques. Le déficit des industries mécaniques a doublé, passant de –1,2 % du PIB à –2,2 % du PIB, en raison de l’augmentation des importations de véhicules automobiles (+1,4 milliard de dinars tunisiens). Le déficit énergétique, qui représente la moitié du déficit commercial, a diminué de 4 % grâce à la baisse des prix mondiaux de l’énergie (le prix du baril de pétrole a baissé de 16 dollars entre octobre 2024 et octobre 2025).

L’excédent agricole de 2024 (0,1 % du PIB) s’est transformé en déficit en 2025 (–0,6 % du PIB) en raison de la baisse des prix de l’huile d’olive.

Une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore

D’après l’analyse de la BM, le déficit commercial masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore.

En effet, le déficit du secteur onshore (30,5 milliards de dinars au cours des neuf premiers mois de 2025, soit 16,4 % du PIB) est partiellement compensé par un excédent de 1,38 milliard de dinars (7,4 % du PIB) dans le secteur offshore. Ce dernier est tiré par les industries mécaniques et électriques, dont l’excédent offshore a atteint 4,8 % du PIB au cours de la même période, contre un déficit d’environ 6,7 % pour la composante onshore. Le textile-habillement arrive en deuxième position, avec un excédent des entreprises offshore atteignant 1,3 % du PIB entre janvier et septembre 2025.

Les exportations de services et les transferts de fonds n’ont pas compensé le déficit commercial des biens, ce qui a entraîné une augmentation du déficit courant. Au 1er octobre 2025, les recettes touristiques ont augmenté de 8,2 % (sur une base annuelle), atteignant 6,3 milliards de dinars tunisiens, soit 3,6 % du PIB. Les recettes touristiques ont été légèrement inférieures aux envois de fonds (6,5 milliards de dinars tunisiens, soit 3,7 % du PIB), qui ont également enregistré une augmentation de 8 %, restant une source essentielle de devises étrangères pour le pays. La hausse des paiements d’intérêts (+9,4 %) combinée à l’aggravation du déficit commercial a entraîné un déficit courant de 2 % du PIB au premier semestre 2025, contre 1,2 % au cours de la même période en 2024.

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Tunisie : le déficit du compte courant attendu à 2,7 % du PIB en 2025, selon la Banque mondiale

Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait atteindre 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial, selon les prévisions récentes, lit-on dans la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

Cette détérioration serait toutefois partiellement, compensée par une progression modérée des recettes touristiques et la baisse des prix du pétrole.

À moyen terme, le déficit extérieur poursuivrait sa hausse pour s’établir à 3,1 % du PIB en 2027.

Les investissements directs étrangers devraient rester globalement stables, tandis que les entrées de capitaux de portefeuille demeureraient très faibles.

Dans ce contexte, les pressions sur le financement extérieur devraient rester fortes. Face à des options limitées, les autorités pourraient être amenées à recourir davantage à des emprunts en devises auprès de la Banque centrale.

Parallèlement, les finances publiques devraient afficher une relative stabilisation. Le déficit budgétaire est attendu à  5,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’une hausse contenue des subventions et de la masse salariale, et d’une augmentation modérée des recettes fiscales.

À l’horizon 2027, il devrait légèrement reculer pour atteindre 4,4 % du PIB, grâce aux efforts engagés pour maîtriser les dépenses de subventions et de rémunération.

La dette publique connaîtrait une baisse marginale, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027. Mais les besoins globaux de financement resteraient très élevés, portés par une hausse des remboursements de la dette. Ils atteindraient 28 milliards de dinars en 2026 et 27 milliards en 2027.

Dans un contexte de limitation de l’endettement extérieur, la couverture du déficit budgétaire demeure un défi, faute de sources alternatives de financement. Les prêts souverains devraient ainsi couvrir une large partie des besoins, réduisant la nécessité de recourir aux réserves pour financer le budget.

Toutefois, le recours au financement monétaire comporte plusieurs risques, notamment, l’éviction du crédit au secteur privé, les pressions inflationnistes et les vulnérabilités accrues pour le système bancaire, même si les risques externes venaient à s’atténuer.

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Croissance, inflation, dette : la Banque mondiale dresse un bilan nuancé de la conjoncture tunisienne

La note de la Banque mondiale a rappelé que “l’économie tunisienne montre des signes de reprise, soutenue par une production agricole plus robuste, un regain d’activité dans le secteur de la construction, et une amélioration du tourisme. Le PIB réel a progressé de 2,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025, après des années de croissance modérée et les effets persistants de la crise de COVID-19”.

“La croissance devrait atteindre 2,6 % en 2025, et se stabiliser autour de 2,4 % en 2026-2027. Si des conditions météorologiques favorables et un regain d’activité dans les secteurs clés devraient soutenir la reprise, des contraintes structurelles — notamment des financements extérieurs limités, une croissance de la productivité atone et un niveau d’investissement insuffisant — continuent de peser sur les perspectives à moyen terme” a encore indiqué le rapport.

S’agissant des autres indicateurs macroéconomiques, l’inflation a poursuivi sa baisse pour le septième mois consécutif, atteignant 4,9 % en octobre, après un pic de 10,4 % en février 2023.

Cette baisse est principalement liée au recul des prix mondiaux de l’énergie et des céréales, l’inflation alimentaire s’étant repliée à 5,6 %. Le déficit du compte courant s’est accentué pour atteindre 2 % du PIB au premier semestre, sous l’effet d’une hausse des importations et d’exportations stagnantes.

Toutefois, la solidité des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger auront contribué à atténuer les pressions extérieures. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 41 % au cours des sept premiers mois, tirés par les projets dans les énergies renouvelables, soutenant ainsi la stabilité extérieure malgré un accès limité aux marchés internationaux. Sur le plan budgétaire, le déficit public s’est réduit à 6,3 % du PIB en 2024, tandis que la dette publique s’établit autour de 84,5 % du PIB.

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Alexandre Arrobbio: « La transition énergétique, un levier clé pour l’économie tunisienne »

L’économie tunisienne enregistre une reprise modérée, soutenue par une forte progression production agricole, un regain d’activité dans la construction, et une amélioration du tourisme.  C’est ce qu’a révélé la Banque mondiale, mercredi 26 novembre 2025, à Tunis, lors d’un point de presse.

A cette occasion, Alexandre Arrobbio, représentant résident de la Banque mondiale pour la Tunisie, a souligné l’importance de la transition énergétique qui est un levier clé pour l’économie tunisienne.

Interrogé sur le rôle que joue la transition énergétique dans l’attraction des investissements étrangers, il a répondu qu’il s’agit d’un domaine important pour l’économie tunisienne, directement et indirectement, et qui est plutôt multifacette.

Et de préciser dans ce contexte qu’il s’agit d’abord d’un aspect économique, notamment en termes de réduction du coût de l’énergie, qui pourrait passer. Ensuite, il y a la compétitivité des entreprises, où l’État intervient dans le financement de l’énergie.

« Cela entraîne automatiquement une baisse des coûts, ce qui agit favorablement sur la balance des paiements, puisque l’un des deux grands postes du déficit commercial est l’énergie, avec les importations d’hydrocarbures nécessaires au fonctionnement des centrales. Par ailleurs, cela dépendra des politiques nationales pour voir si, à un certain moment, la production locale sera suffisante pour satisfaire les besoins nationaux et éventuellement exporter », explique le représentant de la BM en Tunisie.

Il ajoute : “Il y a un aspect positif multifacette sur le plan de l’indépendance économique, voire de la souveraineté, puisque la Tunisie dépendrait moins des fournisseurs étrangers. Il y a donc une dynamique positive qui aura des effets sur la croissance. De plus, cela peut attirer les investissements privés, à travers des concessions accordées par la STEG à ses investisseurs, ce qui évite d’accroître l’endettement de l’État”.

Toujours selon Alexandre Arrobbio : “On constate les efforts du gouvernement dans son ensemble, ainsi que ceux du ministère de l’Industrie et de l’Énergie, et des acteurs comme la STEG. Depuis 2022, une dynamique s’est mise en place sur le marché, ainsi qu’une vision. On a entendu parler de cette stratégie pour 2030, qui vise à atteindre 35 % d’énergies renouvelables”.

Il conclut : “Cet objectif ambitieux a créé une réelle dynamique. Ce dont on est certain, c’est que nous dépasserons au moins les 20% dans les toutes prochaines années. La raison est presque évidente : les contrats et concessions accordés, ainsi que la simplicité de construction comparée à celle d’un barrage ou d’une centrale thermique, qui reste bien plus complexe. Le mode de fonctionnement ici est plus simple. Ce secteur est véritablement une opportunité sur laquelle la Tunisie a bien choisi d’investir et qu’elle devrait poursuivre. »

En somme, tout cela appelle à un niveau macroéconomique, le déficit énergétique devrait être réduit. Ce qui veut dire que même si la Tunisie pourrait exporter de l’énergie, cela pourrait totalement modifier la situation extérieure.

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AMEN Social : couverture triplée en dix ans mais des améliorations nécessaires, selon la Banque mondiale

“Continuer de préserver la stabilité macroéconomique et de renforcer la viabilité budgétaire, tout en étendant une protection sociale bien ciblée, sera essentiel pour assurer une prospérité partagée à l’ensemble de la population tunisienne” indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée mercredi.

D’après cette note, il est tout aussi crucial de poursuivre les initiatives visant à améliorer la performance des entreprises publiques et à améliorer la concurrence et le climat d’investissement.

Le chapitre spécial du rapport examine le système tunisien de protection sociale, en mettant l’accent sur les programmes d’assistance sociale. L’analyse montre que le programme de transferts monétaires AMEN a joué un rôle central dans la réduction de la pauvreté et des inégalités, sa couverture ayant triplé au cours de la dernière décennie pour atteindre environ 10 % de la population.

Le rapport suggère de poursuivre les efforts pour améliorer le ciblage et l’équité, tout en développant davantage les outils numériques, soulignant également l’importance de renforcer l’inclusion économique et d’étendre progressivement l’assurance aux travailleurs informels, afin de tendre vers un système plus efficace et équitable.

” La Tunisie a réalisé d’importants progrès en matière de couverture en faveur des plus pauvres.

Conformément à l’accent que notre partenariat avec la Tunisie met sur le capital humain et la résilience, améliorer l’efficacité et l’équité des filets de protection sociale pourrait réduire les inégalités et stimuler l’inclusion économique des ménages vulnérables”, souligne Alexandre Arrobbio, le représentant-résident de la Banque mondiale pour la Tunisie.

 

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Programme AMEN : la Banque mondiale alerte sur les défaillances de ciblage des aides sociales en Tunisie

Bien que le programme AMEN, principal programme de filet de sécurité sociale en Tunisie, ait contribué à la réduction de la pauvreté et des inégalités et réalisé des progrès importants en matière d’élargissement de la couverture sociale, il demeure confronté à plusieurs défis, c’est ce que ressort de Bulletin de conjoncture économique – Tunisie, publié, mercredi, par la Banque Mondiale sur le thème « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

La Tunisie dispose d’un système complet de protection sociale, combinant des régimes d’assurance contributive (comprenant les pensions de retraites, l’assurance maladie, les allocations familiales et les indemnités de maternité) et une assistance non contributive, qui repose en grande partie sur le programme «Amen Social», lequel offre aux ménages pauvres et à revenus limités des transferts monétaires et un accès gratuit ou subventionné aux soins de santé.

« Ces deux systèmes (contributif et non contributif) combinés couvrent près de 80 % de la population totale et servent de plateforme pour atténuer les chocs et protéger les moyens de subsistance des ménages tunisiens » selon la Banque Mondiale.

S’agissant des défis auxquels est confronté le programme Amen, l’institution internationale  a pointé de doigt des défaillances au niveau de son système de ciblage, affirmant que « des données obsolètes ou incomplètes ont pour conséquence d’exclure certaines familles qui en ont besoin, tandis que des familles moins vulnérables continuent de percevoir des aides ».

Soulignant qu’uniquement « 40% des ménages bénéficiant du programme sont classés parmi les 20% les plus pauvres », la BM a recommandé d’améliorer la performance du ciblage tout en veillant à garantir une application cohérente des critères d’éligibilité.

Par ailleurs, la BM a fait état d’autres défis persistants incluant les disparités régionales, les contraintes de capacité institutionnelle ainsi que la nécessité d’une digitalisation et d’une durabilité financière renforcées.

Partant, elle a estimé qu’un renforcement de l’intégration entre le programme AMEN et d’autres programmes sociaux permettrait de mieux lutter contre les inégalités régionales, notant que plus de 40 % des bénéficiaires de Transferts Monétaires Mensuels (TMM) sont concentrés dans les gouvernorats de Kasserine, Sid Bouzid, Jendouba, Kairouan, Gafsa et Siliana.

Elle a appelé, en outre, à l’amélioration des capacités institutionnelles dans ce domaine, à travers une meilleure coordination des efforts déployés aux niveaux central, régional et local et le renforcement des ressources humaines, à même d’assurer l’actualisation des enquêtes sociales et le traitement des plaintes.

De même, la BM a recommandé d’assurer l’harmonisation entre le programme AMEN non-contributif, et le système de sécurité sociale contributif.

« Étendre la couverture contributive aux travailleurs du secteur informel par le biais d’une affiliation simplifiée et de cotisations subventionnées, tout en garantissant la parité des prestations essentielles telles que les allocations familiales, favoriserait l’équité et réduirait la fragmentation du système », a-t-elle expliqué.

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ANPE : lancement de la procédure exceptionnelle de dépollution pour les établissements industriels jusqu’en 2025

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a appelé, mercredi, l’ensemble des propriétaires d’usines, d’ateliers, d’entrepôts et de chantiers opérant dans les secteurs de l’industrie, des mines et de l’énergie, et soumis à la législation relative aux établissements classés, à entamer la procédure de régularisation de leur situation juridique, en déposant leur étude de dépollution.

Dans un communiqué, le ministère invite les structures concernées à contacter l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) et à déposer leur étude de dépollution avant la fin de l’année 2025.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre des décisions prises lors du conseil ministériel du 29 octobre 2024 et fait suite à la circulaire n°27, publiée le 7 novembre 2024 par la Présidence du Gouvernement. Cette circulaire, dédiée à l’accélération de la réalisation des projets et au soutien à l’investissement, autorise temporairement l’adoption de l’étude de dépollution comme mécanisme légal de régularisation pour les établissements industriels.

Ce dispositif exceptionnel permet aux entreprises de mettre à jour leur situation sans avoir à obtenir préalablement l’accord de l’ANPE ni à se conformer immédiatement au cahier des charges environnemental. Il restera en vigueur jusqu’à la fin de l’année 2025.

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ICoIAM 2025 à Hammamet : plus de 150 chercheurs réunis autour des mathématiques appliquées

La Conférence internationale de mathématiques industrielles et appliquées (ICoIAM 2025) se tiendra du 19 au 21 décembre 2025 à Hammamet.

Organisé par l’Université de Sfax et l’Université de Kairouan, cet événement scientifique majeur réunira plus de 150 chercheurs, universitaires et professionnels issus de plus de 15 pays, autour des avancées les plus récentes dans le domaine des mathématiques appliquées à l’industrie.

Selon un site web dédié, la conférence s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la collaboration internationale et vise à positionner la Tunisie comme pôle régional d’excellence en recherche mathématique appliquée. Elle entend également souligner le rôle fondamental des mathématiques comme levier du développement technologique et industriel.

Au cœur des débats : des thématiques d’actualité scientifique et industrielle telles que la science des données, l’intelligence artificielle appliquée à l’industrie, la dynamique des fluides numérique (CFD), les méthodes mathématiques en finance, la modélisation fractionnaire, les énergies renouvelables et la médecine computationnelle.

Le programme s’articulera autour de conférences plénières, de plus de 150 communications scientifiques réparties en sessions parallèles, ainsi qu’une session posters. Parmi les sujets abordés figurent le cadre hyper-complexe déformable en 3D, la stabilité des systèmes dissipatifs, ou encore les inégalités de Hermite-Hadamard, illustrant la richesse et la diversité des recherches présentées.

L’ICoIAM 2025 se veut un forum privilégié d’échanges interdisciplinaires, offrant aux participants l’opportunité de présenter leurs travaux, de nouer des collaborations internationales et de découvrir les dernières innovations dans des domaines tels que l’optimisation, la théorie du contrôle, la mécanique computationnelle, les problèmes inverses ou encore le calcul stochastique.

En mobilisant la communauté scientifique mondiale, cet événement confirme l’engagement de la Tunisie à promouvoir la recherche fondamentale et appliquée comme moteur d’innovation et de compétitivité industrielle.

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UGTT – PLF 2026 : tensions autour des augmentations salariales

Le samedi 22 novembre 2025, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a adressé une correspondance officielle à la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani, exigeant « l’ouverture immédiate de négociations  sociales», rapporte Al-Shaab News, média officiel de l’organisation syndicale, le 26 novembre 2025.

Dans ce courrier, l’UGTT exprime son « rejet total » de l’article 15 du projet de loi de finances pour 2026, qui prévoit de fixer par décret les augmentations salariales des travailleurs des secteurs public et privé. Le syndicat dénonce un « précédent historique » qui menace, selon lui, les fondements du modèle social tunisien.

Al-Shaab News souligne que cette démarche s’inscrit dans une série de plus de quinze lettres restées sans réponse de la part des gouvernements successifs de Bouden, Hachani et Madouri, témoignant d’un blocage persistant du dialogue social. Cette situation révèle « une rupture prolongée des canaux de communication au plus haut niveau de l’État », mettant en lumière une crise durable entre la centrale syndicale et l’exécutif.

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Banque mondiale : moderniser AMEN pour renforcer l’équité sociale en Tunisie

Lors d’une table ronde organisée ce mercredi 26 novembre 2025 par la Banque mondiale, Alexandre Arrobbio, Représentant résident, a présenté les résultats de l’édition automne 2025 du rapport Tunisia Economic Monitor, intitulé “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité”. L’étude met l’accent sur le rôle du système de protection sociale tunisien […]

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Rapport BM : la Tunisie retrouve son niveau de PIB de 2019, mais la productivité reste faible

La Banque mondiale a présenté ce mercredi 26 novembre 2025 les conclusions de son rapport Tunisia Economic Monitor – Fall 2025 Edition, lors d’une table ronde animée par Alexandre Arrobbio, Représentant résident en Tunisie. Intitulé “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité”, le rapport met en lumière la reprise économique progressive […]

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BAD: 111,5 millions d’euros alloués pour moderniser le réseau d’eau potable du Grand Tunis

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement d’un montant de 111,5 millions d’euros pour la modernisation et le renforcement des performances techniques et énergétiques du réseau d’eau potable dans le Grand Tunis. Ce projet, tel que publié par la Banque africaine de développement sur son site […]

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Banque Mondiale : L’économie tunisienne reprend des couleurs grâce à l’agriculture, la construction et le tourisme

L’économie tunisienne montre des signes de reprise, soutenue par une production agricole plus robuste, un regain d’activité dans le secteur de la construction, et une amélioration du tourisme, selon la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ». Le PIB réel a […]

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