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La philosophie trahie | Du combat citoyen au confort des chaires

La philosophie a été kidnappée. Elle a été arrachée aux agoras, aux cafés, aux rues et aux consciences individuelles pour être emprisonnée dans des facultés aseptisées. Ce que l’on enseigne aujourd’hui sous ce nom n’est trop souvent qu’un simulacre, une momie intellectuelle que l’on commente à l’infini sans jamais lui redonner souffle. Les philosophes médiatiques, quant à eux, sont les bouffons de ce système, des faiseurs d’opinion qui recyclent le bruit ambiant en pseudo-pensée. Mais la philosophie véritable, celle qui mord sur le réel, n’a pas disparu. Elle a déserté les lieux de son supplice pour se réfugier dans le feu de l’acte créateur.

Abdelhamid Larguèche *

La philosophie institutionnelle est une imposture. Elle a oublié que son père fondateur, Socrate, philosophait non pas dans un amphithéâtre, mais sur la place publique. Elle a surtout oublié l’exemple magistral d’Ibn Khaldun, dont les pérégrinations à travers le Maghreb et l’Andalousie furent la matrice vivante de sa pensée. Ce n’est pas dans le silence d’une bibliothèque qu’il élabora sa Muqaddima, mais au contact des tribus, des cours princières, des champs de bataille et des marchés. Sa théorie de la ‘asabiyya (cohésion sociale) et des cycles civilisationnels naquit de l’observation directe des réalités politiques et économiques les plus concrètes, mêlant réflexion méditative et expérience pratique dans un dialogue permanent avec le monde.

L’héritage combattant bafoué

Cet esprit de combat n’a jamais cessé de hanter la vraie philosophie. Marx et Engels ne rédigeaient pas le Manifeste du Parti communiste pour le plaisir de la spéculation abstraite, mais pour armer les prolétaires d’une conscience de classe, transformer la misère quotidienne en force révolutionnaire. Leur célèbre phrase «Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde diversement ; il s’agit de le transformer» est un acte d’accusation contre toute pensée désincarnée.

Quelques décennies plus tard, un écrivain, Émile Zola, héritait de ce courage avec son J’accuse!. Ce n’était pas un texte littéraire de plus, c’était un acte philosophique pur : risquer sa réputation, sa liberté, sa vie pour la vérité et la justice d’un officier juif injustement condamné. Il incarnait la pensée en action, refusant la distance confortable de l’intellectuel qui observe depuis sa tour d’ivoire.

Aujourd’hui, que reste-t-il de ce combat ? Une caste de spécialistes qui parlent une langue morte, autiste, pratiquant avec délice la «distanciation» face aux crises qui brûlent le monde. Cette distanciation n’est que le nom savant de la lâcheté, l’exact contraire des pérégrinations khaldouniennes qui engageaient le corps et l’esprit dans la compréhension du réel. C’est la trahison suprême de l’héritage de Socrate, d’Ibn Khaldun, de Marx, de Zola. On a stérilisé la pensée, on l’a coupée de ses racines : la colère, la passion, le désespoir et l’espoir des femmes et des hommes.

L’art, dernier bastion de la pensée en révolte

Face à cette trahison, l’art est devenu la nouvelle guérilla philosophique. Là où le professeur pontifie sur l’aliénation sans jamais affronter le système qui la produit, l’artiste la rend palpable. Là où l’un disserte sur «le mal», l’autre, comme Goya, grave l’horreur de la guerre dans Los Desastres. Là où l’un théorise «le temps», l’autre, comme Chadi Abdel Salam, le rend palpable, structurant comme dans La Momie.

L’artiste est l’héritier direct du philosophe-séditieux, du penseur en mouvement. Comme Ibn Khaldun parcourant les routes pour comprendre les mécanismes de l’histoire, l’artiste arpente les territoires mouvants de la sensibilité contemporaine. Il ne représente pas la pensée; il la fait. Avec ses mains, avec la matière, avec son corps. Il pense en sculptant, en filmant, en peignant. Il se souvient que la philosophie n’est pas une discipline, mais une intensité, un engagement total.

L’IA, nouveau champ de bataille

L’intelligence artificielle (IA), loin d’être une menace pour la pensée, est une gifle salutaire. Elle nous force à cesser de nous adorer nous-mêmes. Que vaut notre «génie créateur» face à une machine qui synthétise et compose ? Notre «libre arbitre» face à un algorithme qui prédit ? C’est une occasion unique de rejouer les grands débats philosophiques, non plus dans l’abstrait, mais dans le concret le plus brutal.

L’IA est le nouveau désert que nous devons traverser, la nouvelle géographie mentale où doivent s’engager nos pérégrinations, comme Ibn Khaldun en son temps. Elle nous interpelle dans la rue numérique : «Connais-toi toi-même, si tu l’oses encore.»

Pour un philosophe en permanente sédition

Le philosophe de demain doit cesser d’être un notaire du passé. Il doit redevenir un dissonant, un pirate des significations établies, un pèlerin du réel à la manière d’Ibn Khaldun. Il n’a pas de chaire, il a un atelier, un studio, un code à écrire, des routes à parcourir. Il est plasticien, cinéaste, poète ou codeur. Son œuvre n’illustre pas un concept; elle «est» le concept en acte. Sa mission n’est pas de répondre, mais de déranger, de créer des brèches dans le confort mental, de maintenir ouvertes les plaies du questionnement.

La philosophie n’est pas morte. Elle a simplement déserté les facultés pour rejoindre la résistance. Elle est dans le geste de l’artiste qui défie, dans le code du développeur qui interroge, dans le corps du danseur qui incarne, dans les pérégrinations de ceux qui, refusant le confort du bureau, vont chercher la pensée au cœur des turbulences du monde. Le vrai philosophe aujourd’hui n’est pas celui qui parle d’une vie qu’il ne vit pas. C’est celui qui se tait, serre les dents, et crée.

* Historien.

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TechDays Tunisia 2025 : l’IA et la résilience numérique à l’honneur

La sixième édition des TechDays Tunisia, un événement majeur dédié à la coopération technologique en Méditerranée, s’est achevée vendredi après quatre jours d’activités. Placée sous le thème « Building Euromed Digital Resilience », elle a principalement été consacrée aux enjeux de l’intelligence artificielle.

Organisés par la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) et ANIMA Investment Network, du 18 au 21 novembre à Tunis et Sousse, les TechDays 2025 ont rassemblé plus de 80 clusters et opérateurs économiques étrangers provenant de 20 pays euro-méditerranéens. L’objectif était de faciliter la transition digitale des entreprises et d’aborder les questions de souveraineté numérique.

Au programme figuraient des sessions stratégiques, une table ronde sur les collaborations pour la transition verte et numérique, un « firechat » sur le financement, ainsi que des séances de « speed networking » et de rencontres B2B.

Parmi les temps forts, la cérémonie des Mediterranean Leaders Awards 2025 a honoré quatre personnalités pour leur contribution au rayonnement de la coopération euro-méditerranéenne.

Selon un communiqué de la CONECT, cet événement s’inscrit dans le programme « Activation des chaînes de valeur Euromed via l’inter-clustering », cofinancé à 90% par l’Union Européenne. Sur trois ans, les TechDays ont généré plus de 600 rencontres B2B et abouti à plus de 300 opportunités de partenariat.

Les TechDays Tunisie 2025 coïncidaient avec deux autres événements majeurs sur l’IA en Tunisie : le « Global AI Congress Africa » à Sousse et le « Forum Méditerranéen de l’Intelligence Artificielle » à Tunis.

À travers cette initiative, la CONECT réaffirme son engagement à positionner la Tunisie comme un hub d’innovation euro-méditerranéen et un acteur important de la transformation numérique.

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Ouverture à Tunis du Forum Med’IA  

La deuxième Forum méditerranéen sur l’intelligence artificielle (MedIA) s’est ouvert jeudi 21 novembre 2025 à la Cité de la culture de Tunis, sous le thème : «Quelles solutions l’intelligence artificielle peut-elle apporter aux défis actuels des pays méditerranéens ?» L’objectif est de trouver des solutions concrètes pour exploiter le potentiel de l’IA afin de relever les défis communs de la région.

Organisée sous l’égide du ministère des Technologies de la communication et du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, la conférence vise à renforcer la coopération entre les nations méditerranéennes dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) et à faciliter l’échange d’expériences.

Plus de 2 000 personnes participent à cette conférence, parmi lesquelles des personnalités de haut niveau, des start-ups, des chercheurs et des universitaires.

Cette conférence de deux jours se concentre plus particulièrement sur le potentiel de l’IA pour apporter des solutions dans des domaines clés tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, la gouvernance et l’éthique de l’IA.

La Tunisie ambitionne de consolider sa position de pôle régional d’IA et d’innovation numérique, en servant de pont entre l’Afrique, l’Europe et le monde arabe, a déclaré le ministre des Technologies de la communication, Sofiane Hemissi, en marge de l’ouverture du Forum international sur l’intelligence artificielle en Afrique (Gaica 2025), à Sousse.

M. Hemissi a souligné que, face à la rapidité des transformations numériques, la Tunisie a adopté une approche responsable et éthique visant à mettre l’IA au service de l’humanité. Cette stratégie repose sur une gouvernance éthique et transparente, notamment par le développement d’un cadre législatif moderne garantissant la protection des données, la transparence des algorithmes et le respect des droits fondamentaux des citoyens; et sur le développement du capital humain, grâce à un investissement accru dans la formation et le développement des compétences afin de permettre aux jeunes Tunisiens de devenir les acteurs clés de la transformation numérique.

I. B.

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Génération Z, IA et pratiques RH : les nouveaux repères des entreprises

IA DRHLes entreprises ajustent leurs pratiques face aux attentes de la Génération Z. Cette génération demande plus de transparence, des processus rapides et une forte digitalisation. Les directions RH identifient le recrutement comme leur premier défi. Elles doivent accélérer les échanges, clarifier les étapes et renforcer la cohérence entre discours et réalité interne. Les outils numériques deviennent centraux, mais la demande d’interaction humaine reste élevée.

Management et intégration en mutation

Les organisations revoient leurs méthodes d’intégration pour répondre aux valeurs portées par les jeunes actifs. La Génération Z recherche flexibilité, sens et équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Les entreprises adaptent leurs pratiques pour mieux accompagner ces attentes. Les dispositifs de mentorat apparaissent comme un levier pour rapprocher les différentes générations et fluidifier la transmission des codes internes.

Influence croissante des plateformes numériques

Les comportements professionnels évoluent sous l’influence de plateformes comme Twitch et d’autres réseaux sociaux. Ces espaces structurent de nouveaux modes d’expression et impactent la motivation des jeunes talents. Les entreprises analysent ces tendances pour comprendre les codes culturels qui façonnent leur rapport au travail. Elles ouvrent des espaces de dialogue pour mieux saisir ces usages et ajuster leurs pratiques managériales.

IA et transformation des processus RH

L’intelligence artificielle s’impose comme un outil stratégique pour optimiser le sourcing, l’évaluation et la gestion des talents. Les directions RH identifient des gains de temps sur des tâches comme le tri des CV ou le matching de compétences. Elles restent toutefois vigilantes face au risque de déshumanisation si l’usage de ces technologies n’est pas encadré. Les entreprises introduisent des chartes éthiques et renforcent les formations internes pour garantir une intégration responsable de l’IA.

Recommandations adressées aux DRH

Les DRH sont invités à repenser leurs méthodes de recrutement en combinant automatisation et contact humain. Ils développent également des programmes de mentorat intergénérationnels et valorisent l’apprentissage continu. Les équipes RH se forment aux outils d’IA pour en assurer une utilisation éclairée. Les organisations surveillent par ailleurs les tendances numériques afin d’ajuster leur culture interne et dialoguer avec les jeunes salariés.

Axes stratégiques et calendrier de mise en œuvre

Les priorités évoluent selon un calendrier progressif. À court terme, entre 2025 et 2026, les organisations digitalisent le recrutement, instaurent des chartes d’usage de l’IA et renforcent la marque employeur. À moyen terme, entre 2027 et 2028, elles déploient des parcours de carrière hybrides, mêlant présentiel et distanciel, et introduisent des outils IA prédictifs pour la mobilité interne. À l’horizon 2030, elles ambitionnent de devenir des acteurs de la gouvernance RH augmentée, fondée sur un modèle inclusif et intergénérationnel.

EN BREF

La Génération Z demande plus de transparence et de rapidité dans le recrutement.
Les entreprises adaptent leur management pour répondre à des attentes centrées sur la flexibilité et le sens.
Les plateformes numériques influencent les comportements professionnels des jeunes talents.
L’IA optimise les processus RH, mais nécessite un cadre éthique pour éviter la déshumanisation.
Les DRH combinent automatisation, mentorat et formation pour accompagner cette transition.
• Les étapes clés s’étalent entre 2025 et 2030, avec un objectif final de gouvernance RH augmentée.

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Quels défis pour maîtriser l’avenir de l’intelligence artificielle ?

Tawfik JelassiLa seconde édition d’un événement consacré à la gouvernance de l’intelligence artificielle place la maîtrise de cette technologie au centre du débat. L’intervention de Tawfik Jelassi, Sous-Directeur général à l’UNESCO sur ExpressFM, met en avant l’importance d’un cadre international capable d’accompagner les effets de l’IA sur les économies, les sociétés et les institutions. Le message insiste sur la nécessité d’anticiper les transformations en cours et d’assurer une coordination globale.

L’UNESCO, acteur de régulation

Tawfik Jelassi rappelle le rôle de l’UNESCO dans la réflexion et l’élaboration de normes autour de l’IA. L’organisation cherche à structurer un dialogue inclusif sur les principes éthiques, la transparence et la protection des utilisateurs. Cette position vise à renforcer la confiance dans une technologie qui influence déjà les modèles productifs et les interactions sociales.

La Tunisie dans le débat international

La communication met en avant la participation active de la Tunisie dans les discussions sur la gouvernance de l’IA. Le pays souhaite prendre part aux efforts mondiaux pour définir les règles qui encadrent une technologie en évolution rapide. Cette présence s’inscrit dans une logique de coopération et de représentation des pays émergents dans les instances internationales.

Des enjeux politiques et économiques

La gouvernance de l’IA pose des questions politiques liées à la mise en place de régulations équilibrées. Les décideurs doivent établir des cadres qui soutiennent l’innovation tout en protégeant les citoyens. Les enjeux économiques concernent l’évolution du marché du travail et l’adaptation des entreprises aux nouveaux outils. Les transformations à venir exigent une réflexion sur les compétences, la productivité et l’organisation des secteurs.

Des implications sociétales et institutionnelles

L’usage accru de l’IA soulève des attentes fortes en matière d’éthique, de transparence et de responsabilité. Les acteurs institutionnels cherchent des mécanismes pour préserver la confiance du public. La coopération internationale apparaît essentielle pour harmoniser les approches et soutenir les pays qui souhaitent prendre part à cette transition technologique.

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Webinaire Tunisie-Canada : renforcer la coopération numérique et IA

Un webinaire a été organisé, mercredi, par l’Ambassade de Tunisie au Canada, dans le cadre d’une initiative visant à promouvoir la Tunisie comme un pôle d’innovation en Méditerranée.

Selon une publication sur la page Facebook de l’ambassade, l’initiative « Tunisian Tech Canada », proposée par le Sous-comité numérique et intelligence artificielle, était au cœur des discussions. Son objectif est de faciliter la mise en réseau et la collaboration entre les entreprises tunisiennes et canadiennes, notamment dans le cadre d’une coopération triangulaire impliquant des partenaires régionaux.

L’événement, qui s’est tenu en ligne, a réuni le Consul de Tunisie à Montréal, le Directeur de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) pour le Canada, ainsi que des membres du Sous-comité numérique, des représentants du Réseau tuniso-canadien des affaires (RTCA), et plusieurs membres de la diaspora tunisienne spécialisés dans les technologies de l’information et l’intelligence artificielle.

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Tunis accueille le 2e Forum méditerranéen de l’IA : innovation et coopération au rendez-vous

Tunis accueille le 2e Forum méditerranéen de l’IA : innovation et coopération au rendez-vous

La Tunisie s’apprête à accueillir les 20 et 21 novembre 2025 la deuxième édition du Forum méditerranéen de l’intelligence artificielle à la Cité de la Culture “Chedly Klibi” à Tunis. Cet événement majeur rassemblera plus de 2 000 participants, parmi lesquels experts internationaux, chercheurs, décideurs, entrepreneurs et start-up, autour du thème : « Quelles solutions […]

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Gaica 2025 à Sousse | Pour une IA africaine souveraine  

Global AI Congress Africa (Gaica), qui se tiendra du 17 au 19 novembre 2025 à Sousse, Tunisie, les leaders africains et internationaux de l’intelligence artificielle (IA) se réuniront pour imaginer une IA inclusive, ambitieuse et tournée vers le monde.

Lors du Gaica 2025, le technopole Novation City se transformera en un hub panafricain d’innovations, d’expérimentations et de partenariats stratégiques. Chercheurs, entrepreneurs et décideurs se rassembleront pour bâtir une IA africaine souveraine et ouverte, capable de répondre aux priorités du continent tout en dialoguant avec le monde.

On attend 6000 participants, 200 startups, 130 experts internationaux et 134 intervenants, pour un événement qui s’impose déjà comme le plus grand rendez-vous africain dédié à l’IA : de la recherche à l’investissement, du code à l’impact.

Organisé par Novation City, en partenariat avec TPM Events, et avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations de Tunisie et de la GIZ, Gaica 2025 incarne une conviction forte : l’Afrique ne subit plus la révolution technologique, elle la conduit également.

Au cœur des grands défis technologiques

Le Gaica 2025 proposera une immersion complète dans l’IA appliquée aux enjeux du continent : santé, agriculture, finance, industrie, gouvernance et éducation.

Plus de 130 experts internationaux animeront keynotes, panels et masterclasses, pour relier la recherche, l’entreprise et la politique publique. Les échanges se déploieront dans trois halls thématiques complémentaires :

  Technology Hall, vitrine des géants de la tech et des innovations mondiales ;

  Startup Hall, espace dédié aux jeunes pousses africaines les plus prometteuses ;

 Business Hall, lieu de réseautage, de partenariats et de connexions investisseurs– entrepreneurs.

Un dispositif de «matchmaking B2B» reliera directement startups africaines et investisseurs mondiaux, créant des opportunités concrètes de financement et de collaboration.

En parallèle, ateliers, hackathons et formations contribueront à former la prochaine génération d’ingénieurs, d’innovateurs et de «data scientists» africains : les bâtisseurs du futur écosystème IA du continent.

Moteurs du changement, les startups africaines seront au cœur de la vision du Gaica. De la santé numérique à l’agriculture intelligente, en passant par la finance, la logistique ou les villes durables, elles symbolisent une Afrique qui conçoit ses propres solutions et s’impose comme un acteur technologique global. Elles viendront rencontrer investisseurs, chercheurs et décideurs publics pour tisser des alliances durables et accélérer leur passage à l’échelle.

Parce que l’IA reste avant tout une aventure humaine, Gaica 2025 donnera la parole à des figures africaines et internationales qui façonnent aujourd’hui la révolution technologique. Parmi elles Dr Islem Rekik (Tunisie / Royaume-Uni); Amnah Ajmal (Émirats arabes unis) ; Sam Khalil (Suisse) ; Dr Arsen Abdulali (Cameroun / Royaume-Uni) ; Samia Chelbi (Tunisie) ; Dr Chaima Ghribi Mechteri (Tunisie / France) et Dr Obadare Peter Adewale (Nigéria).

Ces voix, venues d’Afrique et d’ailleurs, incarnent une même ambition : faire de l’IA un levier de transformation, d’équité et de rayonnement pour le continent.

Le hackathon AI Camera Challenge

Parce qu’au Gaica, l’innovation se vit autant qu’elle se pense, les festivités débuteront dès les 15 et 16 novembre avec le Hackathon AI Camera Challenge 2025, organisé par Anavid et Novation City.

Pendant 24 heures, 100 étudiants en IA, data science et ingénierie relèveront des défis inspirés du réel (banque, services, tourisme) avec à la clé 10 000 dinars tunisiens de prix.

Les projets gagnants seront dévoilés lors de la cérémonie de clôture, symbolisant le passage de la formation à l’innovation concrète.

C’est ainsi que Gaica 2025 espère devenir un tremplin pour une Afrique qui crée, innove et s’affirme. Le continent dispose aujourd’hui de la maturité, des talents et de la vision nécessaires pour concevoir ses propres technologies et influencer les grandes orientations mondiales de l’IA.

D’après communiqué.

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