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L’affaire du réseau secret d’Ennahdha à nouveau reportée

Les demandes de mise en liberté de certains prévenus détenus dans l’affaire dite du «réseau secret» du mouvement Ennahdha ont été rejetées, hier, vendredi 21 novembre 2025, par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès du tribunal de première instance de Tunis. qui a aussi décidé de reporter l’examen de l’affaire à janvier prochain.

La liste des prévenus comprend plus de trente personnes, parmi lesquelles l’ex-président de l’Assemblée et président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, l’ancien chef de gouvernement et secrétaire général du mouvement islamiste, Ali Larayedh, Kamel Bedoui, un ancien cadre sécuritaire, Fathi Bedoui, ainsi que d’autres prévenus en liberté ou en fuite.

Lors de l’audience d’hier, certains prévenus ont refusé de comparaître devant la chambre, notamment Ghannouchi, qui a boycotté plusieurs audiences relatives à ce procès et à d’autres dans lesquelles il est également cité. Des demandes de report ont été formulées, ainsi que des demandes de mise en liberté pour certains détenus et d’autres requêtes de forme, rapporte Mosaïque.

Après délibération, la chambre a décidé de rejeter les demandes de mise en liberté et de reporter l’examen de l’affaire au mois de janvier prochain.

I. B.

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Tunisie | Que dit Ridha Belhaj dans sa nouvelle lettre de prison ?

La coordination des familles des détenus politiques en Tunisie a publié une lettre de Ridha Belhaj, incarcéré à la prison de Siliana, et qui a été condamné en première instance à 18 ans de prison dans le cadre de l’affaire dite de complot contre l’Etat.

La lettre datée du 14 novembre 2025 commence par une charge contre la justice en Tunisie qui, selon ses termes, «vit sa plus mauvaise période depuis l’indépendance et semble nous renvoyer aux époques les plus obscures du Moyen-Âge, lorsque les procès se déroulaient en l’absence de l’accusé, l’identité des témoins à charge censés accuser les adversaires est cachée , les verdicts sont prononcés selon les désirs du roi ou de ses obligés ou en son nom».  

Parmi les fondements de la justice moderne, Ridha Belhaj cite l’indépendance de la justice, la publicité des procès, la présence des accusés à leur procès, la garantie des droits de la défense, et notamment celui de la contradiction et de la confrontation, ajoutant que ces principes ne sont pas respectés aujourd’hui par les magistrats tunisiens chargés de juger les opposants politiques. Ces derniers «insistent pour nous juger à distance afin de dissimuler les vérités dans une atteinte criarde aux lois ayant imposé des conditions précises» à la bonne marche des procès, selon ses termes.   

«Le but derrière ces pratiques ne consiste pas seulement à briser notre volonté en tant que prisonniers d’opinion, mais dépasse cela pour soumettre toutes les forces sociales et civiles, diffuser la peur et la terreur parmi leurs militants», a aussi écrit l’avocat et ancien chef de cabinet de feu président de la république Béji Caïd Essebsi. Il ajoute : «Cette situation est grave. Elle met en danger l’Etat et ses institutions, porte atteinte au principe de la citoyenneté et de l’égalité, menace le peuple dans son unité, ainsi que l’avenir des prochaines générations. Aussi nous impose-t-elle de ne pas l’accepter, mais de la combattre par tous les moyens juridiques et légaux disponibles.»

L’avocat souligne, par ailleurs, «la nécessité de libérer la justice de la mainmise du pouvoir, de permettre aux avocats de joueur leur rôle naturel dans la défense de la souveraineté de la loi et la garantie de la justice.»

Tout en exprimant sa solidarité avec son ami et camarade prisonnier Jawher Ben Mabrek, en grève de la faim depuis plus de deux semaines, ainsi que d’autres prisonniers politiques, notamment Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Rached Ghannouchi, Ridha Belhaj annonce dans la même lettre qu’il a entamé, lui aussi, une grève de la faim de solidarité depuis le 8 novembre courant «pour protester contre la poursuite de l’injustice qui nous est infligée ainsi qu’à tous les prisonniers politiques quelles que soient leurs orientations.»  

Il a également annoncé qu’il boycottera la prochaine audience à distance et demande à ses collègues avocats de ne pas assurer sa défense dans le cas où le tribunal maintient le jugement à distance.

I. B.

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Tunisie : Rached Ghannouchi condamné à deux ans de prison pour une affaire de corruption financière

Tunisie : Rached Ghannouchi condamné à deux ans de prison pour une affaire de corruption financière

La chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière au tribunal de première instance de Tunis a condamné, ce vendredi 14 novembre 2025, le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, à deux ans de prison assortis d’une amende. Cette décision intervient après que le pôle judiciaire économique et financier a décidé de le renvoyer […]

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Rached Ghannouchi condamné à deux ans de prison pour un don caritatif

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a infligé vendredi 14 novembre 2025 une peine de deux ans de prison et une amende à Rached Ghannouchi, ancien président de l’ARP, pour un don effectué au Croissant-Rouge tunisien. Son comité de défense dénonce un jugement « politique » et des irrégularités procédurales.

Un don humanitaire au cœur de la condamnation

Selon le comité de défense de Rached Ghannouchi, le jugement concerne un don effectué au Croissant-Rouge tunisien. Ce don correspondait au montant d’un prix international reçu par Ghannouchi le 7 novembre 2016 pour sa promotion des principes gandhiens de paix et de tolérance, une distinction qu’il a été le premier Arabe à obtenir.

Le montant, supérieur à 14.000 dollars, avait été reversé intégralement au Croissant-Rouge pour soutenir ses actions humanitaires. La remise du prix avait eu lieu lors d’une cérémonie officielle, largement médiatisée, en présence de représentants de l’organisation et de plusieurs personnalités politiques.

Des accusations contestées

Le comité de défense souligne que l’affaire présente plusieurs irrégularités procédurales : poursuites maintenues malgré la prescription, recours à des procès-verbaux jugés nuls pour vices de forme, et jugement rendu dès la première audience sans délai pour préparer la défense.

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Le bâtonnier Berthabet rend visite au prisonnier politique Ridha Belhaj

Le bâtonnier des avocats tunisiens, Me Boubaker Ben Thabet, a rendu visite aujourd’hui, mercredi 12 novembre 2025, au prisonnier politique Ridha Belhaj, à la prison de Siliana où il est incarcéré et a publié le post Facebook que nous traduisons ci-dessous.

«Je viens de rendre visite à mon collègue Me Ridha Belhaj, l’avocat auprès de la Cour de cassation et l’activiste politique, à la prison de Siliana où il est détenu. Il m’a informé qu’il observe une grève de la faim en solidarité avec le reste des détenus et pour protester contre les poursuites judiciaires dont il fait l’objet pour ses opinions et la privation de son droit d’assister à son propre procès, selon des procédures sans fondement légal. Au cours de ma visite, je lui ai fait part de ma solidarité et de mon soutien, ainsi que de ceux de tous mes collègues. Je lui ai fait part aussi de notre inquiétude pour sa santé et insisté pour qu’il continue de prendre les médicaments qui lui sont prescrits pour ses maladies chroniques. Il m’a assuré qu’il va le faire.»

Rappelons que Ridha Belhaj est poursuivi avec des dizaines d’autres prévenus dans le cadre du procès dit de complot contre l’Etat, qu’il a été condamné en première instance à 18 ans de prison et qu’il a annoncé, hier, avoir entamé une grève de la faim en solidarité avec les autres prisonniers politiques en grève de la faim, avant lui, dans diverses prisons, notamment Jawher Ben Mbarek, Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Rached Ghannouchi.

I. B.

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Procès politiques et instabilité en Tunisie  

Le nombre d’activistes politiques en grève de la faim dans les prisons tunisiennes augmente jour après jour, traduisant un désespoir face à des juges qui n’en finissent pas de juger, de condamner et d’allonger les peines infligées à des prévenus qui ont la malchance de comparaître devant eux.

Ridha Kefi

Après Jaouher Ben Mbarek, dont l’état de santé s’est gravement dégradé, selon ses avocats et sa famille, après deux semaines sans manger et sans boire, c’est Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Rached Ghannouchi qui sont entrés en grève de la faim. Tous dénoncent ce qu’ils considèrent comme des procès politiques iniques visant à les écarter de la scène politique, et accusent la justice d’être devenue un instrument aux mains du pouvoir exécutif pour faire taire toute opposition.

La possibilité que d’autres prisonniers politiques et d’opinion, parmi les dizaines incarcérés et poursuivis en justice, fait craindre une détérioration de l’atmosphère générale dans le pays, qui est déjà très tendue, même si les médias nationaux n’en rendent pas compte, se disant muselés eux aussi.

Cependant, les échos de ces grèves de la faim dans les médias et l’opinion internationaux sont dévastateurs pour l’image de la Tunisie et la réputation du régime qui y est en place.

Sonia Dahmani, photographiée de dos, aujourd’hui, au tribunal. Photo diffusée par sa soeur Ramla Dahmani Accent sur sa page Facebook.

Comparaissant aujourd’hui, mardi 11 novembre 2025, devant le tribunal, pour la énième fois et pour un énième procès, l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, condamnée à de lourdes peines pour des déclarations médiatiques, a pleuré, pour la première fois, devant ses juges, et déclaré, abattue et désespérée : «Je veux rentrer chez moi.»

C’est ce qu’a rapporté ce matin sa sœur Ramla Dahmani Accent dans un post Facebook. Difficile de rester insensible à un tel cri de désespoir d’une grande dame que les Tunisiennes et les Tunisiens ont longtemps portée (et portent encore pour beaucoup d’entre eux) dans leur cœur.

Sans nous immiscer dans le fonctionnement de la justice ni émettre un avis sur le fond des procès intentés contre des opposants, cette situation où l’actualité politique du pays se résume à une interminable chronique judiciaire ne saurait durer davantage sans nuire durablement à sa stabilité intérieure et à sa crédibilité au regard de ses partenaires.

Si la Tunisie ne parvient pas à se relancer sur le plan économique et à renouer avec la croissance, le problème réside en grande partie dans l’absence de confiance à l’intérieur, l’incertitude qui règne dans les cœurs et les esprits, et, surtout, l’image négative qu’elle projette à l’étranger, et qui n’aide pas à l’impulsion de l’investissement et à la création de richesses.

Bref, pour sortir de l’impasse où elle s’est engouffrée depuis 2011, la Tunisie a besoin d’apaisement, de dialogue et d’ouverture, surtout à l’intérieur, où règne comme une atmosphère d’incompréhensions, de malentendus et de rejets réciproques, que traduit la «guerre civile» larvée dans les réseaux sociaux, où tout le monde s’en prend à tout le monde dans une effusion de haine partagée.

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Tunisie : Rached Ghannouchi entame, à son tour, une grève de la faim

Le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a annoncé à travers son comité de défense le lancement d’une grève de la faim illimitée, à partir du vendredi 7 novembre, en solidarité avec Jaouhar Ben Mbarek, incarcéré et en grève depuis plus d’une semaine.

Dans un communiqué, le comité de défense fait savoir que Rached Ghannouchi, âgé de 84 ans, veut ainsi s’associer à la protestation menée par Ben Mbarek, figure du Front de salut national, dont la grève de la faim sauvage a commencé le 29 octobre à la prison de Belli.

Selon ses proches, l’état de santé de Ben Mbarek s’est considérablement détérioré.

Trois figures en grève

Le secrétaire général du parti Al Joumhouri, Issam Chebbi, a lui aussi entamé vendredi une grève de la faim ouverte depuis sa cellule. Dans un message relayé par sa famille et son équipe de défense, il affirme agir « en défense de l’indépendance de la justice » et réclame « la libération de tous les prisonniers d’opinion ».

Cette triple mobilisation – Ben Mbarek, Chebbi et désormais Ghannouchi – confère une dimension collective à un mouvement de protestation inédit depuis les arrestations de 2023.

Démenti du Comité général des prisons

Dans un communiqué, l’Autorité tunisienne des prisons a assuré que les examens médicaux réalisés auprès des détenus en question montrent des conditions « normales et stables », sans fournir plus de détails.

Depuis le début de l’année, plusieurs dirigeants de l’opposition, dont Ben Mbarek et Chebbi, ont écopé de peines de prison allant de 5 à 66 ans pour des accusations de complot contre la sûreté de l’État.

Quant à Ghannouchi, il purge plusieurs peines totalisant 37 ans de prison pour financement étranger illicite et atteinte à la sécurité de l’État. Il refuse désormais de comparaître devant la justice, déclarant qu’il ne se présentera pas devant des juges.

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Tunisie : Rached Ghannouchi de nouveau devant la justice

Le leader du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, sera de nouveau jugé devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis dans le cadre de l’« affaire du cercle de discussion ». La justice a toutefois décidé de reporter l’examen du dossier au mois de décembre.

Cette procédure, qui avait conduit à l’arrestation de Rached Ghannouchi dans la nuit du 17 avril 2023, découle de ses déclarations sur le risque de guerre civile en cas d’exclusion des forces politiques, notamment islamistes et de gauche.

« Cercle de discussion »

Ces propos, tenus lors d’un cercle de discussion organisé le 15 avril 2023 par le Front de salut national, avaient été considérés par le parquet comme une atteinte à la sûreté intérieure de l’État, en vertu de l’article 72 du Code pénal.

Depuis son arrestation, deux jours après cette réunion, le leader d’Ennahdha a été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires. Il cumule aujourd’hui près de quarante ans de prison : 22 ans dans le dossier Instalingo, 14 ans pour complot contre la sûreté de l’État, 3 ans pour lobbying et 15 mois dans l’affaire du Taghout.

Des dirigeants d’Ennahdha également poursuivis

Outre Ghannouchi, plusieurs cadres du parti islamiste sont renvoyés devant la justice dans ce dossier lié à des soupçons de complot visant à changer la forme de l’État. Parmi eux Ahmed Mechergui, directeur de cabinet de Rached Ghannouchi, actuellement détenu, Youssef Ennouri, également en détention, Mohamed Goumani et Belgacem Hassan, poursuivis en liberté, tandis que d’autres responsables sont en fuite.

Lors de l’audience de mardi, la chambre criminelle a refusé la demande de libération d’un des accusés toujours en détention préventive, avant de reporter le procès à décembre 2025, sans fixer de date précise.

La défense dénonce

Dans un communiqué, le comité de défense de Rached Ghannouchi a annoncé que l’ancien président du Parlement « maintient sa décision de boycotter les audiences judiciaires » en raison de « l’absence totale de garanties d’un procès équitable ». Ses avocats estiment que les poursuites relèvent d’un acharnement judiciaire contre l’opposition.

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Tunisie : Report du procès de Rached Ghannouchi et de dirigeants d’Ennahdha

La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter l’examen de l’affaire intentée contre le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, et plusieurs dirigeants du parti, à novembre prochain.

Rached Ghannouchi devait comparaître aux côtés de plusieurs figures d’Ennahdha, notamment Ahmed Mechergui (directeur de cabinet de Ghannouchi), Youssef Ennouri (membre du Conseil de la Choura), les anciens députés Belgacem Hassan et Mohamed Goumani (poursuivis en liberté)

L’origine de l’affaire remonte à une conférence organisée le 15 avril 2023 par le « Front de salut national », au cours de laquelle Ghannouchi avait critiqué le risque d’exclusion et alerté sur la paix civile. Deux jours plus tard, son domicile avait été perquisitionné et plusieurs responsables d’Ennahdha arrêtés.

Les chefs d’accusation

Ils sont poursuivis notamment pour « complot contre la sûreté de l’État », en vertu de l’article 72 du Code pénal. Par ailleurs, Ghannouchi a déjà été condamné dans divers dossiers, dont celui connu sous le nom de « taghout », l’affaire Instalingo, ou encore le dossier dit « complot 2 ». Il a refusé de comparaître à plusieurs reprises, dénonçant des « procès politiques et iniques ».

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Rached Ghannouchi et des dirigeants d’Ennahdha, demain devant la justice

Le président d’Ennahdha Rached Ghannouchi, détenu depuis avril 2023, comparaîtra demain mardi devant le Tribunal de première instance de Tunis, aux côtés de plusieurs cadres du mouvement.

Selon le Front de salut national, plusieurs figures d’Ennahdha seront présentes à l’audience du 30 septembre 2025 : le directeur de cabinet de Ghannouchi, Ahmed Mechergui, le membre du Conseil de la Choura Youssef Ennouri, ainsi que les anciens députés Belgacem Hassan et Mohamed Goumani, poursuivis en état de liberté. Figurent aussi dans le dossier Mohamed Cheniba, Abdallah Esseghiri et Mouwaffak Bellah Kâabi.

L’affaire trouve son origine dans une conférence du Front de salut, organisée le 15 avril 2023, lors de laquelle Rached Ghannouchi avait mis en garde contre « le danger de l’exclusion » sur la paix civile. Deux jours plus tard, son domicile était perquisitionné et plusieurs responsables d’Ennahdha arrêtés. Tous sont poursuivis pour « complot contre la sûreté de l’État » en vertu de l’article 72 du Code pénal.

Depuis son arrestation, Rached Ghannouchi a été condamné à de lourdes peines dans divers dossiers, dont l’affaire dite du « taghout », l’affaire Instalingo et le dossier dit « complot 2 ». L’ancien président du Parlement a refusé de comparaître à plusieurs reprises, dénonçant des « procès politiques et iniques ».

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