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Recensement agricole 2026 : la Tunisie prépare une base de données stratégique avec l’appui de la FAO

Les travaux de la 29ème session de la Commission des statistiques agricoles pour l’Afrique (CSAA), organe statutaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont démarré, lundi, 24 novembre 2025, sous le slogan “Des partenariats efficaces pour exploiter les statistiques afin de développer les systèmes agroalimentaires en Afrique”, avec la participation d’un groupe d’experts internationaux.

Le chef de la Division de la statistique de la FAO, José Rosero Moncayo, a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP que cette réunion périodique (bisannuelle) revêt une importance capitale, étant donné qu’ il s’agit d’ un espace de dialogue scientifique et technique, et d’échange d’expériences et de compétences sur les dernières évolutions et nouveautés dans le domaine des statistiques agricoles. Il s’agit aussi d’un espace permettant d’aborder ensemble de thèmes importants, dont la sécurité alimentaire et sa relation avec les statistiques agricoles, en plus de l’importance des systèmes de statistiques agricoles et leur relation avec la production agricole.

Il a souligné que cette réunion a également une importance notamment pour la FAO permettant de prendre connaissance des réalisations des pays africains dans les domaines des statistiques et des recensements agricoles et de s’informer sur leurs recommandations et propositions sur la manière d’élaborer les programmes internationaux pour les années à venir.

Pour sa part, le Chef de cabinet du ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Heykal Hachlaf, a mis l’accent sur l’efficacité des politiques agricoles et leur capacité à renforcer le secteur agricole, à relever les défis croissants. Les statistiques agricoles, a-t-il rappelé, constituent un pilier pour l’élaboration des politiques publiques, l’orientation des investissements et l’évaluation des performances dans un secteur qui constitue l’un des piliers de l’économie africaine en termes d’emploi, de production et de sécurité alimentaire.

Et d’ajouter qu’« il n’est pas possible d’atteindre un développement agricole durable sans disposer de données récentes, fiables et faciles à utiliser qui répondent aux besoins de planification et de suivi ».

De son côté, le Directeur général des forêts et chargé de la gestion de la Direction générale des études et du développement agricole, Mohamed Naoufel Ben Haha, a déclaré à l’Agence TAP que le recensement agricole général en Tunisie, financé par la Banque mondiale, va bientôt démarrer après la réalisation des étapes importantes de préparation avec différents partenaires, notamment l’Institut national de la statistique (INS) .

Selon le responsable, les résultats de ce projet qui est unique en son genre en Tunisie devront être achevés et publiés avant la fin de l’année 2026.

Ces résultats du recensement constitueront la base pour l’élaboration des politiques agricoles du pays , la mise en place des programmes, la définition des projets ainsi que la fixation des budgets nécessaires à leur réalisation dans les délais impartis, a-t-il notamment ajouté.

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Tunisie accueille la CSAA 2025 : Focus sur la souveraineté alimentaire et les ODD en Afrique

La 29e session de la Commission des statistiques agricoles pour l’Afrique (CSAA), organise statutaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), se tiendra à Hammamet (gouvernorat de Nabeul) du 24 au 28 novembre 2025, sous l’égide du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh.

Cette réunion biennale, qui rassemblera des délégations officielles de pays africains, des experts internationaux et des partenaires techniques, a pour objectif central d’évaluer l’état des systèmes statistiques agricoles et alimentaires sur le continent. Elle visera également à définir les priorités de réforme pour renforcer la qualité, la fiabilité et l’utilisation des données en vue de la souveraineté alimentaire et du développement durable.

Sous le thème « Partenariats efficaces et exploitation des statistiques pour transformer les systèmes agroalimentaires africains », la session 2025 s’articulera autour de trois axes majeurs : le suivi des indicateurs des Objectifs de développement durable (ODD), notamment l’agriculture durable et la diversité alimentaire minimale chez les femmes, la modernisation des méthodologies statistiques et la mise en œuvre du Programme mondial pour le recensement de l’agriculture 2020 (PRA 2020).

Les travaux seront ponctués de présentations techniques inédites. Une séance spéciale sera consacrée aux droits fonciers des femmes, s’appuyant notamment sur l’expérience marocaine en matière de collecte et de diffusion des données selon les indicateurs des ODD.

Par ailleurs, des avancées dans les statistiques de la pêche, de l’aquaculture et de la sylviculture seront présentées. Seront notamment abordés le Système national d’information sur les pêches du Kenya, de nouvelles méthodes de collecte de données forestières, ainsi que les résultats préliminaires de l’Évaluation des ressources forestières mondiales 2025.

La session s’achèvera par l’adoption d’un rapport final contenant des recommandations concrètes à l’intention des États africains. Le pays hôte et la date de la prochaine édition de la CSAA seront également annoncés à cette occasion.

Organisée par la FAO, cette réunion constitue une plateforme stratégique essentielle pour aligner les capacités statistiques africaines avec les exigences du développement durable, de la sécurité alimentaire et de l’autonomie décisionnelle des pays. En accueillant pour la première fois cet événement d’envergure, la Tunisie affirme son rôle de leader régional en matière de gouvernance agricole et statistique.

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Climat : l’agriculture africaine a perdu 611 milliards de dollars entre 1991 et 2023

L’Afrique a accusé 611 milliards de dollars de pertes agricoles entre 1991 et 2023. Et ce, en raison des catastrophes naturelles et des aléas climatiques. Ce chiffre a un grand impact sur la sécurité alimentaire du continent. Etant donné que l’agriculture y représente la principale source d’emplois et d’activités économiques. C’est ce qu’il ressort d’un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Intitulé « L’Impact des catastrophes sur l’agriculture et la sécurité alimentaire 2025 – Des solutions numériques pour réduire les risques et les impacts », ledit rapport indique que l’Afrique accuse ainsi l’impact économique relatif le plus marqué, avec des pertes équivalant à 7,4 % de son PIB agricole. Ce qui témoigne des effets dévastateurs subis par les économies africaines.

Au niveau sous-régional, l’Afrique occidentale apparaît comme la sous-région la plus vulnérable avec 13,4 % de pertes du PIB agricole. Un chiffre qui représente un fardeau économique extrêmement lourd. Il reflète l’exposition aiguë de la sous-région aux catastrophes liées au climat et sa capacité d’adaptation limitée.

L’Afrique australe suit, très loin, avec 7,6 % de pertes du PIB agricole. Tandis que l’Afrique de l’Est subit 5,8 % de pertes, confirmant ainsi une vulnérabilité accrue à travers le continent africain.

Cette tendance continentale reflète des défis communs, liés notamment à :

  • La forte dépendance à l’égard de l’agriculture pour l’emploi et la stabilité économique;
  • La dépendance généralisée à l’égard des systèmes agricoles pluviaux;
  • Et aux ressources financières insuffisantes pour réduire les risques de catastrophe et instaurer des mesures d’adaptation au changement climatique.

3 260 milliards de dollars de pertes agricoles à l’échelle mondiale

La même source relève que sur une période de 33 ans (1991-2023), les catastrophes ont infligé au secteur agricole des pertes estimées à 3 260 milliards de dollars américains. Soit 99 milliards de dollars par an en moyenne. Les cultures céréalières ont payé le plus lourd tribut, avec 4,6 milliards de tonnes de pertes, suivies par les fruits et légumes (2,8 milliards de tonnes). Tandis que la viande et les produits laitiers perdent 900 millions de tonnes.

L’analyse régionale montre que l’Asie accuse les plus lourdes pertes, à savoir 47 % du total mondial (1 530 milliards de dollars). Ce qui peut s’expliquer par son secteur agricole très vaste, sa population rurale nombreuse et sa vulnérabilité accrue aux catastrophes d’origine climatique. Viennent ensuite l’Amérique, avec 22 % du total (713 milliards de dollars), puis l’Afrique avec 19% (611 milliards de dollars).

Les pertes de production dues aux catastrophes correspondent à une réduction des disponibilités énergétiques de 320 kcal par personne et par jour au niveau mondial. On déplore des pertes de fer équivalentes à 60 % des besoins pour les hommes. Ainsi que de graves déficits en vitamines et minéraux essentiels qui tendent à affecter les populations vulnérables de manière disproportionnée. Selon les estimations, les vagues de chaleur marines ont causé à elles seules 6,6 milliards de dollars de pertes dans le secteur de la pêche (1985-2022).

Au niveau mondial, 15 % des pêcheries ont été touchées et les pertes de production ont dépassé 5,6 millions de tonnes. Ce qui témoigne de l’impact considérable – mais en grande partie non quantifié – de ces catastrophes sur les systèmes alimentaires aquatiques. Pourtant, la pêche et l’aquaculture restent largement passées sous silence dans les évaluations des catastrophes. Alors qu’elles assurent la subsistance de 500 millions de personnes.

L’impact des catastrophes sur l’agriculture ne se limite pas aux pertes de production immédiates. Mais il englobe également les dommages causés aux infrastructures, les perturbations des marchés, les défaillances des systèmes financiers et la dégradation des services éco-systémiques, qui peuvent persister pendant plusieurs années après l’événement initial.

La FAO estime donc qu’il est nécessaire de développer les outils d’évaluation existants afin de saisir systématiquement les effets directs et indirects. Tout en prenant en considération les valeurs non économiques, les effets différenciés sur les groupes vulnérables, les atteintes à la biodiversité et les perturbations à long terme des écosystèmes.

Par ailleurs, les technologies et les outils numériques révolutionnent le suivi des risques dans l’agriculture. Les plateformes numériques interopérables transforment les données brutes sur le climat, les sols, les variables socioéconomiques et les aléas en informations exploitables.

Des analyses avancées alimentées par l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique permettent désormais d’obtenir en temps réel des informations hyperlocales et intégrées sur les risques, qui sont facilement exploitables.

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Deglet Nour : l’or algérien qui rayonne à l’international

Les Algériens ne sont pas peu fiers : leur datte “Deglet Nour“ vient de se inscrire dans les normes internationales du Codex Alimentarius. C’était lors de la 48ᵉ session de la commission, organisée au siège de la FAO à Rome du 10 au 14 novembre, comme le souligne un communiqué du ministère du Commerce et de la Régulation du marché.

Les travaux ont permis l’adoption de la version finale de la norme internationale relative aux “dattes fraîches“. « Ce résultat constitue l’aboutissement des efforts déployés par l’Algérie pour défendre les qualités spécifiques de ses dattes et mettre en avant leurs caractéristiques auprès des experts internationaux », ajoute le ministère, comme le rapporte Aujourd’hui Algérie.

Petite explication

Pour l’Algérie, l’adoption de cette norme représente un acquis stratégique, en ce sens qu’elle est à même de faciliter l’accès de ses dattes aux marchés extérieurs, renforcer leur compétitivité et consolider la reconnaissance internationale de la qualité du produit local.

Pour parvenir à ce résultat, une équipe interministérielle a été constituée comprenant des experts des ministères du Commerce, de l’Agriculture et de l’Enseignement supérieur, indique le communiqué.

Dans ce cadre, les experts algériens ont présenté des contributions techniques et scientifiques précises au cours des différentes séances. Permettant ainsi l’intégration des particularités des dattes algériennes, notamment la Deglet Nour, dans les standards internationaux désormais adoptés. C’est ce qu’explique le document du département algérien du Commerce.

Qu’en est-il de la Deglet Nour tunisienne, elle aussi considérée parmi les plus prisées du monde – à ce qu’on sache ? Est-ce qu’elle a participé à cette 48ème session de la FAO ? Si oui, quel rang a-t-elle occupé ? Sinon pourquoi ? Que notre ministère de l’Agriculture nous apporte quelques éléments de réponse.

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